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Patent Searching and Data


Title:
HYDRAULIC STOP FOR A DAMPER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/005180
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a hydraulic stop for the limit braking of a main piston (5) mounted on a movable rod (5), the hydraulic stop being characterised in that it comprises: - a body, referred to as the stop body (13), - an expansion piston (11) designed to be moved in the stop body (13) by the rod (5) between a compressed position and an extended position, - a compression piston (12) designed to be moved in the stop body (13) by the rod (5) between an extended position and a compressed position; and in that the stop body (13) comprises means (35) for fluid communication between: - a space defined between the extended position of the expansion piston (11) and the extended position of the compression piston (12), and - the outside of the stop body (13).

Inventors:
TALON BENJAMIN (FR)
CHABRERIE YAN (FR)
MOLIÈRES MÉLINA (FR)
Application Number:
PCT/EP2020/069447
Publication Date:
January 14, 2021
Filing Date:
July 09, 2020
Export Citation:
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Assignee:
SOBEN (FR)
International Classes:
F16F9/49; F15B15/22
Domestic Patent References:
WO2017093046A12017-06-08
Foreign References:
EP3406931A12018-11-28
EP1375957A12004-01-02
US9091320B12015-07-28
DE102009057165A12011-06-09
FR2995048A12014-03-07
Attorney, Agent or Firm:
CABINET BARRE LAFORGUE & ASSOCIÉS N°132 (FR)
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Claims:
Revendications

[Revendication 1 ] Butée hydraulique pour le freinage en fin de course d’un piston principal (9) monté sur une tige (5) mobile selon un axe principal, la butée hydraulique étant caractérisée en ce qu’elle comprend :

- un corps, dit corps (13) de butée, formé d’une paroi cylindrique délimitant une cavité et présentant deux extrémités longitudinales,

- un premier piston, dit piston (11 ) de détente, adapté pour être déplacé selon ledit axe principal dans le corps (13) de butée par la tige (5) entre :

o une première position, dite position comprimée, entre les deux extrémités longitudinales du corps (13) de butée et

o une seconde position, dite position étendue, entre une première extrémité longitudinale, dite extrémité supérieure, du corps (13) de butée et la position comprimée du piston (1 1 ) de détente,

- un deuxième piston, dit piston (12) de compression, adapté pour être déplacé selon ledit axe principal dans le corps (13) de butée par la tige (5) entre :

o une première position, dite position étendue, entre la position comprimée du piston (1 1 ) de détente et une deuxième extrémité longitudinale, dite extrémité inférieure, du corps (13) de butée et

o une seconde position, dite position comprimée, entre la position étendue du piston (12) de compression et la position comprimée du piston (1 1 ) de détente, et en ce que ledit corps (13) de butée comprend des moyens (35) de

communication de fluide entre :

- un espace défini entre la position étendue du piston (1 1 ) de détente et la position étendue du piston (12) de compression, et

- l’extérieur du corps (13) de butée.

[Revendication 2] Butée hydraulique selon la revendication 1 , caractérisée en ce que le piston (12) de compression et le piston (1 1 ) de détente

comprennent chacun un orifice traversant selon ledit axe principal et présentant des dimensions adaptées pour pouvoir être traversé par la tige (5) de l’amortisseur et pour que le piston (12) de compression et le piston (1 1 ) de détente soient maintenus au contact de la tige (5) de l’amortisseur lorsque cette tige (5) de l’amortisseur les traverse. [Revendication 3] Butée hydraulique selon l’une quelconque des

revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que le piston (1 1 ) de détente présente au moins une lumière (37) traversante adaptée pour laisser passer un fluide à partir d’une première face, dite face supérieure, du piston (1 1 ) de détente en regard de ladite extrémité supérieure du corps (13) de butée vers une deuxième face, dite face inférieure, du piston (1 1 ) de détente en regard du piston (12) de compression et en ce qu’il comprend également un clapet antiretour empêchant un fluide de traverser chacune de ces lumières (37) depuis la face inférieure vers la face supérieure du piston de détente.

[Revendication 4] Butée hydraulique selon l’une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce qu’au moins un orifice (36) est ménagé dans le corps (13) de butée entre la position étendue du piston (12) de compression et l’extrémité inférieure du corps (13) de butée, cet orifice (36) n’étant jamais totalement obstrué par le piston (12) de compression.

[Revendication 5] Butée hydraulique selon l’une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que lesdits moyens (35) de communication de fluide sont formés par des trous ménagés au travers de la paroi du corps (13) de butée.

[Revendication 6] Butée hydraulique selon l’une des revendications 3 à 5, caractérisée en ce qu’elle comprend un écrêteur (17) de pression comprenant au moins un clapet (39) déformable couplé à ladite au moins une lumière (38) du piston (11 ) de détente, le clapet (39) déformable étant adapté pour se déformer sous l’effet de la pression dans le corps (13) de butée de façon à libérer ladite au moins une lumière (G).

[Revendication 7] Butée hydraulique selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce qu’elle comprend un ressort (14) de compression entre le piston (12) de compression et le piston (11 ) de détente, le ressort de compression étant adapté pour ramener le piston (12) de compression dans sa position étendue et le piston (1 1 ) de détente dans sa position étendue.

[Revendication 8] Cartouche pour amortisseur monotube caractérisée en ce qu’elle comprend une butée hydraulique selon l’une des revendications 1 à 7.

[Revendication 9] Cartouche selon la revendication 8, caractérisée en ce qu’elle comprend :

- un corps (2bis) principal cylindrique dans lequel est placée la butée hydraulique, présentant une première extrémité longitudinale fermée, dite extrémité supérieure,

- une tige (5) s’étendant depuis l’extérieur du corps principal jusque dans la cavité du corps (2bis) principal en traversant une deuxième extrémité longitudinale, dite extrémité inférieure, du corps principal.

