Titre de l'invention : Installation ou machine de tri d’objets avec un dispositif de contrôle aéraulique

[0001 ] (L’invention concerne le domaine des machines ou installation de tri d’objets ou de produits, notamment d’objets ou de produits dont une partie au moins est recyclable, le tri s’effectuant typiquement en fonction de la matière. Dans ce conteste, l’invention a pour objet une installation ou machine de tri d’objets avec un dispositif de contrôle aéraulique.

[0002] Plus particulièrement, l’invention vise les installations ou machines de tri à géométrie planaire, préférentiellement de type optique, équipées de systèmes d’éjection à air comprimé (barre à buses pneumatiques alimentées par des électrovannes) installées en extrémité d’un convoyeur à défilement rapide (vitesse de 2 à 7 m/s), et commandés en relation avec les résultats de la classification. Un type possible d’architecture d’une telle machine ou installation est par exemple décrit dans le document brevet EP1243350A1 de la demanderesse.

[0003] La figure 1 illustre schématiquement une installation (1 ) de tri d’objets (2) connue comprenant, avantageusement montés dans une enveloppe (T), un trieur (3) à géométrie planaire (triant des objets défilant de manière sensiblement monocouche sur un plan) et un système (4) de gestion aéraulique contrôlant la circulation d’air dans l’installation (1 ).

[0004] Le trieur (3), préférentiellement de type optique, comprend au moins :

-un convoyeur (5) à bande (5’) défilante sur laquelle les objets (2) à trier sont disposés en couche simple,

-un dispositif de détection (6) configuré pour inspecter les objets (2) circulant sur le convoyeur (5) et les classifier après analyse dans deux catégories au moins,

-un dispositif (7) d’éjection à jets d’air, situé au niveau de l’extrémité de sortie (5”) du convoyeur (5) et configuré pour éjecter sélectivement vers le haut les objets (2) détectés comme appartenant à au moins l’une des catégories de classification et chutant de ladite extrémité de sortie (5”), -au moins une paroi de séparation (8) arrangée à distance de l’extrémité de sortie (5”) du convoyeur (5) et configurée pour séparer au moins un flux d’objets (2) chutant librement et un flux d’objets (2) éjectés.

[0005] Le système (4) de gestion ou de contrôle aéraulique précité comprend quant à lui au moins :

-une structure de confinement (9) s’étendant au-dessus du convoyeur (5) sur une partie longitudinale de ce dernier et formant avec lui un tunnel de guidage (9’) dans lequel est injecté un flux d’air laminaire (FAL) circulant sensiblement à la même vitesse que les objets (2) à trier,

-un caisson de sortie (10), faisant partie ou monté dans l’enveloppe (T) le cas échéant, coopérant avec la ou les paroi(s) de séparation (8) pour constituer un compartiment (11 ) de réception des objets (2) non éjectés et au moins un compartiment (11 ’) de réception des objets (2) éjectés, ces compartiments (11 , 11 ’) présentant des exutoires (12) d’évacuation des objets (2) catégorisés qui y sont tombés.

[0006] Cette installation comprend également une unité (21 ) de commande et de contrôle des différentes composantes fonctionnelles précitées, ce en accord avec une programmation dédiée et un calibrage préalable.

[0007] Une telle installation de tri est commercialisée par la demanderesse sous la désignation « Mistral + Connect Full Package » et la structure de confinement (9), associée aux moyens d’injection d’air et fournissant le tunnel siège du flux laminaire accompagnant le flux d’objets défilants, est connue sous la désignation « Turbosorter » par la demanderesse. Elle comprend un trieur optique particulièrement bien adapté au tri de produits légers (films plastiques, papiers/cartons), pour des fractions de 40 à 400 mm.

[0008] Le flux d’air laminaire précité, qui est sensiblement isocinétique avec le tapis de tri, évite aux objets légers posés sur ce tapis de glisser entre leur détection (généralement en sortie de tunnel) et leur éjection en bout de tapis.

[0009] Ce flux d’air laminaire additionnel (FAL) est toutefois aussi à l’origine de plusieurs inconvénients. [0010] Ainsi, sortant du tunnel le flux d’air subit une décompression susceptible de créer des turbulences dans la zone de détection. Or, si le flux devint turbulent dès cette zone, il ne peut redevenir laminaire (et donc maîtrisé et prévisible) dans la zone d’éjection.

[0011 ] De plus, le flux d’air issu du tunnel peut avoir du mal à s’évacuer du caisson de sortie ou de l’enveloppe de la machine, selon la configuration des exutoires d’évacuation en zone basse et des environnements dans lesquels ils débouchent (non représentés sur la figure 1 ), qui constituent les seuls chemins de dégagement de l’air excédentaire dans l’installation de la figure 1. Si ces exutoires ou les passages en aval sont trop étroits ou trop encombrés, voire se retrouvent bouchés, il se crée un matelas d’air en surpression dans le caisson de sortie, et les objets légers tendent à voler au-dessus de ce matelas. Leur trajectoire de chute est alors imprévisible, même s’ils ont été éjectés, ce qui nuit grandement à la qualité du tri. Or, la conception des zones de sortie des objets triés (en aval des exutoires) n’est généralement pas maitrisée par le constructeur de l’installation et il existe par conséquent un risque que le matelas d’air précité se forme.

