Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
LUBRICATING CONNECTING DEVICE EQUIPPED WITH A GREASE NIPPLE AND WITH A HOLDER FOR AN IDENTIFICATION ENCODER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/167549
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a lubricating connecting device (1) comprising: a grease nipple (10) having a fixing portion (11) extending along a fixing axis (A1), a grease inlet interface (12) extending along a lubricating axis (A2) and a flange (13) positioned between the grease inlet interface (12) and the fixing portion (11), the flange (13) having a lower face (131) facing axially toward the fixing portion (11), the lower face (131) extending in a reference plane (P) of the grease nipple (10) perpendicular to the fixing axis (A1), the grease inlet interface (12) being configured to be connected to an external source for supplying grease, for example a grease gun; and an encoder holder (20) holding a radiofrequency encoder (21) configured to be read by a reading element, the connecting device (1) being characterized in that the encoder holder (20) has passing through it a hole (22) extending axially with respect to the fixing axis (A1) and having a bearing surface (23) against which the lower face (131) of the flange (13) of the grease nipple (10) comes to bear, the encoder holder (20) having an impression (24) in which the flange (13) of the grease nipple (10) becomes housed.

Inventors:
CROCHET NICOLAS (FR)
SENEPIN ANTOINE (FR)
VANDAMME ETIENNE (FR)
Application Number:
PCT/EP2022/052635
Publication Date:
August 11, 2022
Filing Date:
February 03, 2022
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
NTN SNR ROULEMENTS (FR)
International Classes:
F16N21/02
Domestic Patent References:
WO2013135742A12013-09-19
Foreign References:
US20190107249A12019-04-11
DE102019111095A12020-11-05
JP2004132531A2004-04-30
Attorney, Agent or Firm:
ALATIS (FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS Dispositif de raccordement de graissage (1) comprenant : un embout de graissage (10) présentant une portion de fixation (11) s’étendant suivant un axe fixation (Al), une interface d’entrée de graissage (12) s’étendant suivant un axe de graissage (A2), et une collerette (13) positionnée entre l’interface d’entrée de graissage (12) et la portion de fixation (11), la collerette (13) présentant une face inférieure (131) tournée axialement vers la portion de fixation (11), la face inférieure (131) s’étendant dans un plan de référence (P) de l’embout de graissage (10) perpendiculaire à l’axe de fixation (Al), l’interface d’entrée de graissage (12) étant configurée pour être raccordé à une source d’alimentation externe en graisse, par exemple un pistolet de graissage, un porte-codeur (20) portant un codeur (21) à radiofréquences configuré pour être lu par un élément de lecture extérieur correspondant, le dispositif de raccordement (1) étant caractérisé en ce que le porte-codeur (20) est traversé par un trou (22) s’étendant axialement par rapport à l’axe de fixation (Al) et présentant une portée (23) contre laquelle vient en butée la face inférieure (131) de la collerette (13) de l’embout de graissage (10), le porte- codeur (20) présentant une empreinte (24) dans laquelle vient se loger la collerette (13) de l’embout de graissage (10). Dispositif de raccordement de graissage (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que la collerette (13) de l’embout de graissage (10) est logée dans l’empreinte (24) du porte-codeur (20) en étant en prise avec ladite empreinte (24) pour permettre la transmission d’un couple autour de l’axe de fixation (Al). Dispositif de raccordement de graissage (1) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le codeur (21) à radiofréquences comporte une antenne (21’) reliée de préférence à une puce, une partie au moins de l’antenne (21’) étant positionnée à distance du plan de référence (P), d’un côté du plan de référence orienté vers l’interface d’entrée de graissage (12). Dispositif de raccordement de graissage (1) selon la revendication 3, caractérisé en ce que l’antenne (21’) est positionnée autour de l’axe de graissage (A2), de préférence l’entoure, dans un plan d’antenne (P21) perpendiculaire à l’axe de graissage (A2). Dispositif de raccordement de graissage (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la collerette (13) de l’embout de graissage (10) présente une périphérie de forme non circulaire, par exemple polygonale, de préférence hexagonale. Dispositif de raccordement de graissage (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’empreinte (24) est délimitée radialement par une paroi latérale (240) présentant un contour fermé comportant au moins deux faces (241), par exemple six faces (241), une partie au moins des faces (241), de préférence chacune des faces (241), présentant de préférence une surface convexe. Dispositif de raccordement de graissage (1) selon la revendication 6, caractérisé en ce que des génératrices de toutes ou partie des faces (241), de préférence toutes les faces (241), de la paroi latérale (240) de l’empreinte (24) forment des portions paraboloïdes, notamment de sphère. Dispositif de raccordement de graissage (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’empreinte (24) du porte- codeur (20) s’étend axialement suivant l’axe de fixation (Al) et présente des sections transversales constantes ou d’aire croissant avec l’éloignement par rapport au plan de référence (P). Dispositif de raccordement de graissage (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la portée (23) du porte-codeur (20) présente une épaisseur (e) définie par la distance entre le plan de référence (P) et une face intérieure (201) du porte-codeur (20), située d’un côté du plan de référence (P) opposé à l’empreinte (24), et tournée axialement dans le même sens que la face inférieure (131) de la collerette (13), l’épaisseur (e) de la portée (23) étant inférieure à 50%, de préférence inférieure à 20%, d’une distance moyenne entre le codeur (21) à radiofréquences et le plan de référence (P).

10. Dispositif de raccordement de graissage (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’axe de graissage (A2) est colinéaire à l’axe de fixation (Al).

11 . Dispositif de raccordement de graissage (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que l’embout de graissage (10) est coudé de sorte que l’axe de graissage (A2) forme un angle avec l’axe de fixation (Al).

