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Title:
FLUID TRANSPORTING TUBE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2006/024715
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a fluid transporting tube comprising at least one inner layer (3), one protective outer layer (5), and an intermediate heat-regulating device (10) connected to a voltage source and adapted to heat the transported fluid to an equilibrium or setpoint temperature using a thermistor (12) with positive temperature coefficient whereof the electrical resistance is self-controlled by the temperature and which is connected to the voltage source (V) by at least two conductive elements (14, 15) which supply the current required to heating it. The invention is characterized in that each conductive element (14, 15) is a wire which is supported by a textile web (17) wound about the tube inner layer (3), and in that said inner layer (3) is made: at least of one thermoplastic polymer, and/or, of at least one thermoplastic elastomer selected among the group consisting of thermoplastic polyurethanes, ether/ester copolymers, ether/amide copolymers and ethylene or propylene mixtures with a non-crosslinked ethylene/propylene copolymer.

Inventors:
CAUPIN HENRI-JEAN (FR)
KORZHENKO ALEXANDER (FR)
BERGERE STEPHANE (FR)
Application Number:
PCT/FR2005/001737
Publication Date:
March 09, 2006
Filing Date:
July 06, 2005
Export Citation:
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Assignee:
ARKEMA (FR)
CAUPIN HENRI-JEAN (FR)
KORZHENKO ALEXANDER (FR)
BERGERE STEPHANE (FR)
International Classes:
F16L53/00; (IPC1-7): F16L53/00
Foreign References:
EP0312204A21989-04-19
US4700054A1987-10-13
EP1205514A12002-05-15
US4331786A1982-05-25
US4115475A1978-09-19
US4195015A1980-03-25
US4839441A1989-06-13
US4864014A1989-09-05
US4230838A1980-10-28
US4332920A1982-06-01
Other References:
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 1998, no. 08 30 June 1998 (1998-06-30)
Attorney, Agent or Firm:
Cabinet, Ores (PARIS, PARIS, FR)
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Description:
TUBE DE TRANSPORT DE FLUIDE.

L'invention concerne un tube de transport de fluide qui est équipé d'un dispositif de régulation thermique de manière à pouvoir mettre notamment hors gel le liquide transporté et faciliter son écoulement dans le tube. D'une manière générale, la variation de viscosité d'un liquide avec la température est notamment un inconvénient important qui se pose dans l'écoulement de liquides dans les tubes de transport de fluides soumis à des variations de température. Un but de l'invention est de pallier cet inconvénient et, à cet effet, l'invention propose un tube de transport de fluide comprenant au moins une couche interne, une couche externe de protection, un dispositif intermédiaire de régulation thermique connecté à une source de tension et apte à chauffer le fluide transporté vers une température d'équilibre ou de consigne en utilisant une thermistance à coefficient de température positif dont la résistance est auto-contrôlée par la température et qui est connectée à la source de tension par au moins deux éléments conducteurs qui apportent le courant nécessaire à son échauffement, et qui est caractérisé en ce que chaque élément conducteur est un fil métallique qui est supporté par une nappe textile sous la forme d'une tresse enroulée autour de la couche interne du tube, et en ce que ladite couche interne est à base : - d'au moins un polymère thermoplastique, et/ou - d'au moins un élastomère thermoplastique choisi dans le groupe constitué par les polyuréthannes thermoplastiques (TPU), les copolymères éther/ ester (COPE), les copolymères éther/ amide (PEBA) et les mélanges d'éthylène ou de propylène avec un copolymère éthylène/ propylène (EPR) non réticulé. Avantageusement, la couche interne peut être à base : - d'au moins un polymère thermoplastique de type polyamide (PA) tel que, à titre non limitatif, PA 6 et ses alliages, PA 6.6, PA 11 , PA 12, les PA du type 6.10, 6.12, 10.10 et au-delà, les PASA (polyamides semi- aromatiques amorphes) et leurs alliages avec des PA semi-cristallins, et/ou - d'au moins un élastomère thermoplastique de type copolymère éther/ amide (PEBA). A