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Title:
VEHICLE WHEEL WISHBONE, WITH ARTICULATION PUSH-FITTED ONTO A FIXING ROD VIA A BUSHING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/221974
Kind Code:
A1
Abstract:
A wishbone (TR) comprises a main component (PP) comprising a first end (E1) coupled to the hub of a wheel of a vehicle, a second end (E2) equipped with a first articulation (A1) coupled to the chassis of the vehicle, and a third end (E3) comprising a flattened fixing rod (TF) and to which there is coupled are second articulation (A2) housed with the ability to rotate in a recess (EA) of a coupling component (PC) securely attached to the chassis. This second articulation (A2) comprises a first passage (P1) having a cross section of a first non-circular shape, and into which there is push-fitted without the possibility of rotating a bushing (BA) equipped with a second passage (P2) that allows it to be push-fitted without the possibility of rotating onto the fixing rod (TF).

Inventors:
GIRAUD PHILIPPE (FR)
COURTOIS ERIC (FR)
Application Number:
PCT/FR2020/050577
Publication Date:
November 05, 2020
Filing Date:
March 17, 2020
Export Citation:
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Assignee:
PSA AUTOMOBILES SA (FR)
International Classes:
B60G7/02; F16F1/38
Domestic Patent References:
WO2010105340A12010-09-23
WO2010105340A12010-09-23
Foreign References:
US20030234505A12003-12-25
FR3041569A12017-03-31
US5758896A1998-06-02
DE112012005385T52014-09-11
FR2652312A11991-03-29
FR1904551A2019-04-30
Attorney, Agent or Firm:
MOMBELLI, Philippe (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Triangle de roue (TR) comprenant une pièce principale (PP) comportant une première extrémité (E1 ) destinée à être couplée à un moyeu d’une roue d’un véhicule, une deuxième extrémité (E2) munie d’une première articulation (A1 ) destinée à être couplée à un châssis dudit véhicule, et une troisième extrémité (E3) comprenant une tige de fixation (TF) à laquelle est couplée une seconde articulation (A2) logée à rotation dans un évidement (EA) d’une pièce de couplage (PC) destinée à être solidarisée fixement audit châssis, caractérisé en ce que ladite tige de fixation (TF) est aplatie, en ce que ladite seconde articulation (A2) comprend un premier passage (P1 ) présentant une section transverse ayant une première forme non circulaire, et en ce qu’il comprend une bague (BA) présentant une section transverse ayant une deuxième forme permettant son emmanchement sans rotation possible dans ledit premier passage (P1 ), et munie d’un second passage (P2) permettant son emmanchement sans rotation possible sur ladite tige de fixation (TF).

2. Triangle de roue selon la revendication 1 , caractérisé en ce que ladite pièce principale (PP) est emboutie afin de présenter des rebords

périphériques (RP) relevés et s’étendant jusqu’à une extrémité (ET) de ladite tige de fixation (TF) afin de définir une butée anti-translation pour ladite bague (BA) et ladite seconde articulation (A2).

3. Triangle de roue selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite tige de fixation (TF) comprend une nervure longiligne (NL) définie par emboutissage, et présente au niveau de cette nervure longiligne (NL) une section transverse ayant une troisième forme, et en ce que ledit second passage (P2) présente une section transverse ayant une quatrième forme homologue à ladite troisième forme.

4. Triangle de roue selon la revendication 3, caractérisé en ce que ladite nervure longiligne (NL) se prolonge dans ladite troisième extrémité (E3). 5. Triangle de roue selon la revendication 4, caractérisé en ce que ladite tige de fixation (TF) comprend une rainure définie en négatif de ladite nervure longiligne (NL) et dans laquelle est partiellement logé un renfort rapporté destiné à augmenter une rigidité de ladite tige de fixation (TF). 6. Triangle de roue selon la revendication 5, caractérisé en ce que ledit renfort rapporté est réalisé en acier.

7. Triangle de roue selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ladite bague (BA) est réalisée en acier, en aluminium ou en plastique. 8. Triangle de roue selon l’une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que lesdites première et deuxième formes sont rectangulaires.

