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Title:
SELF-CLOSING VALVE FOR DISPENSING A LIQUID
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/247571
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a self-closing and manually-actuated valve (1) for dispensing a liquid, in particular liquid food, from a reservoir, comprising: - a body (10), - a connecting piece (50) for attaching the valve to the reservoir, - a shutter (20) axially movable in the body between an open position and a closed position, - an actuating rod (26) connected to the shutter and axially movable with the latter and, in particular, formed of one piece with the latter, - a spring (30) for returning the shutter to the closed position, - a handle (60) mechanically coupled to the actuating rod (26), the handle being articulately connected to a support part (40), which is attached relative to the body and laterally offset relative to same, and also being connected to the rod (26), in such a way that actuating the handle causes the rod to move axially and the shutter to switch from the closed position to the open position.

Inventors:
DUQUEYROIX ARNAUD (FR)
BELLET GÉRARD (FR)
Application Number:
PCT/EP2023/066693
Publication Date:
December 28, 2023
Filing Date:
June 20, 2023
Export Citation:
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Assignee:
R CUBE NORD (FR)
International Classes:
F16K1/00; F16K21/06; F16K31/60
Domestic Patent References:
WO2014131052A12014-08-28
Foreign References:
FR2878313A12006-05-26
CN112524268A2021-03-19
EP1139194A22001-10-04
US3104089A1963-09-17
US3104089A1963-09-17
CN112524268A2021-03-19
FR2878313A12006-05-26
Attorney, Agent or Firm:
CABINET NONY (FR)
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Claims:
Revendications :

1. Robinet (1) à fermeture automatique et actionnement manuel pour la distribution d’un liquide alimentaire, à partir d’un réservoir, comportant :

Un corps (10) définissant un orifice de distribution (19) ouvert vers le bas, un raccord (50) permettant sa fixation sur le réservoir, un obturateur (20) mobile axialement dans le corps entre une position ouverte et une position fermée, une tige d’ actionnement (26) reliée à l’obturateur, mobile axialement avec celui-ci, notamment réalisée d’une seule pièce avec celui-ci, un ressort (30) de rappel de l’obturateur en position fermée, une poignée (60) couplée mécaniquement à la tige d’ actionnement (26), la poignée étant reliée de manière articulée à une partie de support (40) fixe relativement au corps et déportée latéralement par rapport à celui-ci, et étant reliée également à la tige (26), de telle sorte qu’un actionnement de la poignée entraîne un mouvement axial de la tige et le passage de l’obturateur de la position fermée à la position ouverte.

2. Robinet selon la revendication 1, la poignée pivotant relativement à la partie de support autour d’un premier axe de rotation, sans liberté de mouvement dans une direction perpendiculaire à cet axe.

3. Robinet selon la revendication 2, la poignée comportant au moins une ouverture de forme allongée (49), la poignée pivotant relativement à la tige (26) autour d’un deuxième axe de rotation pouvant se déplacer le long de cette ouverture au cours du déplacement de la tige de d’ actionnement.

4. Robinet selon la revendication 3, l’ouverture (49) de forme allongée étant définie par une fourche.

5. Robinet selon la revendication 1, la poignée pivotant relativement à la partie de support (40) autour d’un premier axe de rotation avec une possibilité de mouvement dans une direction perpendiculaire à l’axe.

6. Robinet selon la revendication 5, la poignée pivotant relativement à la tige (26) autour d’un deuxième axe de rotation sans liberté de mouvement dans une direction perpendiculaire à cet axe. 7. Robinet selon l’une des revendications 5 et 6, la poignée présentant au moins une ouverture (65) de forme allongée, le premier axe de rotation pouvant se déplacer le long de cette ouverture au cours du déplacement de la tige d’actionnement.

8. Robinet selon l’une quelconque des revendications précédentes, la poignée (60) étant reliée à la partie de support et à la tige par des axes de liaison respectifs (2, 3), notamment des axes métalliques rapportés.

9. Robinet selon l’une quelconque des revendications précédentes, la partie de support déportée (40) étant réalisée de manière monolithique avec le corps.

10. Robinet selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, la partie de support déportée (40) étant rapportée sur le corps.

11. Robinet selon la revendication 10, la partie de support (40) et le corps (10) étant agencés pour permettre au moins deux possibilités de montage de la poignée relativement au corps, et mieux au moins quatre, la partie de support (40) étant de préférence solidaire d’un capot (41) comportant des ergots (48) adaptés à s’engager dans des encoches en forme de L (17) du corps.

12. Robinet selon l’une quelconque des revendications précédentes, l’obturateur portant un joint (27), notamment torique, à proximité de son extrémité libre, venant s’appliquer en position fermée contre un siège (14) formé autour d’un orifice de sortie (19) du robinet.

