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Patent Searching and Data


Title:
WEDGE-TYPE ACTUATING DEVICE FOR MOTOR VEHICLE CLUTCH SYSTEM
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2012/049383
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an actuating device (10) for a motor vehicle friction clutch system, which comprises: a moving wedge (36) for actuating the clutch system, the wedge (36) being able to move between an extreme upper rest position and an extreme lower position in which it actuates the clutch system; - a vertical push rod (50) able to move vertically to push the wedge (36) from its rest position (P2) into its actuating position; characterized in that the push rod (50) can be connected temporarily to the wedge (36) by means (60, 62) of temporary connection which are operated between a locked state in which the push rod (50) moves as one in longitudinal displacement in both directions with the wedge (36), and a released state in which the push rod (50) can slide vertically upwards without the wedge (36) accompanying it.

Inventors:
LEBAS GILLES (FR)
LAFORGE THIBAUT (FR)
Application Number:
PCT/FR2011/051926
Publication Date:
April 19, 2012
Filing Date:
August 17, 2011
Export Citation:
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Assignee:
VALEO EMBRAYAGES (FR)
LEBAS GILLES (FR)
LAFORGE THIBAUT (FR)
International Classes:
F16D13/75; F16D23/12; F16D27/00
Foreign References:
DE102004016177A12005-10-20
DE102008002705A12009-12-31
DE102007053416A12009-05-14
EP1455106A12004-09-08
FR2901587A12007-11-30
FR2901587A12007-11-30
US20090028934A12009-01-29
Attorney, Agent or Firm:
VALEO EMBRAYAGES (FR)
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Claims:
REVEN D ICATIONS

1 . Dispositif d'actionnement (10) pour un système d'embrayage à friction, notamment de véhicule automobile, qui comporte :

- un coin (36) mobile qui est apte à exercer un effort longitudinal d'actionnement du système d'embrayage, le coin (36) étant mobile le long d'une course d'actionnement verticale entre une position extrême supérieure de repos du système d'embrayage vers laquelle il est rappelée élastiquement, et une position extrême inférieure d'actionnement du système d'embrayage ;

- une tige (50) verticale de poussée mobile verticalement au moins entre une position supérieure d'accostage (P1 ) avec le coin (36) et une position extrême inférieure de sollicitation (P2) pour pousser le coin (36) depuis sa position de repos (P2) vers sa position d'actionnement ;

caractérisé en ce que la tige de poussée (50) est susceptible d'être liée temporairement au coin (36) par des moyens (60, 62) de liaison temporaire commandés entre un état verrouillé dans lequel la tige de poussée (50) est solidaire en déplacement longitudinal dans les deux sens avec le coin (36), et un état libéré dans lequel la tige de poussée (50) est susceptible de coulisser verticalement vers le haut sans entraîner le coin (36).

2. Dispositif (10) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens de liaison temporaire sont des moyens par emboîtement entre un premier élément de liaison (60) porté par la tige de poussée (50) et un deuxième élément de liaison (62) de forme complémentaire porté par le coin (36), les éléments de liaison (60, 62) étant mobiles l'une par rapport à l'autre entre une position de verrouillage, correspondant à l'état verrouillé des moyens de liaison, et une position de libération, correspondant à l'état libéré des moyens de liaison.

3. Dispositif (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens (60, 62) de liaison temporaire sont commandés automatiquement :

- dans leur état déverrouillé lorsque le coin (36) occupe sa position extrême de repos ; - dans leur état verrouillé lorsque le coin (36) est déplacé par rapport à sa position extrême de repos.

4. Dispositif (10) selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'au moins l'un des éléments de liaison (62) est monté mobile élastiquement entre sa position de verrouillage et sa position de libération, de manière à être rappelé élastiquement vers l'une de ces positions, tandis qu'il est contraint vers l'autre de ces positions par contact avec une rampe (70) fixe du dispositif (10).

5. Dispositif (10) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'élément de liaison mobile (62) est rappelé élastiquement vers sa position de libération.

6. Dispositif (10) selon l'une quelconque des revendications 4 ou 5, caractérisé en ce que le deuxième élément de liaison (62) est monté sur une extrémité libre (69) d'une languette (66) verticale élastiquement flexible qui est portée par le coin (36), l'extrémité libre (69) de la languette (66) étant interposée entre une face (40) du coin (36) et la rampe (70) fixe.

7. Dispositif (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de rattrapage de course qui permettent de compenser le déplacement axial de la tige de poussée (50) qui résulte de l'usure de garnitures de friction de l'embrayage, les moyens de rattrapage de course étant susceptibles d'être actionnés par coulissement de la tige de poussée (50) verticalement vers le haut au-delà de sa position d'accostage (P1 ).

8. Dispositif (10) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens de rattrapage de course comportent :

- un élément d'actionnement (58) auquel la tige de poussée (50) est liée par des moyens de vissage (72, 74) de manière que la tige de poussée (50) et l'élément d'actionnement (58) soient solidaires en déplacement vertical dans les deux sens, et de manière à permettre le réglage de la position verticale de la tige de poussée (50) par rapport à l'élément d'actionnement (58) par vissage ; - une denture externe (90) qui est solidaire en déplacement vertical de l'élément d'actionnement (58), la denture externe (58) étant solidaire en rotation avec la tige de poussée (50) ;

- deux dentures internes fixes (92) d'entraînement unidirectionnel de la denture externe (90) de la tige de poussée (50) pour régler la position verticale de la tige de poussée (50) par vissage dans un sens ou dans l'autre de la tige de poussée (50) par rapport à l'élément d'actionnement (58).

9. Dispositif (10) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la denture externe (90) est portée par un anneau de réglage (76) qui est agencé autour de la tige de poussée (50), l'anneau de réglage (76) étant immobilisé verticalement :

- vers le haut contre une face de butée de l'élément d'actionnement

(58) ;

- vers le bas par des moyens (80) de solidarisation en déplacement vertical vers le bas.

