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Title:
EXTRA-FLAT TIMEPIECE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/170127
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a timepiece (1), a horizontal surface of which is cut into four horizontal circular sectors of substantially the same size. A hour dial (6) and/or an hour wheel (18) substantially occupy a first sector, a minute dial (7) and/or a timer wheel (17) substantially occupy a second sector, a barrel (10) substantially occupies a third sector, and a balance (20) substantially occupies a fourth sector.

Inventors:
PEREZ FRANÇOIS (CH)
DE BIASE ALFREDO (CH)
Application Number:
PCT/EP2023/055859
Publication Date:
September 14, 2023
Filing Date:
March 08, 2023
Export Citation:
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Assignee:
BULGARI HORLOGERIE SA (CH)
International Classes:
G04B33/02; G04B19/08; G04B33/06
Foreign References:
EP2317408B12012-09-12
CH168491A1934-04-15
US7321528B22008-01-22
IT201800001895A12019-07-26
Attorney, Agent or Firm:
AIVAZIAN, Denis et al. (CH)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Pièce d’horlogerie (1 ) comprenant une boîte (2), caractérisée en ce qu’une surface horizontale de la pièce d’horlogerie est découpée en quatre secteurs horizontaux sensiblement de même dimension, et en ce qu’elle comprend un cadran des heures (6) et/ou une roue des heures (18) occupant une surface d’un premier secteur, un cadran des minutes (7) et/ou une roue de minuterie (17) occupant une surface d’un deuxième secteur voisin du premier, un barillet (10) occupant une surface d’un troisième secteur, et un balancier (20) occupant une surface d’un quatrième secteur, le cadran des heures (6) et/ou la roue des heures (18), le cadran des minutes (7) et/ou la roue de minuterie (17), le barillet (10), et le balancier (20) étant chacun répartis dans un quart différent de la surface horizontale globale de la pièce d’horlogerie.

2. Pièce d’horlogerie (1 ) selon la revendication précédente, caractérisée en ce qu’elle comprend au moins deux modules fonctionnels indépendants.

3. Pièce d’horlogerie (1 ) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que les modules fonctionnels indépendants comprennent des composants montés entre un pont supérieur et un pont inférieur.

4. Pièce d’horlogerie (1 ) selon la revendication 2 ou 3, caractérisée en ce qu’elle comprend un module de balancier (20) et un module de rouage de finissage (30).

5. Pièce d’horlogerie (1 ) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que le module de balancier (20) comprend en outre un échappement (21 ) et en ce que le module de rouage de finissage (30) comprend au moins trois, voire au moins quatre, roues.

6. Pièce d’horlogerie (1 ) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comprend une molette de remontage (1 1 ) agencée à proximité du barillet (10), reliée au barillet par un rouage de remontage (12), et/ou une molette de mise à l’heure (15) agencée entre le cadran des heures (6) et/ou la roue des heures (18) et le cadran des minutes (7) et/ou la roue de minuterie (17), reliée par un dispositif de liaison (16) à une roue des heures (18) et/ou à une roue de minuterie (17).

7. Pièce d’horlogerie (1 ) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que la molette de remontage (1 1 ) et/ou la molette de mise à l’heure (15) est agencée sous la surface inférieure de la pièce d’horlogerie (1 ).

8. Pièce d’horlogerie (1 ) selon la revendication 6 ou 7, caractérisée en ce qu’elle comprend une roue de minuterie (17) positionnée sous un cadran des minutes (7) et une roue des heures (18) positionnée sous un cadran des heures (6).

9. Pièce d’horlogerie (1 ) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comprend un rouage de finissage (30) agencé entre le barillet (10), le balancier (20) et la roue des heures (18) et/ou la roue de minuterie (17).

10. Pièce d’horlogerie (1 ) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le cadran des heures (6) et/ou la roue des heures (18), le cadran des minutes (7) et/ou la roue de minuterie (17), le barillet (10), et le balancier (20) ne se superposent pas entre eux pour minimiser l’épaisseur de la pièce d’horlogerie.

