Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
FRICTION CLUTCH ASSOCIATED WITH A WEAR TAKE-UP DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2000/022314
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a friction clutch, in particular for motor vehicles, comprising a cover (8) with a base (80) and fixing means for being fixed on a flywheel (1), a pressure plate (3) having a friction surface (30) to co-operate with a clutch friction (51) bearing at least a friction lining (15), means (9) for linking in rotation, with axial mobility, the pressure plate (3) to the lid (8), and a diaphragm (2) with an external peripheral part (21) axially stressing the pressure plate (3) away from the cover (8) base (80) and extended inwards by fingers (23) for countering at will, via the nose (111) of a clutch release bearing, the action of said peripheral part (21), said clutch being associated with a device detecting wear of the friction lining (15), which comprises means for sensing the friction lining wear, linked with the pressure plate (3).

Inventors:
DOREMUS OLIVIER
TRAVERS JEAN-LUC
Application Number:
PCT/FR1999/002429
Publication Date:
April 20, 2000
Filing Date:
October 08, 1999
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
VALEO (FR)
International Classes:
F16D13/70; F16D13/71; F16D13/75; F16D66/02; (IPC1-7): F16D13/75; F16D66/02
Domestic Patent References:
WO1997047896A11997-12-18
Foreign References:
US5791448A1998-08-11
FR2719097A11995-10-27
DE19507965A11995-09-14
US5238093A1993-08-24
FR2404150A11979-04-20
Attorney, Agent or Firm:
Gamonal, Didier (rue des Rosiers Saint-Ouen, FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS
1. Embrayage à friction, notamment pour véhicules automobiles, comportant un couvercle (8) avec un fond (80) d'orientation transversale et des moyens de fixation pour fixation sur un volant (1) d'entraînement en rotation, un plateau de pression (3) présentant frontalement une face de friction (30) pour coopération avec une friction d'embrayage (51) portant au moins une garniture de friction (15), des moyens (9) pour liaison en rotation, avec mobilité axiale, du plateau de pression (3) avec le couvercle (8), et, interposé entre le plateau de pression (3) et le fond (80) du couvercle (8), un diaphragme (2) ayant une partie périphérique externe (21) sollicitant axialement le plateau de pression (8) en direction opposée du fond (80) du couvercle (8) et prolongée vers l'intérieur par des doigts (23) pour contrecarrer à volonté, par l'intermédiaire de la pièce d'attaque ou nez (111) d'une butée de débrayage (10), l'action de ladite partie périphérique (21), ledit embrayage étant associé à un dispositif de détection de l'usure de la garniture de friction (15), lequel comprend un moyen détecteur, sensible à l'usure de la garniture de friction, un moyen récepteur, sensible à la position du moyen détecteur, un moyen transmetteur et un moyen indicateur, le moyen transmetteur étant destiné à transmettre l'information du moyen récepteur au moyen indicateur, caractérisé par le fait que le moyen détecteur est lié au plateau de pression (3).
2. Embrayage selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le moyen détecteur est un pied (35) ménagé radialement à la périphérie du plateau de pression (3).
3. Embrayage selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le moyen détecteur est une extension transversale (9A) que présente l'un des moyens de liaison (9) pour liaison en rotation, avec mobilité axiale, du plateau de pression (3) avec le couvercle (8).
4. Embrayage selon la revendication 1, dans lequel les moyens de liaison (9) pour liaison en rotation, avec mobilité axiale, du plateau de pression (3) avec le couvercle (8) sont fixés au plateau de pression (3) à l'aide d'organes de fixation (34) avec interposition d'une rondelle d'appui (39), caractérisé par le fait que le moyen détecteur est une extension transversale (39A) que présente la rondelle d'appui (39).
