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Patent Searching and Data


Title:
OPEN VERTICAL REFRIGERATED DISPLAY CASE COMPRISING IMPROVED NEBULIZING MEANS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/281376
Kind Code:
A1
Abstract:
This display case (I) comprises a lower wall (1), a back wall (2), an upper wall (3) and an open front face (4), means (52, 54) for generating an air curtain (200) in the vicinity of this front face, which comprise a main blowing orifice, and nebulizing means (8) provided in the vicinity of the ceiling, so as to be able to diffuse a mist into at least a part of the storage volume. According to the invention, the nebulizing means comprise a diffusion member (82), defining at least one diffusion orifice (84) for the mist, which is separate from the main blowing orifice (53) while being offset towards the back wall (2) with respect to this main blowing orifice. This arrangement makes it possible to ensure humidification, not only in a sufficient quantity but also with a good level of uniformity. The invention thus makes it possible to control the way in which the mist spreads and circulates within the storage volume, and the interaction between the mist and the air curtain. It also makes it possible to prevent the mist from condensing significantly along its functional path.

Inventors:
POWAGA EMILIE (FR)
PAIRASSO CHRISTOPHER (FR)
GSCHWIND MICHEL (FR)
Application Number:
PCT/IB2022/056169
Publication Date:
January 12, 2023
Filing Date:
July 04, 2022
Export Citation:
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Assignee:
ARECO FINANCES ET TECH ARFITEC (FR)
International Classes:
A47F3/00; A47F3/04
Domestic Patent References:
WO2014023907A12014-02-13
Foreign References:
JPS5569676U1980-05-13
JPS5559277U1980-04-22
JPS6365277A1988-03-23
EP0691162A11996-01-10
FR2434601A11980-03-28
US4612777A1986-09-23
JP5569676B22014-08-13
JP5559277B22014-07-23
JPS6365277B21988-12-15
Other References:
DAUPHINAIS: "Nébulisation Zen - 10 min.", 14 May 2021 (2021-05-14), XP055902705, Retrieved from the Internet [retrieved on 20220317]
G. RIGOT: "Meubles frigorifiques de vente", TECHNIQUES DE L'INGÉNIEUR, 2002
Attorney, Agent or Firm:
SCHMIDT, Martin (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Vitrine réfrigérée verticale ouverte (I), comprenant une paroi inférieure (1) ou base, une paroi de fond (2), une paroi supérieure (3) ou plafond, ainsi qu’une face avant (4) opposée au fond, cette face avant ouverte définissant un accès à un volume (V) de stockage de produits, des moyens de génération (52, 54), aptes à générer un rideau d’air (200) au voisinage de cette face avant, circulant en service de façon sensiblement parallèle à cette face avant, les moyens de génération comprenant des moyens (52) de soufflage définissant un orifice principal de soufflage (53), ainsi que des moyens (54) d’aspiration situés sensiblement à l’aplomb des moyens de soufflage, cette vitrine comprenant en outre des moyens de nébulisation (8) qui sont prévus au voisinage dudit plafond, de façon à pouvoir diffuser un brouillard dans au moins une partie dudit volume de stockage ladite vitrine comprenant éventuellement des moyens (100) de production de froid, notamment du type évaporateur cette vitrine étant caractérisée en ce que les moyens de nébulisation comprennent un organe de diffusion (82 ; 382), définissant au moins un orifice de diffusion (84 ; 840, 841, 842) dudit brouillard, le ou chaque orifice de diffusion (84 ; 840, 841, 842) étant distinct dudit orifice principal de soufflage (53), tout en étant décalé vers la paroi de fond (2), par rapport à cet orifice principal de soufflage.

2. Vitrine selon la revendication précédente, dans laquelle l’organe de diffusion (82) possède un axe principal (Y82) qui est parallèle à l’axe (YY) représentatif de la largeur de la vitrine.

3. Vitrine selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle la distance (X84) entre le centre du ou de chaque orifice de diffusion (84 ; 840, 841, 842) et le bord en regard (53’) de l'orifice principal de soufflage (53), selon l'axe (XX) représentatif de la profondeur de la vitrine, est comprise entre 2 et 50 cm, notamment entre 20 et 35 cm.

4. Vitrine selon l’une des revendications 2 ou 3, dans laquelle l’organe de diffusion est un tube de diffusion (82 ; 82’ ; 382) pourvu d’une pluralité d’orifices de diffusion (84 ; 84’, 84”; 840, 841, 842).

5. Vitrine selon la revendication précédente, dans laquelle les orifices de diffusion sont prévus les uns à côté des autres selon l’axe principal de ce tube, ces orifices de diffusion (84 ; 840, 841, 842) pouvant être alignés parallèlement à cet axe principal, ou bien ces orifices de diffusion (84’, 84”) pouvant être disposés en quinconces le long de cet axe principal.

6. Vitrine selon l’une des revendications 2 à 5, dans laquelle : le diamètre (d82) de l’organe de diffusion est compris entre 10 mm et 100 mm, notamment entre 30 et 65mm.

7. Vitrine selon l’une des revendications 2 à 6, dans laquelle : le diamètre (d84) de chaque orifice de diffusion est compris entre 5 mm et 30mm, notamment entre 8 mm et 15mm.

8. Vitrine selon l’une des revendications 2 à 7, dans laquelle : la distance (I84) entre les centres d’orifices adjacents, selon l’axe principal de l’organe de diffusion, est comprise entre 50mm et 500mm, notamment entre 100 et 200mm.

9. Vitrine selon l’une revendications précédentes, dans laquelle l’angle (a84) entre la verticale et la droite (D84) reliant le centre (C82) de l’organe de diffusion et le centre (C84) de chaque orifice de diffusion, est compris entre 0 et 90 degrés, notamment entre 30 et 50 degrés.

10. Vitrine selon l’une des revendications précédentes, comprenant en outre au moins une étagère (60 - 63) s’étendant à partir de la paroi de fond en direction de la face avant, de façon à définir des compartiments (70 - 74) de ladite vitrine.

11. Vitrine selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle les moyens de nébulisation comprennent en outre un organe de nébulisation (80 ; 180 ; 280 ; 380), notamment du type piézoélectrique, cet organe de nébulisation comprenant au moins une entrée d’air (90 ; 190 ; 290 ; 390) et au moins une sortie de brouillard (92 ; 192 ; 292 ; 391, 392), cette sortie de brouillard étant apte à alimenter l’organe de diffusion.