12. Dispositif de raccordement de graissage (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le porte-codeur (20) présente une interface configurée pour être en prise avec un outillage adapté pour lui appliquer un couple autour de l’axe de fixation (Al).

13. Dispositif de raccordement de graissage (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’embout de graissage (10) est monobloc.

14. Dispositif de raccordement de graissage (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le porte-codeur (20) est monobloc.

15. Dispositif de raccordement de graissage (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le codeur (21) à radiofréquences est au moins partiellement en prise dans la matière constitutive du porte-codeur (20).

Description:
DESCRIPTION

TITRE : DISPOSITIF DE RACCORDEMENT DE GRAISSAGE MUNI D'UN EMBOUT DE GRAISSAGE ET D'UN PORTE-CODEUR D'IDENTIFICATION

DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION

[0001] L' invention concerne, de façon générale, le domaine technique des dispositifs de raccordement de graissage.

[0002] L’ invention se rapporte plus spécifiquement à un dispositif de raccordement de graissage du type muni d’un embout de graissage configuré pour être raccordé à une source d’alimentation externe en graisse, par exemple un pistolet de graissage, et d’un porte-codeur supportant un codeur à radiofréquences configuré pour être lu par un élément de lecture extérieur, associé ou non à la source d’alimentation externe en graisse. L'invention concerne également un système mécanique équipé d'un tel dispositif.

ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE

[0003] Des systèmes mécaniques du type roulement, palier ou rotule sont couramment intégrés à tous types d'équipements automobiles, ferroviaires, aéronautiques ou machines industrielles. De manière connue, un tel système mécanique est susceptible de subir des échauffements en fonctionnement. Au-dessus d'une température critique, certains éléments constitutifs du système peuvent être irrémédiablement endommagés. Le fonctionnement de l'équipement auquel le système est intégré est alors gêné, voire brutalement stoppé. Dans certains cas, un tel dysfonctionnement peut donc provoquer un accident grave. Afin d'empêcher ou ralentir réchauffement des systèmes mécaniques, il est connu de nombreux dispositifs de lubrification.

[0004] Dans le cas du graissage d’un système mécanique, notamment pour permettre d’éviter des points de frottement, et préserver les pièces des attaques corrosives et de la rouille, il est connu d’utiliser un dispositif d’apport de lubrifiant, pouvant être de type pistolet de graissage. Un tel dispositif permet par exemple d’injecter de la graisse ou de réaliser une application ciblée de graisse dans de nombreux mécanismes. Des systèmes manuels aux équipements électriques ou pneumatiques, il existe différents modèles qui s’accordent avec des utilisations précises. La pompe à graisse est manipulée par un opérateur qui vient, lors d’une opération de graissage, se raccorder par une extrémité à un embout de graissage qui forme une interface de graissage. L’extrémité de raccordement de la pompe à graisse comprend par exemple une tige d’alimentation en graisse munie au niveau de son extrémité distale, d’une agrafe hydraulique permettant de venir se clipser à un téton de l’embout de graissage.

[0005] De telles opérations de graissage sont répétées régulièrement par l’opérateur et il existe un besoin d’identifier les embouts de graissage pour assurer une maintenance préventive et un bon suivi du graissage des systèmes mécaniques. Les technologies existantes amènent toutefois plusieurs problématiques.

[0006] L’ utilisation d’un système d’identification impose de devoir nécessiter la mise en place d’un codeur et d’un élément de concordance au niveau de la pompe à graisse d’une part, et de l’embout de graissage d’autre part. Il existe toutefois une grande diversité d’embouts, présentant souvent un encombrement restreint tandis qu’il est recherché une solution à la fois pratique et facile à mettre en œuvre.

[0007] Par ailleurs, selon sa configuration, l’expérience a montré que l’utilisation d’un tel système d’identification peut réduire les performances du raccordement, par exemple lors d’un raccordement par clipsage de l’agrafe hydraulique de la pompe à graisse sur le téton de l’embout de graissage.

[0008] L’ utilisation de technologies sans-fil radiofréquences existe, mais présentent également des inconvénients. Par exemple, une fois que le raccordement de la pompe à graisse avec l’embout de graissage est effectué, des degrés de liberté de type liaison rotule sont généralement permis pour permettre une facilité d’utilisation pour l’opérateur lors des opérations de graissage. Toutefois, la lecture du codeur à radiofréquences par l’élément de concordance peut, selon les configurations, différer en fonction de l’orientation de la tige d’alimentation de la pompe à graisse avec l’embout de graissage, voire aussi limiter ces degrés de liberté qui apportent une souplesse d’utilisation pour l’opérateur.

[0009] Enfin, certaines configurations de systèmes d’identification ne conviennent pas aux environnements les plus sévères (BTP, Agriculture, Mines et Carrières). Un embout hydraulique sur-mesure est envisageable, mais peu souhaitable pour des problématiques de coûts et de facilité de réalisation.

EXPOSE DE L'INVENTION

[0010] L’ invention vise à remédier à tout ou partie des inconvénients de l’état de la technique en proposant notamment une solution permettant un raccordement fiable entre une source d’alimentation externe en graisse telle qu’une pompe à graisse avec l’embout de graissage, en permettant également une identification fiable pour assurer un bon suivi des opérations de graissages, qui soit résistante aux environnements les plus sérères, pratique et facile à mettre en œuvre.

