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Title:
HAIRSTYLING APPLIANCE HAVING A ROTARY HEAD AND AUTOMATIC SELECTION OF THE DIRECTION OF ROTATION OF THE HEAD
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2024/079418
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a portable electric hairstyling appliance (1) comprising a main body (2), a styling head (4) connected to the main body (2) and comprising a rotary portion (16) provided with an element (7) for mechanically engaging the hair, and a module (17) for electrically rotating the rotary portion (16) relative to the main body (2) in a first or a second direction of rotation, the appliance comprising a device for detecting a direction of forced rotation in which the rotary portion is made to rotate when the hair exerts a force counter to the element for mechanically engaging the hair, and a device for automatically selecting the first or the second direction of rotation depending on the detected direction of the forced rotation. The invention relates to the field of hairstyling appliances.

Inventors:
FUIN MATTHIEU (FR)
SABATTIER JOHAN (FR)
NORMAND FABIEN (FR)
DE LA CHAPELLE AMBROISE (FR)
REYES LIONEL (FR)
Application Number:
PCT/FR2023/051571
Publication Date:
April 18, 2024
Filing Date:
October 10, 2023
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Assignee:
SEB SA (FR)
International Classes:
A45D1/04; A45D2/12; A45D2/24; A45D7/02; A45D20/50
Foreign References:
EP2365764B12013-01-02
US20160100681A12016-04-14
US10117488B22018-11-06
FR3102347A12021-04-30
Attorney, Agent or Firm:
WEBER, Jean-François et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS Appareil (1 ) de coiffure électrique portatif comprenant un corps principal (2) incluant une poignée (3) de préhension manuelle, une tête de coiffage (4) reliée audit corps principal (2) et comprenant une partie rotative (16) qui est pourvue d’un élément d’engagement mécanique (7) des cheveux (C) destiné à venir au contact des cheveux (C) pour aider à mettre en forme lesdits cheveux (C), et un module d’entraînement électrique (17) pour entraîner ladite partie rotative (16) en rotation selon un axe (A) de rotation par rapport au corps principal (2) alternativement selon un premier sens de rotation (SRI) et selon un deuxième sens de rotation (SR2) opposé, l’appareil (1 ) étant caractérisé en ce qu’il comprend un dispositif de détection d’un sens de mise en rotation forcée (SRFI, SRF2) de la partie rotative (16) sous l’effet d’un effort mécanique exercé par les cheveux (C) à l’encontre dudit élément d’engagement mécanique (7) des cheveux, et un dispositif de sélection automatique d’un sens de mise en rotation de la partie rotative (16) de la tête de coiffage (4) parmi lesdits premier et deuxième sens de rotation (SRI, SR2) en fonction du sens de mise en rotation forcée (SRFI, SRF2) détecté. Appareil (1 ) selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu’il comprend un organe de commande manuelle (34) pour commander la mise en rotation de la partie rotative (16) de la tête de coiffage (4) dans le sens de rotation (SRI, SR2) sélectionné automatiquement par ledit dispositif de sélection automatique. Appareil (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend un organe de commande manuelle (37) pour commander une mise en rotation de la partie rotative (16) de la tête de coiffage (4) dans un sens de rotation (SRI, SR2) opposé au sens de rotation (SRI, SR2) sélectionné automatiquement par ledit dispositif de sélection automatique. Appareil (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que :

- ledit dispositif de détection comprend o ladite partie rotative (16) de la tête de coiffage (4), qui est montée à pivotement par rapport au corps principal (2) dans une plage angulaire prédéterminée selon ledit axe (A) de rotation de sorte que, lorsque le module d’entraînement électrique (17) est à l’arrêt, la partie rotative (16) de la tête de coiffage (4) reste apte à évoluer à pivotement dans ladite plage angulaire prédéterminée, dans ledit premier sens de rotation forcée (SRFI) vers une première position angulaire et dans ledit deuxième sens de rotation forcée (SRF2) vers une deuxième position angulaire opposée, sous l’effet dudit effort mécanique exercé par les cheveux (C) à l’encontre de l’élément d’engagement mécanique (7) des cheveux (C), et o au moins un capteur (20A, 20B) pour détecter l’atteinte de chacune desdites première et deuxième positions angulaires,

- ledit dispositif de sélection automatique du sens de mise en rotation de la partie rotative (16) de la tête de coiffage (4) comprenant un circuit de pilotage électrique ou électronique qui est relié au module d’entraînement électrique (17) pour autoriser une mise en rotation de la partie rotative (16) de la tête de coiffage (4) dans le premier sens de rotation (SRI) lorsque l’atteinte de la première position angulaire est détectée et dans le deuxième sens de rotation (SR2) lorsque l’atteinte de la deuxième position angulaire est détectée. Appareil (1 ) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ladite plage angulaire prédéterminée est d’une amplitude comprise entre 1 ° et 15°, de préférence comprise entre 5° et 15°, et par exemple égale à 10°. Appareil (1 ) selon l’une quelconque des revendications 4 et 5, caractérisé en ce que ledit appareil (1 ) comprend un organe de rappel automatique (33, 33’), de préférence élastique, pour rappeler automatiquement la partie rotative (16) de la tête de coiffage (4) vers une troisième position angulaire qui est intermédiaire, et de préférence médiane, auxdites première et deuxième positions angulaires lorsque cesse ledit effort mécanique exercé par les cheveux (C). Appareil (1 ) selon l’une quelconque des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que ledit circuit de pilotage électrique ou électronique est conçu et configuré pour inhiber le fonctionnement du module d’entraînement électrique (17) en l’absence de détection par ledit au moins un capteur (20A, 20B) de l’atteinte de l’une ou de l’autre desdites première et deuxième positions angulaires. Appareil (1 ) selon l’une quelconque des revendications 4 à 7, caractérisé en ce que ledit au moins un capteur (20A, 20B) est agencé à l’intérieur de la tête de coiffage (4). Appareil (1 ) selon l’une quelconque des revendications 4 à 8, ledit dispositif de détection comprend

- un premier capteur (20A) et un deuxième capteur (20B) pour détecter chacun respectivement l’atteinte de l’une et de l’autre desdites première et deuxième positions angulaires, lesdits premier et deuxième capteurs (20A, 20B) étant des commutateurs (21 A, 21 B), de préférence des commutateurs électromécaniques, et

- un premier organe d’actionnement (22A, 22A’) qui coopère avec un premier desdits commutateurs (21 A, 21 B) lorsque la première position angulaire est atteinte et un deuxième organe d’actionnement (22B ; 22B’) qui coopère avec un deuxième desdits commutateurs (21 A, 21 B) lorsque la deuxième position angulaire est atteinte. Appareil (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le module d’entraînement électrique (17) est agencé à l’intérieur de la tête de coiffage (4). Appareil selon les revendications 9 et 10, caractérisé en ce que

- le module d’entraînement électrique (17) comprend un boîtier moteur (24) qui est monté mobile à pivotement par rapport au corps principal (2) dans ladite plage angulaire prédéterminée selon l’axe (A) de rotation de la partie rotative (16) de la tête de coiffage (4), ledit module d’entraînement électrique (17) comprenant un arbre de sortie (19) qui est mobile à rotation selon l’axe (A) de rotation de ladite partie rotative (16), ladite partie rotative (16) étant reliée à l’arbre de sortie (19) de manière qu’une rotation de l’arbre de sortie (19) entraîne une rotation conjointe de ladite partie rotative (16), l’arbre de sortie (19) étant immobilisé à rotation par rapport au boîtier moteur (24, 24’) lorsque le module d’entraînement électrique (17) est à l’arrêt,

- lesdits premier et deuxième commutateurs (21 A, 21 B) étant fixés immobiles en rotation par rapport audit boîtier moteur (24, 24’), lesdits premier et deuxième organes d’actionnement (22A, 22B ; 22A’, 22B’) étant agencés immobiles par rapport à l’axe (A) de rotation de ladite partie rotative (16). Appareil (1 ) selon les revendications 10 et 11 , caractérisé en ce que les premier et deuxième commutateurs (21 A, 21 B) sont des commutateurs électromécaniques monostables, et de préférence des commutateurs électromécaniques monostables inverseurs. Appareil (1 ) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que lesdits premier et deuxième commutateurs (21 A, 21 B) et lesdits premier et deuxième organes d’actionnement (22A, 22B) sont agencés pour autoriser un actionnement de chacun des premier et deuxième commutateurs (21 A, 21 B) selon une direction d’actionnement qui est orthogonale à l'axe (A) de rotation de la partie rotative (16) de la tête de coiffage (4). Appareil (1 ) selon la revendication 12, caractérisé en ce que lesdits premier et deuxième commutateurs (21 A, 21 B) et lesdits premier et deuxième organes d’actionnement (22A’, 22B') sont agencés pour autoriser un actionnement de chacun des premier et deuxième commutateurs (21 A, 21 B) selon une direction d’actionnement qui est parallèle à l’axe (A) de rotation de la partie rotative (16) de la tête de coiffage (4). Appareil selon la revendication précédente, caractérisé en ce que

- les premier et deuxième commutateurs (21 A, 21 B) sont agencés mobiles à translation rectiligne suivant l’axe (A) de rotation de la partie rotative (16) de la tête de coiffage (4),

- ladite tête de coiffage (4) comprenant un organe de rappel élastique pour exercer un effort de rapprochement axial automatique des premier et deuxième commutateurs (21 A, 21 B) en direction d’une surface portant lesdits premier et deuxième organes d’actionnement (22A’, 22B’).

Description:
APPAREIL DE COIFFURE À TÊTE ROTATIVE ET À SÉLECTION AUTOMATIQUE DU SENS DE ROTATION DE LADITE TÊTE

DOMAINE TECHNIQUE

[0001] La présente invention se rapporte au domaine technique général des appareils de coiffure, par exemple à usage domestique, et plus précisément au domaine des appareils de coiffure portatifs conçus pour aider à la mise en forme des cheveux.

TECHNIQUE ANTERIEURE

[0002] L’invention concerne plus précisément un appareil de coiffure électrique portatif comprenant un corps principal incluant une poignée de préhension manuelle, une tête de coiffage reliée au corps principal et comprenant une partie rotative qui est pourvue d’un élément d’engagement mécanique des cheveux destiné à venir au contact des cheveux pour aider à mettre en forme lesdits cheveux, et un module d’entraînement électrique pour entraîner ladite partie rotative en rotation selon un axe de rotation par rapport au corps principal alternativement selon un premier sens de rotation et selon un deuxième sens de rotation opposé.

[0003] De manière générale, on connaît des appareils de coiffure électrique portatifs, dont une tête de coiffage comprend un élément d’engagement mécanique des cheveux, tels que des poils de brosses par exemple, destiné à venir au contact des cheveux pour aider à mettre en forme ces derniers. En particulier, on connaît des brosses à cheveux, soufflantes ou non, dont une partie de la tête de coiffage est montée rotative grâce à un moteur électrique embarqué, afin de réaliser certains effets de mise en forme des cheveux, tels que par exemple des « brushings ». Ces appareils de coiffure connus sont dotés d’interrupteurs de commande manuelle sur lesquels l’utilisateur peut interagir afin de commander une mise en rotation d’une partie rotative de la tête de coiffage dans un sens de rotation souhaité.