12. Vitrine selon la revendication précédente, comprenant en outre au moins un conduit intermédiaire (81 ; 810, 811 ; 181 ; 281) s’étendant au moins en partie immédiatement au- dessous du plafond, le ou chaque conduit intermédiaire reliant l’organe de diffusion avec la ou chaque sortie de brouillard (92 ; 192 ; 292 ; 391 , 392) de l’organe de nébulisation.

13. Vitrine selon la revendication précédente, comprenant deux conduits intermédiaires (810 811) s’étendant de manière mutuellement parallèle, la distance (L810) séparant les centres de ces conduits étant notamment comprise entre 50 et 200 mm.

14. Vitrine selon la revendication 12 ou 13, comprenant au moins un orifice supplémentaire (840, 841) ménagé sur l’organe de diffusion (82), un orifice supplémentaire unique étant ménagé en regard du débouché du conduit intermédiaire unique (81), ou bien chaque orifice supplémentaire étant ménagé en regard du débouché (d810, d811) d’un conduit intermédiaire respectif (810, 811).

15. Vitrine selon la revendication précédente, comprenant un orifice complémentaire (842), ménagé sur le tube de diffusion entre les deux orifices supplémentaires, notamment au milieu de ces derniers.

16. Vitrine selon l’une des revendications 11 à 15, dans laquelle l’organe de nébulisation (80) est monté au-dessus du plafond (3), l’entrée (90) étant apte à aspirer de l’air dans un conduit de circulation d’air (5) ménagé dans la vitrine, par l’intermédiaire d’une tubulure (81) traversant la plaque supérieure du plafond.

17. Vitrine selon l’une des revendications 11 à 15, dans laquelle l’organe de nébulisation (180) est logé dans le volume de stockage (V), l’entrée (190) étant apte à aspirer directement de l’air dans ledit volume de stockage.

18. Vitrine selon l’une des revendications 11 à 15, dans laquelle l’organe de nébulisation (280) est logé dans le conduit (5) de circulation d’air, l’entrée (290) étant apte à aspirer directement de l’air dans ledit conduit.

Description:
VITRINE REFRIGEREE VERTICALE OUVERTE COMPRENANT DES MOYENS DE

NEBULISATION PERFECTIONNES

Domaine technique de l’invention

L’invention concerne le domaine des meubles frigorifiques de vente (abrégé MFV), destinés à exposer et à conserver les produits à une température réduite qui prolonge leur bon état de conservation ; pour la présentation et la vente de nombreux produits alimentaires cette température est imposée par la réglementation.

La présente invention concerne plus particulièrement les meubles frigorifiques ouverts sur une face sensiblement verticale. Plus précisément, elle concerne une vitrine réfrigérée dite « verticale ouverte », c’est-à-dire présentant une face sensiblement verticale qui reste ouverte pour que les produits exposés à la vente puissent être appréhendés. Dans ce type de vitrine, le confinement thermique de l’espace où se trouvent les produits exposés à la vente est réalisé par un rideau d’air froid s’étendant du haut de la face ouverte jusqu’en bas de ladite face ouverte. À cet effet, on prévoit des moyens de soufflage de l’air ainsi que des moyens d’aspiration de cet air, qui sont placés sensiblement à l’aplomb l’un de l’autre. Par ailleurs la vitrine est creuse, de manière à former une veine d’air, c’est-à-dire un conduit de circulation de l’air qui permet de renvoyer ce dernier depuis les moyens d’aspiration en direction des moyens de soufflage.

L’invention porte sur une nouvelle vitrine de ce type qui présente un moyen d’humidification par nébulisation.

Etat de la technique

L’arrière-plan technologique est représenté par l’article de G. Rigot « Meubles frigorifiques de vente », paru en 2002 dans la collection « Techniques de l’Ingénieur » (chapitre BE 9780).

L’état de la technique comprend en particulier différents types de vitrines réfrigérées qui se trouvent dans le commerce, et qui font l’objet de la norme NF EN ISO 23953 (2015) « Meubles frigorifiques de vente » en deux parties (« Partie 1 : Vocabulaire » et « Partie 2 : Classification, exigences et méthodes d’essai »).

Les vitrines réfrigérées sont typiquement composées d’une structure isolée thermiquement, d’éléments assurant la fabrication et la distribution (locale ou à distance) de froid, et d’étagères permettant la présentation et le stockage des denrées, comme cela est illustré sur la figure 1. Elles peuvent être verticales ou horizontales, fermées par des portes vitrées ou ouvertes, à froid positif ou à froid négatif.

Le refroidissement des aliments de produits d’origine végétale ou animale dans des enceintes réfrigérées est généralement obtenu par convection forcée d'air en raison de son coût relativement faible et de son adaptabilité à toutes sortes de produits par rapport aux autres techniques de refroidissement. Cependant, cet air est en règle générale sec, car l’humidité condense sur les parois froides ainsi qu’au niveau de l’évaporateur. La convection forcée d’air sec exacerbe le dessèchement les produits, au moins en surface, entraînant une altération de leurs propriétés organoleptiques irréversible et une durée de conservation non optimale.

On sait que l’évaporation de gouttelettes d’eau très fines sur la surface des produits d’origine végétale ou animale augmente le transfert de chaleur et réduit la perte d’eau pendant le processus de réfrigération ; ainsi on peut augmenter la durée de conservation des produits et éviter la dégradation de leur qualité. On entend ici par « gouttelettes très fines » des gouttelettes d’un diamètre typiquement comprise entre 1 pm et 10 pm. De manière connue, ces gouttelettes peuvent être produites par des éléments piézoélectriques que l’on appelle aussi des « nébulisateurs » ; un tel dispositif est décrit par exemple dans EP 0 691 162 (IMRA Europe). Cela donne une nappe de brouillard qui ne mouille pas les surfaces environnantes.

On note ici que pour l’homme du métier le terme « brumisateur » désigne un générateur de brouillard de type mouillant, composé de gouttelettes plus grandes qui s’évaporent moins rapidement. Il n’est en règle générale pas désirable de mouiller des produits alimentaires secs ou humides destinés à la vente.