1 1. Pièce d’horlogerie (1 ) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que chacun du cadran des heures (6) et/ou de la roue des heures (18), du cadran des minutes (7) et/ou de la roue de minuterie

(17), du barillet (10), et du balancier (20) comprend une extrémité qui vient se positionner à la frontière du plan horizontal de la pièce d’horlogerie, c’est-à-dire aux abords d’une lunette (4) et/ou d’une carrure de la boîte (2) de la pièce d’horlogerie (1 ).

12. Pièce d’horlogerie (1 ) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le cadran des heures (6) et/ou la roue des heures

(18), le cadran des minutes (7) et/ou la roue de minuterie (17), le barillet (10), et le balancier (20) présentent les quatre surfaces les plus importantes au sein de la boîte (2).

13. Pièce d’horlogerie (1 ) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comprend une épaisseur totale inférieure ou égale à 2 mm, voire inférieure ou égale à 1 .9 mm, voire inférieure ou égale à 1 .85 mm, et/ou en ce qu’elle comprend un diamètre supérieur ou égal à 30 mm, voire supérieur ou égal à 30 mm, et/ou un diamètre inférieur ou égal à 45 mm, voire inférieur ou égal à 40 mm.

14. Procédé de montage d’une pièce d’horlogerie selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend le montage dans quatre secteurs horizontaux sensiblement de même dimension, d’un cadran des heures (6) et/ou d’une roue des heures (18) occupant un premier secteur, d’un cadran des minutes (7) et/ou d’une roue de minuterie (17) occupant un deuxième secteur voisin du premier secteur, d’un barillet (10) occupant un troisième secteur, et d’un balancier (20) occupant un quatrième secteur.

15. Procédé de montage d’une pièce d’horlogerie selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu’il comprend une étape consistant à monter au moins deux modules fonctionnels indépendants sur la pièce d’horlogerie.

Description:
Pièce d’horlogerie extra-plate

La présente invention porte sur une pièce d’horlogerie extra-plate. Elle porte aussi sur un procédé de montage ou de fabrication d’une pièce d’horlogerie.

Pour réaliser une pièce d’horlogerie mécanique extra-plate, un problème technique se pose de réussir à agencer au mieux les différents composants du mouvement horloger dans un encombrement minimal.

Un objet général de la présente invention est de proposer un agencement des différents composants d’une pièce d’horlogerie, particulièrement du mouvement, afin de minimiser le volume occupé par ces composants pour pouvoir fabriquer une pièce d’horlogerie extra plate.

A cet effet, l’invention repose une pièce d’horlogerie comprenant une boîte, caractérisée en ce qu’une surface horizontale de la pièce d’horlogerie est découpée en quatre secteurs horizontaux sensiblement de même dimension, et en ce qu’elle comprend un cadran des heures et/ou une roue des heures occupant un premier secteur, un cadran des minutes et/ou une roue de minuterie occupant un deuxième secteur voisin du premier, un barillet occupant un troisième secteur, et un balancier occupant un quatrième secteur.

Par occuper un secteur, nous entendons que la surface du secteur est occupée. Le composant considéré s’étend sensiblement globalement d’une première limite à une deuxième limite du secteur. Autrement dit, il occupe une surface significative de la surface totale du secteur, notamment au moins un tiers de cette surface, voire au moins la moitié de cette surface.

La pièce d’horlogerie peut comprendre au moins deux modules fonctionnels indépendants. Les modules fonctionnels indépendants peuvent comprendre des composants montés entre un pont supérieur et un pont inférieur.

Ainsi, la pièce d’horlogerie peut comprendre un module de balancier et un module de rouage de finissage.

Le module de balancier peut comprendre en outre un échappement et en le module de rouage de finissage peut comprendre au moins trois, voire au moins quatre, roues.

La pièce d’horlogerie peut comprendre une molette de remontage agencée à proximité du barillet, reliée au barillet par un rouage de remontage, et/ou une molette de mise à l’heure agencée entre le cadran des heures et/ou la roue des heures et le cadran des minutes et/ou la roue de minuterie, reliée par un dispositif de liaison à une roue des heures et/ou à une roue de minuterie.

La molette de remontage et/ou la molette de mise à l’heure peut être agencée sous la surface inférieure de la pièce d’horlogerie.