[0011] Pour ce faire est proposé, selon un aspect de l'invention, un dispositif de raccordement de graissage comprenant : un embout de graissage présentant une portion de fixation s’étendant suivant un axe de fixation, une interface d’entrée de graissage s’étendant suivant un axe de graissage, et une collerette positionnée entre l’interface d’entrée de graissage et la portion de fixation, la collerette présentant une face inférieure tournée axialement vers la portion de fixation, la face inférieure s’étendant dans un plan de référence de l’embout de graissage perpendiculaire à l’axe de fixation, l’interface d’entrée de graissage étant configurée pour être raccordée à une source d’alimentation externe en graisse, par exemple un pistolet de graissage, un porte-codeur portant un codeur à radiofréquences configuré pour être lu par un élément de lecture extérieur correspondant, le dispositif de raccordement étant caractérisé en ce que le porte-codeur est traversé par un trou s’étendant axialement par rapport à l’axe de fixation et présentant une portée contre laquelle vient en butée la face inférieure de la collerette de l’embout de graissage, le porte-codeur présentant une empreinte dans laquelle vient se loger la collerette de l’embout de graissage.

[0012] Une telle combinaison de caractéristiques est particulièrement avantageuse en ce qu’elle permet de placer un codeur à radiofréquences porté par le porte-codeur rigide et qui puisse être situé sous les embouts de graissage les plus courants du commerce. De cette manière, l’accès à l’interface d’entrée de graissage, par exemple un téton de graissage, reste facilité pour les opérations de graissage, et pour assurer le bon raccordement de la source d’alimentation externe en graisse avec l’embout de graissage. Le codeur est ainsi maintenu par l’embout de graissage sans risquer de se déplacer ou bien de gêner le raccordement, quand bien même la source d’alimentation externe en graisse n’est pas alignée avec l’axe de graissage de l’embout de graissage. Le codeur à radiofréquences est par exemple un circuit apte à émettre un signal radiofréquence en utilisant comme énergie d’alimentation, l’énergie captée par une antenne. Le fait que le porte-codeur présente une empreinte dans laquelle vient se loger la collerette de l’embout de graissage permet d'obtenir un rapprochement relatif de l'interface d'entrée de graissage avec le porte-codeur, soit un rapprochement relatif dans une position de raccordement de la source d'alimentation externe en graisse avec le porte-codeur, c'est-à-dire avec le codeur lui-même. Ceci facilite la lecture du codeur par l'élément de lecture extérieur durant une opération de graissage.

[0013] Selon un mode de réalisation, la collerette de l’embout de graissage est logée dans l’empreinte du porte-codeur en étant en prise avec ladite empreinte pour permettre la transmission d’un couple autour de l’axe de fixation.

[0014] Selon un mode de réalisation, le codeur à radiofréquences comporte une antenne, reliée de préférence à une puce, une partie au moins de l’antenne étant positionnée à distance du plan de référence, d’un côté du plan de référence orienté vers l’interface d’entrée de graissage. Une telle caractéristique permet de réduire la distance minimum de lecture entre le codeur à radiofréquences, en particulier l’antenne, et une face extérieure du porte-codeur au niveau de laquelle l’empreinte est débouchante. Lorsqu’un opérateur effectue une opération de graissage, l’élément de lecture extérieur, associé ou non à la source d’alimentation externe en graisse, vient en vis-à- vis du porte-codeur, du côté de sa face extérieure, et peut donc être situé à une distance plus proche de l’antenne. La lecture du codeur à radiofréquences par l’élément de lecture est donc améliorée.

[0015] Selon un mode de réalisation, l’antenne est positionnée autour de l’axe de graissage, de préférence l’antenne entourant l’axe de graissage par exemple de façon annulaire, l’antenne étant positionnée dans un plan d’antenne perpendiculaire à l’axe de graissage. Dans une telle configuration, la lecture du codeur par l’élément de lecture peut être assurée de manière fiable et constante même si la source d’alimentation externe en graisse n’est pas alignée avec l’axe de graissage de l’embout de graissage. L’angle de raccordement alors existant peut varier sans impact sur la lecture du codeur par l’élément de lecture. La réalisation de la mesure effectuée ainsi que sa fiabilité sont donc assurées sans nécessiter de l’opérateur une précision particulière dans ses gestes. L’utilisation du pistolet de graissage est donc grandement simplifiée pour l’opérateur sans concession sur la précision de la mesure d’identification et en conservant une grande souplesse lors de son utilisation.

[0016] Selon un mode de réalisation, la face extérieure du porte-codeur est globalement contenue dans un plan parallèle au plan d’antenne. De cette manière, on garantit ainsi qu’en tout point pris autour de l’axe de graissage, la lecture du codeur par l’élément de lecture extérieur, par exemple associé à la source d’alimentation externe en graisse, peut être réalisée.

[0017] Selon un mode de réalisation, la collerette de l’embout de graissage présente une périphérie de forme non circulaire, par exemple polygonale, de préférence hexagonale. Une géométrie qui présente un contour extérieur non circulaire permet une prise facilitant l’application d’un couple lorsqu’il est souhaité faire tourner l’embout de graissage, dans un sens ou dans l’autre, notamment pour son vissage et son dévissage, au niveau de sa portion de fixation lorsqu’elle comprend notamment une portion filetée.

[0018] Selon un mode de réalisation, l’empreinte est délimitée radialement par une paroi latérale configurée pour être en prise avec la périphérie de la collerette de l’embout de graissage, par exemple par une forme complémentaire telle qu’une forme polygonale, par exemple hexagonale. [0019] Selon un mode de réalisation, l’empreinte délimitée radialement par la paroi latérale présentant un contour fermé, comporte au moins deux faces, par exemple six faces, une partie au moins des faces, de préférence chacune des faces, présentant de préférence une surface convexe. Une telle convexité permet notamment de limiter les contacts aux arêtes vives des formes géométriques et limiter une usure prématurée des pièces.

[0020] Selon un mode de réalisation, des génératrices de toutes ou partie des faces, de préférence toutes les faces, de la paroi latérale de l’empreinte sont parallèles, et forment de préférence des portions de cylindres, ou forment des portions paraboloïdes, notamment de sphère. On notera que des génératrices parallèles, et notamment parallèles à l’axe de fixation, pour former des portions cylindriques permet de faciliter une étape de démoulage lors de la fabrication de la pièce.