5. Embrayage selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le moyen détecteur est une extension transversale (29A) que présente une pièce spéciale (29) ajoutée à l'empilage constitué par les moyens de liaison (9).
6. Embrayage selon la revendication 1, dans lequel les moyens de liaison (9) pour liaison en rotation, avec mobilité axiale, du plateau de pression (3) avec le couvercle (8) sont fixés au plateau de pression (3) à l'aide d'organes de fixation constitués par des rivets (134), caractérisé par le fait que le moyen détecteur est constitué par une extension (134A) transversale que présente la tête d'un rivet (134).
7. Embrayage selon la revendication 1, du genre comportant un dispositif de rattrapage d'usure comprenant des moyens à rampes (291) placés axialement entre le diaphragme (2) et le plateau de pression (3), caractérisé par le fait que le moyen détecteur est constitué par une extension radiale (67) portée par les moyens à rampes (291).
8. Embrayage selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que le moyen récepteur est la queue (44) d'un pion monté dans l'enveloppe creuse (41) d'un plot (40) s'étendant transversalement et porté par la cloche de 1'embrayage (4), ladite queue (44) étant placée axialement dans le champ du moyen détecteur, ledit pion présentant une tête (42), constituant moyen indicateur, adaptée à émerger de l'enveloppe creuse (41) sous l'action d'un ressort (46), constituant moyen transmetteur, lorsque la queue (44) est cassée par le moyen détecteur après usure des garnitures de friction (15).
9. Embrayage selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que le moyen récepteur est un capteur (50,69) du type inductif.
10. Embrayage selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que le moyen récepteur est un interrupteur à lame souple.
11. Embrayage selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que le moyen récepteur est constitué de deux pistes résistives (54) coopérant avec le moyen détecteur (9B) et dont la résistance est adaptée à varier en fonction de 1'usure des garnitures de friction (15).
12. Embrayage selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que le moyen récepteur est constitué par un conducteur en boucle (58) isolé adapté à être coupé par le moyen détecteur (9A).
13. Embrayage selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que le moyen récepteur est constitué d'une roue à rochet (63) excentrée, adaptée à coopérer avec le moyen détecteur (9C) et solidaire d'un suiveur de came (62) destiné à coopérer avec une surface de came (61) prolongée selon une tête (42), la roue à rochet (63) et la tête (42) étant montées à rotation sur l'enveloppe (41) d'un plot (40) porté par la cloche (41) de l'embrayage, ladite tête (42) étant amenée à sortir de l'enveloppe (41) d'autant plus que l'usure des garnitures de friction (15) est grande.
14. Embrayage selon l'une des revendications 1 à 13, caractérisé par le fait que la position du moyen récepteur est réglable axialement et/ou radialement.
15. Embrayage selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que le moyen récepteur est une goupille (64) élastique radialement traversant une pièce de 1'embrayage fixe axialement telle que le volant (1).
16. Embrayage selon l'une des revendications 1 à 15, caractérisé par le fait que le moyen indicateur est une lampe (51).
17. Embrayage selon l'une des revendications 1 à 15, caractérisé par le fait que le moyen indicateur est un Voltmètre (56).
18. Embrayage selon l'une des revendications 1 à 17, caractérisé par le fait que 1'embrayage est du type poussé.
19. Embrayage selon l'une des revendications 1 à 17, caractérisé par le fait que 1'embrayage est du type tiré.
20. Embrayage selon l'une des revendications 1 à 6 et 8 à 19, caractérisé par le fait que l'embrayage comporte un dispositif de rattrapage d'usure (90).
Description:
"Embrayage à friction associé à un dispositif de détection d'usure" La présente invention concerne les embrayages à friction associés à un dispositif de détection d'usure, notamment pour véhicules automobiles.

