L'invention concerne un collier de dérivation pour une canalisation de fluide, eau ou gaz par exemple.

De tels colliers de dérivation sont connus de l'état de la technique et sont traditionnellement constitués d'une selle rigide destinée à être appliquée de manière étanche, via un joint sur la canalisation, en regard d'un orifice de piquage, et d'une bride souple (ou bracelet) pour le serrage de la selle sur la canalisation.

De manière connue, la bride, constituée généralement à partir d'un feuillard métallique est souple et est assujettie à la selle, pièce rigide, de fonderie notamment, voire de décoiietage, par l'intermédiaire de moyens de fixation latéraux à ladite selle. Ces moyens de fixation comportent des moyens de vissage pour serrer le collier, à savoir l'ensemble bride/selle sur la canalisation.

De tels colliers sont, par exemple, connus des documents FR- 2.809.471 , WO 99/32823 ou encore FR-2.933.764. Il s'agit de colliers dont la longueur de bride effective peut être réglée pour pouvoir être montés sur des canalisations de différents diamètres.

Dans les colliers des documents précités, ou encore d'autres colliers de dérivation à la connaissance du demandeur, l'inventeur a toutefois constaté que ces colliers provoquaient une ovalisation préjudiciable des canalisations semi-rigides, en particulier plastiques, sur lesquelles ils étaient montés.

Selon les observations de l'inventeur, l'utilisation des colliers de prise de l'état de la technique crée une discontinuité importante dans le cerclage des tuyaux semi-rigides, en particulier entre la selle et la bride des colliers et serait responsable de cette ovalisation.

De plus, les selles de dérivation connues sont bien souvent des pièces de fonderie dont le prix de revient est élevé. Leur mise en place est par ailleurs compliquée. Le but de la présente invention est de pallier les inconvénients précités en proposant un collier de dérivation respectant l'intégrité de la conduite semi-rigide sur laquelle il est destiné à être monté.

Un autre but de l'invention est de proposer un collier qui s'adapte à plusieurs diamètres de conduits souples ou rigides.

Un autre but de l'invention est de proposer un collier de pose aisé.

Un autre but de l'invention est de proposer un collier de dérivation qui peut être fabriqué à moindre coût.

D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre qui n'est donnée qu'à titre indicatif et qui n'a pas pour but de la limiter.

L'invention concerne un collier de dérivation pour une canalisation de fluide comprenant :

- une selle destinée à être appliquée de manière étanche sur ladite canalisation, via un joint, présentant une ouverture destinée à être disposée en regard d'un orifice de piquage de ladite canalisation,

- des moyens de serrage de la selle sur ladite canalisation comprenant au moins une bride souple, destinée à coopérer avec la selle pour ceinturer la canalisation.

Selon l'invention, ladite selle et ladite bride sont agencées de telle sorte à ceinturer ledit collier sur ladite canalisation, sans discontinuité de contact du collier avec la circonférence de la canalisation entre ladite selle et la bride, ou à tout le moins de limiter la discontinuité de contact (d) entre ladite selle et la bride souple, inférieure ou égale à 5 mm.

Selon des caractéristiques optionnelles, prises seules ou en combinaison :

- ladite selle et la bride souple sont constituées par un élément monobloc, souple, sous la forme d'une bande obtenue à partir d'une feuille de matériau, notamment métallique ;

- ladite ouverture de la selle est définie par une collerette de la feuille de matériau, circulaire, tournée vers l'extérieur du collier ;

- un raccord de branchement, tubulaire, ou encore un robinet est assujetti à ladite collerette, par exemple par soudure ou encore sertissage ;

- le raccord de branchement présente un taraudage destiné pour le branchement par vissage d'un obturateur, ou d'un robinet de dérivation, ou encore d'une conduite de dérivation ;

- alternativement la bride souple et le siège sont constitués par deux éléments distincts, la bride souple présentant une fenêtre pour le passage du siège ;

- le collier de dérivation est multidiamètre, présentant des moyens de réglage de la longueur effective de ladite bride souple ;