[0012] Ce risque est d’autant plus important que la vitesse du tapis de tri, et donc celle du flux d’air laminaire est élevée. Il est encore aggravé lorsque l’éjection concerne un pourcentage élevé des objets à trier, car l’exutoire correspondant, qui constitue aussi la sortie d’évacuation principale de l’air excédentaire (du fait de sa position au fond du caisson de sortie), se retrouve alors fortement encombré par ces objets. On note cependant que le flux d’air comprimé issu des électrovannes de soufflage est généralement toujours négligeable par rapport au FAL accompagnant les objets, et ce même avec une forte proportion d’objets éjectés. Il ne contribue donc que très peu à la formation d’un matelas d’air néfaste dans le caisson.

[0013] Par ailleurs, la présence d’arêtes ou d’angles aigus existant en différents points sur la trajectoire du flux d’air sortant du tunnel, notamment autour de la paroi de séparation, est source également de turbulences, associées à des pertes de charge.

[0014] On connait déjà des installations de tri, correspondant sensiblement au type précité, dans lesquelles un système de contrôle aéraulique avec un circuit d’air fermé est présent, l’air étant recirculé entre le caisson d’éjection et le tapis de tri par une turbine. Toutefois, ces systèmes connus présentent une structure complexe, sont très énergivores (perte de charge importante) et peu adaptables, l’aspiration d’air et l’injection d’air étant liées entre elles.

[0015] La présente invention a pour but principal de pallier, au moins en partie, les principaux inconvénients des installations connues, en particulier de l’installation connue mentionnée en relation avec la figure 1 et évoquée ci-dessus, en améliorant notamment la gestion de l’air dans une telle installation, et plus particulièrement dans le caisson de sortie.

[0016] Ce but est atteint pour une installation décrite précédemment par le fait que cette installation est caractérisée en ce que le caisson de sortie est soumis à une aspiration d’air pour évacuer vers l’extérieur l’air excédentaire dans l’installation, sensiblement sans perturber les flux des objets à trier ou triés, en ce qu’elle comprend deux dispositifs de circulation d’air mutuellement indépendants, par exemple à turbines, dont l’un assure l’injection d’air extérieur pour la génération du flux d’air laminaire et dont l’autre assure l’aspiration et l’évacuation vers l’extérieur de l’installation de l’air excédentaire au niveau du caisson de sortie, et en ce que le dispositif d’aspiration et d’évacuation d’air est réglé ou piloté en fonction au moins de la surface et de la quantité des objets triés, ainsi que des possibilités de passage d’air au niveau des exutoires d’évacuation.

[0017] Ainsi, l’invention propose de réaliser une aspiration positive et contrôlée de l’air excédentaire, ce indépendamment de l’air injecté et en tenant compte de la situation courante en termes d’évacuation d’air spontanée (notamment par les exutoires) et de type et de quantité d’objets à trier. Grâce à l’invention, il est ainsi notamment possible d’augmenter les performances de tri (en améliorant la circulation d’air au niveau du caisson de sortie), tout en limitant la consommation énergétique (en adaptant l’aspiration aux besoins réels).

[0018] En effet, les inventeurs ont constaté que les objets légers et plats comme les feuilles de papier ou les films plastiques présentent des surfaces importantes et quasi perpendiculaires à l’axe d’éjection. Ils perturbent donc fortement la libre circulation de l’air dans le ou les compartiments des objets éjectés, où ils occasionnent des surpressions et des pertes de charge. Cet effet néfaste est sensiblement proportionnel à la quantité d’objets encombrant à tout instant ce compartiment. Au contraire, la surface des objets non éjectés (c’est-à-dire non soumis aux jets d’air) est naturellement alignée avec la direction de leur parabole de chute sous l’effet de la pesanteur, qui prolonge au-delà de l’extrémité du convoyeur la trajectoire plane qu’ils avaient sur la bande du convoyeur formant tapis de tri. Ce flux d’objets non soufflés est donc peu perturbé, et fait montre d’une probabilité élevée à rester laminaire et à ne pas créer de surpression. La surpression du côté du ou des compartiments pour les objets éjectés tend alors à repousser les objets éjectés vers le compartiment des objets non éjectés, ce qui dégrade la qualité du tri. Pour compenser cet effet, l’invention propose des moyens permettant de diriger le flux d’air laminaire préférentiellement du côté des objets éjectés.