9. Véhicule comprenant un châssis auquel est couplé un train avant comportant deux roues avant droite et gauche munies chacune d’un moyeu, caractérisé en ce qu’il comprend en outre deux triangles de roue (TR) selon l’une des revendications précédentes, couplés respectivement audit châssis et auxdits moyeux.

10. Véhicule selon la revendication 9, caractérisé en ce qu’il est de type automobile.

Description:
DESCRIPTION

TITRE : TRIANGLE DE ROUE DE VÉHICULE, À ARTICULATION EMMANCHÉE SUR UNE TIGE DE FIXATION VIA UNE BAGUE

La présente invention revendique la priorité de la demande française 1904551 déposée le 30.04.2019 dont le contenu (texte, dessins et revendications) est ici incorporé par référence.

Domaine technique de l’invention

L’invention concerne les véhicules, généralement de type automobile, et plus précisément les triangles de roue (ou de suspension) qui équipent certains de ces véhicules.

Etat de la technique

Comme le sait l’homme de l’art, certains véhicules, généralement de type automobile, comprennent, d’une part, un châssis auquel est couplé un train avant comportant deux roues avant droite et gauche munies chacune d’un moyeu, et, d’autre part, deux triangles de roue couplés respectivement au châssis et aux deux moyeux.

Ces triangles de roue (également appelés triangles de suspension ou bras de suspension) comprennent une pièce principale ayant généralement trois extrémités. La première extrémité est destinée à être couplée au moyeu d’une roue avant de véhicule. La deuxième extrémité est munie d’une première articulation qui est destinée à être couplée au châssis du véhicule. La troisième extrémité comprend une tige de fixation à laquelle est couplée une seconde articulation qui est logée à rotation dans un évidement d’une pièce de couplage destinée à être solidarisée fixement au châssis.

Dans certains triangles de roue la tige de fixation comprend une butée qui empêche la seconde articulation de se translater, et est rapportée, par soudage ou vissage, sur la troisième extrémité, comme décrit notamment dans le document brevet WO-A-2010105340. Cela impose non seulement de réaliser une opération d’assemblage, mais également de gérer les stocks, le transport et le stockage des tiges de fixation.

Dans certains autres triangles de roue la tige de fixation fait partie intégrante de la pièce principale, et une butée, empêchant la seconde articulation de se translater, est rapportée par soudage à l’extrémité non libre de la tige de fixation. La tige de fixation ayant une section circulaire, l’immobilisation de la seconde articulation par rapport à elle doit se faire par un emmanchement en force au moyen d’une presse. De plus, on est contraint de réaliser une opération additionnelle pour souder la butée.

L’invention a donc notamment pour but d’améliorer la situation.

Présentation de l’invention

Elle propose notamment à cet effet un triangle de roue (ou de suspension) comprenant une pièce principale comportant :

- une première extrémité destinée à être couplée à un moyeu d’une roue d’un véhicule,

- une deuxième extrémité munie d’une première articulation destinée à être couplée à un châssis du véhicule, et

- une troisième extrémité comprenant une tige de fixation à laquelle est couplée une seconde articulation logée à rotation dans un évidement d’une pièce de couplage destinée à être solidarisée fixement au châssis.

Ce triangle de roue se caractérise par le fait :

- que sa tige de fixation est aplatie,

- que sa seconde articulation comprend un premier passage présentant une section transverse ayant une première forme non circulaire, et

- qu’il comprend une bague présentant une section transverse ayant une deuxième forme permettant son emmanchement sans rotation possible dans ce premier passage, et munie d’un second passage permettant son emmanchement sans rotation possible sur la tige de fixation. Ainsi, la bague ne peut pas être entraînée en rotation par rapport à la tige de fixation aplatie, et la seconde articulation ne peut pas être entraînée en rotation par rapport à la bague, et donc la seconde articulation ne peut pas être entraînée en rotation par rapport à la tige de fixation.