10. Dispositif (10) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'anneau de réglage (76) est solidarisé en déplacement vertical avec l'élément d'actionnement (58) par l'intermédiaire d'une bague de tirage (80) qui comporte :

- une face supérieure de blocage (86) qui est en butée vers le bas contre une face (88) en vis-à-vis de l'élément d'actionnement (58) ;

- une face inférieure de blocage (84) qui est en butée contre une face en vis-à-vis de l'anneau de réglage (76) ;

- un corps vertical (82) de liaison rigide des deux faces de blocage (84, 8) de la bague de tirage (80).

1 1 . Dispositif (10) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le corps (82) de la bague de tirage (80) est interposé radialement entre la tige de poussée (50) et l'anneau de réglage (76).

12. Dispositif (10) selon la revendication 10, caractérisé en ce que le corps (82) de la bague de tirage (80) est interposé radialement entre l'anneau de réglage (76) et les dentures internes (92).

13. Dispositif (10) selon la revendication 10, caractérisé en ce que le corps (82) de la bague de tirage (80) est agencé extérieurement par rapport aux dentures internes (92).

Description:
"Dispositif d'actionnement à coin pour u n système d'embrayage de véhicule automobile"

L'invention se rapporte à un dispositif d'actionnement pour un système d'embrayage à friction, notamment de véhicule automobile, qui comporte :

- un coin mobile qui est apte à exercer un effort longitudinal d'actionnement du système d'embrayage, le coin étant mobile le long d'une course d'actionnement verticale entre une position extrême supérieure de repos du système d'embrayage vers laquelle il est rappelée élastiquement, et une position extrême inférieure d'actionnement du système d'embrayage ;

- une tige verticale de poussée mobile verticalement au moins entre une position supérieure d'accostage avec le coin et une position extrême inférieure de sollicitation pour pousser le coin depuis sa position de repos vers sa position d'actionnement.

Les embrayages à friction comportent généralement un plateau de pression qui est destiné à être serré longitudinalement contre un plateau de réaction avec interposition d'un disque de friction afin d'accoupler un arbre mené avec un arbre menant, l'embrayage étant alors dans un état embrayé.

Lorsque le plateau de pression est écarté du plateau de réaction, le disque de friction n'est plus en contact avec aucun des plateaux. L'arbre mené est découplé de l'arbre menant, l'embrayage étant alors dans un état débrayé.

Le serrage du plateau de pression est effectué par le coulissement longitudinal d'une butée d'actionnement. La position de la butée d'actionnement est commandée par un actionneur par l'intermédiaire d'un levier pivotant.

De tels embrayages peuvent être du type dit "normalement fermé" ou du type dit "normalement ouvert.

Dans le cas des embrayages du type "normalement fermé", le plateau de pression est rappelé élastiquement vers une position de serrage contre le plateau de réaction de manière que le système d'embrayage soit dans son état embrayé. La butée d'actionnement est alors dans une position extrême arrière de repos. Pour commander le système d'embrayage vers son état débrayé, il est nécessaire de faire coulisser la butée d'actionnement longitudinalement vers l'avant jusqu'à une position extrême avant d'actionnement à rencontre de l'effort de rappel élastique du plateau de réaction.

A l'inverse, dans le cas des systèmes d'embrayage du type

"normalement ouvert", le plateau de pression est rappelé élastiquement vers une position écartée du plateau de réaction de manière que le système d'embrayage soit dans un état débrayé. La butée d'actionnement est alors dans sa position arrière de repos. Pour commander le système d'embrayage vers son état embrayé, il est nécessaire de faire coulisser la butée d'actionnement longitudinalement vers l'avant jusqu'à une position d'actionnement à rencontre de l'effort de rappel élastique du plateau de réaction.

Dans la suite de la description et dans les revendications, on comprendra donc que la position d'actionnement de la butée d'actionnement peut, selon le cas, correspondre à un état débrayé pour un système d'embrayage du type "normalement fermé" ou à un état embrayé pour un système d'embrayage du type "normalement ouvert".

Le levier de commande est généralement sollicité par l'extrémité libre d'une tige de poussée qui s'étend dans une direction globalement orthogonale au bras de levier.

Cependant, l'espace alloué par les constructeurs automobiles pour le montage d'un système d'embrayage présente parfois des dimensions ou des formes qui ne sont pas compatibles avec les dispositifs d'actionnement connus.

Pour résoudre ce problème, on a déjà proposé de commander les déplacements de la butée au moyen d'un coin coulissant parallèlement au bras du levier d'actionnement. La tige de poussée du levier est ainsi agencée parallèlement au bras de levier, ce qui permet de diminuer l'encombrement.

Le coin est généralement rappelé vers sa position de repos par le retour élastique de la butée d'actionnement vers sa position de repos. Ainsi, la tige de poussée sert en principe uniquement à pousser le coin vers sa position d'actionnement. La tige de poussée peut ainsi être rétractée le long d'une deuxième course située en-deçà de la position de repos du coin. Cette deuxième course est par exemple utilisée pour actionner des moyens de rattrapage de course qui permettent de compenser le déplacement axial de la tige de poussée qui résulte de l'usure des garnitures de friction de l'embrayage.

Cependant, du fait du déplacement du coin selon une direction globalement orthogonale à l'effort de rappel longitudinale de la butée d'actionnement, il arrive que le coin se retrouve coincé dans une position intermédiaire entre sa position de repos et sa position d'actionnement.

L'invention propose de résoudre notamment ce problème.

L'invention a aussi pour objet d'améliorer les moyens de rattrapage de course afin de les adapter à ce type de dispositif d'actionnement à coin.

Le dispositif d'actionnement selon l'invention est caractérisé en ce que la tige de poussée est susceptible d'être liée temporairement au coin par des moyens de liaison temporaire commandés entre un état verrouillé dans lequel la tige de poussée est solidaire en déplacement longitudinal dans les deux sens avec le coin, et un état libéré dans lequel la tige de poussée est susceptible de coulisser verticalement vers le haut sans entraîner le coin.