[0019] De plus, il a aussi été constaté que si les exutoires ne sont pas suffisamment dimensionnés et/ou trop encombrés pour permettre une bonne évacuation de l’air, par exemple à cause d’une trop forte densité d’objets triés (dans l’un ou l’autre compartiment), des surpressions et des turbulences supplémentaires apparaissent, et rendent la trajectoire de l’ensemble des objets plus aléatoire encore.

[0020] Dans tous les cas, l’évacuation vers l’extérieur de l’air excédentaire dans le caisson, proposée par l’invention, réduit ces inconvénients, et plus particulièrement du côté des objets éjectés.

[0021 ] L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci-après, qui se rapporte à des modes de réalisation préférés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et expliqués avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels :

[0022] [Fig. 1] est une représentation schématique de l’installation de tri existante, connue de la demanderesse et évoquée précédemment ;

[0023] Fig. 2] est une représentation schématique d’une installation de tri améliorée selon un premier mode de réalisation de l’invention ;

[0024] [Fig. 3] ;

[0025] [Fig. 4] ;

[0026] [Fig. 5] ;

[0027] [Fig. 6] et [0028] [Fig. 7] sont des représentations schématiques partielles d’installations de tri améliorées en accord avec d’autres modes de réalisation d’invention (dans les figures 2 à 7 les flèches en traits pointillées indiquent la circulation de la composante majoritaire du flux d’air laminaire issu du tunnel au-dessus du convoyeur-les flux d’évacuation d’air à travers les exutoires ne sont pas spécifiquement représentés).

[0029] La figure 2 et partiellement les figures 3 à 7, illustrent une installation (1 ) de tri d’objets (2) comprenant, avantageusement montés dans une enveloppe (T), un trieur (3) à géométrie planaire et un système (4) de gestion aéraulique contrôlant la circulation d’air dans l’installation (1 ).

[0030] Le trieur (3) comprend au moins :

-un convoyeur (5) à bande (5’) défilante sur laquelle les objets (2) à trier sont disposés en couche simple,

-un dispositif de détection (6) configuré pour inspecter les objets (2) circulant sur le convoyeur (5) et les classifier après analyse dans deux catégories au moins,

-un dispositif (7) d’éjection à jets d’air, situé au niveau de l’extrémité de sortie (5”) du convoyeur (5) et configuré pour éjecter sélectivement vers le haut les objets (2) détectés comme appartenant à au moins l’une des catégories de classification et chutant de ladite extrémité de sortie (5”), et

-au moins une paroi de séparation (8) arrangée à distance de l’extrémité de sortie (5”) du convoyeur (5) et configurée pour séparer au moins un flux (FOCL) d’objets (2) chutant librement, d’une part, et un flux (FOE) d’objets (2) éjectés, d’autre part.

[0031 ] Le système (4) de gestion aéraulique comprend quant à lui au moins :

-une structure de confinement (9) s’étendant au-dessus du convoyeur (5) sur une partie longitudinale de ce dernier et formant avec lui un tunnel de guidage (9’) dans lequel est injecté un flux d’air laminaire (FAL) circulant sensiblement à la même vitesse que les objets (2) à trier, et

-un caisson de sortie (10), faisant partie ou monté dans l’enveloppe (T) le cas échéant, coopérant avec la ou les paroi(s) de séparation (8) pour constituer un compartiment (11 ) de réception des objets (2) non éjectés et au moins un compartiment (11 ’) de réception des objets (2) éjectés, ces compartiments (11 , 11 ’) présentant des exutoires (12) respectifs d’évacuation des objets (2) catégorisés qui y sont tombés.

[0032] Conformément à l’invention, le caisson de sortie (10) est soumis à une aspiration d’air pour évacuer vers l’extérieur l’air excédentaire dans l’installation (1 ), sensiblement sans perturber les flux des objets (2) à trier ou triés. En outre, ladite installation (1 ) comprend deux dispositifs de circulation d’air (13, 14) mutuellement indépendants, par exemple à turbines, dont l’un (13) assure l’injection d’air extérieur pour la génération du flux d’air laminaire (FAL) et dont l’autre (14) assure l’aspiration et l’évacuation vers l’extérieur de l’installation (1 ) de l’air excédentaire au niveau du caisson de sortie (10). Le dispositif (14) d’aspiration et d’évacuation d’air précité est réglé ou piloté en fonction au moins de la quantité d’air injecté par le dispositif (13), ainsi que des possibilités de passage d’air au niveau des exutoires (12) d’évacuation.