titre de polyamides utilisables selon l'invention, on peut citer les produits de condensation : - d'un ou plusieurs aminoacides, tels les acides aminocaproïques, amino-7-heptanoïque, amino-11-undécanoïque et amino- 12-dodécanoïque d'un ou plusieurs lactames tels que caprolactame, oenantholactame et lauryllactame ; - d'un ou plusieurs sels ou mélanges de diamines telles l'hexaméthylènediamine, la dodécaméthylènediamine, la métaxylyènediamine, le bis-p aminocyclohexylméthane et la triméthylhexaméthylène diamine avec des diacides tels que les acides isophtalique, téréphtalique, adipique, azélaïque, subérique, sébacique et dodécanedicarboxylique. A titre d'exemple de polyamide, on peut citer le PA 6 et le PA 6-6. On peut aussi utiliser avantageusement des copolyamides. On peut citer les copolyamides résultant de la condensation d'au moins deux acides alpha oméga aminocarboxyliques ou de deux lactames ou d'un lactame et d'un acide alpha oméga aminocarboxylique. On peut encore citer les copolyamides résultant de la condensation d'au moins un acide alpha oméga aminocarboxylique (ou un lactame), au moins une diamine et au moins un acide dicarboxylique. A titre d'exemple de lactames, on peut citer ceux ayant de 3 à 12 atomes de carbone sur le cycle principal et pouvant être substitués. On peut citer par exemple le β,β-diméthylpropriolactame, le α,α- diméthylpropriolactame, l'amylolactame, le caprolactame, le capryllactame et le lauryllactame. A titre d'exemple d'acide alpha oméga aminocarboxylique, on peut citer l'acide amino-undécanoïque et l'acide aminododécanoïque. A titre d'exemple d'acide dicarboxylique on peut citer l'acide adipique, l'acide sébacique, l'acide isophtalique, l'acide butanedioïque, l'acide 1 ,4 cyclohexyldicarboxylique, l'acide téréphtalique, le sel de sodium ou de lithium de l'acide sulphoisophtalique, les acides gras dimérisés(ces acides gras dimérisés ont une teneur en dimère d'au moins 98% et sont de préférence hydrogénés) et l'acide dodécanédioïque HOOC-(CH2)i O-C-OOH. La diamine peut être une diamine aliphatique ayant de 6 à 12 atomes de carbone, elle peut être arylique et/ou cyclique saturée. A titre d'exemples on peut citer l'hexaméthylènediamine, la pipérazine, la tetraméthylène diamine, l'octaméthylène diamine, la décaméthylène diamine, la dodécaméthylène diamine, le 1 ,5 diaminohexane, le 2,2,4-triméthyl-1,6- diamino-hexane, les polyols diamine, l'isophorone diamine (IPD), le méthyl pentaméthylènediamine (MPDM), la bis(aminocyclohéxyl) méthane (BACM), la bis(3-méthyI-4 aminocyclohéxyl) méthane (BMACM). A titre d'exemples de copolyamides, on peut citer des copolymères de caprolactame et de lauryl lactame (PA 6/12), des copolymères de caprolactame, d'acide adipique et d'hexaméthylène diamine (PA 6/6-6), des copolymères de caprolactame, de lauryle lactame, d'acide adipique et d'hexaméthylène diamine (PA 6/12/6-6), des copolymères de caprolactame, de lauryle lactame, d'acide amino 11 undécanoïque, d'acide azélaïque et d'hexaméthylène diamine (PA 6/6-9/11/12), des copolymères de caprolactame, de lauryle lactame, d'acide amino 11 undécanoïque, d'acide adipique et d'hexaméthylène diamine (PA 6/6-6/11/12), des copolymères de lauryle lactame, d'acide azélaïque et d'hexaméthylène diamine (PA 6-9/12). Avantageusement, le copolyamide est choisi parmi le PA 6 / 12 et le PA 6 / 6-6. On peut utiliser des mélanges de polyamides. Avantageusement, la viscosité relative des polyamides, mesurée en solution à 1% dans l'acide sulfurique à 200C, est comprise entre 1 ,5 et 6. On ne sortirait pas du cadre de l'invention en remplaçant une partie du polyamide (A) par un copolymère à blocs polyamide et blocs polyéther, c'est à dire en utilisant un mélange comprenant au moins un des polyamides précédents et au moins un copolymère à blocs polyamide et blocs polyéther. Les copolymères à blocs polyamides et blocs polyéthers résultent de la copolycondensation de séquences polyamides à extrémités réactives avec des séquences polyéthers à extrémités réactives, telles que, entre autres : 1) Séquences polyamides à bouts de chaîne diamines avec des séquences polyoxyalkylènes à bouts de chaînes dicarboxyliques. 