La pièce d’horlogerie peut comprendre une roue de minuterie positionnée sous un cadran des minutes et une roue des heures positionnée sous un cadran des heures.

La pièce d’horlogerie peut comprendre un rouage de finissage agencé entre le barillet, le balancier et la roue des heures et/ou la roue de minuterie.

La pièce d’horlogerie peut comprendre une épaisseur totale inférieure ou égale à 2 mm, voire inférieure ou égale à 1 .9 mm, voire inférieure ou égale à 1 .85 mm, et/ou peut comprendre un diamètre supérieur ou égal à 30 mm, voire supérieur ou égal à 30 mm, et/ou un diamètre inférieur ou égal à 45 mm, voire inférieur ou égal à 40 mm.

L’invention porte aussi sur un procédé de montage d’une pièce d’horlogerie telle que décrite précédemment, caractérisé en ce qu’il comprend le montage dans quatre secteurs horizontaux sensiblement de même dimension, d’un cadran des heures et/ou d’une roue des heures occupant un premier secteur, d’un cadran des minutes et/ou d’une roue de minuterie occupant un deuxième secteur voisin du premier secteur, d’un barillet occupant un troisième secteur, et d’un balancier occupant un quatrième secteur.

Le procédé de montage d’une pièce d’horlogerie peut comprendre une étape consistant à monter au moins deux modules fonctionnels indépendants sur la pièce d’horlogerie.

D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre d’un mode de réalisation particulier de l'invention donné à titre d'exemple non limitatif et représenté sur les dessins annexés, dans lesquels :

La figure 1 représente une vue de dessus d’une pièce d’horlogerie selon un mode de réalisation de l’invention.

La figure 2 représente une vue en perspective éclatée d’une partie du mouvement de la pièce d’horlogerie selon le mode de réalisation de l’invention.

La figure 3 représente une vue en perspective d’un module de rouage de finissage de la pièce d’horlogerie selon le mode de réalisation de l’invention. La figure 4 représente une vue en perspective d’un module de balancier et échappement de la pièce d’horlogerie selon le mode de réalisation de l’invention.

Pour simplifier la description, nous utiliserons par convention les termes de « direction horizontale » pour toute direction parallèle à la glace et/ou un pont et/ou une platine et/ou un cadran de la pièce d’horlogerie. Nous utiliserons la « direction verticale » pour toute direction perpendiculaire à la glace de la pièce d’horlogerie. Nous utiliserons les adjectifs « supérieur » et « inférieur » pour désigner des éléments ou des surfaces en référence à la direction perpendiculaire, respectivement positionnés du côté du regard de l’utilisateur de la pièce d’horlogerie et à l’opposé, par exemple du côté du poignet d’un porteur dans le cas d’une montre bracelet.

Selon l’invention, l’encombrement des composants d’une pièce d’horlogerie mécanique est minimisé par les deux approches complémentaires et combinées suivantes :

- Les différentes fonctions mécaniques sont organisées sous la forme de plusieurs modules indépendants, montés hors de la pièce d’horlogerie, sous une forme compacte, ce qui facilite leur montage par module dans une pièce d’horlogerie qui présente peu d’espace pour les recevoir ; et/ou

- Les différents composants sont positionnés de manière optimisée les uns par rapport aux autres dans l’espace, de sorte à minimiser leur encombrement, à réduire le vide.

La figure 1 représente une vue de dessus d’une pièce d’horlogerie 1 selon un mode de réalisation de l’invention, comprenant une boîte 2 qui comprend des cornes 3 prévues pour la fixation de brins de bracelet, non représentés. Selon ce mode de réalisation, la pièce d’horlogerie est une montre-bracelet. La boîte 2 comprend un fond ou platine et une carrure, et une lunette 4 agencée sur la carrure sur le pourtour de la boîte 2. En variante, toute autre architecture de la boîte 2 est envisageable. Une glace non représentée est destinée à un montage sur la surface supérieure de la pièce d’horlogerie.