[0033] Grâce à ces dispositions, l’invention atteint le but principal fixé et permet en particulier de réduire, voire d’éliminer, les possibles impacts négatifs pouvant résulter de surpressions et/ou de turbulences, par exemple sur la performance de tri (meilleures fiabilité et répétabilité des résultats), et ce tout en limitant les dépenses énergétiques en relation avec la circulation d’air, avec une aspiration d’air totalement indépendante (structurellement, fluidiquement et fonctionnellement) de l’injection d’air. De plus, en rendant l’aspiration et l’évacuation d’air réglables en fonction des besoins et des circonstances variables, il est notamment possible de garantir un environnement aéraulique optimal pour le tri pour des vitesses de défilement variables, par exemple 3 m/s, 4,5 m/s ou même 6m/s. En termes de dimensionnement et de performance (débit) du dispositif d’aspiration avec évacuation (14), il peut être avantageusement prévu que ces paramètres soient sensiblement équivalents à ceux du dispositif (13) d’injection d’air extérieur pour la génération du flux d’air laminaire (FAL). Les tailles des goulottes/conduits et les puissances des turbines (ou des organes actifs d’aspiration analogues) de ces deux dispositifs peuvent ainsi être similaires.

[0034] Bien que le dispositif d’aspiration (14) soit essentiellement décrit et représenté dans la présente en relation avec un moyen actif de circulation d’air (turbine ou analogue), il peut en variante être envisagé que l’aspiration d’air vers l’extérieur se fasse de manière passive, par exemple par une mise à l’air libre par le biais d’une structure d’évacuation générant un phénomène d’aspiration naturelle, ou par simple différence de pression.

[0035] En accord avec une caractéristique avantageuse de l’invention, également bénéfique pour l’aéraulique au niveau de la zone d’éjection et de tri physique des objets, et comme le montrent les figures 2 à 5, l’installation (1 ), et plus spécifiquement son système (4) de gestion et de contrôle aéraulique, comporte, au niveau du caisson de sortie (10), une paroi déflectrice supérieure (15) s’étendant au moins au-dessus des ouvertures des compartiments (11 , 1 T) et un rideau de lanières (16) accroché en partie supérieure à ladite paroi déflectrice supérieure (15) et s’étendant le long d’une paroi arrière (10’) du caisson de sortie (10) ou du compartiment (11 ’) recevant les objets (2) éjectés, opposée à la paroi de séparation (8) correspondante.

[0036] En outre, le caisson de sortie (10) comporte une ou des ouvertures (14’) de sortie d’air reliée(s) fluidiquement au dispositif (14) d’aspiration et d’évacuation d’air et située(s) derrière la paroi déflectrice supérieure (15) et/ou derrière le rideau de lanières (16). La paroi (15) peut être perforée ou ajourée au niveau de son extrémité proximale de la paroi arrière (10’) du caisson (10) et attenante au rideau (16). Au moins une ouverture (14’) est présente dans la paroi arrière (10’) - figures 4 et 5 - ou dans la paroi supérieure -figure 2- dudit caisson (10) de sortie. En variante, au moins une ouverture (14’) peut être prévue à la fois dans la paroi arrière et dans la paroi supérieure (figure 3), en étant éventuellement sélectivement obturable(s).

[0037] Selon une caractéristique constructive améliorant le guidage du flux d’air sortant du tunnel (9’) et limitant sa dispersion turbulente entre la sortie de ce dernier et la paroi arrière du caisson (10), la paroi déflectrice (15), de forme incurvée concave, s’étend jusqu’au-dessus de l’extrémité de sortie (5”) du convoyeur (5) et dans le prolongement de la structure de confinement (9), en étant séparée de cette dernière par une fenêtre d’inspection (17) pour le dispositif de détection (6). Cette caractéristique est aisément identifiable sur les dessins annexés par comparaison des figures 3 et 4 avec la figure 2. L’effet précité peut encore être augmenté en prolongeant vers le haut la ou chaque paroi de séparation (8) de telle manière que son bord supérieur soit situé au-dessus du plan de convoyage du convoyeur (5) (plan sur lequel repose les objets défilants). L’amélioration de l’aéraulique dans le caisson (10) peut encore être amélioré lorsqu’au moins une aile déflectrice ou déviatrice (22) telle que décrite ci-après est présente.

[0038] Comme le montrent les figures 3 à 5 (notamment par comparaison avec la figure 2), le rideau de lanières (16), formant bavette, est arrangé à distance de la paroi arrière du caisson de sortie (10) ou du compartiment (11’) recevant les objets (2) éjectés, au moins en partie supérieure, de manière à être situé au-dessus de et partiellement dans le compartiment (11’) de réception des objets (2) éjectés, et ainsi à interférer avec la trajectoire de la majorité des objets (2) éjectés. En avançant les lanières (16) et en les rapprochant de la paroi de séparation (8), celles -ci sont déplacées dans la trajectoire d’un plus grand nombre d’objets (2) éjectés - et non pas seulement de ceux projetés jusqu’à la paroi arrière du caisson. Ainsi, la grande majorité d’entre eux viennent heurter ces lanières et voient leur vitesse horizontale annulée et leur trajectoire interrompue. Du fait de leur souplesse, les lanières (16) stoppent le mouvement horizontal en absorbant leur énergie cinétique. Du fait de cette absorption molle, les objets (2), après leur venue en contact avec ces lanières (16), glissent vers le bas le long d’elles et n’ont pas tendance à revenir en arrière. Ainsi, l’éjection dans le bon exutoire (12) est mieux assurée.