[Revendication 10] Cartouche selon l’une quelconque des revendications 8 ou 9, caractérisée en ce qu’elle comprend un dispositif (10) de guidage de la tige (5), le dispositif (10) de guidage fermant de manière étanche l’extrémité inférieure du corps (2bis) principal et présentant un orifice traversant selon ledit axe principal et étant adapté pour être traversé par la tige (5).

[Revendication 1 1] Cartouche selon l’une des revendications 8 à 10,

caractérisée en ce qu’elle comprend un premier dispositif (15, 16) de butée monté sur la tige (5) entre le piston (9) principal et la butée hydraulique, le dispositif de butée étant adapté pour venir en contact du piston (1 1 ) de détente lorsque le piston (9) principal coulisse vers l’extrémité inférieure du corps principal de façon à déplacer ce piston (1 1 ) de détente vers sa position comprimée.

[Revendication 12] Cartouche selon la revendication 1 1 , caractérisée en ce qu’elle comprend un deuxième dispositif (6, 7) de butée monté sur la tige (5) à l’extérieur et en contact du piston (12) de compression de façon à pouvoir déplacer le piston (12) de compression vers sa position comprimée lorsque le piston (9) principal coulisse vers l’extrémité supérieure du corps (2bis) principal.

[Revendication 13] Cartouche selon l’une quelconque des revendications 1 1 ou 12 caractérisée en ce que le premier dispositif (15, 16) de butée comprend une collerette (40) saillante adaptée pour s’étendre autour dudit au moins un clapet (39) déformable de l’écrêteur (17) de pression lorsque le premier dispositif (15,16) de butée est en contact avec le piston (1 1 ) de détente de façon à délimiter une enceinte avec le piston (1 1 ) de détente autour dudit au moins un clapet (39) déformable pour empêcher le fonctionnement de l’écrêteur.

[Revendication 14] Amortisseur caractérisé en ce qu’il comprend une butée hydraulique selon l’une des revendications 1 à 7. [Revendication 15] Amortisseur selon la revendication 14 caractérisé en ce qu’il comprend une cartouche selon l’une des revendications 8 à 13.

[Revendication 16] Amortisseur selon la revendication 15 caractérisé en ce qu’il comprend une jambe de force comprenant un corps (1 ) cylindrique s’étendant autour de la cartouche, une partie de la tige (5) de la cartouche s’étendant à l’extérieure du corps (2bis) principal de la cartouche étant introduite et assemblée au corps (1 ) cylindrique de la jambe de force.

Description:
Description

Titre de l'Invention : BUTÉE HYDRAULIQUE POUR

AMORTISSEUR

[0001 ] L’invention concerne une butée hydraulique permettant de freiner en fin de course, en compression ou en détente, le piston d’une machine à piston telle qu’un amortisseur. L’invention s’étend à une cartouche d’amortisseur équipée d’une telle butée hydraulique et à un amortisseur comprenant une telle cartouche.

[0002] Dans le présent texte, le terme « hydraulique » est employé dans son sens le plus large, c’est-à-dire fonctionnant avec un fluide incompressible, que ce soit de l’huile ou tout autre liquide. On comprend par « fluide incompressible » des fluides incompressibles ou quasi-incompressibles, c’est-à-dire des fluides susceptibles de contenir une émulsion d’un fluide compressible (gaz) avec un fluide incompressible et pouvant donc présenter une faible variation de volume avec la pression. La butée hydraulique selon l’invention est prévue pour équiper une machine à piston, c’est-à-dire une machine comportant au moins un tube cylindrique à l’intérieur et dans l’axe duquel se déplace un piston. La description de la butée hydraulique selon l’invention est faite en relation avec son utilisation dans un amortisseur d’un dispositif de suspension d’un véhicule automobile, et plus particulièrement un amortisseur monotube, sans que cela soit limitatif quant à son utilisation qui peut s’étendre à des amortisseurs bitubes. Les termes tels que « supérieur », « inférieur » et leurs dérivés sont utilisés par rapport à la position usuelle d’un amortisseur monté sur un véhicule automobile, c’est-à-dire sensiblement vertical. Dans le cas des amortisseurs monotubes, l’amortisseur comprend une cartouche montée avec une tige vers le bas. L’invention est aussi compatible avec les amortisseurs bitubes qui eux sont montés avec une tige vers le haut.

[0003] Les amortisseurs sont utilisés afin d’améliorer la tenue de route des véhicules.

Ils permettent d’assurer un contact optimal entre la roue et le sol afin d’assurer la traction, le freinage et le guidage du véhicule. En particulier, les amortisseurs permettent de réduire les impacts sur le véhicule résultant des irrégularités de la surface sur laquelle se déplace le véhicule. Ainsi, l’amortisseur s’oppose au mouvement de la roue par rapport à la caisse du véhicule. [0004] Néanmoins, plus la vitesse d’impact augmente, plus l’effort généré par l’amortisseur augmente. Cela entraîne des problèmes de saturation hydraulique qui génèrent une augmentation importante de l’effort généré par l’amortisseur et empêchent la roue montée sur cet amortisseur de parcourir toute sa course disponible, car elle est freinée trop vite.

[0005] Pour éviter cet inconvénient, on connaît des amortisseurs adaptés pour

fonctionner selon plusieurs plages de fonctionnement hydraulique. Ces

amortisseurs présentent plusieurs zones, chaque zone étant dédiée à une plage de fonctionnement donnée.

