APPAREIL PORTATIF COMPORTANT UNE PIECE MECANIQUE ROTATIVE

SERVANT A AFFICHER ET SAISIR UN CODE POUR EXECUTER UNE

COMMANDE

La présente invention se rapporte à un dispositif mécatronique agencé pour s’intégrer dans un appareil portatif pourvu de fonction(s) intelligente(s) du type smartphone, tablette ou pièce d’horlogerie ou autre objet pouvant faire partie de l’Internet des Objets, le dispositif mécatronique comportant une pièce rotative servant à afficher et saisir un code pour exécuter une commande.

L'Internet des objets est l'interconnexion entre des objets ayant leur propre identité numérique, les objets étant connectés entre eux ou à Internet et étant capables de communiquer entre eux.

De tels appareils portatifs pourvus de fonction(s) intelligente(s) font partie de l’Internet des Objets.

Lesdits objets, s’intégrant dans l’Internet des Objets, tels que les smartphones, tablettes, ordinateurs portables, ainsi que les pièces d’horlogeries de type montres connectées, sont susceptibles de contenir des données (informatiques) sensibles (privées, financières, ou autre), dès lors, la question de la sécurisation de ces données est l’un des piliers essentiels au déploiement de ces objets.

Les appareils connectés et en particulier les montres connectées sont de plus en plus en vogue et tous les acteurs de l’horlogerie s’affairent à rendre la montre plus interactive. Par exemple, certaines montres comportent un module électronique sur le bracelet, le module comportant des fonctions annexes à la montre.

D’autres montres mécaniques intègrent un traqueur d’activité physique, le traqueur étant disposé à l’intérieur de la boîte de montre. Un tel traqueur a une autonomie limitée dans le temps.

CH705105 décrit une montre mécanique comportant un dispositif pour obtenir une mesure électronique de la bonne marche du mouvement mécanique. Ce dispositif, déclenchable par bouton poussoir, est notamment composé d’un capteur composé d’un émetteur et d’un récepteur positionnés de part et d’autre du balancier. Ainsi, une fois la mesure effectuée, le porteur peut affiner le réglage de sa montre via une vis de régulation accessible depuis l’extérieur de la boîte de montre.

W02006076970 décrit une montre-bracelet pourvue d'un boîtier présentant un affichage et d'une interface pouvant être connectée à un circuit électronique intégré. Une telle montre permet d'exécuter diverses fonctions, notamment des opérations de paiement sans numéraire. A cet effet, le boîtier présente un logement destiné à contenir le circuit électronique intégré qui se présente sous la forme d'une puce interchangeable et sur lequel sont placés des contacts, ce logement présentant des éléments servant à établir le contact avec les contacts du circuit électronique intégré en position insérée. Les éléments d'établissement de contact sont reliés à l'interface et à un dispositif de transfert de données sans contact.

WO201 8023508 décrit un système de montre intelligent, comprenant un module de paiement, qui est utilisé pour effectuer des paiements, et qui est installé dans un corps de montre et utilisé de manière à effectuer un échange de données sans fil à courte portée avec une machine de traitement de paiement externe.

W02017142140 décrit un terminal mobile de type montre destiné à sortir des diverses informations de paiement selon un type d'un signal d'entrée appliqué à un ensemble lunette et un procédé de commande correspondant. Un terminal mobile de type montre comporte : une unité d'affichage pour sortir un indicateur de montant de paiement et un article de paiement ; un ensemble lunette qui forme le bord de l'unité d'affichage et qui est dotée d'une unité de détection ; et une unité de commande pour commander des informations de promotion à délivrer sur l'unité d'affichage lorsqu'une première entrée tactile de traînée appliquée à la lunette est détectée, et des informations de paiement détaillées correspondant à un montant de paiement à délivrer sur l'unité d'affichage lorsqu'une deuxième entrée tactile de traînée appliquée à la lunette est détectée.

Le but de la présente invention est de proposer un appareil portatif du type smartphone, tablette ou pièce d’horlogerie comportant un dispositif mécatronique comprenant une pièce rotative externe agissant par voie mécanique sur un moyen d’affichage interne servant à afficher un code, saisi par la pièce rotative externe, pour exécuter une commande vers un module électronique dont l’accès est sécurisé.