[0039] En outre, en les éloignant du fond du caisson (10), les lanières ont moins tendance à être aspirées à proximité de l’ouverture (14’) dans la paroi arrière du caisson (10), lorsque l’aspiration est réalisée au moins partiellement à ce niveau.

[0040] Conformément à deux variantes constructives possibles, les lanières (16) peuvent soit être librement pendantes (figures 2, 3 et 5), soit être solidarisées au niveau de leurs extrémités inférieures avec la paroi arrière (10’) du caisson de sortie (10) ou du compartiment (11 ’) recevant les objets (2) éjectés (figure 4).

[0041 ] Dans le premier cas (figures 2, 3, 5 et 7), les lanières (16), formant ensemble une bavette, sont suffisamment longues pour constituer une barrière entre l’ouverture d’aspiration (14’) de la paroi arrière ou supérieure du caisson pour empêcher les objets légers éjectés d’être aspirés à ce niveau. Par ailleurs, leur distance par rapport à ladite paroi arrière (10’) peut être telle que l’aspiration générée tende à entrainer la majorité de l’air présent dans le caisson (10) à contourner les lanières (16) par le bas (cf. flèche en pointillés sur la figure 3). Il se crée ainsi dans le compartiment (11’) un courant d’air, surtout lorsque les lanières sont resserrées entre elles et sont situées à distance adéquate de la paroi arrière, entraînant les objets éjectés (2) vers l’exutoire correspondant. Dans la pratique, et de manière privilégiée, ces lanières (16) sont situées suffisamment éloignées de cette paroi pour que la vitesse de l’air remontant vers l’ouverture d’aspiration soit faible (la majorité de l’air se dirigeant vers l’ouverture 14’ passant à travers la bavette ajourée formée par les lanières 16) et ne permette pas l’entrainement des objets légers, mais également suffisamment proches d’elle pour ne pas trop réduire la section libre du compartiment pour objets éjectés.

[0042] Lorsque l’aspiration s’effectue uniquement par la paroi supérieure du caisson (figure 2), la prise en compte d’un contournement des lanières par le flux d’air n’est pas nécessaire.

[0043] Dans le second cas (figures 4 et 6), les lanières (16), qui sont solidarisées au niveau de leurs extrémités inférieures avec la paroi arrière du caisson de sortie (10) ou du compartiment (11 ’) recevant les objets (2) éjectés, sont espacées entre elles et constituent un rideau ajouré par des passages en forme de fentes, et ce rideau ajouré est arrangé dans le caisson de sortie (10) de manière à être traversé par l’air interne aspiré par le dispositif (14) assurant l’aspiration et l’évacuation dudit air excédentaire.

[0044] Le rideau de lanières (16), qui forme une bavette ajourée pour laisser traverser l’air et est fixé en partie inférieure, forme ainsi un rideau bouffant en surplomb dans le compartiment (11 ’). Les objets (2) viennent en contact avec lui (et ne peuvent donc s’y accrocher du fait de la forme bouffante), perdent leur énergie cinétique et tombent par gravité dans l’exutoire adéquat (figure 4).

[0045] On note que dans tous les modes et variantes de réalisation décrits et représentés, l’air est aspiré au-dessus du compartiment (11’) recevant les objets (2) éjectés, et préférentiellement en dehors des trajectoires de ces derniers.

[0046] En accord avec un mode de réalisation préféré de l’invention, et comme le montrent les figures 2 à 5, le trieur (3) de l’installation est un trieur (3) de type binaire et le caisson de sortie (10) de l’installation (1 ) comporte une unique paroi de séparation (8) départageant entre eux un premier compartiment (11 ) de réception des objets (2) non éjectés et un second compartiment (11’) de réception des objets (2) éjectés. [0047] Préférentiellement, la paroi de séparation (8) comporte au niveau et le long de son bord supérieur (8’), avantageusement pourvue d’un rouleau motorisé (8”) formant séparatrice et situé préférentiellement au-dessus du plan du convoyeur (5), une aile (18) inclinée vers le premier compartiment (11 ) et arrangée pour dévier par-dessus ledit bord supérieur (8’) une partie du flux d’air laminaire (FAL) sortant du tunnel de guidage (9’).