Selon d'autres caractéristiques de l'invention :

- les moyens de liaison temporaire sont des moyens par emboîtement entre un premier élément de liaison porté par la tige de poussée et un deuxième élément de liaison de forme complémentaire porté par le coin, les éléments de liaison étant mobiles l'une par rapport à l'autre entre une position de verrouillage, correspondant à l'état verrouillé des moyens de liaison, et une position de libération, correspondant à l'état libéré des moyens de liaison ;

les moyens de liaison temporaire sont commandés automatiquement dans leur état déverrouillé lorsque le coin occupe sa position extrême de repos ; et dans leur état verrouillé lorsque le coin est déplacé par rapport à sa position extrême de repos ;

- au moins l'un des éléments de liaison est monté mobile élastiquement entre sa position de verrouillage et sa position de libération, de manière à être rappelé élastiquement vers l'une de ces positions, tandis qu'il est contraint vers l'autre de ces positions par contact avec une rampe fixe du d ispositif ;

- l'élément de l iaison mobile est rappelé élastiquement vers sa position de l ibération ;

- le deuxième élément de l iaison est monté sur une extrémité l ibre d'une languette verticale élastiquement flexible qu i est portée par le coin , l'extrémité l ibre de la languette étant interposée entre une face du coin et la rampe fixe ;

- le dispositif comporte des moyens de rattrapage de course qu i permettent de compenser le déplacement axial de la tige de poussée qu i résulte de l'usure de garn itures de friction de l'embrayage, les moyens de rattrapage de course étant susceptibles d'être actionnés par coul issement de la tige de poussée verticalement vers le haut au-delà de sa position d'accostage ;

- les moyens de rattrapage de course comportent :

-- un élément d'actionnement auquel la tige de poussée est l iée par des moyens de vissage de man ière que la tige de poussée et l'élément d'actionnement soient sol idaires en déplacement vertical dans les deux sens, et de manière à permettre le réglage de la position verticale de la tige de poussée par rapport à l'élément d'actionnement par vissage ;

-- une denture externe qui est sol idaire en déplacement vertical de l'élément d'actionnement, la denture externe étant sol idaire en rotation avec la tige de poussée ;

-- deux dentures internes fixes d'entraînement unid irectionnel de la denture externe de la tige de poussée pour régler la position verticale de la tige de poussée par vissage dans un sens ou dans l'autre de la tige de poussée par rapport à l'élément d'actionnement ;

- la denture externe est portée par un anneau de réglage qu i est agencé autour de la tige de poussée, l'anneau de réglage étant immobil isé verticalement vers le haut contre une face de butée de l'élément d'actionnement, et vers le bas par des moyens de sol idarisation en déplacement vertical vers le bas. - l'anneau de réglage est solidarisé en déplacement vertical avec l'élément d'actionnement par l'intermédiaire d'une bague de tirage qui comporte une face supérieure de blocage qui est en butée vers le bas contre une face en vis-à-vis de l'élément d'actionnement, une face inférieure de blocage qui est en butée contre une face en vis-à-vis de l'anneau de réglage, et un corps vertical de liaison rigide des deux faces de blocage de la bague de tirage ;

- le corps de la bague de tirage est interposé radialement entre la tige de poussée et l'anneau de réglage ;

- le corps de la bague de tirage est interposé radialement entre l'anneau de réglage et les dentures internes ;

- le corps de la bague de tirage est agencé extérieurement par rapport aux dentures internes.

D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés parmi lesquels :

- la figure 1 est une vue en perspective qui représente un dispositif d'actionnement d'embrayage à coin réalisé selon les enseignements de l'invention ;

- la figure 2 est une vue de côté qui représente le dispositif de la figure 1 ;

- les figures 3 à 7 sont des vues de côté qui représentent schématiquement la liaison entre la tige de poussée et le coin du dispositif des figures 1 et 2 dans différentes phases de fonctionnement ;

- la figure 8 est une vue similaire à celles des figures 3 à 7 qui représente une variante de réalisation de l'invention ;

- la figure 9 est une vue en coupe verticale transversale qui représente schématiquement les moyens de rattrapage de course entre la tige de poussée et un élément d'actionnement du dispositif des figures 1 et 2 ;

- la figure 10 est une vue en perspective qui représente les moyens de rattrapage de course de la figure 9 dans lesquels la tige de poussée munie d'un anneau de réglage et de moyens de solidarisation de l'anneau de réglage avec l'élément d'actionnement ;

- les figures 1 1 et 12 sont des vues similaires à celle de la figure 9 qui représentent respectivement une première et une deuxième variantes de réalisation de l'invention.

Dans la suite de la description et dans les revendications, on adoptera à titre non limitatif des directions longitudinale, orientée d'arrière en avant, verticale, orientée de bas en haut, et transversale, orientée de gauche à droite indiquées par le trièdre "L,V,T" des figures. Afin de faciliter la compréhension de la description, la direction verticale est choisie comme étant parallèle à l'axe de la tige de poussée indépendamment de la direction de la gravité terrestre.

Dans la description qui va suivre, des numéros de référence identiques désignent des pièces identiques ou ayant des fonctions similaires.

On a représenté à la figure 1 un dispositif d'actionnement 10 d'un système d'embrayage à friction (non représenté) de véhicule automobile qui est destiné à accoupler un arbre moteur avec au moins un arbre mené. L'arbre moteur et l'arbre mené sont rotatifs autour d'un même axe longitudinal de rotation "A". Classiquement, l'arbre mené est relié à une boîte de vitesses arrière (non représentée).

Le système d'embrayage est destiné à être commandé par un dispositif d'actionnement 10 qui est représenté à la figure 1 .

Le dispositif d'actionnement 10 comporte une butée annulaire d'actionnement 12 du système d'embrayage qui est montée coulissante longitudinalennent par rapport à un carter fixe du système d'embrayage sur une course d'embrayage qui est délimitée par une position extrême avant d'actionnement dans laquelle elle actionne le système d'embrayage à rencontre d'un effort de rappel élastique "F1 ", et une position extrême arrière de repos vers laquelle la butée d'actionnement 12 est rappelée élastiquement par ledit effort de rappel élastique "F1 ". Comme représenté à la figure 2, l'effort de rappel élastique "F1 " est appliqué sur la butée d'actionnement 12 selon une direction orientée longitudinalennent vers l'arrière, par exemple par un diaphragme. La butée d'actionnement 12 est ici formée par un palier à roulement qui est monté coulissant autour d'un tube 14 fixe de guidage d'axe longitudinal "A". La butée d'actionnement 12 comporte une première bague portant une face 16 avant de sollicitation du diaphragme, et une deuxième bague portant une collerette 17 radialement extérieure. Une telle butée d'actionnement 12 est bien connue et ne sera pas décrite plus en détail.