13. Robinet selon la revendication 1, la tige (26) et l’obturateur (20) étant réalisés par injection d’une matière thermoplastique, la tige et l’obturateur étant formés de pièces creuses fermées à une extrémité et ouverte à l’extrémité opposée, qui sont emboîtées l’une dans l’autre, la tige étant de préférence fixée par encliquetage dans l’obturateur.

14. Robinet selon la revendication 13, la tige présentant une base élargie pourvue d’au moins un relief d’accrochage (225) dans un logement correspondant de l’obturateur ; cette partie élargie définissant de préférence un appui pour l’extrémité inférieure du ressort (30).

15. Robinet selon l’une des revendications 13 etl4, l’obturateur (20) présentant en partie supérieure une collerette (222) portant un joint d’étanchéité (24), qui s’applique sur le corps (10) pour empêcher la remontée de liquide.

16. Robinet selon l’une quelconque des revendications 13 à 15, l’obturateur comportant au moins un relief (231) formant saillie radialement vers l’extérieur à l’intérieur du corps (10), adapté à la dimension du logement dans lequel se déplace l’obturateur (20) dans le corps, de façon à guider l’obturateur dans son mouvement dans le corps, ce relief se présentant de préférence sous la forme d’une lèvre annulaire (231), notamment moulée d’un seul tenant avec le reste de l’obturateur en matière plastique. 17. Robinet selon l’une quelconque des revendications précédentes, le corps présentant en partie inférieure un ou plusieurs reliefs (310) qui ménagent au moins un passage d’air entre le corps et le goulot d’une bouteille qui serait engagée dans le corps pour recevoir le liquide distribué.

18. Robinet selon la revendication 17, les reliefs (310) se présentant sous la forme d’ailettes qui font radialement saillie vers l’extérieur, à proximité de l’extrémité inférieure du corps (10), l’ouverture de distribution étant définie par une lèvre annulaire (300) de contour circulaire, d’axe vertical.

19. Robinet selon l’une des revendications 17 et 18, lesdits reliefs (310) se présentant sous la forme d’une ou plusieurs ailettes. 20. Robinet selon la revendication 19, le corps présentant une surface extérieure (320) divergente vers le haut, de préférence de forme généralement conique s’évasant vers le haut, et les ailettes (310) s’étendant au moins partiellement sur la hauteur de cette surface extérieure divergente (320).

Description:
Titre : Robinet à fermeture automatique pour la distribution d’un liquide

La présente invention concerne les robinets pour la distribution d’un liquide, notamment alimentaire ou non alimentaire, par exemple un produit d’hygiène ou un détergent.

Technique antérieure :

De plus en plus de produits liquides sont proposés aux consommateurs en étant prélevés à partir d’un réservoir de taille relativement importante, à charge pour chaque consommateur d’actionner un robinet permettant d’en prélever la quantité souhaitée.

Le robinet doit pouvoir être actionné facilement, et revenir en position fermée automatiquement. De plus, il doit être facile à installer et à nettoyer, à chaque changement de réservoir.

Le brevet US3104089 divulgue un robinet dans lequel : un obturateur est mobile dans un corps du robinet entre une position fermée et une position ouverte ; l’obturateur est relié à une tige d’actionnement qui est mobile avec lui et qui dépasse d’un capot fermant supérieurement le corps ; la tige porte un axe de liaison sur lequel est articulé un levier ; un ressort de rappel est disposé à l’intérieur du corps pour ramener l’obturateur dans la position fermée.

Le levier est en appui sur le dessus du capot, de telle sorte qu’une poussée sur la poignée entraîne un pivotement de celui-ci autour d’un axe géométrique de rotation instantané décalé de l’axe de liaison, et une remontée de la tige qui amène l’obturateur dans la position ouverte. Il est difficile avec un tel robinet d’obtenir un débit important, car l’obturateur se déplace axialement relativement peu au sein du corps.

Or, il peut être souhaitable, pour diminuer le temps d’attente des consommateurs, ou pour faciliter la distribution de produits relativement visqueux, d’obtenir un débit de distribution élevé.

La demande CN 112524268 divulgue une valve d’autoépuration de l’eau, incompatible avec la distribution d’un liquide alimentaire. En effet, la venue en contact du liquide avec un ressort ainsi que les possibilités d’accumulation du liquide dans des zones difficiles à nettoyer ou à vidanger rendent clairement la vanne impropre à son utilisation comme robinet pour la distribution d’un produit alimentaire.

La demande FR 2878313 divulgue une pince de remplissage pour un ensemble de distribution et de remplissage d’une bouteille de gaz, qui s’installe sur une valve de remplissage, comportant une tige de manœuvre terminée par un organe d’accrochage qui coopère de manière amovible avec une tête d’une tige de commande pour exercer avant le remplissage contrôlé, une traction sur la tige de commande et décoller un piston auxiliaire pour ouvrir la valve dans le sens du remplissage.