Conformément à l’invention, un dispositif mécatronique est agencé pour s’intégrer dans un appareil portatif du type smartphone, tablette ou pièce d’horlogerie. Le dispositif mécatronique comporte une pièce rotative, notamment un anneau, agencée pour afficher par sa rotation une valeur d’un code, ladite valeur de code étant visible ou perceptible par un utilisateur sur ledit appareil. La valeur de code est susceptible d’être validée par un utilisateur par une action de l’utilisateur sur un organe de validation notamment actionnable par poussée et, une fois validée par un utilisateur, la valeur de code validée transmet une commande à une unité de traitement agencée dans l’appareil et/ou dans un autre appareil.

Dans une forme d’exécution, l’appareil est une pièce d'horlogerie comprenant une lunette et/ou une couronne, montées rotatives sur une carrure, et des moyens d’affichage visibles à travers une glace de montre. La pièce d’horlogerie comporte en outre un dispositif de comptage, ce dispositif comportant la lunette rotative ou la couronne rotative agencée, par leur rotation, pour afficher, grâce aux moyens d’affichage une valeur de code visible à travers la glace de montre ou perceptible sur la pièce d’horlogerie, alors qu’une action mécanique par une pression sur la lunette rotative ou sur la glace ou sur un bouton poussoir ou sur une corne mobile, suite à l’affichage d’un code par rotation de la lunette rotative ou de la couronne rotative génère une information numérique comptabilisée par le dispositif de comptage lors du déplacement des moyens d’affichage au retour à leur position initiale, les valeurs numériques comptabilisées étant proportionnelles au déplacement angulaire des moyens d’affichage.

La valeur de code peut être déterminée par différents moyens pour être perceptible par l’utilisateur et/ou une unité de traitement agencée dans l’appareil ou dans un autre appareil, par exemple de manière optique, sonore ou tactile, de manière à ce que tous les individus, même les personnes souffrant d’un handicap puissent saisir et valider un code ainsi que pour permettre à l’unité de traitement de pouvoir interpréter la valeur de code par des moyens de communication qui n’impliquent pas une module électronique de communication supplémentaire (par exemple de type Bluetooth). Dans une forme d’exécution, une première valeur d’un code est déterminée par la rotation de ladite pièce rotative, par exemple une lunette rotative ou une couronne rotative, dans un sens et une deuxième valeur de code de sécurité est déterminée par la rotation de la lunette rotative ou de ladite pièce rotative dans le sens inverse.

Dans une autre forme d’exécution, un code à deux ou plusieurs champs, par exemple des chiffres ou une succession de codes à deux ou plusieurs champs et où chaque moyen d’affichage de chaque champ est visible ou perceptible simultanément, est déterminé par la rotation de ladite pièce mécanique rotative, telle une lunette ou une couronne rotatives, successivement dans un sens et dans le sens inverse, déterminant successivement les valeurs du code, perceptibles simultanément par les moyens d’affichage, et par la pression sur l’organe de validation, tel un bouton- poussoir, pour valider ce code.

Selon cette forme d’exécution, la lunette rotative ou la couronne rotative est agencée pour entraîner, par rotations de ladite pièce mécanique rotative successivement dans un sens et dans le sens inverse, deux ou plusieurs moyens d’affichage rotatifs, notamment des disques ou des aiguilles, au moyen d’un embrayage pour permettre la rotation des moyens d’affichage successifs.