2) Séquences polyamides à bouts de chaînes dicarboxyliques avec des séquences polyoxyalkylènes à bouts de chaînes diamines obtenues par cyanoéthylation et hydrogénation de séquences polyoxyalkylène alpha-oméga dihydroxylées aliphatique appelées polyétherdiols. 3) Séquences polyamides à bouts de chaînes dicarboxyliques avec des polyétherdiols, les produits obtenus étant, dans ce cas particulier, des polyétheresteramides. On utilise avantageusement ces copolymères. Les séquences polyamides à bouts de chaînes dicarboxyliques proviennent, par exemple, de la condensation d'acides alpha- oméga aminocarboxyliques, de lactames ou de diacides carboxyliques et diamines en présence d'un diacide carboxylique limiteur de chaîne. Le polyéther peut être par exemple un polyéthylène glycol (PEG), un polypropylène glycol (PPG) ou un polytétra méthylène glycol (PTMG). Ce dernier est aussi appelé polytétrahydrofurane (PTHF). La masse molaire en nombre Mn des séquences polyamides est comprise entre 300 et 15 000 et de préférence entre 600 et 5 000. La masse Mn des séquences polyéther est comprise entre 100 et 6 000 et de préférence entre 200 et 3 000. Les polymères à blocs polyamides et blocs polyéthers peuvent aussi comprendre des motifs répartis de façon aléatoire. Ces polymères peuvent être préparés par la réaction simultanée du polyéther et des précurseurs des blocs polyamides. Par exemple, on peut faire réagir du polyétherdiol, un lactame (ou un alpha-oméga amino acide) et un diacide limiteur de chaîne en présence d'un peu d'eau. On obtient un polymère ayant essentiellement des blocs polyéthers, des blocs polyamides de longueur très variable, mais aussi les différents réactifs ayant réagi de façon aléatoire qui sont répartis de façon statistique le long de la chaîne polymère. Ces polymères à blocs polyamides et blocs polyéthers, qu'ils proviennent de la copolycondensation de séquences polyamides et polyéthers préparées auparavant ou d'une réaction en une étape, présentent, par exemple, des duretés shore D pouvant être comprises entre 20 et 75 et avantageusement entre 30 et 70 et une viscosité inhérente entre 0,8 et 2,5 mesurée dans le métacrésol à 250° C pour une concentration initiale de 0,8 g/100 ml. Les MFI peuvent être compris entre 5 et 50 (235°C sous une charge de 1 kg). Les blocs polyétherdiols sont soit utilisés tels quels et copolycondensés avec des blocs polyamides à extrémités carboxyliques, soit ils sont aminés pour être transformés en polyéther diamines et condensés avec des blocs polyamides à extrémités carboxyliques. Ils peuvent être aussi mélangés avec des précurseurs de polyamide et un limiteur de chaîne pour faire les polymères à blocs polyamides et blocs polyéthers ayant des motifs répartis de façon statistique. Des polymères à blocs polyamides et polyéthers sont décrits dans les brevets US 4 331 786, US 4 115 475, US 4 195 015, US 4 839 441 , US 4 864 014, US 4 230 838 et US 4 332 920. Le rapport de la quantité de copolymère à blocs polyamide et blocs polyéther sur la quantité de polyamide est, en poids, compris avantageusement entre 10 / 90 et 60 / 40. On peut citer par exemple les mélanges de (i) PA 6 et (ii) copolymère à blocs PA 6 et blocs PTMG et des mélanges de (i) PA 6 et (ii) copolymère à blocs PA 12 et blocs PTMG. On utilise avantageusement le PA 6, IePA 6-6 et le PA 6/6-6. D'autres polyamides sont utilisables, parmi lesquels les polyamide de formule X/Y,Ar dans laquelle : • Y désigne les restes d'une diamine aliphatique ayant de 8 à 20 atomes de carbone, • Ar désigne les restes d'un diacide carboxylique aromatique, • X désigne soit les restes de l'acide aminoundecanoïque NH2-(CH2)iθ"COOH, du lactame 12 ou de l'aminoacide correspondant soit le motif Y,x reste de la condensation de la diamine avec un diacide aliphatique (x) ayant entre 8 et 20 atomes de carbone soit encore le motif Y1I reste de la condensation de la diamine avec l'acide isophtalique, Avantageusement la viscosité inhérente du copolyamide est comprise entre 0,5 et 2 et de préférence entre 0,8 et 1 ,8. L'avantage de ces polyamides est la faible reprise en eau qui ne dépasse pas 3,5% et avantageusement 3% en poids. De préférence XJ Y1Ar désigne : - le 11/10,T qui résulte de la condensation de l'acide aminoundecanoïque, de la 1 ,10-décanediamine