Exposé de l’invention :

En conséquence, il existe un besoin pour bénéficier d’un robinet remédiant à tout ou partie des inconvénients de l’art antérieur.

Résumé de l’invention :

L’invention vise à répondre à ce besoin et elle y parvient, selon l’un de ses aspects, grâce à un robinet à fermeture automatique et actionnement manuel, pour la distribution d’un liquide, notamment alimentaire, à partir d’un réservoir, comportant :

Un corps, un raccord permettant sa fixation sur le réservoir, un obturateur mobile axialement dans le corps entre une position ouverte et une position fermée, une tige d’ actionnement reliée à l’obturateur, mobile axialement avec celui- ci, notamment réalisée d’une seule pièce avec celui-ci, un ressort de rappel de l’obturateur en position fermée, une poignée couplée mécaniquement à la tige d’ actionnement, la poignée étant reliée de manière articulée, notamment par un premier axe de liaison, à une partie de support fixe relativement au corps et déportée latéralement par rapport à celui-ci, et la poignée étant également reliée, notamment par un deuxième axe de liaison, à la tige, de telle sorte qu’un actionnement de la poignée entraîne un mouvement axial de la tige et le passage de l’obturateur de la position fermée à la position ouverte. L’invention permet de transformer un basculement de la poignée en une course axiale relativement importante de la tige d’actionnement ; il est ainsi possible de bien dégager le passage entre le raccord et l’orifice de sortie du robinet en position ouverte de l’obturateur, et d’obtenir un débit élevé de distribution du produit, même lorsque celui-ci est visqueux.

Un autre avantage de l’invention est de permettre, si on le souhaite, un montage de la poignée de façon à obtenir une ouverture par poussée ou traction sur la poignée selon ce qui est recherché. Dans le cas d’une ouverture par poussée, la poignée est montée sur le corps de telle sorte que son levier soit du même côté que la partie de support, et dans le cas d’une ouverture par traction, du côté opposé.

L’invention peut permettre d’éviter un contact du liquide avec le ressort, ce qui est avantageux dans le cas d’un robinet destiné à la distribution d’un produit alimentaire.

Le corps peut présenter, en partie inférieure, une ouverture de distribution ouverte vers le bas, située sous l’obturateur. La paroi définissant cette ouverture de distribution peut définir un siège pour un joint inférieur porté par l’obturateur. Ainsi, lorsque l’obturateur remonte, il s’éloigne de son siège et permet l’écoulement du liquide.

La poignée peut pivoter relativement à la partie de support autour d’un premier axe de rotation, sans liberté de mouvement dans une direction perpendiculaire à cet axe. La poignée peut comporter au moins une ouverture de forme allongée, la poignée pivotant relativement à la tige autour d’un deuxième axe de rotation pouvant se déplacer le long de cette ouverture au cours du déplacement de la tige d’actionnement. L’ouverture de forme allongée peut notamment être définie par une fourche.

En variante, la poignée peut pivoter relativement à la partie de support autour d’un premier axe de rotation avec une possibilité de mouvement dans une direction perpendiculaire à l’axe. La poignée peut pivoter relativement à la tige autour d’un deuxième axe de rotation sans liberté de mouvement dans une direction perpendiculaire à cet axe. La poignée peut notamment présenter au moins une ouverture de forme allongée, le premier axe de rotation pouvant se déplacer le long de cette ouverture au cours du déplacement de la tige d’actionnement.

La présence d’une liberté de mouvement dans une direction perpendiculaire à l’axe d’articulation permet de compenser la variation de la distance entre les deux axes de rotation au cours du mouvement de la tige, et ainsi de conserver une tige droite, sans contraintes latérales. Ainsi, dans des exemples de réalisation, la poignée pivote autour du premier axe de liaison précité sans liberté de mouvement dans une direction perpendiculaire à cet axe. La poignée peut alors comporter au moins une ouverture de forme allongée, le deuxième axe de liaison précité pouvant se déplacer le long de cette ouverture au cours du déplacement de la tige de d’actionnement.

Dans d’autres exemples de réalisation, la poignée pivote autour du premier axe de liaison avec une possibilité de mouvement dans une direction perpendiculaire à l’axe. La poignée peut alors pivoter autour du deuxième axe de liaison sans liberté de mouvement dans une direction perpendiculaire à cet axe. La poignée présente par exemple au moins une ouverture de forme allongée, le premier axe de liaison pouvant se déplacer le long de cette ouverture au cours du déplacement de la tige d’actionnement.