Dans une forme d’exécution, ladite pièce rotative, telle une lunette rotative ou une couronne rotative, est agencée pour entraîner au moins un moyen d’affichage rotatif, notamment une aiguille ou un disque subdivisé en secteurs sur lesquels figurent une indication, visible à travers une glace de l’appareil, par l’intermédiaire d’un jeu de pignons d’entrainement débrayable. Un dispositif d’embrayage autorise le pilotage bidirectionnel du disque et le retour en arrière du disque lors de l’appui sur un organe de validation jusqu’à l’affichage dans un guichet de l’indication désirée. Le disque est muni d’un nombre de dents identique ou multiple au nombre de secteurs, maintenu en position au moyen d’un sautoir de positionnement angulaire tout en maintenant en contrainte une lame ressort libérable par une pression par l’intermédiaire dudit organe de validation, tel qu’un bouton-poussoir, permettant ainsi au disque de retourner à son état initial au moyen du rappel de couple provoqué par ledit ressort. Les dents activent au moment du rappel à l’état initial une lame de contact ressort comprimée au passage de chaque dent, générant un nombre d’impulsions permettant le comptage proportionnel au secteur angulaire sélectionné par l’utilisateur au moyen dudit organe de validation.

Selon cette forme d’exécution, la pièce rotative est agencée pour entraîner successivement deux moyens d’affichage rotatifs, notamment des disques, au moyen d’une came permettant de sélectionner la rotation d’un deuxième moyen d’affichage lorsqu’une valeur d’un code du premier moyen d’affichage est validée par un utilisateur au moyen d’une pression sur un organe de validation tel un bouton poussoir ou une corne mobile ou sur une lunette rotative.

De préférence, un contact électrique est généré à chaque impulsion lors du déplacement de la pièce rotative au retour à sa position initiale.

Dans une forme d’exécution préférentielle, le dispositif de comptage des impulsions est un dispositif électronique.

Dans une forme d’exécution, le moyen d’affichage rotatif est un disque denté comportant une indication numérique par secteurs angulaires correspondant au nombre de dents dudit disque, ou à un multiple du nombre de dents du disque. Le disque muni d’un nombre de dents identiques au nombre de secteurs angulaires ou à un multiple du nombre de secteurs angulaires, comportant une indication numérique.

Dans une autre forme d’exécution, chaque pression sur l’organe de validation valide un code, notamment un code de sécurité.

Dans une autre forme d’exécution, lorsque le code ou une valeur du code est validé par pression sur l’organe de validation, les moyens d’affichages sont réinitialisés.

Dans une forme d’exécution, une valeur de code verrouille ou déverrouille l’accès au module électronique ou l’accès aux données stockées dans le composant du module électronique agencé dans l’appareil.

Selon une forme d’exécution, l’appareil comporte une source d’alimentation notamment une source d’alimentation rechargeable et un module de communication notamment un module Bluetooth.

Selon une forme d’exécution, la pièce d’horlogerie est une montre-bracelet. Selon une forme d’exécution, la pièce d’horlogerie comporte un mouvement horloger mécanique.

Les caractéristiques de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description de plusieurs formes d’exécution données uniquement à titre d’exemple, nullement limitative en se référant aux figures schématiques, dans lesquelles :

- La figure 1 représente une vue de face d’une montre ;

- La figure 2 représente une vue en perspective d’une partie de la montre et une corne mobile ;

- La figure 3 représente une vue de face d’une montre ; et

- La figure 4 représente une vue de coupe d’une boîte de montre.

Comme illustré à la figure 1 , la pièce d’horlogerie comporte une boite de montre comportant une carrure (1 ), une lunette (2) montée rotative sur la carrure (1 ), une couronne (18) de remontoir montée rotative sur la carrure (1 ), une glace de montre (3) et un mouvement de montre comportant des moyens d’affichage sous forme de disques annulaires (9, 10) visibles à travers la glace de montre (3). La pièce d’horlogerie comporte en outre un dispositif de sécurité, par code, de données stockées dans un dans la mémoire d’un composant d’un module électronique agencé dans la pièce d’horlogerie.

Dans une variante, le composant électronique peut être agencé de manière à être visible à travers la glace de montre (3), comme sur un cadran de montre par exemple.

La lunette rotative (2) ou la couronne rotative (18) est agencée, par sa rotation, pour afficher, par l’intermédiaire des moyens d’affichage (9, 10), une double valeur d’un code de sécurité (5), alors qu’une pression sur un bouton-poussoir (11 ) ou sur une corne mobile (7) à la suite de l’affichage d’un code de sécurité valide et transmet la double valeur à une unité de traitement d’un module électronique ou module de communication (15). Il est possible de répéter cette opération plusieurs fois, par exemple trois fois pour générer un code à six valeurs afin d’autoriser et transmettre un accès aux données stockées dans le module électronique ou module de communication.