et de l'acide téréphtalique, - le 12/12.T qui résulte de la condensation du lactame 12, de la 1 ,12-dodécanediamine et de l'acide téréphtalique, - le 10,10/10,T qui résulte de la condensation de l'acide sébacique, de la 1 ,10-décanediamine et de l'acide téréphtalique, - le 10,l/10,T qui résulte de la condensation de l'acide isophtalique, de la 1 ,10-décanediamine et de l'acide téréphtalique. A titre d'autres polyamides utilisables, on peut par exemple citer les polyamides A1 de formule X.Y/ Z ou 6.Y2/ Z, dans laquelle : X désigne les restes d'une diamine aliphatique ayant de 6 à 10 atomes de carbone, Y désigne les restes d'un diacide carboxylique aliphatique ayant de 10 à 14 atomes de carbone, Y2 désigne les restes d'un diacide carboxylique aliphatique ayant de 15 à 20 atomes de carbone, Z désigne au moins un motif choisi parmi les restes d'un lactame, les restes d'un alpha-oméga aminoacide carboxylique, le motif X1.Y1 dans lequel X1 désigne les restes d'une diamine aliphatique et Y1 désigne les restes d'un diacide carboxylique aliphatique, les rapports en poids Z/(X+Y+Z) et Z/(6+Y2+Z) étant compris entre 0 et 15%. En variante, ladite couche interne peut être à base d'au moins un polymère thermoplastique choisi dans le groupe constitué par les polymères fluorés, tels que les homopolymères et copolymères du fluorure de vinylidène (PVDF), les polycétones, les polyméthacrylates de méthyle (PMMA), les polysulfures de phénylène (PPS), les oxydes de polyphénylène (PPO), les copolymères éthylène/ alcool vinylique (EVOH), les chlorures de polyvinyle (PVC), les polyéthylènes et les polypropylènes. A titre d'exemples de polymère fluoré, on utilise un polymère choisi parmi : - les homo- et copolymères du fluorure de vinylidène (VDF) contenant de préférence au moins 50% en poids de VDF, le copolymère étant choisi parmi le chlorotrifluoroéthylène (CTFE), l'hexafluoropropylène (HFP), le trifluoroéthylène (VF3) et le tétrafluoroéthylène (TFE), les homo- et copolymères du trifluoroéthylène (VF3), les copolymères, et notamment terpolymères, associant les restes des motifs chlorotrifluoroéthylène (CTFE), tétrafluoroéthylène (TFE), hexafluoropropylène (HFP) et/ou éthylène et éventuellement des motifs VDF et/ou VF3. On peut encore citer les copolymères de l'éthylène et du tétrafluoroéthylène (ETFE). Avantageusement, le polymère fluoré est du poly(fluorure de vinylidène) (PVDF), homopolymère ou copolymère. De préférence le PVDF contient, en poids, au moins 50% de VDF, plus préférentiellement au moins 75% et mieux encore au moins 85%. Le comonomère est avantageusement I1HFP. Avantageusement, la thermistance peut être connectée à la source de tension par plusieurs éléments conducteurs qui sont sélectivement reliés à la source de tension pour jouer sur le temps de réponse de la thermistance. D'une manière générale, la nappe textile peut être texturée et réalisée en un matériau tel du polyamide ou du polyester par exemple, et chaque élément conducteur peut être disposé en spirale, longitudinalement ou transversalement dans la nappe textile. Selon un mode de réalisation de l'invention, le matériau formant la thermistance peut être enduit sur la nappe textile sous la forme d'une couche de peinture et sur une faible épaisseur inférieure à 1 mm, ce matériau étant un matériau composite polymérique conducteur. Un tube de transport de fluide selon l'invention peut être utilisé dans de nombreux domaines de l'industrie, en particulier dans le domaine automobile pour injecter un fluide tel l'urée pour agir sur les monoxydes d'azote présents dans les gaz d'échappement d'un véhicule à moteur, dans le domaine aérien pour mettre hors gel un fluide tel l'eau dans la soute d'un avion, ou dans le domaine des piscines pour mettre hors gel l'eau d'une piscine, par exemple. D'autres avantages, caractéristiques et détails de l'invention ressortiront du complément de description qui va suivre en référence à des dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemple et dans lesquels : - la figure 1 est une vue avec arrachements partiels d'un fragment de tube de transport de fluide selon l'invention et comprenant un dispositif intermédiaire de régulation thermique ; - la figure 2 est une