Les étals avec diffuseurs de nébulisation sont utilisés dans les points de vente depuis une trentaine d’années. A titre d’exemple, WO 2014/023 907 (ARECO) décrit un étal à surface d’exposition sensiblement horizontale, pourvu de buses de nébulisation qui répandent une nappe de brouillard sur la surface d’exposition des produits ; dans un tel dispositif, la nappe de brouillard flotte dans l’air, enveloppe les produis exposés à la vente, mais s’évapore avant de tomber par terre. Comme cela est décrit dans le document cité, on peut prévoir une aspiration de cette nappe de brouillard proche de la surface d’exposition pour éviter tout débordement de la nappe de brouillard. On connaît les MFV ouvertes sur une face horizontale supérieure ; ils se présentent typiquement sous la forme d’un caisson ouvert sur leur face supérieure, qui peut être fermé par une porte vitrée. Dans un tel système le confinement thermique peut être réalisé naturellement au moyen de l’air froid, plus lourd que l’air chaud, qui reste confiné par les parois latérales du caisson. En particulier, cet air froid confiné n’a pas tendance à s’échapper de manière significative au travers de l’ouverture supérieure. Un tel meuble est décrit dans FR 2434601 (Bosshard). La situation est plus complexe dans le cas de vitrines ouvertes sur une face verticale. La géométrie d’un tel meuble frigorifique représente un défi technique. En effet la face verticale précitée définit une ouverture qui est certes avantageuse, car elle permet une appréhension immédiate des produits par le consommateur. En revanche, contrairement à la vitrine pourvue d’une ouverture supérieure, l’air froid a dans ce cas nécessairement tendance à s’échapper, en particulier par gravité, au travers de cette ouverture frontale. Par conséquent, sauf à prévoir des moyens supplémentaires, la température dans la vitrine a tendance à augmenter de manière indésirable.

Afin de remédier à cet inconvénient, on prévoit de confiner l’air froid dans le volume intérieur de la vitrine ouverte décrit ci-dessus. Ce confinement de l’air froid se fait typiquement par un flux d’air (appelé aussi « rideau d’air ») vertical, qui sort d’une buse ou fente de soufflage disposée en haut de la face ouverte, qui s’étend verticalement en forme de rideau sur la face ouverte, et qui est aspiré par une bouche ou fente d’aspiration située en bas de la face ouverte. Ce flux d’air descendant et continu est optiquement transparent et peut être traversé par la main du client qui veut appréhender un produit exposé sur une étagère du caisson. On connaît différents types de rideaux d’air, qui peuvent notamment être simple, doubles, triples, symétriques, asymétriques ; ils sont dimensionnés en fonction de la longueur de l’ouverture à couvrir, et en fonction de l’écart de température à maintenir entre le volume intérieur du meuble et l’ambiance externe.

L’état de la technique a déjà proposé d’ajouter un système de nébulisation, dans une vitrine réfrigérée verticale ouverte du type de celui visé par l’invention. À cet effet on citera notamment US 4,612,777 (Sanyo Electric), qui décrit une vitrine réfrigérée, qui est équipée de différentes étagères obliques. Il est par ailleurs prévu un système de nébulisation, placé au-dessus du plafond de la vitrine, lequel crée un brouillard s’écoulant dans la veine d’air de cette vitrine. Cette solution connue présente cependant certains inconvénients. En effet on a constaté que le système de nébulisation, équipant cette vitrine, se révèle relativement peu efficace. En particulier, il ne permet pas une humidification suffisante des produits stockés. Par ailleurs, cette humidification n’est pas de bonne qualité, notamment en ce qu’elle est peu homogène sur l’ensemble du volume de stockage.

On citera également JP 5569676 qui décrit une vitrine réfrigérée, équipée d’une aspersion. Cette dernière, qui est bien différente d’un système de nébulisation, est de plus située à proximité du fond de la vitrine.

Par ailleurs JP 5559277 divulgue une vitrine réfrigérée, qui est munie de différentes buses. Ces dernières sont placées à différents étages de la vitrine, sur le fond de celle-ci. Enfin JP 63 65 277 décrit une vitrine réfrigérée, qui inclut une pluralité de tubes souples permettant la diffusion de liquide. Ces tubes souples pénètrent dans la paroi supérieure de la vitrine, ce qui rend complexe la structure de cette dernière.

Cela étant précisé, l’invention vise à remédier aux inconvénients de l’art antérieur présentés ci-dessus.

Elle vise en particulier à proposer une vitrine réfrigérée verticale ouverte équipée de moyens de nébulisation qui, tout en préservant le bon fonctionnement du rideau d’air de cette vitrine, assurent une humidification satisfaisante des produits stockés.

Elle vise également à proposer une telle vitrine, dont les moyens de nébulisation garantissent une humidification homogène sur l’ensemble du volume de stockage.

Enfin elle vise à proposer une telle vitrine, dont les moyens de nébulisation présentent une structure simple et peuvent être implantés de manière commode sur cette vitrine.

Objets de l’invention

Au moins un des objectifs ci-dessus est atteint par l’intermédiaire d’une vitrine réfrigérée verticale ouverte (I), comprenant une paroi inférieure (1) ou base, une paroi de fond (2), une paroi supérieure (3) ou plafond, ainsi qu’une face avant (4) opposée au fond, cette face avant ouverte définissant un accès à un volume (V) de stockage de produits, des moyens de génération (52, 54), aptes à générer un rideau d’air (200) au voisinage de cette face avant, circulant en service de façon sensiblement parallèle à cette face avant, les moyens de génération comprenant des moyens (52) de soufflage définissant un orifice principal de soufflage (53), ainsi que des moyens (54) d’aspiration situés sensiblement à l’aplomb des moyens de soufflage, cette vitrine comprenant en outre des moyens de nébulisation (8) qui sont prévus au voisinage dudit plafond, de façon à pouvoir diffuser un brouillard dans au moins une partie dudit volume de stockage ladite vitrine comprenant éventuellement des moyens (100) de production de froid, notamment du type évaporateur cette vitrine étant caractérisée en ce que les moyens de nébulisation comprennent un organe de diffusion (82 ; 382), définissant au moins un orifice de diffusion (84 ; 840, 841, 842) dudit brouillard, le ou chaque orifice de diffusion (84 ; 840, 841, 842) étant distinct dudit orifice principal de soufflage (53), tout en étant décalé vers la paroi de fond (2), par rapport à cet orifice principal de soufflage.