[0004] Une telle commande de la mise en rotation de la partie rotative de la tête de coiffage de l’appareil de coiffure, par le biais d’interrupteurs de commande manuelle, est en général relativement simple et pratique à mettre en œuvre pour un utilisateur intervenant sur les cheveux d’une tierce personne. En revanche, elle s’avère bien plus complexe et contre-intuitive pour un utilisateur souhaitant mettre en œuvre l’appareil de coiffure sur ses propres cheveux, en particulier lorsque l’utilisateur se sert d’un miroir, qui renvoie une image renversée, lors de l’opération de coiffage. Par exemple, selon la position et l’orientation générale de la brosse à cheveux rotative par rapport à sa tête et à ses cheveux, l’utilisateur peut rencontrer des difficultés à identifier sur quel interrupteur il doit agir pour obtenir l’effet de coiffage désiré par mise en rotation de la partie rotative de la tête de coiffage de la brosse à cheveux.

EXPOSE DE L’INVENTION

[0005] Les objets assignés à l'invention visent par conséquent à apporter une réponse à la problématique susvisée, et à proposer un nouvel appareil de coiffure électrique portatif dont l’utilisation est particulièrement simple et intuitive, en particulier pour une personne utilisant l’appareil de coiffure sur ses propres cheveux.

[0006] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de coiffure électrique portatif particulièrement ergonomique.

[0007] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de coiffure électrique portatif particulièrement robuste et fiable.

[0008] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de coiffure électrique portatif dont l'utilisation est particulièrement sûre, pratique et économe.

[0009] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de coiffure électrique portatif de construction particulièrement simple, et dont la fabrication est relativement aisée et ses coûts maîtrisés.

[0010] Les objets assignés à l’invention sont atteints à l’aide d’un appareil de coiffure électrique portatif comprenant un corps principal incluant une poignée de préhension manuelle, une tête de coiffage reliée audit corps principal et comprenant une partie rotative qui est pourvue d’un élément d’engagement mécanique des cheveux destiné à venir au contact des cheveux pour aider à mettre en forme lesdits cheveux, et un module d’entraînement électrique pour entraîner ladite partie rotative en rotation selon un axe de rotation par rapport au corps principal alternativement selon un premier sens de rotation et selon un deuxième sens de rotation opposé, l’appareil étant caractérisé en ce qu’il comprend un dispositif de détection d’un sens de mise en rotation forcée de la partie rotative sous l’effet d’un effort mécanique exercé par les cheveux à l’encontre dudit élément d’engagement mécanique des cheveux, et un dispositif de sélection automatique d’un sens de mise en rotation de la partie rotative de la tête de coiffage parmi lesdits premier et deuxième sens de rotation en fonction du sens de mise en rotation forcée détecté.

DESCRIPTIF SOMMAIRE DES DESSINS

[0011] D’autres particularités et avantages de l’invention apparaîtront et ressortiront plus en détails à la lecture de la description faite ci-après, en référence aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemple illustratif et non limitatif, parmi lesquels :

- la figure 1 illustre, selon une vue en perspective, un mode de réalisation d’un appareil de coiffure conforme à l’invention, lequel l’appareil constitue ici une brosse rotative, avantageusement soufflante et chauffante. L’appareil est illustré ici dans une configuration dans laquelle la tête de coiffage de ce dernier est dans une première position par rapport au corps principal de l’appareil (configuration droite) ;

- la figure 2 illustre, selon une vue en perspective, l’appareil de la figure 1 , illustré dans une autre configuration, dans laquelle la tête de coiffage est dans une deuxième position par rapport au corps principal de l’appareil (configuration coudée) ;

- la figure 3 illustre, selon une vue de face, l’appareil des figures 1 et 2 dans sa configuration droite illustrée à la figure 1 ;

- la figure 4 illustre schématiquement et selon une vue en éclaté, l’appareil de la figure 3 ;

- la figure 5 illustre, selon une vue latérale en coupe longitudinale, l’appareil des figures 1 à 4 selon une conception particulière, dans laquelle le dispositif de détection d’un sens de mise en rotation forcée de la partie rotative de la tête de coiffage comprend des premier et deuxième commutateurs, en tant que capteurs d’une première et d’une deuxième position angulaire que peut occuper la partie rotative de la tête de coiffage, et des premier et deuxième organes d’actionnement destinés à coopérer avec lesdits premier et deuxième commutateurs selon la position atteinte par ladite partie rotative, lesdits commutateurs et lesdits organes d’actionnement étant agencés pour autoriser un actionnement de chacun des commutateurs selon une direction d’actionnement qui est orthogonale à l’axe de rotation de la partie rotative de la tête de coiffage ;

- la figure 6 illustre, selon une vue en perspective en éclaté, un détail de la conception particulière de l’appareil qui est illustrée de la figure 5 ;

- la figure 7 illustre, selon une vue de dessus, un étui du module d’entraînement électrique de la partie rotative de la tête de coiffage selon la conception particulière des figures 5 et 6 ;

- la figure 8 illustre, selon une vue schématique en coupe l-l (cf. figure 5) de la tête de coiffage, trois positions angulaires particulières que peut occuper la partie rotative de la tête de coiffage au sein d’une plage angulaire prédéterminée de pivotement, selon la conception particulière des figures 5 à 7. A la figure 8(a), la partie rotative de la tête de coiffage occupe une première position angulaire, dans laquelle le premier organe d’actionnement coopère avec le premier commutateur. A la figure 8(a), la partie rotative de la tête de coiffage occupe une première position angulaire, dans laquelle le premier organe d’actionnement coopère avec le premier commutateur. A la figure 8(c), la partie rotative de la tête de coiffage occupe une deuxième position angulaire, dans laquelle le deuxième organe d’actionnement coopère avec le deuxième commutateur. A la figure 8(b), la partie rotative de la tête de coiffage occupe une troisième position angulaire, intermédiaire aux première et deuxième positions angulaire, dans laquelle les organes d’actionnement ne coopèrent avec aucun des commutateurs ;

- la figure 9 illustre, selon une vue schématique en coupe ll-ll (cf. figure 5) de la tête de coiffage, les trois positions angulaires particulières de la figure 8. Réalisée à une altitude différente selon l'axe de rotation de la partie rotative de la tête coiffage, confondu avec la direction d’extension longitudinale de la tête de coiffage, la figure 9 illustre la mise en butée de l’étui du module d’entraînement électrique de la partie rotative avec un support de commutateurs solidarisé au boîtier moteur d’un motoréducteur du module d’entraînement électrique pour délimiter la plage angulaire prédéterminée de pivotement de la partie rotative de la tête de coiffage ;

- la figure 10 illustre, selon une vue en perspective en éclaté, un détail d’une autre conception particulière de l’appareil des figures 1 à 4, différente de celle illustrée aux figures 5 à 9, dans laquelle lesdits commutateurs et lesdits organes d’actionnement sont agencés pour autoriser un actionnement de chacun des commutateurs selon une direction d’actionnement qui est cette fois parallèle à l’axe de rotation de la partie rotative de la tête de coiffage. A la figure 10, la partie rotative de la tête de coiffage visible aux figures 1 à 4 a été omise ;

- la figure 11 illustre, selon une vue de dessus, un étui du module d’entraînement électrique de la partie rotative de la tête de coiffage selon la conception particulière de la figure 10 ;

- la figure 12 illustre, selon une vue en coupe longitudinale suivant l’axe de rotation de la partie rotative de la tête de coiffage de l’appareil, un détail de la conception particulière des figures 10 et 11 ;

- la figure 13 illustre schématiquement et selon une vue en éclaté, un détail de la conception particulière des figures 10 et 12 ;

- la figure 14 illustre un exemple de schéma de conception électrique de l’appareil illustré aux figures 1 à 4. Ce schéma de conception électrique peut être indifféremment mis en œuvre pour les conceptions particulières des figures 5 à 9 et des figures 10 à 13 ;

- la figure 15 illustre de manière schématique un exemple d’utilisation et de fonctionnement de l’appareil des figures 1 à 4 ;

- la figure 16 illustre de manière schématique un autre exemple d’utilisation et de fonctionnement de l’appareil des figures 1 à 4 ;

- la figure 17 illustre de manière schématique encore un autre exemple d’utilisation et de fonctionnement de l'appareil des figures 1 à 4 ;

- la figure 18 illustre de manière schématique encore un autre exemple d’utilisation et de fonctionnement de l'appareil des figures 1 à 4. MEILLEURE MANIERE DE REALISER L’INVENTION

[0012] L’invention concerne un appareil de coiffure 1 électrique portatif, manuel. L’appareil 1 conforme à l'invention est donc conçu pour être saisi et manipulé à la main, et destiné à être alimenté par une source d’énergie électrique pour en assurer le fonctionnement. De préférence, l’appareil 1 est destiné à une utilisation dans un cadre domestique par un utilisateur (femme ou homme) dépourvu de compétences professionnelles particulières en matière de coiffure. Préférentiellement, l'appareil 1 est conçu et configuré pour que l’utilisateur utilise l’appareil 1 sur lui-même, c'est-à-dire sur ses propres cheveux. Toutefois, il est parfaitement envisageable que l’appareil 1 soit conçu et configuré pour une utilisation par l'utilisateur sur les cheveux d’une tierce personne.

[0013] L'appareil 1 comprend un corps principal 2 incluant une poignée 3 de préhension manuelle et une tête de coiffage 4 reliée audit corps principal 2. Le corps principal 2 comprend donc au moins une portion formant une poignée 3, par laquelle l'appareil 1 est destiné à être tenu manuellement pour être utilisé. La poignée 3 forme ainsi un organe de préhension manuelle, destiné à être saisi par l'utilisateur pour manipuler l'appareil 1 . Avantageusement, le corps principal 2 s’étend selon une direction moyenne d’extension longitudinale D1 -DT, entre une première extrémité 2 A et une deuxième extrémité 2B opposée, et présente donc une forme générale allongée. Par exemple, la poignée 3 de l’appareil 1 forme un manche, et présente ainsi une forme allongée. En d'autres termes, la poignée 3 présente ainsi une forme élancée, longiligne, de manière à pouvoir être saisie à pleine main. Avantageusement, comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, la poignée 3 s’étend longitudinalement selon une direction parallèle à, ou confondue avec, la direction moyenne d’extension longitudinale D1 -DT du corps principal 2. De préférence, la tête de coiffage 4 est reliée, avantageusement de manière démontable, au corps principal 2 au niveau de la première extrémité 2A de ce dernier, de sorte que la tête de coiffage 4 prolonge le corps principal 2 à partir de la première extrémité 2A de ce dernier.