[0021] Selon un mode de réalisation, l’empreinte du porte-codeur s’étend axialement suivant l’axe de fixation et présente des sections transversales constantes ou d’aire croissant avec l’éloignement par rapport au plan de référence. Dans le cas où l’aire est croissante avec l’éloignement par rapport au plan de référence, il est possible de rendre adaptable l’assemblage d’un porte-codeur à plusieurs dimensions de collerettes de différents embouts de graissage. Cette évolution de l’aire des sections transversales de l’empreinte du porte-codeur peut être continue, de sorte que sa paroi latérale forme par exemple une portion tronconique, ou discontinue, à la manière par exemple de marches d’escalier ou par palier.

[0022] Selon un mode de réalisation, la portée du porte-codeur présente une épaisseur définie par la distance entre le plan de référence et une face intérieure du porte-codeur, située d’un côté du plan de référence opposé à l’empreinte et tournée axialement dans le même sens que la face inférieure de la collerette, l’épaisseur de la portée étant inférieure à 50%, de préférence inférieure à 20%, d’une distance moyenne entre le codeur et le plan de référence. Cela permet de réduire l’encombrement du porte-codeur.

[0023] Selon un mode de réalisation, l’axe de graissage est colinéaire à l’axe de fixation. Une telle configuration correspond à un embout de graissage dit « droit ». Selon un mode de réalisation alternatif, l’embout de graissage est coudé de sorte que l’axe de graissage forme un angle avec l’axe de fixation. Dans ce cas on préférera un plan d’antenne perpendiculaire à l’axe de graissage, et de préférence encore une antenne colinéaire avec ledit axe de graissage pour garantir une mesure fiable.

[0024] Selon un mode de réalisation, le porte-codeur présente une interface configurée pour être en prise avec un outillage adapté pour lui appliquer un couple autour de l’axe de fixation. Une telle interface est choisie de préférence pour recevoir un outil correspondant qui soit particulièrement adapté et pratique pour son installation ou son entretien. Ainsi un opérateur peut manipuler le porte-codeur par un outil adapté au niveau de cette interface. Une telle géométrie peut varier de différentes manières selon l’outillage, la périphérie pouvant être par exemple une section axiale du contour extérieur non circulaire, par exemple : hexagonale, carré, en étoile, partiellement circulaire avec méplats ou encoches, etc. De manière complémentaire ou alternative, l’interface configurée pour être en prise avec l’outillage adapté peut également être située au niveau de l’une au moins des faces extérieure et/ou intérieure du porte-codeur.

[0025] En pratique, l’opérateur peut facilement avoir accès à l’interface du porte- codeur avec son outillage adapté et ainsi, en lui appliquant un couple, transmettre ce couple à l’embout de graissage et pour le visser ou le dévisser puisqu’on position assemblée, la périphérie de la collerette de l’embout de graissage vient de préférence en prise avec la paroi latérale de l’empreinte qui la délimite radialement.

[0026] Selon un mode de réalisation, l’embout de graissage est monobloc.

[0027] Selon un mode de réalisation, le porte-codeur est monobloc.

[0028] Selon un mode de réalisation, le codeur à radiofréquences est au moins partiellement en prise dans la matière constitutive du porte-codeur. Suivant un autre mode de réalisation, le codeur à radiofréquences peut également être logé dans une gorge du porte-codeur, la gorge étant de préférence débouchante par rapport à la face extérieure du porte-codeur au niveau de laquelle l’empreinte est débouchante, le codeur étant dans ce cas de préférence affleurant avec ladite face extérieure du porte- codeur.

BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES

[0029] D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront à la lecture de la description qui suit, en référence aux figures annexées, qui illustrent :

[Fig. 1] : une vue en perspective d’un dispositif de raccordement de graissage selon un mode de réalisation ;

[Fig. IB] : une vue du porte-codeur du dispositif de raccordement de graissage selon le mode de réalisation de la figure IA ;

[Fig. IC] : une vue en perspective écorchée de la figure IB ;

[Fig. 2] : une vue en perspective d’un porte-codeur selon un autre mode de réalisation ;

[Fig. 3] : une vue en perspective d’un porte-codeur selon un autre mode de réalisation ;

[Fig. 4A] : une vue en perspective d’un porte-codeur selon un autre mode de réalisation ;

[Fig. 4B] : une vue de dessus du porte-codeur illustré sur la figure 4A ;

[Fig. 5A] : une vue en perspective d’un porte-codeur selon un autre mode de réalisation ;

[Fig. 5B] : une vue de dessus du porte-codeur illustré sur la figure 5A ;

[Fig. 6] : une vue en perspective d’un porte-codeur selon un autre mode de réalisation ;

[Fig. 7] : une vue en perspective d’un porte-codeur selon un autre mode de réalisation ;

[Fig. 8] : une vue en perspective d’un porte-codeur selon un autre mode de réalisation ;

[Fig. 9] : une vue en perspective d’un porte-codeur selon un autre mode de réalisation ;

[Fig. 10] : une vue en perspective d’un porte-codeur selon un autre mode de réalisation ; [Fig. 11] : une vue en perspective d’un porte-codeur selon un autre mode de réalisation ;

[Fig. 12] : une vue en perspective d’un porte-codeur selon un autre mode de réalisation ;

[Fig. 13A] : une vue en perspective de dessus d’un dispositif de raccordement de graissage selon un autre mode de réalisation ;

[Fig. 13B] : une vue en perspective de dessous du dispositif de raccordement de graissage selon le mode de réalisation de la figure 13A ;

[Fig. 13C] : une vue du porte-codeur du dispositif de raccordement de graissage selon le mode de réalisation de la figure 13A ;

[Fig. 13D] : une vue en coupe simplifiée du dispositif de raccordement de graissage selon le mode de réalisation de la figure 13A ;

[Fig. 14A] : une vue en perspective de dessus d’un dispositif de raccordement de graissage selon un autre mode de réalisation ;

[Fig. 14B] : une vue de dessous de la figure 14A ;

[Fig. 14C] : une vue de côté de la figure 14A ;

[Fig. 14D] : une vue en coupe simplifiée A-A de la figure 14B ;

[Fig. 15A] : une vue en perspective de dessus d’un dispositif de raccordement de graissage selon un autre mode de réalisation ;

[Fig. 15B] : une vue de dessous de la figure 15A ;

[Fig. 15C] : une vue de côté de la figure 15A ;

[Fig. 15D] : une vue en coupe simplifiée B-B de la figure 15B.