Selon d’autres caractéristiques de cette vitrine, qui peuvent être prises isolément ou selon toute combinaison techniquement compatible pour l’homme du métier : l’organe de diffusion (82) possède un axe principal (Y82) qui est parallèle à l’axe (YY) représentatif de la largeur de la vitrine. la distance (X84) entre le centre du ou de chaque orifice de diffusion (84 ; 840, 841 , 842) et le bord en regard (53’) de l'orifice principal de soufflage (53), selon l'axe (XX) représentatif de la profondeur de la vitrine, est comprise entre 2 et 50 cm, notamment entre 20 et 35 cm. l’organe de diffusion est un tube de diffusion (82 ; 82’ ; 382) pourvu d’une pluralité d’orifices de diffusion (84 ; 84’, 84”; 840, 841, 842) les orifices de diffusion (84 ; 84’, 84”; 840, 841, 842) sont prévus les uns à côté des autres selon l’axe principal de ce tube, ces orifices de diffusion (84 ; 840, 841, 842) pouvant être alignés parallèlement à cet axe principal, ou bien ces orifices de diffusion (84’, 84”) pouvant être disposés en quinconces le long de cet axe principal le diamètre (d82) de l’organe de diffusion est compris entre 10 mm et 100 mm, notamment entre 30 et 65mm le diamètre (d84) de chaque orifice de diffusion est compris entre 5 mm et 30mm, notamment entre 8 mm et 15mm la distance (I84) entre les centres d’orifices adjacents, selon l’axe principal de l’organe de diffusion, est comprise entre 50mm et 500mm, notamment entre 100 et 200 mm l’angle (a84) entre la verticale et la droite (D84) reliant le centre (C82) de l’organe de diffusion et le centre (C84) de chaque orifice de diffusion, est compris entre 0 et 90 degrés, notamment entre 30 et 50 degrés.

• -cette vitrine comprend en outre au moins une étagère (60 - 63) s’étendant à partir de la paroi de fond en direction de la face avant, de façon à définir des compartiments (70 - 74) de ladite vitrine. les moyens de nébulisation comprennent en outre un organe de nébulisation (80 ;

180 ; 280 ; 380), notamment du type piézoélectrique, cet organe de nébulisation comprenant au moins une entrée d’air (90 ; 190 ; 290 ; 390) et au moins une sortie de brouillard (92 ; 192 ; 292 ; 391, 392), cette sortie de brouillard étant apte à alimenter l’organe de diffusion. cette vitrine comprend en outre au moins un conduit intermédiaire (81 ; 810, 811 ;

181 ; 281) s’étendant au moins en partie immédiatement au-dessous du plafond, le ou chaque conduit intermédiaire reliant l’organe de diffusion avec la ou chaque sortie de brouillard (92 ; 192 ; 292 ; 391, 392) de l’organe de nébulisation. cette vitrine comprend deux conduits intermédiaires (810 811) s’étendant de manière mutuellement parallèle, la distance (L810) séparant les centres de ces conduits étant notamment comprise entre 50 et 200 mm cette vitrine comprend au moins un orifice supplémentaire (840, 841) ménagé sur l’organe de diffusion (82), un orifice supplémentaire unique étant ménagé en regard du débouché du conduit intermédiaire unique (81), ou bien chaque orifice supplémentaire étant ménagé en regard du débouché (d810, d811) d’un conduit intermédiaire respectif (810, 811). cette vitrine comprend un orifice complémentaire (842), ménagé sur le tube de diffusion entre les deux orifices supplémentaires, notamment au milieu de ces derniers. l’organe de nébulisation (80) est monté au-dessus du plafond (3), l’entrée (90) étant apte à aspirer de l’air dans un conduit de circulation d’air (5) ménagé dans la vitrine, par l’intermédiaire d’une tubulure (81) traversant la plaque supérieure du plafond l’organe de nébulisation (180) est logé dans le volume de stockage (V), l’entrée (190) étant apte à aspirer directement de l’air dans ledit volume de stockage. l’organe de nébulisation (280) est logé dans le conduit (5) de circulation d’air, l’entrée (290) étant apte à aspirer directement de l’air dans ledit conduit.

Figures

Différents modes de réalisation de l’invention vont être donnés ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés dans lesquels :

[Fig. 1] est une vue de face, illustrant une vitrine conforme à un premier mode de réalisation de l’invention.

[Fig. 2] est une vue en coupe transversale, illustrant cette vitrine conforme à l’invention, laquelle est équipée d’étagères horizontales.

[Fig. 3] est une vue de dessus illustrant, de façon partielle et à bien plus grande échelle, un tube de diffusion équipant la vitrine des figures précédentes.

[Fig. 4] est une vue de côté, illustrant également à grande échelle le montage de ce tube de diffusion sur le plafond de la vitrine.

[Fig. 5] est une vue en coupe transversale, analogue à la figure 2, illustrant la vitrine conforme à l’invention en fonctionnement.

[Fig. 6] est une vue en coupe transversale, analogue à la figure 2 mais à plus grande échelle, illustrant le montage des moyens de nébulisation équipant la vitrine selon l’invention, cette vitrine étant équipée d’étagères obliques.

[Fig. 7] est une vue en perspective, illustrant les moyens de nébulisation de la figure 6, le tube de diffusion de la figure 4 ainsi que les différents équipements qui leur sont associés. [Fig. 8] est une vue en coupe transversale, analogue à la figure 6, illustrant une première variante du montage des moyens de nébulisation.

[Fig. 9] est une vue en perspective, illustrant cette première variante de montage sous un autre angle.

[Fig. 10] est une vue en coupe transversale, analogue à la figure 6, illustrant une seconde variante du montage des moyens de nébulisation.

[Fig. 11] est une vue en perspective, analogue à la figure 7, illustrant les moyens de nébulisation de la figure 10, le tube de diffusion ainsi que les équipements associés.

[Fig. 12] est une vue de face, selon la flèche XII sur la figure 4, illustrant le tube de diffusion également représenté sur les figures 3 et 4.

[Fig. 13] est une vue de face, analogue à la figure 12, illustrant une variante de réalisation de ce tube de diffusion.

[Fig. 14] est une vue en perspective, analogue à la figure 7, illustrant une variante de réalisation dans laquelle le tube de diffusion est alimenté par deux conduites intermédiaires. [Fig. 15] est une vue de dessus, illustrant le tube de diffusion et les conduites intermédiaires de la figure 14.

[Fig. 16] est une vue de dessus, analogue à la figure 15, illustrant une autre variante des figures 14 et 15, dans laquelle le tube de diffusion est équipé d’orifices supplémentaires. [Fig. 17] est une vue de dessus, analogue à la figure 15, illustrant encore une variante de des figures 14 et 15, dans laquelle le tube de diffusion est équipé d’un plus grand nombre d’orifices supplémentaires.

[Fig. 18] est une vue en perspective, illustrant une vitrine conforme à un second mode de réalisation de l’invention, laquelle est équipée d’un tube de diffusion tel qu’illustré sur la figure 16.

[Fig. 19] est une vue en perspective, illustrant à plus grande échelle le détail XIX sur la figure 18.

[Fig. 20] est une vue en perspective, illustrant sous un autre angle la vitrine des figures 18 et 19.