[0014] L’appareil 1 est préférentiellement prévu pour être alimenté électriquement sur secteur (alimentation électrique à partir du réseau de distribution électrique, sous une tension alternative), et peut ainsi comprendre un cordon d’alimentation 5 (illustré tronqué aux figures) muni à une extrémité libre d’une fiche de connexion électrique (non illustrée). Alternativement, l’appareil 1 pourrait comprendre un(e) ou plusieurs pile(s) ou accumulateur(s) électrique(s), avantageusement embarqué(e)(s) à l’intérieur du corps principal 2, afin d’assurer l’alimentation électrique de l'appareil 1. Avantageusement, l’appareil 1 peut comprendre un commutateur général 6 de mise sous tension électrique, sur lequel l’utilisateur peut agir au moins pour alternativement mettre en fonctionnement électrique ou interrompre le fonctionnement électrique de l’appareil 1 .

[0015] Typiquement, la tête de coiffage 4 peut s’étendre longitudinalement selon une direction moyenne d’extension longitudinale D2-D2’. La tête de coiffage 4 de l’appareil 1 comprend un élément d’engagement mécanique 7 des cheveux C, qui est destiné à venir au contact des cheveux C (en usage de l’appareil 1 ) pour aider à mettre en forme lesdits cheveux C. Conçu et configuré pour interagir mécaniquement avec les cheveux C, de manière notamment à les brosser, à les mettre en plis, à les coiffer et / ou encore à les peigner, l’élément d’engagement mécanique 7 des cheveux C peut typiquement comprendre une pluralité de poils, de touffes de poils et / ou de picots, qui sont agencés en saillie d’une surface externe de la tête de coiffage 4. En usage de l’appareil 1 , l’élément d’engagement mécanique 7 des cheveux C peut être ainsi appliqué sur et contre les cheveux C pour aider à mettre en forme ces derniers par interaction mécanique entre les cheveux C et l’élément d’engagement mécanique 7 des cheveux C. Plus précisément, lors de l’utilisation de l’appareil 1 , les poils et / ou picots de l’élément d’engagement mécanique 7 des cheveux C pénètrent au sein de la chevelure de l’utilisateur, de sorte qu’une interaction mécanique réciproque est générée entre l’élément d’engagement mécanique 7 des cheveux C et les cheveux C de l'utilisateur.

[0016] Avantageusement, comme dans l’exemple illustré aux figures, l’appareil 1 de coiffure peut comprendre un module de soufflerie s (ou « groupe moto-ventilateur »), avantageusement embarqué, pour générer un flux d’air destiné à être soufflé vers les cheveux par l’intermédiaire de la tête de coiffage 4. L’appareil de coiffure 1 est alors avantageusement pourvu d’au moins une entrée d’air 9, par laquelle de l’air ambiant peut être aspiré par le module de soufflerie 8 en vue d’être soufflé en direction des cheveux de l’utilisateur. Le module de soufflerie 8, qui comprend typiquement au moins un ventilateur actionné par un moteur électrique 10, est préférentiellement agencé au sein du corps principal 2. De manière plus préférentielle, sur le plan ergonomique notamment, le module de soufflerie 8 est agencé de sorte que la poignée 3 du corps principal 2 est positionnée entre la tête de coiffage 4 et le module de soufflerie 8. L’appareil 1 comprend avantageusement un canal de guidage 11 (figure 5) ménagé à l’intérieur du corps principal 2 pour guider, canaliser, le flux d’air depuis le module de soufflerie 8 jusqu’à la tête de coiffage 4. En retour, la tête de coiffage 4 comprend au moins une sortie de soufflage d’air 12, qui est (ou peut être mise) en communication aéraulique avec le module de soufflerie 8 pour permettre l'éjection, hors de l’appareil 1 , du flux d’air généré par le module de soufflerie 8 en direction des cheveux C de l’utilisateur. Par exemple, la sortie de soufflage d’air 12 peut comprendre, ou être formée par, une pluralité d’orifices (distinctifs et distants les uns des autres) de soufflage d’air, comme illustré en exemple aux figures. L’appareil 1 peut alors ainsi constituer une brosse soufflante, par exemple, permettant à l’utilisateur d’utiliser le flux d’air, avantageusement chauffé, à la fois pour sécher et pour faciliter la mise en forme des cheveux C.

[0017] Avantageusement, l’appareil 1 de coiffure peut comprendre un élément chauffant 13 électrique, conçu et configuré par exemple pour élever la température du flux d’air généré par le module de soufflerie 8 et / ou pour chauffer au moins une zone de la tête de coiffage 4, et de préférence alors une zone de la tête de coiffage 4 qui est destinée à venir au contact des cheveux C en usage de l’appareil 1 . Eventuellement, l’élément chauffant 13 électrique peut être conçu et configuré pour élever (directement) la température du flux d’air généré par le module de soufflerie 8 et pour chauffer indirectement une zone de la tête de coiffage 4 qui, en fonctionnement de l’appareil 1 , est en contact avec le flux d’air ainsi chauffé. Dans le cas où l’élément chauffant 13 électrique est au moins destiné à élever la température du flux d’air généré par le module de soufflerie 8, l’élément chauffant 13 électrique est avantageusement agencé de sorte à être interposé dans le flux d’air, en amont de la sortie de soufflage d’air 12 de la tête de coiffage 4. Comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, l’élément chauffant 13 électrique peut-être avantageusement positionné à l’intérieur du canal de guidage 11 d’air ménagé dans le corps principal 2 (figure 5). Alternativement, l’élément chauffant 13 électrique peut être logé à l’intérieur de la tête de coiffage 4, en particulier lorsqu’il est destiné à chauffer une zone de la tête de coiffage 4, typiquement par conduction thermique. L’élément chauffant 13 électrique est typiquement un élément chauffant électrique fonctionnant sur le principe de l’effet Joule, et comprend ainsi par exemple au moins une résistance 14A, 14B, 14C, 14C, 14E électrique chauffante formée d’un fil conducteur électrique (non illustré) enroulé autour d’une âme isolante et / ou au moins une thermistance à « Coefficient de Température Positif » (CTP)). L’appareil 1 peut alors constituer une brosse chauffante ou une brosse chauffante soufflante, par exemple.

[0018] De manière optionnelle, comme dans l’exemple illustré aux figures, l’appareil 1 peut comprendre un système d’articulation 15 de la tête de coiffage 4 par rapport au corps principal 2 pour permettre à la tête de coiffage 4 d’évoluer entre au moins deux positions fonctionnelles différentes, stables, à savoir :

- une première position dans laquelle la direction moyenne d’extension longitudinale D1-D1 ’ du corps principal 2 et la direction moyenne d’extension longitudinale D2-D2’ de la tête de coiffage 4 forment entre elles un angle plat, c’est- à-dire que lesdites directions sont confondues ou parallèles, de sorte que la tête de coiffage 4 est ainsi alignée avec le corps principal 2 de l’appareil 1 (figure 1 , configuration dite droite), et

- une deuxième position dans laquelle la direction moyenne d’extension longitudinale D1-D1 ’ du corps principal 2 et la direction moyenne d’extension longitudinale D2-D2’ de la tête de coiffage 4 forment entre elles un angle a différent de l’angle plat, de sorte la tête de coiffage 4 et le corps principal 2 de l’appareil 1 forment un coude, l’un étant incliné par rapport à l’autre (figure 2, configuration dite coudée). Par exemple, ledit angle a est compris entre 100° et 170°, préférentiellement entre 130° et 170° et avantageusement égal à 150°.

[0019] L’appareil 1 de coiffure peut alors avantageusement comprendre un dispositif de blocage qui est mobile entre une position libre, permettant à la tête de coiffage 4 d’évoluer entre la première position et la deuxième position, et inversement, une position verrouillée dans laquelle la tête de coiffage 4 est bloquée en position dans l’une des première et deuxième positions, selon le choix de l’utilisateur. Avantageusement, une telle articulation de la tête de coiffage 4 peut être réalisée tel que décrit dans la demande de brevet français FR-3 102 347 A1 . La mise en œuvre d’une telle articulation de la tête de coiffage 4 permet d’améliorer remarquablement l’ergonomie de l’appareil 1 de coiffure, notamment pour un utilisateur qui utiliserait l’appareil 1 sur lui-même. En effet, l’utilisateur peut utiliser l’appareil 1 dans la première position pour effectuer la mise en forme de ses cheveux situés sur le côté de sa tête. L’utilisateur peut aussi placer la tête de coiffage 4 de l’appareil 1 dans la deuxième position pour effectuer la mise en forme de ses cheveux situés à l’arrière de sa tête et / ou sur les côtés de la tête. Le fait que corps principal 2 (et donc avantageusement la poignée 3 de préhension manuelle) et la tête de coiffage 4 soient alors coudés l’un par rapport à l’autre permet d’éviter à l’utilisateur de devoir « casser son bras » (c'est-à-dire de lever l’épaule afin de déployer son bras perpendiculairement à son corps, tout en repliant totalement en arrière son avant-bras) ou son poignet pour atteindre les cheveux disposés derrière sa tête. La dispense de ce mouvement complexe et inconfortable améliore grandement l’ergonomie de l’appareil 1 et évite toute douleur correspondante à l’utilisateur. En outre, pour la mise en forme des cheveux disposés sur le sommet de sa tête, il n’est pas nécessaire pour l’utilisateur de lever l’épaule et son bras (c'est-à-dire de former un angle droit entre son bras et son corps). En effet, en disposant la tête de coiffage 4 dans la deuxième position, l’utilisateur peut atteindre le sommet de sa tête tout en conservant son bras et son épaule le long du corps.

[0020] La tête de coiffage 4 de l’appareil 1 selon l’invention comprend une partie rotative 16 qui est pourvue de l’élément d’engagement mécanique ? des cheveux C, décrit précédemment, de sorte que ce dernier est donc porté par ladite partie rotative 16 et est donc solidaire de cette dernière en rotation. Ainsi, une rotation de la partie rotative 16 entraîne une rotation conjointe de l’élément d’engagement mécanique 7 des cheveux C. Montée à rotation selon un axe A de rotation par rapport au corps principal 2 de l’appareil 1 , la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 peut être par exemple de forme cylindrique (par exemple à base circulaire), et l’élément d’engagement mécanique 7 des cheveux C peut être agencé suivant tout ou partie d’une longueur de la partie rotative 16, et suivant tout ou partie d’un pourtour extérieur de la partie rotative 16, en saillie d’une surface externe de ladite partie rotative 16. Le mouvement de rotation de la partie rotative 16 est avantageusement un mouvement de rotation (au moins) sur un tour complet, c’est-à-dire (au moins) sur 360°. On pourrait toutefois envisager, sans sortir du cadre de l’invention, que le mouvement de rotation de la partie rotative 16 est limité angulairement, c’est-à-dire que la rotation ne s’effectue pas sur un tour complet, mais uniquement selon une certaine amplitude angulaire prédéfinie.