[0006] Une zone centrale est dédiée au fonctionnement normal de l’amortisseur.

Dans cette zone l’amortissement est uniquement proportionnel à la vitesse d’impact. Cette zone centrale comprend un piston principal mobile axialement.

[0007] L’amortisseur comprend deux zones pourvues chacune d’une butée

hydraulique. Ces zones sont disposées à chaque extrémité longitudinale de la zone centrale. Les butées hydrauliques sont des organes hydrauliques logés à l’intérieur de l’amortisseur qui sont capables de générer un accroissement d’effort proportionnel non seulement à la vitesse, mais aussi à la position relative du piston principal dans l’amortisseur.

[0008] FR 2 995 048 décrit notamment une butée hydraulique permettant de

restreindre de plus en plus le débit de l’amortisseur lorsque le piston principal se rapproche de l’extrémité inférieure de l’amortisseur. Une telle butée hydraulique permet de dissiper l’énergie sous forme de chaleur et n’en restitue aucun effort contrairement aux butées caoutchoucs ou polyuréthanes.

[0009] Dans les amortisseurs bitubes, on peut utiliser deux types de butées

hydrauliques dédiées chacune à une fin de course donnée du piston principal.

[0010] Une première butée, dite butée hydraulique de compression, est utilisée

généralement sur les 20 à 50 derniers millimètres de course de compression du piston principal. Cette butée hydraulique de compression permet d’arrêter la roue assemblée à l’amortisseur sur les chocs comme par exemple les dos d’âne.

[0011 ] Une deuxième butée, dite butée hydraulique de détente, est utilisée

généralement sur les 15 à 30 derniers millimètres de course de détente. Cette butée hydraulique de détente permet d’arrêter en douceur la roue lorsqu’elle tombe par exemple dans une cavité formée sur la surface sur laquelle se déplace le véhicule.

[0012] Ces deux types de butées hydrauliques permettent d’améliorer

considérablement le confort et la sécurité des véhicules. En effet, elles dissipent beaucoup plus d’énergie qu’un amortisseur traditionnel exempt de telles butées. Ces butées permettent également de freiner la roue en douceur.

[0013] La butée hydraulique de détente peut être installée dans un amortisseur monotube à piston diviseur dans l’axe de la tige. En revanche, la butée hydraulique de compression ne peut être installée dans un tel amortisseur monotube. En effet, le piston diviseur dans le fond de l’amortisseur empêche d’installer la butée hydraulique de compression. Or, en l’absence de butée hydraulique de compression, les amortisseurs monotubes se trouvent privés des avantages qu’offre cette technologie

[0014] L’invention vise à pallier ces inconvénients.

[0015] L’invention vise donc à proposer une butée hydraulique adaptée pour être utilisée dans un amortisseur monotube.

[0016] L’invention vise également à proposer une telle butée hydraulique

fonctionnant en détente, mais aussi en compression.

[0017] L’invention vise également à proposer une cartouche d’amortisseur et un amortisseur comprenant une telle butée hydraulique.

[0018] L’invention concerne donc une butée hydraulique pour le freinage en fin de course d’un piston principal monté sur une tige mobile selon un axe principal, la butée hydraulique étant caractérisée en ce qu’elle comprend :

- un corps, dit corps de butée, formé d’une paroi cylindrique délimitant une cavité et présentant deux extrémités longitudinales,

- un premier piston, dit piston de détente, adapté pour être déplacé selon ledit axe principal dans le corps de butée par la tige entre :

o une première position, dite position comprimée, entre les deux extrémités longitudinales du corps de butée et

o une seconde position, dite position étendue, entre une première extrémité longitudinale, dite extrémité supérieure, du corps de butée et la position comprimée du piston de détente,

- un deuxième piston, dit piston de compression, adapté pour être déplacé selon ledit axe principal dans le corps de butée par la tige entre :

o une première position, dite position étendue, entre la position comprimée du piston de détente et une deuxième extrémité longitudinale, dite extrémité inférieure, du corps de butée et

o une seconde position, dite position comprimée, entre la position étendue du piston de compression et la position comprimée du piston de détente,

et en ce que ledit corps de butée comprend des moyens de communication de fluide entre :

- un espace défini entre la position étendue du piston de détente et la position étendue du piston de compression, et

- l’extérieur du corps de butée.

[0019] En particulier, le piston de détente est adapté pour pouvoir être entraîné par la tige à partir de sa position étendue vers sa position comprimée lorsque le piston principal se déplace vers le corps de butée. En outre, le piston de compression est adapté pour pouvoir être entraîné par la tige à partir de sa position étendue vers sa position comprimée lorsque le piston principal se déplace en s’éloignant du corps de butée.

[0020] Une telle butée hydraulique fonctionne ainsi à double sens, c’est-à-dire aussi bien en compression, lorsque le piston principal se déplace en s’éloignant du corps de butée, qu’en détente, lorsque le piston principal se déplace vers le corps de butée.

[0021 ] Plus particulièrement, lorsque l’amortisseur fonctionne en compression, le piston principal s’éloigne du corps de butée. En fin de course, le piston de compression est déplacé par la tige vers sa position comprimée. Au cours de son déplacement, le piston de compression obture progressivement les moyens de communication. L’extrémité supérieure du corps de butée hydraulique étant fermée par le piston de détente, le fluide ne peut que s’échapper par les moyens de communication du corps de butée hydraulique. Ainsi, l’obturation progressive des moyens de communication réduisant le nombre de voies échappatoires de la butée hydraulique, l’effort d’amortissement est augmenté. [0022] Inversement lorsque l’amortisseur fonctionne en détente, le piston principal se rapproche du corps de butée. En fin de course, le piston de détente est déplacé par la tige vers sa position comprimée. De la même manière que précédemment, au cours de son déplacement, le piston de détente obture progressivement les moyens de communication. L’extrémité inférieure du corps de butée hydraulique étant fermée par le piston de compression, le fluide ne peut que s’échapper par les moyens de communication du corps de butée hydraulique. L’obturation progressive des moyens de communication réduisant également le nombre de voies échappatoires de la butée hydraulique, l’effort de détente est augmenté.