Le dispositif d'actionnement 10 comporte aussi un actionneur 18 qui est destiné à commander le coulissement de la butée d'actionnement 12 par l'intermédiaire d'un levier de commande 20 rigide.

Le levier de commande 20 s'étend selon un axe "B" principal globalement vertical. Il comporte un premier tronçon 22 d'extrémité supérieure formant une barre. Le levier de commande 20 comporte aussi un deuxième tronçon 24 d'extrémité inférieure divisé en deux branches 26 formant une fourche en forme de "U" ouvert verticalement vers le bas. Du fait de cette forme particulière, un tel levier de commande 20 est couramment désigné par le terme "fourchette".

L'extrémité supérieure 28 du levier de commande 20 est montée articulée sur un élément (non représenté) fixe par rapport au carter de boîte de vitesses du véhicule automobile. Le levier de commande 20 est notamment monté articulé de manière pivotante autour d'un axe transversal de pivotement "C" par l'intermédiaire d'une articulation (non représentée).

Ladite articulation est avantageusement une liaison rotule qui permet aussi un débattement angulaire du levier de commande 20 autour de son axe principal "B". Le levier de commande 20 est ainsi susceptible de pivoter "en roulis" autour de son axe principal "B" pour compenser les tolérances et les jeux de montage de la butée d'actionnement 12 et du diaphragme.

Comme cela est visible à la figure 2, le levier de commande 20 est monté de manière que les branches 26 de la fourche 24 embrassent transversalement la butée d'actionnement 12 longitudinalement en arrière de la collerette 17. Ainsi, l'extrémité inférieure libre de chaque branche 26 est agencée en vis-à-vis de la face arrière de la collerette 17. Les deux extrémités inférieures libres des branches 26 sont plus particulièrement agencées de manière diamétralement opposée par rapport à l'axe "A" de rotation du système d'embrayage. Les extrémités libres forment ainsi un point de poussée 30 de la butée d'actionnement 12 par l'intermédiaire de la collerette 17.

L'actionneur 18 est susceptible d'exercer un effort d'actionnement orthogonal au deuxième bras de levier, ici un effort longitudinal, en un point de sollicitation 34 du levier de commande 20 pour provoquer le pivotement du levier de commande 20 autour de son axe de pivotement "C" de manière à pousser la butée d'actionnement 12 longitudinalement vers l'avant par effet de levier à rencontre de l'effort de rappel élastique "F1 ".

Le point de sollicitation 34 occupe une position fixe sur le levier de commande 20 et il est décalé verticalement par rapport au point de poussée 30. Le point de sollicitation 34 est ici agencé entre l'axe de pivotement "C" et le point de poussée 30 du levier de commande 20. Le levier de commande 20 forme un ainsi un levier dit "du troisième genre".

Dans cette configuration, le levier de commande 20 présente deux bras de leviers. Un premier bras de levier de longueur fixe est défini comme étant une droite qui relie l'axe de pivotement "C" avec l'extrémité inférieure libre 30 des branches 26. Le deuxième bras de levier de longueur fixe est défini comme étant une droite qui relie l'axe de pivotement "C" jusqu'au point de sollicitation 34.

Le point de sollicitation 34 est ici globalement aligné verticalement avec l'axe de pivotement "C" et le point de poussée 30. Les deux bras de levier s'étendent ainsi dans un même plan longitudinal vertical.

Selon une variante non représentée de l'invention, le levier de commande peut aussi être un levier du premier genre, dans lequel l'articulation est interposée entre le point de poussée et le point de sollicitation. Le levier de commande peut aussi être un levier du deuxième genre, dans lequel le point de poussée est interposé entre l'articulation et le point de sollicitation.

Dans le mode de réalisation représenté aux figures, le levier de commande 20 s'étend le long d'un axe principal "B" globalement rectiligne. En variante, le levier de commande 20 présente une forme coudée ou courbée dans un plan vertical longitudinal. Dans ce cas, le premier bras de levier peut former un angle avec le deuxième bras de levier.

Comme cela est représenté à la figure 2, l'actionneur 18 comporte un coin 36 mobile dont une face avant forme un chemin de came 38. Le chemin de came 38 est agencé en contact glissant avec le point de sollicitation 34 du levier de commande 20, le point de sollicitation 34 formant ainsi suiveur de came.

Par le terme " glissant", on comprendra que le contact peut être réalisé soit par frottement, soit par roulement du point de sollicitation 34 sur le chemin de came 38 du coin 36.

Le coin 36 présente une forme prismatique délimitée longitudinalement vers l'arrière par une face arrière 40 verticale transversale et vers l'avant par le chemin de came 38. Le coin 36 est en outre délimité vers le haut par une face supérieure 41 .

Comme représenté à la figure 2, le coin 36 est monté mobile le long d'une course d'actionnement qui s'étend dans un plan transversal fixe, ledit plan transversal étant globalement parallèle au deuxième bras de levier. Dans les exemples représentés, le coin 36 est plus particulièrement monté coulissant le long d'une course rectiligne verticale qui s'étend parallèlement au deuxième bras de levier. Le coin 36 est ainsi monté coulissant entre :

- une position extrême supérieure de repos correspondant à la position extrême arrière de repos de la butée d'actionnement 12 et dans laquelle la face supérieure 41 du coin 36 est en butée contre une face fixe 54 de l'actionneur 18 ; et

- une position extrême inférieure d'actionnement dans laquelle la butée d'actionnement 12 est dans sa position extrême avant d'actionnement.

Le coin 36 est ainsi apte à exercer l'effort longitudinal d'actionnement sur le levier 20 pour actionner le système d'embrayage.