- lesdits moyens de serrage comprennent, outre la bride souple, des moyens de vissage coopérant avec la bride pour contraindre ledit collier au serrage, comprenant par exemple au moins une vis et un écrou ou encore une tige filetée et deux écrous ;

- lesdits moyens de réglage de la longueur effective de ladite bride souple comprennent une pluralité d'ouvertures de réglage réparties sur la longueur de ladite bride souple et destinées pour le réglage de la position des moyens de vissage ;

- ladite bride souple présente des butées en saillie destinées à engager avec un écrou des moyens de vissage afin d'interdire la rotation dudit écrou par rapport à ladite bride souple lors du serrage par vissage ;

- les butées sont réalisées par des embossages de la bride souple ;

- les moyens de serrage présentent un corps présentant un alésage traversé par lesdits moyens de vissage, ledit corps étant muni de moyens d'accrochage destinés à coopérer avec une zone de réception de la bride souple pour accrocher de manière amovible ladite bride souple, ou alternativement ;

- les moyens de serrage présentent un corps cylindrique sur lequel est enroulée et assujettie une partie de ladite bride souple, présentant un alésage traversé par lesdits moyens de vissage ;

- le joint peut présenter un corps tubulaire destiné à être introduit au jeu d'emboîtement prés dans l'ouverture de ladite selle, présentant une lèvre circulaire, de diamètre supérieur audit corps tubulaire dudit joint, destinée à être pincée pour assurer l'étanchéité entre le siège et ladite canalisation.

L'invention trouve une utilisation particulière pour brancher une canalisation de dérivation sur une canalisation, en particulier semi rigide, en charge ou non.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description accompagnée des dessins en annexe parmi lesquels :

- la figure 1 est une vue, selon un plan de coupe sensiblement perpendiculaire à l'axe de la canalisation, illustrant le collier de dérivation, et un robinet de dérivation, non assujetti au collier, destiné à être branché sur le collier,

- la figure 2 est une vue de détail, en perspective, illustrant plus particulièrement la selle et la bride, selon un exemple de réalisation de l'invention pour lequel la selle et ladite bride souple sont constituées par un élément monobloc, sous forme d'une bande,

- la figure 3 est une vue en perspective du collier, selon l'invention, monté sur une canalisation de fluide, le collier étant pourvu du robinet de dérivation,

- la figure 4 est une vue de coupe d'un collier conforme à l'invention selon un second mode de réalisation pour lequel un robinet est assujetti directement, notamment par soudure, à la collerette du siège,

- la figure 5 est une vue de coupe d'un collier conforme à l'invention selon un troisième mode de réalisation pour lequel le siège et la bride sont constitués par deux éléments distincts,

- les figures 6a, 6b, 6c, 6d, 6e et 6f sont différentes vues, respectivement une vue selon la coupe VI-VI de la figure 6e, une vue en perspective, une vue de face, une vue de côté, une vue de dessus, et une vue de dessous d'un joint souple destiné à assurer l'étanchéité entre le siège et la canalisation,

- la figure 7 est une vue, illustrant le collier de dérivation, et un robinet de dérivation, non assujetti au collier, destiné à être branché sur le collier, selon un quatrième mode de réalisation dudit collier,

- les figures 8 et 9 sont respectivement des vues de côté et de dessus de la bride souple du collier tel qu'illustré à la figure 7,

- la figure 10 est une vue illustrant le collier de dérivation, non assujetti au collier, destiné à être branché sur le collier, selon un cinquième mode de réalisation dudit collier,

- la figure 11 est une vue de dessus du collier de la figure 10. Aussi, l'invention concerne un collier 1 de dérivation pour une canalisation de fluide 2 comprenant :

- une selle 3, destinée à être appliquée de manière étanche sur ladite canalisation, via un joint 4, présentant une ouverture 7 destinée à être disposée en regard d'un orifice de piquage de ladite canalisation,

- des moyens de serrage 5, 6 de la selle sur ladite canalisation comprenant au moins une bride souple 5 destinée à coopérer avec la selle 3 pour ceinturer la canalisation.

A la figure 1 , l'ouverture de piquage n'est pas matérialisée mais repérée par des pointillés.

