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Title:
SYSTEM FOR LOCKING AND UNLOCKING AN ELONGATED ELEMENT WITH A SHEATH AND AN ATTACHMENT ELEMENT AT EITHER END OF THE SHEATH
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/247216
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a system for locking/unlocking a cable 14 to/from a support, which system comprises: - a sheath with an opening at each end for the cable 14 to pass therethrough 11; - a first attachment element 12 attached to the sheath 11 at a first end; - a second attachment element attached to the sheath 11 at a second end; - a spacer means for increasing the distance between the first and second attachment elements in order to exert a tension on the sheath 11. The second attachment element comprises at least two movable bodies 15 and 16 that are movable relative to one another and a drive means 25 for driving a first movement of one of the bodies 15 or 16 relative to the other, the first movement causing the sheath 11 to tighten on the elongated element 14 at the second end.

Inventors:
CASTAGNE MICHEL (FR)
JOUANIN JEROME (FR)
Application Number:
PCT/EP2023/065505
Publication Date:
December 28, 2023
Filing Date:
June 09, 2023
Export Citation:
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Assignee:
IFP ENERGIES NOW (FR)
International Classes:
F16G11/04; B63B21/08
Domestic Patent References:
WO1991002179A11991-02-21
WO2005118963A22005-12-15
WO2012172272A12012-12-20
Foreign References:
US5594977A1997-01-21
US5015023A1991-05-14
FR3001517A12014-08-01
US20140223967A12014-08-14
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Claims:
Revendications

1. Système de blocage et de déblocage (10) d’un élément longiligne (14) sensiblement circulaire sur un support comprenant :

- une enveloppe (11 ) sensiblement tubulaire et formée par une gaine ou par une structure, ladite enveloppe (11 ) comprenant un volume intérieur et des première et deuxième extrémités, l’enveloppe (1 1 ) comprenant un premier orifice au niveau de ladite première extrémité et un deuxième orifice au niveau de ladite deuxième extrémité, lesdits premier et deuxième orifices permettant l’introduction et la sortie dudit élément longiligne (14) dans l’enveloppe (11 ),

- un premier élément de fixation (12) apte à être fixé sur ledit support, le premier élément de fixation (12) étant fixé à ladite enveloppe (11 ) au niveau ou à proximité de la première extrémité, le premier élément de fixation (11 ) comprenant une première ouverture pour le passage de l’élément longiligne (14), - un deuxième élément de fixation (13) auquel ladite enveloppe (1 1 ) est fixée au niveau de ladite deuxième extrémité,

- un moyen d’écartement pour augmenter la distance entre le premier élément de fixation (12) et le deuxième élément (13) de fixation, de manière à exercer un effort de tension sur ladite enveloppe (11 ), et ainsi une constriction de l’enveloppe (1 1 ) sur ledit élément longiligne (14), caractérisé en ce que le deuxième élément de fixation (13) comprend au moins deux corps mobiles l’un par rapport à l’autre et un moyen d’entraînement d’un premier mouvement de l’un des corps par rapport à l’autre, le premier mouvement entraînant le serrage de l’enveloppe sur l’élément longiligne au niveau de la deuxième extrémité.

2. Système de blocage et de déblocage (10) d’un élément longiligne selon la revendication 1 , pour lequel le deuxième élément de fixation (13) comprend une pièce externe (17) enfermant un corps mâle (15) et un corps femelle (16) coaxiaux d’un même axe et un dispositif de déplacement pour déplacer le long de l’axe dudit corps mâle (15) et dudit corps femelle (16), l’un des corps mâle ou femelle (15, 16) en direction de l’autre des corps mâle ou femelle (15, 16), ledit corps mâle (15) comprenant une surface externe inclinée (S1 ) et une surface interne (S2) permettant le passage de l’élément longiligne, ledit corps femelle (16) comprenant une surface interne conique dont l’angle est sensiblement égal à l’angle de la surface externe inclinée (S1 ) dudit corps mâle (15) par rapport audit axe, ledit corps mâle (15) comprenant avantageusement au moins trois parties indépendantes de manière à ce que le déplacement axial exercé par ledit dispositif de déplacement entraîne un déplacement radial desdites au moins trois parties indépendantes de manière à serrer ladite enveloppe (1 1 ) sur ledit élément longiligne (14) à proximité de ladite deuxième extrémité.

3. Système de blocage et de déblocage (10) selon la revendication 2, pour lequel ladite surface interne du corps mâle (15) comprend au moins une portion incurvée convexe (S2).

4. Système de blocage et de déblocage selon l’une des revendications 2 ou 3, pour lequel le dispositif de déplacement comprend un système à pas de vis, de préférence une vis ou un écrou, apte à s’engager dans un filetage ou un taraudage de la pièce externe.

5. Système de blocage et de déblocage (10) selon l’une des revendications 2 à 4, pour lequel ledit dispositif de déplacement est conçu pour permettre le déplacement du corps femelle (16) en direction du corps mâle (15) de manière que le corps mâle (15) ne se déplace que radialement.

6. Système de blocage et déblocage (10) selon la revendication 1 , pour lequel le deuxième élément de fixation (13) comprend deux pièces annulaires reliées entre elles par des lamelles incurvées en direction de ladite enveloppe, le deuxième élément de fixation comprenant un moyen de déplacement pour augmenter ou réduire la distance entre les pièces annulaires.

7. Système de blocage et de déblocage (10) selon l’une des revendications précédentes, pour lequel ledit moyen d’écartement comprend un ressort et/ou un vérin, tel qu’un vérin hydraulique, pneumatique ou électrique.

8. Système de blocage et de déblocage (10) selon l’une des revendications précédentes, pour lequel le deuxième élément de fixation (13) comprend un moyen de rappel pour le déplacement selon un deuxième mouvement, de préférence inverse audit premier mouvement, de l’un des corps par rapport à l’autre, ledit deuxième mouvement entraînant le desserrage de l’enveloppe (11 ) sur l’élément longiligne (14).

9. Système de blocage et de déblocage (10) selon l’une des revendications précédentes, pour lequel le système comprend un moyen de guidage en translation pour guider le déplacement du deuxième élément de fixation (13), de préférence, le moyen de guidage comprend une pièce avec un usinage en forme de queue d’aronde, le deuxième élément de fixation (13) comprenant une extension dont la forme est complémentaire de la queue d’aronde.

10. Système de blocage et de déblocage selon l’une des revendications précédentes, pour lequel l’enveloppe (11 ) est fixée sur le deuxième élément de fixation (13).

1 1. Système de blocage et de déblocage (10) selon l’une des revendications précédentes, pour lequel l’enveloppe (1 1 ) est une gaine tissée ou tressée ou non tissée comprenant des fibres métalliques et/ou des fibres en polyéthylène à très haut poids moléculaire ou en aramide.

12. Système de blocage et de déblocage (10) selon l’une des revendications précédentes, pour lequel l’enveloppe (11 ) comprend une structure comprenant au moins une nappe d’armures enroulées, de préférence sous forme hélicoïdale.

13. Système de blocage et de déblocage (10) selon l’une des revendications précédentes, pour lequel ledit deuxième élément de fixation (13) comprend un dispositif d’arrêt pour limiter le mouvement relatif entre lesdits au moins deux corps mobiles l’un par rapport à l’autre.

14. Procédé de blocage et de déblocage d’un élément longiligne par un système de blocage et de déblocage (10) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel, pour le blocage, on réalise au moins les étapes suivantes : a) on insère l’élément longiligne (14) dans le système (10) depuis un desdits premiers ou deuxième orifices vers l’autre desdits premier et deuxième orifices jusqu’à une position de blocage, et de préférence, on exerce une tension sur l’élément longiligne (14), b) une fois la position de blocage de l’élément longiligne (14) déterminée,

* on écarte le deuxième élément de fixation (13) dudit premier élément de fixation (12) de manière à exercer une tension sur l’enveloppe (11 ) puis on bloque le deuxième élément de fixation (13) sur l’élément longiligne (1 1 ) en déplaçant selon un premier mouvement l’un desdits au moins deux corps par rapport à l’autre, ou

* on bloque le deuxième élément de fixation (13) sur l’élément longiligne (14) en déplaçant selon un premier mouvement l’un desdits au moins deux corps par rapport à l’autre, puis on écarte le deuxième élément de fixation (13) dudit premier élément de fixation (12) de manière à exercer une tension sur l’enveloppe (11 ), c) si une tension sur l’élément longiligne (14) a été exercée, on relâche la tension sur l’élément longiligne (14) et pour le déblocage,

* on rapproche le deuxième élément de fixation (13) dudit premier élément de fixation (12) de manière à relâcher la tension sur l’enveloppe (11 ) puis on débloque le deuxième élément de fixation (13) de l’élément longiligne (14) en déplaçant selon un deuxième mouvement, de préférence inverse au premier mouvement, l’un desdits au moins deux corps par rapport à l’autre, ou

* on débloque le deuxième élément de fixation (13) de l’élément longiligne (14) en déplaçant selon un deuxième mouvement, de préférence inverse au premier mouvement, l’un desdits au moins deux corps par rapport à l’autre puis on rapproche le deuxième élément de fixation (13) dudit premier élément de fixation (12) de manière à relâcher la tension sur l’enveloppe (11 ). Procédé de blocage et de déblocage selon la revendication 14, pour lequel ledit support est une plateforme flottante et dans lequel, avant de réaliser l’étape b) pour le blocage, on ballaste la plateforme flottante pour augmenter son tirant d’eau, et après l’étape b), on déballaste la plateforme flottante.

Description:
SYSTEME DE BLOCAGE ET DE DEBLOCAGE D’ELEMENT LONGILIGNE AVEC ENVELOPPE ET DEUX ELEMENTS DE FIXATION, UN A CHAQUE EXTREMITE DE L’ENVELOPPE

Domaine technique

L’invention concerne le domaine technique des systèmes de blocage et de déblocage d’un élément longiligne sensiblement circulaire, tel qu’un câble ou une corde. Le domaine d’application principal est l’amarrage des systèmes flottants. Plus précisément, le domaine d’application principal visé concerne les systèmes de production d’énergie en mer, dont l’ancrage des flotteurs pour éoliennes, des flotteurs pétroliers « Oil and Gas » (pétrole et gaz), du photovoltaïque flottant, des systèmes houlomoteurs, des sous-stations flottantes, de la génération de vecteurs énergétiques comme l’hydrogène ou l’ammoniac. Le système peut également être utilisé dans tous domaines nécessitant un maintien en position de cordages synthétiques (aquaculture, transport à la voile, pêche, systèmes de levage, nautisme ...)