[0021] Avantageusement, la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 s’étend longitudinalement selon un axe d’extension qui est confondu avec ledit axe A de rotation. Eventuellement, la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 peut former un accessoire amovible, qui est donc relié de manière séparable, détachable, au corps principal 2 de l’appareil 1 , de sorte par exemple que la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 peut ainsi constituer un accessoire interchangeable de l'appareil 1 .

[0022] L’appareil 1 comprend en outre un module d’entraînement électrique 17 pour entraîner la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 en rotation selon son axe A de rotation par rapport au corps principal 2, et donc par rapport à la poignée 3 de préhension manuelle (ou manche), alternativement selon un premier sens de rotation SRI et selon un deuxième sens de rotation SR2 opposé (c’est à-dire-soit selon ledit premier sens de rotation SRI , soit selon ledit deuxième sens de rotation SR?). A ce titre, le module d’entraînement électrique 17 peut comprendre un moteur électrique, ou de préférence un motoréducteur électrique 18 (c’est-à-dire un moteur électrique associé à un réducteur mécanique), ainsi qu’avantageusement un arbre de sortie 19 auquel est reliée (ou à tout le moins apte à être reliée) la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 de manière qu’une rotation de l’arbre de sortie 19 entraîne une rotation conjointe de la partie rotative 16, selon l’axe A de rotation de cette dernière. De préférence, l’arbre de sortie 19 et la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 sont reliés l’un à l’autre en rotation via un système d’accouplement, avantageusement réversible, détachable. De manière préférentielle en matière d’encombrement notamment, l’arbre de sortie 19 est mobile à rotation selon l’axe A de rotation de ladite partie rotative 16.

[0023] Le module d’entraînement électrique 17 est préférentiellement agencé à l’intérieur de la tête de coiffage 4. Ainsi, le module d’entraînement électrique 17 peut être avantageusement relié au corps principal 2 et logé au sein d’un espace interne libre aménagé à l’intérieur de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4. Un tel agencement du module d’entraînement électrique 17 hors du corps principal 2, et donc hors de la poignée 3 de préhension manuelle de l’appareil 1 , permet ainsi notamment de diminuer la taille de la poignée 3 de préhension manuelle, en particulier son diamètre, ce qui améliore l’ergonomie de l’appareil 1 .

[0024] Comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, l’appareil 1 de coiffure est avantageusement dépourvu de bras auxiliaire relié à pivotement au corps principal 2, et mobile entre - une position ouverte (première position), dans laquelle le bras auxiliaire est suffisamment éloigné de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 pour autoriser le placement de cheveux C entre le bras auxiliaire et ladite partie rotative 16, et

- une position fermée (deuxième position), dans laquelle le bras auxiliaire est suffisamment proche de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 pour forcer une mise en contact des cheveux C, placés entre le bras auxiliaire et ladite partie rotative 16, avec l’élément d’engagement mécanique 7 des cheveux C porté par la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4.

[0025] En particulier, l’appareil 1 de coiffure est avantageusement dépourvu d’un tel bras auxiliaire qui porterait en outre un élément d’engagement mécanique des cheveux (ou « bras de coiffage »). L’absence d’un tel bras auxiliaire facilite l’utilisation de l’appareil 1 de coiffure, en limitant le nombre d’actions ou manipulations nécessaires pour réaliser une opération de coiffure. Elle rend également l’utilisation de l’appareil 1 de coiffure plus confortable et plus sûre, en permettant d’éviter un emmêlement de cheveux autour du bras auxiliaire qui pourrait s’avérer gênant pour la bonne réalisation de l’opération de coiffure visée ou même douloureux pour l’utilisateur, ou encore un pincement d’un doigt ou d’une oreille entre le bras auxiliaire et la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4. En outre, l’absence d’un tel bras auxiliaire permet une conception et une fabrication plus simples, plus robustes et moins onéreuses de l’appareil 1 de coiffure.

[0026] L’appareil 1 selon l’invention comprend en outre :

- un dispositif de détection d’un sens de mise en rotation forcée SRFI, SRF2 de la partie rotative 16 sous l’effet d’un effort mécanique exercé par les cheveux C à l’encontre dudit élément d’engagement mécanique 7 des cheveux, et

- un dispositif de sélection automatique d'un sens de mise en rotation de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 parmi lesdits premier et deuxième sens de rotation SRI , SR2 en fonction du sens de mise en rotation forcée SRFI, SRF2 détecté par ledit dispositif de détection.

[0027] Ledit dispositif de détection est donc un dispositif conçu et configuré pour détecter un sens suivant lequel la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 est mise en rotation forcée, selon son axe A de rotation, sous l’effet d'un effort mécanique résistif, de friction, résultant de l’interaction entre l’élément d’engagement mécanique 7 des cheveux C et lesdits cheveux C, typiquement lors d’un déplacement de la tête de coiffage 4 par rapport aux cheveux C. Par « mise en rotation forcée », on entend ici avantageusement une mise en rotation de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4, alors que le module d’entraînement électrique 17 est à l’arrêt (module d’entraînement électrique 17 non alimenté électriquement) et n’entraîne donc pas positivement ladite partie rotative 16 en rotation.

[0028] En retour, le dispositif de sélection automatique d’un sens de mise en rotation de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 est donc un dispositif conçu et configuré pour placer l’appareil 1 dans un état particulier le rendant apte à fonctionner soit selon un premier mode de fonctionnement électrique correspondant à une mise en rotation de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 selon son premier sens de rotation SRI , soit selon un deuxième mode de fonctionnement électrique correspondant à une mise en rotation de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 selon son deuxième sens de rotation S 2, en fonction du sens de mise en rotation forcée SRFI, SRF2 (OU « sens de rotation forcée SRFI, SRF2 », ou encore « sens forcé SRFI, SRF2 ») détecté par ledit dispositif de détection. Autrement dit, le dispositif de sélection automatique est donc conçu et configuré pour sélectionner automatiquement, parmi les deux sens de rotation SRI , SR2 opposés possibles, le sens de rotation dans lequel la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 est effectivement mise en rotation lorsque l’appareil 1 est en fonctionnement, ou à tout le moins dans lequel la partie rotative 16 est autorisée à être mise en rotation, en fonction du sens de mise en rotation forcée SRFI, SRF2 détecté par le dispositif de détection. Typiquement, le dispositif de sélection automatique sélectionne ainsi automatiquement le premier sens de rotation SRI lorsque le dispositif de détection détecte une mise en rotation forcée de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 selon un premier sens forcé SRFI (premier sens de rotation forcée SRFI) et, réciproquement, sélectionne automatiquement le deuxième sens de rotation SR2 lorsque le dispositif de détection détecte une mise en rotation forcée de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 selon un deuxième sens forcé SRF2 (deuxième sens de rotation forcée SRF2), opposé audit premier sens forcé SRFI . Pour autant, le dispositif de sélection automatique du sens de mise en rotation n’est pas nécessairement conçu et configuré, en tant que tel, pour mettre effectivement en rotation la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 selon le premier ou deuxième sens de rotation SRI , SR2 sélectionné automatiquement. En d’autres termes, le dispositif de sélection automatique opère une présélection automatique du premier ou deuxième sens de rotation SRI , SR2, sans pour autant nécessairement déclencher effectivement une rotation correspondante de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4. Comme cela sera précisé plus loin, il est préférable que la mise en rotation correspondante effective de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 puisse être déclenchée de manière distincte par l’utilisateur (qui n’aura alors pas à se soucier de sélectionner le sens de cette rotation).

[0029] Ainsi, l’invention repose sur le principe général de détecter un sens de mise en rotation forcée SRFI, SRF2 de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 selon ledit axe A de rotation sous l’effet d’un effort mécanique, résultant de l’interaction entre l’élément d’engagement mécanique 7 des cheveux C et lesdits cheveux C, et tendant à entraîner une mise en rotation forcée de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 selon ledit axe A de rotation, pour sélectionner automatiquement le sens dans lequel la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 sera mise en rotation par le module d’entraînement électrique 17.

[0030] Une telle conception rend l’utilisation de l’appareil 1 selon l’invention particulièrement simple et intuitive, en particulier pour un utilisateur dépourvu de connaissances particulières en matière de coiffure, dans la mesure où cette conception autorise une adaptation automatique du sens de rotation SRI , SR2 de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 de l’appareil 1 en réponse à une gestuelle simple d'utilisation de l’appareil 1 sur et contre les cheveux C, sans que l'utilisateur ait besoin d’avoir un contact visuel sur l’appareil 1 , et avec en outre un risque particulièrement limité (si non totalement évité) de sélection intempestive de l’un ou l’autre des sens de rotation SRI , SR2 de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 de l’appareil 1. Le fait de détecter un sens de mise en rotation forcée de la partie rotative 16 de la tête de soufflage 4 portant l’élément d’engagement mécanique 7 des cheveux C, et non pas de détecter un mouvement éventuel d’une autre partie de l’appareil de coiffure 1 qui serait distincte de ladite partie rotative 16, permet une détection particulièrement simple et efficace d’une interaction de l’appareil de coiffure 1 avec les cheveux C pour présélectionner le sens de rotation dans lequel la partie rotative 16 doit être mise en rotation, et ce même lorsque l’interaction de l’appareil de coiffure 1 avec les cheveux C résulte d’un mouvement plus complexe qu’un simple déplacement de l’appareil 1 le long des cheveux. [0031] Ainsi, lorsque le module d’entraînement électrique 17 est à l’arrêt, et quand l’utilisateur met en contact avec ses cheveux C (ou avec les cheveux d’une tierce personne) l’élément d’engagement mécanique 7 des cheveux C de la tête de coiffage 4 de l’appareil 1 , en disposant la tête de coiffage 4 entre les cheveux C et le cuir chevelu, et exerce un mouvement de déplacement de la tête de coiffage 4 en contact avec les cheveux C sur le côté droit du visage / de la tête de l’utilisateur (ou de la tierce personne), et du haut vers le bas (c’est-à-dire de la racine des cheveux vers leurs pointes, comme illustré par une flèche fine à la figure 15(a)), l’interaction entre les cheveux C et l’élément d’engagement mécanique 7 des cheveux tend à mettre en rotation forcée la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 dans le premier sens de rotation forcée SRFI correspondant (figures 8(a) et 9(a), et figure 15(a)). Cette mise en rotation forcée est détectée par ledit dispositif de détection, ce qui entraîne la sélection automatique, par le dispositif de sélection automatique, du premier sens de rotation SRI de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4, c’est-à-dire la sélection automatique d’un premier mode de fonctionnement électrique prédéfini correspondant à une mise en rotation de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 selon son premier sens de rotation SRI . De préférence, le premier sens de rotation SRI est prédéfini comme étant opposé audit premier sens de rotation forcée SRFI . Ainsi, lorsque la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 est effectivement mise en rotation, la partie rotative 16 tourne alors selon le premier sens de rotation SRI ainsi sélectionné (figure 15(b)) et peut provoquer un enroulement correspondant des cheveux autour de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4.