[Fig. 21] est une vue en perspective, illustrant à plus grande échelle le détail XXI sur la figure 20.

[Fig. 22] est une vue de face, illustrant la vitrine des figures 18 à 21.

[Fig. 23] est une vue de côté, illustrant la vitrine des figures 18 à 22.

Description détaillée

La vitrine réfrigérée conforme à un premier mode de réalisation de l’invention, qui est désignée dans son ensemble par la référence I, est de forme générale parallélépipédique. Dans ce qui suit, on suppose que cette vitrine repose sur un sol horizontal. Elle comporte tout d’abord une paroi inférieure 1, formant une base creuse. Cette dernière se compose de deux plaques parallèles, à savoir une plaque inférieure 10 destinée à reposer sur le sol, ainsi qu’une plaque supérieure 12.

La vitrine I comprend en outre paroi arrière 2, formant un fond creux. Ce dernier se compose de 2 plaques parallèles, à savoir une plaque arrière 20 prolongeant la plaque inférieure 10 ci-dessus, ainsi qu’une plaque avant 22 prolongeant la plaque supérieure 12 ci-dessus. De façon connue en soi, cette plaque 22 est percée de perforations 28 dont la fonction sera détaillée ci-après.

Il est également prévu une paroi supérieure 3, formant un plafond. Ce dernier se compose également de 2 plaques parallèles, à savoir une plaque supérieure 30 prolongeant la plaque arrière 20 ci-dessus, ainsi qu’une plaque inférieure 32 prolongeant la plaque avant 22 ci- dessus.

Enfin la face avant 4 de la vitrine est ouverte, de façon à délimiter un volume V dénommé de stockage des produits destinés à la vente. Ces derniers peuvent être disposés sur des étagères, qui seront décrites plus en détail dans ce qui suit. Comme le montre notamment la figure 1 , ce volume V est bordé par des parois latérales 40 et 42 lesquelles, contrairement aux parois 1 à 3 ci-dessus, ne sont pas creuses.

Par convention on note : l’axe longitudinal XX, reliant le fond et la face avant, qui est par convention relatif à la profondeur de la vitrine l’axe transversal YY, reliant les parois latérales opposées, qui est par convention relatif à la largeur de la vitrine l’axe vertical ZZ, qui est par convention relatif à la hauteur de la vitrine.

Dans ce qui suit, pour chaque élément constitutif de la vitrine, on utilisera les initiales X, Y et Z pour désigner les différents axes caractéristiques de cet élément, qui sont parallèles aux axes respectifs XX, YY et ZZ ci-dessus.

La base 1 , le fond 2 et le plafond 3, qui sont creux comme on l’a vu ci-dessus, délimitent chacun des espaces respectifs 14, 24 et 34. Ces espaces sont mis en communication mutuelle, de manière à définir un conduit 5 de circulation d’air, reliant la base et le plafond. Il est par ailleurs prévu des moyens, de type connu en soi, permettant de faire circuler l’air le long de ce conduit 5. Sur la figure, on a illustré de manière schématique des ventilateurs 50 et 51, prévus respectivement en partie haute et partie basse de la vitrine.

Par ailleurs la vitrine comporte des moyens, également classiques, permettant la génération d’un rideau d’air au niveau de la face avant 4 de la vitrine. Sur la figure 2 on a tout d’abord illustré, de manière schématique, une bouche de soufflage 52 de l’air. Cette bouche 52 est prévue sur la plaque inférieure 32 du plafond 3, au voisinage du bord avant de cette plaque, à savoir celui situé sur la face avant 4. On a illustré, là encore de façon schématique, une bouche d’aspiration 54 de cet air prévu également sur le bord avant de la plaque supérieure du plafond. De façon typique, les bouches 52 54 sont sensiblement à l’aplomb l’une de l’autre. De façon connue en soi, chaque bouche 52,54 présente par exemple une structure de type « nid d’abeilles ». De façon plus précise, elle est formée par une pluralité de canaux 52’ et 54’ parallèles entre eux. La bouche 52 définit un orifice 53, dénommé orifice principal de soufflage d’air. Ce terme « principal » est utilisé par opposition avec les perforations 28, qui constituent des orifices secondaires de soufflage d’air. Par ailleurs la bouche 54 délimite un orifice d’aspiration d’air 55

D’une manière générale, les vitrines selon l’invention peuvent avoir une largeur totale Ll comprise entre environ 50 cm et environ 2000 cm, de préférence entre environ 100 cm et environ 1000 cm. Cette largeur totale est définie comme la distance, selon l’axe YY, entre les parois latérales opposées. Des largeurs plus petites ne présentent pas un intérêt pratique significatif. Pour des largeurs plus grandes la capacité et l’encombrement des éléments périphériques (groupes frigorifiques, nébulisateurs, ventilateurs) ainsi que la longueur des conduits aérauliques deviennent des facteurs limitants. Ainsi, pour réaliser des vitrines de largeur plus grande on préfère aligner plusieurs vitrines séparées de même type.

La hauteur interne Hl du caisson, définie comme la distance selon l’axe ZZ entre les parois opposées 12 et 32, est limitée surtout par des considérations pratiques pour permettre à l’acheteur d’appréhender aisément les produits exposés. De manière typique, cette hauteur Hl est comprise entre 100 cm et 250 cm, de préférence entre 120 cm et 200 cm, et encore plus préférentiellement entre 150 cm et 190 cm.

La profondeur interne PI du caisson, définie comme la distance selon l’axe XX entre la plaque 22 et le bord avant le plus éloigné 16 ou bien 36, se situe typiquement entre 50 cm et 120 cm, et de préférence entre 60 cm et 100 cm. Une profondeur plus grande rend difficile l’accès aux produits. Une profondeur plus faible, mis à part le peu d’intérêt pratique qu’elle présente, complique la maîtrise des conditions d’écoulement aéraulique.

Comme indiqué ci-dessus, la vitrine conforme à l’invention est équipée de plusieurs étagères, qui sont aptes à recevoir des produits destinés à la vente. De manière typique, chacune de ces étagères relie les parois latérales opposées de la vitrine. Dans l’exemple illustré, il est prévu quatre étagères référencées 60 à 63. II doit cependant être entendu qu’un nombre différent d’étagères peut équiper la vitrine, typiquement entre 1 et 10, de préférence entre 2 et 5. Ces étagères délimitent des compartiments à savoir un compartiment supérieur 70 délimité par le plafond et l’étagère supérieure, trois compartiments intermédiaires 71 à 73 dont chacun est délimité par deux étagères adjacentes, ainsi qu’un compartiment inférieur 74 délimité par l’étagère inférieure et la base.