L’élément longiligne à bloquer peut être un câble métallique ou synthétique, ou un cordage.

Les systèmes de blocage et de déblocage sont généralement utilisés dans le domaine du nautisme, ou dans le domaine de l’ancrage ou l’amarrage de bateaux ou de plateformes flottantes, telles que des plateformes pétrolières ou de supports flottants pour éoliennes.

L’invention est plus particulièrement destinée à l’ancrage de plateformes offshore pétrolières ou à l’ancrage d’éoliennes flottantes.

Les lignes d'ancrage d'un support flottant, tel qu’une plateforme éolienne ou pétrolière, ont pour fonction principale de maintenir le support en position lorsque ce dernier est soumis aux efforts de vent, du courant et de la houle. Pour réaliser cette fonction, il existe plusieurs familles d'ancrage (par exemple, "single point mooring" : ancrage en un seul point et "spread mooring" : ancrage multipoints) et types d'ancrage qui vont de l'ancrage plus ou moins tendu (par exemple, "taut" : tendu et "semi-taut mooring" : ancrage semi tendu) à l'ancrage caténaire.

Les lignes d'ancrage sont constituées de chaînes, ou de câbles métalliques, notamment en acier, ou de câbles synthétiques ou d'une combinaison de chaînes et de câbles. Le choix du type d'ancrage et du matériau dépend du site (conditions environnementales et profondeur d'eau) et de la fonction du support flottant (production pétrolière, forage pétrolier, éolienne...).

Les lignes d'ancrage sont soumises à des sollicitations importantes liées notamment au vent, au courant et à la houle. Ces sollicitations peuvent générer des risques de rupture par fatigue des lignes d'ancrage. De plus, ces phénomènes naturels entraînent le déplacement du support flottant. Par conséquent, les lignes d'ancrage doivent présenter une bonne résistance aux efforts induits et doivent permettre un mouvement limité du support flottant.

Ainsi, les tensions dans les lignes d’ancrage de telles plateformes éoliennes ou pétrolières sont très élevées (par exemple, de l’ordre de 5 000 kN pour une éolienne flottante à lignes tendues et de l’ordre de 1 500 kN pour une éolienne flottante à lignes caténaires) et ne sont pas comparables aux valeurs de tensions de câbles ou cordages rencontrées en nautisme (pour hisser et régler les voiles d’un voilier par exemple), de l’ordre de 35 à 40 kN en nautisme, ou en escalade, qui sont bien plus faibles.

Par ailleurs, contrairement aux câbles et cordages nautiques ou d’escalade qui peuvent être remplacés aisément, les lignes d’ancrage ne sont installâmes ou remplaçables qu’en utilisant des moyens lourds et onéreux. Par exemple, pour installer ou remplacer trois lignes d’ancrage d’une plateforme flottante pour une éolienne et/ou les systèmes de blocage et de déblocage associés, il faut a minima trois bateaux volumineux (un par ligne) dont la location journalière est onéreuse. De plus, l’installation et le remplacement de ces lignes d’ancrage et/ou des systèmes de blocage et de déblocage ne peuvent être réalisés que lors de conditions météorologiques favorables (faible houle, faible vent notamment). Ainsi, pour installer ou remplacer les lignes d’ancrage, il est nécessaire de prévoir un temps d’intervention important, des moyens importants et onéreux et des conditions météorologiques favorables. En outre, il peut être nécessaire d’anticiper ces installations et remplacements pour éviter les interventions pendant les créneaux aux conditions météorologies défavorables sur une longue période, l’hiver notamment. Ainsi, on comprend aisément, que pour ce type de plateforme, la durée de vie des câbles et des systèmes de blocage et de déblocage est essentielle et toute usure doit donc être évitée. En outre, l’installation doit être rapide et simplifiée autant que possible.

Technique antérieure

Pour bloquer un câble ou une chaîne à un support (un bateau, un ponton, ou une plateforme par exemple), différentes techniques ont été développées.

La technique la plus simple et la plus connue est l’épissure qui consiste à réaliser une boucle terminale à l’extrémité du câble en le repassant dans lui-même (épissure type « bury ») ou le re-tressant avec lui-même (épissure type « tuck »). On peut ensuite attacher différents systèmes d’accroche à cette épissure.

L’épissure ne permet pas un réglage de la longueur au moment de l’installation et a fortiori une modification de ce réglage au cours du temps. On connaît également des systèmes de blocage à mâchoires tels que celui de la demande de brevet FR 3,001 ,517. Ce système consiste à écraser le câble dans les mâchoires sur une courte longueur du câble, c’est-à-dire que la section du câble passe d’une section sensiblement circulaire à une section ovale et/ou aplatie lorsqu’il est écrasé. Cela entraîne une usure rapide du câble.

En outre, on connaît également des systèmes de blocage qui consistent à bloquer le câble en le mettant en place dans une gaine qui vient comprimer le câble lorsque cette gaine est mise en tension. La demande de brevet WO 2012/172,272 (US 2014/223,967) concerne un tel système.

Le système permet un blocage efficace. Néanmoins, une usure anormale du câble et/ou de la gaine est constatée car le câble peut bouger légèrement dans la gaine, ce qui entraîne un frottement entre la gaine et le câble. En effet, l’extrémité libre de la gaine (celle qui n’est pas ancrée sur le support) est seulement maintenue en tension par le filin élastique de tension, lui- même fixé à la gaine sur un seul point. Elle n’est pas solidaire du câble. La tension appliquée par le filin à la gaine en un seul point ne génère donc pas une tension uniforme au niveau de cette extrémité de la gaine. Selon une autre variante, l’extrémité libre de la gaine est placée dans un embout solidaire d’un ressort qui permet de la maintenir en tension. Dans ce cas, la gaine ne peut pas se contracter dans cet embout et ne peut donc pas se serrer sur le câble au niveau de cette extrémité.

Résumé de l’invention

Le problème technique de l’invention consiste à concevoir un système de blocage et déblocage pour un élément longiligne qui permet le réglage aussi bien au moment de l’installation qu’après la mise en place, y compris lorsque l’élément longiligne à bloquer est sous tension. De plus, le système de blocage et de déblocage doit être apte à bloquer l’élément longiligne soumis à de très fortes tensions, comme c’est le cas sur les lignes d’ancrage d’éoliennes flottantes ou de plateformes pétrolières, en limitant l’usure du câble et du système de blocage et déblocage pour augmenter leur durée de vie et éviter toute nécessité de remplacement de l’élément longiligne et/ou du système de blocage et de déblocage sur toute la durée de vie de la plateforme.

Pour y répondre, l’invention concerne un système de blocage et de déblocage d’un élément longiligne sensiblement circulaire sur un support comprenant :

- une enveloppe sensiblement tubulaire et formée par une gaine ou par une structure, ladite enveloppe comprenant un volume intérieur et des première et deuxième extrémités, l’enveloppe comprenant un premier orifice au niveau de la première extrémité et un deuxième orifice au niveau de la deuxième extrémité, les premier et deuxième orifices permettant l’introduction et la sortie de l’élément longiligne dans l’enveloppe,

- un premier élément de fixation apte à être fixé sur le support, le premier élément de fixation étant fixé à l’enveloppe au niveau ou à proximité de la première extrémité, le premier élément de fixation comprenant une première ouverture pour le passage de l’élément longiligne,

- un deuxième élément de fixation auquel l’enveloppe est fixée au niveau ou à proximité de la deuxième extrémité,

- un moyen d’écartement pour augmenter la distance entre le premier élément de fixation et le deuxième élément de fixation, de manière à exercer un effort de tension sur l’enveloppe, et ainsi une constriction de l’enveloppe sur l’élément longiligne.

De plus, le deuxième élément de fixation comprend au moins deux corps mobiles l’un par rapport à l’autre et un moyen d’entraînement d’un premier mouvement de l’un des corps par rapport à l’autre, le premier mouvement entraînant la réduction du diamètre de l’enveloppe sur l’élément longiligne au niveau de la deuxième extrémité et ainsi son serrage.

L’invention concerne un système de blocage et de déblocage d’un élément longiligne sensiblement circulaire sur un support comprenant :

- une enveloppe sensiblement tubulaire et formée par une gaine ou par une structure, ladite enveloppe comprenant un volume intérieur et des première et deuxième extrémités, l’enveloppe comprenant un premier orifice au niveau de ladite première extrémité et un deuxième orifice au niveau de ladite deuxième extrémité, lesdits premier et deuxième orifices permettant l’introduction et la sortie dudit élément longiligne dans l’enveloppe,

- un premier élément de fixation apte à être fixé sur ledit support, le premier élément de fixation étant fixé à ladite enveloppe au niveau ou à proximité de la première extrémité, le premier élément de fixation comprenant une première ouverture pour le passage de l’élément longiligne,

- un deuxième élément de fixation auquel ladite enveloppe est fixée au niveau de ladite deuxième extrémité,

- un moyen d’écartement pour augmenter la distance entre le premier élément de fixation et le deuxième élément de fixation, de manière à exercer un effort de tension sur ladite enveloppe, et ainsi une constriction de l’enveloppe sur ledit élément longiligne.

De plus, le deuxième élément de fixation comprend au moins deux corps mobiles l’un par rapport à l’autre et un moyen d’entraînement d’un premier mouvement de l’un des corps par rapport à l’autre, le premier mouvement entraînant le serrage de l’enveloppe sur l’élément longiligne au niveau de la deuxième extrémité. Avantageusement, le deuxième élément de fixation comprend une pièce externe enfermant un corps mâle et un corps femelle coaxiaux d’un même axe et un dispositif de déplacement pour déplacer le long de l’axe dudit corps mâle et dudit corps femelle, l’un des corps mâle ou femelle en direction de l’autre des corps mâle ou femelle, ledit corps mâle comprenant une surface externe inclinée par rapport à l’axe et une surface interne permettant le passage de l’élément longiligne, ledit corps femelle comprenant une surface interne conique dont l’angle est sensiblement égal à l’angle de la surface externe inclinée dudit corps mâle par rapport audit axe, ledit corps mâle comprenant avantageusement au moins trois parties indépendantes de manière à ce que le déplacement axial exercé par ledit dispositif de déplacement entraîne un déplacement radial desdites au moins trois parties indépendantes de manière à serrer ladite enveloppe sur ledit élément longiligne à proximité de ladite deuxième extrémité.

De préférence, ladite surface interne du corps mâle comprend au moins une portion incurvée convexe.