Ainsi qu'on le sait, dans un embrayage classique intercalé entre un arbre menant et un arbre mené, un diaphragme prend appui sur le fond d'un couvercle, fixé à un volant d'entraînement en rotation, pour déplacer un plateau de pression en direction dudit volant, formant plateau de réaction, afin de serrer au moins une garniture de friction d'une friction d'embrayage entre lesdits plateaux de pression et de réaction.

Le volant d'entraînement est solidaire en rotation d'un premier arbre, tel qu'un arbre menant, tandis que la friction d'embrayage présente à sa périphérie interne un moyeu pour son calage en rotation sur un deuxième arbre, tel qu'un arbre mené.

L'embrayage est donc normalement engagé, ou embrayé, avec transmission de couple entre les arbres menant et mené.

Pour désengager, ou débrayer, l'embrayage, il faut, à l'aide d'une butée de débrayage, agir axialement en poussant, dans le cas d'un embrayage du type poussé, sur l'extrémité interne des doigts du diaphragme pour faire pivoter ledit diaphragme et annuler 1'effort qu'exerce ce diaphragme sur le plateau de pression mobile axialement afin de libérer la ou les garnitures de friction ; dans le cas d'un embrayage du type tiré, il faut agir axialement en tirant sur l'extrémité interne des doigts du diaphragme. Le couple n'est alors plus transmis de l'arbre menant à l'arbre mené, car la (ou les) garniture (s) de friction n'est (ne sont) plus serrée (s) entre les plateaux de pression et de réaction solidaires en rotation du couvercle.

Usuellement, le couvercle, le plateau de pression et le diaphragme forment un ensemble unitaire appelé mécanisme d'embrayage que l'on vient rapporter par son couvercle sur le volant, des languettes élastiques liant en rotation, avec mobilité axiale, le plateau de pression au couvercle.

Le diaphragme, ainsi qu'on le sait, est troué centralement et comporte une partie périphérique externe en forme de rondelle Belleville prolongée vers l'intérieur par une partie centrale

fragmentée en doigts radiaux par des fentes. Ce diaphragme, par sa partie rondelle Belleville, prend appui sur le couvercle et sur le plateau de pression. Ainsi, le dispositif débrayer de l'embrayage, qui permet de contrecarrer à volonté l'action des moyens élastiques embrayeurs, est constitué par des doigts du diaphragme sur l'extrémité interne desquels agit la butée de débrayage, tandis que la rondelle Belleville du diaphragme constitue des moyens élastiques embrayeurs à action axiale pour serrer la ou les garnitures de friction entre les plateaux de pression et de réaction et donc solliciter axialement le plateau de pression en direction opposée au fond du couvercle.

A l'état libre, ce diaphragme a une forme tronconique. Une fois monté dans l'embrayage, sa rondelle Belleville est montée sous précontrainte et est plus ou moins aplatie. Lors de l'opération de débrayage, ou désengagement de l'embrayage, on modifie la conicité de sa rondelle Belleville.

Bien entendu, les garnitures de friction s'usent et on a déjà prévu d'informer l'usager quant au niveau d'usure de ces garnitures de friction de façon à ce que le disque de friction puisse être changé avant détérioration des faces de frottement du volant et/ou du plateau de pression.

On a proposé, par exemple dans le document FR-A-2 496 204, de surveiller la position du disque de friction qui se déplace axialement en fonction de l'usure : une telle disposition mettant en oeuvre des bobines d'induction nécessite de la place centralement et augmente l'encombrement axial de l'embrayage.

Les organes de commande des moyens débrayeurs évoluant également en fonction de l'usure, il a été proposé, notamment dans les documents US-A-3 982 614 ou FR-A-2 712 947, de mesurer cette évolution ; de telles solutions ne sont pas simples mais surtout présentent l'inconvénient de ne pas être applicables à un embrayage équipé d'un dispositif de compensation de l'usure notamment de la ou des garnitures de friction, dit ci-après dispositif de rattrapage d'usure.

Au cours de la durée de vie d'un embrayage, l'usure de la ou des garnitures de friction ainsi que des contre-matériaux, plateau de pression et plateau de réaction, provoque une variation de la position du plateau de pression et celles des

moyens embrayeurs et de la butée de débrayage, d'où il s'ensuit, d'une part, une variation de la force de serrage du disque de friction entre les plateaux de pression et de réaction en raison des modifications des conditions de travail des moyens embrayeurs, et, d'autre part, la force nécessaire pour débrayer s'en trouve affectée. En dotant un tel embrayage d'un dispositif de rattrapage d'usure, on évite ces inconvénients, les moyens embrayeurs ainsi que la butée de débrayage, usuellement en appui constant sur les moyens débrayeurs, occupant la même position lorsque 1'embrayage est en position d'engagement. Cet avantage devient problématique lorsque l'on veut mesurer le degré d'usure de la ou des garnitures de friction puisque les moyens débrayeurs occupent la même position lorsque l'embrayage est en position d'engagement.