Les étagères, intégrées à la vitrine selon l’invention, sont sensiblement horizontales dans le mode de réalisation illustré. Cela signifie que chaque angle, formé par l’horizontale et l’axe principal de chaque étagère, est inférieur par exemple à 10°. Par ailleurs, toujours dans l’exemple illustré, ces étagères présentent des profondeurs X60 à X63 sensiblement identiques, chaque profondeur correspondant à la distance entre la plaque 22 et le bord avant de l’étagère considérée. Cela signifie que le rapport, entre la plus grande profondeur et la plus petite profondeur, est inférieur par exemple à 1.2. De façon typique la plus grande profondeur d’une étagère est inférieure à la profondeur du caisson, chacune des profondeurs X60 à X63 étant typiquement comprise entre 50 et 80 % de cette profondeur PI.

On note h70 à h74 la hauteur des différents compartiments 70 à 74 à savoir la distance, selon l’axe vertical, entre les parois bordant chacun de ces compartiments. Cette hauteur est, par définition, fonction de la hauteur globale du caisson et du nombre de compartiments. Dans l’exemple illustré, les compartiments présentent des hauteurs sensiblement identiques.

L'invention n'est cependant pas limitée à l'agencement des étagères, tel que décrit en référence aux figures annexées. On peut tout d'abord imaginer une vitrine conforme à l'invention qui possède des étagères obliques, comme cela sera décrit plus en détail en référence à la figure 6, ou bien encore qui est dépourvue d'étagères. On peut également imaginer une vitrine dont l'agencement est mixte, à savoir qu'une partie de sa hauteur est occupée par des étagères, mais qu'une autre partie de sa hauteur est aménagée de manière différente : dans cet esprit on peut par exemple prévoir des présentoirs en forme de gradins, ou bien en forme de demi-lune.

La vitrine conforme à l’invention comprend en outre des moyens de nébulisation, qui sont désignés dans leur ensemble par la référence 8. Ces moyens de nébulisation comprennent tout d’abord un organe de nébulisation 80 qui est de type connu en soi, comprend par exemple un organe de type piézoélectrique. Sur la figure 2, cet organe 80 est illustré de façon schématique. En revanche, les figures 6 et 7 représentent, de manière plus détaillée, l’intégration de cet organe sur la vitrine. Cet organe 80, qui possède de manière classique une entrée 90 d’air et une sortie 92 de brouillard, se trouve placé sur une cornière de montage 95. Cette dernière est fixée, par tous moyens appropriés, au-dessus de la vitrine, à savoir sur la plaque supérieure 30. Dans l’exemple illustré, l’organe de nébulisation 80 est placé sensiblement à l’aplomb de la paroi de fond 2, étant entendu qu’on peut prévoir de le disposer à un emplacement différent, selon l’axe XX.

L’entrée 90 est raccordée à une tubulure 91, laquelle s’étend au travers du plafond 3. De la sorte, la nébulisation peut être réalisée moyennant aspiration de l’air circulant dans le conduit 5. Par ailleurs la sortie 92 est raccordée à une conduite 81 passant au travers de la plaque perforée 32, de manière à s’étendre dans le volume V, immédiatement au-dessous du plafond 3. De manière avantageuse, la conduite 81 est équipée d’une ligne 94, permettant le rejet des eaux usées en direction de l’évacuation de la vitrine, grâce par exemple à un flexible non représenté.

Les moyens de diffusion 8 comprennent en outre un tube de diffusion 82, prévu à l'extrémité avant la de la conduite 81. Ce tube 82 s’étend selon la largeur de la vitrine, à savoir qu’il est parallèle à l’axe YY ci-dessus. De façon préférée, ce tube présente une section transversale de forme cylindrique, en coupe circulaire. On note d82 le diamètre de ce tube, ainsi que Y82 son axe principal, qui est parallèle à YY. Comme le montre la figure 6, ce tube 82 est fixé sur la face inférieure de la plaque 32 grâce à des équerres 96. Selon une variante avantageuse, non représentée, on peut prévoir des moyens de type classique permettant de faire pivoter ce tube autour de son axe principal, cette possibilité étant matérialisée par la double flèche F82 sur les figures 3 et 4.

En référence notamment la figure 3, le tube 82 est percé d’une série d’orifices 84, prévus les uns à côté des autres selon l’axe Y82. Selon un mode de réalisation avantageux, qui n’est pas représenté sur les figures, on peut prévoir d’ajuster le nombre d’orifices 84 dits utiles, c’est-à-dire au travers desquels les gouttelettes peuvent être extraites. Sur un plan structurel, de manière connue en soi, on peut prévoir d’obturer certains orifices au moyen de caches ou de bouchons. De la sorte la zone de la vitrine, située au droit des orifices ainsi obturés, ne reçoit pas de nébulisation.

On note d84 le diamètre de chaque orifice 84, ainsi que I84 la distance entre 2 orifices adjacents, selon ce même axe Y82. On note également, en section transversale, D84 la droite reliant les centres respectifs C82 et C84. On note enfin a84 l’angle formé, selon cette même section transversale, entre la verticale et la droite D84.

En référence maintenant à la figure 4 on note tout d’abord X84 la distance, selon l’axe XX, entre le centre de chaque orifice 84 et le bord en regard 53’ de l’orifice principal de soufflage 53. On note également H82 la distance, selon l’axe ZZ, entre les parois en regard du tube 82 et de la plaque 32. Des valeurs avantageuses des différents paramètres, définis ci- dessus, vont être données dans ce qui suit.

On notera enfin que, dans le mode de réalisation de la figure 6, les étagères ne sont pas horizontales comme sur la figure 2. En effet, sur cette figure 6, on a représenté une étagère supérieure 60 qui est oblique, à savoir qu’elle est inclinée vers le bas en direction de la face avant de la vitrine. On peut prévoir que l’ensemble des étagères, équipant la vitrine de la figure 6, présente un profil oblique similaire. Par ailleurs, cette figure 6 représente l’étagère supérieure 60 supportant des produits P de nature alimentaire.

En service, comme cela est montré sur la figure 5, on génère un rideau d’air 200 qui s’écoule de façon sensiblement verticale, du haut vers le bas depuis la bouche de soufflage jusqu’à la bouche d’aspiration. De manière simultanée, on diffuse un brouillard par l’intermédiaire des différents orifices 84 prévus sur le tube de diffusion. Ce brouillard forme une nappe 300 qui s’écoule vers le bas par gravité, tout en s’étendant dans tout ou partie des différents compartiments.

