ETANCHE ENTRE DEUX VOLUMES CLOS A MANIPULATION

SIMPLIFIEE

DESCRIPTION

DOMAINE TECHNIQUE ET ART ANTÉRIEUR

La présente invention se rapporte à un mécanisme de commande d'un dispositif de connexion étanche entre deux volumes clos à manipulation simplifiée, et à un dispositif de connexion étanche entre deux volumes clos comportant au moins un tel mécanisme .

Dans un certain nombre de secteurs industriels, parmi lesquels on citera les secteurs nucléaire, médical, pharmaceutique et agroalimentaire, il est nécessaire ou souhaitable d'effectuer certaines tâches dans une atmosphère confinée, soit afin de protéger le personnel, par exemple de la radioactivité, de la toxicité..., soit au contraire de pouvoir effectuer ces tâches dans une atmosphère aseptique ou exempte de poussière, soit enfin les deux simultanément.

transfert d'appareil ou de produit ' un volume clos à l'autre, sans qu'à aucun moment l'étanchéité de chacun de ces volumes vis-à-vis de l'extérieur ne soit rompue, pose un problème délicat à remplir. Ce problème peut être résolu par un dispositif de connexion à double porte.

Un tel dispositif à double porte est par exemple connu du document FR 2 695 343. Chaque volume est clos par une porte montée dans une bride. Chaque porte est solidarisée à sa bride par une liaison baïonnette et les deux brides sont destinées à être solidarisés l'une à l'autre par une liaison baïonnette.

Dans le cas où l'un des volumes clos est formé par un conteneur et l'autre volume par une boîte à gants, le transfert s'effectue de la manière suivante. La bride du conteneur comporte sur sa périphérie extérieure des oreilles destinées à coopérer avec une empreinte de la bride de la boîte à gant. La bride du conteneur est introduite dans la bride de la boîte à gant, le conteneur est orienté de sorte à faire correspondre les oreilles avec l'empreinte. Une première rotation du conteneur suivant l'axe de sa porte permet de solidariser la bride du conteneur à la bride de la boîte à gant par la liaison baïonnette. Au moyen d'une deuxième rotation du conteneur, suivant le même axe et en continuité avec la première rotation, la porte du conteneur est pivotée par rapport au conteneur, assurant à la fois une solidarisâtion par une autre liaison baïonnette avec la porte du conteneur et une désolidarisâtion du nouvel ensemble formé par les deux portes accolées vis-à-vis des brides de porte et de boîte à gant. Une commande à poignée située dans la boîte à gant permet de déverrouiller un mécanisme de sécurité et de libérer le passage entre les deux volumes. Dans le cas d'une atmosphère aseptique, les faces extérieures des deux portes étant en contact l'une avec l'autre de manière étanche, elles ne peuvent contaminer l'intérieur des volumes.

Ce dispositif donne entière satisfaction dans le cas du transfert de produits solides, avec des poids en jeu limités. Cependant il nécessite la rotation du conteneur afin de faire correspondre les deux brides et ensuite de les solidariser. Dans le cas de conteneur de grande taille, la manipulation du dispositif en rotation peut devenir laborieuse. Dans le cas où le dispositif de connexion est vertical, il n'est pas toujours aisé de faire pivoter le conteneur. Par ailleurs, si le produit à transférer est une poudre, la présence d'oreilles pour la connexion peut rendre le nettoyage plus difficile.

EXPOSÉ DE L' INVENTION

C'est par conséquent un but de la présente invention d'offrir un mécanisme de commande pour dispositif de connexion étanche entre deux volumes clos, par exemple en un contenue et une enceinte permettant une connexion plus aisée des deux volumes, sans rotation des deux volumes.

C'est également un but supplémentaire de la présente invention d'offrir un passage de frome simplifié entre le deux volumes permettant un nettoyage facilité .

Le but précédemment énoncé est atteint par un mécanisme de commande d'un dispositif de connexion disposé dans un des volumes, destiné à accoster la porte de l'autre volume et assurant lors de son activation la connexion des deux portes de manière étanche et ensuite leur déverrouillage vis-à-vis des brides afin de former une passage étanche entre les deux volumes . En d'autres termes, le mécanisme de commande nécessite uniquement une mise en contact des deux brides, celui-ci comportant une tête d'accostage disposée dans l'un des volumes, accostant de manière automatique la porte de l'autre volume quelle que soit son orientation, se solidarisant à celle-ci et la déverrouillant .

Le mécanisme selon l'invention présente l'avantage de ne nécessiter aucune orientation angulaire des deux volumes l'un par rapport à l'autre, ce qui simplifie la manœuvre. En outre il permet une automatisation de la manœuvre puisque les mouvements de rotation sont concentrés sur l'une des portes.