La présente invention a pour but de proposer un embrayage associé à un dispositif de détection d'usure qui soit de constitution simple et qui puisse détecter l'usure des garnitures même si 1'embrayage est équipé d'un dispositif de rattrapage d'usure.

Selon l'invention, un embrayage à friction, notamment pour véhicules automobiles, comportant un couvercle avec un fond d'orientation transversale et des moyens de fixation pour fixation sur un volant d'entraînement en rotation, un plateau de pression présentant frontalement une face de friction pour coopération avec une friction d'embrayage portant au moins une garniture de friction, des moyens pour liaison en rotation, avec mobilité axiale, du plateau de pression avec le couvercle, et, interposé entre le plateau de pression et le fond du couvercle, un diaphragme ayant une partie périphérique externe sollicitant axialement le plateau de pression en direction opposée du fond du couvercle et prolongée vers l'intérieur par des doigts pour contrecarrer à volonté, par l'intermédiaire de la pièce d'attaque ou nez d'une butée de débrayage, l'action de ladite partie périphérique, ledit embrayage étant associé à un dispositif de détection de l'usure de la garniture de friction, lequel comprend un moyen détecteur, sensible à l'usure de la garniture de friction, un moyen récepteur, sensible à la position du moyen détecteur, un moyen transmetteur et un moyen

indicateur, le moyen transmetteur étant destiné à transmettre l'information du moyen récepteur au moyen indicateur, est caractérisé par le fait que le moyen détecteur est lié au plateau de pression.

Avantageusement, le moyen détecteur est un pied ménagé radialement à la périphérie du plateau de pression.

De préférence, le moyen détecteur est une extension transversale que présente l'un des moyens de liaison pour liaison en rotation, avec mobilité axiale, du plateau de pression avec le couvercle.

Avantageusement, les moyens de liaison pour liaison en rotation, avec mobilité axiale, du plateau de pression avec le couvercle sont fixés au plateau de pression à l'aide d'organes de fixation avec interposition d'une rondelle d'appui et le moyen détecteur est une extension transversale que présente la rondelle d'appui.

De préférence, le moyen détecteur est une extension transversale que présente une pièce spéciale ajoutée à l'empilage constitué par les moyens de liaison.

Avantageusement, les moyens de liaison pour liaison en rotation, avec mobilité axiale, du plateau de pression avec le couvercle sont fixés au plateau de pression à l'aide d'organes de fixation constitués par des rivets, le moyen détecteur est constitué par une extension transversale que présente la tête d'un rivet.

De préférence, un dispositif de rattrapage d'usure comprenant des moyens à rampes placés axialement entre le diaphragme et le plateau de pression, le moyen détecteur est constitué par une extension radiale portée par les moyens à rampes.

Avantageusement, le moyen récepteur est la queue d'un pion monté dans l'enveloppe creuse d'un plot s'étendant transversalement et porté par la cloche de l'embrayage, ladite queue étant placée axialement dans le champ du moyen détecteur, ledit pion présentant une tête, constituant moyen indicateur, adaptée à émerger de l'enveloppe creuse sous l'action d'un ressort, constituant moyen transmetteur, lorsque la queue est

cassée par le moyen détecteur après usure des garnitures de friction.

Avantageusement, le moyen récepteur est un capteur du type inductif.

Avantageusement, le moyen récepteur est un interrupteur à lame souple.

De préférence, le moyen récepteur est constitué de deux pistes résistives coopérant avec le moyen détecteur et dont la résistance est adaptée à varier en fonction de l'usure des garnitures de friction.

Avantageusement, le moyen récepteur est constitué par un conducteur en boucle isolé adapté à être coupé par le moyen détecteur.

De préférence, le moyen récepteur est constitué d'une roue à rochet excentrée, adaptée à coopérer avec le moyen détecteur et solidaire d'un suiveur de came destiné à coopérer avec une surface de came prolongée selon une tête, la roue à rochet et la tête étant montées à rotation sur 1'enveloppe d'un plot porté par la cloche de l'embrayage, ladite tête étant amenée à sortir de l'enveloppe d'autant plus que l'usure des garnitures de friction est grande.