[0048] Comme le montrent les figures 3 et 4, en particulier par comparaison avec la figure 2, le flux d’air sortant du tunnel (9’) est d’abord dévié vers le haut par l’aile (18) et, après avoir passé le bord supérieur (8’), se dirige dans le compartiment (11’) en dépression relative, le long de la paroi (8). Cette trajectoire de l’air garantit une meilleure éjection ciblée des objets légers et donc leur acheminement vers le compartiment (11’) adéquat. En effet, ils ont moins tendance à voleter et à retomber de façon aléatoire d’un côté ou de l’autre de la paroi séparatrice (8).

[0049] Afin d’améliorer davantage encore l’aéraulique, et de réduire les possibles surpressions et/ou turbulences au niveau du caisson de sortie (10), ce tout en limitant les dépenses énergétiques, notamment en permettant de diminuer l’activité du dispositif de circulation d’air (14) qui assure l’aspiration et l’évacuation vers l’extérieur, l’installation (1 ) peut comprendre, comme le montrent les figures 6 et 7, au moins une aile déviatrice (22) arrangée et configurée pour diriger le flux d’air laminaire (FAL) sortant du tunnel de guidage (9’) au moins partiellement, préférentiellement au moins pour moitié, vers l’exutoire (12) associé au compartiment (11 ) de réception des objets (2) non éjectés (flux FOCL).

[0050] Cette aile (22) permet ainsi, en présence d’un flux d’air laminaire injecté, de limiter les possibles impacts négatifs pouvant résulter de surpressions et/ou de turbulences, par exemple sur la performance de tri (meilleures fiabilité et répétabilité des résultats), et ce tout en limitant les dépenses énergétiques.

[0051 ] Le caisson de sortie (10) est en outre pourvu, au moins en partie inférieure et/ou arrière, et notamment au niveau des exutoires (12) et/ou de la paroi arrière (1’) dudit caisson (10) située à l’opposé de la sortie (5”) du convoyeur (5), d’une ou de plusieurs ouverture(s) (14’) pour une évacuation d’air à pression atmosphérique, suffisante pour limiter ou éviter sensiblement une surpression dans ledit caisson (10) et la formation de matelas d’air dans les exutoires (12). Pour un fonctionnement satisfaisant de l’installation sur la durée, la configuration, le dimensionnement et l’arrangement de ces ouvertures, en particulier celle(s) (13) au niveau du premier exutoire (12) et éventuellement celle(s) (14’) en partie arrière du caisson, devront être conçus pour que ces ouvertures ne soient pas ou peu obstruées en fonctionnement par les objets triés sortant par lesdits exutoires. Le cas échéant des moyens de dégagement, avantageusement à fonctionnement automatique, peuvent être prévus à cet effet (râcle, soufflante, ... ).

[0052] En effet, en déviant la majeure partie du flux d’air (FAL) sortant du tunnel de guidage (9’) vers le premier exutoire (12) dans la direction du flux, lequel présente bien entendu une ou des ouvertures (13) vers l’extérieur de section suffisante et dégagée(s), l’aile (22) permet à la fois i) de supprimer la propagation de ce flux plus avant dans le caisson de sortie (10) où il est susceptible de créer des turbulences (par exemple par rebond sur des parois), ii) d’éviter la formation d’une surpression dans le caisson, et de supprimer les effets matelas qui peuvent en résulter, et iii) de limiter ou d’éviter les bourrages au niveau de la ou des paroi(s) de séparation (8), en limitant la quantité d’objets venant atterrir sur son arête supérieure (8’), tout en ne perturbant pas l’action positive dudit flux (FAL) au niveau du convoyeur. Il est notamment possible de garantir un environnement aéraulique optimisé pour le tri pour des vitesses de défilement variables, par exemple 3 m/s, 4,5 m/s ou 6m/s.

[0053] L’aile déviatrice (22), qui n’est représentée que schématiquement sur les figures, est définie plus précisément ci-après à titre de construction favorable, non limitative.

[0054] Selon une réalisation très favorable constructivement, il peut être prévu que l’aile déviatrice (22) soit située après la sortie du tunnel (9’) de guidage du flux d’air laminaire (FAL), préférentiellement dans le prolongement et à distance de la paroi supérieure de la structure de confinement (9) dans la direction du flux d’air laminaire (FAL), et s’étend transversalement à cette direction, de manière à être impactée par une fraction supérieure dudit flux (FAL), après son éjection hors dudit tunnel (9’). Ainsi, elle influence la direction de propagation dudit flux laminaire dans le caisson en l’infléchissant vers le bas, mais sans former un obstacle susceptible de bloquer sa propagation. [0055] Avantageusement, l’aile déviatrice (22) est arrangée entre l’extrémité de sortie (5”) du convoyeur (5) et un bord avant de la paroi déflectrice supérieure (15), à distance de la sortie du tunnel de guidage (9’). Ainsi, la fenêtre d’inspection du dispositif de détection (6) n’est pas affectée par la présence de cette aile.