Plusieurs mode de réalisation sont possibles suivant le nombre d'oreilles choisi, qui est au moins deux. Dans ce cas, en fonction du positionnement angulaire de la tête d'accostage au moment de la mise en contact des deux volumes, une rotation pouvant aller jusqu'à 180° est requise afin d'obtenir l'alignement des oreilles. Si un nombre d'oreilles plus grand est choisi, l'angle de rotation maximal est réduit proportionnellement. Ainsi, pour quatre oreilles, l'angle de rotation nécessaire pour trouver l'alignement des oreilles n'est au plus que de 90°. Les frottements sont alors réduits. La mise en œuvre d'un plus grand nombre d'oreille a également pour avantage d'assurer une meilleure tenue mécanique et une meilleure répartition des efforts lorsque les deux portes sont en prise.

De manière avantageuse le mécanisme d'accostage est entraîné par un moteur électrique, permettant une automatisation de la mise en connexion étanche .

La présente invention a alors pour objet un mécanisme de commande d'un dispositif de connexion étanche entre un premier et un deuxième volume clos, le premier volume comportant une première bride délimitant une première ouverture et une première porte obturant ladite première ouverture, le deuxième volume comportant une deuxième bride délimitant une deuxième ouverture et une deuxième porte obturant ladite deuxième ouverture, la deuxième porte étant solidarisée à la deuxième bride par une liaison baïonnette, la première porte comportant un pièce annulaire assurant le contact étanche avec le première bride et avec la deuxième porte et une enveloppe, l'enveloppe et la pièce annulaire délimitant avec le deuxième porte un espace étanche, ledit mécanisme de commande étant monté dans la pièce annulaire, ledit mécanisme de commande comportant un élément mâle destiné à coopérer avec un élément femelle portée par la deuxième porte par une liaison baïonnette, ledit mécanisme de commande comportant des moyens d'entraînement en rotation dudit élément mâle, ledit élément mâle étant mobile en translation le long de l'axe longitudinal et en rotation autour de l'axe longitudinal de sorte à permettre la connexion entre les deux volumes selon au moins les phases suivantes :

- une première phase de rotation de recherche de la position d'accostage de l'élément mâle sur l'élément femelle, - une deuxième phase de translation lors de laquelle l'élément mâle accoste l'élément femelle,

- une troisième phase de rotation pour assurer le verrouillage axial des deux portes,

- une quatrième phase de rotation pour assurer le déverrouillage de la deuxième porte par rapport à la deuxième bride.

Selon une caractéristique additionnelle, l'élément mâle comporte une partie de verrouillage axial et une partie de commande, lesdites parties étant mobiles en rotation l'une par rapport à l'autre autour de l'axe longitudinal, la partie de verrouillage axial étant destinée au verrouillage axial de la première porte et de la deuxième porte et la partie de commande étant destinée au verrouillage ou déverrouillage du deuxième couvercle.

Par exemple, la partie de verrouillage axial peut comporter un étrier perpendiculaire à l'axe longitudinal et connecté aux moyens d'entraînement en rotation autour de l'axe longitudinal, ledit étrier étant destiné à coopérer avec l'empreinte de la deuxième porte pour assurer le verrouillage axial des première et deuxième portes, et dans lequel la partie de commande comporte un premier plateau et un deuxième plateau sensiblement circulaires munis d'oreilles, lesdits plateaux étant parallèles et espacés l'un de l'autre le long de l'axe longitudinal d'une distance fixe se sorte à ménager un espace dans lequel est disposé apte à pivoter 1 'étrier, lesdites oreilles étant destinées à coopérer avec des découpes de l'empreinte de sorte qu'une rotation de la partie de commande entraine en rotation la deuxième porte, le premier plateau et le deuxième plateau étant connectés aux moyens d'entraînement en rotation.

Dans un exemple avantageux, les moyens d'entraînement en rotation sont en prise avec un arbre d'entraînement solidaire de l'étrier, lesdits premier et deuxième plateaux étant fixés sur un arbre creux traversé par l'arbre d'entraînement de la partie de verrouillage, et dans lequel le mécanisme de commande comporte des moyens de solidarisâtion en rotation escamotables reliant l'étrier et les premier et deuxième plateaux de sorte que, lors de la première phase, les premier et deuxième plateaux et l'étrier soient solidaires en rotation, lors de la troisième phase, l'étrier pivote et les premier et deuxième plateaux soient immobiles et, lors de la quatrième phase, les premier et deuxième plateaux et l'étrier soient solidaires en rotation.

L'arbre d'entraînement solidaire l'étrier est de préférence est mobile en translation le long de l'axe longitudinal et dans lequel des deuxièmes moyens élastiques sont montés en compression entre le premier plateau et une partie fixe du mécanisme de commande de sorte à repousser le premier plateau et l'étrier en direction de la deuxième porte.