Par selle, on entend la partie du collier qui comprend l'ouverture 7 destinée à être appliquée de manière étanche sur ladite canalisation via le joint 4.

Ce collier 1 peut ainsi être monté sur une canalisation en charge ou non. Une fois le collier monté, une machine à percer, équipée d'un outil de perçage, tel qu'un foret, peut être assujetti au collier 1 , notamment fixé à un robinet 13 d'obturation, et permettre ainsi le perçage de la canalisation et ainsi la création de l'orifice de piquage 8. Une fois percé, le robinet peut être fermé.

Selon la présente invention, ladite selle 3 et ladite bride souple 5 sont agencées de telle sorte à ceinturer ledit collier 1 sur ladite canalisation 2, sans discontinuité de contact du collier 1 entre la circonférence de la canalisation entre ladite selle 3 et la bride souple 5, ou à tout le moins de limiter la discontinuité de contact (d) entre ladite selle 3 et la bride souple 5, inférieure ou égale à 5 mm.

Tel qu'illustré selon les exemples de réalisation, le collier de dérivation 1 permet d'encercler la canalisation de manière continue sur la quasi-totalité de la circonférence de la conduite 2, en exerçant une force de serrage homogènement répartie sur la circonférence de la conduite 2.

On limite ainsi les risques d'ovalisation des conduites semi- rigides, plastiques notamment. Il est noter toutefois que le collier 1 , conforme à l'invention, peut être également utilisé pour des canalisations rigides, en fonte notamment.

La selle 3 peut être réalisée à partir d'une feuille de matériau, déformable, notamment un métal, tel que l'acier inoxydable, destinée à épouser le rayon de courbure de ladite canalisation lors du serrage. La feuille de matériau de la selle 3 présente ladite ouverture 7 destinée à être positionnée en regard dudit orifice de piquage 8 de ladite canalisation 2.

Cette selle 3 peut permettre ainsi, et contrairement aux selles de l'état de la technique, d'adapter son rayon de courbure en fonction du diamètre de la canalisation, et ainsi de limiter encore plus une ovalisation de la conduite.

Avantageusement et selon un mode de réalisation illustré aux figures 1 à 4, la selle 3 et la bride souple 5 peuvent être constituées par un même élément monobloc 9, souple, obtenu à partir d'une feuille métallique. Cet élément 9 peut prendre la forme d'une bande telle qu'illustrée selon les exemples. La selle 3 est matérialisée sur une partie médiane de la bande, selon la figure 2.

Autrement dit, la selle 3 constitue la partie médiane de la bande 90 prolongée de part et d'autre de deux parties extrêmes 91 , 92 pour former un collier monobloc déformable. L'ouverture 7 de la selle 3 peut être définie par une collerette 10 de la feuille métallique, circulaire, tournée vers l'extérieur du collier 1. Cette collerette permet d'assujettir un raccord de branchement 11 , tubulaire (figure 1) ou encore directement, un robinet d'obturation (figure 4).

Selon l'exemple, cette collerette 10 est monobloc avec la bride

5. Elle peut toutefois être constituée par un élément distinct obtenu par emboutissage notamment.

Le raccord de branchement 11 est une pièce rigide, notamment métallique, présentant un bord circulaire destiné à être assujetti avec la collerette 10. Ce bord circulaire est notamment, tel qu'illustré à la figure 1 , destiné à être introduit, au jeu d'emboîtement prêt, dans ladite collerette circulaire 10. La pièce de branchement 11 et la collerette 10 peuvent être assujetties par soudage, sertissage, collage ou tout autre moyen.

Le raccord de branchement 11 peut présenter, sur sa partie supérieure tubulaire, un taraudage 12 destiné pour le branchement par vissage d'un obturateur, d'un robinet de dérivation 13, tel que cela est illustré notamment à la figure 1 ou encore d'une conduite de dérivation.

Tel qu'illustré à la figure 1 , le joint 4 est introduit au travers de l'ouverture 7 et présente une lèvre circulaire 41 destinée à assurer l'étanchéité entre la selle 3 et la conduite 2.