vue schématique partielle du dispositif intermédiaire de régulation thermique de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue schématique d'une variante de réalisation du dispositif de régulation thermique de la figure 1 ; et - la figure 4 est une vue simplifiée d'un mode d'utilisation d'un tube de transport de fluide selon l'invention dans une application de traitement des gaz d'échappement d'un véhicule à moteur. Selon un mode de réalisation de l'invention, le tube 1 de transport d'un fluide comprend au moins une couche interne 3 qui est en contact ou non avec le fluide transporté et une couche externe 5 de protection. La couche interne 3 est généralement réalisée en un matériau non électriquement conducteur et compatible avec l'agression éventuelle du fluide transporté. La couche externe 5 de protection du tube 1 doit pouvoir résister à l'agressivité éventuelle du milieu environnant et être réalisée dans un matériau présentant de bonnes propriétés d'isolation thermique, ce matériau pouvant être à base d'EPDM par exemple. Le tube 1 comprend également un dispositif intermédiaire 10 de régulation thermique qui est connecté à une source de tension non représentée à la figure 1. Ce dispositif 10 de régulation thermique comprend une thermistance 12 à coefficient de température positif dont la résistance électrique est auto-contrôlée par Ia température (effet PTC). Plus précisément, la thermistance 12 se caractérise par une résistance variable qui augmente notablement à partir d'une température critique ou de seuil. Si on applique une tension aux bornes de la thermistance à une température de l'ordre de O0C par exemple, le courant qui la traverse va chauffer la thermistance par effet Joule. Lorsque la température atteint une valeur de seuil T0, la résistance de la thermistance va augmenter fortement si bien que toute élévation de la température au-delà de T0 va entraîner une diminution du courant traversant la thermistance et donc une diminution de la puissance consommée par effet Joule. Par contre, toute diminution de la température au-dessous de T0 va entraîner une augmentation du courant traversant la thermistance et donc une augmentation de Ia puissance consommée par effet Joule. Autrement dit, on obtient ainsi un auto-contrôle de la puissance dissipée par la thermistance au voisinage de sa température de seuil T0. La thermistance 12 est connectée à la source de tension par au moins deux éléments conducteurs 14 et 15 qui apportent le courant nécessaire à réchauffement de la thermistance. Chaque élément conducteur 14 et 15, sous la forme d'un fil métallique par exemple, est supporté par une nappe textile 17 sous la forme d'une tresse avantageusement texturée pour lui donner un certain volume. La nappe textile 17 peut être réalisée en polyamide ou en polyester par exemple, et est enroulée sur la couche interne 3 du tube. Selon l'exemple de réalisation de la figure 1 , les éléments conducteurs 14 et 15 sont disposés en spirale dans la nappe textile 17 mais, en variante, ces éléments conducteurs pourraient s'étendre soit longitudinalement suivant une direction parallèle à l'axe du tube, soit transversalement suivant une direction perpendiculaire à l'axe du tube. La thermistance 12 est constituée en un matériau composite polymérique conducteur, un tel matériau 19 étant notamment décrit dans la demande de brevet européen publiée sous le n° EP- 1 205 514. A titre d'exemple, ce matériau 19 peut comprendre en poids de 40 à 90% de PVDF homopolymère ou copolymère cristallisé en forme β, de 10 à 60% d'une charge conductrice, du noir de carbone ou du graphite par exemple, de 0 à 40% d'un polymère cristallin ou semi-cristallin, et de 0 à 40% d'une charge différente de la précédente, les cristaux en forme β précités étant nucléés sur la surface des particules de la charge conductrice. Ce matériau composite polymérique conducteur 19 est enduit sur la nappe textile 17 sous la forme d'une couche de peinture avec une faible épaisseur inférieure à 1mm et de préférence de l'ordre de quelques dixièmes de millimètre. Cette épaisseur correspond globalement à 100g du matériau enduit sur un mètre carré. Comme illustré à la figure 2, les deux éléments conducteurs 14 et 15 