[0030] Pour plus de clarté, les éléments identiques ou similaires sont repérés par des signes de référence identiques sur l’ensemble des figures. [0031] Dans la description et les revendications, pour clarifier la description et les revendications, on adoptera à titre non limitatif la terminologie longitudinal, transversal et vertical en référence au trièdre X, Y, Z indiqué aux figures.

DESCRIPTION DÉTAILLÉE D'UN MODE DE RÉALISATION

[0032] La [fig.l] illustre un dispositif de raccordement de graissage 1 destiné à former une interface d’un réseau de lubrification, tel que par graissage, d’un système mécanique (non illustré). Une telle interface est notamment utilisée par des opérateurs pour venir y raccorder temporairement et régulièrement une source d’alimentation externe en graisse, par exemple un pistolet de graissage, afin d’y injecter de la graisse lors d’opération de maintenance ou d’entretien notamment.

[0033] Le dispositif de raccordement de graissage 1 comporte un embout de graissage 10 muni d’un côté d’une portion de fixation 11 comportant en particulier ici une portion filetée (filetage non illustré, les dessins étant schématiques) pour assurer une fixation par vissage s’étendant suivant un axe de fixation Al, ou axe de vissage, parallèle à l’axe vertical Z sur les figures, et permettant son propre raccordement au niveau d’un taraudage correspondant du réseau de lubrification. L’embout de graissage 10 comprend également une interface d’entrée de graissage 12, en particulier ici formée par un téton de graissage 12, configurée pour être raccordée à une source d’alimentation externe en graisse (non illustrée), par exemple un pistolet de graissage. Dans d’autres modes de réalisations (non illustrés), l’interface d’entrée de graissage 12 peut être formée par une tête plate ou à calottes. L’embout de graissage 10 s’étend suivant un axe de graissage A2, et est disposé d’un autre côté, de préférence opposé à la portion de fixation 11 filetée. Dans ce mode de réalisation, l’embout de graissage 10 est dit « droit » du fait que l’axe de graissage A2 est colinéaire à l’axe de fixation Al. Alternativement, on notera que la portion de fixation pourrait également être frettée au lieu d’être vissée pour assurer le raccordement de l’embout de graissage 10 au réseau de lubrification.

[0034] L’ embout de graissage 10 comprend une collerette 13 positionnée entre 1’ interface d’entrée de graissage 12 et la portion de fixation 11 filetée. La collerette 13 est orientée axialement par rapport à l’axe de fixation Al. La collerette 13 est délimitée axialement par une face inférieure 131 et une face extérieure 132 opposée délimitant ensemble son épaisseur. La face inférieure 131 est tournée axialement vers la portion de fixationll filetée et s’étend dans un plan de référence P de l’embout de graissage 10 perpendiculaire à l’axe de de fixation Al.

[0035] Dans ce mode de réalisation, l’embout de graissage 10 est métallique et formé monobloc, c’est-à-dire d’un seul tenant. Une composition en tout ou partie métallique, de préférence intégralement métallique, permet une meilleure résistance aux efforts. De préférence, l’embout de graissage 10, notamment l’interface d’entrée de graissage 12, peut être pourvu d’un clapet anti-retour, par exemple au moyen d’une bille et d’un ressort logé dans un alésage qui traverse l’embout de graissage 10 de part en part suivant l’axe de graissage A2.

[0036] Le dispositif de raccordement de graissage 1 comporte également un porte- codeur 20 configuré pour être rapporté sur l’embout de graissage 10, le porte-codeur

20 portant un codeur 21 à radiofréquences configuré pour être lu par un élément de lecture extérieur, qu’il soit associé à la source d’alimentation externe en graisse, ou pas : par exemple le codeur 21 à radiofréquences pourrait être lu par un élément extérieur tel qu’un smartphone. Par « porter » le codeur 21, on comprend que le codeur

21 à radiofréquences peut être supporté par le porte-codeur 20 ou intégré au porte- codeur 20.

[0037] Les figures IB et IC illustrent des vues détaillées du porte-codeur 20 de la [fig.lA]. Le porte-codeur 20 est pourvu d’un trou 22 traversant s’étendant axialement par rapport à l’axe de fixation Al configuré de sorte à pouvoir être traversé par l’embout de graissage 10 d’une part, et à y loger une partie au moins de la portion dudit embout de graissage 10 formant collerette 13. Le trou 22 du porte-codeur 20 comprend une portée 23 contre laquelle vient en butée la face inférieure 131 de la collerette 13 de l’embout de graissage 10.