[0056] De manière préférée, l’aile déviatrice (22) est montée sensiblement au niveau de l’entrée du caisson de sortie (10) et présente une configuration, un dimensionnement et un arrangement (notamment position et inclinaison) tels que la fraction supérieure du flux d’air laminaire (FAL) qui l’impacte représente environ entre 15% à 35%, préférentiellement entre 20% et 30%, en volume dudit flux d’air (FAL), et que la partie dudit flux d’air (FAL) déviée vers l’exutoire (12) associé au compartiment (11 ) de réception des objets (2) non éjectés (flux FOCL), ou premier exutoire, s’écoule sensiblement le long de la paroi séparatrice (8). Cette direction d’écoulement vers le bas de cette fraction déviée, obtenue après passage de l’aile (18), peut notamment être atteinte par une inclinaison adaptée de l’aile déflectrice (22).

[0057] Ainsi, en positionnant l’aile déviatrice (22) de telle manière qu’elle n’interfère qu’avec une zone supérieure limitée du prolongement du passage du tunnel (9’), celle-ci n’agit que sur une fraction supérieure du flux d’air (FAL) sortant du tunnel de guidage (9’), suffisant pour le dévier efficacement au moins en partie, préférentiellement au moins pour moitié, dans le premier compartiment/exutoire, mais sans toutefois constituer un obstacle perturbant pour ledit flux, voire une cause de création de turbulences (perturbation de l’écoulement laminaire).

[0058] Préférentiellement, l’aile déviatrice (22) est configurée et positionnée de telle manière que sensiblement une partie majoritaire du flux d’air laminaire (FAL) sortant du tunnel (9’) soit positivement dirigée vers le premier exutoire (12), associé à la sortie négative (sans éjection) et attenante à la sortie du convoyeur (5). De ce fait les effets de matelas d’air seront supprimés au niveau de l’autre ou des autres sortie(s) et le(s) flux d’objets éjectés (FOE) n’est ou ne sont plus perturbé(s), et sui(ven)t une trajectoire uniquement balistique.

[0059] Comme le montre la figure 6 et selon une caractéristique constructive favorable, permettant d’éviter un possible dysfonctionnement du fait d’un blocage d’un objet (2) de grande hauteur au niveau de l’aile déviatrice (22), cette dernière peut être montée avec faculté d’escamotage vers le haut, préférentiellement par soulèvement positif, sous l’action d’un objet (2) défilant et entrant en contact avec elle lors de son passage sous ladite aile (22).

[0060] En accord avec une variante préférée, illustrée schématiquement sur la figure 6, l’aile déviatrice (22) est montée pivotante autour d’un axe (AP) disposé dans un plan parallèle au plan de convoyage et arrangé perpendiculairement à la direction de défilement des objets (2), ledit axe (AP) étant situé à une distance du plan du convoyeur (5) au moins égale à la hauteur du tunnel (9’) et s’étendant avantageusement le long de l’un des bords longitudinaux de l’aile déviatrice (22).

[0061 ] Cette aile (22) peut ainsi pivoter entre une position basse dans laquelle elle remplit sa fonction de déviation d’une partie au moins du flux laminaire vers le premier exutoire, et une position plus au moins relevée en fonction de la taille de l’objet (2) de grande hauteur qui la soulève en passant sous elle. Le soulèvement autorisé est au moins suffisant pour que l’aile (14) puisse être disposée en totalité dans le plan parallèle au plan du convoyeur et comprenant l’axe (AP). Des butées sont avantageusement prévues pour définir les positions extrêmes de pivotement respectivement basse (position fonctionnelle courante en l’absence de présence d’objet interférant) et haute (seule une butée haute 22’ est représentée sur la figure 6). Le retour en position basse de l’aile (22) peut résulter de la seule action de la pesanteur, ou éventuellement être la résultante de l’action combinée de la pesanteur et d’un moyen de rappel, par exemple élastique.

[0062] En accord avec une caractéristique possible de l’invention, l’aile (22) peut, en fonction des applications de tri visées, être ajustée sur site en position verticale et angulairement afin de régler et diriger précisément le flux laminaire dans le caisson (10) et ainsi contrôler ses effets et l’adapter aux différentes configurations et variante de l’installation (type d’objet à trier, tri binaire, tri ternaire). Ladite aile (22) est préférentiellement de forme rectangulaire (bande allongée), plane et s’étend transversalement sur toute la largeur de la bande (5’) de convoyage.

[0063] La configuration et l’arrangement de cette aile (22) -longueur, largeur, profil/forme, inclinaison autour de l’axe (AP), positionnement en hauteur- sont avantageusement adaptés au type et à la taille de l’installation (1 ), à l’application sur site et aux effets aérauliques recherchés, en étant éventuellement en partie au moins réglables. Ils peuvent aussi être déterminés de manière à créer un effet de dépression dans l’exutoire ou chacun des exutoires de sortie pour les objets éjectés.