Le triangle de roue selon l’invention peut comporter d’autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment :

- sa pièce principale peut être emboutie afin de présenter des rebords périphériques relevés et s’étendant jusqu’à une extrémité de la tige de fixation afin de définir une butée anti-translation pour la bague et la seconde articulation ;

- la tige de fixation peut comprendre une nervure longiligne définie par emboutissage, et peut présenter au niveau de cette nervure longiligne une section transverse ayant une troisième forme. Dans ce cas, le second passage présente une section transverse ayant une quatrième forme homologue à cette troisième forme ;

- la nervure longiligne peut se prolonger dans la troisième extrémité ;

- la tige de fixation peut comprendre une rainure définie en négatif de la nervure longiligne et dans laquelle est partiellement logé un renfort rapporté destiné à augmenter une rigidité de la tige de fixation ;

- le renfort rapporté peut, par exemple, être réalisé en acier ;

- la bague peut, par exemple, être réalisée en acier, en aluminium ou en plastique ;

- les première et deuxième formes peuvent être rectangulaires.

L’invention propose également un véhicule, éventuellement de type automobile, et comprenant, d’une part, un châssis auquel est couplé un train avant comportant deux roues avant droite et gauche munies chacune d’un moyeu, et, d’autre part, deux triangles de roue du type de celui présenté ci- avant et couplés respectivement au châssis et aux deux moyeux. Brève description de la figure

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à l’examen de la description détaillée ci-après, et du dessin annexé, sur lequel :

[Fig. 1 ] illustre schématiquement un exemple de réalisation d’un triangle de roue selon l’invention, en cours d’assemblage.

Description détaillée de l’invention

L’invention a notamment pour but de proposer un triangle de roue (ou de suspension) TR destiné à équiper un véhicule, et à articulation A2

emmanchée sur sa tige de fixation TF via une bague BA.

Dans ce qui suit, on considère, à titre d’exemple non limitatif, que le triangle de roue (ou de suspension) TR est destiné à équiper un véhicule de type automobile, comme par exemple une voiture. Mais l’invention n’est pas limitée à ce type de véhicule terrestre. En effet, l’invention concerne n’importe quel type de véhicule terrestre comprenant un châssis auquel est couplé un train avant comportant deux roues avant droite et gauche munies chacune d’un moyeu devant être couplé à un triangle de roue, lui-même couplé au châssis.

On a schématiquement illustré sur la figure 1 un exemple de réalisation d’un triangle de roue TR selon l’invention, en cours d’assemblage.

Comme illustré, un triangle de roue TR, selon l’invention, comprend, une fois assemblé, au moins une pièce principale PP, une liaison rotule LR, des première A1 et seconde A2 articulations, une pièce de couplage PC, une tige de fixation TF et une bague BA.

La pièce principale PP a une forme générale triangulaire, d’où l’appellation triangle de roue, et donc comprend des première E1 , deuxième E2 et troisième E3 extrémités. Elle est par exemple réalisée en métal, comme par exemple un acier. Par ailleurs, elle est de préférence réalisée par

emboutissage pour une raison que l’on comprendra plus loin. La première extrémité E1 est destinée à être couplée à un moyeu d’une roue d’un véhicule. Elle comprend à cet effet une liaison rotule LR qui est rapportée, par exemple par vissage, comme illustré non limitativement sur la figure 1.

La deuxième extrémité E2 est munie de la première articulation A1 , laquelle est destinée à être couplée au châssis du véhicule. Par exemple, cette première articulation A1 peut comprendre un cylindre de type silentbloc® en caoutchouc (éventuellement synthétique) ou en matière plastique. On notera que la première articulation A1 peut être solidarisée à la deuxième extrémité E2 directement, ou indirectement via une pièce de fixation qui est rapportée sous cette dernière (E2).

La troisième extrémité E3 comprend une tige de fixation TF aplatie et à laquelle est couplée la seconde articulation A2. On comprendra que la tige de fixation TF fait partie intégrante de la pièce principale PP dont elle prolonge la troisième extrémité E3.