D’une façon générale, la partie de support déportée peut être réalisée de manière monolithique avec le corps, par exemple par moulage de matière plastique. Dans ce cas, le corps peut être fermé du côté de la poignée par un bouchon rapporté, qui peut être démonté pour procéder au nettoyage du robinet.

La partie de support déportée peut encore être rapportée sur le corps. Dans ce cas, elle est par exemple formée d’une seule pièce avec une partie de fixation sur le corps, qui se présente par exemple sous la forme d’un capot emboité sur le corps et maintenu sur ce dernier par tout moyen adapté, par exemple par une vis d’immobilisation.

L’avantage d’avoir une partie de support rapportée est de pouvoir monter la poignée avec plusieurs orientations relativement au corps, en fonction par exemple de l’accessibilité du robinet. La partie de support et le corps peuvent ainsi être agencés pour offrir au moins deux possibilités de montage différentes de la poignée relativement au corps, et mieux au moins quatre, la partie de support étant de préférence solidaire d’un capot comportant des ergots adaptés à s’engager dans des encoches en forme de L du corps.

L’obturateur peut comporter un cylindre coulissant dans le corps. Ce cylindre peut être réalisé d’une seule pièce avec la tige d’actionnement, par exemple par moulage de matière plastique. Ce cylindre peut être un cylindre creux, afin de limiter la quantité de matière utilisée et faciliter l’opération de moulage, le cas échéant.

L’obturateur peut porter un joint, notamment torique, à proximité de son extrémité libre, venant s’appliquer en position fermée contre un siège formé autour de l’orifice de sortie du robinet. Le corps peut porter un joint s’appliquant sur le cylindre en une position éloignée de l’orifice de sortie. En variante, l’obturateur porte les deux joints, ou le corps porte les deux joints.

Dans des exemples de réalisation, la tige et l’obturateur sont réalisés par injection d’une matière thermoplastique ; dans ce cas, la tige et l’obturateur peuvent être formés de pièces creuses fermées à une extrémité et ouvertes à l’extrémité opposée, qui sont emboîtées l’une dans l’autre, la tige étant de préférence fixée par encliquetage dans l’obturateur. La tige peut présenter une base élargie pourvue d’au moins un relief d’accrochage dans un logement correspondant de l’obturateur ; cette partie élargie peut définir un appui pour l’extrémité inférieure du ressort.

L’obturateur peut présenter sur sa surface intérieure au moins un relief correspondant, permettant la fixation de la tige.

L’obturateur peut présenter en partie supérieure une collerette portant un joint d’étanchéité, qui s’applique sur le corps pour empêcher la remontée de liquide. La présence de cette collerette permet de bénéficier pour l’obturateur d’une portion cylindrique de diamètre intérieur suffisamment faible pour servir de guide au ressort dans sa partie s’étendant entre l’obturateur et la tige.

L’obturateur peut comporter au moins un relief formant saillie radialement vers l’extérieur à l’intérieur du corps, adapté à la dimension du logement dans lequel se déplace l’obturateur dans le corps, de façon à guider l’obturateur dans son mouvement dans le corps. Ce relief se présente par exemple sous la forme d’une lèvre annulaire, qui peut être moulée d’un seul tenant avec le reste de l’obturateur en matière plastique.

Dans des exemples de mise en œuvre préférés de l’invention, le corps présente en partie inférieure une ou plusieurs reliefs qui ménagent au moins un passage d’air entre le corps et le goulot de la bouteille qui est engagée dans le corps pour recevoir le liquide distribué.

Ces reliefs se présentent avantageusement sous la forme d’ailettes qui font radialement saillie vers l’extérieur, à proximité de l’extrémité inférieure du corps.

L’ouverture de distribution peut être définie par une lèvre annulaire, de contour circulaire, d’axe vertical. Lesdits reliefs peuvent alors se présenter sous la forme d’une ou plusieurs ailettes dont l’extrémité inférieure se situe à une distance relativement faible de l’extrémité inférieure de ladite lèvre.

Le corps peut présenter une surface extérieure divergente vers le haut, de préférence de forme généralement conique s’évasant vers le haut, et les ailettes peuvent s’étendre au moins partiellement sur la hauteur de cette surface extérieure divergente.

Lors de l’utilisation du robinet, l’extrémité supérieure du goulot vient buter contre ces ailettes, ce qui empêche le goulot de s’appliquer contre la surface extérieure du corps sur toute sa périphérie, et garantit une circulation d’air suffisante pour ne pas générer de surpression ou gêner l’écoulement.