Les moyens de solidarisâtion en rotation comportent par exemple au moins un pion présentant une portion de plus petit diamètre et une portion de plus grand diamètre, monté coulissant à travers les premier et deuxième plateaux et l'étrier, le premier plateau présentant un orifice de diamètre apte à recevoir la portion de plus grand diamètre et le deuxième plateau présentant un orifice de diamètre apte à recevoir la portion de plus petit diamètre et inférieur à celui de la portion de plus grand diamètre, et l'étrier comportant une lumière en forme d'arc de cercle centrée sur l'axe longitudinal, la largeur de la lumière étant apte à recevoir la portion de plus petit diamètre du pion et étant inférieure au diamètre de la portion de plus grand diamètre, la lumière comportant une extrémité de plus grande largeur apte à recevoir la portion de plus grand diamètre, et un moyen élastique appliquant un effort sur le pion en direction de la deuxième porte, dans un état de solidarisâtion le pion traverse les deux orifices des premier et deuxième plateaux et l'extrémité de plus grande largeur de la lumière l'étrier.

Le mécanisme de commande peut avantageusement comporter des moyens de détection d'une position de l'élément mâle en dehors de l'empreinte de la deuxième porte et une position dans l'empreinte de la deuxième porte.

De préférence, la rotation lors de la première phase a un sens opposé à la rotation dans la troisième phase.

Dans un exemple de réalisation, anis les moyens d'entraînement sont formés par un moteur électrique. Dans un autre exemple, les moyens d'entraînement sont formés par un levier à actionnement manuel . La présente invention a également pour objet un dispositif de connexion étanche entre deux volumes clos, comportant sur le premier volume une première bride délimitant une première ouverture et une première porte obturant ladite première ouverture, sur le deuxième volume comportant une deuxième bride délimitant une deuxième ouverture et une deuxième porte obturant ladite deuxième ouverture, la deuxième porte étant solidarisée à la deuxième bride par une liaison baïonnette et un mécanisme de commande selon l'invention, la première porte comportant un pièce annulaire assurant le contact étanche avec le première bride et avec la deuxième porte et une enveloppe, l'enveloppe et la pièce annulaire délimitant avec le deuxième porte un espace étanche, ledit mécanisme de commande étant monté dans la pièce annulaire.

Le dispositif peut également comporter des moyens pour appliquer un effort axial sur la première porte en direction de la première bride. Le dispositif peut également comporter des moyens pour appliquer un effort axial sur la deuxième bride en direction de la première bride.

Dans un exemple de réalisation, la première porte est articulée sur une paroi du premier volume au moyen d'une charnière

La présente invention a également pour objet un système de transfert de poudre comportant un dispositif de connexion selon la présente invention, dans lequel le premier volume est une enceinte comportant une paroi supérieure traversée de manière étanche par une trémie d'alimentation en matériau en poudre, une paroi inférieure munie de la première bride et de la première porte en position fermée, le deuxième volume étant formée par un conteneur à remplir, muni de la deuxième bride et de la deuxième porte en position fermée, et des moyens pour amener en contact par déplacement le long de l'axe longitudinal les première et deuxième brides et des moyens pour immobiliser axialement la deuxième bride par rapport à la première bride, et une portion de trémie amovible disposée dans la cellule et apte à raccorder un extrémité de la trémie débouchant dans la cellule et l'ouverture du conteneur .

Le déplacement de la portion de trémie amovible est avantageusement obtenu par actionnement d'un moteur électrique. Le déplacement des deux portes solidarisées l'une à l'autre peut également être avantageusement obtenu par actionnement d'un moteur électrique .

La présente invention a également pour objet un procédé de connexion étanche entre un premier et un deuxième volume clos au moyen d'un mécanisme de commande selon la présente invention comportant les étapes :

a) mise en contact de la première et de la deuxième bride

b) mise en rotation de l'élément mâle jusqu'à ce qu'il pénètre par translation dans l'empreinte de la deuxième porte,

c) mise en rotation de l'élément mâle de sorte à verrouiller axialement la première et la deuxième porte, d) mise en rotation de l'élément mâle de sorte à déverrouiller la deuxième porte de la deuxième bride,

e) retrait de l'ensemble formé par les première et deuxième portes.

De préférence, l'étape b) a lieu lorsque l'étape a) est vérifiée l'étape c) a lieu lorsque l'étape b) est vérifiée, et l'étape d) a lieu lorsque l'étape c) est vérifiée.

Les sens de rotation de l'étape b) est avantageusement opposé à celui de l'étape d) .

BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS

La présente invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va suivre et des dessins en annexe sur lesquels :

- la figure 1 est une vue en coupe longitudinale selon deux plans sécants d'un exemple de réalisation d'un mécanisme de commande selon la présente invention,

- la figure 2 est une vue en coupe longitudinale selon un plan du mécanisme de commande de la figure 1A selon un autre,

- les figures 3A à 3F sont des vues de dessus du conteneur avec une partie du mécanisme de commande suivant différentes étapes de mise en communication des deux volumes clos, dans un mode de réalisation à deux oreilles,

- les figures 3A' à 3F' sont des demi-vues en coupe longitudinal du dispositif de connexion suivant mes différentes étapes des figures 3A à 3F respectivement ,

- les figures 4A et 4B sont des vues de dessous du mécanisme de commande de la figure 1 et de la porte contenant le mécanisme, dans un mode de réalisation à 4 oreilles,

- la figure 5 est une vue de côté d'une variante de réalisation du dispositif de la figure 1,

- la figure 6 est une représentation schématique d'une installation de transfert de poudre mettant en œuvre le dispositif de connexion selon 1 ' invention .

EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS

Dans la description qui va suivre, nous considérerons un premier volume clos formé par une enceinte 2 et un deuxième volume clos formé par un conteneur 4. L'enceinte peut être formée par une boîte à gants ou par une cellule.

Les termes "boîte à gants", "cellules", "enceinte" et "conteneur" utilisés pour designer les deux volumes clos ne sont pas limitatifs, l'invention s 'appliquant à la mise en communication de deux volumes en général, quels que soient ces deux volumes. Par exemple, l'invention peut permettre la connexion entre deux boîtes à gants, ou entre deux cellules.

Sur la figure 6, on peut voir une installation de transfert de poudre à laquelle est appliqué le mécanisme de commande selon l'invention.

L'installation comporte une enceinte 2 située au dessous d'une trémie 6 qui traverse de manière étanche une paroi supérieure de l'enceinte 2 et une ouverture 8 dans une paroi inférieure 12.

L'ouverture 8 est bordée par une bride 9 et est obturée par une porte 10. Un mécanisme de commande D selon l'invention est prévu dans l'enceinte 2.

Un conteneur 4 est situé sous l'enceinte 2 et est muni d'une porte 14.

Sur la figure 3A, on peut voir vue de dessus le conteneur 4 et en particulier la porte 14. Le conteneur comporte une ouverture 16 délimitée par une bride 18 qui reçoit la porte 14, celle-ci fermant l'ouverture 16 de manière étanche.

Le dispositif de connexion est formé par la porte 10 et la bride 9 de l'enceinte et la porte 14 et la bride 18 du conteneur (figure 3A') .

La porte 14 est solidarisée à la bride 18 par une liaison baïonnette. Dans l'exemple représenté, la bride 18 comporte quatre doigts 20 s 'étendant radialement vers l'intérieur de la bride 18 et réparties angulairement de manière régulière et la porte 14 comporte sur son bord périphérique des gorges 22 associées à chaque pion et recevant ceux-ci dans un état verrouillé. Alternativement, on peut envisager que les doigts 20 soient portés par la porte 14 et les gorges 22 soient réalisées dans la bride 18 de conteneur 18. Ceci a pour effet de dégager entièrement le passage, ce qui est particulièrement avantageux dans le cas de transfert de poudre ou d'autres éléments pouvant être retenus pas les doigts en saillie.

La porte 14 comporte une face intérieure

14.1 destinée à être située à l'intérieur du conteneur et une face extérieure 14.2 destinée à être située à l'extérieur du conteneur (figure 3A' ) .

La mise en œuvre de doigts 20 présente l'avantage d'offrir une surface très faible de rétention à la poudre qui provient de la trémie.

Une bride de conteneur munie d'oreilles pénétrant dans des gorges ne sort pas du cadre de la présente invention.

Un joint 24 est prévu entre le bord de la bride 18 et le bord périphérique de la porte 14 du conteneur .

Sur les figures 1 et 2, on peut voir en détail le mécanisme de commande D représenté seul. Le mécanisme de commande D est logé dans la porte 10 de l'enceinte. La porte 10 est formée d'un corps qui, dans l'exemple représenté, a sensiblement la forme d'un chapeau dans lequel est logé le mécanisme de commande D. L'enveloppe comporte une pièce annulaire 23 munie d'une portée annulaire 26 destinée à venir en contact avec la bride 18 et la porte 14 du conteneur. La pièce annulaire 23 est, en position fermée, logée dans la bride 9, comme cela est illustré sur la figure 3A' . La périphérie latérale de la bride 9 et la face latérale de la pièce annulaire 23 sont telles que la porte 10 repose dans la bride 9. Un joint d'étanchéité 28 forme l'extrémité radialement extérieure de la portée annulaire 26 et le bord inférieur de la périphérie latérale de la pièce annulaire 23. Le joint d'étanchéité 28 vient ainsi en contact avec un bord de la face extérieure 14.2 de la porte 14 du conteneur et avec la périphérie latérale de la bride 9. Ce joint 28 forme donc à la fois l'étanchéité entre la paroi inférieure de la cellule et la porte 10 et entre les deux portes 10 et 14.

Des moyens d'étanchéité qui seront décrits ultérieurement délimitent avec la pièce annulaire 23 un espace étanche par rapport à l'intérieur de l'enceinte.