[0032] A l’inverse, lorsque le module d’entraînement électrique 17 est à l’arrêt, et quand l’utilisateur met en contact avec ses cheveux C (ou avec les cheveux d’une tierce personne) la tête de coiffage 4 de l’appareil 1 , en disposant la tête de coiffage 4 entre les cheveux C et le cuir chevelu, et exerce un mouvement de déplacement de la tête de coiffage 4 en contact avec les cheveux sur le côté gauche du visage / de la tête de l’utilisateur (ou de la tierce personne), et du haut vers le bas (c’est-à-dire de la racine des cheveux vers leurs pointes, comme illustré par une flèche fine à la figure 16(a)), l’interaction entre les cheveux C et l’élément d’engagement mécanique 7 des cheveux tend à mettre en rotation forcée la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 dans le deuxième sens de rotation forcée SRF2 correspondant, opposé audit premier sens de rotation forcée SRFI (figures 8(c) et 9(c), et figure 16(a)). Cette mise en rotation forcée est détectée par ledit dispositif de détection, ce qui entraîne la sélection automatique, par le dispositif de sélection automatique, du deuxième sens de rotation SR2 de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4, c’est-à-dire la sélection automatique d’un deuxième mode de fonctionnement électrique prédéfini correspondant à une mise en rotation de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 selon son deuxième sens de rotation SR2. De préférence, le deuxième sens de rotation SR2 est prédéfini comme étant opposé audit deuxième sens de rotation forcée SRF2. La partie rotative 16 peut alors être mise en rotation selon le deuxième sens de rotation SR2 ainsi sélectionné (figure 16(b)) et peut provoquer un enroulement correspondant des cheveux C autour de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4.

[0033] Suivant les habitudes de coiffage et / ou l’effet de coiffure désiré, il est également possible de disposer la tête de coiffage 4 de l’appareil 1 non pas entre les cheveux C et le cuir chevelu, comme décrit ci-dessus, mais sur l’extérieur des cheveux C, comme illustré en exemple aux figures 17 et 18. Dans ce cas, lorsque l’utilisateur exerce un effort de traction du haut vers le bas (c’est-à-dire de la racine des cheveux C vers leurs pointes, comme illustré par une flèche fine aux figures 17(a) et 18(a)), l’interaction entre les cheveux C et l’élément d’engagement mécanique 7 des cheveux C tend à mettre en rotation forcée la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4

- soit dans le premier sens de rotation forcée SRFI (figures 8(a) et 9(a), et figure 17(a)), auquel cas cette mise en rotation forcée est détectée par le dispositif de détection, ce qui entraîne la sélection automatique, par le dispositif de sélection automatique, du premier sens de rotation SRI de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 (figure 17(b)),

- soit dans le deuxième sens de rotation forcée SRF2 (figures 8(c) et 9(c), et figure 18), auquel cas cette mise en rotation forcée est détectée par le dispositif de détection, ce qui entraîne la sélection automatique, par le dispositif de sélection automatique, du deuxième sens de rotation SR2 de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 (figure 18(b)).

[0034] Le tableau (Tableau 1) suivant résume les différents fonctionnements possibles décrits ci-dessus de l’appareil de coiffure 1 , suivant le positionnement de la tête de coiffage 4 de ce dernier par rapport aux cheveux C (figures 15 à 18). On comprend alors tout l'intérêt de l’invention, qui permet de sélectionner automatiquement le sens de rotation SRI , SR2 adéquat en fonction de la position de la tête de coiffage 4 de l’appareil de coiffure 1 , et ce sans que l’utilisateur n’ait à se questionner quant au sens de rotation qu’il conviendrait de sélectionner. Cela permet ainsi de proposer un appareil de coiffure 1 particulièrement intuitif, simple à utiliser, bien adapté pour les personnes novices (dépourvues de connaissances particulières dans le domaine de la coiffure) et limitant les risques d’emmêlage des cheveux.

Tableau 1

[0035] Ainsi, la sélection automatique du sens de mise en rotation de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 peut donc se faire de manière particulièrement simple, naturelle et intuitive par exemple par un simple mouvement de déplacement rectiligne de l’appareil 1 , ou même en laissant simplement l’appareil de coiffure 1 tomber, se déplacer, sous son propre poids, la tête de coiffage 4 de ce dernier étant mise en contact avec les cheveux C, sans nécessiter donc en particulier de mouvement de rotation du poignet de la part de l’utilisateur. En outre, comme introduit ci-dessus, l’utilisateur n’a pas à réfléchir au sens de rotation à donner à la partie rotative 16 en fonction du positionnement de la tête de coiffage 4 par rapport à ses cheveux C, puisque l’appareil 1 sélectionne systématiquement de lui-même, et donc de manière automatique et transparente pour l’utilisateur, le sens de rotation SRI , SR2 adéquat de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4, ce qui permet avantageusement de prévenir un risque de nœud / d’emmêlage des cheveux, tout en garantissant le meilleur résultat de coiffure possible.

[0036] Afin d’assurer une telle détection du sens de mise en rotation forcée SRFI , SRF2 de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4, ledit dispositif de détection comprend de préférence :

- la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4, qui est montée à pivotement par rapport au corps principal 2 dans une plage angulaire prédéterminée selon ledit axe A de rotation de sorte que, lorsque le module d’entraînement électrique 17 est à l’arrêt (c’est-à-dire lorsque le module d’entraînement électrique 17 n’est pas alimenté électriquement), la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 reste apte à évoluer à pivotement dans ladite plage angulaire prédéterminée, dans le premier sens de rotation forcée SRFI vers une première position angulaire et dans le deuxième sens de rotation forcée SRF2 vers une deuxième position angulaire opposée, sous l’effet dudit effort mécanique exercé par les cheveux C à l’encontre de l’élément d’engagement mécanique 7 des cheveux C (en d’autres termes, cette plage angulaire prédéterminée définit un jeu fonctionnel nécessaire pour détecter le sens de mise en rotation forcée SRFI, SRF2), et

- au moins un capteur 20A, 20B pour détecter l’atteinte de chacune desdites première et deuxième positions angulaires par ladite partie rotative 16.

[0037] Ainsi, lorsque le module d’entraînement électrique 17 est à l’arrêt et n’entraîne donc pas en rotation la partie rotative 16, l’effort mécanique exercé par les cheveux à l’encontre de l’élément d’engagement mécanique 7 des cheveux C lors d’un déplacement de la tête de coiffage 4 par rapport aux cheveux engendre un pivotement « forcé » (mise en rotation forcée) de la partie rotative 16 selon son axe A de rotation dans ladite plage angulaire prédéterminée, dans l’un ou dans l’autre des premier et deuxième sens de rotation forcée SRFI, SRF2 en fonction de la direction et du sens de déplacement de la tête de coiffage 4 par rapport aux cheveux C. Le dispositif de détection peut comprendre, soit un seul et même capteur pour détecter l’atteinte de chacune desdites première et deuxième positions angulaires, soit de préférence deux capteurs 20A, 20B pour détecter chacun respectivement l’atteinte de l’une et de l’autre desdites première et deuxième positions angulaires. [0038] En retour, ledit dispositif de sélection automatique du sens de mise en rotation de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4, comprend avantageusement un circuit de pilotage électrique ou électronique (ci-après « circuit de pilotage ») qui est relié au module d’entraînement électrique 17, pour autoriser (mais pas nécessairement pour commander effectivement) une mise en rotation de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 par le module d’entraînement électrique 17

- dans le premier sens de rotation SRI lorsque l’atteinte de la première position angulaire est détectée, c’est-à-dire lorsque le (ou l’un des) capteur(s) détecte que la partie rotative 16 occupe ladite première position angulaire, et, respectivement,

- dans le deuxième sens de rotation SR2 lorsque l’atteinte de la deuxième position angulaire est détectée, c’est-à-dire lorsque le (ou un autre des) capteur(s) 20A, 20B détecte que la partie rotative 16 occupe ladite deuxième position angulaire.

[0039] Le circuit de pilotage peut être relié au(x) capteur(s) 20A, 20B ou inclure le(s)dit(s) capteur(s) 20A, 20B.

[0040] Réciproquement, le circuit de pilotage est avantageusement conçu et configuré pour interdire, inhiber, une mise en rotation de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 par le module d’entraînement électrique 17

- dans le deuxième sens de rotation S 2 lorsque l’atteinte de la première position angulaire est détectée et, symétriquement, et

- dans le premier sens de rotation SRI lorsque l’atteinte de la deuxième position angulaire est détectée.

[0041] Avantageusement, ladite plage angulaire prédéterminée est choisie, c’est-à-dire fixée par conception de l’appareil 1 , d’une amplitude comprise entre 1 ° et 15°, de préférence comprise entre 5° et 15°, et par exemple égale à 10°. En d’autres termes, l’appareil 1 est conçu et configuré de sorte que le passage de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 de la première position angulaire (figure 9(a) par exemple) à la deuxième position angulaire (figure 9(c) par exemple), et réciproquement de la deuxième position angulaire à la première position angulaire, correspond à un pivotement de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 d’un angle compris entre 1 ° et 15°, de préférence compris entre 5° et 15°, et par exemple égal à 10°, selon l’axe A de rotation de ladite partie rotative 16. Une telle amplitude (angulaire) permet en effet avantageusement une détection particulièrement aisée et confortable, basée sur une légère mise en rotation forcée de la partie rotative 16 par interaction entre les cheveux et l’élément d’engagement mécanique 7 des cheveux lors d’un déplacement de la tête de coiffage 4 par rapport aux cheveux, et donc sans que l’utilisateur n’ait besoin d’effectuer un geste de brossage particulièrement ample et / ou de tirer particulièrement fort sur les cheveux, ni de modifier son mouvement de coiffage intuitif et naturel.

[0042] De manière avantageuse, ledit au moins un capteur 20A, 20B, ou chacun desdits capteurs 20A, 20B en cas de pluralité de capteurs, est agencé à l’intérieur de la tête de coiffage 4 de l’appareil 1. Cela contribue notamment à limiter l’encombrement du corps principal 2, et en particulier de la portion de ce dernier qui forme la poignée 3, de sorte à faciliter la prise en main de l’appareil 1 par l’utilisateur. Cela permet en outre de simplifier et de fiabiliser la conception électrique de l’appareil 1 lorsque le module d’entraînement électrique 17 est lui aussi agencé à l’intérieur de la tête de coiffage 4, en particulier dans le cas où l’appareil 1 comprend un système d’articulation 15 de la tête de coiffage 4 par rapport au corps principal 2.

[0043] De préférence, comme dans l’exemple illustré aux figures, le dispositif de détection comprend :

- deux capteurs 20A, 20B, comme envisagé précédemment, à savoir un premier capteur 20A et un deuxième capteur 20B pour détecter chacun respectivement l'atteinte de l’une et de l’autre desdites première et deuxième positions angulaires de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4, lesdits premier et deuxième capteurs 20A, 20B étant plus spécifiquement des commutateurs 21 A, 21 B, et

- un premier organe d’actionnement 22A, 22A’ qui coopère avec un premier desdits commutateurs 21 A, 21 B lorsque la première position angulaire est atteinte (figure 8(a) par exemple), pour entraîner ainsi un changement d’état de commutation dudit premier commutateur 21 A (ou « premier commutateur de détection »), et un deuxième organe d’actionnement 22B, 22B’ qui coopère avec un deuxième desdits commutateurs 21 A, 21 B lorsque la deuxième position angulaire est atteinte (figure 8(c) par exemple), pour entraîner ainsi respectivement un changement d’état de commutation dudit deuxième commutateur 21 B (ou « deuxième commutateur de détection »).