Brève description des dessins :

L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d’exemples de mise en œuvre non limitatifs de celle-ci, et à l’examen du dessin annexé, sur lequel :

[Fig 1] la figure 1 est une vue en perspective d’un exemple de robinet selon l’invention,

[Fig 2] la figure 2 est une coupe axiale du robinet de la figure 1, en position fermée,

[Fig 3] la figure 3 est une vue de côté du robinet de la figure 1,

[Fig 4] la figure 4 est une vue analogue à la figure 2, illustrant le passage du robinet en position ouverte,

[Fig 5] la figure 5 représente le robinet avant montage sur un raccord correspondant du réservoir,

[Fig 6] la figure 6 illustre le démontage du robinet en vue de son nettoyage,

[Fig 7] la figure 7 représente en perspective une variante de robinet,

[Fig 8] la figure 8 est une coupe axiale du robinet de la figure 7, en position fermée,

[Fig 9] la figure 9 est une vue de côté d’une variante de robinet, et

[Fig 10] la figure 10 est une coupe axiale du robinet de la figure 9 (certaines pièces constitutives n’étant pas représentées),

[Fig 11] la figure 11 illustre une variante de montage de la poignée, à gauche,

[Fig 12] la figure 12 illustre une variante de montage de la poignée, à droite,

[Fig 13] la figure 13 illustre le montage de la poignée pour une ouverture par soulèvement de celle-ci,

[Fig 14] la figure 14 illustre l’ouverture du robinet par soulèvement de la poignée,

[Fig 15] la figure 15 est une coupe axiale d’une variante de robinet,

[Fig 16] la figure 16 illustre le démontage du robinet de la figure 15 pour procéder à son nettoyage,

[Fig 17] la figure 17 est une vue éclatée d’une variante de réalisation,

[Fig 18] la figure 18 représente la variante de la figure 17 en coupe axiale, [Fig 19] la figure 19 est une vue analogue à la figure 17 d’une variante de réalisation,

[Fig 20] la figure 20 est une coupe axiale de la variante de la figure 19, et

[Fig 21] la figure 21 est une vue en élévation du robinet des figures 19 et 20.

Description détaillée :

On a représenté sur les figures 1 à 6 un robinet 1 selon l’invention.

Ce robinet 1 comporte un corps 10, par exemple en matière plastique ou en métal, présentant un logement 11 à l’intérieur duquel peut coulisser un obturateur 20 (encore appelé boisseau) selon un axe X.

Le robinet 1 comporte un raccord 50 à un réservoir non représenté, contenant le liquide à distribuer, par exemple un produit alimentaire tel que de l’huile ou une boisson.

Dans l’exemple considéré, le raccord 50 se présente sous la forme d’un embout mâle pourvu d’une collerette 52, à insérer dans une ouverture d’un raccord 100 de forme adaptée du réservoir, visible sur la figure 5, la fixation du raccord 50 pouvant s’effectuer de toute manière adaptée, par exemple par insertion à force, encliquetage, vissage ou à l’aide d’une bague de serrage venant en prise sur la collerette et vissée sur un filetage correspondant du réservoir.

Le raccord 50 peut être réalisé de façon monolithique avec le corps 10, comme illustré, ou en variante être rapporté sur celui-ci.

Dans l’exemple considéré, le raccord 50 est d’axe Y perpendiculaire à l’axe X.

Le logement 11 est fermé supérieurement par une pièce comportant un capot 41 et une partie 40 servant de support à une poignée 60 d’actionnement du robinet.

Le capot 41 est engagé sur l’extrémité supérieure du corps 10 et retenu sur celle- ci par tout moyen adapté, par exemple par une fixation de type baïonnette avec blocage en position par une vis de serrage 42, comme illustré.

On voit notamment sur la figure 6 que le corps 10 peut présenter en partie supérieure une paroi amincie, dans laquelle sont réalisées des encoches 17 en forme générale de L, le capot 41 présentant une jupe de montage pourvue sur sa surface intérieure d’ergots 48 adaptés à être insérés axialement dans les encoches puis verrouillés dans celles-ci après une rotation de moins d’un quart de tour du capot 4L L’obturateur 20 est prolongé supérieurement par une tige d’actionnement 26 qui traverse le capot 41 à la faveur d’une ouverture centrale 47 de celui-ci.

La poignée 60 comporte un levier 68 définissant une surface sur laquelle l’utilisateur peut agir pour actionner le robinet, ce levier 68 portant à sa base deux ailes 63 parallèles entre elles et reliées par une paroi intermédiaire 64 le long du côté opposé à l’extrémité distale 68a du levier 68.

Dans l’exemple considéré, le levier 68 est réalisé d’une seule pièce par moulage de matière plastique avec les ailes 63 et la paroi 64, et s’étend du même côté du corps 10 que la partie de support 40.

La partie de support 40 s’engage entre les ailes 63 et elle est reliée à celles-ci par un premier axe de liaison 2.

La tige d’actionnement 26 est également engagée entre les ailes 63 et reliée à celles-ci par un deuxième axe de liaison 3.