Des moyens non représentés sont prévus pour maintenir la porte 10 plaquée contre la bride 9 en exerçant un effort axial sur la porte en direction de la bride 9. Ces efforts sont annulés pour retirer la porte 10. Par exemple ces moyens peuvent être formés par un vérin.

La porte 10 est de préférence articulée autour d'un axe horizontal par une charnière.

Avantageusement un moteur électrique est prévu pour automatiser le retrait des portes 10 et 14.

L'ouverture automatisée est dans cet exemple de réalisation particulièrement intéressant car il faut soulever les deux portes, ce qui peut requérir une certaine force physique. Dans le cas d'un dispositif de connexion vertical, le poids des deux portes est repris par la charnière, une ouverture manuelle est plus facile.

Le dispositif de connexion comporte un axe longitudinal X autour duquel sont aptes à pivoter les portes 10 et 14. L'axe longitudinal X forme l'axe de rotation du mécanisme de commande (figure 2) .

Le mécanisme de commande D assure la manipulation de la porte 14. Le dispositif D comporte un élément mâle 34 destiné à coopérer avec un l'empreinte formée dans la face extérieure de la porte 14, qui sera décrit ultérieurement.

L'élément mâle 34 est monté mobile en rotation autour de l'axe longitudinal X et en translation le long de l'axe longitudinal X. l'élément mâle est mobil en rotation et en translation par rapport à la pièce annulaire 23. Des moyens d'entraînement en rotation 38 sont prévus. Dans l'exemple représenté sur la figure 1, il s'agit d'un moteur électrique. Dans l'exemple représenté, l'axe Y du moteur électrique est perpendiculaire à l'axe de rotation de l'élément mâle afin de limiter l'encombrement, un renvoi d'angle 42 est prévu entre l'axe du moteur et un arbre 43 en prise avec l'élément mâle. De manière très avantageuse, le moteur est un moteur pas à pas muni d'une référence, ainsi il est possible de connaître à tout moment à quel stade de la connexion le mécanisme se trouve.

L'élément mâle 34 comporte une partie extérieure 44 destinée à entraîner en rotation la porte 14 du conteneur et sera désignée par la suite « partie de commande » et une partie intérieure 46 destinée à solidariser axialement la porte 10 à la porte 14 et sera désignée par la suite « partie de verrouillage axial ».

La partie de commande 44 comporte un arbre creux 48 et deux plateaux 52.1, 52.2 perpendiculaires à l'arbre 48 et fixés rigidement à celui-ci. Les plateaux 52.1, 52.2 munis d'oreilles s 'étendant radialement vers l'extérieur. Les oreilles 54 sont au nombre de quatre, dans l'exemple représenté, et disposées à angle droit les unes des autres. Ces oreilles sont destinées à pénétrer dans une empreinte formée dans la face extérieure de la porte 14.

La partie de verrouillage axial 46 comporte un arbre creux 56 logé à l'intérieur de l'arbre creux 48 de la partie de commande 44 et en prise avec l'arbre 43 du moteur. La partie de verrouillage axial 46 comporte également un étrier 58 perpendiculaire à l'arbre 56 et monté entre les deux plateaux de la partie de commande 44. La partie de verrouillage axial 46 est montée apte à coulisser autour de l'arbre 43 le long de l'axe longitudinal. Le couplage en rotation entre l'arbre 43 et l'arbre 48 est par exemple de type par cannelure, l'arbre 43 étant muni des cannelures axiales et le l'arbre 48 contenant sur sa périphérie interne des nervures axiales coopérant avec les cannelures .

L'arbre creux 56 est monté dans l'arbre creux 43 au moyen de roulements billes 60.

La partie de verrouillage axial 46 est apte à pivoter par rapport à la partie de commande 44. Un manchon 45 formant un coussinet est prévu entre l'arbre 48 de la partie de commande 44 et l'enveloppe pour réduire les frottements.

Sur les figures 4A et 4B, on peut voir une variante du mécanisme de commande des figures 1 et 2 vu de dessous comportant quatre oreilles 54, dans ce cas 1' étrier peut avoir la forme sensiblement d'une croix.

Sur la figure 4A, l' étrier ne sort pas d'entre les plateaux 52.1, 52.2, et sur la figure 4B, on peut voir l'étrier pivoté par rapport aux plateaux 52.1, 52.2 et sortant d'entre les plateaux.

Une étanchéité est réalisée autour de la partie mâle 34. Dans l'exemple représenté, celle-ci est formé par un flasque 47 traversé par l'arbre 56 et un soufflet 49 monté à l'extrémité radial du flasque et se fixant sur l'enveloppe et un joint d'étanchéité 51 entre l'orifice du flasque 47 et l'arbre 56. Le coulissement la partie mâle 34 est accommodé par le soufflet 49.