Le joint 4 peut présenter un corps tubulaire destiné à être introduit au jeu d'emboîtement prés dans l'ouverture 7 de ladite selle 3, présentant ladite lèvre circulaire 41 , de diamètre supérieur audit corps tubulaire, destinée à être pincée pour assurer l'étanchéité entre le siège 3 et ladite canalisation 2.

Le joint 4 peut présenter sur le diamètre interne du corps tubulaire, un élément de renfort 44, rigide, notamment métallique destiné à éviter que ledit joint 4 ne flambe lors du serrage. Cet élément de renfort 44 permet également d'éviter la détérioration du joint lors des opérations de perçage de la conduite.

Selon l'exemple de la figure 1 ou encore selon les vues de détails des figures 6a à 6e, le joint 4 peut présenter un bord circulaire 42, à une extrémité du corps tubulaire, qui permet d'assurer l'étanchéité avec une pièce, tel que le robinet 13 destiné à être vissé au raccord de branchement 11 (voir figure 1), ou encore d'assurer l'étanchéité avec le bord inférieur du robinet 13 (voir figure 4 ou 7) lorsque le collier est en position de serrage sur la canalisation 2. A l'autre extrémité du corps tubulaire est prévue ladite lèvre circulaire 4 .

La lèvre circulaire 41 peut présenter une surface de contact 43, concave (figure 6.c), destinée à épouser le rayon de courbure de la canalisation. L'épaisseur de la lèvre circulaire 41 peut être non constante sur le pourtour de ladite lèvre, présentant une épaisseur maximal « em » selon un diamètre de ladite lèvre circulaire.

La surface de contact du joint 4 avec la conduite 2 peut présenter, telle qu'illustrée à la figure 6f, des nervures circulaires 46, concentriques. Ces nervures circulaires 46 peuvent être complétées par des nervures radiales 47.

Les moyens de serrage 5, 6 peuvent comprendre, outre la bride souple 5, des moyens de vissage 6 coopérant avec la bride souple 5 pour contraindre ledit collier 1 au serrage.

Tel qu'illustré à la figure 1 , l'élément monobloc 9 du collier 1 permet ainsi d'encercler la canalisation de manière continue sur la quasi- totalité de la circonférence de la conduite 2, à l'exception d'une zone au niveau desdits moyens de vissage 6, en exerçant une force de serrage homogènement répartie sur la circonférence de la conduite 2, voire le cas échéant d'une discontinuité de contact, minime, « d » entre la selle 3 et la bride 5.

Cette discontinuité de contact « d », telle qu'illustrée à la figure 5 est inférieure ou égale à 5 mm.

Les moyens de vissage 6 peuvent être constitués, selon un mode de réalisation par une vis 14 et un écrou 15 (figures 1 à 9) ou alternativement selon un autre mode de réalisation par une tige filetée 61 et deux écrous 15, 62 (figure 10).

Selon l'exemple des figures 1 à 4, la vis 14 est destinée à traverser deux ouvertures 16, 17 de la bride souple 5. Dans le cas où la selle 3 et la bride souple 5 constituent un élément monobloc, ces deux ouvertures 16, 17 sont situées sur l'élément 9 de part et d'autre de la selle 3.

Selon un mode de réalisation, afin de pouvoir adapter le collier sur des canalisations de différents diamètres, la bride souple 5 peut présenter, des moyens de réglage de la longueur effective de ladite bride souple. Ces moyens peuvent être constitués par une pluralité d'ouvertures de réglage 16 réparties sur la longueur de la bride souple 6 et destinées pour le réglage de la position des moyens de vissage 6. Selon un mode de réalisation (figure 9), ces ouvertures 16 peuvent présenter un bord recourbé 28 destiné à coopérer en butée avec la vis 14 (ou la tige filetée 61) lors du serrage.

Eventuellement, le bord recourbé 28 permet, lors du serrage de coopérer avec l'écrou 15, garantissant le bon positionnement de l'écrou 15 sur la bride souple 5.

En fonction du diamètre de la conduite, la vis 14 (ou la tige filetée 61) sera introduite dans l'ouverture 16 la plus adaptée au diamètre de la conduite.