Le chemin de came 38 présente ici une pente plane qui est inclinée par rapport à un plan vertical transversal. L'inclinaison de la pente est telle que l'extrémité verticale inférieure du coin 36 est moins épaisse, dans le sens longitudinal, que sa face verticale supérieure 41 . Le glissement entre le point de sollicitation 34 et le chemin de came 38 est ici réalisé par roulement. A cet effet, le levier de commande 20 comporte un galet de roulement 42 qui est monté à rotation autour d'un axe transversal au niveau du point de sollicitation 34. Le galet de roulement 42 forme ainsi le point de sollicitation 34 du levier de commande 20.

Le coin 36 est conçu et agencé de manière que le galet de roulement 42 soit en contact permanent avec le chemin de came 38 quelle que soit la position du coin 36 le long de sa course d'actionnement.

De manière non limitative, le chemin de came 38 présente un profil rectiligne de manière que le pivotement du levier de commande 20 soit linéairement proportionnel à la course de coulissement du coin 36.

De manière générale, il est possible de définir le profil du chemin de came 38 en fonction de l'effort d'actionnement à appliquer sur le coin 36 pour faire pivoter le levier de commande 20 et en fonction de la longueur de la course d'actionnement.

Comme représenté à la figure 2, l'effort de rappel élastique "F1 " est répercuté par le levier de commande 20 sur le coin 36 de manière perpendiculaire au chemin de came 38. Du fait de la pente formée par le chemin de came 38, l'effort de rappel élastique "F1 " se divise en deux composantes.

Une première composante verticale "F1 v" de l'effort de rappel élastique en projection sur un axe vertical agit sur le coin 36 pour le faire coulisser verticalement vers le haut. Lors d'un fonctionnement normal, le coin 36 est ainsi rappelé élastiquement vers sa position extrême de repos par l'effort de rappel élastique.

Une deuxième composante longitudinale "F1 I" de l'effort de rappel élastique "F1 " en projection sur un axe longitudinal pousse le coin 36 longitudinalement vers l'arrière. Ce deuxième effort longitudinal "F1 I" est destiné à être transmis à un élément fixe. A cet effet, le coin 36 est constamment en appui longitudinal vers l'arrière contre un fond 44 vertical transversal de réaction. Le fond 44 est fixe par rapport à la boîte de vitesses du véhicule automobile. Il est ici formé par une plaque qui est fixée au carter de la boîte de vitesses. Le fond 44 est par exemple réalisé dans une tôle emboutie possédant des raidisseurs, ou en une pièce forgée ou en une pièce moulée.

Selon une variante non représentée de l'invention, le fond 44 est formé directement par une paroi verticale transversale de la boîte de vitesses du véhicule automobile.

Pour permettre le coulissement du coin 36 par rapport au fond 44, le coin 36 comporte des roulettes 46. Le coin 36 est ainsi roulant sur le long d'une piste formée sur le fond 44. Avantageusement, le fond 44 est muni de rails de guidage longitudinaux (non représentés) qui bordent verticalement la piste de manière à empêcher le coin 36 de sortir de la piste.

Comme représenté à la figure 2, l'actionneur 18 comprend aussi un carter 54 portant un moteur électrique 56 qui est susceptible de mouvoir un équipage mobile guidé en translation dans le carter 54 selon une direction verticale. Cet équipage mobile agit par l'intermédiaire d'une tige de poussée 50 sur le coulissement du coin 36.

Comme représenté plus en détail à la figure 3, la tige de poussée 50 présente un axe vertical, et elle est délimitée vers le bas par un tronçon d'extrémité inférieure libre 64. La tige de poussée 50 comporte aussi une face inférieure 51 de butée qui est susceptible d'être amenée en butée verticalement vers le bas contre la face supérieure 41 du coin 36 pour pousser le coin 36 vers sa position extrême d'actionnement. La face de butée 51 est ici formée par une face d'épaulement qui délimite verticalement vers le haut le tronçon d'extrémité inférieure libre 64 de la tige de poussée 50.

La face supérieure 41 du coin 36 présente un logement 68 qui est ouvert vers le haut et vers l'arrière. Le tronçon d'extrémité inférieure libre 64 de la tige de poussée 50 est susceptible d'être insérée verticalement dans le logement 68 lorsque la face de butée 51 de la tige de poussée 50 est en butée contre la face supérieure 41 du coin 36.

Comme représenté à la figure 3, le coin 36 est destiné à être poussé verticalement vers le bas par la tige verticale de poussée 50 à rencontre de la composante verticale "F1v" de l'effort de rappel élastique "F1 " du diaphragme. La tige de poussée 50 s'étend ainsi globalement parallèlement au deuxième bras de levier du levier de commande 20.

L'équipage mobile, que l'on voit mieux en figure 2, comprend un élément d'actionnement 58 coulissant qui est entraîné par le moteur électrique 56. La tige de poussée 50 est solidaire en déplacement vertical dans les deux sens avec l'élément d'actionnement 58. La tige de poussée 50 est plus particulièrement reliée à l'élément d'actionnement 58 par un tronçon d'extrémité supérieure de la tige de poussée 50.

L'élément d'actionnement 58 est ici relié à la tige de poussée 50 par des moyens de rattrapage de course qui seront détaillés par la suite. Ces moyens de rattrapage de course permettent de compenser le déplacement axial de la tige de poussée 50 qui résulte de l'usure des garnitures de friction de l'embrayage. Les moyens de rattrapage de course permettent de régler la position verticale de la face de butée 51 de la tige de poussée 50 par rapport à l'élément d'actionnement 58.

L'élément d'actionnement 58 et la tige de poussée 50 sont ainsi susceptibles de coulisser dans le carter 54 selon une course totale de coulissement qui est plus longue que la course d'actionnement du coin 36. La course totale de coulissement de l'élément d'actionnement 58 et de la tige de poussée 50 comporte ainsi une première course de réglage et une deuxième course d'actionnement.

La première course de réglage "P0-P1 " est délimité :

- vers le haut par une position extrême supérieure de réglage "P0" qui est représentée à la figure 3 et dans laquelle la face de butée 51 de la tige de poussée 50 est écartée de la face supérieure 41 du coin 36 ; et

- vers le bas par une position intermédiaire d'accostage "P1 " qui est indiquée à la figures 4, et dans laquelle la face de butée 51 de la tige de poussée 50 est en contact avec la face supérieure 41 du coin 36, le coin 36 étant dans sa position de repos.