La partie de support 40 est déportée par rapport à l’axe X et le centre du premier axe de liaison se situe ainsi à une distance e de l’axe X, par exemple comprise entre 5 et 30mm.

Le centre du premier axe de liaison 2 est également plus haut que celui du deuxième 3, c’est-à-dire plus loin selon l’axe X de l’obturateur 20.

Dans l’exemple considéré, les axes de liaison 2 et 3 sont des axes métalliques rapportés, mais la liaison mécanique entre la poignée et la partie de support d’une part, et la poignée et la tige d’actionnement d’autre part, pourrait être réalisée autrement, par exemple avec des ergots cylindriques venus de moulage ou d’usinage avec les ailes, la partie de support et/ou la tige d’actionnement.

Comme on peut le voir sur la figure 3 notamment, le premier axe de liaison 2 est engagé à ses extrémités dans des ouvertures oblongues 65 des ailes 63.

Le corps 10 définit un orifice de distribution 19, ouvert vers le bas, et qui est dans l’exemple considéré centré sur l’axe X.

L’orifice 19 communique par un passage intérieur 5 du robinet 1 avec l’espace intérieur au raccord 50.

La paroi annulaire bordant l’orifice 19 définit un siège 14 pour un joint d’étanchéité 27 porté par l’obturateur 20 et logé dans une gorge annulaire 21 de celui-ci, comme on peut le voir sur la figure 2. Le corps 10 présente au-dessus du passage 5 une gorge annulaire 12 dans laquelle est reçu un joint annulaire 18 s’appliquant en permanence sur l’obturateur 20 pour empêcher toute remontée et fuite de liquide par l’ouverture supérieure du corps 10, couverte par le capot 41.

Un ressort de rappel 30, hélicoïdal et disposé autour de la tige d’actionnement 26, s’interpose axialement entre l’obturateur 20 et la paroi supérieure du capot 41 pour rappeler l’obturateur 20 en position fermée.

Le ressort 30 est positionné de sorte à n’être jamais en contact avec le liquide distribué.

En position fermée, comme illustré sur la figure 2, le passage 5 est obturé par l’obturateur 20 grâce au fait que le joint torique 27 reçu dans la gorge 21 de l’obturateur 20 s’applique sur le siège 14.

Lorsque l’utilisateur exerce une poussée sur le levier 68 de la poignée 60, cette dernière pivote autour du premier axe 2 relativement à la partie de support 40, et le mouvement de rotation de la poignée 60 entraîne vers le haut la tige d’actionnement 26 contre l’action du ressort 30, jusqu’à atteindre la position ouverte illustrée à la figure 4.

Lors du mouvement de la poignée 60, le premier axe 2 peut se déplacer dans les ouvertures oblongues 65 pour compenser la variation de la distance entre les centres des axes 2 et 3, et ainsi maintenir l’axe de l’obturateur 20 droit et confondu avec l’axe X.

Lorsque l’utilisateur relâche la poignée 60, le ressort 30 se détend et ramène la tige d’actionnement 26 vers le bas, jusqu’à ce que les ailes 63 viennent en butée contre le dessus du capot 4L

Le joint 27 reçu dans la gorge 21 s’applique à nouveau sur le siège 14, et l’obturateur retrouve la position fermée.

Pour démonter le robinet 1, l’utilisateur peut dévisser la vis 42 puis tourner le capot 41 relativement au corps 10 afin de déverrouiller les ergots 48, et les faire glisser axialement dans les encoches 17, comme illustré sur la figure 6.

Dans la variante des figures 7 et 8, les ailes 63 présentent chacune une ouverture 49 en forme de fourche, dans laquelle est engagée une extrémité correspondante du deuxième axe de liaison 3.

Le premier axe de liaison 2 est engagé dans des ouvertures circulaires 66 des ailes 63. Cet exemple de réalisation diffère également de celui des figures 1 à 6 par le fait que la partie de support 40 est réalisée de manière monolithique avec le corps 10.

L’ouverture supérieure du corps 10 est fermée par un bouchon 70 qui est traversé d’une ouverture centrale pour le passage de la tige d’actionnement 26.

Le bouchon 70 peut être fixé de toute manière adaptée dans l’ouverture supérieure du corps 10, par exemple être vissé dans celle-ci.

Le ressort 30 peut prendre appui à son extrémité supérieure contre la face intérieure de la paroi supérieure du bouchon 70.

Lorsque l’utilisateur appuie sur la poignée 60, celle-ci pivote autour du premier axe de liaison 2, par un mouvement de rotation pure.

Le basculement de la poignée tire vers le haut la tige d’actionnement 26. Au cours de la remontée de la tige 26 contre l’action du ressort 30, le deuxième axe 3 peut se déplacer le long des ouvertures 49.