[0023] Dans certains modes de réalisation et selon l’invention, le piston de détente présente au moins une lumière traversante adaptée pour laisser passer un fluide à partir d’une première face, dite face supérieure, du piston de détente en regard de ladite extrémité supérieure du corps de butée vers une deuxième face, dite face inférieure, du piston de détente en regard du piston de compression. En outre, le piston de détente comprend également un clapet antiretour empêchant un fluide de traverser chacune de ces lumières depuis la face inférieure vers la face supérieure du piston de détente.

[0024] Ces modes de réalisation permettent de faciliter la pénétration du fluide dans le corps de butée afin d’assurer un amortissement. En effet, bien que les moyens de communication de fluide permettent la pénétration du fluide dans le corps de butée, ils peuvent ne pas être suffisants. Les lumières ménagées dans le piston de détente permettent une réalimentation en fluide complète et rapide du corps de butée. Dès que la butée hydraulique est sollicitée en détente ou en

compression, le clapet antiretour se referme et ne laisse plus passer le fluide. Ainsi, le clapet antiretour empêche le fluide de sortir de la chambre ménagée entre le piston de détente et le piston de compression.

[0025] Dans certains modes de réalisation et selon l’invention, au moins un orifice est ménagé dans le corps de butée entre la position étendue du piston de compression et l’extrémité inférieure du corps de butée, cet orifice n’étant jamais totalement obstrué par le piston de compression.

[0026] Chaque orifice ménagé dans le corps de butée entre la position étendue du piston de compression et l’extrémité inférieure du corps de butée permet d’alimenter en fluide l’espace entre le piston de compression et l’extrémité inférieure du corps de butée.

[0027] Dans certains modes de réalisation et selon l’invention, la butée hydraulique comprend un écrêteur de pression comprenant au moins un clapet déformable couplé à ladite au moins une lumière du piston de détente, le clapet déformable étant adapté pour se déformer sous l’effet de la pression dans le corps de butée de façon à libérer ladite au moins une lumière.

[0028] L’écrêteur de pression permet de limiter les efforts hydrauliques dans la butée hydraulique. L’écrêteur peut être adapté pour fonctionner aussi bien en compression qu’en détente.

[0029] Dans certains modes de réalisation avantageux et selon l’invention, le piston de compression et le piston de détente comprennent chacun un orifice traversant selon ledit axe principal et présentant des dimensions adaptées pour pouvoir être traversé par la tige de l’amortisseur et pour que le piston de compression et le piston de détente soient maintenus au contact de la tige de l’amortisseur lorsque cette tige de l’amortisseur les traverse.

[0030] Une telle butée hydraulique peut ainsi être installée dans des amortisseurs monotubes à piston diviseur concentrique.

[0031 ] Dans certains modes de réalisation et selon l’invention, la butée hydraulique comprend un ressort de compression entre le piston de compression et le piston de détente, le ressort de compression étant adapté pour ramener le piston de compression dans sa position étendue et le piston de détente dans sa position étendue.

[0032] Dans certains modes de réalisation et selon l’invention, lesdits moyens de communication de fluide sont formés par des trous ménagés au travers de la paroi du corps de butée.

[0033] Le nombre et les dimensions des trous sont adaptés à la loi d’amortissement souhaitée.

[0034] L’invention s’étend également à une cartouche pour amortisseur caractérisée en ce qu’elle comprend une butée hydraulique selon l’invention. [0035] Avantageusement et selon l’invention, la cartouche comprend :

- un corps principal cylindrique dans lequel est placée la butée hydraulique, présentant une première extrémité longitudinale fermée, dite extrémité

supérieure,

- une tige s’étendant depuis l’extérieur du corps principal jusque dans la cavité du corps principal en traversant une deuxième extrémité longitudinale, dite extrémité inférieure, du corps principal.

[0036] Avantageusement et selon l’invention, la cartouche comprend un dispositif de guidage de la tige, le dispositif de guidage fermant de manière étanche

l’extrémité inférieure du corps principal et présentant un orifice traversant selon ledit axe principal et étant adapté pour être traversé par la tige.

[0037] Dans certains modes de réalisation avantageux, les déplacements du piston de compression et du piston de détente de la butée hydraulique ne sont pas pilotés directement par la tige, mais par des organes intermédiaires déplacés par la tige.

[0038] Ainsi, dans certains modes de réalisation avantageux et selon l’invention, la cartouche comprend un premier dispositif de butée monté sur la tige entre le piston principal et la butée hydraulique, le dispositif de butée étant adapté pour venir en contact du piston de détente lorsque le piston principal coulisse vers l’extrémité inférieure du corps principal de façon à déplacer ce piston de détente vers sa position comprimée.

[0039] En outre, dans certains modes de réalisation avantageux et selon l’invention, la cartouche comprend un deuxième dispositif de butée monté sur la tige à l’extérieur et en contact du piston de compression de façon à pouvoir déplacer le piston de compression vers sa position comprimée lorsque le piston principal coulisse vers l’extrémité supérieure du corps principal.