Les ouvertures 16 et 17 peuvent notamment être oblongues, la direction des ouvertures oblongues orientées selon la longueur de la bride souple 5. En outre, afin d'éviter la rotation de l'écrou par rapport à la bride lors du vissage, la bride souple 5 peut présenter des butées 21 , en saillie, destinées à engager avec l'écrou 15.

Telles qu'illustrées, ces butées 21 peuvent être constituées par des embossages de la feuille métallique constituant la bride 5.

L'écrou 15 peut être constitué d'une pièce cylindrique, l'axe du cylindre étant sensiblement orthogonal à l'axe de l'alésage taraudé de l'écrou 15.

Cette pièce cylindrique est disposée, au montage, de manière transverse à la bride souple 5. Cet écrou 15 s'étend, tel qu'illustré à la figure 3 ou 7 sur la largeur de la bride souple 3 afin de permettre une bonne répartition des efforts. Pour chaque orifice 16 de la bride, au moins deux butées 21 peuvent être prévues pour coopérer en butée au niveau des deux extrémités du corps cylindrique de l'écrou 15.

Selon un mode de réalisation (figures 1 à 4), les moyens de serrage peuvent présenter un corps cylindrique 18 sur lequel est enroulée et assujettie une partie surabondante de la bride souple 5.

Ce corps cylindrique 18, notamment plastique, présente un alésage 19 traversé par les moyens de vissage et notamment la vis ou encore la tige filetée (non illustrée). Ce corps 18 est destiné à être pris entre l'écrou 15 et la tête 20 de la vis 14, ou encore entre les deux écrous 15, 62 (non illustré). Avantageusement cet alésage 19 peut laisser un jeu suffisamment important (voir figure 1) pour la vis 14 de telle sorte à autoriser certain débattement angulaire (d'axe de rotation coaxial au corps cylindrique 18) entre la vis 14 et le corps cylindrique 18. Cette disposition permet de limiter les pertes d'effort lors du vissage.

On notera la longueur des ouvertures oblongues 17 de la bride souple 5 sur la partie de bride destinée à être enroulée sur le corps cylindrique 18 afin que ces ouvertures 17 puissent être superposées et traversées simultanément par la vis 14 (figure 1).

Eventuellement afin d'éviter que la tête de vis 20 ne vienne frotter et endommager la partie de bande enroulée lors du vissage, un cavalier 22 peut être traversé par la vis 14, pris entre la tête de vis 20 et la partie de bride enroulée.

Avantageusement, lors du montage sur une conduite semi rigide, en particulier plastique, on peut choisir l'ouverture de réglage 16 de telle façon à obtenir la mise en butée de la vis 14 et de l'écrou 15 par l'intermédiaire du corps 18, permettant avantageusement de limiter les efforts de serrage sur la canalisation 2. Les ouvertures 16 de réglage de la bride souple 5 sont ainsi dimensionnées selon différents diamètres extérieurs standard de conduite semi-rigide, plastique, afin d'obtenir cette mise en butée. Au contraire lors du montage sur une conduite rigide, en fonte notamment, on ne recherche pas une telle mise en butée

Selon un autre mode de réalisation (figures 7 à 9 et 10, 11), les moyens de serrage présentent un corps 23 présentant un alésage traversé par les moyens de vissage 6 et notamment la vis 14 (figure 5) ou la tige filetée 61 (figure 10). Le corps 23 est pris entre la tête de vis 20 et l'écrou 15 (figure 5) ou encore entre les deux écrous 15, 62 des moyens de vissage (figure 10). Ce corps 23 est notamment destiné à coopérer en butée avec la tête 20 de ladite vis 14 (figure 5) ou en butée avec l'écrou 62 (figure 10). Le corps 23 est muni de moyens d'accrochage 24 destinés à coopérer avec une zone de réception 25 de la bride souple 5 pour accrocher de manière amovible ladite bride souple 5.

Comme dans le mode de réalisation précédent, lors du montage, sur une conduite semi-rigide (plastique), la vis et l'écrou 15 (ou encore les écrous 15, 62) peuvent être mis en butée, par l'intermédiaire du corps 23 afin de limiter les efforts de serrage sur la canalisation.