Avantageusement, la position du moyen récepteur est réglable axialement et/ou radialement.

De préférence, le moyen récepteur est une goupille élastique radialement traversant une pièce de 1'embrayage fixe axialement telle que le volant.

De préférence, le moyen indicateur est une lampe.

Avantageusement, le moyen indicateur est un Voltmètre ou un Ohmmètre.

De préférence, 1'embrayage est du type poussé.

Avantageusement, 1'embrayage est du type tiré.

De préférence, l'embrayage comporte un dispositif de rattrapage d'usure.

Pour mieux faire comprendre l'objet de l'invention, on va en décrire maintenant, à titre d'exemple, purement illustratif et non limitatif, des modes de réalisation représentés sur les dessins annexés.

Sur ces dessins :

-la figure 1 est une vue en coupe axiale d'un embrayage du type tiré destiné à coopérer avec un dispositif de détection de l'usure d'au moins une garniture de friction ; -la figure 2 est une vue en coupe partielle d'un dispositif de détection d'usure selon l'invention ; -les figures 3 à 7 sont des vues analogues à celle de la figure 2, chacune montrant une variante de dispositif de détection d'usure ; -les figures 8 à 11 sont analogues à la figure 2 et représentent d'autres variantes de dispositif de détection d'usure ; -les figures 12 et 13 montrent encore une variante de dispositif de détection, la figure 13 étant une vue de dessus, par rapport à la figure 12, montrant la roue à rochet seule ; -la figure 14 montre une autre variante de dispositif de détection d'usure ; -les figures 15 et 16 sont des vues partielles, en plan et en coupe, d'un embrayage du type poussé associé à encore une autre variante de dispositif de détection d'usure.

Un embrayage, représenté sur la figure 1, comporte un ensemble de pièces de forme annulaire, à savoir successivement axialement un volant 1 d'entraînement en rotation pour fixation de 1'embrayage à un premier arbre, tel qu'un arbre menant esquissé en 100, une friction d'embrayage esquissée en 5 présentant à sa périphérie externe des garnitures de friction 15 et à sa périphérie interne un moyeu pour liaison en rotation de 1'embrayage avec un second arbre tel qu'un arbre mené, un plateau de pression 3, un couvercle 8 de forme creuse présentant un fond 80 globalement d'orientation transversale troué centralement et, à sa périphérie externe, des moyens de fixation pour fixation du couvercle 8 au volant 1 formant plateau de réaction.

Le volant 1 présente dorsalement une face de friction et centralement des trous pour sa fixation à l'aide de vis 101 à l'arbre menant 100. Le volant 1 est d'un seul tenant en étant en matière moulable tout comme le plateau de pression 3 qui présente frontalement une face de friction 30 en regard de la face de friction du volant 1.

Le volant 1 et le plateau de pression 3 sont ici en fonte.

La friction d'embrayage 2 présente également un disque de support pour porter les garnitures de friction, éventuellement fractionnées. Ces garnitures s'étendent de part et d'autre du disque de support en étant fixées à celui-ci par exemple par rivetage, par collage ou brasage au disque de support métallique. En variante, le disque de support est noyé en partie dans une garniture de friction et est par exemple doté de trous et/ou de saillies pour parfaire son ancrage dans la garniture de friction.

De manière connue, des moyens élastiques de progressivité à action axiale sont interposés entre les deux garnitures pour serrage progressif de celles-ci entre le volant 1 et le plateau de pression 3. Ces moyens peuvent avoir toute forme appropriée.

Ces moyens sont par exemple réalisés en conformant le disque de support. Ce disque, à titre non limitatif, peut présenter une partie centrale pour sa liaison, de manière élastique ou non, au moyeu et une partie périphérique fragmentée en pales radiales, par exemple du type tripode. Chaque pale présente alors une zone centrale de portée destinée à la fixation de l'une des garnitures de friction et deux zones périphériques externes de portée destinées à coopérer avec 1'autre des garnitures de friction.

En variante, la friction d'embrayage est dépourvue de moyens élastiques de progressivité, notamment lorsque le disque de support est noyé en partie dans une garniture de friction.