[0040] Dans certains modes de réalisation avantageux et selon l’invention, le premier dispositif de butée comprend une collerette saillante adaptée pour s’étendre autour dudit au moins un clapet déformable de l’écrêteur de pression lorsque le premier dispositif de butée est en contact avec le piston de détente de façon à délimiter une enceinte avec le piston de détente autour dudit au moins un clapet déformable pour empêcher le fonctionnement de l’écrêteur. [0041 ] Ainsi, un tel premier dispositif de butée permet d’empêcher le fonctionnement de l’écrêteur lorsque la butée hydraulique fonctionne en détente, c’est-à-dire lorsque le premier dispositif de butée est disposé contre le piston de détente et que le piston principal est entraîné vers l’extrémité inférieure du corps principal de la cartouche.

[0042] L’invention s’étend également à un amortisseur caractérisé en ce qu’il

comprend une butée hydraulique selon l’invention.

[0043] Dans certains modes de réalisation avantageux et selon l’invention,

l’amortisseur comprend une cartouche selon l’invention.

[0044] Dans certains modes de réalisation avantageux et selon l’invention,

l’amortisseur comprend une jambe de force comprenant un corps cylindrique s’étendant autour de la cartouche, une partie de la tige de la cartouche s’étendant à l’extérieure du corps principal de la cartouche étant introduite et assemblée au corps cylindrique de la jambe de force.

[0045] L’invention concerne également une butée hydraulique, une cartouche et un amortisseur caractérisés, en combinaison ou non, par tout ou partie des caractéristiques mentionnées ci-dessus ou ci-après. Quelle que soit la

présentation formelle qui en est donnée, sauf indication contraire explicite, les différentes caractéristiques mentionnées ci-dessus ou ci-après ne doivent pas être considérées comme étroitement ou inextricablement liées entre elles, l’invention pouvant concerner l’une seulement de ces caractéristiques

structurelles ou fonctionnelles, ou une partie seulement de ces caractéristiques structurelles ou fonctionnelles, ou une partie seulement de l’une de ces caractéristiques structurelles ou fonctionnelles, ou encore tout groupement, combinaison ou juxtaposition de tout ou partie de ces caractéristiques

structurelles ou fonctionnelles.

[0046] D’autres buts, caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description suivante donnée à titre non limitatif de certains de ses modes de réalisation possibles et qui se réfère aux figures annexées dans lesquelles :

- la figure 1 représente une vue en perspective et une vue en coupe longitudinale d’un amortisseur selon un mode de réalisation de l’invention, - la figure 2 représente une vue en perspective et une vue en coupe longitudinale d’une cartouche selon un mode de réalisation de l’invention,

- la figure 3 représente une vue en coupe longitudinale d’une butée hydraulique selon un mode de réalisation de l’invention intégrée dans la cartouche de la figure 2,

- la figure 4 représente une vue détaillée de la butée hydraulique lorsque la cartouche fonctionne en détente,

- la figure 5 représente une vue détaillée de la butée hydraulique lorsque la cartouche fonctionne en compression,

- la figure 6 est une vue détaillée du piston de détente de la butée hydraulique.

[0047] Un amortisseur selon un mode de réalisation de l’invention est représenté à la figure 1. L’amortisseur représenté est un type particulier comprenant une jambe de force et une cartouche inversée coulissant dans la jambe de force.

[0048] La jambe de force comprend un corps 1 cylindrique adapté pour être relié à un porte pivot qui supporte une roue d’un véhicule.

[0049] La cartouche 2 est adaptée pour être reliée à une caisse du véhicule par l’intermédiaire d’une coupelle supérieure 4. Comme représenté à la figure 2, la cartouche 2 comprend un corps 2bis principal cylindrique présentant une première extrémité longitudinale supérieure fermée. La cartouche 2 comprend également une coupelle 4 supérieure au niveau de l’extrémité longitudinale supérieure du corps 2bis principal. Le corps 2bis principal est de préférence en acier chromé. La cartouche 2 comprend en outre une tige 5 portant un piston 9 principal. La tige 5 de la cartouche 2 présente une extrémité fixée à une extrémité inférieure du corps 1 cylindrique de la jambe de force. La tige 5 et le piston 9 principal sont mobiles dans le corps 2bis selon un axe principal. Le piston 9 principal comprend des organes hydrauliques. Ces organes organes hydrauliques sont des clapets déformables qui sous l’action de la pression se déforment de façon à laisser passer le fluide au travers du piston 9 principal.

[0050] La cartouche présente également une deuxième extrémité longitudinale

inférieure. Cette extrémité longitudinale inférieure est fermée de manière étanche par un dispositif 10 de guidage. Le dispositif 10 de guidage présente un orifice traversant adapté pour être traversé par la tige 2. [0051 ] La cartouche comprend également un piston 8 diviseur disposé dans le corps 2bis principal entre la première extrémité longitudinale supérieure du corps 2bis principal. Le piston 8 diviseur délimite une chambre A de compensation comprenant un volume de gaz entre le piston 8 diviseur et la première extrémité longitudinale supérieure. Par exemple, le gaz utilisé est de l’azote. La pression hydraulique dans la chambre A de compensation varie entre 10 et 40 bars.

[0052] En outre, une chambre B de compression est définie entre le piston 8 diviseur et le piston 9 principal. Cette chambre de compression comprend un fluide. De préférence, le fluide utilisé est de l’huile.

[0053] Une chambre C de détente est formée entre le piston 9 principal et le

dispositif 10 de guidage.