On constate que l’invention assure une qualité de nébulisation améliorée par rapport à l’art antérieur décrit ci-dessus, qui est matérialisé par le brevet américain Sanyo. On notera tout d’abord qu’il est du mérite de la Demanderesse, d’avoir identifié les inconvénients liés à la vitrine réfrigérée décrite dans ce brevet américain. En substance, dans la solution Sanyo, le brouillard est diffusé par le même orifice que le rideau d’air. Il existe par conséquent des risques élevés que les gouttelettes de brouillard se condensent de façon intempestive, notamment contre les parois. De la sorte, les produits stockés reçoivent au final une quantité relativement faible de liquide de nébulisation. Par ailleurs il existe une grande hétérogénéité : ainsi certains produits vont être certes humidifiés de façon satisfaisante, mais en revanche d’autres produits vont recevoir une quantité de liquide nettement plus faible, voire négligeable.

Au contraire, l’invention prévoit de diffuser le brouillard par des orifices spécifiques, qui sont distincts de l’orifice de soufflage tout en étant décalés en direction du fond de la vitrine. Cette disposition permet d’assurer une humidification, non seulement en quantité suffisante, mais qui présente également une bonne homogénéité. L’invention permet ainsi de contrôler la manière dont le brouillard se répand et circule dans le volume de stockage, ainsi que l’interaction entre le brouillard et le rideau d’air. Elle permet également d’éviter que le brouillard ne se condense de façon significative, le long de son trajet fonctionnel.

Par ailleurs le fait de prévoir un tube de diffusion, pourvu de plusieurs orifices de diffusion, présente des avantages spécifiques. Cela permet de simplifier la structure globale de la vitrine, le tube de diffusion pouvant être monté de façon simple sur le corps de la vitrine. Par ailleurs, les différents orifices de diffusion peuvent être ménagés de manière commode à grande distance les uns des autres.

Dans l’exemple décrit et représenté, la vitrine est équipée d’un évaporateur 100, qui forme un moyen de production de froid. Cependant, l’invention trouve son application à une vitrine qui est dépourvue d’un tel moyen. En effet, grâce à la bonne qualité d’humidification des produits, il se produit en service une évaporation qui permet d’abaisser la température. L’invention permet donc de fournir une vitrine de type «réfrigérée», sans nécessairement prévoir un moyen de production de froid.

De manière tout particulièrement avantageuse, la distance X84 définie ci-dessus est comprise entre 2 et 50cm, notamment entre 20 et 35cm. Ces plages de valeurs participent de manière significative aux effets techniques de l’invention.

Par ailleurs, également de manière avantageuse, on prévoit la combinaison de valeurs suivantes, pour les paramètres d82, d84 et I84 définis ci-dessus :

- le diamètre d82 est compris entre 10 mm et 100 mm, notamment entre 30 et 65mm ; et

- le diamètre d84 est compris entre 5 mm et 30mm, notamment entre 8 mm et 15mm ; et

- la distance I84 est comprise entre 50mm et 500mm, notamment entre 100 et 200 mm.

Également de manière avantageuse, l’angle a84 est compris entre 0 et 90 degrés, notamment entre 30 et 50 degrés. Comme vu ci-dessus, cet angle peut être modifié selon la flèche F82. Enfin, de manière typique, la hauteur H82 est comprise entre 1 cm et 10 cm, notamment entre 1cm et 5 cm. Dans le mode de réalisation des figures 3 et 4, qui correspond à la vue de face de la figure 12, les orifices 84 sont alignés parallèlement à l’axe principal Y82. Cela signifie que les différents angles a84 sont identiques pour chacun de ces orifices. En revanche, dans la variante de la figure 13, les orifices sont disposés en quinconces le long de l’axe principal Y82’. De façon plus précise, certains orifices 84’ sont placés à proximité de cet axe, alors que d’autres orifices 84” sont plus éloignés de cet axe. Par conséquent, les angles a84’ sont supérieurs aux angles a84”. La variante de réalisation, représentée sur cette figure 13, possède des avantages spécifiques. En effet, cette répartition en quinconces permet d’équilibrer et d’homogénéiser l’injection des gouttelettes, au niveau du diffuseur. Les figures 14 et 15 illustrent une variante de réalisation, dans laquelle le tube de diffusion 82 est alimenté, non pas grâce à un unique conduit intermédiaire 81 comme sur la figure 7, mais par deux conduits 810 et 811. Ces derniers s’étendent depuis l’organe de nébulisation 80 qui, de manière connue en soi, est par exemple équipé de deux sorties analogues à celle 92 de la figure 7. En référence à la figure 15, on noteX810 etX811 les axes principaux respectifs des conduits 810 et 811. Ces axes principaux sont mutuellement parallèles, tout en étant perpendiculaires à l’axe principal Y82 du tube de diffusion 82.

La distance L810, séparant ces axes principaux X810 et X811 est par exemple comprise entre 50 et 200 mm. Par ailleurs, les diamètres D810 et D811 des conduits 810 et 811 sont par exemple mutuellement égaux. De manière typique, chacun de ces diamètres D810 et

D811 est compris entre 20 et 120 mm. Par ailleurs le tube de diffusion 82 est pourvu d’orifices de diffusion 84 analogues à ceux de la figure 7, qui sont répartis de manière régulière le long de ce tube. Le fait de prévoir deux conduits intermédiaires 810 et 811 présente des avantages spécifiques vis-à-vis de la solution, par exemple illustrée sur la figure 7, utilisant un unique conduit. En effet, cette solution permet une intégration plus aisée et plus discrète dans un meuble ou la contrainte d’encombrement est importante. Par exemple il peut s’avérer plus avantageux de percer, dans ce meuble, deux orifices de faible diamètre pour chaque conduit intermédiaire 810 et 811, qu’un unique orifice de plus grand diamètre.

La figure 16 illustre une variante de l’agencement des figures 14 et 15 ci-dessus, dans laquelle il est prévu des orifices de diffusion supplémentaires. Selon cette variante deux orifices 840 et 841 sont ménagés sur le tube de diffusion 82, en regard des débouchés d810 et d811 des conduits 810 et 811. Ces orifices supplémentaires 840 et 841 sont par exemple identiques aux autres orifices 84, à la fois en ce qui concerne leur dimension et leur orientation angulaire. Dans cette variante les orifices sont présents en plus grand nombre que dans le premier mode de réalisation, dans la zone de jonction entre le tube 82 et les conduits 810 et 811. Ainsi chaque distance I840 et 1841, séparant chaque orifice supplémentaire et les orifices adjacents 845 et 846, est bien inférieure à la distance I84 entre les orifices 84, telle qu’illustrée sur la figure 3.

