DOMAINE TECHNIQUE

La présente invention concerne le domaine technique général des systèmes permettant d’attacher ensemble deux éléments pour des articles à porter sur soi ou à transporter avec soi, tels que les vêtements, les sacs à mains, les parures corporelles, ou les accessoires vestimentaires.

La présente invention se rapporte plus particulièrement à un système de verrouillage pour article à porter sur soi ou à transporter avec soi comprenant au moins un premier élément embarquant un premier moyen de retenue, un second élément comprenant au moins des moyens de fixation secondaires à l’article et embarquant un second moyen de retenue conjugué au premier moyen de retenue, lesdits premier et second éléments étant conçus pour évoluer entre une configuration détachée, dans laquelle lesdits premier et second moyens de retenue ne coopèrent pas l’un avec l’autre, et une configuration attachée, dans laquelle lesdits premier et second moyens de retenue coopèrent l’un avec l’autre pour maintenir lesdits premier et second éléments superposés l’un à l’autre selon une direction de superposition.

La présente invention concerne en outre un article à porter sur soi ou à transporter avec soi équipé d’un système de verrouillage tel que décrit ci-avant.

TECHNIQUE ANTERIEURE

Il existe actuellement une grande variété de boutons pression équipant les vêtements. Ces boutons pression servent généralement à relier ensemble de manière rapide et facilement réversible deux pans de vêtement, par exemple deux pans séparés d’un manteau, d’une veste ou même d’une chemise, notamment au niveau du ventre, de la poitrine ou des avant-bras (manches par exemple). On retrouve ces boutons pressions connus dans d’autres domaines similaires, comme les sacs à main, les sacoches, les bracelets, etc. Les boutons pression actuels présentent un fonctionnement très simple. Il suffit généralement de placer une partie femelle reliée à un pan d’un vêtement contre une partie mâle reliée à un autre pan du vêtement, puis de presser pour faire rentrer la partie mâle dans la partie femelle, solidarisant ainsi les deux pans de vêtement. Une déformation élastique du bouton pression permet de faire rentrer la partie mâle dans la partie femelle, et capture de façon réversible l’élément mâle dans l’élément femelle tant qu'une force contraire éloignant les parties femelle et mâle l’une de l’autre ne vient pas les désolidariser.

Ces boutons pression connus et couramment utilisés, bien qu’ils remplissent globalement leur fonction d’attache, sont néanmoins perfectibles.

Tout d’abord, ces boutons pression connus présentent une tendance à se déboutonner de manière non désirée, lorsque deux parties de vêtements sont tirées inopportunément l’une à l’écart de l’autre par exemple. Cette prédisposition à la désolidarisation est particulièrement dommageable dans un certain nombre de situations (décrochage voire perte de capuches et autres parties de vêtements ou accessoires, entrebâillement inopportun de sac à main qui peut entraîner la perte d’objet, ouverture intempestive ou d’une robe, lanière pendante peu attrayante esthétiquement et potentiellement gênante d’un manteau, etc.).

De plus, cette tendance à la désolidarisation des boutons pression connus augmente rapidement dans le temps. En effet, les déformations élastiques répétées du bouton pression fatiguent les matériaux dans lesquels les boutons pression sont fabriqués. Les boutons pression se relâchent alors de plus en plus vite et de plus en plus souvent, jusqu’à n’être plus qu’un élément visuel du vêtement, généralement peu attrayant esthétiquement et ayant perdu une partie ou la totalité de sa fonction d’attache.

L’ouverture d’un bouton pression peut aussi avoir des effets extrêmement néfastes lorsqu’elle est non désirée par l’utilisateur, tels qu’un vol dans un sac à main ouvert par un pickpocket ayant détaché le ou les boutons pression dudit sac. Par ailleurs, certains boutons pression (par exemple sur les épaulettes de certains manteaux) sont purement décoratifs, et leur ouverture fréquente n’est donc pas souhaitée. En définitive, les boutons pression connus présentent un caractère relativement fragile, une quasi absence de sécurité, un attrait esthétique faible ou au mieux banal, ainsi qu’une fiabilité et une résistance limitées.

EXPOSE DE L’INVENTION

Les objets assignés à l’invention visent par conséquent à remédier aux différents inconvénients susmentionnés et à proposer un système de verrouillage pour article à porter sur soi ou à transporter avec soi qui soit robuste et apporte une grande sécurité d’utilisation.

Un autre objet assigné à l’invention vise à proposer un système de verrouillage pour article à porter sur soi ou à transporter avec soi personnalisable fiable, compact, léger, et dont l’entretien est limité au strict minimum.

Un autre objet assigné à l’invention vise à proposer un système de verrouillage pour article à porter sur soi ou à transporter avec soi qui permet d’éviter la désolidarisation non désirée d’éléments de l’article solidarisés par ledit système.

Un autre objet assigné à l’invention vise à proposer un système de verrouillage pour article à porter sur soi ou à transporter avec soi dont le coût de fabrication est maîtrisé, et qui est facile et rapide à utiliser.

Un autre objet assigné à l’invention vise à proposer un système de verrouillage pour article à porter sur soi ou à transporter avec soi capable d’être personnalisé de façon facile, rapide, et selon de nombreuses variations possibles.

Un autre objet assigné à l’invention vise à proposer un nouveau système de verrouillage pour article à porter sur soi ou à transporter avec soi dont la conception lui permet d’être adapté pour la réalisation de différents types d’articles, facilement, rapidement et à moindre coût.

Un autre objet assigné à l’invention vise à proposer un nouveau système de verrouillage pour article à porter sur soi ou à transporter avec soi présentant une grande flexibilité d’utilisation. Un autre objet assigné à l’invention vise à proposer un nouvel article à porter sur soi ou à transporter avec soi qui présente une excellente robustesse et une grande sécurité d’utilisation.

Les objets assignés à l’invention sont atteints d’un système de verrouillage pour article à porter sur soi ou à transporter avec soi comprenant au moins un premier élément embarquant un premier moyen de retenue, ainsi qu’un second élément comprenant au moins des moyens de fixation secondaires à l’article et embarquant un second moyen de retenue conjugué au premier moyen de retenue, lesdits premier et second éléments étant conçus pour évoluer entre une configuration détachée, dans laquelle lesdits premier et second moyens de retenue ne coopèrent pas l’un avec l’autre, et une configuration attachée, dans laquelle lesdits premier et second moyens de retenue coopèrent l’un avec l’autre pour maintenir lesdits premier et second éléments superposés l’un à l’autre selon une direction de superposition, caractérisé en ce que ledit second élément embarque en outre un second moyen de verrouillage, ledit premier élément embarquant en outre un premier moyen de verrouillage conjugué au second moyen de verrouillage et monté mobile selon ladite direction de superposition, relativement au premier moyen de retenue, entre :

- une position de déverrouillage, dans laquelle il est conçu pour ne pas coopérer avec ledit second moyen de verrouillage lorsque les premier et second éléments sont en configuration attachée, autorisant le passage desdits premier et second éléments de la configuration attachée à la configuration détachée, et

- une position de verrouillage, dans laquelle il est conçu pour coopérer avec ledit second moyen de verrouillage de façon à empêcher le passage desdits premier et second éléments de la configuration attachée à la configuration détachée, ledit premier moyen de verrouillage étant monté au moins à coulissement selon une direction de coulissement relativement au premier élément et/ou au premier moyen de retenue, ledit premier moyen de verrouillage étant en outre monté à rotation relativement au premier élément et/ou au premier moyen de retenue, le premier élément comprenant un trou traversant permettant au premier moyen de verrouillage d’évoluer en son sein, le premier moyen de verrouillage pouvant donc à la fois être mis en rotation et coulisser relativement au premier élément, au sein de ce dernier. Les objets assignés à l’invention sont également atteints à l’aide d’un article à porter sur soi ou à transporter avec soi équipé d’un système de verrouillage tel que décrit ci-avant.