Selon une variante de l’invention, le dispositif de déplacement comprend un système à pas de vis, de préférence une vis, un écrou, apte à s’engager dans un filetage ou un taraudage de la pièce externe.

De manière avantageuse, ledit dispositif de déplacement est conçu pour permettre le déplacement du corps femelle en direction du corps mâle de manière que le corps mâle ne se déplace que radialement.

Selon une configuration de l’invention, le deuxième élément de fixation comprend deux pièces annulaires reliées entre elles par des lamelles incurvées en direction de ladite enveloppe, le deuxième élément de fixation comprenant un moyen de déplacement pour augmenter ou réduire la distance entre les pièces annulaires.

Selon une mise en oeuvre de l’invention, ledit moyen d’écartement comprend un ressort et/ou un vérin, tel qu’un vérin hydraulique, pneumatique ou électrique.

Avantageusement, le deuxième élément de fixation comprend un moyen de rappel pour le déplacement selon un deuxième mouvement, de préférence inverse audit premier mouvement, de l’un des corps par rapport à l’autre, ledit deuxième mouvement entraînant le desserrage de l’enveloppe sur l’élément longiligne.

De préférence, le système comprend un moyen de guidage en translation pour guider le déplacement du deuxième élément de fixation, de préférence, le moyen de guidage comprend une pièce avec un usinage en forme de queue d’aronde, le deuxième élément de fixation comprenant une extension dont la forme est complémentaire de la queue d’aronde. Avantageusement, l’enveloppe est fixée sur le deuxième élément de fixation. Selon une variante de l’invention, l’enveloppe est une gaine tissée ou tressée ou non tissée comprenant des fibres métalliques et/ou des fibres en polyéthylène à très haut poids moléculaire ou en aramide.

Préférentiellement, l’enveloppe comprend une structure comprenant au moins une nappe d’armures enroulées, de préférence sous forme hélicoïdale.

Avantageusement, ledit deuxième élément de fixation comprend un dispositif d’arrêt pour limiter le mouvement relatif entre lesdits au moins deux corps mobiles l’un par rapport à l’autre. L’invention concerne aussi un procédé de blocage et de déblocage d’un élément longiligne par un système de blocage et de déblocage tel que décrit précédemment, dans lequel, pour le blocage, on réalise au moins les étapes suivantes : a) on insère l’élément longiligne dans le système depuis un desdits premiers ou deuxième orifices vers l’autre desdits premier et deuxième orifices jusqu’à une position de blocage, et de préférence, on exerce une tension sur l’élément longiligne, b) une fois la position de blocage de l’élément longiligne déterminée,

* on écarte le deuxième élément de fixation dudit premier élément de fixation de manière à exercer une tension sur l’enveloppe puis on bloque le deuxième élément de fixation sur l’élément longiligne en déplaçant selon un premier mouvement l’un desdits au moins deux corps par rapport à l’autre, ou

* on bloque le deuxième élément de fixation sur l’élément longiligne en déplaçant selon un premier mouvement l’un desdits au moins deux corps par rapport à l’autre, puis on écarte le deuxième élément de fixation dudit premier élément de fixation de manière à exercer une tension sur l’enveloppe, c) si une tension sur l’élément longiligne a été exercée, on relâche la tension sur l’élément longiligne et pour le déblocage,

* on rapproche le deuxième élément de fixation dudit premier élément de fixation de manière à relâcher la tension sur l’enveloppe puis on débloque le deuxième élément de fixation de l’élément longiligne en déplaçant selon un deuxième mouvement, de préférence inverse au premier mouvement, l’un desdits au moins deux corps par rapport à l’autre, ou

* on débloque le deuxième élément de fixation de l’élément longiligne en déplaçant selon un deuxième mouvement, de préférence inverse au premier mouvement, l’un desdits au moins deux corps par rapport à l’autre puis on rapproche le deuxième élément de fixation dudit premier élément de fixation de manière à relâcher la tension sur l’enveloppe.

Avantageusement, ledit support est une plateforme flottante et, avant de réaliser l’étape b) pour le blocage, on ballaste la plateforme flottante pour augmenter son tirant d’eau, et après l’étape b), on déballaste la plateforme flottante. Liste des figures

D'autres caractéristiques et avantages du système et du procédé selon l'invention, apparaîtront à la lecture de la description ci-après d'exemples non limitatifs de réalisations, en se référant aux figures annexées et décrites ci-après.

La figure 1 représente un flotteur de type TLP (« Tension Leg Platform » en anglais signifiant plateforme à lignes tendues) équipé de lignes d’ancrage et de systèmes de blocage et de déblocage selon l’invention.

La figure 2 représente un système de blocage et de déblocage selon l’invention, en place sur un câble.

La figure 3 représente le fonctionnement d’un exemple d’un deuxième élément de fixation d’un système de blocage et de déblocage selon l’invention.

La figure 4 représente un exemple de corps mâle d’un deuxième élément de fixation d’un système de blocage et de déblocage selon l’invention.

La figure 5 représente une vue 3D d’un mode de réalisation d’un système de blocage et de déblocage selon l’invention.

La figure 6 représente un corps mâle en plusieurs parties selon une première variante d’un deuxième élément de fixation d’un système de blocage et de déblocage selon l’invention.

La figure 7 représente le principe de fonctionnement d’une première variante d’un deuxième élément de fixation d’un système de blocage et de déblocage selon l’invention.

La figure 8 représente un exemple de premier élément de fixation d’un système de blocage et de déblocage selon l’invention.

La figure 9 représente un système de blocage et de déblocage selon l’invention avec la première variante du deuxième élément de fixation en position bloquée (a) et en position débloquée (b).

La figure 10 représente un système de blocage et de déblocage selon l’invention avec un moyen d’écartement. La figure 11 illustre une vue partielle de la première variante d’un système de blocage et de déblocage selon l’invention.

La figure 12 représente une vue en coupe d’une deuxième variante d’un système de blocage et de déblocage selon l’invention.

La figure 13 représente une vue 3D d’un corps mâle en une unique partie indépendante de la deuxième variante d’un système de blocage et de déblocage selon l’invention.

La figure 14 représente une vue en coupe d’une troisième variante d’un système de blocage et de déblocage selon l’invention.

La figure 15 représente une vue 3D partielle de la troisième variante d’un système de blocage et de déblocage selon l’invention.

Description des modes de réalisation

L’invention concerne un système de blocage et de déblocage d’un élément longiligne sur un support.

On appelle « élément longiligne » un élément ayant une longueur supérieure à ses autres dimensions.

L’élément longiligne peut être un câble, métallique ou synthétique, ou une corde. Le système de l’invention est particulièrement adapté aux câbles synthétiques car ce type de câbles comprend plus d’espace entre les fibres et/ou les torons et donc ils peuvent mieux être soumis à de la constriction. Par ailleurs, les effets de friction de ce type de câbles sont supérieurs à ceux des câbles métalliques, ce qui permet d’améliorer le blocage.

Le système de blocage et de déblocage peut avantageusement comprendre l’élément longiligne.

L’élément longiligne peut être de section « sensiblement circulaire ».

On entend par « sensiblement circulaire » qu’il a globalement une section circulaire mais en raison de la présence potentielle de torons, il peut avoir une périphérie externe pas parfaitement circulaire.

Le support peut être une plateforme flottante (pétrolière, gazière, éolienne, un bateau par exemple), une personne pour l’escalade, une structure fixe pour un élément de levage etc...

Le système de blocage et de déblocage comprend :

- une enveloppe sensiblement tubulaire et formée par une gaine ou par une structure, l’enveloppe comprenant un volume intérieur et des première et deuxième extrémités, l’enveloppe comprenant un premier orifice au niveau de la première extrémité et un deuxième orifice au niveau de la deuxième extrémité, les premier et deuxième orifices permettant l’introduction et la sortie de l’élément longiligne dans l’enveloppe,

- un premier élément de fixation apte à être fixé sur le support, le premier élément de fixation étant fixé à l’enveloppe au niveau ou à proximité de la première extrémité, le premier élément de fixation comprenant une première ouverture pour le passage de l’élément longiligne, ce premier élément de fixation permettant une liaison (une fixation) au support et la reprise des efforts de tension,

- un deuxième élément de fixation auquel l’enveloppe est fixée au niveau ou à proximité de la deuxième extrémité. De préférence, le deuxième élément de fixation entoure l’enveloppe en étant solidaire de la surface extérieure de l’enveloppe au niveau ou à proximité de la deuxième extrémité,

- un moyen d’écartement pour augmenter la distance entre le premier élément de fixation et le deuxième élément de fixation, de manière à exercer un effort de tension sur l’enveloppe, une réduction du diamètre de l’enveloppe et ainsi une constriction (un serrage) de l’enveloppe sur l’élément longiligne. En d’autres termes, l’enveloppe exerce un effort de constriction sur l’élément longiligne lorsque l’enveloppe est mise sous tension axiale.

Le moyen d’écartement peut être un ressort ou un vérin. Alternativement, ce moyen d’écartement peut être réalisé par un moyen de ballastage/déballastage. En effet, sur une plateforme ballastée par le moyen de ballastage/déballastage, on peut bloquer le deuxième élément de fixation et au moment du déballastage par ce même moyen de ballastage/déballastage, le premier élément de fixation peut remonter avec la plateforme (car il est fixé sur la plateforme) et s’écarte ainsi du deuxième élément de fixation. Ainsi, il vient serrer l’élément longiligne par constriction.

Par gaine, on entend un matériau et/ou une structure textile souple et facilement déformable (extensible), de préférence un textile tissé ou tressé. Dans le cas d’une gaine, le matériau et/ou la structure textile est suffisamment déformable pour qu’une tension sur la gaine engendre une déformation du matériau et/ou de la structure textile permettant de réduire le diamètre de l’enveloppe et donc de serrer l’élément longiligne. Ce sont donc avantageusement les propriétés du matériau et/ou de la structure qui permettent le serrage de la gaine sur l’élément longiligne. Les notions de « souple » et « facilement déformable » s’entendent relativement à l’élément longiligne : en d’autres termes, la gaine est plus souple et plus facilement déformable que l’élément longiligne.

Par structure, on entend une structure déformable, par exemple une nappe d’armures enroulées autour de l’élément longiligne. La nappe d’armures est avantageusement en matériau métallique qui se déforme peu, en lui-même, sous l’effet d’une tension. Ainsi ici, c’est par la forme de la structure en hélice que l’enveloppe se serre sur l’élément longiligne sous l’effet de la tension. En effet, en appliquant un effort de tension longitudinale sur la nappe d’armures en hélice, le diamètre de la nappe d’armures est réduit et permet donc de serrer l’élément longiligne.