La deuxième course d'actionnement "P1 -P2" est délimitée :

- vers le haut par ladite position intermédiaire d'accostage "P1 " ; et - vers le bas par une position extrême inférieure de sollicitation "P2" qui est représentée à la figure 5, et dans laquelle le coin 36 est poussé dans sa position extrême d'actionnement.

Les références "PO, P1 , P2" des figures indiquent plus particulièrement la position de la face de butée 51 de la tige de poussée 50 par rapport au carter 54.

La course d'actionnement "P1 -P2" de l'élément d'actionnement 58 correspond au déplacement de la tige de poussée 50 pour l'ouverture et la fermeture de l'embrayage. Le long de cette course d'actionnement "P1 -P2", la face de butée 51 de la tige de poussée 50 est en appui contre la face supérieure 41 du coin 36.

Lorsque la tige de poussée 50 se déplace le long de sa première course de réglage "P0-P1 ", le coin 36 est normalement dans sa position supérieure de repos dans laquelle il est en butée verticale contre le carter 54 de l'actionneur 18. Ainsi, la face de butée 51 de la tige de poussée 50 est écartée du coin 36 verticalement vers le haut.

On a cependant constaté qu'une simple liaison par appui plan de la tige de poussée 50 sur la face supérieure 41 du coin 36 est susceptible de créer des problèmes lors du retour du coin 36 vers sa position de repos. En effet, lorsque la tige de poussée 50 revient vers sa position supérieure d'accostage, le coin 36 est rappelé vers sa position de repos uniquement par première composante verticale "F1 v" de l'effort de rappel élastique. Or, il peut arriver que le coin 36 se retrouve coincé avant d'être revenu dans sa position de repos. C'est notamment le cas lorsque le coulissement du coin 36 se fait avec frottement. La tige de poussée 50 coulisse alors vers sa position d'accostage "P1 " en laissant le coin 36 coincé dans une position intermédiaire.

Pour résoudre ce problème, l'invention propose que la tige de poussée 50 soit susceptible d'être liée temporairement au coin 36 le long de la course d'actionnement "P1 -P2" de la tige de poussée 50. A cet effet, la tige de poussée 50 et le coin 36 sont équipés de moyens de liaison temporaire qui sont commandés entre : - un état verrouillé dans lequel la tige de poussée 50 est solidaire avec le coin 36 en déplacement vertical dans les deux sens ; et

- un état libéré dans lequel la tige de poussée 50 est susceptible de coulisser le long de sa course de réglage "P0-P1 " sans entraîner le coin 36.

Les moyens de liaison temporaire sont ici des moyens par emboîtement élastique entre un premier élément de liaison 60 porté par la tige de poussée 50 et un deuxième élément de liaison 62 de forme complémentaire porté par le coin 36. Les deux éléments de liaison 60, 62 sont susceptibles d'être emboîtés l'un dans l'autre selon une direction orthogonale à l'axe vertical de la tige de poussée 50. Ainsi, lorsqu'ils sont emboîtés, une face supérieure du premier élément de liaison 60 est agencée en verticalement en vis-à-vis d'une face inférieure du deuxième élément de liaison 62 de manière que la tige de poussée 50 soit susceptible de tirer le coin 36 vers le haut.

L'emboîtement est réalisé automatiquement lorsque la tige de poussée 50 pousse le coin 36 vers sa position extrême d'actionnement.

Comme représenté aux figures 3 à 7, le premier élément de liaison 60 est un élément femelle qui est formé par une encoche réalisée dans une face arrière de le tronçon d'extrémité inférieure libre 64 de la tige de poussée 50.

Le deuxième élément de liaison 62 est un élément mâle qui est formé par un ergot longitudinal. Ce deuxième élément de liaison 62 est porté par une languette 66 longitudinale qui est fixée sous la face arrière 40 du coin 36. La languette 66 comporte une première extrémité inférieure de fixation 67 à la face arrière 40 du coin 36, et une deuxième extrémité supérieure libre 69. Le deuxième élément de liaison 62 s'étend en saillie longitudinalement vers l'avant depuis l'extrémité supérieure libre 69 de la languette 66.

L'emboîtement du deuxième élément de liaison 62 dans le premier élément de liaison 60 est réalisé avec un jeu vertical pour faciliter les mouvements d'emboîtement et de déboîtement entre les deux éléments de liaison 60, 62. En outre, l'extrémité supérieure libre 69 de la languette 66 est agencée longitudinalement en débord sur le logement 68 qui s'ouvre dans la face arrière 40 du coin 36, de manière que le deuxième élément de liaison 62 soit agencé en vis-à-vis du premier élément de liaison 60 lorsque le tronçon d'extrémité inférieure libre 64 de la tige de poussée 50 est insérée dans le logement 68, c'est-à-dire lorsque la face de butée 51 de la tige de poussée 50 est en butée contre la face supérieure 41 du coin 36.

La languette 66 est réalisée en un matériau élastique de manière à être flexible élastiquement entre :

- une position de verrouillage qui est représentée à la figure 5 et dans laquelle le deuxième élément de liaison 62 est emboîté dans le premier élément de liaison 60 à l'intérieur du logement 68, cette position correspondant à l'état verrouillé des moyens de liaison temporaire ; et

- une position de libération qui est représentée aux figures 4 et 6 et dans laquelle le deuxième élément de liaison 62 est reculé longitudinalement vers l'arrière en dehors du logement 68 de manière à permettre l'insertion ou le retrait de la tige de poussée 50 par rapport au logement 68 du coin 36, cette position correspondant à l'état libéré des moyens de verrouillage.

Les moyens de liaison temporaire sont susceptibles d'être commandés automatiquement :

- dans leur état libéré lorsque le coin 36 occupe sa position extrême de repos, comme représenté aux figures 3, 4 et 6 ;

- dans leur état verrouillé lorsque le coin 36 est déplacé par rapport à sa position extrême de repos, comme représenté à la figure 5.