Un moyen de solidarisâtion escamotable 62 est prévu entre la partie de commande 44 et la partie de verrouillage axial 46. Celui-ci comporte un pion 64 présentant une portion de plus petit diamètre 64.1 et une portion de plus grand diamètre 64.2, un premier perçage 66 dans le plateau supérieur 52.1 de diamètre légèrement supérieur à celui de la portion de plus grand diamètre 64.2, un deuxième perçage 67 dans le plateau inférieure 52.2 de diamètre légèrement supérieur à celui de la portion de plus petit diamètre 64.1, mais inférieur à celui de la portion de plus grand diamètre 64.2, les premier 66 et deuxième 67 perçages étant coaxiaux, une lumière 68 en forme d'arc de cercle centré sur l'axe longitudinal X formé dans l'étrier. La lumière 68 présente une largeur légèrement supérieure au diamètre de la portion de plus petit diamètre 64.1 et inférieur au diamètre de la portion de plus grand diamètre 64.2. Une 68.1 des extrémités de la lumière 68 présente un diamètre légèrement supérieur à celle de a portion de plus grand diamètre 64.2, comme cela est visible sur les figure 3C et 3E. Des premiers moyens de rappel élastique 70 sont prévus sur le plateau supérieur 52.1 pour rappeler le pion 64 vers l'extérieur de la porte 10. Les moyens élastiques 70 sont formés, dans l'exemple représenté, par un ressort hélicoïdal monté en compression entre une cage 71 et le pion 64.

En l'absence de porte 14, le pion 64 est en position enfoncée, sa partie de plus grand diamètre 64.2 est logée dans l'extrémité de la lumière 66 et la portion de plus petit diamètre 64.1 pénètre le perçage 67 du plateau inférieur 52.2. L'étrier et les deux plateaux 52.1, 52.2 sont solidaires en rotation, plus généralement la partie de verrouillage axial 46 entraîne en rotation la partie de commande 44.

Lorsqu'un conteneur est disposé sous la porte 10, le pion 64 est repoussé vers le haut à 1 'encontre des premiers moyens élastiques 70, c'est alors la portion de plus petit diamètre 64.1 qui traverse la lumière 68, le pion 64 peut alors coulisser dans la partie de la lumière dont la largeur est légèrement supérieur au diamètre de la portion de plus petit diamètre 64.1. L'étrier 58 peut alors pivoter par rapport aux deux plateaux 52.1, 52.2.

Des deuxièmes moyens de rappel élastique 72 sont montés en réaction entre le plateau supérieur 52.1 et une partie fixe 74 de la porte 10.

L'élément femelle est porté par la face extérieure de la porte 10. La face extérieure comporte une empreinte 76 de forme générale circulaire munie de quatre découpes 78 dans sa périphérie latérale de forme correspondante aux quatre oreilles des plateaux 52.1, 52.2 de sorte à former pour elles un logement. Une gorge périphérique 80 est prévue dans le bord latéral de l'empreinte 76 pour recevoir l'étrier 58. La profondeur de l'empreinte 76 est sensiblement égale à l'épaisseur des deux plateaux 52.1, 52.2 et l'étrier.

Avantageusement des moyens d'immobilisation axiale entre le conteneur et l'enceinte sont prévus (non représentés) . Ils sont de préférence formés par des moyens reliant rigidement la bride 9 de l'enceinte et la bride 18 du conteneur. Ces moyens d'immobilisation axiale peuvent être formés par une bague montée sur la bride de l'enceinte et comportant deux rainures hélicoïdales et par une parie mobile en rotation autour du conteneur 4, cette partie mobile comportant deux ergots diamétralement opposés destinés à pénétrer et à coulisser dans les rainures hélicoïdales. La rotation de la partie mobile provoque la plaque de la bride de conteneur contre la bride de l'enceinte. Alternativement, le conteneur peut être disposé sur un plateau élévateur, lorsque le plateau se soulève, il provoque le plaquage de la bride de conteneur contre la bride de l'enceinte. Dans le cas d'une connexion horizontale, le conteneur est disposé sur un chariot qui se déplace horizontalement par rapport à la cellule, le chariot assurant le plaquage

Avantageusement, des moyens de détection sont prévus pour détecter la présence du conteneur. Par exemple, un capteur 82 détecte la position haute de l'élément mâle 34, ce qui indique qu'un conteneur est accosté. Un capteur 84 est avantageusement prévu pour détecter la position basse de l'élément mâle 34. Cette détection indique que la partie mâle 34 est en position dans l'empreinte 76 de la porte 14 et que l'étape de verrouillage axial peut débuter. Les capteurs 82 et 84 peuvent être formés simplement d'une pièce mobile fermant ou ouvrant un contact électrique.

Nous allons maintenant expliquer le fonctionnement de ce mécanisme de commande à l'aide des schémas des figures 3A à 3F et 3A' à 3F'.

Initialement la porte 14 est verrouillée sur la bride 18 du conteneur et la porte 10 est verrouillée sur la bride 9 de l'enceinte.