L’enveloppe est déformable, c’est-à-dire qu’elle a des capacités de déformations, notamment de constriction (réduction de diamètre), supérieures à celles de l’élément longiligne pour permettre le serrage de celui-ci.

L’enveloppe est sensiblement tubulaire car sa section est comprise entre un diamètre externe et un diamètre interne coaxiaux. Bien-entendu, comme l’enveloppe est déformable, l’enveloppe déformée peut ne plus être parfaitement tubulaire. Ainsi, la nature « sensiblement tubulaire » s’entend au repos, c’est-à-dire sans tension sur l’enveloppe.

L’enveloppe comprend un volume intérieur et des première et deuxième extrémités (par exemple, la première extrémité peut être appelée « extrémité amont » et la deuxième extrémité peut être appelée « extrémité aval »). Comme l’enveloppe est apte à se déformer, notamment par constriction sous l’effet d’une tension appliquée à l’enveloppe, le volume intérieur diffère entre la position repos (sans tension sur l’enveloppe) et la position de fonctionnement où une tension est appliquée sur l’enveloppe et où le volume intérieur est donc réduit du fait de la constriction de l’enveloppe.

L’enveloppe est sensiblement longiligne entre ses première et deuxième extrémités, ce qui signifie que sa longueur le long de l’axe est la dimension principale (la plus grande) de l’enveloppe.

Par longueur, on entend la longueur prise entre les deux extrémités de l’enveloppe, avec l’enveloppe en position repos et sensiblement rectiligne.

L’enveloppe comprend un premier orifice au niveau de la première extrémité et un deuxième orifice au niveau de la deuxième extrémité pour l’introduction et la sortie de l’élément longiligne dans l’enveloppe. De ce fait, ces orifices sont de diamètres supérieurs ou égaux au diamètre externe de l’élément longiligne, lorsque l’enveloppe est en position repos. En d’autres termes, les premiers et deuxièmes orifices permettent le passage de l’élément longiligne dans l’enveloppe. L’élément longiligne peut alors être mis en place dans le volume intérieur de l’enveloppe, entre ses deux extrémités. En position « repos » de l’enveloppe, le volume intérieur permet le coulissement de l’élément longiligne dans l’enveloppe alors que lorsque l’enveloppe est mise sous tension, l’élément longiligne est bloqué dans le volume intérieur de l’enveloppe.

Selon une variante, la distance (la longueur) entre le premier orifice et le deuxième orifice peut être supérieure à 5 fois, de préférence à 15 fois, le diamètre interne de l’enveloppe (celui des premier et deuxième orifices) en position repos. En effet, il est avantageux d’avoir une longueur suffisante d’enveloppe pour avoir un effort de serrage suffisant grâce au frottement entre l’enveloppe et l’élément longiligne sur une grande surface et réparti sur l’élément longiligne. Selon une autre variante, la distance (la longueur) entre le premier orifice et le deuxième orifice peut être inférieure à 15 fois, de préférence à 10 fois et de manière encore préférée à 5 fois, le diamètre interne de l’enveloppe (celui des premier et deuxième orifices) en position repos. En effet, comme le deuxième élément de fixation a été ajouté, l’effort de serrage a été amélioré et la longueur de l’enveloppe peut être réduite. Cette configuration est également avantageuse pour réduire l’encombrement du système.

Par les expressions « à proximité de la première extrémité » ou « à proximité de la deuxième extrémité », on entend que la fixation de l’enveloppe sur l’élément de fixation concerné peut se faire une zone plus ou moins étendue, proche de l’extrémité concernée et allant de préférence jusqu’à l’extrémité concernée.

Lorsque l’enveloppe est positionnée de façon à ce qu’elle soit rectiligne, les premier et deuxième orifices sont avantageusement coaxiaux pour que le serrage de l’enveloppe sur l’élément longiligne soit bien réparti sur la circonférence et la longueur.

Selon l’invention, le deuxième élément de fixation comprend au moins deux corps mobiles l’un par rapport à l’autre et un moyen d’entraînement d’un premier mouvement de l’un des corps par rapport à l’autre, le premier mouvement entraînant la réduction du diamètre de l’enveloppe et ainsi le serrage de l’enveloppe sur l’élément longiligne au niveau de la deuxième extrémité. Ainsi, grâce à au moins un corps du deuxième élément de fixation qui est mobile par rapport à un autre, on peut serrer l’enveloppe sur l’élément longiligne au niveau de la deuxième extrémité, de manière homogène sur toute la circonférence. Ainsi, l’élément longiligne ne peut plus bouger au niveau de cette extrémité, contrairement aux systèmes de l’art antérieur, ce qui évite le frottement et par conséquent l’usure de l’enveloppe et celle de l’élément longiligne. La durée de vie est donc allongée, ce qui est particulièrement avantageux pour les plateformes offshores flottantes telles que les éoliennes flottantes, pour réduire les coûts et les interventions liés aux changements des éléments longilignes, tels que les câbles d’ancrage et des systèmes de blocage et déblocage associés. La possibilité offerte par le système d’opérer un déblocage facilite notamment son remplacement.

Par ailleurs, le système offre, contrairement aux systèmes de fixation des câbles d’ancrage synthétiques utilisant des épissures, la possibilité d’une mise en place directe du câble d’ancrage au moment de l’installation de la plateforme sans avoir recours à un système de mise en tension externe. En effet, il est possible de tirer sur le câble au moment de cette installation puis de venir le bloquer à la longueur souhaitée en utilisant le système de blocage et de déblocage. On peut également positionner la plateforme flottante à une position provisoire (par exemple au moyen d’un système de ballastage) puis la mettre progressivement en position finale et la maintenir à cette position par les câbles maintenus à la longueur adéquate par le système de blocage et de déblocage.

Selon un premier mode de réalisation de l’invention, le deuxième élément de fixation peut comprendre une pièce externe enfermant un corps mâle et un corps femelle coaxiaux autour d’un même axe (le corps mâle et le corps femelle formant deux corps mobiles l’un par rapport à l’autre) et un dispositif de déplacement pour déplacer le long de l’axe (commun au corps mâle et au corps femelle), l’un des corps mâle ou femelle en direction de l’autre des corps mâle ou femelle. Le dispositif de déplacement correspond ainsi à un moyen d’entraînement d’un premier mouvement d’un des corps par rapport à l’autre. En déplaçant l’un des corps mâle ou femelle vers l’autre, le corps mâle est entraîné radialement en direction de l’enveloppe en générant une réduction du diamètre de l’enveloppe.

Avantageusement, la pièce externe peut être cylindrique ou a minima comprendre un diamètre interne dans lequel le corps mâle et/ou le corps femelle peut ou peuvent glisser, entraîné(s) par le dispositif de déplacement.

Pour ce premier mode de réalisation, le corps mâle peut comprendre une surface externe inclinée par rapport à l’axe, par exemple cette surface interne peut être conique (au moins partiellement conique) et le corps mâle peut également comprendre une surface interne permettant le passage de l’enveloppe ainsi que celui de l’élément longiligne à l’intérieur de l’enveloppe. Le corps femelle peut comprendre une surface interne conique (au moins partiellement conique) avec un angle de cône sensiblement égal à l’angle de la surface externe inclinée (ou conique) du corps mâle par rapport à l’axe. En d’autres termes, la surface interne du corps mâle constitue une deuxième ouverture. Le deuxième élément de fixation entoure alors l’élément longiligne. La surface externe du corps femelle peut être par exemple cylindrique pour faciliter l’emboitement et/ou son glissement dans la pièce externe.

Selon une première variante de l’invention, le corps mâle peut comprendre au moins trois parties indépendantes de manière que le déplacement axial exercé par le dispositif de déplacement entraîne un déplacement radial des au moins trois parties indépendantes de manière à réduire le diamètre de l’enveloppe et ainsi à serrer l’enveloppe sur l’élément longiligne à proximité de la deuxième extrémité.

L’enveloppe peut être fixée solidairement sur le corps mâle (sur les au moins trois parties indépendantes du corps mâle par exemple), de préférence sur la surface interne ou à une extrémité du corps mâle (sur les au moins trois parties indépendantes du corps mâle par exemple) ou l’extrémité de l’enveloppe peut être bloquée longitudinalement entre les au moins trois parties indépendantes du corps mâle. Les trois parties indépendantes sont configurées de manière que le diamètre intérieur du corps mâle puisse être modifié (augmenté ou réduit) en fonction de leurs positions respectives. Ainsi, les trois parties indépendantes permettent une variation du volume délimitée par la surface interne du corps mâle, au moins un desdits corps mâle et femelle étant apte à coulisser dans la pièce externe.

Les trois parties indépendantes peuvent avantageusement être réparties sur la circonférence de l’élément longiligne de manière à exercer un effort de blocage (qu’on peut aussi appeler effort de serrage, le serrage assurant le blocage) réparti sur la circonférence. Ces trois parties indépendantes peuvent avantageusement être séparées entre elles par des jeux circonférentiels qui permettent la réduction du diamètre interne du corps mâle lors du serrage/blocage.

Selon une deuxième variante de l’invention, le corps mâle peut comprendre une seule et unique partie indépendante, cette unique partie indépendante étant configurée pour permettre une réduction du diamètre interne du corps mâle pour le serrage du corps mâle sur l’élément longiligne. Pour ce faire, le corps mâle peut être réalisé dans un matériau déformable tel qu’un plastique ou un élastomère et/ou peut comprendre des rainures pour faciliter la réduction de diamètre du corps mâle. En effet, grâce aux rainures, la déformation élastique du corps mâle est possible sans entraîner de fissures ou de rupture du corps mâle. Avec une seule partie indépendante, le système est plus simple à monter. Ainsi, l’unique partie indépendante permet une variation du volume délimité par la surface interne du corps mâle, au moins un des corps mâle et femelle étant apte à coulisser dans la pièce externe.

L’enveloppe peut être fixée solidairement sur le corps mâle (sur les au moins trois parties indépendantes du corps mâle ou sur l’unique partie indépendante du corps mâle par exemple), de préférence sur la surface interne ou à une extrémité du corps mâle (des au moins trois parties indépendantes du corps mâle ou de l’unique partie indépendante du corps mâle par exemple). Alternativement, l’extrémité de l’enveloppe peut être bloquée longitudinalement dans le corps mâle qui sert de butée longitudinale.