[0044] Avantageusement, le premier organe d’actionnement 22A, 22A’ ne coopère pas avec le premier commutateur 21 A lorsque la deuxième position angulaire est atteinte (figure 8(c) par exemple), et le deuxième organe d’actionnement 22B, 22B’ ne coopère pas avec le deuxième commutateur 21 B lorsque la première position angulaire est atteinte (figure 8(a) par exemple).

[0045] Par « commutateur », on entend ici avantageusement un dispositif destiné à couper, à rétablir, à inverser le sens du courant électrique, ou encore à distribuer ledit courant électrique à volonté dans différents circuits. De préférence, comme illustré aux figures, les premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B sont des commutateurs électromécaniques. Un commutateur électromécanique est un commutateur qui permet de couper, d'établir ou d'orienter un courant électrique entre deux bornes de contacts au moins sous l'effet d’une action mécanique externe. On notera ici qu’un interrupteur électromécanique est un commutateur électromécanique particulier, qui permet alternativement de couper ou d'établir un courant électrique entre deux bornes de contacts. Avantageusement, les premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B sont des commutateurs électromécaniques monostables, c’est-à-dire à contact mécanique momentané, tels que des microrupteurs (commutateurs miniatures à bouton-poussoir, ou « microswitches » en anglais) par exemple. A ce titre, lesdits premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B électromécaniques comprennent chacun un boîtier, au moins deux bornes de contact, un contact mécanique interne mobile monté sur ressort entre une position de contact fermé et une position de contact ouvert, et un bouton 23A, 23B mobile qui fait saillie hors du boîtier et qui est mobile par rapport à ce dernier pour entraîner un déplacement du contact mécanique interne entre ladite position de contact fermé et ladite position de contact ouvert et inversement, lorsqu'un effort mécanique externe est appliqué sur ledit bouton 23A, 23B à l’encontre de la force de rappel du ressort. Plus avantageusement encore, comme dans l’exemple illustré aux figures, lesdits premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B sont des commutateurs électromécaniques monostables « inverseurs ». Ils comprennent ainsi trois bornes de contact, et le contact mécanique interne est conçu et configuré pour assurer alternativement, sous l’effet d’un déplacement du bouton 23A, 23B, un contact électrique entre une première des bornes de contact dite « commune » et une deuxième borne de contact dite « normalement ouverte » ou un contact électrique entre ladite borne de contact « commune » et une troisième borne de contact dite « normalement fermée ». En retour, les premier et deuxième organes d’actionnement 22A, 22B ; 22A’, 22B’ peuvent par exemple être formés chacun d’une protubérance (ou « relief positif ») destinée à venir coopérer mécaniquement chacune avec l’un des commutateurs 21 A, 21 B électromécaniques, par interaction avec le bouton 23A, 23B de ces derniers, pour provoquer un changement d’état de commutation des commutateurs 21 A, 21 B électromécaniques selon la position angulaire qui est atteinte, comme dans l’exemple illustré aux figures. En d’autres termes, les premier et deuxième organes d’actionnement 22A, 22B ; 22A’, 22B’ forment alors avantageusement une première protubérance, qui coopère avec le bouton 23A du premier commutateur 21 A lorsque la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 occupe ladite première position angulaire (figure 8(a)), et une deuxième protubérance, qui coopère respectivement avec le bouton 23B du deuxième commutateur 21 B lorsque la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 occupe ladite deuxième position angulaire (figure 8(c)).

[0046] Alternativement, les premier et deuxième commutateurs peuvent être des premier et deuxième commutateurs électromagnétiques (ou « Interrupteur à Lames Souples (ILS) »), et les premier et deuxième organes d’actionnement peuvent par exemple être formés chacun par un aimant permanent. Le recours à de tels commutateurs électromécanique ou électromagnétique contribue avantageusement à une grande simplicité et à un faible de coût de conception et de fabrication de l’appareil 1 . Les premier et deuxième capteurs 20A, 20B étant ainsi avantageusement des composants assurant une fonction de connexion électrique, il est dès lors possible de transmettre de la puissance électrique directement au motoréducteur électrique 18 du module d’entraînement électrique 17 par l’intermédiaire des premier et deuxième capteurs 20A, 20B, sans avoir donc à utiliser un relais additionnel par exemple, entre les premier et deuxième capteurs 20A, 20B et le motoréducteur électrique 18. Les premier et deuxième capteurs 20A, 20B peuvent ainsi être avantageusement inclus dans le circuit de pilotage électrique ou électronique, évoqué précédemment. Le recours à des commutateurs 21 A, 21 B de type commutateurs électromécaniques monostables « inverseurs », tel qu’envisagé ci-dessus, permet de simplifier encore tant la conception mécanique que la conception électrique de l’appareil 1 , et d’en réduire les coûts de fabrication.

[0047] Bien évidemment, d’autres types de capteurs peuvent être alternativement envisagés, bien que de manière moins préférentielle. Par exemple, les premier et deuxième capteurs pourraient être des capteurs à fourche optique (« optocapteurs » ou « optocommutateurs ») dont un bras de la fourche porte un émetteur optique et un autre bras de la fourche porte un récepteur optique. Les premier et deuxième organes d’actionnement pourraient alors typiquement prendre la forme d’éléments occultants venant respectivement se positionner entre les bras des capteurs à fourches optiques pour couper sélectivement un faisceau lumineux de détection émis par l’émetteur optique en direction du récepteur optique. Dans ce cas, le circuit de pilotage du dispositif de sélection automatique du mode de fonctionnement électrique pourra alors éventuellement comprendre par exemple un pont de transistors en « H » commandé en entrée par chacun des capteurs à fourches optiques, ou deux ponts de transistors en « H », chacun commandé en entrée par l’un des capteurs à fourches optiques.

[0048] De préférence, les premier et deuxième organes d’actionnement 22A, 22B ; 22A’, 22B’ sont agencés à l’intérieur de la tête de coiffage 4 de l’appareil 1 , en particulier dans le cas préférentiel où lesdits premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B (premier et deuxième capteurs 20A, 20B) sont eux-mêmes agencés à l’intérieur de la tête de coiffage 4, dans l’exemple illustré aux figures. Cela permet avantageusement de simplifier la conception mécanique de l’appareil 1 .

[0049] Selon une variante préférentielle mise en œuvre dans l’exemple illustré aux figures, le module d’entraînement électrique 17 est agencé à l’intérieur de la tête de coiffage 4 et comprend un boîtier moteur 24 qui est monté mobile à pivotement par rapport au corps principal 2 dans ladite plage angulaire prédéterminée selon l’axe A de rotation de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4. Constituant typiquement une enveloppe (« carter ») du motoréducteur électrique 18 du module d’entraînement électrique 17, le boîtier moteur 24 est ainsi avantageusement relié immobile à un stator du motoréducteur électrique 18. Le module d’entraînement électrique 17 comprend également un arbre de sortie 19 auquel, comme déjà évoqué précédemment, ladite partie rotative 16 est reliée de manière qu’une rotation de l’arbre de sortie 19 entraîne une rotation conjointe de ladite partie rotative 16. Dans cette variante, l’arbre de sortie 19 est avantageusement monté mobile à rotation selon l’axe A de rotation de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4. De plus, le module d’entraînement électrique 17 est conçu et configuré de manière que l’arbre de sortie 19 est sensiblement immobilisé en rotation par rapport au boîtier moteur 24 lorsque le module d’entraînement électrique 17 est à l’arrêt (c’est-à-dire non alimenté électriquement), de sorte qu’un pivotement de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 dans ladite plage angulaire prédéterminée (sous l'effet d’une mise en rotation forcée) entraîne un pivotement correspondant du boîtier moteur 24 selon l’axe A de rotation de ladite partie rotative 16 de la tête de coiffage 4. Le module d’entraînement électrique 17 est donc avantageusement conçu et configuré de sorte à s’opposer à un effort de mise en rotation forcée de l’arbre de sortie 19 lorsque le module d’entraînement électrique 17 est à l’arrêt. Par exemple, l’arbre de sortie 19 peut constituer un arbre de sortie du réducteur du motoréducteur électrique 18, et son immobilisation à rotation peut alors avantageusement résulter de forces de frottement générées par des engrenages du réducteur du motoréducteur électrique 18 qui s’opposent à une rotation libre de l’arbre de sortie 19 lorsque le module d’entraînement électrique 17 est à l’arrêt. A ce titre, le module d’entraînement électrique 17 peut typiquement comprendre un étui 25, 25’, par exemple cylindrique, qui est fixé immobile par rapport au corps principal 2 de l’appareil 1 , et au sein duquel ledit boîtier moteur 24 est agencé à pivotement. Par exemple, l’étui 25, 25’ peut présenter une embase 26, 26’ formant une empreinte mâle conçue et configurée pour coopérer sans possibilité de rotation relative avec une empreinte femelle correspondante portée par le corps principal 2 de l’appareil 1 . L’étui 25, 25’ peut être pourvu en sein d’au moins une paire de butées 27A, 27B, 27A’, 27B’ opposées qui délimitent mécaniquement la plage autorisée de pivotement (plage angulaire prédéterminée) du boîtier moteur 24 selon ledit axe A de rotation.

[0050] Dans cette variante préférentielle, lesdits premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B sont préférentiellement fixés immobiles à rotation par rapport audit boîtier moteur 24, tandis que lesdits premier et deuxième organes d’actionnement 22A, 22B ; 22A’, 22B’ sont préférentiellement agencés immobiles par rapport à l’axe A de rotation de ladite partie rotative 16 de la tête de coiffage 4. A la différence des premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B, les premier et deuxième organes d’actionnement 22A, 22B ; 22A’, 22B’ ne sont donc pas montés en rotation selon l’axe A de rotation de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4. Cela permet de simplifier et de fiabiliser la conception électrique de l’appareil 1 , en particulier lorsque les premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B sont eux-mêmes avantageusement agencés à l’intérieur de la tête de coiffage 4. A ce titre, le module d’entraînement électrique 17 peut avantageusement comprendre un support 28, 28’ de commutateurs, auquel sont fixés les premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B, qui est solidarisé au boîtier moteur 24, 24’ sans possibilité de rotation relative, par exemple par l’intermédiaire d’un berceau moteur 29, 29’ dans lequel le boîtier moteur 24, 24’ est reçu sans possibilité de rotation relative. Le support 28, 28’ de commutateurs et le berceau moteur 29, 29’ peuvent former une seule et unique pièce, ou former au contraire deux pièces distinctes solidarisées l’une à l’autre. Etant monté mobile à pivotement selon ledit axe A de rotation à l’intérieur de l’étui 25, 25’, le berceau moteur 29, 29’ forme alors avantageusement un berceau oscillant solidaire du boîtier moteur 24, 24’ et du support 28, 28’ de commutateurs à pivotement dans ladite plage angulaire prédéterminée. Avantageusement, le berceau moteur 29, 29’ et / ou le support 28, 28’ de commutateurs comprend au moins une paire de butées 27A, 27B, 27A, 27B', qui sont agencées et configurées pour coopérer respectivement avec une butée correspondance de la paire de butées 30A, 30B, 30A', 30B' dont est pourvu l’étui 25, 25’ pour délimiter mécaniquement l’amplitude de ladite plage angulaire prédéterminée.