Lors d'une première étape, la bride 18 du conteneur est disposée en dessous et en regard de la bride 9 de l'enceinte (figure 3A') . La mise en place du conteneur ne nécessite aucune orientation angulaire de celui-ci par rapport à la porte 10 et à la bride 9 de 1 ' enceinte .

Ensuite les deux brides 10, 18 sont rapprochées jusqu'à être mises en contact. Par exemple en élevant le conteneur ou en abaissant la cellule (figure 3B et 3B') . Dans cette position, si les oreilles des plateaux 52.1, 52.2 sont alignées avec les découpes 80 de la porte 14, les plateaux 52.1, 52.2 se logent directement dans l'empreinte 76. Si les oreilles sont décalées angulairement par rapport aux découpes 80 de l'empreinte, elles viennent en appui avec le bord supérieur de la porte 14, comprimant les deuxièmes moyens élastiques. La partie mâle 34 coulisse vers le haut autour de l'arbre 43. Dans cette position les pions 66 sont en position enfoncée la partie de commande 44 et la partie de verrouillage axial 46 sont solidaires en rotation.

Le capteur 82 détecte la position haute de l'élément mâle 34. Le moteur peut alors être actionné, ce qui provoque via le renvoi d'angle la rotation de l'arbre 43 dans le sens horaire, qui entraîne l'arbre 56 de la partie de verrouillage axial 46, qui, elle- même entraîne la partie de commande 44 via les pions 66. Les plateaux 52.1, 52.2 et donc les oreilles tournent autour de l'axe longitudinal X. Lors de la rotation, les oreilles se trouvent alignés avec les découpes 80, les oreilles sous l'action des deuxièmes moyens élastiques sont poussées vers le fond de l'empreinte 76 et viennent en appui contre celui-ci. (Figure 3C et figure 3C) .

Simultanément les pions 66 sont repoussés vers le haut désolidarisant la partie de commande 44 et la partie de verrouillage axial 46.

Le capteur 84 détecte la position basse de l'élément mâle 34. L'étape suivante peut démarrer. Le moteur est à nouveau actionné, provoquant la rotation de l'arbre 56 et l'étrier uniquement dans le sens horaire, puisque les pions 66 en position haute n'assurent plus le verrouillage en rotation, le pion 64 glisse dans la lumière en arc de cercle. Les extrémités radialement extérieurs de l'étrier se loge alors dans la gorge bordant l'évidement, et assure un verrouillage axial de la porte 10 sur la porte 14. Dans l'exemple représenté, l'étrier pivote dans le sens horaire, par exemple d'un angle de 25°. La longueur de la lumière est choisie de sorte qu'en fin de course de rotation, le pion 64 soit en butée contre l'autre extrémité de la lumière (figures 3D et 3D') . Lors de cette étape la partie de commande 44 reste immobile.

Lors d'une étape suivante, le moteur est à nouveau activé, ce qui entraine l'arbre 56 et l'étrier en rotation dans le sens horaire. Le pion 64 étant en butée contre l'extrémité de la lumière, l'étrier 58 entraîne le pion 64 en rotation, ce qui met en rotation les plateaux 52.1, 52.2. Or ceux-ci étant logés sensiblement sans jeu dans l'empreinte de la porte 10, plus particulièrement les oreilles, la rotation des plateaux 52.1, 52.2 provoque la rotation de la porte 14 dans le sens horaire par rapport à la bride 9 du conteneur et son déverrouillage. Une détection du déverrouillage peut être avantageusement prévue, par exemple par mesure du courant du moteur.

L'angle de rotation est à titre d'exemple de l'ordre 12,5° (figure 3E et 3E ' ) .

La porte 14 peut alors être retirée pour libérée l'ouverture du conteneur. Pour cela, la porte 10 de l'enceinte est écartée de sa bride 9 emportant avec elle la porte 10.

Dans l'exemple représenté, le retrait de la porte 10 se fait par une translation vers le haut puis une rotation (3F et 3F') .

Le transfert étanche entre 1 ' intérieur de l'enceinte et l'intérieur du conteneur peut avoir lieu, les faces extérieures des portes sont isolées de manière étanches par rapport à 1 ' intérieur du conteneur et de l'enceinte. Par exemple, comme cela est illustré sur la figure 6, le conteneur peut être chargé avec un matériau pulvérulent acheminé par la trémie 6 fixe débouchant dans la paroi supérieure de l'enceinte 2 et par un partie de trémie amovible 86 qui est mise en place après ouverture des portes 10, 14. La partie de trémie amovible est articulée autour d'un axe ZI. Le mécanisme de commande D est articulée autour d'un axe Z2 parallèle à l'axe ZI et orthogonal à l'axe X. Cette partie de trémie amovible 86 achemine avantageusement le matériau pulvérulent jusqu'à l'intérieur du conteneur, limitant la dispersion du matériau dans l'enceinte. Dans l'exemple représenté, la trémie 6 comporte une partie coulissante 6.1 accoster la partie de trémie amovible lorsqu'elle est en place au dessus du conteneur 4.