A cet effet, au moins l'un des éléments de liaison 60, 62 est monté mobile élastiquement entre sa position de verrouillage et sa position de libération, de manière à être rappelé élastiquement vers l'une de ces positions, tandis qu'il est contraint vers l'autre de ces positions par contact avec une rampe 70 fixe du dispositif.

Dans l'exemple représenté aux figures 3 à 7, la languette 66 est rappelée élastiquement vers sa position de libération dans laquelle l'extrémité libre 69 de la languette 66 est écartée longitudinalement vers l'arrière par rapport à la face arrière 40 du coin 36, en direction du fond 44. L'extrémité supérieure libre 69 de la languette 66 est susceptible de glisser le long d'une rampe 70 fixe qui est agencée contre le fond 44 fixe en vis-à-vis de l'extrémité supérieure libre 69 de la languette 66. La rampe 70 s'étend en saillie longitudinalement vers l'avant par rapport au fond 44. L'extrémité supérieure libre 69 de la languette 66 est ainsi interposée entre la face arrière 40 du coin 36 et la rampe 70 fixe.

La rampe 70 s'étend le long de la trajectoire de l'extrémité supérieure libre 69 de la languette 66 lorsque le coin 36 parcours sa course d'actionnement "P1 -P2". La rampe 70 est conformée de manière à faire fléchir la languette 66 vers sa position de verrouillage à rencontre de l'effort de rappel élastique tant que le coin 36 est engagé sur sa course d'actionnement "P1 -P2".

En pratique, la languette 66 est rappelée vers sa position de libération un peu avant que le coin 36 ne soit dans sa position extrême de repos, de manière à assurer la libération de la tige de poussée 50. Cette distance parcourue par le coin 36 dans l'état déverrouillé des moyens de liaison est avantageusement une course morte très courte qui n'influence pas l'état de l'embrayage.

Selon une variante de l'invention qui est représentée à la figure 8, la languette 66 est rappelée élastiquement vers sa position de verrouillage. Dans ce cas, la rampe 70 fixe est agencée de manière à contraindre la languette 66 vers sa position de libération lorsque le coin 36 parcourt sa course morte en direction de sa position de repos. La rampe 70 est ici agencée verticalement en vis-à-vis de l'extrémité supérieure libre 69 de la languette 66 de manière que la languette 66 entre en contact avec la rampe 70 par l'intermédiaire de son extrémité supérieure libre 69. L'extrémité supérieure 69 de la languette 66 est recourbée de manière à favoriser son glissement contre la rampe 70.

Lors du fonctionnement du dispositif de commande 10, comme représenté à la figure 3, la tige de poussée 50 est rétractée verticalement vers le haut par rapport au coin 36. Le coin 36 occupe sa position de repos.

Lorsque l'actionneur 18 est commandé de manière à actionner le système d'embrayage, la tige de poussée 50 coulisse verticalement vers le bas jusqu'à sa position d'accostage "P1 ", comme représenté à la figure 4. La languette 66 occupe alors sa position de libération.

Puis la tige de poussée 50 pousse verticalement vers le bas le coin 36. La tige de poussée 50 se déplace alors solidairement avec le coin 36. L'extrémité supérieure 69 de la languette 66 glisse alors sur la rampe 70, ce qui provoque son fléchissement élastique vers sa position de verrouillage. Le deuxième élément de liaison 62 est alors emboîté longitudinalement vers l'avant dans le premier élément de liaison 60. La tige de poussée 50 est alors solidaire en déplacement vertical dans les deux sens avec le coin 36.

Lorsque le coin 36 est commandé vers sa position de repos, la tige de poussée 50 est commandée en coulissement vertical vers le haut. Le coin 36 est lui-même rappelé élastiquement vers sa position de repos par la composante verticale "F1 v" de l'effort de rappel élastique "F1 ".

En cas de coincement du coin 36, comme représenté à la figure 5, la tige de poussée 50 assiste l'effort de rappel élastique "F1 " en tirant le coin 36 vers sa position de repos par l'intermédiaire des moyens de liaison temporaire 60, 62 dans leur état verrouillé.

Lorsque le coin 36 arrive à proximité de sa position de repos, l'extrémité supérieure libre 69 de la languette 66 n'est plus contrainte par la rampe 70, comme illustré à la figure 6. La languette 66 est alors rappelée vers sa position de libération. La tige de poussée 50 est alors libre de coulisser vers sa position extrême supérieure sans tirer sur le coin 36.

Il peut aussi arriver que le deuxième élément de liaison 62 demeure bloqué dans le premier élément de liaison 60 du fait des frottements, comme cela est représenté à la figure 7. Ceci peut notamment arriver lorsque la tige de poussée 50 doit tirer fortement sur le coin 36 pour assister son retour vers sa position de repos. Afin d'éviter un tel problème, lorsque la tige de poussée 50 est revenue dans sa position d'accostage "P1 ", elle est de nouveau commandée en coulissement sur une très courte distance vers sa position d'actionnement. Ce léger déplacement permet de restaurer un jeu vertical suffisant entre les faces en contact des éléments de liaison 60, 62. Le jeu permet ainsi à la languette 66 d'être rappelée vers sa position de libération. On décrit à présent les moyens de rattrapage de course qui permettent de relier de manière réglable l'élément d'actionnement 58 avec la tige de poussée 50. Cette description est effectuée en référence aux figures 9 et 10.

Les moyens de rattrapage de course permettent de compenser le déplacement axial de la tige de poussée 50 qui résulte de l'usure de garnitures de friction de l'embrayage. Les moyens de rattrapage de course sont susceptibles d'être actionnés par coulissement de la tige de poussée 50 le long de sa course de réglage "P0-P1 ".

Comme représenté à la figure 9, pour sa fixation réglable sur l'élément d'actionnement 58, la tige de poussée 50 est reçue dans un orifice 71 d'axe vertical débouchant vers le bas formé dans l'élément d'actionnement 58.