[0051] Selon une sous-variante de conception illustrée en exemple aux figures 5 à 9, les premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B sont des commutateurs électromécaniques monostables comme envisagé ci-dessus, avantageusement identiques, et lesdits premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B et lesdits premier et deuxième organes d’actionnement 22A, 22B sont agencés pour autoriser un actionnement de chacun des premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B selon une direction d’actionnement qui est orthogonale à l’axe A de rotation de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 (agencement « radial »). Selon cette sous-variante, les premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B et les premier et deuxième organes d’actionnement 22A, 22B sont avantageusement agencés de sorte que l’actionnement des premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B, par les premier et deuxième organes d’actionnement 22A, 22B respectivement, est réalisé par un effort mécanique qui résulte de l’interaction entre les premier et deuxième organes d’actionnement 22A, 22B et les boutons 23A, 23B des premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B, et qui s’exerce selon une direction inscrite dans un plan orthogonal à l’axe A de rotation de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4. Un tel agencement offre notamment l’intérêt d’un encombrement axial limité. Avantageusement, les premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B peuvent être agencés l’un au-dessus de l’autre selon l'axe A de rotation de la partie rotative 16, et par exemple selon un montage en « tête-bêche », avec leur bouton 23A, 23B respectif orienté à l’opposé dudit axe A de rotation. Les premier et deuxième organes d’actionnement 22A, 22B peuvent alors former des première et deuxième protubérances, comme déjà évoqué précédemment, qui peuvent être avantageusement confondues de manière à former une seule et même protubérance, et qui sont agencée(s) en saillie d’une surface interne de l’étui 25, face aux premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B.

[0052] Selon une autre sous-variante de conception illustrée en exemple aux figures 10 à 13, les premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B sont des commutateurs électromécaniques monostables comme envisagé ci-dessus, avantageusement identiques, et lesdits premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B et lesdits premier et deuxième organes d’actionnement 22A’, 22B’ sont agencés pour autoriser un actionnement de chacun des premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B selon une direction d’actionnement qui est parallèle à l’axe A de rotation de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 (agencement « axial »). Selon cette sous-variante, les premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B et les premier et deuxième organes d’actionnement 22A’, 22B’ sont ainsi avantageusement agencés de sorte que l’actionnement des premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B, respectivement par les premier et deuxième organes d’actionnement 22A', 22B’, est réalisé par un effort mécanique qui résulte de l’interaction entre les premier et deuxième organes d’actionnement 22’A, 22B’ et les boutons 23A, 23B des premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B, et qui s’exerce selon une direction inscrite dans un plan parallèle à l’axe A de rotation de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4.

[0053] Avantageusement, comme illustré notamment aux figures 10, 12 et 13, les premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B peuvent être agencés à une même altitude selon l’axe A de rotation de la partie rotative 16, de préférence de part et d’autre dudit axe A de rotation. Un tel agencement alternatif offre notamment l’intérêt d’un encombrement radial limité. Il permet en outre avantageusement une moindre sollicitation mécanique des premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B lors du pivotement de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 de l’une vers l’autre desdites première et deuxième positions angulaires, ce qui permet d’augmenter la fiabilité et la durée de vie des premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B.

[0054] Il s’avère plus particulièrement avantageux de prévoir en outre, dans cette sous- variante :

- que les premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B sont agencés mobiles à translation rectiligne suivant l’axe A de rotation de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4, et

- que la tête de coiffage 4 comprend un organe de rappel élastique 31 , tel que par exemple un ressort de compression, conçu et configuré pour exercer un effort de rapprochement axial automatique des premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B en direction d’une surface portant lesdits premier et deuxième organes d’actionnement 22A’, 22B’.

[0055] Cette configuration particulièrement avantageuse permet de compenser automatiquement d’éventuelles tolérances dimensionnelles de fabrication des pièces de l’appareil 1 . En particulier, cette configuration permet de compenser automatiquement un éventuel jeu axial que peut présenter le bouton 23A, 23B des premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B du fait de tolérances dimensionnelles plus ou moins importantes de fabrication. On s’assure ainsi d’un fonctionnement particulièrement fiable et répétable des premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B, y compris en utilisant des commutateurs classiques facilement accessibles dans le commerce. En outre, lorsque le module d’entraînement électrique 17 et les premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B sont avantageusement tous agencés à l’intérieur de la tête de coiffage 4, cela permet de faciliter et de fiabiliser le câblage électrique des premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B et du motoréducteur électrique 18.

[0056] A ce titre, comme illustré aux figures 10 à 13, le support 28’ de commutateurs, auquel sont fixés les premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B, peut être solidarisé au boîtier moteur 24’ sans possibilité de rotation relative, par l’intermédiaire d’un berceau moteur 29’ dans lequel le boîtier moteur 24 est reçu mobile à coulissement pur (pas de rotation relative) suivant une direction parallèle à, et de préférence confondue avec, l’axe A de rotation de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4. Comme décrit ci- dessus, ledit berceau moteur 24 est lui-même monté mobile à pivotement selon ledit axe A de rotation à l’intérieur de l’étui 25’, et forme avantageusement un berceau oscillant solidaire du boîtier moteur 24 et du support 28’ de commutateurs à pivotement dans ladite plage angulaire prédéterminée. Les boutons 23A, 23B des premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B peuvent être avantageusement orientés en direction et en regard d’un fond de l’étui 25’ qui définit ladite surface portant lesdits premier et deuxième organes d’actionnement 22A’, 22B’. Ces derniers peuvent avantageusement former deux protubérances, telles que des dômes de matière, distinctes et distantes l’une de l’autre qui sont agencées en saillie de ladite surface. L’organe élastique 31 , tel que par exemple un ressort de compression, peut être agencé en appui contre une surface interne d’un couvercle 32’ de l’étui 25’ et une surface d’appui correspondante définie par le berceau moteur 29’, pour repousser élastiquement le berceau moteur 29’ en direction du fond de l’étui 25’ et à exercer ainsi un effort de rapprochement axial automatique des premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B en direction des protubérances agencées à la surface du fond de l’étui 25’.

[0057] De préférence, l’appareil 1 comprend un organe de rappel automatique 33, 33’ pour rappeler automatiquement la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 vers une troisième position angulaire qui est intermédiaire auxdites première et deuxième positions angulaires lorsque cesse ledit effort mécanique exercé par les cheveux (figures 8(b) et 9(b) par exemple). Ainsi, en l’absence d’effort exercé par interaction entre les cheveux C de l'utilisateur et l’élément d’engagement mécanique 7 des cheveux, la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 revient avantageusement d’elle-même automatiquement, depuis la première position angulaire ou depuis la deuxième position angulaire, vers ladite troisième position angulaire intermédiaire, dite position de repos. L’effort et l'amplitude de mise en rotation forcée de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 qui sont nécessaires à la détection de ladite mise en rotation forcée par atteinte de l’une ou l’autre desdites première et deuxième positions angulaires s’en trouvent ainsi avantageusement réduits, ce qui améliore encore la facilité et le confort d’utilisation de l’appareil 1. Plus préférentiellement encore, la troisième position angulaire est une position angulairement médiane aux première et deuxième positions angulaires au sein de ladite plage angulaire prédéterminée. L’amplitude de pivotement de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 entre les première et troisième positions angulaires est alors identique à l’amplitude de pivotement de ladite partie rotative 16 entre les deuxième et troisième positions angulaires.

[0058] De préférence, l’organe de rappel automatique 33, 33’ est un organe de rappel automatique élastique. Par exemple, l’organe de rappel automatique 33 peut être une lame-ressort, comme dans la conception particulière illustrée aux figures 5 à 9, qui est typiquement fixée en son centre au support 28 de commutateur ou au berceau moteur 29 du module d’entraînement électrique 17, et dont deux extrémités libres opposées sont en appui contre des surfaces correspondantes prévues à l’intérieur de l’étui 25 du module d’entraînement électrique 17. Alternativement, comme dans l’autre conception particulière illustrée aux figures 10 à 13, l’organe de rappel automatique 33’ peut être un ressort en forme de « U » (ou ressort « en épingle à cheveux »), dont un ventre du « U » est fixé immobile à l’étui 25’, et dont chacune des jambes du « U » est agencée en appui contre des nervures du berceau moteur 29’. Bien évidemment, d’autres conformations, configuration et agencement adéquats de l’organe de rappel automatique 33, 33’ peuvent être envisagés. Par le biais d’un choix et d’un dimensionnement adéquats de l’organe de rappel automatique 33, 33’ élastique (longueur, constante de raideur, etc.), il est avantageusement possible de régler précisément, lors de la conception de l’appareil 1 , l’effort de mise en rotation forcée qui sera nécessaire à l’utilisateur pour faire passer la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 de la troisième position angulaire à l’une ou l’autre des première et deuxième positions angulaires. De la sorte, il est donc possible de définir une valeur minimale de l’effort nécessaire à la mise en rotation forcée qui est suffisamment faible pour éviter à l’utilisateur d’avoir à tirer trop fort sur les cheveux, ce qui pourrait s’avérer douloureux, tout en étant suffisamment élevée pour éviter néanmoins une trop grande sensibilité de détection, susceptible de conduire à une modification involontaire du sens de rotation de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4. En pratique, la définition de cette valeur minimale d’effort par le biais d’un choix et d’un dimensionnement de l’organe de rappel automatique 33, 33’ élastique pourra dépendre du dimensionnement général de l’appareil 1 et de sa tête de coiffage 4, ainsi que la mise en jeu d’éventuelles forces de frottement susceptibles de s’opposer au pivotement de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 dans la plage angulaire prédéterminée. [0059] De manière avantageuse, l’appareil 1 (et plus spécifiquement ledit circuit de pilotage électrique ou électronique du module d’entraînement électrique 17) est conçu et configuré pour inhiber, c’est-à-dire pour interdire, le fonctionnement du module d’entraînement électrique 17 en l’absence de détection, par ledit au moins un capteur 20A, 20B (et donc avantageusement par lesdits premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B), de l’atteinte de l’une ou de l’autre desdites première et deuxième positions angulaires. Ainsi, en l’absence d’effort mécanique exercé par les cheveux à l’encontre de l’élément d’engagement mécanique 7 des cheveux et détecté par le dispositif de détection, ledit circuit de pilotage interrompt l’alimentation électrique du module d’entraînement électrique 17 de sorte que la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 ne peut donc pas être mise en rotation par le module d’entraînement électrique 17 dans l’un ou dans l’autre desdits sens de rotation. Cela contribue à utilisation plus sûre, plus efficace et plus économe de l’appareil 1 .