[0054] Par ailleurs, la cartouche comprend une butée 41 hydraulique, représentée notamment à la figure 3, montée dans le corps 2bis de la cartouche entre une deuxième extrémité longitudinale inférieure du corps 2bis et le piston 9 principal. Plus particulièrement, la butée 41 hydraulique est disposée dans la chambre C de détente. La butée 41 hydraulique comprend un corps 13 de butée formé d’une paroi cylindrique délimitant une cavité et présentant deux extrémités

longitudinales. La cartouche comprend également deux pistons 1 1 , 12 montés dans la cavité de façon à pouvoir coulisser dans cette dernière selon l’axe principal.

[0055] En particulier, un premier piston, dit piston 1 1 de détente, est adapté pour pouvoir être déplacé selon ledit axe principal par la tige 5 entre :

- une première position, dite position comprimée, entre les deux extrémités longitudinales du corps 13 de butée et

- une seconde position, dite position étendue, entre une première extrémité longitudinale du corps 13 de butée et la position comprimée du piston 1 1 de détente.

[0056] La position étendue du piston 1 1 de détente est définie à l’aide d’un circlip 20 servant de butée.

[0057] Le piston 1 1 de détente comprend en particulier un écrou 32 qui s’étend

autour et contre la tige 5. Le piston 1 1 de détente comprend également une pièce annulaire s’étendant autour et contre l’écrou 32. La pièce annulaire présente une surface périphérique contre le corps 13 de butée.

[0058] En outre, un deuxième piston, dit piston 12 de compression, est adapté pour pouvoir être déplacé selon ledit axe principal par la tige 5 entre :

- une première position, dite position étendue, entre la position comprimée du piston 1 1 de détente et la deuxième extrémité longitudinale du corps 13 de butée et

- une seconde position, dite position comprimée, entre la position étendue du piston 12 de compression et la position comprimée du piston 1 1 de détente.

[0059] La position étendue du piston 12 de compression est définie à l’aide du

dispositif 10 de guidage qui sert de butée.

[0060] Une chambre D de butée est définie entre le piston de détente et le piston de compression.

[0061 ] Des trous 35 sont ménagés dans la paroi du corps 13 de butée entre la

position étendue du piston 1 1 de détente et la position étendue du piston 12 de compression. Ces trous 35 servent de moyens de communication de fluide entre la chambre D de butée et la chambre C de détente. Les trous 35 sont agencés sur différentes hauteurs du corps 13 de butée. Le nombre de trous 35 et leurs dimensions varient en fonction de la loi d’amortissement que l’on souhaite obtenir. Ainsi, par exemple, la butée 41 hydraulique peut comprend 3, 4, 10 ou 20 trous 35.

[0062] La butée 41 hydraulique comprend également un ressort 14 de compression entre le piston 12 de compression et le piston 1 1 de détente. Le ressort 14 de compression est adapté pour ramener le piston 12 de compression dans sa position étendue et le piston 1 1 de détente dans sa position étendue.

[0063] Un premier dispositif 15, 16 de butée est monté autour de la tige entre le

piston 9 principal et le corps 13 de butée. Ce premier dispositif de butée

comprend un champignon 15 et un élastomère 16. En particulier le champignon 15 repose sur un épaulement de la tige et est serré par le piston 9 principal, ou par un autre élément. L’élastomère 16 est logé dans une cavité ménagée sur une face inférieure du champignon 15. Le premier dispositif de butée est adapté pour pouvoir déplacer le piston 1 1 de détente. En particulier, lorsque le piston 9 principal en fin de course en détente, notamment sur les 15 à 30 derniers millimètres de course de détente, le premier dispositif de butée vient s’appuyer contre le piston 1 1 de détente de façon à exercer une force sur le piston 1 1 de détente. Cette force permet d’entraîner le piston 11 de détente vers sa position comprimée. En particulier, le champignon 15 et l’élastomère 16 traversent le circlip 20 et l’élastomère 16 prend appui sur le piston 1 1 de détente.

[0064] Un deuxième dispositif de butée est monté autour de la tige 5 à l’extérieur du corps 2b principal de la cartouche. Ce deuxième dispositif de butée comprend un bol 7 de saturation au niveau de l’extrémité de la tige fixée au corps 1 cylindrique de la jambe de force. Le deuxième dispositif de butée comprend également une butée 6 élastique qui est montée autour de la tige sur le bol 7 de saturation. De préférence, la butée 6 élastique est en polyuréthane. En outre, le deuxième dispositif de butée comprend un tube 33 et un champignon 23, 34 s’étendant autour de la tige 5.

[0065] En particulier, le champignon 23, 34 comprend deux pièces 23, 34 annulaires concentriques et est disposé à l’extérieur du corps 2b de la cartouche. La pièce 34 s’étend autour de la pièce 23 qui est au contact de la tige 5. En variante, rien n’empêche de prévoir un champignon 23, 34 composé d’une seule pièce.

L’utilisation de deux pièces 23, 34 permet non seulement de réduire les coûts de fabrication du champignon mais aussi de l’alléger. En effet, la pièce 23 peut être métallique et la pièce 34 peut être en plastique.

[0066] Le tube 33 s’étend au travers de l’orifice du dispositif 10 de guidage et

présente une première extrémité 29a longitudinale assemblée au piston 12 de compression et une deuxième extrémité 29b longitudinale assemblée à la pièce 23 du champignon du deuxième dispositif de butée. Ainsi, le champignon 23, 34 est relié au piston 12 de compression par l’intermédiaire du tube 33. Les extrémités 29a, 29b longitudinales comprennent chacune un segment de guidage pour guider la tige 5.

[0067] La pièce 23 du champignon est équipée d’un racleur 25.