Le tronçon de la tige de poussée 50 qui est inséré dans l'orifice 71 est muni d'un filetage 72 extérieur qui est destiné à être vissé dans un taraudage 74 de l'élément d'actionnement 58. Cette liaison par vissage permet d'assurer le déplacement vertical solidaire dans les deux sens de la tige de poussée 50 avec l'élément d'actionnement 58.

En variante, l'élément d'actionnement comporte un tronçon fileté qui est vissé dans un taraudage de la tige de poussée.

Cette liaison par vissage permet en outre de régler la position verticale de la face de butée 51 de la tige de poussée 50 en tournant la tige de poussée 50 autour de son axe dans un sens ou dans l'autre par rapport à l'élément d'actionnement 58.

La rotation de la tige de poussée 50 est commandée au moyen d'un anneau de réglage 76 qui est agencé autour de la tige de poussée 50. L'anneau de réglage 76 est ici agencé à l'extérieur de l'orifice 71 de l'élément d'actionnement.

L'anneau de réglage 76 est bloqué en rotation par rapport à la tige de poussée 50. Ainsi une rotation de l'anneau de réglage 76 entraîne une rotation de la tige de poussée 50. Le blocage en rotation est par exemple réalisé par emmanchement d'un tronçon de la tige de poussée 50 présentant une section non circulaire dans un orifice central de forme complémentaire de l'anneau de réglage 76. Le blocage en rotation peut aussi être réalisé au moyen d'une goupille ou de tout autre moyen de blocage connu.

La tige de poussée 50 est libre de coulisser verticalement par rapport à l'anneau de réglage 76.

En outre, l'anneau de réglage 76 est immobilisé verticalement par rapport à l'élément d'actionnement 58 :

- vers le haut contre une face de butée 78 de l'élément d'actionnement 58 ; et

- vers le bas par des moyens de solidarisation en déplacement vertical avec l'élément d'actionnement 58.

Les moyens de solidarisation sont formés par une bague de tirage 80 qui comporte un manchon 82 d'axe vertical qui est interposé radialement entre l'anneau de réglage 76 et la tige de poussée 50. La bague de tirage 80 comporte aussi une collerette 84 d'extrémité inférieure et une collerette 86 d'extrémité supérieure. Chaque collerette 84, 86 s'étend radialement vers l'extérieur par rapport au manchon 82.

La collerette inférieure 84 est agencée verticalement sous l'anneau de réglage 76 de manière qu'une face supérieure de blocage de la collerette 84 soit verticalement en butée contre une face en vis-à-vis de l'anneau de réglage 76.

La collerette supérieure 86 est agencée verticalement au-dessus de l'anneau de réglage 76, de manière à être reçue dans une gorge 88 annulaire formé dans la paroi cylindrique intérieure de l'orifice 71 de l'élément d'actionnement 58. Ainsi, la collerette supérieure 86 comporte une face inférieure de blocage qui est en butée vers le bas contre une face en vis-à-vis de la gorge 88 de l'élément d'actionnement 58. L'anneau de réglage 76 est ainsi susceptible d'être tiré vers le haut par l'élément d'actionnement 58.

Le manchon 82 forme un corps vertical qui permet de relier rigidement les deux collerettes 84, 86 de la bague de tirage 80 entre elles.

L'anneau de réglage 76 est réalisé en un matériau élastiquement déformable tel que du plastique afin de faciliter son montage. Avantageusement, comme cela est illustré à la figure 10, un tronçon d'extrémité supérieure du manchon 82 et la collerette supérieure 86 comporte des échancrures qui débouchent verticalement vers le haut. Les échancrures délimitent circonférentiellement des pattes 89 verticales formées dans le manchon 82 et chaque patte 89 porte une portion de collerette supérieure 86. Ainsi, chaque patte 89 est susceptible d'être déformée élastiquement en flexion pour faciliter l'insertion de la collerette supérieure 84 dans la gorge 88.

Comme cela est plus particulièrement visible à la figure 9, l'anneau de réglage 76 comporte une denture externe 90 qui est ainsi solidaire en déplacement vertical de l'élément d'actionnement 58. En outre, la denture externe 90 est solidaire en rotation avec le filetage 72 de la tige de poussée 50.

La denture externe 90 est formée de losanges répartis sur sa périphérie. La denture externe 90 est destinée à coopérer avec les dentures internes 92 de deux bagues 94 d'entraînement unidirectionnel.

Les bagues 94 d'entraînement unidirectionnel sont montées à fixes et coaxiales dans le carter 54 de manière à entourer l'élément d'actionnement 58. L'anneau de réglage 76 est susceptible de coulisser verticalement à l'intérieur des bagues 94 d'entraînement.

Chaque denture interne 92 fixes est susceptible de coopérer avec la denture externe 90 de l'anneau de réglage 76 pour régler la position verticale de la tige de poussée 90 par vissage du filetage 72 de la tige de poussée 50 par rapport au filetage 74 de l'élément d'actionnement 58.

Le principe d'entraînement d'un anneau par des bagues d'entraînement unidirectionnelles est analogue à celui de dispositifs déjà connus. Pour l'explication détaillée de la commande en rotation de l'anneau de réglage 76, on se reportera au document FR-A1 -2.901 .587, ou encore au document US-A1 -2009/028.934. Ces documents décrivent un dispositif analogue dans lequel l'anneau de réglage 76 est remplacé par un écrou.

Selon une variante de l'invention représentée à la figure 1 1 , le manchon 82 de la bague de tirage 80 est interposé radialement entre l'anneau de réglage 76 et les dentures internes 92. Dans ce cas, la gorge 88 est réalisée dans une face externe de l'élément d'actionnement 58, et les collerettes 84, 86 s'étendent radialement vers l'intérieur. Le manchon 82 comporte alors des ouvertures pour permettre le passage de la denture externe 90.

Selon une autre variante de l'invention représentée à la figure 12, le manchon 82 de la bague de tirage 80 est agencé extérieurement par rapport aux bagues 94 d'entraînement unidirectionnel.

Le dispositif de rattrapage de course réalisé selon les enseignements de l'invention permet de simplifier la structure du dispositif en éliminant notamment le ressort qui était présent dans les dispositifs de l'état de la technique. En outre, un tel dispositif est plus fiable et moins onéreux à produire.