[0038] La portion du trou 22 recevant la collerette 13 est délimitée par une empreinte 24 dans laquelle vient se loger la collerette 13. En particulier ici, en prise la collerette 13 vient en prise dans l’empreinte 24 pour permettre la transmission d’un couple autour de l’axe de fixation Al. De cette manière, une fois la collerette 13 insérée ou engagée au moins en partie dans l’empreinte 24, la rotation de l’une des pièces parmi la collerette 13 ou l’empreinte 24, permet d’entraîner la rotation de l’autre desdites pièces. Dans ce mode de réalisation, la collerette 13 présente une périphérie de forme non circulaire, en particulier polygonale du type hexagonal. Cette périphérie radiale délimitant le contour extérieur de la collerette 13 est configurée pour venir s’engager dans l’empreinte 24 de forme complémentaire. En effet, l’empreinte 24 est délimitée radialement par une paroi latérale 240 présentant un contour fermé muni d’une pluralité de faces 241, notamment six faces 241 de sorte que l’empreinte 24 présente une section axiale par rapport à l’axe de vissage Al qui est hexagonale.

[0039] Dans ce mode de réalisation, l’empreinte 24 du porte-codeur 20 s’étend axialement suivant l’axe de fixation Al et présente une section transversale constante : les faces 241 de la paroi latérale 240 sont générées par une génératrice rectiligne parallèle à l’axe de fixation Al suivant une ligne directrice polygonale fermée, en particulier ici hexagonale.

[0040] Le porte-codeur 20 peut être fixé de différentes manières avec l’embout de graissage 10. Par exemple, le porte-codeur 20 peut être maintenu par l’embout de graissage 10 ensemble avec une face d’appui extérieure (non illustrée) au niveau du réseau de lubrification, notamment aux abords d’une extrémité du taraudage recevant la portion de fixation 11 filetée de l’embout de graissage 10 : dans ce cas la portée 23 est prise en étau ou prise en sandwich entre d’une part la face inférieure 131 de la collerette 13 en appui d’un côté de la portée 23, et d’autre part la face d’appui extérieure d’une pièce où vient se visser ou plus généralement se fixer l’embout de graissage 10. Dans un mode de réalisation distinct une face annulaire 230 de la portée 23 délimitant le trou 22 peut être configurée pour être fixée directement sur l’embout de graissage 10, par exemple par vissage par coopération de la portion de fixation 11 filetée avec une portion taraudée de la face annulaire 230, ou par exemple encore par frettage d’une portion annulaire de l’embout de graissage 10, par exemple dans le prolongement axial de la portion filetée 11 de l’embout de graissage 10, avec la face annulaire 230 de la portée 23.

[0041] Le codeur 21 à radiofréquences comporte une antenne 21’ conçue pour émettre un signal radiofréquences et fonctionner dans une bande de fréquence donnée, l’antenne 21’ étant généralement connectée à une puce électronique (non illustrée), qui stocke les données. Un tel codeur 21 à radiofréquences est communément appelé « tag RFID » ou « étiquette RFID ». Une partie au moins de l’antenne 21’ est positionnée à distance du plan de référence P, d’un côté du plan de référence orienté vers l’interface d’entrée de graissage 12. Le codeur 21, ici l’antenne 21’, est disposé de sorte à entourer complètement l’embout de graissage 10, de préférence de manière annulaire, et est positionnée autour de l’axe de graissage A2, dans un plan d’antenne P21 perpendiculaire à l’axe de graissage A2.

[0042] Dans ce mode de réalisation, le porte-codeur 20 est formé à partir de matériau(x) polymère(s), et/ou de résine(s) et/ou de matériau(x) céramique(s), et de préférence formée monobloc. Le porte-codeur 20 peut être en plusieurs matières en étant monobloc. Une telle composition permet d’assurer un bon support du codeur 21 à radiofréquences tout en limitant les interactions avec la lecture des informations. Le porte-codeur 20 étant situé en arrière de l’interface d’entrée de graissage 12 pendant l’opération de graissage, un tel porte-codeur 20 confère à la fois une structure relativement rigide pour maintenir le codeur, sans nécessiter une résistance comparable à celle de l’embout de graissage 10 car il n’est pas sollicité mécaniquement par le pistolet de graissage.

[0043] Comme illustré sur la [fig.lC], le codeur 21 est noyé dans la matière constitutive du porte-codeur 20 lors de sa fabrication. Une telle configuration protège de façon optimale le codeur d’une éventuelle usure prématurée tout en étant facile à fabriquer, et à remplacer au besoin via le remplacement du porte-codeur 20.

[0044] La portée 23 présente une épaisseur e définie par la distance entre le plan de référence P et une face intérieure 201 du porte-codeur 20 située d’un côté du plan de référence P opposé à l’empreinte 24 et tournée axialement dans le même sens que la face inférieure 131 de la collerette 13. Pour diminuer l’encombrement du porte- codeur 20, on choisira la portée 23 de sorte que son épaisseur e soit inférieure à 50%, de préférence inférieure à 20%, d’une distance moyenne entre le codeur 21 à radiofréquences et le plan de référence P.

[0045] En outre, dans ce mode de réalisation, le porte-codeur 20 présente une interface configurée pour être en prise avec un outillage adapté pour lui appliquer un couple autour de l’axe de fixation Al. En particulier, s’agissant du mode de réalisation illustré sur les figures IA, IB et IC, le porte-codeur 20 présente un contour extérieur de section hexagonale. De cette manière, le porte-codeur 20 peut être entraîné en mouvement de rotation par l’intermédiaire d’une clé associée. L’application d’un moment sur le porte-codeur 20 au niveau de son contour extérieur entraîne la rotation de son empreinte 24, qui elle-même entraîne en rotation la collerette 13, et donc le vissage ou le dévissage de l’embout de graissage 10 suivant son sens de rotation.

[0046] Le dispositif de raccordement de graissage 1 tel que décrit permet donc de répondre aux problématiques soulevées par l’art antérieur et présente aussi l’avantage de pouvoir équiper à la fois de nouveaux dispositifs de lubrification, mais aussi des dispositifs préexistants. Il suffit dans ce cas d’équiper un embout de graissage 10 déjà existant par un porte-codeur 20.