[0068] Le piston 12 de compression est entraîné vers sa position comprimée par l’action de la butée 6 élastique venant en appui contre le champignon 23, 34 en fin de course, notamment sur les 20 à 50 derniers millimètres de course de compression. La butée 6 exerce ainsi une force sur le champignon 23, 34 qui est transmise au piston 12 de compression par l'intermédiaire du tube 33 de façon à entraîner le piston 12 de compression vers sa position comprimée. La butée 6 étant élastique permet de minimiser le bruit lorsqu’il y a contact avec le champignon 23, 34. En outre, la butée 6 peut également apporter un peu de raideur en fin de course, par exemple pour contribuer à un anti-roulis naturel.

[0069] Par ailleurs, le piston 1 1 de détente comprend des lumières 37 ménagées dans la pièce annulaire du piston 1 1 de détente entre une face supérieure de la pièce annulaire et une face inférieure de la pièce annulaire. Ces lumières 37 permettent le passage d’un fluide à partir de la chambre G de détente vers la chambre D de butée de façon à assurer une alimentation en fluide de la chambre D de butée. Le piston 1 1 de détente comprend également un clapet 18 antiretour disposé dans une gorge formée entre la face inférieure de la pièce annulaire du piston de détente et un limiteur 21 s’étendant en saillie de l’écrou 32 et vissé à ce dernier.

[0070] Le clapet 18 antiretour est adapté pour obturer les lumières 37 lorsque la pression hydraulique dans la chambre D de butée est importante. Le clapet 18 antiretour empêche ainsi au fluide compris dans la chambre D de butée de traverser les lumières H.

[0071 ] Néanmoins, le piston 11 de détente comprend également un écrêteur

permettant le passage du fluide présent dans la chambre D de butée vers la chambre C de détente au travers du piston 11 de détente lorsque la pression hydraulique dans la chambre D atteint un certain seuil à cause de la saturation des trous 35. L’écrêteur comprend un ensemble de clapets 39 déformables, qui libèrent des lumières 38 ménagées au travers la pièce annulaire du piston 1 1 de détente. Les clapets sont serrés entre la face supérieure du piston 11 de détente et l’écrou 32. Le serrage est ajusté en vissant l’écrou 32 dans le limiteur 21 du clapet anti-retour.

[0072] Le champignon 15 du premier dispositif de butée comprend une collerette 40 saillante selon l’axe principal. Cette collerette 40 est adaptée pour s’étendre autour des clapets 39 déformables de l’écrêteur 17 de pression lorsque le premier dispositif 15,16 de butée est en contact avec le piston 1 1 de détente. La collerette 40 délimite alors, avec le piston 1 1 de détente, une enceinte comprenant les clapets 39 déformables de l’écrêteur, comme représenté à la figure 4. Cette enceinte permet d’empêcher une communication de fluide entre l’écrêteur et la chambre C de détente lorsque le premier dispositif de butée est en contact avec le piston 1 1 de détente.

[0073] Ainsi, lorsque le premier dispositif de butée est en contact avec le piston 1 1 de détente, même si les clapets 39 déformables viennent à libérer les lumières 38 de l’écrêteur, l’enceinte formée par la collerette 40 et le piston de détente permet d’empêcher un passage d’un fluide traversant l’écrêteur vers la chambre C de détente. Le premier dispositif de butée empêche donc ainsi le

fonctionnement de l’écrêteur lorsque le premier dispositif de butée est en contact avec le piston 1 1 de détente, notamment lorsque la cartouche fonctionne en détente. L’écrêteur fonctionne donc lorsque le premier dispositif 15,16 de butée n’est pas en contact du piston 11 de détente, notamment lorsque la cartouche fonctionne en compression.

[0074] Le corps 13 de butée comprend également un ensemble de trous latéraux 36 entre la position étendue du piston 12 de compression et la deuxième extrémité inférieure du corps 13 de butée. Ces trous 36 permettent l’alimentation de la chambre entre la position étendue du piston 12 de compression et la deuxième extrémité inférieure du corps de butée lors du déplacement du piston 12 de compression vers sa position comprimée.

[0075] Le piston 12 de compression comprend un coupe pression 24 afin

d’étanchéifier le piston 12 de compression lorsque la pression dans la chambre D est trop importante.

[0076] Afin de maîtriser la pression hydraulique dans la chambre D de butée en

évitant des fuites de fluide parasite, des joints 30, 31 et des segments 19 étanches sont utilisés. En particulier, le joint 30 dynamique est disposé entre l’écrou 32 et la tige 5. Le joint 31 statique est disposé entre l’écrou 32 et la pièce annulaire du piston 11 de détente. Les segments étanches 19 sont disposés autour du piston 11 de détente et du piston 12 de compression de façon à être en contact de la paroi du corps 13 de butée. [0077] Le dispositif 10 de guidage intègre un coupe pression 26 et un racleur 27 afin d’assurer une étanchéité entre le piston 12 de compression et le dispositif 10 de guidage.

[0078] Par ailleurs, l’amortisseur comprend un ressort 3 (représenté partiellement à la figure 1 ) qui est monté autour de la cartouche 2 et qui prend appui sur la coupelle supérieure 4 et un collet du corps 1 cylindrique de la jambe de force.

[0079] Le fonctionnement de l’amortisseur est décrit ci-dessous.

[0080] Lorsque le corps 1 cylindrique de la jambe de force remonte vers la caisse, alors la tige 5 et le piston 9 se déplacent vers la première extrémité supérieure de la cartouche 2, provoquant ainsi un déplacement de fluide. Les organes hydrauliques spécifiques, montés sur le piston principal 9 engendrent une perte de charge génératrice d’un effort d’amortissement. Cet amortissement est l’amortissement principal.