Lorsque l’utilisateur relâche la poignée, la tige 26 revient dans sa position initiale sous l’effet de la détente du ressort 30, jusqu’à butée des ailes 63 contre le dessus du bouchon 70.

La variante des figures 9 et 10 ne diffère que légèrement de celle des figures 1 à 4 par la forme du raccord 50, plus long, et la présence d’une bague de maintien 80, qui est retenue par la collerette 52 sur le raccord 50. Cette bague 80 est par exemple filetée intérieurement, de manière à se visser sur un filetage correspondant du réservoir.

La présence des deux axes de liaison 2 et 3 autorise, notamment dans le cas d’une réalisation telle que celle des figures 1 à 6, différentes configurations de montage du levier 60 relativement au corps 10.

En particulier, le capot 41 peut être monté avec une orientation choisie parmi plusieurs, en l’occurrence quatre à 90° les unes des autres.

Ainsi, le montage peut se faire comme illustré à la figure 11 pour avoir la poignée 60 à gauche du corps 10, ou en variante, comme illustré sur la figure 12, à droite du corps 10.

On peut encore inverser le montage de la poignée sur la partie de support 40 et la tige d’actionnement 26, en remplaçant l’ouverture oblongue 65 la plus proche du levier 68 de chaque aile 63 par une ouverture circulaire 85 et l’ouverture circulaire 66 la plus éloignée par une ouverture oblongue 86. Dans ce cas, la liaison entre la tige d’actionnement 26 et la poignée 60 est une rotation pure, autour du deuxième axe 3, tandis que la liaison entre la poignée 60 et la partie de support 40 déportée autorise un déplacement du premier axe 2 dans l’ouverture oblongue 86.

Sur la figure 15, on a illustré la possibilité de réaliser l’étanchéité entre l’obturateur 20 et le corps 10 autrement, par exemple avec un deuxième joint torique 24 logé dans une gorge annulaire 29 réalisée sur l’obturateur 20, au lieu d’être porté par le corps 10.

Pour démonter le robinet de la figure 15, on peut chasser l’axe de liaison 2 reliant la poignée à la partie de support 40 et dévisser le bouchon 70, comme illustré sur la figure 16.

Les figures 17 et 18 représentent une variante de robinet 1 selon l’invention.

Dans cette variante, la poignée 60 pivote relativement à la partie de support 40 en s’éloignant du raccord 50.

La poignée 60 est par exemple, comme illustré, reliée à une partie de liaison 160 par une tige filetée 161 qui est vissée à chacune de ses extrémités dans un logement correspondant 60a de la poignée et dans un trou fileté 162 de la partie de liaison, respectivement.

La partie de liaison 160 est reliée à la partie de support 40 par une articulation comportant par exemple une goupille 2 engagée dans des perçages respectifs de la partie de liaison et du support.

L’obturateur 20 porte des joints toriques 27 et 24 qui isolent en position fermée l’espace intérieur communiquant avec le récipient du ressort de rappel 30 et de l’ouverture de distribution.

Le ressort de rappel 30 est reçu en partie inférieure dans une gorge annulaire 23 ménagée autour de la tige 26 et vient axialement en appui à son extrémité supérieure contre le capot 41 formé par la partie de support 40.

La partie supérieure du corps 10 peut être pourvue d’un col 180 présentant des reliefs 181 de verrouillage de la partie de support 40 ; le capot 41 peut comporter des reliefs 182 agencés pour coopérer avec les reliefs 181 afin d’assurer l’immobilisation de la partie de support 40 relativement au corps 10 dans la configuration souhaitée, en l’espèce avec l’axe d’articulation 2 déporté à l’opposé du raccord 50. La tige 26 présente à son extrémité supérieure une gorge 190 ouverte latéralement du côté du raccord 50, et dans laquelle est engagée une goupille 3 qui assure la connexion entre la tige 26 et la partie de liaison 160 à la base de la poignée.

Lorsque l’utilisateur bascule la poignée 60 du côté opposé au raccord 50, la poignée entraîne la tige 26 vers le haut, ce qui comprime le ressort 30 et soulève l’obturateur 20. Le joint torique inférieur 27 porté par l’obturateur s’éloigne de son siège, ce qui libère l’ouverture de distribution, et permet au liquide de s’écouler par gravité vers le bas. Le joint torique supérieur 24 porté par l’obturateur continue à s’appliquer sur la surface 193 du logement du corps 10 dans lequel coulisse l’obturateur 20, ce qui évite tout contact du liquide avec le ressort 30.

La variante des figures 19 et 20 convient à une réalisation par injection de matière plastique de la plupart des pièces constitutives, notamment du corps 10, de la tige 26 et de l’obturateur 20.