La remise en place des portes s'effectue de manière inverse, celle-ci est expliquée brièvement ci- dessous .

Les portes 10 et 14 sont remises en place dans leur bride respective.

Le moteur est activé de sorte à provoquer la rotation de l'arbre 43 dans le sens antihoraire. Le pivotement l'étrier 58 seul le libère et l'aligne avec les découpes de 1 ' évidement . La porte 14 n'est pas encore verrouillée sur la bride 18.

Le moteur est ensuite à nouveau actionné et provoque la rotation dans le sens antihoraire l'étrier 58 qui entraîne les plateaux 52.1, 52.2 via le pion 64 qui est en butée. La porte 14 est alors à nouveau verrouillée sur la bride 18 du conteneur. Le conteneur peut alors être désengagé. Une détection de la fermeture de la porte 10 peut être prévue, avant le désengagement du conteneur.

Dans l'exemple représenté, la mise en place des oreilles des plateaux dans l'empreinte de la porte du conteneur et le déverrouillage de la porte 14 s'effectuent dans le même sens de rotation. De manière avantageuse, on prévoit d'effectuer ces deux étapes dans des sens contraire ce qui permet d'éviter tout risque de déverrouiller de manière intempestive le couvercle du conteneur lors de la mise en place des oreilles

Dans l'exemple représenté, la porte 10 de l'enceinte se situe dans une paroi inférieure de l'enceinte, mais elle pourrait se situer sur une paroi supérieure ou sur une paroi latérale.

Les valeurs d'angle de rotation sont données uniquement à titre d'exemple. Celles-ci sont déterminées en fonction du dimensionnement de la porte du conteneur et du nombre d'oreilles. De préférence celles-ci sont choisies les plus faibles possibles pour réduire les frottements et limiter les risques de génération de particules.

En outre des moyens de détection des différentes manœuvres peuvent être prévus afin d'augmenter encore la sécurité et, en particulier, dans le cas où les portes ne sont pas visibles.

Le moteur est dans l'exemple représenté disposé dans l'enceinte, mais on peut prévoir de le déplacer à l'extérieur de l'enceinte par exemple au moyen de renvois d'angle adaptés. Le mécanisme de commande selon l'invention permet de ne pas nécessiter d'orientation du conteneur, ce qui est particulièrement intéressant dans le cas de conteneur de taille importante. En outre, il facilite la mise en place d'une connexion étanche automatisée, l'absence d'orientation du conteneur simplifiant 1' installation.

L'activation du moteur peut se faire par une commande au moyen d'un ou plusieurs boutons, par exemple un bouton pour chaque étape. Ou alors, le moteur peut être activé séquentiellement au moyen d'un automate programmable programmé à cet effet.

Dans l'exemple représenté un seul moteur est utilisé pour mettre en rotation la partie de commande et la partie de verrouillage axial, ce qui permet de réduire l'encombrement. Cependant on pourrait envisager un moteur ou un moyen d'entraînement en rotation dédié à chacun des parties, dans ce mode de réalisation, les moyens d'immobilisation formés par le pion entre les deux parties ne seraient plus requis.

Sur la figure 5, one peut voir un exemple de réalisation dans lequel 1 ' actionnement du dispositif est réalisé de manière manuelle. Par exemple, un levier 38' est monté en lieu et place du moteur électrique mobile en rotation autour d'un axe Y perpendiculaire à l'axe longitudinal X. La structure du mécanisme de commande est sinon similaire à celle décrite ci-dessus en relation avec les figures 1 à 3F'. On pourrait envisager un levier mobile en rotation directement autour de l'axe X évitant un renvoi d'angle. Ce dispositif peut par exemple être mis en place dans une boîte à gant, dans laquelle le levier est facilement accessible à un opérateur. Par exemple une commande manuelle est particulièrement intéressante dans le cas où des dispositifs électriques ne sont pas souhaités, par exemple pour des risques d'inflammation. De préférence, la porte 10 est montée articulée en rotation sur l'enceinte. Des moyens de maintien en position plaquée de la bride contre la porte sont prévus. Une commande manuelle est particulièrement adaptée lors d'un montage à la verticale.

Dans ce mode de réalisation à commande manuelle, des moyens de détection de la présence de la porte du conteneur et de son état verrouillé ou non et de sécurité mécaniques sont prévus afin d'éviter toute possibilité de pivotement du levier en cas d'absence du conteneur. Ces moyens peuvent être formés par des pions qui en l'absence de la porte 14 sont en saillie et verrouillent le levier et en présence de la porte sont enfoncés et le levier est déverrouillé. Ces moyens sont bien connus de l'homme du métier et ne seront pas décrits en détail.