[0047] Les figures 2 à 12 illustrent des variantes de réalisation d’un porte-codeur 20.

[0048] Les figures 2 et 3 illustrent en particulier un porte-codeur 20 qui diffère du porte-codeur illustré sur les figures IB et IC essentiellement en ce que le codeur 21 n’est cette fois pas surmoulé dans la matière constitutive du porte-codeur 20, mais est configuré pour venir se loger dans une gorge 25 du porte-codeur 20. La gorge 25 est de préférence débouchante par rapport à la face extérieure 202 du porte-codeur 20 au niveau de laquelle l’empreinte 24 est débouchante. On pourra choisir une disposition dans laquelle le codeur 21 à radiofréquences est affleurant avec ladite face extérieure 202 du porte-codeur 20 de sorte à permettre d’amener le codeur 21 à radiofréquences le plus avancé possible par rapport au porte-codeur 20 et ainsi faciliter la lecture de l’antenne 21' du codeur 21 à radiofréquences par l’élément de lecture extérieur associé à la source d’alimentation externe en graisse grâce à la minimisation de la distance les séparant. Pour assurer le maintien fixe de l’antenne 21' dans la gorge 25 et la protéger d’une usure prématurée, le codeur 21 à radiofréquences est noyé dans une résine remplissant la gorge 25. La gorge 25 peut suivre un contour fermé autour de l’axe de graissage A2 qui peut présenter une forme différente : elle peut être circulaire ( [fig.2] ) ou bien suivre la même géométrie que le contour de l’empreinte 24 et/ou celui de la périphérie extérieure du porte-codeur 20, par exemple hexagonale ([fig.3]). [0049] Les figures 4A et 4B illustrent un porte-codeur 20 qui diffère du porte- codeur illustré sur les figures IB et IC essentiellement en ce que les faces 241 de la paroi latérale 240 présentant un contour fermé délimitant radialement l’empreinte 24 présentent chacune une surface convexe, en lieu et place d’une surface plane. En particulier les faces 241 sont configurées de sorte que des génératrices de toutes les faces 241 de la paroi latérale 240 de l’empreinte 24 forment des portions de sphère.

[0050] Les figures 5A et 5B illustrent un porte-codeur 20 qui diffère du porte- codeur illustré sur les figures IA à IC essentiellement en ce que l’empreinte 24 est délimitée radialement par une paroi latérale 240 présentant un contour fermé muni de douze faces 241. Les douze faces 241 de la paroi latérale 240 sont égales ne sont ici pas planes, mais courbes, chacune des faces 241 présente une surface convexe. Elles sont générées par une génératrice parallèle à l’axe de fixation Al par vissage suivant une ligne directrice fermée suivant douze côtés égaux, chaque côté suivant la forme d’une courbe convexe.

[0051] Les figures 6, 7, 8, 9 et 10 illustrent en particulier des portes-codeurs 20 qui diffèrent du porte-codeur illustré sur les figures IA à IC essentiellement en ce qu’ils présentent chacun une interface extérieure configurée pour être en prise avec un outillage adapté pour lui appliquer un couple autour de l’axe de fixation Al qui est différente des autres modes de réalisation. En particulier, s’agissant du mode de réalisation illustré sur la [fig.6], le porte-codeur 20 présente un contour extérieur de section carrée. Sur la [fig.7], le porte-codeur 20 présente un contour extérieur dont la section s’étend suivant une enveloppe circulaire et est munie de deux méplats. Sur la [fig.8], le porte-codeur 20 présente un contour extérieur de section polygonale en forme d’étoile à douze branches, soit vingt-quatre côtés. Sur la [fig.9], le porte-codeur 20 présente un contour extérieur dont la section s’étend suivant une enveloppe circulaire et est munie de plusieurs encoches réparties sur sa circonférence de façon régulière, en particulier six encoches, lui permettant d’être entraîné en rotation par une clé à ergot. Sur la [fig.10], le porte-codeur 20 présente une section circulaire, l’interface configurée pour être en prise avec l’outillage adapté étant située sur sa face supérieure 202 et comporte deux orifices à l’intérieur desquels un ergot d’une clé à ergot peut se loger. Ces deux orifices sont disposés de façon symétrique par rapport à l’axe de fixation Al.

[0052] Les figures 11 et 12 illustrent un porte-codeur 20 qui présente dont à la fois l’empreinte 24 et le contour extérieur qui sont hexagonaux, formant ainsi une couronne polygonale, en particulier ici hexagonale. Ces deux modes de réalisations diffèrent du porte-codeur 20 illustré sur les figures IA à IC essentiellement en ce que cette couronne présente, à l’une de ses deux extrémités axiales inférieure (voir la [fig.ll]) et supérieure (voir la [fig.12]), un élargissement de matière constitutive du porte-codeur 20. De cette manière, il est particulièrement simple de pouvoir disposer par exemple une antenne 21' annulaire avec un profil de porte-codeur de forme polygonale tel qu’en forme de couronne hexagonale. Il est ainsi possible de réduire l’encombrement du porte-codeur 20 tout en bénéficiant d’un périmètre et d’une surface plus grande pour simplifier l’intégration de l’antenne et/ou pour intégrer une antenne plus grande, améliorant alors la portée de ladite antenne.