De préférence, la surface interne du corps mâle (des au moins trois parties indépendantes ou de l’unique partie indépendante par exemple) peut comprendre au moins une portion incurvée convexe. Autrement dit, la surface interne du corps mâle a une portion incurvée en direction de l’élément longiligne. Cette portion incurvée convexe permet de générer un serrage progressif du corps lors de la mise en place du serrage, de répartir les contraintes sur la gaine et d’éviter la concentration de contraintes. Avantageusement, le dispositif de déplacement peut comprendre un système à pas de vis, de préférence une vis ou un écrou, apte à s’engager dans un filetage ou un taraudage de la pièce externe. Ainsi, le dispositif de déplacement peut permettre aussi bien le premier mouvement de l’un des corps vers l’autre pour générer la réduction de diamètre de l’enveloppe et ainsi le blocage, que le deuxième mouvement, en sens inverse du premier mouvement, de l’un des corps dans la direction à l’autre pour générer le déblocage en augmentant le diamètre de l’enveloppe. De plus, ce système est simple à mettre en oeuvre.

De manière préférée, le dispositif de déplacement est conçu pour permettre le déplacement du corps femelle en direction du corps mâle de manière que le corps mâle (les au moins trois parties indépendantes ou l’unique partie indépendante par exemple) ne se déplace que radialement. Ainsi, pour le blocage, le corps femelle se déplace le long de l’axe en direction du corps mâle entraînant ainsi le corps mâle radialement en réduisant le diamètre interne du corps mâle. Ainsi, le blocage du corps mâle sur l’élément longiligne se fait sans frottement, alors que du frottement pourrait apparaître si le corps mâle avait un mouvement au moins partiellement axial au moment du blocage. Cette configuration est donc particulièrement avantageuse pour réduire à la fois l’usure de l’enveloppe et celle de l’élément longiligne.

Selon une troisième variante, le deuxième élément de fixation peut comprendre deux pièces annulaires (plaques annulaires par exemple) reliées entre elles par des lamelles incurvées en direction de l’enveloppe, le deuxième élément de fixation comprenant un moyen de déplacement pour augmenter ou réduire la distance entre les pièces annulaires. Les deux pièces annulaires peuvent notamment entourer l’enveloppe. L’utilisation de lamelles incurvées permet de réduire le diamètre de l’enveloppe et ainsi bloquer l’enveloppe sur l’élément longiligne au niveau de la deuxième extrémité ou de permettre le coulissement de l’élément longiligne dans l’enveloppe. Grâce au moyen de déplacement, on peut écarter les deux pièces annulaires l’une de l’autre et ainsi permettre le coulissement de l’élément longiligne dans l’enveloppe ; au contraire, en rapprochant les deux pièces l’une de l’autre, le blocage de l’élément longiligne dans l’enveloppe au niveau de la deuxième extrémité par le contact entre les lamelles et l’enveloppe.

Le moyen de déplacement peut être par exemple un vérin, un système de came, un système vis-écrou etc...

Les lamelles peuvent avantageusement être réparties sur la périphérie de l’élément longiligne de manière à assurer un effort de serrage réparti sur l’élément longiligne au niveau de la deuxième extrémité. Selon une configuration de l’invention, ledit moyen d’écartement peut comprendre un ressort, un système vis-écrou et/ou un vérin, tel qu’un vérin hydraulique, pneumatique ou électrique. Par ces différents systèmes, il est aisé d’écarter ou de rapprocher les deux éléments de fixation l’un de l’autre. Lorsque le système de blocage est sous l’eau en situation de blocage, le vérin peut être avantageux car le risque de grippage que peut présenter le système vis-écrou peut être réduit et l’effet de la corrosion que pourrait subir le ressort est également réduit. Le ressort a l’avantage d’assurer une des fonctions de blocage ou déblocage de manière automatique. Le système vis-écrou permet des actions manuelles permettant à la fois le blocage et le déblocage.

Selon une configuration de l’invention, le deuxième élément de fixation peut comprendre un moyen de rappel pour le déplacement selon un deuxième mouvement, de préférence inverse au premier mouvement, de l’un des corps par rapport à l’autre, le deuxième mouvement entraînant le desserrage de l’enveloppe sur l’élément longiligne. Ainsi, il est possible de desserrer le système, par exemple pour modifier la tension de l’élément longiligne, notamment lorsqu’il s’agit d’une ligne d’ancrage qui peut fluer ou se détendre dans le temps ou qui peut nécessiter une modification de la tension due à des conditions météorologiques (vent, orage, tempête) et/ou à des conditions de mer (marée, houle, courant) particulières.

Le moyen de rappel peut, de manière non limitative, comprendre un levier.

Lorsque le deuxième élément de fixation comprend un corps mâle et un corps femelle coaxiaux tels que décrits précédemment, le deuxième élément de fixation peut comprendre un moyen de rappel pour le déplacement le long de l’axe du corps mâle et du corps femelle, de l’un des corps mâle ou femelle dans la direction opposée à l’autre des corps mâle ou femelle, ledit moyen de rappel étant de préférence un ressort de rappel ou étant constitué par ledit dispositif de déplacement qui est alors réversible.

De préférence, le moyen de rappel est configuré pour le déplacement du corps femelle dans la direction opposée au corps mâle, le corps mâle ne générant qu’un déplacement radial, de manière à éviter tout frottement du corps mâle sur l’enveloppe et/ou de l’enveloppe sur l’élément longiligne.

Selon une mise en oeuvre avantageuse de l’invention, le système peut comprendre un moyen de guidage en translation, une glissière par exemple, pour guider le déplacement du deuxième élément de fixation par rapport au premier élément de fixation. Par cet élément de guidage, la translation due au moyen d’écartement est rectiligne, ce qui facilite la translation d’une part et qui permet de mieux assurer le blocage de l’enveloppe sur l’élément longiligne et leur déblocage. Le moyen de guidage en translation est configuré de manière que les premier et deuxième orifices (cylindriques) sont coaxiaux. Avantageusement, le moyen de guidage peut comprendre une glissière. De préférence, le moyen de guidage peut comprendre une pièce avec un usinage en forme de queue d’aronde, le deuxième élément de fixation comprenant une extension dont la forme est complémentaire de la queue d’aronde. Les formes complémentaires interne et externe de la queue d’aronde permettent un guidage efficace de manière simple.

De manière avantageuse, l’enveloppe peut être fixée sur le deuxième élément de fixation, de préférence, sur une surface interne du deuxième élément de fixation, par exemple sur la surface interne des au moins trois parties indépendantes du corps mâle ou sur la surface interne de l’unique partie indépendante du corps mâle ou encore sur la surface interne des lamelles. De ce fait, l’enveloppe est solidaire du deuxième élément de fixation, et en assurant le déplacement d’un des corps par rapport à l’autre, on peut augmenter ou réduire le diamètre de l’enveloppe, permettant d’autoriser le coulissement de l’élément longiligne dans l’enveloppe ou au contraire, d’assurer le blocage.

Selon une mise en oeuvre de l’invention, l’enveloppe peut être une gaine tissée ou tressée ou non tissée, la gaine comprenant des fibres métalliques et/ou des fibres en polyéthylène à très haut poids moléculaire (HMPE), en polyester ou en aramide (qui présente l’avantage supplémentaire d’avoir un coefficient de frottement élevé). Ce type de gaine permet un serrage efficace sur l’élément longiligne, une résistance élevée au frottement et/ou une résistance mécanique importante. Par exemple, le matériau de la gaine peut être du TECHNORA® (Teijin Aramid, Pays-Bas) ou du DYNEEMA® (DMC, Pays-Bas). Une gaine en polyester peut également être envisagée. Le polyester présente une résistance au frottement et un coefficient de frottement intéressant.

Alternativement ou additionnellement, l’enveloppe peut comprendre une structure comprenant au moins une nappe d’armures enroulées, de préférence sous forme hélicoïdale. Cette structure permet une réduction du diamètre lorsqu’un effort de tension est appliqué à la nappe d’armures, tout en assurant une résistance mécanique très élevée, ce qui est particulièrement intéressant pour les lignes d’ancrage de plateformes flottantes, telles que les plateformes offshores pétrolières ou les éoliennes flottantes.

Avantageusement, le deuxième élément de fixation peut comprendre un dispositif d’arrêt pour limiter le mouvement relatif (la translation relative par exemple) entre les au moins deux corps mobiles l’un par rapport à l’autre (entre le corps mâle et le corps femelle par exemple). Ainsi, il est possible de limiter le serrage appliqué de manière à éviter d’endommager l’enveloppe ou l’élément longiligne. Ce dispositif d’arrêt peut avantageusement être réglé (il peut comprendre un dispositif de réglage) afin de mieux contrôler le serrage. Par exemple, le dispositif d’arrêt peut être une butée.

L’invention concerne aussi un procédé de blocage et de déblocage d’un élément longiligne par un système de blocage et de déblocage tel que décrit précédemment, dans lequel, pour le blocage, on réalise au moins les étapes suivantes : a) on insère l’élément longiligne dans le système de blocage et de déblocage depuis un des premiers ou deuxième orifices vers l’autre des premier et deuxième orifices jusqu’à une position de blocage, et de préférence, on exerce une tension sur l’élément longiligne jusqu’à une position de blocage, ce qui est avantageux pour les plateformes flottantes, notamment lorsque les lignes d’ancrage de ces plateformes flottantes sont tendues ou semi-tendues, b) une fois la position de blocage de l’élément longiligne déterminée,

* on écarte le deuxième élément de fixation du premier élément de fixation grâce au moyen d’écartement, de manière à exercer une tension sur l’enveloppe, entraînant une constriction de l’enveloppe et donc un serrage de l’enveloppe sur l’élément longiligne, puis on bloque le deuxième élément de fixation sur l’élément longiligne en déplaçant selon un premier mouvement l’un des au moins deux corps par rapport à l’autre (par exemple, en déplaçant relativement l’une des pièces annulaires par rapport à l’autre ou en déplaçant relativement l’un des corps mâle ou femelle vers l’autre de ces corps mâle ou femelle, de préférence en déplaçant le corps femelle vers le corps mâle de manière à ce que le corps mâle (que les au moins trois parties indépendantes du corps mâle ou l’unique partie indépendante du corps mâle) ne se déplace que radialement), ou

* on bloque le deuxième élément de fixation sur l’élément longiligne en déplaçant selon un premier mouvement d’un des au moins deux corps par rapport à l’autre, (par exemple en déplaçant l’une des pièces annulaires vers l’autres ou en déplaçant relativement l’un des corps mâle ou femelle vers l’autre de ces corps mâle ou femelle, de préférence en déplaçant le corps femelle vers le corps mâle de manière à ce que le corps mâle (que les au moins trois parties indépendantes du corps mâle ou l’unique partie indépendante du corps mâle) ne se déplace que radialement), puis on écarte le deuxième élément de fixation du premier élément de fixation de manière à exercer une tension sur l’enveloppe.