[0060] Avantageusement, comme dans l’exemple illustré aux figures, l’appareil 1 peut comprendre un organe de commande manuelle 34 pour commander la mise en rotation (effective) de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 dans le sens de mise en rotation sélectionné automatiquement par le dispositif de sélection automatique (organe de commande manuelle 34 de mise en rotation « normale »), et préférentiellement donc, dans celui desdits premier et deuxième sens de rotation SRI , SR2 qui est sélectionné automatiquement par ledit dispositif de sélection automatique. Ainsi, tandis que le dispositif de sélection automatique peut sélectionner le sens de rotation SRI , SR2 dans lequel la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 est autorisée à tourner, la mise en rotation effective de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 peut donc pour autant être indépendamment inhibée / déclenchée par l’utilisateur par l’intermédiaire dudit organe de commande manuelle 34. Ainsi, la fonction de sélection du sens de rotation SRI , SR2 est donc avantageusement indépendante de la fonction de mise en rotation effective de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 dans le sens de rotation SRI , SR2 sélectionné. Comme expliqué précédemment, l’utilisateur n’a donc pas à se préoccuper du sens de rotation effectif. En effet, le sens de rotation SRI , SR2 adéquat étant sélectionné automatiquement par le dispositif de sélection automatique, l’utilisateur n’a plus qu’à agir manuellement à l’encontre de l’organe de commande manuelle 34, de manière très simple et même sans contrôle visuel sur ledit organe de commande manuelle 34, pour que la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 se mette alors effectivement en rotation dans le sens de rotation SRI , SR2 adéquat sélectionné. Typiquement, l’organe de commande manuelle 34 de mise en rotation normale de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 peut comprendre un commutateur 35 électrique (ou « commutateur de mise en rotation normale ») relié à un bouton d’actionnement manuel 36 agencé au niveau de la poignée 3 de l’appareil 1 par exemple, et relié électriquement au motoréducteur 18 du module d’entraînement électrique 17 entraînant en rotation la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4, ainsi qu’au dispositif de sélection automatique du sens de mise en rotation de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 de l’appareil 1 de coiffure.

[0061] De manière alternative, ou de préférence de manière complémentaire comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, l'appareil 1 de coiffure peut avantageusement comprendre un (autre) organe de commande manuelle 37 pour commander une mise en rotation de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4, autour dudit axe A de rotation, dans un sens de rotation SRI , SR2 opposé au sens de rotation SRI , SR2 sélectionné automatiquement par le dispositif de sélection automatique. Ainsi, une action manuelle de la part de l’utilisateur à l’encontre dudit (autre) organe de commande manuelle 37 peut avantageusement déclencher une mise en rotation de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 dans ledit deuxième sens de rotation SR2 lorsque ledit premier sens SRI de rotation a été automatiquement sélectionné, et vice et versa. L’appareil 1 de coiffure est donc avantageusement conçu et configuré de manière qu’un actionnement dudit (autre) organe de commande manuelle 37 entraîne une inversion de sélection du sens de rotation de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 (organe de commande manuelle 37 de mise en rotation « inversée »). Une telle caractéristique technique additionnelle confère avantageusement à l’appareil 1 une fonction de « démêlage » des cheveux, particulièrement pratique pour l’utilisateur dans le cas où la mise en rotation de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 dans un sens de rotation sélectionné automatiquement génère malencontreusement un emmêlement des cheveux autour de ladite partie rotative 16 et / ou dans l’élément d’engagement mécanique 7 des cheveux C porté par cette dernière. Typiquement, l’organe de commande manuelle 37 de mise en rotation inversée de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 peut comprendre un (autre) commutateur 38 électrique (ou « commutateur de mise en rotation inversée ») relié à un (autre) bouton d’actionnement manuel 39, agencé par exemple au niveau de la poignée 3 de l’appareil 1 de sorte à être accessible d’un doigt de la main de l’utilisateur qui tient l’appareil par le manche 3, et relié électriquement au module d’entraînement électrique 17 et au dispositif de sélection automatique du sens de mise en rotation de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 de l’appareil 1 de coiffure.

[0062] Dans le cas préférentiel où, comme illustré aux figures, l’appareil 1 comprend avantageusement les deux organes de commande manuelle 34, 37 susvisés, ces derniers sont avantageusement conçus et configurés de manière à ne pas pouvoir être actionnés simultanément par l’utilisateur. Par exemple, comme illustré en exemple aux figures 1 à 5, les boutons d’actionnement manuel 36, 39 respectifs des organes de commande manuelle 34, 37 peuvent comprendre une pièce mécanique rigide commune auxdits boutons d’actionnement manuel 36, 39 et montée à bascule pour empêcher un enfoncement simultané desdits boutons d’actionnement manuel 36, 39 sous l’effet d’une pression exercée sur eux par un doigt de l’utilisateur, et donc empêcher un actionnement manuel conjoint des deux organes de commande manuelle 34, 37.

[0063] Afin d’expliciter encore davantage la réalisation de certaines des caractéristiques fonctionnelles décrites ci-dessus, la figure 14 illustre un exemple de schéma de conception électrique de l’appareil 1 illustré aux figures. Cette conception électrique présente notamment l’intérêt d’être particulièrement simple, robuste et peu onéreux à mettre en œuvre. L’appareil 1 est ici prévu pour être alimenté électriquement sur secteur (alimentation électrique à partir du réseau de distribution électrique, sous une tension alternative 220-240 Vac, 50-60 Hz). Toutefois, le motoréducteur électrique 18, ainsi que le moteur électrique 10 du module de soufflerie 8, sont ici avantageusement des moteurs électriques à courant continu. A ce titre, des ponts 40, 41 de diodes sont prévus pour assurer un redressement double alternance pour alimenter électriquement chacun des moteurs électriques 10, 18 à courant continu. Ces ponts 40, 41 de diodes pourraient être omis dans le cas où l’appareil 1 serait prévu pour être alimenté électriquement par une source de courant continu. L’élément chauffant 13 de l’appareil 1 comprend une pluralité de résistances électriques 14A-14E. Le moteur électrique 10 du module de soufflerie 8 et le motoréducteur électrique 18 sont respectivement alimentés électriquement, via leur pont 40, 41 de diodes respectif, par dérivation du circuit d'alimentation des résistances électriques 14A-14E. [0064] Dans cet exemple, le commutateur général 6 de l'appareil est un sélecteur à trois positions, qui est relié aux résistances électriques 14A-14E et aux ponts 40, 41 de diodes qui alimentent le moteur électrique 10 du module de soufflerie s et le motoréducteur électrique 18 du module d’entraînement électrique 13 de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4. Le commutateur 35 de mise en rotation normale et le commutateur 38 de mise en rotation inversée sont ici des commutateurs électromécaniques monostables « inverseurs », avantageusement conformes à la description générale de tels commutateurs qui a été faite précédemment. Avantageusement inclus dans le circuit de pilotage du module d’entraînement électrique 17, les premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B (commutateurs de détection) sont eux aussi des commutateurs électromécaniques monostables « inverseurs » dont :

- les bornes « communes » respectives sont chacune reliées électriquement à l’une des broches d’alimentation du motoréducteur 18 ;

- les bornes « normalement ouvertes » sont reliées électriquement d’une part l’une à l’autre, et d’autre part à une borne « commune » du commutateur 35 de mise en rotation normale ;

- les bornes « normalement fermées » sont reliées électriquement d’une part l’une à l’autre, et d’autre part à une borne « commune » du commutateur 38 de mise en rotation inversée.

[0065] Par ailleurs, les bornes « normalement fermées » respectives du commutateur 35 de mise en rotation normale et du commutateur 38 de mise en rotation inversée sont reliées électriquement à une première sortie du pont 41 de diodes d’alimentation du motoréducteur électrique 18. Les bornes « normalement ouvertes » du commutateur 35 de mise en rotation normale et du commutateur 38 de mise en rotation inversée sont reliées électriquement à une deuxième sortie du pont 41 de diodes d’alimentation du motoréducteur électrique 18.

[0066] Dans le schéma de la figure 14, l’état de commutation illustré du commutateur 35 de mise en rotation normale correspond à une interruption d’alimentation du circuit de pilotage du module d’entraînement électrique 17 (état non actionné). L’état de commutation illustré du commutateur 38 de mise en rotation inversé correspond à un état dans lequel ce dernier n’inverse pas le sens de rotation sélectionné (état non actionné). L’état de commutation illustré des premier et deuxième commutateurs 21 A, 22B de détection correspond à une absence de détection de mise en rotation forcée (état non actionné), c’est-à-dire donc à une position angulaire de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4 qui n’est ni ladite première position angulaire ni ladite deuxième position angulaire, mais qui correspond de préférence à ladite troisième position angulaire intermédiaire à ces dernières. Dans cet état de commutation, aucun sens de rotation de rotation n’est sélectionné, et le circuit de pilotage du module d’entraînement électrique 17 inhibe le fonctionnement du motoréducteur 18 du module d’entraînement électrique 17.

[0067] Le tableau (Tableau 2) ci-dessous récapitule de manière synthétique, en lien avec le schéma électrique de la figure 14, le sens de rotation sélectionné automatiquement et le sens de mise en rotation effective de la partie rotative 16 de la tête de coiffage 4, en fonction du sens de rotation forcée de la partie rotative 16 sous l’effet de l’interaction entre l’élément d’engagement mécanique 7 des cheveux et lesdits cheveux, qui est détecté par les premier et deuxième commutateurs 21 A, 21 B (premier et deuxième commutateurs de détection), et selon l’état de commutation du commutateur 35 de mise en rotation normale et du commutateur 36 de mise en rotation inversée. On suppose ici que le commutateur général 6 est dans un état de commutation dans lequel au moins le pont 41 de diodes d’alimentation du motoréducteur électrique 18 est effectivement alimenté électriquement.

Tableau 2 [0068] Bien évidemment, d’autres conceptions électriques ou électroniques adéquates pourront être envisagées aux fins recherchées, selon notamment le choix d’alimentation électrique générale de l’appareil (courant continu ou alternatif), le choix du ou des capteurs 20A, 20B (nombre, type, etc.), le choix du motoréducteur électrique 18 (courant continu ou alternatif), etc.

POSSIBILITE D’APPLICATION INDUSTRIELLE

[0069] L’invention trouve son application industrielle dans la conception et la fabrication d’appareils de coiffure, par exemple à usage domestique, et plus précisément d’appareils de coiffure portatifs conçus pour aider à la mise en forme des cheveux.