Dans cette figure 1 , on peut voir une boîte de montre comportant deux disques annulaires rotatifs (9, 10) imbriqués l’un dans l’autre. Les deux disques annulaires rotatifs (9, 10) sont indépendants l’un de l’autre Le premier disque (9) contient des valeurs, dans cet exemple, des indications numériques de 0 à 9 ainsi qu’une astérisque, mais il serait possible d’insérer des valeurs alphabétiques, des symboles, des caractères... et le deuxième disque (10) contient également des valeurs, dans cet exemple, des indications numériques de 0 à 9 ainsi qu’une astérisque, mais il serait également possible d’insérer des valeurs alphabétiques, des symboles, des caractères... La lunette (2) est cinématiquement reliée aux disques (9, 10) de manière à ce que lorsque la lunette (2) tourne dans un sens, par exemple le sens des aiguilles d’une montre, le disque (9) est entraîné dans cette même direction alors que quand la lunette (2) est entraînée dans le sens inverse, elle entraîne le disque (10) dans ce même sens inverse. Afin de sélectionner un code de sécurité (5), il convient de tourner la lunette (2), dans le sens des aiguilles d’une montre ou dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. On tourne alors le disque (10) jusqu’à ce que la première valeur (5A) soit sélectionnée puis sélectionner la deuxième valeur (5B) par rotation de la lunette (2) dans le sens inverse pour arriver à la deuxième valeur et de valider ledit code (5) par pression sur la lunette ou sur un bouton poussoir (11 ) ou sur une glace de montre (3) ou sur une corne mobile (7) ce qui libère l’action du ressort de rappel en rotation de chacun des disques et permet de compter les impulsions afin de déterminer l’indication sélectionnée dans le guichet.

Une première valeur (5A) d’un code de sécurité est déterminée par la rotation de la lunette rotative (2) dans un sens et une deuxième valeur (5B) de code de sécurité est déterminée par la rotation de la lunette rotative (2) dans le sens inverse.

Un code de sécurité 5 à deux chiffres donne un accès aux données stockées dans le composant électronique, par la rotation de la lunette rotative (2) dans un sens pour déterminer une première valeur (5A) du code de sécurité puis par la rotation de la lunette rotative (2) dans le sens inverse pour déterminer une deuxième valeur (5B), et par la pression sur la lunette rotative (2) ou sur la glace (3) pour valider ce code de sécurité (5) à deux chiffres. Chaque pression sur la lunette rotative (2) valide un code de sécurité (5).

Lorsque le code de sécurité (5) est validé par pression sur la lunette rotative (2), une rotation de la lunette (2) réinitialise les moyens d’affichage (9, 10), par exemple en mettant les deux disques annulaires (9, 10) chacun sur la valeur « astérisque ».

Une valeur de code de sécurité (5) déverrouille l’accès aux données stockées dans le composant électronique.

Par mesure de sécurité, notamment en cas de saisie du code sous la contrainte, la validation d’un premier code de sécurité (5) suivi d’une rotation jusqu’en fin de course de la lunette (2) bloque ladite lunette (2).

Dans cet exemple, la pièce d’horlogerie comporte un guichet (6) à travers lequel chaque valeur de code (5A, 5B) est visible.

Dans une variante, la pièce d’horlogerie comporte une boite de montre comportant une carrure (1 ), une lunette (2) montée rotative sur la carrure (1 ), une couronne (18) de remontoir montée rotative sur la carrure (1 ), une glace de montre (3) et un mouvement de montre comportant des moyens d’affichage sous forme de disques annulaires (9, 10) visibles à travers la glace de montre (3). La pièce d’horlogerie comporte en outre un dispositif de sécurité, par code, de données stockées dans un composant électronique agencé dans la pièce d’horlogerie.