Ce mode de réalisation permet de faciliter la pose en permettant d'ouvrir le collier, sans avoir à dévisser les moyens de vissage 6, notamment sans avoir à retirer la vis 14 de l'écrou 15, simplement en décrochant le corps 23 de la bride souple 5, puis en fermant le collier grâce auxdits moyens d'accrochage 24. Il suffit alors de serrer les moyens de vissage 6 dont la vis 14 (ou la tige filetée 61) aura été préalablement insérée dans l'ouverture de réglage 16 la plus adaptée au diamètre de la conduite 2.

Tels qu'illustrés selon les figures 7 à 9, les moyens d'accrochage 24 peuvent être constitués par des griffes 26 destinées à coopérer avec des cavités 27 de la bride souple 5, notamment au nombre de deux.

La bride souple 5 et la selle 3 sont, selon l'exemple de la figure 9, constituées par un élément monobloc sous la forme d'une bande obtenue à partir d'une feuille de matériau notamment métallique.

Les cavités 27 peuvent être réalisées par emboutissage de la feuille, de même que les butées 21 , voire les alésages 16. Une échancrure 29 de passage de la vis 14 (ou de la tige filetée 61) peut être prévue à l'une des extrémités de la bride, positionnée entre les deux cavités 27.

L'élément monobloc 9, tel que précédemment décrit avec les butées 21 , les ouvertures de réglage 16, voire l'ouverture 17, la selle 3 et la collerette 7 peuvent être obtenues à partir d'un feuillard métallique, notamment en acier inoxydable, à moindre coût par des opérations de formage, en particulier à partir des techniques d'emboutissage.

Telle qu'illustrée à la figure 2, la selle 3 peut être pré conformée suivant un rayon de courbure 30, moyen, afin d'épouser la conduite. Le raccord de branchement 11 peut, quant à lui, être fabriqué par les techniques de décolletage.

Alternativement selon un autre mode de réalisation illustré à la figure 5, la selle 3 et la bride souple 5 peuvent être constituées par deux éléments distincts. La bride souple 5 peut être constituée essentiellement par une bande de matière, notamment métallique et, peut présenter une structure similaire à celle précédemment décrite. La bride souple 5 peut présenter une fenêtre circulaire 34 au travers de laquelle peut être insérée ladite selle 3. La selle 3 présente un épaulement 33, de faible épaisseur, destiné à être pincé entre le bord de la fenêtre 24 de la bride souple 5 et ladite conduite 2 lors du montage.

Les moyens de serrage peuvent être sensiblement identiques aux moyens décrits dans les exemples de réalisation précédents. Le joint 4 peut être le joint tubulaire tel précédemment décrit.

Le mode de réalisation des figures 10 et 11 se distingue des autres exemples illustrés en ce que les moyens de vissage sont constitués par une tige filetée 61 et deux écrous 15, 62.

L'un des écrous 15 peut être ledit écrou tel que précédemment décrit, constitué d'une pièce cylindrique, destiné lors du vissage à engager avec la bride souple 5 afin d'éviter la rotation entre cet écrou 5 et la bride souple 5. Au contraire, l'autre écrou 62, notamment hexagonal, est destiné à coopérer avec un outil tel qu'une clef pour le vissage.

Avantageusement, cet écrou 62 peut être pourvu d'un frein (écrou connu sous l'appellation Nylstop).

Au début du vissage, la rotation de l'écrou 62 entraîne conjointement la rotation de la tige filetée. Le vissage s'effectue donc entre l'écrou (repéré 15) et la tige filetée 61. A partir d'un certain effort, les frottements entre la tige filetée 61 et la bride souple 5 engendre un couple résistant supérieur au couple de freinage du frein de l'écrou 62. Dès lors, le vissage se poursuit entre l'écrou 62 et la tige filetée 15.

Naturellement, d'autres modes de réalisation auraient pu être envisagés par l'homme du métier sans pour autant sortir du cadre de l'invention définie par les revendications ci-après.