La seconde articulation A2 est logée à rotation dans un évidement EA (adapté à cet effet) de la pièce de couplage PC, laquelle est destinée à être solidarisée fixement au châssis du véhicule, par exemple par vissage. De plus, cette seconde articulation A2 comprend un premier passage P1 qui présente une section transverse ayant une première forme non circulaire (pour empêcher la rotation).

Cette seconde articulation A2 présente une forme cylindrique afin de pouvoir tourner dans un évidement EA de forme cylindrique de la pièce de couplage PC. Elle peut, par exemple, être de type silentbloc® en caoutchouc

(éventuellement synthétique) ou en matière plastique.

La pièce de couplage PC peut, par exemple, être réalisée en métal. Ainsi, elle peut, par exemple, être en aluminium ou en acier. Cette pièce de couplage PC peut, par exemple, se présenter sous la forme d’un cylindre évidé avec une patte latérale permettant sa fixation sur une partie du châssis, comme illustré non limitativement sur la figure 1. La bague BA présente une section transverse qui a une deuxième forme permettant son emmanchement sans rotation possible dans le premier passage P1 de la seconde articulation A2. De plus, cette bague BA est munie d’un second passage P2 qui permet son emmanchement sans rotation possible sur la tige de fixation TF.

La bague BA ne pouvant pas être entraînée en rotation par rapport à la tige de fixation TF du fait que cette dernière (TF) est aplatie, et la seconde articulation A2 ne pouvant pas être entraînée en rotation par rapport à la bague BA, la seconde articulation A2 ne peut donc pas être entraînée en rotation par rapport à la tige de fixation TF. En outre, on n’a plus besoin de prévoir une opération de soudage pour solidariser fixement la tige de fixation à la pièce principale, ou des moyens d’immobilisation de la seconde articulation par rapport à la tige de fixation.

Comme évoqué précédemment, il est avantageux que la pièce principale PP soit emboutie afin de présenter des rebords périphériques RP relevés et s’étendant jusqu’à une extrémité ET (non libre) de la tige de fixation TF afin de définir une butée anti-translation pour la bague BA et la seconde articulation A2. Ainsi, on évite avantageusement d’avoir à rapporter par soudage une butée anti-translation au niveau de l’extrémité ET. La butée anti-translation, ainsi définie par les extrémités libres des deux rebords périphériques RP, est en effet réalisée pendant l’opération d’emboutissage de la pièce principale PP.

Par exemple, et comme illustré non limitativement sur la figure 1 , la tige de fixation TF peut comprendre une nervure longiligne NL définie par emboutissage. Cette nervure longiligne NL est destinée à augmenter la rigidité de la tige de fixation TF et la retenue (anti-rotation) de la bague BA. Dans ce cas, la tige de fixation TF présente au niveau de cette nervure longiligne NL une section transverse ayant une troisième forme, et le second passage P2 de la bague BA présente une section transverse qui a une quatrième forme homologue à cette troisième forme. Les troisième et quatrième formes étant homologues (c’est-à-dire sensiblement identiques), la retenue (anti-rotation) de la bague BA par rapport à la tige de fixation TF s’en trouve encore accrue.

On notera qu’afin de renforcer encore plus la rigidité de la tige de fixation TF, il est avantageux que la nervure longiligne NL se prolonge dans la troisième extrémité E3, comme illustré non limitativement sur la figure 1.

On notera également, bien que cela n’apparaisse pas sur la figure 1 , que la tige de fixation TF peut comprendre une rainure définie en négatif de la nervure longiligne NL et dans laquelle est partiellement logé un renfort rapporté qui est destiné à augmenter la rigidité de la tige de fixation TF. Par exemple, ce renfort rapporté peut être réalisé en acier. Par ailleurs, ce renfort rapporté peut, par exemple, être solidarisé à la tige de fixation TF par soudage ou collage.

On notera également que la bague BA peut, par exemple, être réalisée en acier, en aluminium ou en plastique. On notera également, comme illustré non limitativement sur la figure 1 , que les première et deuxième formes, des sections transverses respectivement du premier passage P1 et de la bague BA, peuvent, par exemple, être rectangulaires. Mais d’autres fromes empêchant la rotation peuvent être envisagées.