[0064] L’association de la paroi (15) et de l’aile (22) précitées permet de réduire la dispersion turbulente du flux d’air sortant du tunnel au niveau de la fenêtre (17) et dans le caisson de sortie (10) et de guider la composante majoritaire de ce flux vers l’exutoire le plus proche de la sortie du convoyeur et la composante minoritaire vers l’exutoire ou les exutoires plus éloigné(s). Il peut bien entendu être envisagé de pouvoir déplacer cette paroi (15) et/ou cette aile (22), en rotation et/ou en translation, pour modifier leur position et/ou inclinaison, et ainsi pouvoir modifier de manière contrôlable les circulations des flux d’air dans le caisson, et par exemple adapter les configurations aérauliques régnant dans ce dernier aux types de produits à trier, aux turbulences restantes et/ou aux circonstances d’évacuation de l’air vers l’extérieur.

[0065] Comme le montrent les figures 4 à 7, et en particulier en présence d’au moins une aile déflectrice (22), il peut être avantageusement prévu que le caisson de sortie (10) comporte uniquement une ou des ouvertures (14’) de sortie d’air située(s) derrière le rideau de lanières (16) et présente(s) dans la paroi arrière (10’) dudit caisson (10). Il en résulte une construction plus simple et plus favorable en termes d’aéraulique et de performance de tri.

[0066] En accord avec une autre caractéristique avantageuse de l’invention, ressortant de la figure 5, compatible avec les caractéristiques et variantes précitées et bénéfique en relation avec la maintenance au niveau du caisson de sortie (10), la paroi déflectrice supérieure (15) constitue la paroi de fermeture supérieure ou toit du caisson de sortie (10) et est montée mobile, en translation ou pivotement, entre une position abaissée de travail et une position relevée de maintenance (cf. la flèche illustrant le mouvement de pivotement de cette paroi au niveau de son extrémité avant).

[0067] De plus, le volume du caisson de sortie (10) présente, en position relevée de la paroi déflectrice (15), un espace dégagé suffisant pour autoriser un accès d’un opérateur, préférentiellement en position debout, dans le compartiment (11’) de réception des objets (2) éjectés, par exemple à travers une porte (19) montée dans une paroi latérale dudit caisson (10).

[0068] En outre, et comme le montre également la figure 5, au moins un des compartiments (11 , 11’), parmi le compartiment (11 ) de réception des objets (2) non éjectés et le compartiment (11’) de réception des objets (2) éjectés, est préférentiellement équipé d’une plateforme (20, 20’) respective pour un opérateur, cette ou ces plateforme(s) (20, 20’) étant montée(s) mobile(s) entre une position escamotée de non utilisation et une position déployée d’utilisation, le déplacement d’une position à l’autre s’effectuant par coulissement ou basculement.

[0069] Comme illustré sur la figure 5, une première plateforme (20) peut être montée avec faculté de déplacement en translation entre une position de rangement sous le convoyeur (5) et une position déployée dans le compartiment (11 ) de réception des objets non éjectés. Une seconde plateforme (20’) peut quant à elle être montée avec faculté de pivotement sur la paroi arrière (10’) du caisson de sortie (10), et ainsi être déplacée entre une position relevée de rangement (contre ladite paroi) et une position abaissée dans laquelle elle s’étend dans le compartiment (11’) de réception des objets éjectés (voir les flèches sur figure 5).

[0070] Pour réaliser le changement de configuration de l’installation (entre travail et maintenance) de manière sécurisée, elle peut comprendre un actionneur piloté, par exemple un vérin hydraulique ou électrique, assurant le déplacement contrôlé de la paroi déflectrice supérieure (15) entre sa position abaissée de travail et sa position relevée de maintenance, cet actionneur (non représenté) assurant aussi un déplacement simultané et synchrone au moins de la plateforme (20’) associée au compartiment (11 ’) de réception des objets (2) éjectés, entre sa position escamotée et sa position déployée (cf. les flèches indiquant les mouvements de translation et de rotation sur la figure 5).

[0071 ] Dans la présente, l’invention est représentée sur les figures annexées et essentiellement décrite en relation avec une installation de tri binaire, c’est à dire avec une sortie pour les objets éjectés (soumis à l’action d’un jet d’air) et une sortie pour les objets non éjectés (non soumis à l’action d’un jet d’air et qui chutent librement en quittant le convoyeur). Toutefois, l’homme du métier peut aisément avec ses connaissances générales transposer les améliorations de l’invention à une installation de tri ternaire, c’est-à-dire avec deux sorties éjectées en adaptant le dispositif (7) d’éjection à jets d’air (mise en œuvre de deux types de jets différents) et le caisson (10) de sortie (présence de deux parois de séparation et de trois compartiments de réception, à savoir un compartiment de réception supplémentaire pour objets éjectés, situé entre les deux compartiments de réception décrits et représentés).

[0072] Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention.