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Title:
THERMOSTATIC MIXING VALVE FOR SANITARY PURPOSES AND MODULAR ASSEMBLY COMPRISING ONE SUCH MIXING VALVE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/275148
Kind Code:
A1
Abstract:
A mixing valve (1) comprising lower (10), intermediate (20) and upper (30) seats stacked along an assembly axis (Z-Z), a thermostatic cartridge (40) and one or more flow members (50, 60), which can be actuated from the upper surface of the upper seat. The cartridge is provided with axial hot-water and cold-water inlets, and a mixed water outlet (43) that is transverse to the assembly axis. Each flow member has a mixed water inlet (51) that is transverse to the assembly axis and at least one mixed water outlet. The intermediate seat delimits ducts for supplying cold water (21) and hot water (22), which ducts are respectively connected to the hot-water and cold-water inlet ducts (11, 12) of the lower seat and to the hot-water and cold-water inlets of the cartridge, which ducts are each internally provided with a non-return valve (71, 72). The upper surface of the intermediate seat and the lower surface of the upper seat jointly delimit a duct for receiving the mixed water, which duct transversely extends to the assembly axis so as to be connected to the mixed water outlet of the cartridge and the mixed water inlet of each member.

Inventors:
ROBIN GUILLAUME (FR)
MARQUIER SAMUEL (FR)
Application Number:
PCT/EP2022/067907
Publication Date:
January 05, 2023
Filing Date:
June 29, 2022
Export Citation:
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Assignee:
VERNET (FR)
International Classes:
G05D23/13; E03C1/00
Foreign References:
EP2775179A22014-09-10
EP2775179A22014-09-10
FR2006150A11969-12-19
Attorney, Agent or Firm:
GRAND, Guillaume et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Mitigeur sanitaire thermostatique (1 ; 101 ), comprenant :

- des embases inférieure (10), intermédiaire (20 ; 120) et supérieure (30 ; 130), qui sont assemblées en étant superposées suivant un axe d’assemblage (Z-Z) et qui présentent chacune des faces inférieure et supérieure axialement opposées l’une à l’autre, de manière que la face supérieure (10B) de l’embase inférieure (10) et la face inférieure (20A) de l’embase intermédiaire sont appliquées axialement l’une contre l’autre et la face supérieure (20B) de l’embase intermédiaire et la face inférieure (30A) de l’embase supérieure sont appliquées axialement l’une contre l’autre,

- une cartouche thermostatique (40) qui :

- est assemblée à au moins l’une des embases inférieure, intermédiaire et supérieure de manière que la cartouche thermostatique est actionnable depuis la face supérieure (30B) de l’embase supérieure (30),

- est pourvue d’une entrée d’eau froide (41) et d’une entrée d’eau chaude (42), qui sont axiales, ainsi que d’une sortie d’eau mitigée (43), qui est transversale à l’axe d’assemblage (Z-Z),

- est adaptée pour mélanger un flux d’eau froide (F40.1) provenant de son entrée d’eau froide et un flux d’eau chaude (F40.2) provenant de son entrée d’eau chaude, de manière à former un flux d’eau mitigée (F40.3) envoyé à sa sortie d’eau mitigée, et

- intègre un organe de régulation thermostatique (44), adapté pour réguler la température du flux d’eau mitigée en faisant varier les débits respectifs du flux d’eau froide et du flux d’eau chaude, et

- un ou plusieurs organes de débit (50, 60 ; 150), qui :

- sont assemblés à au moins l’une des embases inférieure, intermédiaire et supérieure de manière que le ou chaque organe de débit est actionnable depuis la face supérieure de l’embase supérieure,

- sont chacun pourvus d’une entrée d’eau mitigée (51, 61), qui est transversale à l’axe d’assemblage (Z-Z), et d’au moins une sortie d’eau mitigée (52, 62), et

- sont chacun adaptés pour commander le débit d’un flux d’eau mitigée (F50, F60) traversant l’organe de débit entre ses entrée et sortie(s) d’eau mitigée, dans lequel l’embase inférieure (10) délimite à la fois un canal d’arrivée d’eau froide (11), un canal d’arrivée d’eau chaude (12) et au moins un canal de retour d’eau mitigée (13, 14), qui débouchent tous sur la face supérieure (10B) de l’embase inférieure, la sortie d’eau mitigée (52, 62) du ou d’au moins un des organes de débit (50, 60 ;150) étant raccordée à l’au moins un canal de retour d’eau mitigée, dans lequel l’embase intermédiaire (20 ; 120) délimite un canal d’acheminement d’eau froide (21 ) et un canal d’acheminement d’eau chaude (22), qui :

- relient chacun l’une à l’autre les faces inférieure (20A) et supérieure (20B) de l’embase intermédiaire,

- sont, au niveau de la face inférieure de l’embase intermédiaire, respectivement abouchés avec les canaux d’arrivée d’eau froide et d’eau chaude (11, 12),

- sont, au niveau de la face supérieure de l’embase intermédiaire, respectivement abouchés avec les entrées d’eau chaude et d’eau froide (41 , 42) de la cartouche thermostatique (40), et

- sont chacun intérieurement pourvus d’un clapet anti-retour (71 , 72), et dans lequel la face supérieure de l’embase intermédiaire et la face inférieure (30A) de l’embase supérieure (30 ; 130) délimitent conjointement un canal de passage d’eau mitigée (31), qui s’étend en longueur transversalement à l’axe d’assemblage (Z-Z) de manière que, à l’une des deux extrémités longitudinales opposées de ce canal de passage d’eau mitigée, le canal de passage d’eau mitigée est abouché avec la sortie d’eau mitigée (43) de la cartouche thermostatique (40) tandis que, à l’autre des deux extrémités longitudinales opposées de ce canal de passage d’eau mitigée, le canal de passage d’eau mitigée est abouché avec l’entrée d’eau mitigée (51 , 61) du ou de chaque organe de débit (50, 60 ; 150).

2. Mitigeur suivant la revendication 1 , dans lequel l’embase intermédiaire (20 ; 120) est réalisée en une matière plastique.

3. Mitigeur suivant l’une des revendications 1 ou 2, dans lequel l’embase intermédiaire (20 ; 120) est conçue pour être démoulable selon l’axe d’assemblage (Z-Z).

4. Mitigeur suivant l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’embase supérieure (30 ; 130) est conçue pour être démoulable selon l’axe d’assemblage (Z-Z).

5. Mitigeur suivant l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le canal de passage d’eau mitigée (31) est formé axialement en creux dans la face inférieure (30A) de l’embase supérieure (30 ; 130).

6. Mitigeur suivant l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le canal de passage d’eau mitigée est formé axialement en creux dans la face supérieure (20B) de l’embase intermédiaire (20 ; 120).

7. Mitigeur suivant l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les canaux d’acheminement d’eau froide (21) et d’eau chaude (22) s’étendent parallèlement à l’axe d’assemblage (Z-Z) depuis la face inférieure (20A) jusqu’à la face supérieure (20B) de l’embase intermédiaire (20 ; 120).

8. Mitigeur suivant l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la sortie d’eau mitigée (51 , 61) du ou de chaque organe de débit (50, 60 ; 150) est, au niveau de la face supérieure (20B) de l’embase intermédiaire (20 ; 120), abouchée à un canal d’évacuation d’eau mitigée (23, 24), qui :

- est délimité par l’embase intermédiaire de manière à relier les faces inférieure et supérieure de l’embase intermédiaire, en s’étendant parallèlement à l’axe d’assemblage (Z- Z) depuis la face inférieure jusqu’à la face supérieure de l’embase intermédiaire, et

- est, au niveau de la face inférieure de l’embase intermédiaire, abouché avec le ou l’un des canaux de retour d’eau mitigée (13, 14).

9. Mitigeur suivant l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’embase supérieure (30) délimite des ouvertures de montage (32, 33, 34) dans lesquelles sont assemblés la cartouche thermostatique (40) et le ou les organes de débit (50, 60 ; 150), lesquelles ouvertures de montage relient l’une à l’autre les faces inférieure et supérieure de l’embase supérieure et s’étendent parallèlement à l’axe d’assemblage (Z- Z) depuis la face inférieure jusqu’à la face supérieure de l’embase supérieure.

10. Ensemble modulaire de mitigeur sanitaire thermostatique, comprenant :

- un mitigeur (1), qui est conforme à l’une quelconque des revendications précédentes et dont l’embase intermédiaire (20), l’embase supérieure (30) et le ou les organes de débit (50, 60) constituent respectivement une première embase intermédiaire, une première embase supérieure et un ou des premiers organes de débit,

- un ou des seconds organes de débit (150), qui sont adaptés pour commander le débit d’un flux d’eau mitigée traversant le ou chaque second organe de débit entre une entrée et au moins une sortie d’eau mitigée de ce second organe de débit, et qui se différencient du ou des premiers organes de débit (50, 60) de par le nombre et/ou le type, et

- une seconde embase intermédiaire (120) et une seconde embase supérieure (130), qui sont assemblables à l’embase inférieure (10) en remplacement des premières embases intermédiaire (20) et supérieure (30), et qui se différencient respectivement des premières embases intermédiaire et supérieure par des aménagements spécifiques à l’assemblage et au raccordement des secondes embases intermédiaire et supérieure avec le ou les seconds organes de débit (150).

Description:
Mitigeur sanitaire thermostatique, ainsi qu’ensemble modulaire de mitigeur sanitaire thermostatique

La présente invention concerne un mitigeur sanitaire thermostatique. Elle concerne également un ensemble modulaire de mitigeur sanitaire thermostatique, comprenant un tel mitigeur.

Un mitigeur sanitaire, qui est typiquement utilisé dans une installation sanitaire, par exemple une douche, permet de mélanger de l’eau froide et de l’eau chaude l’alimentant, afin de former une eau mitigée qui est envoyée à l’utilisateur via une ou plusieurs sorties du mitigeur. Le mitigeur sanitaire est dit thermostatique lorsqu’il intègre un ensemble thermostatique, typiquement une cartouche, à même de réguler la température de l’eau mitigée autour d’une valeur de consigne qui est réglée par l’utilisateur, en faisant varier les débits respectifs d’eau froide et d’eau chaude qui sont effectivement mélangés. Le mitigeur intègre alors un ou plusieurs organes de débit, à qui est envoyée l’eau mitigée sortant de la cartouche thermostatique et qui permettent à l’utilisateur de commander, voire de régler le débit d’eau mitigée sortant du mitigeur.

Afin que l’eau s’écoule, à l’intérieur du mitigeur, depuis les entrée d’eau froide et d’eau chaude jusqu’à la ou aux sorties d’eau mitigée en passant par la cartouche thermostatique et le ou les organes de débit, le mitigeur comporte un corps, généralement constitué de plusieurs parties assemblées, dans lequel sont montés la cartouche thermostatique et le ou les organes de débit et qui délimite les différents canaux d’écoulement de l’eau. Ce corps présente ainsi une architecture d’écoulement de l’eau plus ou moins complexe, adaptée à la cartouche thermostatique, à le ou aux organes de débit et aux contraintes d’implantation du mitigeur dans l’installation sanitaire concernée. Ce corps peut ainsi être relativement volumineux, ce qui est problématique lorsqu’on souhaite encastrer une part significative du mitigeur dans une paroi, telle qu’un mur. De plus, dès qu’on souhaite modifier le nombre et/ou le type des organes de débit, il est nécessaire de revoir totalement l’architecture du corps, ce qui est contraignant et coûteux. EP 2 775 179 divulgue un exemple d’un tel mitigeur sanitaire, comprenant un boîtier, une cartouche thermostatique et un organe de débit.

Le but de la présente invention est de proposer un nouveau mitigeur sanitaire thermostatique, qui soit particulièrement compact, pratique et économique.

A cet effet, l’invention a pour objet un mitigeur sanitaire thermostatique, tel que défini à la revendication 1 .

Une des idées à la base de l’invention est d’associer une cartouche thermostatique, à entrées axiales et à sortie transversale, et un ou plusieurs organes de débit à entrée transversale, avec au moins trois embases qui sont superposées selon un axe d’assemblage et qui définissent conjointement l’architecture des différents canaux nécessaires à l’écoulement de l’eau au sein du mitigeur, et ce de manière astucieuse afin de limiter la dimension axiale totale de ces trois embases et, par-là, la profondeur d’encastrement du mitigeur conforme à l’invention. En particulier, l’invention prévoit que des clapets anti-retour sont agencés directement sous la cartouche thermostatique, grâce aux entrées axiales de cette dernière. L’invention prévoit également que, pour éviter de perdre de la place suivant l’axe d’assemblage, l’eau mitigée sortant de la cartouche thermostatique latéralement à cette dernière s’écoule jusqu’à l’entrée transversale du ou des organes de débit dans un canal de passage, qui s’étend en longueur transversalement à l’axe d’assemblage et qui est délimité conjointement par la face supérieure de l’embase intermédiaire et la face inférieure de l’embase supérieure. Le mitigeur conforme à l’invention s’avère ainsi particulièrement compact.

De plus, la conception avec les trois embases superposées selon l’invention offre de nombreux avantages pratiques et économiques. En particulier, cette conception peut être modulaire, en prévoyant que l’embase inférieure est commune à différentes formes de réalisation des embases intermédiaire et supérieure, ces différentes formes pouvant notamment être respectivement associées à des nombres et/ou types différents pour le ou les organes de débit. Par ailleurs, les embases intermédiaire et supérieure peuvent être prévues démoulables selon l’axe d’assemblage, ce qui rend cette ou ces embases faciles à concevoir et pratiques à fabriquer, notamment par matriçage ou par injection. De surcroît, l’embase intermédiaire peut être prévue en une matière plastique, ce qui induit de nombreux avantages, tels que gagner en poids, réduire le coût, faciliter l’intégration des clapets anti-retour, ainsi que celle de gorges recevant des joints d’étanchéité prévus aux interfaces entre l’embase intermédiaire et les embases inférieure et supérieure, et créer une isolation thermique entre l’embase inférieure, dans laquelle l’eau chaude est admise, et l’embase supérieure, qui est typiquement accessible à l’utilisateur.

Des caractéristiques additionnelles avantageuses du mitigeur conforme à l’invention sont spécifiées aux revendications 2 à 9.

L’invention a également pour objet un ensemble modulaire de mitigeur sanitaire thermostatique, tel que défini à la revendication 10.

L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple et faite en se référant aux dessins sur lesquels :

[Fig. 1] la figure 1 est une vue en perspective d’un mitigeur conforme à l’invention ;

[Fig. 2] la figure 2 est un éclaté en perspective du mitigeur de la figure 1 ;

[Fig. 3] la figure 3 est une coupe dans le plan III de la figure 1 ; [Fig. 4] la figure 4 est une coupe dans le plan IV de la figure 1 ;

[Fig. 5] la figure 5 est une coupe dans le plan V de la figure 1 ;

[Fig. 6] la figure 6 est un éclaté en perspective de trois embases appartenant au mitigeur des figures précédentes ;

[Fig. 7] la figure 7 est une vue similaire à la figure 6, sous un angle d’observation différent ; et

[Fig. 8] la figure 8 est une vue similaire à la figure 1 , illustrant un mitigeur conforme à l’invention mais selon un mode de réalisation différent de celui illustré aux figures précédentes.

Sur les figures 1 à 7 est représenté un mitigeur sanitaire thermostatique 1 pour une installation sanitaire, telle qu’une douche, une baignoire, un évier, etc. Comme expliqué plus en détail par la suite, le mitigeur 1 est destiné à être en partie encastré dans un support de l’installation, notamment dans un mur, une cloison, un caisson, etc. Une fois encastré, le mitigeur 1 reste en partie accessible à un utilisateur afin que ce dernier puisse actionner manuellement le mitigeur 1.

Dans tous les cas, le mitigeur 1 est prévu pour être alimenté par un flux entrant d’eau froide F1 et un flux entrant d’eau chaude F2 et est conçu pour délivrer un ou plusieurs flux sortants d’eau mitigée, à savoir, ici, deux flux sortants d’eau mitigée F3 et F4, étant noté que l’eau mitigée de ce ou ces flux sortants résulte du mélangeage, dans le mitigeur 1 , de proportions maîtrisées respectives des flux entrants d’eau froide F1 et d’eau chaude F2. Par « eau froide », on entend de l’eau courante non chauffée, qui est généralement à température légèrement inférieure ou égale à la température ambiante. Par « eau chaude », on entend de l’eau courante qui a été chauffée par un système de chauffage sanitaire. En pratique, l’eau chaude présente une température supérieure à celle de l’eau froide. Dès lors, l’eau mitigée résultant du mélangeage des flux entrants d’eau froide F1 et d’eau chaude F2 par le mitigeur 1 présente une température intermédiaire entre celles de l’eau froide et de l’eau chaude, qui dépend des proportions maîtrisées respectives des flux entrants qui sont effectivement mélangées par le mitigeur 1 .

Comme bien visible sur les figures 1 à 5, le mitigeur 1 comporte trois embases 10, 20 et 30 qui sont assemblées fixement les unes aux autres, en étant superposées suivant un axe d’assemblage Z-Z. L’embase 20 est disposée entre les embases 10 et 30 suivant l’axe d’assemblage Z-Z. Par commodité, les embases 10, 20 et 30 sont respectivement qualifiées d’embase inférieure, d’embase intermédiaire et d’embase supérieure. En pratique, lorsque le mitigeur 1 est encastré de sorte que l’axe d’assemblage Z-Z s’étend à la verticale, l’embase inférieure 10 est située verticalement sous l’embase intermédiaire 20 qui est elle-même située verticalement sous l’embase supérieure 30. Cette orientation verticale de l’axe d’assemblage Z-Z est illustrée sur les figures. Ceci étant, le mitigeur 1 peut aussi être encastré de sorte que l’axe d’assemblage Z-Z s’étend de manière inclinée par rapport à la verticale, voire s’étend à l’horizontale, de sorte que l’embase inférieure 10 ne se retrouve pas totalement située au-dessous de l’embase intermédiaire 20 qui, elle- même, ne se retrouve pas totalement située au-dessous de l’embase supérieure 30. Ainsi, on comprend que les termes « inférieure », « supérieure » et similaires, qui sont utilisés pour décrire le mitigeur 1 ne doivent pas s’entendre de manière stricte, mais sont simplement orientés par rapport à l’axe d’assemblage Z-Z dont l’orientation par rapport à la verticale n’est pas prédéterminée, mais dépend de l’agencement selon lequel le mitigeur 1 est encastré.

Dans tous les cas, chacune des embases inférieure 10, intermédiaire 20 et supérieure 30 présente deux faces qui sont opposées l’une à l’autre suivant l’axe d’assemblage Z-Z, à savoir une face inférieure 10A, 20A, 30A et une face supérieure 10B, 20B, 30B. On notera que le terme « face » s’entend ici dans un sens large, à savoir celui de « côté », et ne se limite ainsi pas à une géométrie plane ; de même, les faces opposées d’une même embase parmi les embases 10, 20 et 30 ne sont pas nécessairement parallèles entre elles. A l’état assemblé du mitigeur 1 comme sur les figures 1 et 3 à 5, la face supérieure 10B de l’embase inférieure 10 et la face inférieure 20A de l’embase intermédiaire 20 sont appliquées l’une contre l’autre suivant l’axe d’assemblage Z-Z et la face supérieure 20B de l’embase intermédiaire 20 et la face inférieure 30A de l’embase supérieure 30 sont également appliquées l’une contre l’autre suivant l’axe d’assemblage Z- Z. En pratique, les moyens du mitigeur 1 qui assurent l’assemblage des embases 10, 20 et 30 ne sont pas limitatifs du moment qu’ils permettent de maintenir fixement en place les embases 10, 20 et 30 de manière superposée suivant l’axe d’assemblage Z-Z, avec mise en appui axial entre les faces 10B et 20A et entre les faces 20B et 30A, et ce quelle que soit la géométrie plus ou moins complexe de ces faces 10B, 20A, 20B et 30A. Dans l’exemple de réalisation considéré sur les figures, les embases 10, 20 et 30 sont ainsi assemblées par boulonnage.

Lorsque le mitigeur 1 est encastré, les embases 10, 20 et 30 sont prévues pour être encastrées dans le support précité de l’installation sanitaire, avec une profondeur d’encastrement maximale qui correspond à la distance maximale séparant, suivant l’axe d’assemblage Z-Z, la face inférieure 10A de l’embase inférieure et la face supérieure 30B de l’embase supérieure 30. Ainsi, lorsque le mitigeur 1 est encastré dans le support précité, les embases 10, 20 et 30 peuvent être totalement encastrées, hormis tout ou partie de la surface supérieure 30B de l’embase supérieure, qui reste directement accessible à un utilisateur du mitigeur 1. Suivant une forme de réalisation avantageuse, qui est particulièrement compacte et qui est mise en œuvre dans l’exemple considéré sur les figures, chacune des embases inférieure 10, intermédiaire 20 et supérieure 30 présente une forme de plaque dont la dimension correspondant à l’épaisseur est orientée suivant l’axe d’assemblage Z-Z. A l’état assemblé du mitigeur 1, la face supérieure 10B de l’embase inférieure 10 et la face inférieure 20A de l’embase intermédiaire 20 forment une interface de contact, qui est plane et qui s’étend perpendiculairement à l’axe d’assemblage Z-Z. Cette interface de contact est constituée de parties respectives des faces précitées 10B et 20A, qui sont appuyées l’une contre l’autre selon un contact plan. De même, la face supérieure 20B de l’embase intermédiaire 20 et la face inférieure 30A de l’embase supérieure 30 forment une interface de contact, qui est plane et qui est perpendiculaire à l’axe d’assemblage Z-Z. Cette interface de contact est constituée par des parties respectives des faces précitées 20B et 30A, qui sont appuyées l’une contre l’autre selon un contact plan.

Avant que les embases 10, 20 et 30 ne soient décrites plus en détail, on notera que le mitigeur 1 comporte également une cartouche thermostatique 40 et deux organes de débit 50 et 60. Comme détaillé par la suite, la cartouche thermostatique 40 et les organes de débit 50 et 60 sont assemblés à au moins l’une des embases 10, 20 et 30 de manière que la cartouche thermostatique 40 et les organes de débit 50 et 60 soient actionnables par l’utilisateur depuis la face supérieure 30B de l’embase supérieure 30. Dans l’exemple de réalisation considéré sur les figures, la cartouche thermostatique 40 et les organes de débit 50 et 60 sont ainsi prévus pour émerger chacun partiellement de la face supérieure 30B de l’embase supérieure 30 : ainsi, comme bien visible sur les figures 1 et 3 à 5, la cartouche thermostatique 40 et les organes de débit 50 et 60 s’élèvent chacun partiellement au- dessus, suivant l’axe d’assemblage Z-Z, de la face supérieure 30B de l’embase supérieure 30, de sorte que, lorsque le mitigeur 1 est encastré, les parties correspondantes respectives de la cartouche thermostatique et des organes de débit sont directement accessibles à l'utilisateur du mitigeur aux fins de l’actionnement manuel de ces parties. En variante non représentée, la cartouche thermostatique 40 et/ou l’un et/ou l’autre des organes de débit 50 et 60 sont agencés en totalité au-dessous de la face supérieure 30B de l’embase supérieure 30, mais restent accessibles à l’utilisateur au travers de cette dernière par l’intermédiaire d’éléments dédiés permettant à l’utilisateur de les actionner manuellement depuis la face supérieure 30B de l’embase supérieure 30.

Comme indiqué schématiquement sur les figures 3 et 4, la cartouche thermostatique 40 est adaptée pour mélanger un flux d’eau froide F40.1, provenant d’une entrée d’eau froide 41 de la cartouche thermostatique, et un flux d’eau chaude F40.2, provenant d’une entrée d’eau chaude 42 de la cartouche thermostatique, de manière à former un flux d’eau mitigée F40.3, envoyé à une sortie d’eau mitigée 43 de la cartouche thermostatique. La cartouche thermostatique 40 est également adaptée pour réguler de manière thermostatique la température du flux d’eau mitigée F40.3 : à cet effet, la cartouche thermostatique 40 intègre un organe de régulation thermostatique 44 à même de réguler la température du flux d’eau mitigée F40.3 autour d’une valeur de consigne, en faisant varier les débits respectifs du flux d’eau froide F40.1 et du flux d’eau chaude F40.2. La valeur de consigne précitée est réglée par l’utilisateur, moyennant l’actionnement manuel par ce dernier d’un élément de réglage 45 appartenant à la cartouche thermostatique 40, plus précisément à la partie de cette dernière qui, en service, reste accessible à l’utilisateur depuis la face supérieure 30B de l’embase supérieure. A titre d’exemple préférentiel, l’organe de réglage thermostatique 44 comporte un élément thermostatique, tel que ceux commercialisés par la société VERNET (France), ayant un piston dont la position est fixée par l’élément de réglage 45 et sur lequel est montée à coulissement une coupelle, qui contient une matière thermodilatable agissant sur le piston et qui porte un obturateur commandant, en des proportions respectives inverses, les débits respectifs des flux d’eau froide F40.1 et d’eau chaude F40.2, mélangés en aval de cet obturateur. Ceci étant, de multiples formes de réalisation sont envisageables pour l’organe de régulation thermostatique 44, ce qui explique pourquoi ce dernier n’est représenté que de manière schématique sur les figures 3 et 4.

Dans tous les cas, la cartouche thermostatique 40 présente la spécificité que, à l’état assemblé du mitigeur 1 , ses entrées d’eau froide 41 et d’eau chaude 42 sont axiales, c’est- à-dire orientées suivant l’axe d’assemblage Z-Z, tandis que sa sortie d’eau mitigée 43 est transversale à l’axe d’assemblage Z-Z. Ainsi, comme bien visible sur la figure 3, chacune des entrées d’eau froide 41 et d’eau chaude 42 est globalement centrée sur un axe géométrique qui s’étend parallèlement à l’axe d’assemblage Z-Z : pour entrer dans la cartouche thermostatique 40, l’eau froide s’écoule dans l’entrée d’eau froide 41 parallèlement à l’axe Z-Z et l’eau chaude s’écoule dans l’entrée d’eau chaude 42 parallèlement à l’axe d’assemblage Z-Z. A l’inverse, la sortie d’eau mitigée 43 est agencée latéralement à la cartouche thermostatique 40, en étant orientée transversalement, voire perpendiculairement à l’axe d’assemblage Z-Z : pour sortir de la cartouche thermostatique 40, l’eau mitigée s’écoule dans la sortie d’eau mitigée 43 suivant une direction transversale, voire perpendiculaire à l’axe d’assemblage Z-Z, comme bien visible sur la figure 4.

En pratique, la cartouche thermostatique 40 est réalisable selon de multiples formes de réalisation, non limitatives, du moment que ces dernières présentent la spécificité décrite juste ci-dessus. Des exemples de réalisation de la cartouche thermostatique 40 sont connus dans la technique : un exemple est détaillé dans la demande de brevet français FR2006150; un autre exemple correspond à la cartouche commercialisée par la société VERNET (France) sous la référence VT40SL.

Quelle que soit sa forme de réalisation, la cartouche thermostatique 40 forme avantageusement une unité préassemblée qui est rapportée d’un seul tenant au reste du mitigeur 1 , notamment aux fins de son assemblage aux embases 10, 20 et 30, comme illustré à la figure 2.

Pour ce qui concerne les organes de débit 50 et 60, chacun d’eux est adapté pour commander le débit d’un flux d’eau mitigée F50, F60, qui traverse l’organe de débit 50, 60, entre une entrée d’eau mitigée 51 , 61 et une sortie d’eau mitigée 52, 62 de l’organe de débit correspondant. Chaque organe de débit 50, 60 permet ainsi à un utilisateur d’autoriser ou d’interrompre l’écoulement du flux d’eau mitigée F50, F60 à travers l’organe de débit correspondant et, dans le cas où cet écoulement est autorisé, permet avantageusement de régler le débit avec lequel le flux d’eau mitigée F50, F60 sort de l’organe de débit correspondant. En pratique, la forme de réalisation des organes de débit 50 et 60 n’est pas limitative du moment que chacun de ces organes de débit 50 et 60 inclut, dans leur partie qui, en service, reste accessible à l’utilisateur depuis la face supérieure 30B de l’embase supérieure, un élément d’actionnement 53, 63 que l’utilisateur actionne manuellement pour que l’organe de débit commande de manière correspondante le débit du flux d’eau mitigée F50, F60. A titre d’exemple, dans la forme de réalisation considérée sur les figures, les organes de débit 50 et 60 sont identiques l’un à l’autre et chacun d’eux est une tête de robinet. D’autres formes de réalisation, bien connues dans le domaine sanitaire, sont envisageables pour l’un et/ou l’autre des organes de débit 50 et 60. En pratique, chaque organe de débit 50, 60 forme avantageusement une unité préassemblée, qui est rapportée d’un seul tenant au reste du mitigeur 1, notamment aux fins de son assemblage aux embases 10, 20 et 30.

Dans tous les cas, chaque organe de débit 50, 60 présente la spécificité que son entrée d’eau mitigée 51, 61 est transversale, voire perpendiculaire à l’axe d’assemblage Z- Z. Ainsi, chaque entrée d’eau mitigée 51, 61 est agencée latéralement à l’organe de débit correspondant 50, 60, en étant orientée suivant une direction qui est transversale, voire perpendiculaire à l’axe d’assemblage Z-Z : pour entrer dans chaque organe de débit 50, 60, l’eau mitigée s’écoule dans l’entrée d’eau mitigée 51, 61 transversalement, voire perpendiculairement à l’axe d’assemblage Z-Z, comme bien visible sur la figure 4.

De plus, dans la forme de réalisation considérée sur les figures 1 à 7, la sortie d’eau mitigée 52, 62 de chacun des organes de débit 50, 60 est axiale, c’est-à-dire orientée suivant la direction de l’axe d’assemblage Z-Z, comme bien visible sur la figure 5. Ainsi, chacune des sorties d’eau mitigée 52 et 62 est centrée sur un axe géométrique qui s’étend parallèlement à l’axe d’assemblage Z-Z : pour sortir de l’organe de débit 50, 60, l’eau mitigée s’écoule dans la sortie d’eau mitigée 52, 62 de manière parallèle à l’axe d’assemblage Z-Z.

Suivant une disposition préférentielle, dont l’intérêt apparaîtra plus loin et qui est mise en œuvre dans l’exemple de réalisation considéré sur les figures, les entrées d’eau froide 41 et d’eau chaude 42 sont agencées de manière diamétralement opposée par rapport à un axe central Z40 de la cartouche thermostatique 40, qui s’étend parallèlement à l’axe d’assemblage Z-Z, comme bien visible sur la figure 3.

En revenant maintenant à la description des embases 10, 20 et 30, on va s’intéresser plus avant aux aménagements de ces dernières, qui permettent à l’eau froide et à l’eau chaude alimentant le mitigeur 1 , sous la forme des flux entrants F1 et F2, d’atteindre la cartouche thermostatique 40 puis les organes de débit 50 et 60, avant de ressortir du mitigeur 1 sous la forme des flux sortants d’eau mitigée F3 et F4. Autrement dit, on va maintenant décrire plus en détail l’architecture d’écoulement que définissent les embases 10, 20 et 30 à la fois entre elles et vis-à-vis de la cartouche thermostatique 40 et des organes de débit 50 et 60.

Comme bien visible sur les figures 2 à 7, l’embase inférieure 10 délimite plusieurs canaux, qui débouchent tous sur la face supérieure 10B de l’embase inférieure 10 et qui, à l’opposé de leur débouché sur cette face supérieure 10B, débouchent avantageusement sur une face latérale 10C de l’embase inférieure 10, qui relie l’une à l’autre les faces inférieure 10A et supérieure 10B de cette dernière. Ces canaux de l’embase inférieure 10 sont :

- un canal d’arrivée d’eau froide 11 par lequel le flux entrant d’eau froide F1 s’écoule jusqu’à la face supérieure 10B de l’embase inférieure 10, après avoir pénétré à l’intérieur du mitigeur 1 via le débouché de ce canal d’arrivée d’eau froide 11 sur la face latérale 10C,

- un canal d’arrivée d’eau chaude 12 par lequel le flux entrant d’eau chaude F2 s’écoule jusqu’à la face supérieure 10B de l’embase inférieure 10, après avoir pénétré à l’intérieur du mitigeur 1 via le débouché de ce canal d’arrivée d’eau chaude 12 sur la face latérale 10C, et

- deux canaux de retour d’eau mitigée 13 et 14 par respectivement lesquels les flux sortants d’eau mitigée F3 et F4 s’écoulent depuis la face supérieure 10B de l’embase inférieure 10, jusqu’à sortir du mitigeur 1 via les débouchés respectifs de ces canaux de retour d’eau mitigée 13 et 14 sur la face latérale 10C.

Dans la forme de réalisation considérée sur les figures, la face inférieure 10A de l’embase inférieure 10 est ainsi dépourvue d’ouverture pour le passage d’eau, ce qui permet avantageusement de satisfaire des contraintes d’encastrement auxquelles est soumis le mitigeur 1. Ceci étant, en variante non représentée, le raccordement de l’embase inférieure 10 avec les flux entrants F1 et F2 et/ou les flux sortants F3 et F4 peut ne pas être exclusivement latéral comme sur les figures. Dans tous les cas, les débouchés respectifs des canaux 11 , 12, 13 et 14, qui sont opposés à la face supérieure 10B de l’embase inférieure 10, sont avantageusement pourvus d’aménagements de raccordement à des conduites, non représentées, dans lesquelles s’écoulent respectivement les flux F1 à F4 : dans l’exemple illustré aux figures, ces débouchés des canaux 11 à 14 sont ainsi taraudés.

Egalement comme bien visible sur les figures 2 à 7, l’embase intermédiaire 20 délimite, quant à elle, plusieurs canaux, qui relient chacun l’une à l’autre les faces inférieure 20A et supérieure 20B de l’embase intermédiaire, et qui, avantageusement, s’étendent chacun parallèlement à l’axe d’assemblage Z-Z depuis cette face inférieure 20A jusqu’à cette face supérieure 20B. Ces canaux de l’embase intermédiaire 20 sont :

- un canal d’acheminement d’eau froide 21 et un canal d’acheminement d’eau chaude 22, qui, au niveau de la face inférieure 20A de l’embase intermédiaire 20, sont respectivement abouchés avec les canaux d’arrivée d’eau froide 11 et d’eau chaude 12 de l’embase inférieure 10, et qui, au niveau de la face supérieure 20B de l’embase intermédiaire 20, sont respectivement abouchés avec les entrées d’eau froide 41 et d’eau chaude 42 de la cartouche thermostatique 40, et

- deux canaux d’évacuation d’eau mitigée 23 et 24, qui, au niveau de la face inférieure 20A de l’embase intermédiaire 20, sont respectivement abouchés avec les canaux de retour d’eau mitigée 13 et 14, et qui, au niveau de la face supérieure 20B de l’embase intermédiaire 20, sont respectivement abouchés à la sortie d’eau mitigée 52 de l’organe de débit 50 et à la sortie d’eau mitigée 62 de l’organe de débit 60.

De par leur abouchement, le canal d’arrivée d’eau froide 11 de l’embase inférieure 10 et le canal d’acheminement d’eau froide 21 de l’embase intermédiaire 20 sont placés bout à bout, en étant directement raccordés l’un à l’autre parallèlement à l’axe d’assemblage Z-Z, et le raccordement correspondant entre ces deux canaux est avantageusement étanché par un joint qui entoure la zone d’abouchement correspondante. Ce qui vient d’être décrit pour l’abouchement des canaux 11 et 21 se retrouve de manière similaire pour :

- le canal d’arrivée d’eau chaude 12 de l’embase inférieure 10 et le canal d’acheminement d’eau chaude 22 de l’embase intermédiaire 20,

- le canal de retour d’eau mitigée 13 de l’embase inférieure 10 et le canal d’évacuation d’eau mitigée 23 de l’embase intermédiaire 20,

- le canal de retour d’eau mitigée 14 de l’embase inférieure 10 et le canal d’évacuation d’eau mitigée 24 de l’embase intermédiaire 20, - le canal d’acheminement d’eau froide 21 de l’embase intermédiaire 20 et l’entrée d’eau froide 41 de la cartouche thermostatique 40,

- le canal d’acheminement d’eau chaude 22 de l’embase intermédiaire 20 et l’entrée d’eau chaude 42 de la cartouche thermostatique 40,

- le canal d’évacuation d’eau mitigée 23 de l’embase intermédiaire 20 et la sortie d’eau mitigée 52 de l’organe de débit 50, et

- le canal d’évacuation d’eau mitigée 24 de l’embase intermédiaire 20 et la sortie d’eau mitigée 62 de l’organe de débit 60.

Comme bien visible sur les figures 2 et 3, un clapet anti-retour 71 est agencé à l’intérieur du canal d’acheminement d’eau froide 21 de l’embase intermédiaire 20. De même, un clapet anti-retour 72 est agencé dans le canal d’acheminement d’eau chaude 22. Autrement dit, le canal d’acheminement d’eau froide 21 est intérieurement pourvu du clapet anti-retour 71 et le canal d’acheminement d’eau chaude 22 est intérieurement pourvu du clapet anti-retour 72. L’agencement des clapets anti-retour 71 et 72 tire ainsi profit de la présence de l’embase intermédiaire 20, en occupant tout ou partie de l’épaisseur de cette dernière suivant l’axe d’assemblage Z-Z. De plus, les clapets anti-retour 71 et 72 se retrouvent ainsi disposés directement en-dessous de la cartouche thermostatique 40, en étant respectivement alignés, parallèlement à l’axe d’assemblage Z-Z, avec les entrées d’eau axiales 41 et 42, de la cartouche thermostatique 40. Au passage, on comprend l’intérêt que les entrées d’eau 41 et 42 soient diamétralement opposées par rapport à l’axe central Z40 de la cartouche thermostatique 40, puisque les clapets anti-retour 71 et 72 peuvent alors être éloignés au maximum l’un de l’autre dans un plan géométrique perpendiculaire à l’axe d’assemblage Z-Z, ce qui facilite leur implantation côté à côte, comme bien visible sur la figure 3.

Suivant une forme de réalisation avantageuse, l’embase intermédiaire 20 est réalisée en une matière plastique tandis que les embases inférieure 10 et supérieure 30 sont alors préférentiellement réalisées en une matière métallique, notamment un alliage tel que du laiton. En réalisant l’embase intermédiaire 20 en une matière plastique, on réduit le poids et le coût du mitigeur 1. De plus, l’embase intermédiaire 20 assure alors une isolation thermique entre l’embase inférieure 10, qui, comme détaillé ci-dessus, reçoit le flux entrant d’eau chaude F2, et l’embase supérieure 30, qui, comme expliqué plus haut, reste au moins partiellement accessible à l’utilisateur lorsque le mitigeur 1 est encastré. Par ailleurs, en réalisant l’embase intermédiaire 20 en matière plastique, l’intégration des clapets anti-retour 71 et 72 dans les canaux d’acheminement d’eau froide 21 et d’eau chaude 22 est facilitée, tout comme l’intégration de gorges recevant des joints d’étanchéité sur la face inférieure 20A et/ou la face supérieur 20B de l’embase intermédiaire 20, évitant ainsi d’avoir à usiner de telles gorges dans les embases inférieure 10 et supérieure 30.

En tenant compte de ce qui précède au sujet de l’embase intermédiaire 20, on comprend que cette dernière est avantageusement démoulable selon l’axe d’assemblage Z-Z. En effet, les différents aménagements de cette dernière décrits jusqu’ici, en particulier ses canaux 21 à 24 qui s’étendent parallèlement à l’axe Z-Z sur toute la dimension correspondante de l’embase intermédiaire, sont façonnables de manière à ne pas présenter de contre-dépouille qui interdirait un démoulage direct suivant l’axe Z-Z. Une telle démoulabilité de l’embase intermédiaire 20 en facilite la conception et en réduit la durée et le coût de fabrication. En particulier, l’embase intermédiaire 20 peut alors être soit matricée lorsqu’elle est réalisée en une matière métallique, soit injectée dans un moule sans noyau perdu lorsqu’elle est réalisée en une matière plastique.

Comme bien visible sur les figures 4 et 7, un canal de passage d’eau mitigée 31 est prévu pour relier la sortie d’eau mitigée 43 de la cartouche thermostatique 40 aux entrées d’eau mitigée 51 et 61 des organes de débit 50 et 60. Ce canal de passage d’eau mitigée 31 est délimité conjointement par la face supérieure 20B de l’embase intermédiaire 20 et la face inférieure 30A de l’embase supérieure 30, en étant avantageusement étanchée par un joint périphérique, interposé entre ces faces 20B et 30A. Dans l’exemple de réalisation considéré sur les figures, le canal de passage d’eau mitigée 31 est formé en creux, suivant l’axe d’assemblage Z-Z, dans la face inférieure 30A de l’embase supérieure 30 et est fermé, au niveau de la face supérieure 20B de l’embase intermédiaire 20, par une partie de cette face supérieure 20B, qui est en affleurement avec l’interface de contact entre les embases intermédiaire 20 et supérieure 30. En variante non représentée, le canal de passage d’eau mitigée peut aussi être partiellement ou bien être totalement formé axialement en creux dans la face supérieure 20B de l’embase intermédiaire 20.

Dans tous les cas, le canal de passage d’eau mitigée 31 s’étend en longueur transversalement, voire, comme ici, perpendiculairement à l’axe d’assemblage Z-Z, de manière que, à l’une des deux extrémités longitudinales opposées du canal de passage d’eau mitigée 31, ce dernier est abouché avec la sortie d’eau mitigée 43 de la cartouche thermostatique 40 tandis que, à l’autre de ses deux extrémités longitudinales opposées, le canal de passage d’eau mitigée 31 est abouché avec les entrées d’eau mitigée 51 et 61 des organes de débit 50 et 60. Dans la forme de réalisation considérée ici, le canal de passage d’eau mitigée 31 présente, comme bien visible sur la figure 7, un profil en V et inclut ainsi deux branches correspondantes, à savoir une première branche qui s’étend de la sortie d’eau mitigée 43 de la cartouche thermostatique 40 jusqu’à l’entrée d’eau mitigée 51 de l’organe de débit 50 et une seconde branche qui s’étend de la sortie d’eau mitigée 43 jusqu’à à l’entrée d’eau mitigée 61 de l’organe de débit 60. Dans tous les cas, l’agencement du canal de passage d’eau mitigée 31 est adapté au fait que la sortie d’eau mitigée 43 et les entrées d’eau mitigée 51 et 61 sont transversales, voire perpendiculaires, à l’axe d’assemblage Z-Z.

Par ailleurs, l’embase supérieure 30 délimite des ouvertures de montage 32, 33 et 34 dans lesquelles sont respectivement assemblés la cartouche thermostatique 40 et les organes de débit 50 et 60. Comme bien visible sur les figures 3 à 5, chacune de ces ouvertures de montage 32 à 34 relie l’une à l’autre les faces inférieure 30A et supérieure 30B de l’embase supérieure 30 et s’étend parallèlement à l’axe d’assemblage Z-Z depuis cette face inférieure 30A jusqu’à cette face supérieure 30B. A l’état assemblé du mitigeur 1 , la cartouche thermostatique 40 et les organes de débit 50 et 60 sont respectivement reçus et fixés dans les ouvertures de montage 32 à 34 de manière que les parties respectives de la cartouche thermostatique 40 et les organes de débit 50 et 60, tournées axialement vers l’embase inférieure 10, soient raccordés aux canaux 21 à 24 et 31 , comme détaillé plus haut, tandis que les parties respectives opposées de la cartouche thermostatique 40 et des organes de débit 50 et 60 restent accessibles à l’utilisateur du mitigeur 1 , en émergeant de la face supérieure 30B de l’embase supérieure 30. En pratique, les aménagements du mitigeur 1 , qui assurent la fixation de la cartouche thermostatique 40 et des organes de débit 50 et 60 dans les ouvertures de montage 32 à 34 de l’embase supérieure 30, ne sont pas limitatifs et ne seront donc pas décrits ici plus avant.

Suivant des considérations similaires à celles développées plus haut en lien avec la démoulabilité de l’embase intermédiaire 20, l’embase supérieure 30 est, elle aussi, avantageusement démoulable selon l’axe Z-Z. En effet, les différents aménagements de l’embase supérieure 30 décrits jusqu’ici, en particulier son canal de passage d’eau mitigée 31 qui est formé axialement en creux dans la face inférieure 30A de l’embase supérieure 30, sont façonnables de manière à ne pas présenter de contre-dépouille qui interdirait un démoulage direct suivant l’axe Z-Z.

En fonctionnement, l’utilisateur agit sur la partie accessible de la cartouche thermostatique 40, en particulier sur son élément de réglage 45, pour actionner la cartouche thermostatique 40 afin de choisir la valeur de consigne pour la température de l’eau mitigée. L’utilisateur agit également sur la partie accessible de l’organe de débit 50, en particulier sur son élément d’actionnement 53, pour actionner cet organe de débit 50 afin de commander le débit, éventuellement nul, pour le flux sortant d’eau mitigée F3. De même, l’utilisateur agit sur la partie accessible de l’organe de débit 60, en particulier sur son élément d’actionnement 63, pour actionner cet organe de débit 60 afin de commander le débit, éventuellement nul, pour le flux sortant d’eau mitigée F4. Ainsi, lorsque l’un et/ou l’autre des organes de débit est actionné en vue d’avoir un débit non nul pour le flux sortant de l’eau mitigée F3 et/ou le flux sortant d’eau mitigée F4, l’eau froide entre dans le mitigeur

I sous la forme du flux entrant d’eau froide F1 et circule dans le canal d’arrivée d’eau froide

I I puis dans le canal d’acheminement d’eau froide 21 , jusqu’à atteindre axialement l’entrée d’eau froide 41 de la cartouche thermostatique 40. De même, l’eau chaude entre dans le mitigeur 1 sous la forme du flux entrant d’eau chaude F2 et circule dans le canal d’arrivée d’eau chaude 12 puis dans le canal d’acheminement d’eau chaude 22, jusqu’à atteindre axialement l’entrée d’eau chaude 42 de la cartouche thermostatique. A l’intérieur de la cartouche thermostatique 40, tout ou partie du flux entrant d’eau froide F1 et tout ou partie du flux entrant d’eau chaude F2 passent en aval de l’organe de régulation thermostatique 44, en formant respectivement les flux d’eau froide F40.1 et d’eau chaude F40.2, et se mélangent alors pour former le flux d’eau mitigée F40.3. Le clapet anti-retour 71 évite que de l’eau chaude puisse entrer dans le canal d’arrivée d’eau froide 11 et le clapet anti-retour 72 évite que de l’eau froide puisse entrer dans le canal d’arrivée d’eau chaude 12. Le flux d’eau mitigée F40.3 sort, transversalement, voire perpendiculairement, à l’axe d’assemblage Z-Z, de la cartouche thermostatique 40 via la sortie d’eau mitigée 43 de cette dernière, puis s’écoule dans le canal de passage d’eau mitigée 31 jusqu’à rejoindre les entrées d’eau mitigée 51 et 61 des organes de débit 50 et 60, où le flux d’eau mitigée F40.3 entre transversalement, voire perpendiculairement, dans les organes de débit 50 et 60. A l’intérieur des organes de débit 50 et 60, tout ou partie du flux d’eau mitigée F40.3 traverse ces organes de débit, en formant les flux d’eau mitigée F50 et F60 qui sortent ensuite axialement des organes de débit 50 et 60 pour former respectivement les flux sortants d’eau mitigée F3 et F4 qui sortent du mitigeur 1 après que le flux sortant d’eau mitigée F3 se soit écoulé dans le canal d’évacuation d’eau mitigée 53 et le canal de retour d’eau mitigée 13 et après que le flux sortant d’eau mitigée F4 se soit écoulé dans le canal d’évacuation d’eau mitigée 24 et le canal de retour d’eau mitigée 14.

Sur la figure 8 est représenté un mitigeur sanitaire thermostatique 101 en tant que mode de réalisation alternatif au mitigeur 1 décrit jusqu’ici.

Le mitigeur 101 partage certains de ses composants avec le mitigeur 1 , à savoir l’embase inférieure 10, la cartouche thermostatique 40 et les clapets anti-retour 71 et 72. En revanche, le mitigeur 101 comporte une embase intermédiaire 120, une embase supérieure 130 et un organe de débit 150 qui sont respectivement différents des composants 20, 30 et 50, 60 du mitigeur 1. Autrement dit, le mitigeur 101 est conçu pour être obtenu en remplaçant les composants 20, 30 et 50, 60 par, respectivement, l’embase intermédiaire 120, l’embase supérieure 130 et l’organe de débit 150. T out comme chacun des organes de débit 50 et 60, l’organe de débit 150 est adapté pour commander le débit d’un flux d’eau mitigée traversant cet organe de débit 150 entre une entrée d’eau mitigée de ce dernier et au moins une sortie d’eau mitigée de cet organe de débit 150. En revanche, l’organe de débit 150 se différencie des organes de débit 50 et 60 de par le nombre et/ou le type. Ainsi, dans l’exemple de réalisation considéré sur les figures, l’organe de débit 150 se différencie des organes de débit 50 et 60 par le fait que l’organe de débit 150 est en unique exemplaire et par le fait que l’organe de débit 150 agit sur le flux d’eau mitigée le traversant pour l’envoyer sélectivement soit vers le canal de retour d’eau mitigée 13, soit vers le canal de retour d’eau mitigée 14 de l’embase inférieure 10, le cas échéant en réglant également le débit de ce flux d’eau mitigée. Ainsi, l’organe de débit 150 est par exemple un sélecteur à deux voies, couramment appelé inverseur dans le domaine sanitaire.

On comprend que les embases intermédiaire 120 et supérieure 130 se différencient respectivement des embases intermédiaire 20 et supérieure 30 par des aménagements spécifiques à l’assemblage et au raccordement des embases 120 et 130 avec l’organe de débit 150. Ainsi, les embases intermédiaire 120 et supérieure 130 définissent, notamment en aval de la cartouche thermostatique 40, une architecture d’écoulement qui est différente de celle définie par les embases 20 et 30 du mitigeur 1 .

Plus généralement, les mitigeurs 1 et 101 sont un exemple d’un ensemble modulaire de mitigeur sanitaire thermostatique, qui partage la même embase inférieure 10 mais qui inclut plusieurs embases intermédiaires différentes et plusieurs embases supérieures différentes, afin de s’adapter au nombre et/ou au type d’organe(s) de débit propre(s) à un mitigeur donné.

Enfin, divers aménagements et variantes aux mitigeurs 1 et 101 décrits jusqu’ici sont envisageables. A titre d’exemples :

- le raccordement entre la sortie d’eau mitigée 52 de l’organe de débit 50 et le canal de retour d’eau mitigée 13 de l’embase inférieure 10 et/ou le raccordement entre la sortie d’eau mitigée 62 de l’organe de débit 60 et le canal de retour d’eau mitigée 14 peuvent présenter d’autres formes de réalisation que celles illustrées sur les figures ; par exemple, plutôt que d’être raccordée par les canaux d’évacuation d’eau mitigée 23 et 24 de l’embase intermédiaire 20, la sortie d’eau mitigée 51, 61 de chacun des organes de débit 50 et 60 peut être raccordée directement au canal de retour d’eau mitigée correspondant 13, 14 ; et/ou

- en plus des clapets anti-retour 71 et 72, d’autres éléments agissant sur les flux d’eau froide et d’eau chaude dans les canaux d’acheminement 21 et 22 peuvent être agencés à l’intérieur de ces derniers, tels que des filtres.