De ces deux manières, on assure un serrage de l’enveloppe sur l’élément longiligne sur la partie courante et également au niveau de la deuxième extrémité, grâce au deuxième élément de fixation avec au moins deux corps mobiles l’un par rapport à l’autre. c) si une tension sur l’élément longiligne a été exercée, on relâche progressivement la tension sur l’élément longiligne. La tension sur l’élément longiligne est progressivement transférée à l’enveloppe qui est maintenue sur la partie d’intérêt grâce au système de blocage. Ce transfert progressif de tension à l’enveloppe aura également pour effet d’exercer une constriction supplémentaire de cette dernière et ainsi une meilleure tenue de l’élément longiligne. Par exemple, pour une ligne d’ancrage d’une plateforme éolienne, on peut avoir un treuil qui permet de maintenir la tension dans la ligne d’ancrage au départ pour le réglage de longueur de la ligne. Puis, on peut bloquer cette position grâce au système de blocage qui vient serrer la ligne d’ancrage dans l’enveloppe du système et au niveau de la deuxième extrémité de cette enveloppe. La deuxième extrémité est avantageusement celle dirigée vers le fond marin, alors que la première extrémité est celle dirigée vers le treuil. Une fois qu’on a bloqué la ligne dans le système de blocage, on peut relâcher la tension au niveau du treuil, la tension étant alors reprise par l’enveloppe à ce moment-là.

Et pour le déblocage,

* on rapproche le deuxième élément de fixation du premier élément de fixation de manière à relâcher la tension sur l’enveloppe puis on débloque le deuxième élément de fixation de l’élément longiligne en déplaçant selon un deuxième mouvement, de préférence inverse au premier mouvement, l’un des au moins deux corps par rapport à l’autre (par exemple, en déplaçant relativement l’une des pièces annulaires vers l’autre ou en déplaçant relativement l’un des corps mâle ou femelle dans la direction opposée à l’autre de ces corps mâle ou femelle, de préférence en déplaçant le corps femelle dans la direction opposée au corps mâle de manière à ce que les au moins trois parties indépendantes ou l’unique partie indépendante du corps mâle ne se déplace que radialement) et éventuellement, on peut pré-tendre l’élément longiligne avec un treuil ou tout autre moyen de tension afin d’éviter les surcharges au niveau du deuxième moyen de fixation, ou

* on débloque le deuxième élément de fixation de l’élément longiligne en déplaçant selon un deuxième mouvement, de préférence inverse au premier mouvement, l’un des au moins deux corps par rapport à l’autre (par exemple, en déplaçant relativement l’une des pièces annulaires par rapport à l’autre ou en déplaçant relativement l’un des corps mâle ou femelle dans la direction opposée de l’autre de ces corps mâle ou femelle, de préférence en déplaçant le corps femelle dans la direction opposée au corps mâle de manière à ce que les au moins trois parties indépendantes ou l’unique partie indépendante du corps mâle ne se déplace que radialement), puis on rapproche le deuxième élément de fixation du premier élément de fixation de manière à relâcher la tension sur l’enveloppe.

Avantageusement, le support peut être une plateforme flottante et avant de réaliser l’étape b) pour le blocage, on peut ballaster la plateforme flottante pour augmenter son tirant d’eau, et après l’étape b), on peut déballaster la plateforme flottante. De ce fait, les opérations de mise en place sont simplifiées et on peut générer aisément une tension dans les lignes d’ancrage sans avoir à tirer sur le câble. La figure 1 illustre de manière schématique et non limitative, un flotteur F équipé de lignes d’ancrages L et de systèmes de blocage et de déblocage 10 de l’invention pour bloquer et débloquer des lignes d’ancrage L.

Au-dessus du flotteur F, est disposée une éolienne E (dont on voit seulement la partie basse du mât).

Bien entendu d’autres types de flotteurs pourraient être utilisés : des barges, des semi- submersibles ou des spars.

Le flotteur F est relié au sol (au fond marin) par des lignes d’ancrage L, ici trois lignes d’ancrage L, mais bien entendu un nombre différent de lignes d’ancrage est possible sans sortir du cadre de l’invention.

Les lignes d’ancrage L sont connectées d’une part à des ancres A posées ou fixées sur le sol (fond marin) et d’autre part à un système de blocage et de déblocage 10 selon l’invention, lui- même fixé sur le flotteur. Ainsi, il y a un système de blocage et de déblocage 10 pour chaque ligne d’ancrage L. Les systèmes de blocage et de déblocage 10 peuvent être positionnés au- dessus du niveau de la mer, par exemple sur la plateforme supérieure du flotteur, ou en dessous du niveau de la mer (dans ce cas, le système de blocage et de déblocage 10 est sous-marin).

Le flotteur F de la figure 1 est un flotteur à lignes tendues pour lequel un système de blocage et de déblocage selon l’invention est particulièrement avantageux. En effet, un flotteur à lignes tendues nécessite une bonne précision de longueur de ligne/tension de ligne pour assurer le fonctionnement et la stabilité et il peut être nécessaire de modifier le réglage de la longueur des lignes d’ancrage ou de leur tension au cours du temps, ce que permet le système de blocage et de déblocage selon l’invention.

Cependant, d’autres types de flotteurs à lignes caténaires ou semi-tendues pourraient bien entendu être utilisés sans sortir du cadre de l’invention.

La figure 2 illustre, de manière schématique et non limitative, un système de blocage et de déblocage 10 selon l’invention.

Le système de blocage et de déblocage sert à bloquer ou à débloquer un élément longiligne 14 tel qu’un câble et notamment un câble synthétique.

Le système de blocage et de déblocage 10 comprend un premier élément de fixation 12 fixé sur le flotteur (par exemple le flotteur F de la figure 1 ), une enveloppe 1 1 (une gaine textile par exemple) et un deuxième élément de fixation 13.

L’enveloppe 1 1 est fixée à une première extrémité au premier élément de fixation 12 et à sa deuxième extrémité au deuxième élément de fixation 13. Un élément longiligne 14, tel qu’un câble, est mis en place dans le système de blocage et de déblocage 10, notamment au sein de l’enveloppe 11 depuis une première extrémité de l’enveloppe jusqu’à sa deuxième extrémité. La distance entre les premier et deuxième éléments de fixation peut être modifiée. Lorsqu’elle augmente, une tension est alors appliquée sur l’enveloppe 1 1 ce qui entraîne un effet de constriction de l’enveloppe 11 sur l’élément longiligne 14 et ainsi permet un blocage de l’élément longiligne dans le système en partie courante de l’enveloppe.

Par « partie courante », on entend la partie située loin des extrémités et donc pour l’enveloppe, la partie qui n’est pas dans le premier élément de fixation 12 ni dans le deuxième élément de fixation 13.

Le système de blocage et de déblocage est configuré de manière que l’élément longiligne 14 est bloqué dans l’enveloppe 1 1 et dans le deuxième élément de fixation 13 et que le deuxième élément de fixation 13 est situé entre le premier élément de fixation 12 et le point d’ancrage de l’élément longiligne (par exemple l’ancre A de la figure 1 ).

Le deuxième élément de fixation 13 comprend au moins deux corps mobiles l’un par rapport à l’autre (non visibles sur la figure) de manière qu’un premier mouvement de l’un des corps vers l’autre entraîne une réduction du diamètre de l’enveloppe 1 1 et ainsi un blocage de l’élément longiligne dans l’enveloppe 11 au niveau de la deuxième extrémité dans le deuxième élément de fixation 13. L’élément longiligne 14 peut être soumis à une tension T en direction de son autre point d’ancrage (l’ancre A de la figure 1 par exemple). Cette configuration est avantageuse pour les lignes d’ancrage tendues ou semi-tendues.

La figure 3 illustre, de manière schématique et non limitative, un exemple d’un deuxième élément de fixation selon l’invention.

Le deuxième élément de fixation comprend un corps mâle 15, un corps femelle 16 et une pièce externe 17. Le deuxième élément de fixation entoure l’élément longiligne 14 et l’enveloppe 11 , dans laquelle l’élément longiligne 14 est mis en place dans l’enveloppe, elle-même est fixée sur la surface intérieure du corps mâle 15.

Le corps mâle 15 comprend une surface extérieure inclinée, par exemple conique, apte à s’engager dans la surface intérieure conique du corps femelle 16.

Le corps femelle 16 comprend une surface externe cylindrique correspondant sensiblement à la surface intérieure de la pièce externe 17.

Le corps mâle 15 et le corps femelle 16 peuvent se déplacer l’un par rapport à l’autre et l’un ou les deux corps mâle et femelle peut ou peuvent se déplacer longitudinalement par rapport à la pièce externe.

Sur le schéma a), le deuxième élément de fixation est en position « repos » (c’est-à-dire « non bloquée »). L’élément longiligne 14 peut coulisser dans l’enveloppe 11 . Sur le schéma b), le corps mâle 15 a été déplacé en direction du corps femelle 16. Du fait des parties de contact entre le corps mâle 15 et le corps femelle 16, ce déplacement entraîne une réduction du diamètre interne du corps mâle 15. Pour que cette réduction de diamètre soit possible, le corps mâle 15 peut être en au moins trois parties indépendantes de préférence séparées par des jeux ou il peut être en une unique partie indépendante déformable pour rendre la réduction de diamètre possible, par exemple par une structure rendant possible cette constriction, en utilisant des rainures notamment et/ou en utilisant un matériau déformable, tel qu’un élastomère ou un plastique.

On observe l’effet du rétrécissement du diamètre interne du corps mâle qui entraîne une constriction de l’enveloppe 1 1 et de l’élément longiligne 14. Ainsi, l’enveloppe 11 serre l’élément longiligne 14 au niveau de la deuxième extrémité de l’enveloppe 1 1 .