La boîte 2 délimite un volume dans lequel tous les composants de la pièce d’horlogerie 1 mécanique doivent être logés, c’est-à-dire principalement le mouvement et les cadrans. Selon le mode de réalisation, la pièce d’horlogerie 1 est une montre-bracelet extra-plate, d’épaisseur très faible. Il y a donc peu d’espace dans une telle pièce d’horlogerie 1 pour répartir des composants selon la direction verticale, et leur répartition dans le plan horizontal, visible sur la figure 1 , est donc très importante pour pouvoir réussir à minimiser le volume global de la pièce d’horlogerie 1 , et donc proposer la pièce d’horlogerie 1 la plus plate possible. Ainsi, cette répartition horizontale optimale apporte une première réponse à la minimisation de l’encombrement global de la pièce d’horlogerie 1 .

Selon le mode de réalisation, l’épaisseur totale de la pièce d’horlogerie 1 est inférieure ou égale à 2 mm, voire inférieure ou égale à 1.9 mm, voire inférieure ou égale à 1.85 mm. Cette épaisseur peut être supérieure ou égale à 1.7 mm.

Sur la figure 1 , nous distinguons d’abord quatre sous-ensembles principaux, dénommés « principaux » en rapport à leur surface importante, en considérant le plan horizontal de la pièce d’horlogerie. En remarque, la solution étant adaptée à une montre extra-plate, elle cherche à limiter les superpositions de fonctions ou de composants dans la direction verticale. Selon une approche simplifiée, l’analyse de son mouvement peut ainsi se faire en considérant un plan horizontal par une vision bi-dimensionnelle, dans lequel le maximum de composants et de fonctions sont agencés, ce qui permet de minimiser la hauteur du mouvement dans la direction verticale. Autrement dit, dans le mode de réalisation, les quatre sous- ensembles occupent, c’est-à-dire remplissent ou présentent, les quatre surfaces les plus importantes au sein de la boîte 2, et représentent donc les contraintes les plus importantes en termes d’encombrement, pour leur positionnement dans ledit plan horizontal de la pièce d’horlogerie. Selon le mode de réalisation, chaque sous-ensemble se présente se présente sensiblement sous la forme d’un disque (au moins selon une section horizontale). En variante, d’autres formes seraient envisageables. Les quatre disques de respectivement les quatre sous-ensembles principaux sont répartis sur le pourtour de la pièce d’horlogerie. En effet, chacun de ces quatre sous-ensembles principaux comprend une extrémité qui vient se positionner à la frontière du plan horizontal de la pièce d’horlogerie, c’est-à-dire aux abords de la lunette 4 et/ou de la carrure de la boîte 2 de la pièce d’horlogerie 1 .

Un premier sous-ensemble est un cadran des heures 6, sur lequel une aiguille des heures 8 indique l’heure. Un deuxième sous-ensemble voisin est un cadran des minutes 7, sur lequel une aiguille des minutes 9 indique les minutes. Par l’adjectif « voisin », nous entendons donc que ces sous- ensembles sont positionnés dans des secteurs voisins, selon le découpage en secteurs expliqué précédemment. En remarque, il est avantageux de diviser ces deux indications en deux cadrans distincts, pour minimiser la hauteur globale, en comparaison avec une réalisation traditionnelle dans laquelle un seul cadran pourrait cumuler l’indication des heures et des minutes par deux aiguilles distinctes superposées dans la direction verticale.

En complément, un troisième sous-ensemble est formé par un barillet 10, dont le diamètre dépend de la réserve de marche souhaitée. Enfin, un quatrième sous-ensemble est formé par un balancier 20. Finalement ces quatre sous-ensembles sont répartis chacun dans sensiblement un quart différent de la surface horizontale globale de la pièce d’horlogerie 1. Par cette construction, ces quatre sous-ensembles ne se superposent pas selon la direction verticale, ce qui permet de minimiser la hauteur globale du mouvement et l’épaisseur de la pièce d’horlogerie. Autrement dit, cette surface peut être découpée en quatre secteurs sensiblement de même dimension, formant les quatre quarts susmentionnés. Selon le mode de réalisation représenté, le barillet 10 occupe une surface qui va légèrement au-delà d’un des secteurs de cette surface, alors que les trois autres sous-ensembles 6, 7, 20 occupent une surface légèrement inférieure à un des quatre secteurs de cette surface. Naturellement, les surfaces relatives de ces quatre sous-ensembles sont susceptibles de varier. De plus, leurs positionnements relatifs peuvent être modifiés, les deux cadrans 6, 7 restant toutefois avantageusement voisins. En remarque, les cadrans 6, 7 pourraient être supprimés, par exemple dans une variante de type squelette de la pièce d’horlogerie. Dans ce cas, une roue des heures et une roue de minuterie occuperaient respectivement les premier et deuxième secteurs.