La partie de liaison 170 portant la poignée 60 comporte deux coquilles 171 et 172 réunies sur la partie de support 40, et présentant chacune en partie supérieure une demi- vis 173.

Les deux demi- vis 173 sont engagées dans un logement 60a de la poignée qui participe au maintien en position assemblée des coquilles 171 et 172.

Chaque coquille 171 et 172 comporte un logement cylindrique dans lequel est engagé un bout d’axe 240 correspondant de la pièce de support, pour former l’articulation de la poignée 60 sur la partie de support 40.

La partie de support 40 peut comporter à sa base un capot 41 agencé pour se visser sur un col fileté 180 présent en partie supérieure du corps 10.

Au moins l’une des coquilles 171 et 172 peut comporter un embout cylindrique 175 agencé pour s’engager dans un logement correspondant 126 formé en partie supérieure de la tige 26.

Cette dernière est par exemple creuse ouverte vers le bas et fixée en partie inférieure dans l’obturateur 20, lequel présente par exemple une forme de U en section axiale, avec une collerette 222 en partie supérieure.

Un joint torique inférieur 27 peut être porté par l’obturateur 20 pour fermer l’orifice de distribution du corps 10 au repos. Un joint torique supérieur 24 peut être logé dans une gorge annulaire de la collerette 222 pour s’appliquer sur la surface intérieure du corps et empêcher toute fuite de liquide vers le ressort 30.

L’obturateur 20 peut présenter une lèvre annulaire 231 s’appliquant sur la surface intérieure du corps 10 pour guider l’obturateur dans son déplacement axial.

La fixation de la tige 26 dans l’obturateur 20 s’effectue par exemple par encliquetage, la tige 26 pouvant comporter à son extrémité inférieure une ou plusieurs dents d’accrochage 263 à cet effet, encliquetées sur un bourrelet de retenue 225 de l’obturateur.

Le ressort 30 peut s’étendre axialement entre un épaulement 267, ménagé à la base de la tige, et la paroi supérieure du capot 41 de la partie de support 40, fermant le corps 10.

La tige 26 traverse cette paroi à la faveur d’une ouverture 248.

L’obturateur 20 peut comporter au moins un relief 231 formant saillie radialement vers l’extérieur à l’intérieur du corps 10, adapté à la dimension du logement dans lequel se déplace l’obturateur 20 dans le corps, de façon à guider l’obturateur dans son mouvement dans le corps. Ce relief se présente par exemple sous la forme d’une lèvre annulaire 231, qui peut être moulée d’un seul tenant avec le reste de l’obturateur en matière plastique.

De préférence, comme visible sur la figure 21, le corps présente en partie inférieure un ou plusieurs reliefs 310 qui se présentent sous la forme d’ailettes qui font radialement saillie vers l’extérieur, à proximité de l’extrémité inférieure du corps 10. Les ailettes 310 sont par exemple au nombre de 4, étant équiréparties angulairement.

L’ouverture de distribution peut être définie par une lèvre annulaire 300, de contour circulaire, d’axe vertical.

Les reliefs 310 peuvent se présenter sous la forme d’une ou plusieurs ailettes dont l’extrémité inférieure se situe à une distance relativement faible de l’extrémité inférieure de ladite lèvre 310, par exemple entre 1 et 10 mm.

Le corps 10 peut présenter une surface extérieure 320 divergente vers le haut, de préférence de forme généralement conique s’évasant vers le haut, et les ailettes 310 peuvent s’étendre au moins partiellement sur la hauteur de cette surface extérieure divergente 320.

Pour distribuer le liquide, l’utilisateur tire sur la poignée 60 en éloignement du raccord 50, ce qui fait remonter la tige 26 et soulève l’obturateur 20. Le joint torique inférieur 27 cesse d’obturer l’orifice de distribution, et le produit peut s’écouler. Le joint torique supérieur 24 empêche toute remontée du liquide.

Lorsque l’utilisateur relâche la poignée, celle-ci est rappelée par le ressort 30 dans sa position initiale.

Lors de l’utilisation du robinet 1, l’extrémité supérieure du goulot vient buter contre les ailettes 310, ce qui empêche le goulot de s’appliquer contre la surface extérieure 320 sur toute sa périphérie, et garantit une circulation d’air suffisante pour ne pas générer de surpression ou gêner l’écoulement.

Bien entendu, l’invention n’est pas limitée aux exemples de réalisation qui viennent d’être décrits.

Par exemple, on peut réaliser autrement encore la fixation du robinet au réservoir.

On peut aussi réaliser différemment l’articulation de la poignée sur la partie de support déportée et sur la tige d’actionnement.

Par exemple, on peut utiliser au lieu d’axes de liaison rapportés des axes ou ergots sous forme de bouts d’axes, venus de matière avec la poignée, la partie de support ou la tige d’actionnement.