Sur le schéma c), on déplace l’ensemble corps mâle 15 et corps femelle 16 dans la pièce externe 17 pour éloigner le deuxième élément de fixation (ou au moins une partie de celui-ci) du premier élément de fixation (non représenté). Cela a pour effet de tendre l’enveloppe 11 en amont (c’est-à-dire en direction du premier élément de fixation), de générer une constriction de l’enveloppe et donc un serrage de l’enveloppe 1 1 sur l’élément longiligne 14 en partie courante.

L’élément longiligne peut ou non être soumis à une tension T.

La figure 4 illustre de manière schématique et non limitative un exemple de corps mâle d’un deuxième élément de fixation.

Ce corps mâle comprend une surface externe inclinée S1 , par exemple conique, et une surface interne incurvée convexe S2 de manière à limiter les concentrations de contraintes lors du serrage de l’enveloppe sur l’élément longiligne.

La figure 5 illustre, de manière schématique et non limitative, une vue tridimensionnelle d’un système de blocage et de déblocage selon l’invention, pour bloquer un élément longiligne 14. Le système comprend un premier élément de fixation 12 que l’on peut fixer à un support tel qu’une plateforme flottante par exemple, un deuxième élément de fixation 13 et une enveloppe 11 dans laquelle l’élément longiligne 14 est apte à être mis en place et apte à être bloqué.

Le deuxième élément de fixation 13 peut être déplacé relativement au premier élément de fixation 12, par une translation, de préférence dans la même direction que l’effort de tension T qui peut être exercé sur l’élément longiligne 14. Pour faciliter le guidage en translation du deuxième élément de fixation 13 par rapport au premier élément de fixation 12, le premier élément de fixation peut comprendre une extension 18 en direction du deuxième élément de fixation 13, cette extension 18 comprend ici un usinage en forme de queue d’aronde mais d’autres solutions pourraient être utilisées. De plus, le deuxième élément de fixation 13 comprend sur sa partie externe (sur la pièce externe par exemple) un usinage de forme complémentaire 19 à celle de la queue d’aronde de l’extension 18.

Ces usinages de type queue d’aronde permettent un bon guidage du deuxième élément de fixation 13 lors de sa translation par rapport au premier élément de fixation 12.

La double flèche montre le déplacement dans les deux directions qui peut être appliqué au deuxième élément de fixation 13.

La figure 6 illustre, de manière schématique et non limitative, une première variante d’un deuxième élément de fixation. Le corps mâle est en au moins trois parties indépendantes 21 . Une enveloppe 11 est fixée ou au moins bloquée longitudinalement sur la surface interne ou l’extrémité des parties indépendantes 21 du corps mâle. Chaque partie indépendante 21 comprend au moins une partie inclinée 22 par rapport à l’axe, sur la surface externe afin de s’engager dans une surface conique interne (au moins partiellement conique) d’un corps femelle non représenté.

Un élément longiligne 14 est mis en place dans l’enveloppe 1 1 .

Les parties indépendantes 21 comprennent des emboitements 20 permettant le positionnement relatif des différentes parties indépendantes entre elles et facilitant le déplacement du corps mâle. Les emboitements 20 évitent également à l’enveloppe de se bloquer entre deux parties indépendantes du corps mâle, ce qui pourrait créer un pincement. Tel que représenté sur la figure, le corps mâle est en position « bloquée ». En effet, en position « repos » (« débloquée »), un jeu séparerait les différentes parties indépendantes au moins au niveau des emboitements 20. Lors du déplacement du corps mâle, le jeu entre les différentes parties indépendantes diminue progressivement jusqu’à s’annuler en position « bloquée ».

La figure 7 illustre, de manière schématique et non limitative, le principe de fonctionnement de la première variante d’un deuxième élément de fixation selon l’invention.

Le deuxième élément de fixation comprend un corps mâle 15, un corps femelle 16 et une pièce externe 17 ainsi qu’un dispositif de déplacement 25 constitué d’un filetage, tel qu’une vis, apte à être mis en place dans un taraudage de la pièce externe 17.

L’enveloppe 11 est fixée ou bloquée longitudinalement à l’extrémité sur la surface intérieure du corps mâle 15. Cette surface intérieure est incurvée convexe, c’est-à-dire incurvée en direction de l’enveloppe. 1 1

La surface externe du corps mâle 15 est au moins partiellement inclinée par rapport à l’axe AA, par exemple, conique (au moins partiellement conique), et la surface interne du corps femelle 16 est conique (également au moins partiellement conique) et l’angle de la surface externe inclinée du corps mâle 15 par rapport à l’axe est sensiblement égal à l’angle du cône de la surface interne conique du corps femelle 16.

Lorsqu’on visse la vis 25 dans la pièce externe 17 par un mouvement de rotation Rot, le corps femelle 16 est entraîné en déplacement en direction du corps mâle 15. L’extrémité longitudinale du corps mâle 15 opposée au corps femelle 16 est coincé par un épaulement de la pièce externe 17 si bien que le corps mâle ne peut pas être entraîné en déplacement longitudinal le long de l’axe AA (axe de l’enveloppe et de l’élément longiligne dans le deuxième élément de fixation, et qui correspond à l’axe du corps mâle 15 et à l’axe du corps femelle 16). Comme le corps mâle 15 est coincé par l’épaulement de la pièce externe 17, le déplacement longitudinal du corps femelle 16 entraîne le déplacement radial du corps mâle 15 en direction de l’enveloppe 11 , ce qui entraîne une constriction de l’enveloppe 1 1 .

Le déplacement inverse (par une rotation en sens opposée à la rotation Rot) de la vis 25 entraine le relâchement des pressions générées par le blocage et permet ainsi le desserrage de l’enveloppe 11 .

La figure 8 illustre, de manière schématique et non limitative, un premier élément de fixation 12 selon une mise en oeuvre de l’invention. Dans ce premier élément de fixation 12, l’enveloppe 11 est coincée entre une pièce interne 30 de surface supérieure conique 32 et un boitier externe 31 dont la surface interne 33 est conique.

La pièce interne 30 peut être fixée par une bride au boitier externe 31 .

Ainsi, au niveau de ce premier élément de fixation 12, il n’y a pas de moyen de serrer l’enveloppe 11 sur l’élément longiligne 14 au niveau de la première extrémité de l’enveloppe 11.

La figure 9 illustre, de manière schématique et non limitative, un système de blocage et de déblocage comprenant un premier élément de fixation 12 de la figure 8 et un deuxième élément de fixation 13 correspondant à la première variante de la figure 7.

Les références correspondant aux mêmes références que celles des figures 7 et 8 correspondent aux mêmes éléments et ne seront pas redétaillés.

Sur le schéma a), le deuxième élément de fixation est en position bloquée, l’écrou 25 étant enfoncé au maximum dans la pièce externe 17, le corps femelle 16 étant alors à sa position maximale en direction du corps mâle 15 et le corps mâle 15 étant à son déplacement radial maximal en direction de l’enveloppe 11 , ce qui permet de serrer au maximum l’enveloppe 1 1 vers l’élément longiligne 14 au niveau de la deuxième extrémité de l’enveloppe 1 1 .

Sur le schéma b), le deuxième élément de fixation est en position « repos » (« débloquée »), l’écrou 25 étant desserré au maximum de la pièce externe 17, le corps femelle 16 étant alors à sa position maximale dans la direction opposée au corps mâle 15 et le corps mâle 15 étant à son déplacement radial maximal dans la direction de la pièce externe 17, ce qui permet de desserrer au maximum l’enveloppe 11 de l’élément longiligne 14 au niveau de la deuxième extrémité de l’enveloppe 11. L’élément longiligne 14 peut alors coulisser librement dans le deuxième élément de fixation.

La figure 10 illustre un système de blocage et de déblocage avec un premier élément de fixation et un deuxième élément de fixation dont le principe est similaire à celui de la figure 9. Ainsi, les références qui sont identiques à celles de la figure 9 correspondent aux mêmes éléments et ne seront pas redétaillés.

Le système de blocage et de déblocage comprend un moyen d’écartement constitué d’un ressort 27 positionné entre le premier élément de fixation 12 et le deuxième élément de fixation 13. Le ressort 27 est configuré pour éloigner, de manière automatique le deuxième élément de fixation 13 du premier élément de fixation 12 et donc ainsi générer une tension sur l’enveloppe 1 1 , et donc un effort de constriction de l’enveloppe 11 vers l’élément longiligne 14. Pour desserrer l’élément longiligne, il est possible de pousser manuellement ou par l’intermédiaire d’un équipement non représenté (vérin, levier avec came ou autre dispositif de poussée) le deuxième élément de fixation 13 vers le premier élément de fixation 12.

En outre, le premier élément de fixation 12 comprend une extension longiligne sensiblement cylindrique 26 en direction du deuxième élément de fixation 13, cette extension longiligne sensiblement cylindrique 26 servant de guidage au déplacement (translation) longitudinal (le long de l’axe de l’extension longiligne 26 qui est aussi l’axe de l’enveloppe 1 1 fixée dans le premier élément de fixation 12 et dans le deuxième élément de fixation 13) du deuxième élément de fixation 13. Tel que représenté, la pièce externe 17 du deuxième élément de fixation 13 peut coulisser dans l’extension longiligne 26 sensiblement cylindrique.

Ainsi, on peut comprimer le ressort 27 (manuellement ou par un dispositif de poussée) pour introduire l’élément longiligne 14 dans le système de blocage et de déblocage. Une fois l’élément longiligne 14 positionné à la position souhaitée (et éventuellement tendu à une valeur de tension prédéterminée), on peut décomprimer le ressort 27. Il va alors se détendre et entraîner l’enveloppe en tension et ainsi serrer l’enveloppe 11 sur l’élément longiligne 14 dans la partie courante. Puis, on pourra visser l’écrou 25 pour venir déplacer le corps femelle vers le corps mâle et entrainer ainsi le déplacement radial du corps mâle vers l’élément longiligne 14 pour serrer l’enveloppe 11 sur l’élément longiligne 14 au niveau de la deuxième extrémité. On pourrait également visser l’écrou 25 avant de décomprimer le ressort 27.

La figure 1 1 illustre, de manière schématique et non limitative, une vue tridimensionnelle partielle d’un système de blocage et de déblocage de l’invention.

Certaines pièces ne sont pas représentées pour faciliter la compréhension. Le ressort 27 sert de moyen d’écartement pour éloigner le deuxième élément de fixation du premier élément de fixation.

Le deuxième élément de fixation comprend un corps mâle 16 identique à la première variante décrite précédemment. Le corps mâle 16 comprend donc plusieurs parties indépendantes (au moins trois) avec des emboitements 20 de ces parties indépendantes entre elles.