Dans cette variante la lunette rotative (2) est agencée, par sa rotation, pour afficher, grâce aux moyens d’affichage, une valeur d’un code de sécurité, alors qu’une pression sur le bouton-poussoir (11 ) valide cette valeur et la transmets à une unité de traitement. Suite à l’affichage et la validation par le bouton-poussoir (11) de toutes les valeurs dudit code de sécurité, par exemple un code numérique de sécurité à six chiffres (de type Personal Identifcation Number ou PIN en anglais), par rotation de la lunette rotative, l’accès aux données stockées dans le composant électronique est déverrouillé. Dans l’exemple un code numérique de sécurité à six chiffres, les données stockées dans le composant électronique deviennent accessibles suite à une validation successive, par pression sur le bouton poussoir (11 ), de trois double valeurs de code (5) suite à leurs affichages successifs dans un guichet (6). Dans un exemple non illustré, la rotation de la lunette peut se faire dans un sens et le moyen d’affichage tourne également dans le même sens mais lorsque ce moyen d’affiche atteint sa valeur ou position maximale, il revient à sa position initiale, tel un système rétrograde, alors même que la lunette tourne toujours dans le même sens. C’est une validation de la valeur pour l’organe de validation qui permet alors la rotation de la lunette dans le sens opposé et la validation d’une deuxième valeur de code.

Dans une variante, la pièce d’horlogerie comporte deux lunettes rotatives (2), chaque lunette rotative (2) servant à déterminer la valeur (5A) ou (5B) d’un code de sécurité.

Comme illustré à la figure 3, une boite de montre comporte une carrure, une lunette (2) montée rotative sur la carrure, une glace de montre (3) et un mouvement de montre comportant des moyens analogiques d’affichage, des aiguilles (12, 13), visibles à travers la glace de montre (3). La pièce d’horlogerie comporte en outre un dispositif de sécurité, par code, pour pouvoir déverrouiller un module électronique ou les données stockées dans un module électronique agencé dans la pièce d’horlogerie. Ce dispositif comporte la lunette rotative (2) qui comporte un agencement élastique permettant une pression par un utilisateur pour faire office de bouton-poussoir.

Dans cet exemple, la lunette rotative (2) est agencée, par sa rotation, pour afficher, grâce aux aiguilles (12, 13), une valeur d’un code de sécurité (5), alors qu’une pression sur la lunette rotative (2) suite à l’affichage d’un code de sécurité (5) par rotation de la lunette rotative (2) donne un accès au module électronique ou aux données qui y sont stockées.

Dans cet exemple, afin de sélectionner un code de sécurité (5), par exemple le 12 et le 2, il convient de déplacer la lunette rotative dans un premier sens pour déplacer la première aiguille (12) et déplacer la lunette rotative dans le sens inverse pour déplacer la seconde aiguille (13). Une fois la première aguille positionnée sur la valeur 12, une pression sur la lunette rotative (2) permet de valider la première valeur de code puis de choisir la seconde valeur, ici le 2, en tournant la lunette rotative dans le sens inverse et en pressant sur la lunette rotative une fois que l’aiguille est positionnée sur la valeur 2. Le code de sécurité validé dans cet exemple est le 12 et le 2. Pour activer l’accès aux données stockées dans le composant électronique, un utilisateur pourra appuyer sur un second bouton poussoir (11) et faire tourner la lunette dans les deux sens pour choisir la première valeur 12 puis la seconde valeur 2.

Dans une variante, une configuration du code de sécurité peut également être faite en tirant et tournant la couronne de remontoir (18). Dans cet exemple, la pièce d’horlogerie comporte un mouvement horloger mécanique.

Outre les pièces d’horlogerie, l’invention concerne d’autres appareils portatifs du type smartphone ou tablette comportant une glace ou un écran et une pièce rotative, notamment un anneau, agencée pour afficher par sa rotation une valeur d’un code, ladite valeur de code étant visible ou perceptible par un utilisateur sur ledit appareil. La valeur de code est susceptible d’être validée par un utilisateur par une action de l’utilisateur sur un organe de validation actionnable par pression et, une fois validée par un utilisateur, la valeur de code validée transmettant une commande à une unité de traitement agencée dans l’appareil ou dans un autre appareil.