Avantageusement, les deux premiers secteurs sont répartis sur un côté gauche ou droit de la montre, pour coopérer avec une première molette qui sera décrite par la suite, et les deux autres secteurs sont répartis sur l’autre côté.

L’agencement précédent libère suffisamment d’espace pour répartir les fonctions complémentaires suivantes de la pièce d’horlogerie 1 :

- Une molette de remontage 1 1 , agencée de sorte à dépasser partiellement de la boîte 2 pour être manipulée par un utilisateur. Cette molette de remontage 1 1 est positionnée à proximité du barillet 10, et reliée au barillet 10 par un rouage de remontage 12, comprenant par exemple une roue à cliquet et un renvoi de remontage ;

- Une molette de mise à l’heure 15, agencée entre les deux cadrans 6, 7, agencée de sorte à dépasser partiellement de la boîte 2 pour être manipulée par un utilisateur. Cette molette de mise à l’heure 15 est reliée à au moins une des roues des heures et minutes par un dispositif de liaison 16, non détaillé, mais agencé au moins partiellement entre les deux cadrans 6, 7 ;

- Un module de rouage de finissage 30, plus particulièrement représenté par la figure 3, relie globalement le barillet 10, le balancier 20 et des roues des heures et des minutes, visibles sur la figure 2. Ce module de rouage de finissage 30 s’étend sensiblement en partie centrale de la pièce d’horlogerie 1 , sensiblement entre les quatre sous-ensembles principaux susmentionnés. Il peut être considéré comme formant un cinquième sous-ensemble du mouvement, dont la forme est plus irrégulière que les quatre sous-ensembles décrits précédemment, de sorte à occuper l’espace intermédiaire laissé libre par ces quatre sous-ensembles. Comme décrit précédemment, nous entendons par « occuper l’espace » occuper la surface de l’espace, donc occuper sensiblement tout l’espace ou une surface significative de cet espace.

Les composants principaux du mouvement de la pièce d’horlogerie 1 sont plus particulièrement visibles sur la figure 2 en perspective éclatée. Sur cette figure, on retrouve une roue de minuterie 17, destinée à un positionnement sensiblement sous le cadran des minutes 7, et roue des heures 18, destinée à un positionnement sensiblement sous le cadran des heures 6, des roues formant un dispositif de liaison 16, notamment de type différentiel, entre la molette de mise à l’heure 15 et les roues des minutes 17 et des heures 18. On distingue de plus la molette de remontage 1 1 , sensiblement diamétralement opposée à la molette de mise à l’heure 15, le balancier 20, le rouage de remontage 12, le barillet 10 et le rouage de finissage 30.

Selon l’invention, plusieurs fonctions du mouvement se présentent de plus sous la forme de modules indépendants, pour faciliter leur montage dans l’espace réduit de la pièce d’horlogerie 1 , puisque tous les composants sont rapprochés autant que possible pour minimiser l’encombrement. Un tel module comprend plusieurs composants du mouvement, par exemple plusieurs roues, qui sont montés entre deux ponts, de sorte de former un ensemble indépendant qui peut être transporté, stocké et monté de manière indépendante et facilitée.

Ainsi, selon le mode de réalisation, la pièce d’horlogerie 1 comprend un premier module de rouage de finissage 30, représenté par la figure 3. Il comprend un pont supérieur 35, superposé à un pont inférieur 36 peu visible, entre lesquels sont agencées mobiles en rotation plusieurs roues. Selon cet exemple de réalisation, le module de rouage de finissage comprend ainsi plus particulièrement un renvoi de barillet 31 , destiné à coopérer d’une part avec le barillet 10 et d’autre part avec le dispositif de liaison 16, qui engraine avec un mobile de grande moyenne 32, qui engraine avec un mobile de moyenne 33, qui engraine avec un mobile de seconde 34, destiné à coopérer avec le module de balancier 20 qui sera décrit ci-dessous. Les ponts 35, 36 sont dotés d’ouvertures traversantes 37 pour leur fixation, de préférence amovible, dans la pièce d’horlogerie 1 . En variante, le module de rouage de finissage 30 pourrait comprendre une autre architecture, avec par exemple trois roues, quatre, ou cinq roues (ou plus généralement d’autres composants monoblocs élémentaires).