Le corps femelle 16 est également en plusieurs parties qui peuvent ou non être indépendantes et qui sont configurées pour s’engager dans les parties inclinées (correspondant à la référence 22 de la figure 6) de la surface externe des parties indépendantes du corps mâle 15.

L’écrou 25 peut être vissé pour entraîner le corps femelle 16 en direction du corps mâle 15 et ainsi entraîner le serrage de l’enveloppe sur l’élément longiligne 14.

La figure 12 illustre, de manière schématique et non limitative, une deuxième variante d’un système de blocage et de déblocage selon l’invention.

Le système de blocage et de déblocage comprend un premier élément de fixation 12, une enveloppe 1 1 et un deuxième élément de fixation. Un ressort 27 positionné entre le premier élément de fixation 12 et le deuxième élément de fixation sert de moyen d’écartement. Le ressort 27 entoure l’enveloppe 11 .

Le deuxième élément de fixation comprend une pièce externe 17, un corps mâle 15 en une unique partie indépendante et un corps femelle 16. Le corps mâle 15 et le corps femelle 16 sont coaxiaux (leur axe commun correspondant à l’axe du deuxième élément de fixation, c’est- à-dire de l’enveloppe 1 1 dans le deuxième élément de fixation). L’enveloppe 1 1 est fixée sur la surface interne du corps mâle 15.

La surface externe du corps mâle 15 comprend une partie inclinée par rapport à l’axe, par exemple conique, apte à s’engager dans la surface interne du corps femelle 16 qui comprend également une partie conique. Pour se faire, l’angle de la partie inclinée de la surface externe du corps mâle 15 par rapport à l’axe et l’angle du cône de la partie conique de la surface interne du corps femelle 16 sont sensiblement égaux.

Le corps mâle 15 est en une unique partie indépendante. Pour que le corps mâle 15 puisse voir son diamètre interne réduit ou augmenté, sa structure et/ou son matériau sont configurés pour permettre une variation du diamètre interne du corps mâle (par exemple, par des rainures sur le corps mâle et/ou par l’utilisation d’un matériau élastomère ou plastique).

Un moyen d’entraînement pour entraîner le corps femelle 16 en direction du corps mâle (ou dans la direction opposée) comprend un levier 31 qui entraîne un arbre non représenté entraînant lui-même une came 30 qui agit de manière à écarter le corps femelle 16 du corps mâle 15, lorsque la came est engagée sur le corps femelle. Dans une position où la came n’écarte pas le corps femelle 16 du corps mâle 15, le ressort 27 qui agit comme un moyen d’écartement du deuxième élément de fixation du premier élément de fixation, sert également de moyen d’entraînement pour entraîner le corps femelle 16 vers le corps mâle 15.

Lors du déplacement (translation longitudinale le long de l’axe commun au corps mâle 15 et au corps femelle 16) du corps femelle 16 vers le corps mâle 15, le corps mâle 15 est entraîné radialement vers l’enveloppe 1 1 si bien que le diamètre interne du corps mâle 15 diminue. Par conséquent, le diamètre de l’enveloppe 1 1 est également réduit au niveau de sa deuxième extrémité (dans le deuxième élément de fixation), ce qui entraîne une constriction de l’enveloppe 1 1 sur l’élément longiligne, permettant de le bloquer au niveau de cette deuxième extrémité.

Le deuxième élément de fixation (la pièce externe 17 notamment) peut comprendre une extension en direction du premier élément de fixation 12, qui comprend également une extension en direction du deuxième élément de fixation. Ces deux extensions sont configurées pour permettre se déplacer en translation longitudinale l’une par rapport à l’autre et servir ainsi de guidage au déplacement en translation longitudinale du deuxième élément de fixation par rapport au premier élément de fixation 12.

La figure 13 illustre, de manière schématique et non limitative, un exemple de corps mâle 15 en une seule et unique partie indépendante pour la deuxième variante du système de blocage et de déblocage selon l’invention, cette deuxième variante correspondant à celle de la figure 12 décrite précédemment.

Le corps mâle 15 comprend une surface externe avec au moins une partie conique S1 et une surface interne S2 sur laquelle l’enveloppe est fixée.

La partie conique S1 de la surface externe du corps mâle est conçue pour s’engager dans la surface interne du corps femelle (non représenté).

Pour permettre la réduction du diamètre interne du corps mâle lorsqu’il est engagé dans la pièce femelle, le corps mâle 15 comprend plusieurs rainures R1 et R2 s’étendant longitudinalement le long de l’axe du corps mâle 15 (l’axe de la partie conique S1 de la surface externe du corps mâle 15 notamment), tout en ne traversant pas totalement le corps mâle 15 longitudinalement (les rainures sont non débouchantes longitudinalement).

Des premières rainures R1 s’étendent longitudinalement depuis une première extrémité longitudinale E1 du corps mâle 15 et ne débouchent pas à l’autre extrémité longitudinale E2. Ces premières rainures R1 traversent l’épaisseur du corps mâle 15 : elles s’étendent radialement de la surface externe à la surface interne S2.

Des deuxièmes rainures R2 s’étendent longitudinalement depuis une deuxième extrémité longitudinale E2 du corps mâle 15 et ne débouchent pas à l’autre extrémité longitudinale E1 . Ces deuxièmes rainures R2 traversent l’épaisseur du corps mâle 15 : elles s’étendent radialement de la surface externe à la surface interne S2. Cette traversée radiale des premières et deuxièmes rainures de l’épaisseur du corps mâle permet au corps mâle 15 de se déformer et notamment au diamètre interne de réduire.

De plus, utiliser des premières et deuxièmes rainures R1 et R2 non débouchantes longitudinalement (c’est-à-dire qui débouchent dans une seule des deux premières et deuxième extrémités E1 et E2) permet de conserver un corps mâle 15 en une unique partie indépendante.

Les premières et deuxièmes rainures R1 et R2 sont régulièrement réparties sur la circonférence du corps mâle 15, de manière à générer une déformation homogène du corps mâle 15 sur sa circonférence.

En outre, sur la circonférence, les premières rainures R1 et les deuxièmes rainures R2 se succèdent de manière alternative : cette succession de premières et de deuxièmes rainures R1 et R2 permet d’homogénéiser la déformation du corps mâle 15.

Par l’utilisation de ces premières et deuxièmes rainures R1 et R2, le corps mâle 15 est apte à voir son diamètre interne réduit (et son diamètre externe réduit) lorsqu’il est engagé dans le corps femelle et lorsqu’il est retiré du corps femelle, le corps mâle est apte à voir son diamètre augmenté pour retrouver sensiblement son diamètre initial, en position « repos ».

La figure 14 illustre, de manière schématique et non limitative, une troisième variante d’un système de blocage et de déblocage selon l’invention.

Le système de blocage et de déblocage comprend un premier élément de fixation 12, une enveloppe 1 1 et un deuxième élément de fixation. Un ressort 27 positionné entre le premier élément de fixation 12 et le deuxième élément de fixation sert de moyen d’écartement. Le ressort 27 entoure l’enveloppe 11 .

Le deuxième élément de fixation comprend une pièce externe 17, deux pièces annulaires 29a et 29b et une pluralité de lamelles 28 dont chaque extrémité longitudinale (dans l’axe du deuxième élément de fixation, c’est-à-dire de l’enveloppe 1 1 dans le deuxième élément de fixation) est fixée à une pièce annulaire 29a/29b distincte.

Comme représenté en position « repos » sur la figure, les lamelles 28 sont incurvées en direction de l’élément longiligne pour faciliter le serrage de l’enveloppe 1 1 sur l’élément longiligne 14 lorsque les deux pièces annulaires 29a/29b sont rapprochées l’une de l’autre.

Le deuxième élément de fixation (la pièce externe 17 notamment) peut comprendre une extension en direction du premier élément de fixation 12, qui comprend également une extension en direction du deuxième élément de fixation. Ces deux extensions sont configurées pour permettre se déplacer en translation longitudinal l’une par rapport à l’autre et servir ainsi de guidage au déplacement en translation longitudinal du deuxième élément de fixation par rapport au premier élément de fixation 12. Le deuxième élément de fixation comprend également un moyen d’entraînement pour entraîner l’une des pièces annulaires en direction de l’autre. Ce moyen d’entraînement comprend un levier 31 associée à une came 30 qui permet, selon sa position, de rapprocher la pièce annulaire 29b de la pièce annulaire 29a (on effectue alors un premier mouvement permettant le serrage de l’enveloppe 11 sur l’élément longiligne 14) ou au contraire, d’éloigner la pièce annulaire 29b de la pièce annulaire 29a (on effectue alors un deuxième mouvement permettant le desserrage de l’enveloppe 1 1 de l’élément longiligne 14).

La figure 15, illustre, de manière schématique et non limitative, une vue partielle tridimensionnelle de la troisième variante du système de blocage et de déblocage correspondant à la figure 14.

Sur cette figure, certaines pièces ne sont pas représentées de manière à faciliter la compréhension.

Le ressort 27 sert de moyen d’écartement pour éloigner le deuxième élément de fixation du premier élément de fixation 12.

Le deuxième élément de fixation comprend deux pièces annulaires 29a et 29b séparées et espacées l’une de l’autre par l’intermédiaire d’une pluralité de lamelles 28 qui sont fixées, à chaque extrémité à une des deux pièces annulaires 29a/29b distinctes. L’enveloppe 1 1 est fixée sur les lamelles 28, sur la surface interne des lamelles 28.

En outre, un moyen d’entraînement permet d’écarter ou de rapprocher les pièces annulaires 29a/29b l’une de l’autre. Ce moyen d’entraînement comprend un levier 31 qui entraîne un arbre 32 en rotation, une came étant fixée sur l’arbre 32. Ainsi, lors de la manipulation du levier 31 , la came tourne autour de l’axe de l’arbre 32. Suivant la position de la came, la pièce annulaire 29b peut être éloignée ou rapprochée de la pièce annulaire 29a entraînant ainsi respectivement le déblocage de l’enveloppe 11 de l’élément longiligne 14 ou au contraire le blocage de l’enveloppe 11 sur l’élément longiligne 14. L’arbre 32 est avantageusement en liaison pivot par rapport à une pièce externe (non représenté sur la figure 15 et correspondant à la référence 17 de la figure 14).

Bien entendu, d’autres modes de réalisation peuvent être réalisés sans sortir du cadre de l’invention, notamment différents moyens d’entraînements, différents dispositifs de déplacements, des moyens de rappels, différents moyens d’écartement, différents moyens de guidage.