[0053] Les figures 13A, 13B, 13C et 13D illustrent un dispositif de raccordement de graissage 1 selon un autre mode de réalisation qui diffère essentiellement du mode de réalisation des figures IA, IB et IC en ce que l’interface extérieure du porte-codeur 20 n’ est cette fois pas configurée pour être en prise avec un outillage adapté pour lui appliquer un couple autour de l’axe de fixation Al. Au contraire, le porte-codeur 20 présente un contour extérieur dont la section est circulaire. Par ailleurs, aucune des faces supérieure 202 et inférieure 201 n’est munie d’une interface configurée pour être entraînée par un outil particulier. Dans ce mode de réalisation le porte-codeur 20 présente une épaisseur axiale par rapport à l’axe de fixation Al définie entre ses faces supérieure 202 et inférieure 201. Dans ce cas, l’épaisseur axiale du porte-codeur 20 est de préférence inférieure, de préférence encore inférieure à 50%, à l’épaisseur axiale de la collerette 13. On garantit ainsi que l’intégralité de la collerette 13 n’est pas longée dans l’empreinte 24 du porte-codeur 20. L’opérateur conserve donc un accès à la collerette 13 pour venir positionner un outil adapté directement en prise avec la géométrie extérieure de ladite la collerette 13. Le serrage et le desserrage sont donc possibles directement via l’embout de graissage 10. Alternativement, on peut configurer le dispositif de raccordement de graissage 1 de sorte que l’épaisseur axiale du porte-codeur 20 est supérieure, de préférence encore supérieure à 50%, à l’épaisseur axiale de la collerette 13. Dans une telle configuration, cela permet de rapprocher l’antenne 21' d’une alimentation externe de graissage, et donc d’obtenir une meilleure mesure d’identification.

[0054] Les figures 14A, 14B, 14C et 14D illustrent un dispositif de raccordement de graissage 1 selon un autre mode de réalisation qui diffère essentiellement du mode de réalisation des figures IA, IB et IC en ce que l’embout de graissage 10 est coudé de sorte que l’axe de graissage A2 est incliné par rapport à l’axe de fixation Al, ces deux axes Al, A2 étant par ailleurs sécants. L’inclinaison des axes Al, A2 dans ce mode de réalisation est de 45 degrés.

[0055] L’ embout de graissage 10 comprend au moins une première partie composée de la portion de fixation 11 filetée, la collerette 13 et d’une tête de coudage 14 présentant une forme globalement sphérique, cette partie étant alignée suivant l’axe de fixation Al. Une deuxième partie de l’embout de graissage 10 comporte notamment l’interface d’entrée de graissage 12, voir éventuellement d’une collerette intermédiaire, située à proximité directe sous l’interface d’entrée de graissage 12. Ces deux première et deuxième parties sont ici amovibles l’une par rapport à l’autre, la collerette intermédiaire permettant le vissage d’une portion d’ancrage telle qu’une portion filetée intermédiaire est configurée pour venir se visser dans un trou taraudé de la tête de coudage 14. Alternativement encore, le vissage des première et deuxième parties peut être remplacé par un frettage.

[0056] Afin de garantir la lecture du codeur lorsque l’opérateur effectue une opération de graissage, et malgré l’inclinaison de l’axe de graissage A2, le porte-codeur 20 est configuré de sorte que le codeur 21 à radiofréquences, i.e. ici son antenne 21', est positionné à distance du plan de référence P, du côté du plan de référence orienté vers l’interface d’entrée de graissage 12. En particulier le codeur 21 à radiofréquences est positionné autour de l’axe de graissage A2, dans un plan d’antenne P21 perpendiculaire à audit axe de graissage A2. Il en résulte que le plan d’antenne P21 est incliné par rapport au plan de référence P. La face extérieure 202 du porte-codeur est située dans un plan globalement parallèle au plan d’antenne P21 afin de garantir une distance minimale de lecture qui soit régulière tout autour de l’axe de graissage A2. [0057] La portée 23 du porte-codeur 20 présente une épaisseur e définie par la distance entre le plan de référence P et une face intérieure 201 du porte-codeur 20, située d’un côté du plan de référence P opposé à l’empreinte 24 et tournée axialement dans le même sens que la face inférieure 131 de la collerette 13, l’épaisseur e de la portée 23 étant inférieure à 50%, de préférence inférieure à 20%, d’une distance moyenne entre le codeur 21 à radiofréquences et le plan de référence P. Cela permet de réduire l’encombrement du porte-codeur 20. Le plan d’antenne P21 étant incliné par rapport au plan de référence P, il en résulte une distance variable entre le codeur 21 à radiofréquences et le plan de référence P, dont la distance moyenne est calculée entre sa distance minimale et sa distance maximale.

[0058] Les figures 15A, 15B, 15C et 15D illustrent un dispositif de raccordement de graissage 1 selon un autre mode de réalisation qui diffère essentiellement du mode de réalisation des figures 14A, 14B, 14C et 14D en ce que l’empreinte 24 est décentrée par rapport au contour extérieur du porte-codeur 20. Cela permet notamment de permettre de faciliter l’accès pour un outil spécifique, tel que par exemple une clé à douille. Pour permettre cette utilisation, le décentrage de l’empreinte 24 est configuré de sorte que l’interface d’entrée de graissage 12 est décalée en position assemblée dans une position ou sa projection axiale par rapport à l’axe de fixation Al dans le plan de référence P est complètement contenue dans la projection axiale similaire du contour extérieur du porte-codeur 20.

[0059] Naturellement, l’invention est décrite dans ce qui précède à titre d’exemple. Il est entendu que l’homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de réalisation de l’invention sans pour autant sortir du cadre de l’invention.

[0060] Il est souligné que toutes les caractéristiques, telles qu’elles se dégagent pour un homme du métier à partir de la présente description, des dessins et des revendications attachées, même si concrètement elles n’ont été décrites qu’en relation avec d’autres caractéristiques déterminées, tant individuellement que dans des combinaisons quelconques, peuvent être combinées à d’autres caractéristiques ou groupes de caractéristiques divulguées ici, pour autant que cela n’a pas été expressément exclu ou que des circonstances techniques rendent de telles combinaisons impossibles ou dénuées de sens.