sont disposés en spirale dans la nappe textile 17 et reliés aux deux bornes d'une source de tension V, et les passages du courant s'effectuent dans le matériau 19 suivant des directions transversales matérialisées par les flèches F entre les deux éléments conducteurs 14 et 15 séparés l'un de l'autre d'une distance D, en supposant que les deux éléments conducteurs sont enroulés dans la tresse 12 avec un pas constant P (P = D x 2) et espacés l'un de l'autre d'une distance constante. Ainsi, lorsqu'une tension V est appliquée entre les deux conducteurs 14 et 15, un courant I circule dans Ie matériau 19 et une puissance électrique P va se propager dans ce matériau 19 par effet Joule P = Rl2 (R étant la résistance électrique du matériau), et se dissiper notamment en direction de la couche interne 3 du tube pour chauffer le fluide transporté par le tube 1. Si le tube 1 se trouve dans un environnement à une basse température T1 inférieure à 00C par exemple, la résistance électrique R du matériau 19 va être faible ce qui a pour effet d'augmenter le courant I et donc la puissance P dissipée, avec par conséquence une élévation de la température du fluide transporté pour le mettre hors gel. Lorsque la température du matériau 19 dépasse la valeur de seuil T0 à partir de laquelle sa résistance électrique R augmente, le courant I diminue et donc la puissance dissipée, si bien que l'on obtient un auto-contrôle de la puissance dissipée par le matériau 19 autour de la valeur de seuil T0. Si, par contre, le tube 1 se trouve dans un environnement à une température T2 notablement supérieure à la valeur de seuil T0 du matériau 19, la puissance dissipée va être faible et n'aura pas d'incidence sur la valeur de la température T2. Cependant, dans le cadre de l'invention, c'est Ia première hypothèse ou mise hors gel qui est privilégiée, à savoir un tube 1 placé dans un environnement à basse température pour augmenter la température du fluide de manière à s'assurer que sa viscosité soit suffisante pour obtenir un bon écoulement du fluide dans le tube 1. Cependant, comme cela est illustré à la figure 3, on a intérêt à prévoir une pluralité d'éléments conducteurs 14 et d'éléments conducteurs 15 pour diminuer le temps de réponse du matériau 19. En effet, en augmentant le nombre des éléments conducteurs 14 et 15, on diminue la distance Di entre deux conducteurs 14 et 15, et il en résulte une plus grande dissipation de chaleur pour chauffer plus rapidement le fluide. Ainsi, on peut prévoir de connecter plus d'éléments conducteurs 14 à la borne + et plus d'éléments conducteurs 15 à la borne - de la source de tension V, en particulier pour augmenter la puissance dissipée par le matériau 19 et atteindre plus rapidement la valeur de sa température de seuil T0. Un tube 1 selon l'invention transportant de l'urée par exemple peut être notamment utilisé pour traiter les oxydes d'azote des gaz d'échappement d'un véhicule à moteur, comme cela est schématiquement illustré à la figure 4. Un réservoir 20 contenant de l'urée est connecté à une pompe à injection 22 qui communique avec la tubulure d'échappement 24 par un tube 1 conforme à l'invention. Au démarrage à froid du moteur, la source de tension qui va alimenter en courant les deux éléments conducteurs 14 et 15 du tube est la batterie 26 du véhicule, et il va en résulter une dissipation de puissance par le matériau 19 qui peut être plus ou moins importante selon la température de l'urée au démarrage du moteur. Un tube 1 selon l'invention transportant de l'eau par exemple peut être également utilisé pour maintenir hors gel cette eau dans une soute d'avion ou dans une piscine. Le tube 1 selon l'invention pourrait également avoir une autre structure que celle illustrée à la figure 1 , c'est-à-dire comprendre des couches supplémentaires sans pour autant sortir du cadre de l'invention, en fonction des applications envisagées. A titre d'exemple, la couche interne 3 du tube 1 peut avoir une épaisseur comprise entre 1 et 10mm, la couche externe 5 une épaisseur comprise entre 1 et 50mmn et le diamètre intérieur du tube 1 peut être compris entre 5 et 500mm, suivant les applications envisagées.




 
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