La figure 17 illustre encore une autre variante de l’agencement décrit immédiatement ci- dessus, en référence à la figure 16. Ainsi la figure 17 prévoit un orifice dit complémentaire 842, ménagé dans le tube de diffusion 82 entre les orifices 840 et 841. De manière typique, cet orifice 842 est prévu sensiblement à équidistance des orifices 840 et 841.

Les variantes des figures 16 et 17 présentent des avantages spécifiques, en regard de l’agencement montré sur les figures 14 et 15. En effet la demanderesse a constaté que le fait de prévoir des orifices supplémentaires 840 841 , ainsi que le cas échéant 842, permet de réduire significativement les zones dites mortes. Ces dernières correspondent à des régions de la vitrine, dans lesquelles la densité de nébulisation est insuffisante. On notera, en référence notamment aux figures 2 et 3 ci-dessus, qu’il est également avantageux de ménager un orifice en regard du débouché de la conduite de diffusion unique 81. On notera en outre que la demanderesse a également constaté que cette réduction des zones mortes n’est pas proportionnelle au nombre d’orifices supplémentaires, pratiqués dans le tube de diffusion. En effet, si on rajoute encore d’autres orifices par rapport à ceux de la figure 17, on note que le volume de ces zones mortes a au contraire tendance à augmenter à nouveau.

Les figures 8 et 9 représentent une première variante constructive, en ce qui concerne l’intégration de l’organe de nébulisation 180. Dans cette variante cet organe n’est pas monté au-dessus du plafond, comme dans le premier mode de réalisation. Au contraire, il est monté directement dans le volume de stockage V de la vitrine. À cet effet, il est prévu une cornière 195 qui est fixée contre la plaque avant de la paroi de fond 2, par tout moyen approprié.

Dans ces conditions, l’entrée 190 de l’organe de nébulisation 180 n’est pas associée à une tubulure, comme dans le premier mode. En effet, cette entrée est apte à aspirer directement l’air présent dans le volume V, de manière à pouvoir réaliser la nébulisation. Par ailleurs la sortie 192 est raccordée à une conduite intermédiaire 181, qui ne traverse pas de paroi de la vitrine, comme dans le premier mode de réalisation. En d’autres termes, cette conduite 181 s’étend intégralement dans le volume V, immédiatement au-dessous du plafond 3. À son extrémité aval, la conduite 181 débouche dans le tube de diffusion 182, lequel est analogue à celui 82 décrit ci-dessus.

Ce mode de réalisation des figures 8 et 9 présente des avantages spécifiques. En effet, étant donné que l’organe de nébulisation est intégré dans le volume de la vitrine, il est placé à la même température que cette vitrine. Par conséquent le liquide peut être nébulisé à une température basse, sans apport de frigories supplémentaires, ce qui est avantageux en termes énergétiques.

Les figures 10 et 11 représentent une seconde variante constructive, en ce qui concerne l’intégration de l’organe de nébulisation 280. À cet effet il est prévu une cornière 295, visible sur la figure 11, qui est fixée contre une paroi de ce conduit, par tout moyen approprié. L’entrée 290 est donc apte à aspirer directement l’air présent dans le conduit de circulation, de manière à pouvoir réaliser la nébulisation. Par ailleurs la sortie 292 est raccordée à une conduite intermédiaire 281 , qui traverse une paroi de la vitrine comme dans le premier mode de réalisation. L’extrémité aval de cette conduite 281 s’étend au-dessous du plafond, puis débouche dans le tube de diffusion 282, de manière analogue à la conduite 81 et au tube 82 du premier mode de réalisation.

Les figures 18 à 23 illustrent un second mode de réalisation d’une vitrine II conforme à l’invention, laquelle intègre les doubles conduits intermédiaires 810 et 811 décrits en référence aux figures 14 à 17. Sur ces figures 18 à 23 les éléments mécaniques, analogues à ceux du premier mode de régulation, sont affectés des mêmes numéros de référence augmentés du nombre 300.

L’organe de nébulisation 380, équipant la vitrine II, est monté au-dessus du plafond 303, comme l’organe 80 ci-dessus. En revanche cet organe 380 diffère de celui 80, en ce qu’il est équipé de deux sorties de brouillard 391 et 392. Une telle disposition constructive est de type connu en soi. Comme le montre plus particulièrement la figure 19, chaque sortie 391 , 392 est reliée à un conduit intermédiaire respectif 810, 811 par l’intermédiaire d’un raccord 393, 394 représenté en traits mixtes.

En référence aux figures 20 et, plus particulièrement 21 , chaque conduit intermédiaire 810 811 , illustré en traits pointillés, s’étend au travers de la plaque supérieure 332. Ces conduits intermédiaires débouchent ensuite dans le tube de diffusion 382, lequel est analogue à celui 82 de la figure 16. On notera que la figure 21 montre les orifices 840 et 841, permettant de réduire les zones mortes comme expliqué ci-dessus. À titre de variante on peut prévoir que ce tube de diffusion 382 est conforme à l’agencement, soit des figures 14 et 15, soit de la figure 17.

Comme cela est plus particulièrement illustré sur la figure 23, la vitrine II est pourvue de quatre étagères 360 à 363, permettant de délimiter cinq compartiments 370 à 374. Contrairement au premier mode de réalisation, les étagères 360 à 363 sont légèrement inclinées vers le bas, en direction de l’extrémité ouverte de la vitrine. Sur les différentes figures 18, 20 ainsi que 22 et 23, on a représenté des produits alimentaires stockés dans les différents compartiments précités. On retrouve ainsi, à titre d’exemple, des poireaux PR dans le compartiment inférieur, des poivrons PV dans les deux compartiments supérieurs, ainsi que des salades SA dans les deux compartiments intermédiaires. Selon une autre variante non représentée, on peut prévoir un ou plusieurs diffuseurs supplémentaires dans des parties plus basses du caisson, par exemple au niveau de la plaque arrière du caisson, ou au niveau des étagères (par exemple en bas des étagères). Cependant, ces modes de réalisations sont moins préférés, pour différentes raisons. Ils ne sont efficaces que lorsque lesdits diffuseurs supplémentaires ne sont pas obstrués par des produits ; s’ils sont obstrués ils peuvent donner lieu à la formation incontrôlée de glace. Leur présence complique considérablement le système aéraulique de distribution de la nébulisation. Et enfin, un système aéraulique complexe sera plus difficile à maintenir, notamment en vue de garantir sa parfaite propreté.