[0081 ] Le volume de la tige 5 entrant dans la cartouche 2 provoque le déplacement du piston diviseur 8 qui vient comprimer le volume de gaz dans la chambre A. Ainsi à la compression, le volume de fluide qui se trouve dans la chambre B de compression passe à la fois sous le piston 9 principal en générant un effort d’amortissement pour aller vers la chambre C de détente, mais aussi vers la chambre A de compensation. Inversement à la détente, le volume de fluide de la chambre C de détente retourne vers la chambre B de compression en passant par le piston 9 principal en générant un effort d’amortissement. Le volume comprimé dans la chambre A de compensation se détend alors.

[0082] Le fonctionnement en détente de la butée 41 hydraulique est illustré à la

figure 4. Lors de la détente, le piston 9 principal et le champignon 15 du premier dispositif de butée se déplacent vers l’extrémité longitudinale inférieure du corps 2b principal de la cartouche 2 jusqu’à ce que le champignon 15 vienne en appui sur le piston 11 de détente. En particulier, le champignon 15 appuie sur le piston 1 1 de détente par l’intermédiaire de l’élastomère 16 afin de minimiser le bruit à l’impact. Le piston 1 1 de détente est ensuite entraîné par le champignon 15 vers sa position comprimée. En se déplaçant vers l’extrémité longitudinale inférieure du corps 2bis principal, le piston 11 de détente provoque une diminution du volume de la chambre D de butée. Le fluide contenu dans la chambre D de butée ne peut alors s’échapper que par les trous 35 ménagés dans le corps de butée 13. Le nombre et la position de ces trous permettent de réaliser des lois d’amortissement sur mesure pour la butée 41 hydraulique. Ainsi lorsque le piston 1 1 de détente progresse dans le corps 13, il obture progressivement les trous 35. Ainsi, le piston 1 1 de détente diminue les voies échappatoires pour le fluide. Il devient alors de plus en plus dur de faire passer le fluide de la chambre de butée D vers la chambre de détente C. La butée 41 hydraulique génère ainsi un effort d’amortissement qui est à la fois proportionnel à la vitesse, mais aussi à la position d’enfoncement du piston principal 9.

[0083] Le fonctionnement en compression de la butée 41 hydraulique est illustré à la figure 5. Dans ce cas le piston 11 de détente est agencé dans position étendue. Le piston 1 1 de détente est alors plaqué contre le circlip 20. Lors d’un

fonctionnement en compression, le piston 9 principal et la tige 5 sont entraînés vers l’extrémité longitudinale supérieure de la cartouche. En particulier, la tige 5 est entraînée par l’extrémité longitudinale inférieure du corps 1 cylindrique de la jambe de force. La tige 5 entraîne alors le bol 7 de saturation du deuxième dispositif de butée vers l’extrémité longitudinale inférieure du corps 2b principal de la cartouche. Ce déplacement du bol 7 de saturation permet de plaquer la butée 6 polyuréthane contre le champignon 23, 34. Comme le champignon 23,

34 est relié au piston 13 de compression par l’intermédiaire du tube 33

concentrique autour de la tige 5, le déplacement du champignon 23, 34 vers l’extrémité longitudinale inférieure du corps 2b principal de la cartouche entraîne également le déplacement du piston 12 de compression vers sa position comprimée. Le déplacement du piston 12 de compression permet d’obturer progressivement les trous 35 du corps de butée 13. Comme vu précédemment, le fait d’obturer progressivement les trous 35 permet de générer un effort d’amortissement. Lorsque le piston 12 se déplace lors du fonctionnement en compression, il libère entre lui et le dispositif 10 de guidage une chambre F qui est réalimentée par les trous latéraux 36. Cette chambre F est réalimentée librement et son remplissage / vidange ne génère pas de perte de charge.

[0084] La raideur apportée par la butée 6 polyuréthane de compression, permet également de faire croître progressivement l’effort afin de lisser l’effort généré par l’entrée soudaine du tube 33 dans l’amortisseur. [0085] Lorsque la pression dans la chambre D de butée est supérieure à un seuil, les clapets de l’écrêteur s’ouvrent en se déformant. Cette ouverture engendre une décharge de la pression dans la chambre de butée D et donc une limitation de l’effort généré par la butée.

[0086] L’invention peut faire l’objet de nombreuses variantes et applications autres que celles décrites ci-dessus. En particulier, il va de soi que sauf indication contraire les différentes caractéristiques structurelles et fonctionnelles de chacun des modes de réalisation décrits ci-dessus ne doivent pas être considérées comme combinées et/ou étroitement et/ou inextricablement liées les unes aux autres, mais au contraire comme de simples juxtapositions. En outre, les caractéristiques structurelles et/ou fonctionnelles des différents modes de réalisation décrits ci-dessus peuvent faire l’objet en tout ou partie de toute juxtaposition différente ou de toute combinaison différente. Par exemple, bien que la description soit faite en relation avec un type particulier de suspension qui est celui de la jambe de force à cartouche inverse, la butée hydraulique peut être intégrée à n’importe quelle autre architecture de suspension ou à n’importe quelle technologie d’amortisseur. En particulier, lorsque la butée hydraulique est utilisée dans un amortisseur monotube, cet amortisseur peut également être monté soit entre articulations sur des bras tirés, des ponts rigides, des multi bras, des essieux déformables. La butée hydraulique peut également être installée dans des amortisseurs bitubes ou des amortisseurs à réservoir séparé.

[0087] En outre, les trous 35 servant de moyens de communication de fluide peuvent être remplacés par des rainures axiales.

[0088] Les véhicules pouvant comprendre de tels amortisseurs peuvent être des voitures, des motos / scooters, des quads, des camions / véhicules militaires ou aéronautiques.