La pièce d’horlogerie comprend de plus un module de balancier 20, représenté par la figure 4. Il comprend un pont supérieur 25 et un pont inférieur 26 entre lesquels est fixé l’axe du balancier, et l’ensemble du balancier 20, notamment un ressort spiral et une serge, et entre lesquels est fixée une roue d’échappement 21 .

En variante, les modules précédents pourraient se présenter sous une autre architecture que celle décrite, par exemple avec d’autres composants. En variante encore, d’autres modules fonctionnels que ceux décrits ci-dessus pourraient se présenter sous forme modulaire, en complément ou en remplacement des modules décrits précédemment. Ainsi, la pièce d’horlogerie comprend au moins deux modules fonctionnels, et peut en comprendre trois, quatre, cinq ou plus.

Un module fonctionnel peut être fixé à la pièce d’horlogerie par vissage, voire par tout autre moyen de fixation.

En remarque, la description précédente montre que les composants de la pièce d’horlogerie 1 , notamment du mouvement, sont répartis sur peu de plans superposés, pour minimiser l’épaisseur. Pour réduire encore l’épaisseur globale, il est avantageux selon le mode de réalisation de l’invention de positionner au moins une des deux molettes parmi la molette de remontage 11 et la molette de mise à l’heure 15 au niveau de la surface inférieure de la pièce d’horlogerie, c’est-à-dire sous le fond de la pièce d’horlogerie 1 . Pour cela, elle est reliée au mouvement par une tige ou un axe sensiblement vertical, qui traverse une ouverture du fond de la pièce d’horlogerie 1 . Le fond peut présenter une forme en retrait, non plane, au niveau de cette molette, de sorte que la molette vienne sensiblement en continuité avec la surface inférieure de la pièce d’horlogerie.

Par ce biais, l’invention permet d’atteindre le résultat surprenant de former une pièce d’horlogerie mécanique extra plate, dans un format d’une montre bracelet, comprenant toutes les fonctions mécaniques essentielles pour une indication performante du temps. La pièce d’horlogerie 1 présente ainsi par exemple un diamètre supérieur ou égal à 30 mm, voire supérieur ou égal à 35 mm. Elle présente de plus un diamètre inférieur ou égal à 45 mm, voire inférieur ou égal à 40 mm. Son contour peut être circulaire. En variante, elle peut présenter toute autre forme, carrée, rectangulaire, ellipsoïdale, etc. Dans tous les cas, son aire peut rester dans les mêmes valeurs que celles résultant de la plage de diamètre susmentionnée.

L’invention porte sur une pièce d’horlogerie en tant que telle, qui peut être extra plate, comme décrit précédemment. Naturellement, l’invention reste implémentable sur toute autre pièce d’horlogerie, non nécessairement plane.

L’invention porte aussi sur un procédé de montage d’une pièce d’horlogerie, caractérisé en ce qu’il comprend le montage dans quatre secteurs horizontaux de même dimension, d’un cadran des heures 6 occupant un premier secteur, d’un cadran des minutes 7 occupant un deuxième secteur voisin du premier secteur, d’un barillet 10 occupant un troisième secteur, et d’un balancier 20 occupant un quatrième secteur.

Le procédé peut comprendre une étape consistant à monter au moins deux modules fonctionnels indépendants sur la pièce d’horlogerie.

Avantageusement, le procédé comprend une étape de réglage des modules du mouvement après leur assemblage au sein de la pièce d’horlogerie. En variante, ces modules peuvent être démontés temporairement pour leur réglage hors de la pièce d’horlogerie si nécessaire, avant leur remontage. L’opération de démontage/remontage peut être réalisée plusieurs fois si nécessaire.