DESCRIPTIF SOMMAIRE DES DESSINS

D’autres particularités et avantages de l’invention apparaîtront et ressortiront plus en détail à la lecture de la description faite ci-après, en référence aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d’exemples illustratifs et non limitatifs, dans lesquels :

- la figure 1 illustre, selon une vue schématique en perspective, un éclaté du premier élément, du premier moyen de retenue et du premier moyen de verrouillage d’un système de verrouillage conforme à l’invention selon un premier mode de réalisation particulier.

- la figure 2 illustre, selon une vue schématique en perspective, un éclaté du second élément, du second moyen de retenue et du second moyen de verrouillage d’un système de verrouillage conforme à l’invention selon le premier mode de réalisation particulier de la figure 1.

- la figure 3 illustre, selon une vue schématique de côté, une coupe selon un plan sagittal du système de verrouillage des figures 1 et 2, à la différence que le système de verrouillage n’est plus en éclaté.

- la figure 4 illustre, selon une vue schématique de côté, une coupe selon un plan sagittal du système de verrouillage de la figure 3, à la différence que le premier moyen de verrouillage a coulissé vers le bas relativement au premier élément selon la direction de superposition S.

- la figure 5 illustre, selon une vue schématique de côté, une coupe selon un plan sagittal du système de verrouillage de la figure 4, à la différence que les premier et second éléments sont en configuration attachée et non plus en configuration détachée. la figure 6 illustre, selon une vue schématique de côté, une coupe selon un plan sagittal du système de verrouillage de la figure 4, à la différence que le premier moyen de verrouillage est en position de verrouillage et non plus en position de déverrouillage.

- la figure 7 illustre, selon une vue schématique de côté, une coupe selon un plan sagittal d’un système de verrouillage conforme à l’invention selon un deuxième premier mode de réalisation particulier, le système de verrouillage étant en configuration détachée.

- la figure 8 illustre, selon une vue en perspective, le système de verrouillage de la figure 7.

- la figure 9 illustre, selon une vue en perspective depuis un autre point de vue, le système de verrouillage de la figure 8, à la différence que les premier et second moyens de retenue du système de verrouillage sont en configuration attachée et que le premier moyen de verrouillage du système de verrouillage est en position de verrouillage.

- la figure 10 illustre, selon une vue schématique de côté, une coupe selon un plan sagittal d’un système de verrouillage conforme à l’invention selon un troisième premier mode de réalisation particulier, le système de verrouillage étant en configuration détachée.

- la figure 11 illustre, selon une vue schématique de côté, une coupe selon un plan sagittal d’un système de verrouillage conforme à l’invention selon un quatrième premier mode de réalisation particulier, le système de verrouillage étant en configuration détachée.

- la figure 12 illustre, selon une vue schématique de côté, une coupe selon un plan sagittal du système de verrouillage de la figure 11, à la différence qu’il est en configuration attachée, le premier moyen de verrouillage du système de verrouillage étant en position de déverrouillage.

- la figure 13 illustre, selon une vue schématique de côté, une coupe selon un plan sagittal du système de verrouillage de la figure 11 , à la différence que le premier moyen de verrouillage est en position de verrouillage. - la figure 14 illustre, selon une vue schématique en perspective, un éclaté du second élément, du second moyen de retenue et du second moyen de verrouillage d’un système de verrouillage conforme à l’invention selon le quatrième mode de réalisation particulier des figures 11 à 13.

- la figure 15 illustre, selon une vue schématique en perspective, une partie d’un système de verrouillage personnalisable conforme à l’invention selon un mode de réalisation particulier, avec une pièce de blocage à distance d’un premier ensemble, où l’élément d’extrémité est en partie transparent afin de laisser voir l’élément d’accroche en-dessous.

- la figure 16 illustre, selon une vue schématique en perspective, le système de verrouillage personnalisable de la figure 15, la pièce de blocage étant engagée avec l’élément d’accroche.

- la figure 17 illustre, selon une vue schématique de côté, une coupe selon un plan sagittal du système de verrouillage de la figure 15.

- la figure 18 illustre, selon une vue schématique de côté, une coupe selon un plan sagittal d’un système de verrouillage conforme à l’invention selon un cinquième mode de réalisation particulier, en configuration détachée.

- la figure 19 illustre, selon une vue schématique de côté, une coupe selon un plan sagittal d’un système de verrouillage conforme à l’invention selon un sixième mode de réalisation particulier en configuration détachée en haut et en configuration attachée en bas.

- la figure 20 illustre, selon une vue schématique en perspective, un éclaté du second élément, du second moyen de retenue et du second moyen de verrouillage d’un système de verrouillage conforme à l’invention selon un septième mode de réalisation particulier. la figure 21 illustre, selon une vue schématique du dessus, les éléments du système de verrouillage de la figure 20, assemblés. - la figure 22 illustre, selon une vue schématique de côté, une coupe selon un plan sagittal AA des éléments du système de verrouillage de la figure 21 .

MEILLEURE MANIERE DE REALISER L’INVENTION

L’invention concerne, selon un premier aspect, illustré aux figures et en particulier à la figure 1 , un système de verrouillage 1 pour article à porter sur soi ou à transporter avec soi 2. Le système de verrouillage 1 est en particulier conçu pour équiper et/ou faire partie dudit article 2, avantageusement pour solidariser ensemble deux éléments et/ou deux parties de ce dernier comme on le verra. Ledit système de verrouillage 1 est par exemple conçu pour équiper un article à porter sur soi ou à transporter avec soi choisi parmi les articles de maroquinerie, par exemple les sacs à main et les sacoches, les vêtements, par exemple les vestes et les manteaux, les accessoires vestimentaires, par exemple les écharpes, les serre-têtes, les gants et les bonnets, les accessoires de parure corporelle, par exemple les bijoux, les bracelets et les montres. L'article est en particulier un vêtement ou un accessoire vestimentaire, ou un article de maroquinerie choisi parmi les sacs à main et les sacoches. Les figures 1 à 6, 11 à 14 et 18-19 correspondent par exemple à des modes de réalisation particuliers dans lequel l’article 2 peut être, de façon non limitative, un vêtement (manteau, veste, chemise, pantalon, polo, t-shirt...), un accessoire vestimentaire (gant, écharpe, bonnet...), un article de maroquinerie (de préférence un sac à main ou une sacoche), tandis que les figures 7 à 9 correspondent à un autre mode de réalisation particulier dans lequel l’article 2 est une bague, et la figure 10 correspond à un autre mode encore de réalisation particulier dans lequel l’article 2 peut être, de façon non limitative, un accessoire de parure corporelle tel qu’un bracelet, un collier, ou une boucle d’oreille, ou encore l’un de ce qui précède. Le système de verrouillage 1 est par exemple conçu pour assurer la fermeture d’un sac à main, de manière simple, rapide et sécurisée comme on le verra par la suite. Le système de verrouillage 1 peut également être conçu pour fixer sur un article de parure corporelle (bijou, bracelet...) un élément de décoration amovible, comme on le verra ci-après. Les utilisations du système de verrouillage 1 ne sont bien évidemment pas limitées à ces applications.

Selon l’invention, le système de verrouillage 1 comprend au moins un premier élément 3 embarquant un premier moyen de retenue 4, ainsi qu’un second élément 5 comprenant au moins des moyens de fixation secondaires 6, 9, 10, 11 à l’article 2 et embarquant un second moyen de retenue 7 conjugué au premier moyen de retenue 4. De préférence, le premier moyen de retenue 4 est attaché audit premier élément 3, avantageusement sans degré de liberté vis-à-vis de ce dernier, et peut même éventuellement former une partie dudit premier élément 3. De préférence, le second moyen de retenue 7 est attaché audit second élément 5, selon une variante sans degré de liberté vis-à-vis de ce dernier, et peut même éventuellement former une partie dudit second élément 5.

Lesdits moyens de fixation secondaires 6, 9, 10, 11 sont avantageusement conçus pour relier ledit second élément 5 à l’article 2, et plus précisément à une portion secondaire 8 de l’article 2, comme illustré aux figures. Selon un mode particulier de réalisation, comme illustré aux figures 2 à 6, 10 à 14, 18 et 19, lesdits moyens de fixation secondaires 6, 9, 10, 11 comprennent, au moins un premier et un deuxième flasque 9, 10 distincts et indépendants l’un de l’autre, ainsi qu’un moyen de liaison secondaire 11 (par exemple une ou plusieurs vis) conçu pour attacher lesdits premier et deuxième flasques 9, 10 ensemble de manière à pincer entre eux une partie dudit article 2, plus précisément ladite portion secondaire 8. Alternativement, lesdits moyens de fixation secondaires 6, 9, 10, 11 peuvent comprendre un moyen de connexion 6 reliant directement le second élément 5 audit article 2, comme illustré à la figure 7, tel qu’un(e) ou plusieurs vis, tiges, clous ou rivets. Les exemples des figures précitées ne sont bien entendu avantageusement pas limitatifs.

Selon un mode de réalisation particulier, ledit premier élément 3 comprend des moyens de fixation primaires 14, 15, 16 à l’article 2. Lesdits moyens de fixation primaires 14, 15, 16 sont alors avantageusement conçus pour relier ledit premier élément 3 à l’article 2, et plus précisément à une portion primaire 13 de l’article 2, comme illustré aux figures, ladite portion primaire 13 étant avantageusement distincte de ladite portion secondaire 8. Selon un mode particulier de réalisation, comme illustré aux figures 1 , 3 à 6, 11 , 12, 18 et 19, lesdits moyens de fixation primaires 14, 15, 16 comprennent, au moins un troisième et un quatrième flasque 14, 15 distincts et indépendants l’un de l’autre, ainsi qu’un moyen de liaison primaire 16 (par exemple une ou plusieurs vis) conçu pour attacher lesdits troisième et quatrième flasques 14, 15 ensemble de manière à pincer entre eux une partie dudit article 2, plus précisément ladite portion primaire 13. Ainsi, lesdits premier et second éléments 3, 5 peuvent être reliés indépendamment l’un de l’autre, via respectivement lesdits moyens de fixation primaires 14, 15, 16 et lesdits moyens de fixation secondaires 6, 9, 10, 11 , audit article 2, et plus précisément auxdites portion primaire 13 et portion secondaire 8 dudit article 2, respectivement, comme illustré notamment aux figures 1 à 6. Alternativement, comme illustré notamment aux figures 7 à 10, le premier élément 3 n’est relié à l’article 2 que via ledit second élément 5 et plus précisément via lesdits premier et second moyens de retenue 4, 7, comme on le verra ci- après, ainsi qu’avantageusement via les premier et second moyens de verrouillage 17, 18 (qui seront décrits ci-après).

Toujours selon l’invention, lesdits premier et second éléments 3, 5 sont conçus pour évoluer entre une configuration détachée, dans laquelle lesdits premier et second moyens de retenue 4, 7 ne coopèrent pas l’un avec l’autre, et une configuration attachée, dans laquelle lesdits premier et second moyens de retenue 4, 7 coopèrent l’un avec l’autre pour maintenir lesdits premier et second éléments 3, 5 superposés l’un à l’autre selon une direction de superposition S. Les figures 3, 4, 7, 8, 10, 11 , 18, et 19 (partie haute) illustrent des exemples de systèmes de verrouillage 1 dans lesquels lesdits premier et second éléments 3, 5 sont en configuration détachée. Les figures 35, 6, 9, 12, 13 et 19 (partie basse) illustrent des exemples de systèmes de verrouillage 1 dans lesquels lesdits premier et second éléments 3, 5 sont en configuration attachée. Lesdits premier et second moyens de retenue 4, 7 sont donc avantageusement complémentaires l’un de l’autre. Lesdits premier et second moyens de retenue 4, 7 sont de préférence conçus pour, en configuration attachée, solidariser de manière réversible lesdits premier et second éléments 3, 5 ensemble l’un à l’autre (et l’un sur l’autre) selon la direction de superposition S. Par convention uniquement, et non à titre limitatif, on considère que le premier élément 3 est superposé sur (et de préférence contre) le second élément 5 en configuration attachée, selon la direction de superposition S. Ainsi, lesdits premier et second moyens de retenue 4, 7 sont de préférence conçus pour permettre aux premier et second éléments 3, 5 d’évoluer entre ladite configuration détachée et ladite configuration attachée de manière réversible. En d’autres termes encore, les premier et second moyens de retenu 4, 7 sont préférentiellement conçus permettre aux premier et second éléments 3, 4 de passer de la configuration détachée à (en position de déverrouillage) la configuration attachée et inversement (et ce tant que le premier moyen de verrouillage 17 est en position de déverrouillage, c’est-à-dire pas en position de verrouillage, comme on le verra ci-après). Lesdits premier et second moyens de retenue 4, 7 assurent en substance avantageusement une fonction dite « bouton- pression » au système de verrouillage 1 . De manière particulièrement avantageuse, pour passer de la configuration détachée à la configuration attachée, il suffit de presser lesdits premier et second éléments 3, 5 l’un contre l’autre, de préférence selon une orientation particulière (avantageusement selon ladite direction de superposition S), pour que lesdits premier et second moyens de retenue 4, 7 coopèrent et solidarisent ledit premier élément 3 audit second éléments 5. De manière préférentielle, ledit premier élément 3 est conçu pour passer de ladite configuration détachée à ladite configuration attachée, et inversement, par translation de ce dernier (relativement au second élément 3) selon ladite direction de superposition S. Avantageusement, lesdits premier et second éléments 3, 5 sont conçus pour être pressés l’un contre l’autre de manière à ce que ledit premier élément 3 effectue un mouvement de translation suivant ladite direction de superposition S relativement au second élément 5 pour passer de ladite configuration détachée, dans laquelle premier et second moyens de retenue 4, 7 ne coopèrent pas, à ladite configuration attachée, dans laquelle lesdits premier et second moyens de retenue 4, 7 coopèrent. De manière préférentielle, pour passer de la configuration attachée à la configuration détachée, il suffit de tirer lesdits premier et second éléments 3, 5 l’un à l’écart de l’autre, de préférence selon une orientation particulière (avantageusement selon ladite direction de superposition S), pour que lesdits premier et second moyens de retenue 4, 7 ne coopèrent plus, ledit premier élément 3 se désolidarisant dudit second éléments 5. Pour passer de ladite configuration attachée, dans laquelle lesdits premier et second moyens de retenue 4, 7 coopèrent, à ladite configuration détachée, dans laquelle premier et second moyens de retenue 4, 7 ne coopèrent pas, lesdits premier et second éléments 3, 5 sont donc avantageusement conçus pour être tirés l’un à l’écart de l’autre de manière à ce que ledit premier élément 3 effectue un mouvement de translation suivant ladite direction de superposition S relativement au second élément 5. En revanche, comme on le verra par la suite, cette désolidarisation des premier et second éléments 3, 5 (passage de la configuration attachée à la configuration détachée) n’est de préférence pas possible lorsque le premier moyen de verrouillage 17 est en position de verrouillage.

Selon le premier aspect de l’invention, ledit second élément 5 embarque en outre un second moyen de verrouillage 18, ledit premier élément 3 embarquant en outre un premier moyen de verrouillage 17 conjugué au second moyen de verrouillage 18 et monté mobile selon ladite direction de superposition S, relativement au premier moyen de retenue 4, entre :

- une position de déverrouillage, dans laquelle il est conçu pour ne pas coopérer avec ledit second moyen de verrouillage 18 lorsque les premier et second éléments 3, 5 sont en configuration attachée, autorisant le passage desdits premier et second éléments 3, 5 de la configuration attachée à la configuration détachée, et

- une position de verrouillage, dans laquelle il est conçu pour coopérer avec ledit second moyen de verrouillage 18 de façon à empêcher le passage desdits premier et second éléments 3, 5 de la configuration attachée à la configuration détachée.

Des modes de réalisation particuliers de systèmes de verrouillage 1 conformes à l’invention dans lesquels le premier moyen de déverrouillage 17 est en position de déverrouillage sont illustrés aux figures 5, 12, 19. Des exemples de systèmes de verrouillage 1 conformes à l’invention dans lesquels le premier moyen de déverrouillage 17 est en position de verrouillage sont illustrés aux figures 6, 9, 13.

Ainsi, lesdits premier et second moyens de verrouillage 17, 18 sont avantageusement conçus pour coopérer, lorsque le premier moyen de verrouillage 17 est en position de verrouillage, afin de bloquer lesdits premier et second éléments 3, 5 en configuration attachée. En d’autres termes, lorsque le premier moyen de verrouillage 17 est en position de déverrouillage et que lesdits premier et second éléments 3, 5 sont en configuration attachée, lesdits premier et second éléments 3, 5 peuvent évoluer vers la configuration détachée, c’est-à-dire se désolidariser, en désengageant les premier et second moyens de retenue 4, 7 l’un de l’autre (c’est-à-dire mettre fin à leur coopération, qui, comme on le verra après, est par exemple mécanique ou magnétique). A l’inverse, lorsque le premier moyen de verrouillage 17 est en position de verrouillage et que lesdits premier et second éléments 3, 5 sont en configuration attachée, lesdits premier et second éléments 3, 5 ne peuvent pas évoluer vers la configuration détachée, c’est-à-dire qu’ils ne peuvent pas se désolidariser l’un de l’autre, et restent de préférence superposés l’un à l’autre selon ladite direction de superposition S. De manière avantageuse, le système de verrouillage 1 est conçu de sorte que, lorsque le premier moyen de verrouillage 17 est en position de verrouillage, lesdits premier et second éléments 3, 5 sont obligatoirement en configuration attachée.

De préférence, lesdits premier et second moyens de verrouillage 17, 18 sont avantageusement conçus pour coopérer, en position de verrouillage, de manière réversible, c’est-à-dire que le premier moyen de verrouillage 17 est avantageusement conçu pour pouvoir passer (à volonté donc) de la position de verrouillage à la position de déverrouillage et inversement, et ce tant que les premier et second éléments 3, 5 sont en configuration attachée. Selon un mode de réalisation particulier, illustré aux figures, lesdits premier et second moyens de verrouillage 17, 18 sont conçus pour coopérer mécaniquement l’un avec l’autre en position de verrouillage, avantageusement afin d’être attachés l’un à l’autre et ainsi rendre solidaires lesdits premier et second éléments 3, 5 l’un à l’autre.

De manière préférentielle, ledit premier moyen de verrouillage 17 est distinct dudit premier moyen de retenue 4, et ledit second moyen de verrouillage 18 est distinct dudit second moyen de retenue 7. Néanmoins, ledit second moyen de verrouillage 18 est avantageusement solidaire (bien que de préférence distinct et distant) dudit second moyen de retenue 7, et plus avantageusement relié à ce dernier sans degré de liberté vis-à-vis de celui-ci. En revanche, le premier moyen de verrouillage 17 est de préférence monté mobile relativement au premier moyen de retenue 4 selon ladite direction de superposition S. Le premier moyen de verrouillage 17 est donc avantageusement relié de manière mobile selon ladite direction de superposition S au premier moyen de retenue 4.

Avantageusement, lesdits premier et second moyens de retenue 4, 7 sont conçus pour coopérer mécaniquement l’un avec l’autre de manière à ce qu’au moins l’un d’entre eux se déforme élastiquement entre ladite configuration détachée et ladite configuration attachée. Avantageusement, ledit moyen de retenue 4, 7 conçu pour se déformer élastiquement entre ladite configuration détachée et ladite configuration attachée comprend au moins un élément de ressort en forme de tige, de préférence au moins deux éléments de ressort en forme de tige, plus préférentiellement au moins trois éléments de ressort en forme de tige, comme illustré aux figures 2 à 7, 10 et 19. De manière préférentielle, comme illustré aux figures mentionnées ci-avant, chaque élément de ressort en forme de tige est positionné sensiblement perpendiculairement à la direction de superposition S. Ledit moyen de retenue 4, 7 conçu pour se déformer élastiquement entre ladite configuration détachée et ladite configuration attachée est, dans les modes de réalisation illustrés par ces figures, le second moyen de retenue 7. Ledit ou lesdits éléments de ressort en forme de tige sont donc de préférence embarqués par ledit second élément 5. Alternativement, le premier moyen de retenue 4 pourrait, seul ou en combinaison avec le second moyen de retenue 7, être conçu pour se déformer élastiquement entre ladite configuration détachée et ladite configuration attachée.

Selon les modes de réalisations particuliers illustrés aux figures 1 , 3 à 7, 10 et 19, l'un desdits premier et second moyens de retenue 4, 7, par exemple ledit premier moyen de retenue 4, comprend au moins une cavité conçue pour accueillir au moins en partie l’autre desdits premier et second moyens de retenue 4, 7, par exemple ledit second moyen de retenue 7, lequel est de préférence celui conçu pour se déformer élastiquement entre ladite configuration détachée et ladite configuration attachée. Ladite cavité est en particulier conçue pour loger au moins en partie ledit ou lesdits éléments de ressort en forme de tige. Selon une variante (qui est celle illustrée aux figures susmentionnées), ladite cavité est sensiblement circulaire, de préférence est sensiblement annulaire. Ladite cavité présente par exemple la forme d’une gorge circulaire faisant le tour d’une portion dudit premier élément 3 conçue pour être insérée au sein d’une ouverture dudit second élément 5 (par exemple une ouverture dudit premier flasque 9), dans laquelle est avantageusement positionnée ledit second moyen de retenue 7.

Selon les modes de réalisations particuliers illustrés aux figures 11 à 14 et 18, lesdits premier et second moyens de retenue 4, 7 sont conçus pour coopérer magnétiquement l’un avec l’autre dans ladite configuration attachée. Ainsi, dans ces modes de réalisations particuliers, au moins l’un desdits premier et second moyens de retenue 4, 7, par exemple le second moyen de retenue 7, comprend au moins un élément magnétique 30, 31 , par exemple un ou plusieurs aimants, tandis que l’autre desdits premier et second moyens de retenue 4, 7, par exemple le premier moyen de retenue 4, comprend au moins un élément ferromagnétique.

Selon un premier mode de réalisation particulier, illustré aux figures 11 à 14, 18 et 20 à 22, ledit élément magnétique, par exemple ledit ou lesdits aimants, présente une forme sensiblement circulaire, de préférence une forme sensiblement annulaire, comme illustré notamment aux figures mentionnées ci-avant et particulièrement visible à la figure 14. En d’autres termes, ledit élément magnétique 30, 31 comprend selon ce dernier mode de réalisation au moins un premier ensemble d’aimant(s) 30 de forme sensiblement circulaire et/ou annulaire, et de préférence d’un seul tenant. Les figures 11 à 14, 18 et 20 à 22 illustrent ainsi ledit premier ensemble d’aimant(s) 30, qui est, dans la variante représentée, formé d’une seule pièce (c’est-à-dire d’un seul bloc) de forme sensiblement annulaire. Avantageusement, lorsque ledit premier ensemble d’aimant(s) 30 est de forme sensiblement annulaire, le premier moyen de verrouillage 17 peut évoluer en son sein, à la fois par translation (coulissement selon la direction de coulissement) et rotation (selon l’axe de rotation du premier moyen de verrouillage 17 comme on le verra ci-après), pour interagir mécaniquement avec le second moyen de verrouillage 18, avantageusement par vissage (par rotation selon l’axe de rotation du premier moyen de verrouillage 17). Dans le mode de réalisation particulier illustré aux figures, le premier ensemble d’aimant(s) 30 est coincé entre lesdits premier et second flasques 9, 10.

Selon une seconde mode de réalisation particulier, qui peut être mis en œuvre indépendamment ou en combinaison avec celui qui précède, et dont une variante est illustrée aux figures 20 à 22, ledit élément magnétique 30, 31 , par exemple ledit ou lesdits aimants, comprend au moins un second ensemble d’aimants 31 qui est formé d’une pluralité d’aimants 31 distincts et agencés à distance les uns des autres, par exemple de manière sensiblement circulaire, c’est-à-dire selon une distribution radiale. Les aimants 31 du second ensemble d’aimants 31 sont par exemple disposés à intervalle régulier autour du second moyen de verrouillage 18, et/ou autour du premier ensemble d’aimant(s) 30 s’il est présent. Les aimants 31 du second ensemble d’aimants 31 forment avantageusement une couronne d'aimants 31 distincts situés à distance les uns des autres autour du second moyen de verrouillage 18, et/ou autour du premier ensemble d’aimant(s) 30. Les figures 20 à 22 illustrent ainsi ledit second ensemble d’aimants 31 , qui est, dans la variante représentée, formé d’une pluralité de petits aimants 31 cylindriques distincts et disposés à distance régulière les uns des autres de façon à une même distance d’un point central virtuel (par lequel passe l’axe de rotation, et qui est inscrit dans le plan commun introduit ci-après). Les aimants 31 du second ensemble d’aimants 31 sont avantageusement tous traversés par au moins un plan commun orthogonal à ladite direction de superposition S. Avantageusement, le premier moyen de verrouillage 17 peut évoluer entre les aimants 31 du second ensemble d’aimants 31 , à la fois par translation (coulissement selon la direction de coulissement) et rotation (selon l’axe de rotation du premier moyen de verrouillage 17), pour interagir mécaniquement avec le second moyen de verrouillage 18, avantageusement par vissage (par rotation selon l’axe de rotation du premier moyen de verrouillage 17). Les premier et deuxième flasques 9, 10 présentent par exemple des orifices conçus pour recevoir les aimants 31 du second ensemble d’aimants 31 , comme cela est visibles aux figures 20 et 22, les aimants 31 du second ensemble d’aimants 31 affleurant avantageusement à la surface du premier flasque 9, pour pouvoir entrer en interaction magnétique avec l’élément ferromagnétique (du premier moyen de retenue 4 dans la variante illustrée aux figures susmentionnées).

Ledit élément ferromagnétique peut également présenter une forme sensiblement circulaire, de préférence une forme sensiblement annulaire.

Ledit élément ferromagnétique est avantageusement conçu pour venir en face et/ou contre ledit élément magnétique 30, 31 , et être retenu par ce dernier en configuration attachée par attraction magnétique, comme illustré aux figures 11 à 14, 18 et 20 à 22. En particulier, ledit élément ferromagnétique est avantageusement conçu pour entrer en interaction magnétique avec ledit premier ensemble d’aimants 30 et/ou ledit second ensemble d’aimants 31. Dans les figures, l’élément ferromagnétique est en substance formée par une partie (inférieure respective) en forme de couronne ou d’anneau du troisième flasque 14 (avec le premier ensemble d’aimant 30) et/ou du quatrième flasque 15 (avec le second ensemble d’aimants 31).

Le(s)dit(s) élément(s) ferromagnétique(s) et ledit élément magnétique 30, 31 (par exemple le(s)dit(s) aimant(s), plus précisément lesdits premier et/ou second ensembles d’aimants 30, 31), sont préférentiellement conçus pour s’attirer l’un l’autre magnétiquement, et sont par ailleurs avantageusement conçus pour être, en configuration attachée, en contact l’un de l’autre.

Avantageusement, le système de verrouillage 1 comprend des moyens de positionnement desdits premier et second éléments 3, 5 l’un par rapport à l’autre en configuration attachée. De manière préférentielle, lesdits moyens de positionnement sont constitués au moins en partie par des formes conjuguées desdits premier et second éléments 3, 5. En d’autres termes, lesdits premier et second éléments 3, 5 présentent de préférence des formes complémentaires qui leur permettent par exemple de s’emboîter au moins en partie l’un dans l’autre. Dans les modes particuliers de réalisation des figures, le second élément 5 présente une ouverture délimitée par un bord interne et conçue pour accueillir une portion au moins du premier élément 3, ladite portion du premier élément 3 embarquant avantageusement ledit premier moyen de retenue 4 tandis que ledit second moyen de retenue 7 est positionné dans ladite ouverture, par exemple contre ledit bord interne. Avantageusement, lesdits moyens de positionnement sont constitués au moins en partie par lesdits premier et second moyens de retenue 4, 7.

Selon l’invention, ledit premier moyen de verrouillage 17 est monté au moins à coulissement selon une direction de coulissement relativement au premier élément 3 et/ou au premier moyen de retenue 4. Ladite direction de coulissement est préférentiellement sensiblement confondue avec ou parallèle à la direction de superposition S lorsque lesdits premier et second éléments 3, 5 sont superposés dans ladite configuration attachée.

Selon un mode de réalisation particulier, illustré aux figures, l’un desdits premier et second moyens de verrouillage 17, 18 comprend un élément femelle et l’autre desdits premier et second moyens de verrouillage 17, 18 comprend un élément mâle conjugué audit élément femelle, lesdits éléments mâle et femelle étant conçus pour qu’en (configuration attachée et en) position de verrouillage, l’élément mâle soit inséré au sein de l’élément femelle et coopère, de préférence mécaniquement, avec ce dernier, pour empêcher le passage desdits premier et second éléments 3, 5 de la configuration attachée à la configuration détachée. Par exemple, lesdits premier et second moyens de verrouillage 17, 18 comprennent respectivement ledit élément mâle et ledit élément femelle, mais l’inverse pourrait être possible.

Ledit premier moyen de verrouillage 17 est, comme illustré aux figures, monté à rotation relativement au premier élément 3 et/ou au premier moyen de retenue 4, de préférence selon un axe de rotation avantageusement confondu avec ou parallèle à ladite direction de superposition S. Le premier moyen de verrouillage 17 est alors avantageusement conçu pour évoluer entre la position de déverrouillage et la position de verrouillage par rotation selon ledit axe de rotation.

Selon un mode de réalisation particulier, illustré aux figures, lesdits premier et second moyens de verrouillage 17, 18 sont conçus pour coopérer mécaniquement l’un avec l’autre par vissage de l’un avec l’autre, de préférence par rotation selon ledit axe de rotation.

Selon un mode de réalisation particulier illustré aux figures, mis en œuvre indépendamment ou en combinaison avec celui qui précède, en position de verrouillage les premier et second moyens de verrouillage 17, 18 sont conçus pour coopérer mécaniquement de façon à être attachées de manière réversible, mais interdisant tout mouvement de translation de l’un par rapport à l’autre, et en particulier bloquant tout mouvement de translation lorsque les premier et second moyens de verrouillage 17, 18 sont tirés l’un à l’écart de l’autre selon ladite direction de superposition S. En particulier, en position de verrouillage, les premier et second moyens de verrouillage 17, 18 sont de préférence conçus pour ne pas pouvoir être (écartés et) détachés l’un de l’autre par un simple mouvement de translation selon ladite direction de superposition S, à moins de dégrader mécaniquement le premier moyen de verrouillage 17 et/ou le second moyens de verrouillage 18 et/ou à moins d’utiliser une force exagérée (par exemple, une force supérieure à celle habituellement exercée par un humain ouvrant un bouton pression en tirant sur ce dernier). Selon une variante de réalisation, ledit élément mâle est conçu pour se bloquer dans ledit élément femelle par rotation selon ledit axe de rotation dans un sens (par exemple le sens horaire), faisant ainsi passer ledit premier moyen de verrouillage 17 de la position de déverrouillage à la position de verrouillage, tandis qu’une rotation dudit élément mâle dans l’autre sens (par exemple le sens antihoraire) fait passer ledit premier moyen de verrouillage 17 de la position de verrouillage à la position de déverrouillage. En position de verrouillage, l’élément mâle est de préférence bloqué en position, relativement au second élément 5, au premier élément 3 et/ou au premier moyen de retenue 4, au moins la direction de superposition S en position de verrouillage. Selon une autre variante de réalisation, qui peut être mise en œuvre indépendamment de la précédente ou en combinaison avec elle, ledit élément mâle est conçu pour se bloquer dans ledit élément femelle par déplacement dudit élément mâle au sein dudit élément femelle selon ladite direction de superposition S, faisant passer ledit premier moyen de verrouillage 17 de la position de déverrouillage à la position de verrouillage, tandis qu’un déplacement dudit élément mâle dans l’autre sens (à l’écart de l’élément femelle) fait passer ledit premier moyen de verrouillage 17 de la position de verrouillage à la position de déverrouillage. Le déplacement dudit élément mâle au sein dudit élément femelle peut par exemple être une translation, ou un mouvement de vissage comme on le verra ci- après (déplacement selon la direction de superposition S combiné à une rotation selon ledit axe de rotation).

Selon une première variante de réalisation, illustrée aux figures, l’élément mâle (du premier moyen de verrouillage 17 par exemple) est conçu pour être vissé au sein de l’élément femelle (du deuxième moyen de verrouillage 18 par exemple, lorsque les premier et second éléments 3, 5 sont en configuration attachée) en position de verrouillage. L’élément femelle est alors de préférence un trou taraudé avantageusement réalisé dans ledit second élément 5 (ou alternativement dans ledit premier élément 3), par exemple dans ledit deuxième flasque 10 (ou alternativement dans ledit troisième flasque 14) et/ou dans ledit article 2. Dans le dernier cas, la portion de l’article 2 dans laquelle est réalisé l’élément femelle peut être considérée comme faisant partie du second élément 2 (les figures 7 à 9 illustrent un tel cas, l’article 2 étant un bijou percé de l’élément femelle). L’élément mâle présente avantageusement, selon cette première variante, un filet externe (conjugué au taraudage de l’élément femelle). Selon une seconde variante de réalisation, non illustrée, l’élément mâle présente une forme courbe ou pliée, par exemple une forme en L, tandis que ledit élément femelle présente une forme complémentaire permettant de bloquer l’élément mâle au moins selon la direction de superposition S en position de verrouillage par rotation (mais sans vissage) de l’élément mâle au sein de l’élément femelle selon l’axe de rotation.

Selon un mode de réalisation particulier, illustré aux figures, ledit premier élément 3 embarque une pièce d'extrémité 19, 20 reliée audit premier moyen de verrouillage 17 et destinée à rester visible depuis un point de vue extérieur au système de verrouillage 1 aussi bien en configuration attachée que détachée et en position de verrouillage que de déverrouillage. Ladite pièce d’extrémité 19, 20 comprend en particulier un élément d’extrémité 19 qui est avantageusement décoratif, comme par exemple une pierre précieuse, semi-précieuse ou de fantaisie, bien qu’il puisse aussi être en métal ou toute autre matière appropriée. La pièce d’extrémité 19, 20 peut être aussi bien reliée directement qu’indirectement au premier moyen de verrouillage 17, mais elle est préférentiellement reliée indirectement à ce dernier via une entretoise de liaison 21 comme on le verra par la suite.

Selon une variante particulière de l’invention, ladite pièce d’extrémité 19, 20 et ledit premier élément 3 présentent chacun une plus grande dimension respective perpendiculaire à la direction de superposition S, ladite plus grande dimension du premier élément 3 étant supérieure à celle de la pièce d’extrémité 19, 20, comme illustré à la figure 19. Par exemple, le troisième flasque 14 est plus large que l’élément d’extrémité 19 (selon une direction perpendiculaire à la direction de superposition S). Une telle configuration facilite le passage de la configuration détachée (haut de la figure 19) à la configuration attachée (bas de la figure 19), car l’utilisateur peut appuyer sur le premier élément 3 afin de le presser contre le second élément 5 pour faire coopérer lesdits premier et second moyens de retenue 4, 7, et ce sans appuyer sur la pièce d’extrémité 19, 20. En effet, celle-ci est reliée au premier moyen de verrouillage 17, et comme celui-ci est préférentiellement monté mobile relativement au premier élément 3, il est préférable de ne pas appuyer sur la pièce d’extrémité pour éviter que le moyen de verrouillage 17 bute sur le second élément 5 sans provoquer le passage de la configuration détachée vers la configuration attachée desdits premier et second éléments 3, 5. Les flèches évidées à la figure 19 indiquent où l’utilisateur doit appuyer pour que lesdits premier et second éléments 3, 5 passent de la configuration détachée (haut de la figure 19) à la configuration détachée (bas de la figure 19).

De manière préférentielle, ladite pièce d’extrémité 19, 20 est reliée de manière amovible, par exemple par vissage comme illustré aux figures, audit premier moyen de verrouillage 17. Ladite pièce d’extrémité 19, 20 est avantageusement donc conçue pour être remplacée par une autre pièce d’extrémité 19, 20, par exemple une pièce d’extrémité

19, 20, 20 d’une autre nature ou couleur (en particulier lorsque la pièce d’extrémité 19,

20, 20 comprend un élément d’extrémité 19 de nature décorative). Le système de verrouillage 1 comprend donc avantageusement plusieurs pièces d’extrémité 19, 20 interchangeables. Une telle configuration permet de personnaliser à loisir l’article 2 muni dudit système de verrouillage 1 . Selon une autre alternative, la pièce d’extrémité 19, 20 n’est pas amovible relativement au premier moyen de verrouillage 17. Ledit premier élément 3 embarque préférentiellement une entretoise de liaison 21 reliant ladite pièce d’extrémité 19, 20 au premier moyen de verrouillage 17, ladite entretoise de liaison étant montée mobile selon la direction de superposition S relativement au premier élément 3 de sorte à présenter un élément d’accroche 22, par exemple un méplat 22, accessible depuis l’extérieur, de préférence lorsque premier moyen de verrouillage 17 n’est pas en position de verrouillage. Ladite pièce d’extrémité 19, 20 est alors avantageusement reliée de manière amovible, par exemple par vissage, à ladite entretoise de liaison 21. Le système de verrouillage 1 comprend alors de préférence en outre une pièce de blocage 23 conçue pour coopérer avec ledit élément d’accroche 22 afin de supprimer au moins un degré de liberté à ladite entretoise de liaison 21 , par exemple pour l’empêcher de tourner (selon ledit axe de rotation et/ou ladite direction de superposition S, relativement au premier moyen de retenue 4 et/ou au premier élément 3). Ledit degré de liberté est de préférence supprimé relativement au premier moyen de retenue 4 et/ou au premier élément 3. Ladite pièce de blocage 23 présente avantageusement une forme conjuguée de celle de l’élément d’accroche 22, par exemple un creux dans lequel peut s’insérer l’élément d’accroche 22. Ladite pièce de blocage 23 est donc de préférence conçue pour bloquer en position ladite entretoise de liaison 21 , et plus précisément pour empêcher tout déplacement de cette dernière selon ledit axe de rotation et/ou ladite direction de superposition S. Ladite pièce de blocage 23 est de préférence distincte des autres constituants du système de verrouillage 1 (et notamment des premier et second éléments 3, 5 des moyens de retenue 4, 7, et des moyens de verrouillage 17, 18). Ladite pièce de blocage 23 est ainsi avantageusement conçue pour empêcher l’entretoise de liaison 21 et/ou le premier moyen de verrouillage 7 selon ledit axe de rotation et/ou ladite direction de superposition S.

Avantageusement, comme illustré aux figures, ladite pièce d’extrémité 19, 20 comprend en outre un insert cylindrique 20 au moins en partie inséré dans l’élément d’extrémité 19 (et donc fixé à ce dernier, par exemple par collage à l’aide de colle 27). Ledit insert 20 est de préférence relié à ladite entretoise de liaison 21 et/ou au premier moyen de verrouillage 17, par exemple par vissage. Optionnellement, comme illustré à la figure 18, ledit élément d’extrémité 19 présente une gorge annulaire, et ledit insert 20 est cylindrique et présente une forme conjuguée à celle de ladite gorge, dans laquelle il est introduit. Une telle configuration facilite une fixation particulièrement fiable, robuste et discrète dudit élément d’extrémité 19 au reste du système de verrouillage 1. Une description dynamique et structurelle, à titre illustratif et non limitatif, va maintenant être donnée concernant les modes de réalisation particuliers illustré aux figures. Aux figures 3, 4, 5, 10, 11 , 12, 18 et 19 notamment, le premier élément 3, le premier moyen de retenue 4 et le premier moyen de verrouillage 17 forment un premier ensemble 24 d’éléments reliés, dans lequel le premier moyen de verrouillage 17 est monté selon une liaison pivot glissant selon la direction de superposition S avec le premier élément 3 et le premier moyen de retenue 4, ce dernier étant solidaire du premier élément 3, et éventuellement fait partie de ce dernier. Ainsi, le premier moyen de verrouillage 17 peut à la fois être mis en rotation et coulisser relativement au premier élément 3 (et de préférence au sein de ce dernier), tout en étant embarqué par ce dernier. Le déplacement du premier moyen de verrouillage 17 relativement au premier élément 3 selon la direction de superposition S est limitée par des butées supérieure et inférieure du premier moyen de verrouillage 17 conjuguées avec des butées correspondantes du premier élément 3. Le premier ensemble 24 est relié à la portion primaire 13 de l’article 2 dans les figures 1 à 6, 11 à 14, 18 et 19, mais pas dans les figures 7 à 9 et 10 dans lesquelles le premier ensemble 24 ne peut être relié à l’article 2 que via le second ensemble 26 (décrit ci- après). Le premier ensemble 24 comprend en outre la pièce d’extrémité 19, 20 et l’entretoise de liaison 21 , qui sont solidarisés au premier moyen de verrouillage 17. La pièce d’extrémité 19, 20, l’entretoise de liaison 21 , et le premier moyen de verrouillage 17 forment avantageusement donc un sous-ensemble 25 embarqué par le premier élément 3 et monté mobile relativement à ce dernier et au premier moyen de retenue 4, et plus précisément monté selon une liaison pivot glissant selon la direction de superposition S avec ledit premier élément 3 et ledit premier moyen de retenue 4. Dans la configuration détachée, le sous-ensemble embarqué 25 peut coulisser librement (selon la direction de superposition S) relativement au premier, par exemple au milieu des troisième et quatrième flasques 14, 15, comme l’illustrent les figures 3 et 4. Le second élément 5, le second moyen de retenue 7 et le second moyen de verrouillage 18 forment un second ensemble 26 d’éléments reliés, tous ces éléments étant ici solidarisés sans degré de liberté. Le second ensemble 26 est relié à la portion secondaire 8 de l’article 2 dans les figures, et comprend une partie de l’article dans les figures 7 à 9. Lorsque le premier ensemble 24 est pressé contre le second ensemble 26 selon la direction de superposition S, les premier et second moyens de retenue 4, 7 coopèrent, mécaniquement comme à la figure 5 ou magnétiquement comme à la figure 11 , et les premier et second éléments 3, 5 sont alors en configuration attachée, le premier moyen de verrouillage 17 étant cependant encore en position de déverrouillage. En faisant tourner le sous-ensemble embarqué 25 via ledit élément d’extrémité 19 de la pièce d’extrémité 19, 20, et éventuellement en appuyant dessus, l’utilisateur visse alors la partie mâle du premier moyen de verrouillage 17 dans la partie femelle du second moyen de verrouillage 18, le premier moyen de verrouillage 17 étant alors encore en position de verrouillage, comme illustré par exemple aux figures 6, 9 et 13. Pour désolidariser les premier et second éléments 3, 5 l’un de l’autre, il est nécessaire de faire passer le premier moyen de verrouillage 17 de la position de verrouillage à la position de déverrouillage en le dévissant, puis il suffit de tirer le premier ensemble 24 à l’écart du second ensemble 26 pour passer de la configuration attachée à la configuration détachée.

Il est à noter qu’entre lesdits première et deuxième flasques 9, 10 et/ou entre lesdits troisième et quatrième flasques 14, 15, lorsqu'ils sont présents, ledit article 2 est avantageusement pourvu d’un trou traversant au niveau de ladite portion secondaire 8 et/ou de ladite portion primaire 13, respectivement. Lesdits troisième et quatrième flasques 14, 15 sont avantageusement munies chacune d'un trou traversant respectif permettant au premier moyen de verrouillage 17 et/ou à l’entretoise de liaison 21 de traverser lesdits troisième et quatrième flasques 14, 15 et plus particulièrement de se déplacer en leur sein selon ladite direction de superposition S. Ledit premier flasque 9, et éventuellement ledit deuxième flasque 10, est/sont avantageusement (chacun) muni d’un trou traversant ou borgne permettant d’accueillir l’élément mâle du premier moyen de verrouillage 17. Les trous traversants des premier et deuxième flasques 9, 10 se font avantageusement face et la portion secondaire 8 de l’article 2 présente en outre de préférence un trou traversant entre ceux desdits premier et deuxième flasques 9, 10, tandis que les trous traversants des troisième et quatrième flasques 14, 15 se font avantageusement face et la portion primaire 13 de l’article 2 présente en outre de préférence un trou traversant entre ceux desdits troisième et quatrième flasques 14, 15. Le premier élément 3 comprend ainsi avantageusement un trou traversant 28 permettant au premier moyen de verrouillage 17 et/ou à l’entretoise de liaison 21 d’évoluer en son sein, et ce que le premier élément 3 ait deux flasques 14, 15 (figures 1 et 3 par exemple) ou non (figures 7 à 10 par exemple).

Ainsi, le premier élément 3 comprend donc un trou traversant 28 (celui mentionné ci- avant) permettant au premier moyen de verrouillage 17 d’évoluer en son sein, le premier moyen de verrouillage 17 pouvant donc à la fois être mis en rotation et coulisser relativement au premier élément 3, au sein de ce dernier (c’est-à-dire au sein dudit premier élément 3, dans ledit trou traversant 28), comme illustré aux figures. Bien entendu, le premier moyen de verrouillage 17 présente avantageusement une course maximale de déplacement au sein du trou traversant 28 dudit premier élément 3, ladite course étant donc limitée, de préférence mécaniquement, par exemple d'un côté par un épaulement 29 faisant saillie dudit premier moyen de verrouillage 17 ou formant une surépaisseur le long de ce dernier, et/ou du côté opposé par la pièce d’extrémité 19, 20 qui est reliée audit premier moyen de verrouillage 17. Selon une variante, en configuration attachée et en position de déverrouillage, le premier moyen de verrouillage 17 peut coulisser au sein du premier élément 3 (dans ledit trou traversant 28 de ce dernier) afin de venir buter sur ledit second moyen de verrouillage 18 puis être vissé au sein de (la partie femelle de) ce dernier par rotation selon l’axe de rotation (lui-même de préférence parallèle ou confondu avec la direction de superposition S et/ou la direction de coulissement), ladite rotation s’effectuant à la fois par rapport au premier élément 3 et au second moyen de verrouillage 18, pour faire passer lesdits premier et second moyens de verrouillage 17, 18 en position de verrouillage.

L’invention concerne en outre, selon un second aspect illustré aux figures, un article à porter sur soi ou à transporter 2 avec soi équipé d’un système de verrouillage 1 tel que décrit précédemment.

POSSIBILITE D’APPLICATION INDUSTRIELLE

L’invention est particulièrement adaptée à la fabrication de systèmes de verrouillage 1 pour articles à porter sur soi ou à transporter 2 pour la réalisation d’articles à porter sur soi ou à transporter 2, en particulier d’articles à porter sur soi ou à transporter 2 nécessitant des boutons pression ou dispositifs similaires présentant un haut niveau de sécurité et de résistance à l’usure.