Comme mentionné ci-dessus, le disque peut être accouplé de manière élastique au moyeu. En variante, le disque est accouplé de manière rigide au moyeu, le volant 1 pouvant être alors divisé pour présenter deux masses accouplées de manière élastique entre elles par des ressorts à action circonférentielle ou radiale.

En variante, le volant 1 peut être en deux parties et comporter un flasque de support fixé à sa périphérie interne à l'arbre menant et à sa périphérie externe à un plateau de réaction présentant la face de friction. Il peut être formé ainsi un volant dit volant flexible. Le couvercle 8 peut être alors assemblé au volant 1 en deux parties à l'aide de pattes

d'orientation axiale issues de sa jupe périphérique cylindrique 82. Ces pattes, en forme de tenons, sont alors engagées dans des mortaises formées à la périphérie externe du plateau de réaction ou du flasque de support. Le tronçon libre des pattes, formant les moyens de fixation précités du couvercle 8, peut être fixé par sertissage, rabattement ou soudage, au flasque ou au plateau de réaction, comme décrit par exemple dans le document FR-A-2 741 917.

S'agissant d'une application pour véhicule automobile, l'arbre menant est l'arbre moteur du véhicule sur le vilebrequin duquel se fixe le volant 1, tandis que l'arbre mené consiste en l'arbre d'entrée de la boite de vitesses.

Bien entendu, il est possible d'inverser les structures, le premier arbre pouvant être un arbre mené et le deuxième arbre un arbre menant.

Sur cette figure, le plateau de pression 3 est lié en rotation avec le couvercle 8 par des languettes élastiques 9 permettant au plateau de pression 3 de se déplacer axialement par rapport au couvercle 8. Le plateau de pression 3 est donc solidaire en rotation du couvercle 8 et du volant 1, tout en étant mobile axialement par rapport à ceux-ci.

Les languettes 9 sont ici d'orientation tangentielle et sollicitent le plateau de pression 3 en direction du fond 80 du couvercle. Ces languettes 9 élastiques sont donc à action axiale et ont une action de rappel. En variante, les languettes peuvent être d'orientation radiale.

Les languettes 9 tangentielles sont fixées à l'une de leurs extrémités à des pattes 31 que présente en saillie le plateau de pression 3 et à leur autre extrémité à une plage radiale du couvercle. Ces languettes 9 sont réparties régulièrement circonférentiellement, de manière connue ; leur nombre, ainsi que celui des pattes 31, dépend des applications, sachant que, pour les véhicules de tourisme, on fait généralement appel à trois languettes 9 ou groupes de languettes.

La fixation de ces languettes 9 sur les plages du couvercle et sur les pattes 31 est réalisée à l'aide d'organes de fixation 34, ici des vis, avec interposition d'une rondelle d'appui 39, en variante des rivets.

Le plateau de pression 3 est déplaçable axialement sous la sollicitation de moyens embrayeurs à action axiale commandés par des moyens débrayeurs, ici un diaphragme 2 monté articulé sur le couvercle 8 ; le diaphragme 2, de forme tronconique à l'état libre, comme on le sait, comprend une partie périphérique 21 en forme de rondelle Belleville prolongée intérieurement par des doigts 23 séparés par des fentes radiales qui débouchent dans des trous élargis 22 placés à la périphérie interne de la partie périphérique 21 du diaphragme 2.

Ici, l'embrayage est du type tiré ; le diaphragme 2 est en appui sur le couvercle 8 par sa périphérie externe, ici par l'intermédiaire d'un jonc 85. Le débrayage de l'embrayage est obtenu en agissant sur les extrémités des doigts 23 du diaphragme 2 dans le sens de la flèche F. Ici, la jupe 82 du couvercle 8 est fractionnée pour former des entretoises entre le volant 1 et le rebord radial de fixation du couvercle 8 servant d'appui aux têtes des vis de fixation. Les entretoises entourent le plateau de pression 3.

Pour ce faire, la butée de débrayage 10 est adaptée à ce type d'embrayage tiré ; pour l'action en traction de la butée de débrayage 10 sur le diaphragme 2, il est mis en oeuvre un ensemble d'accostage 112.

La butée de débrayage 10 comporte une pièce d'attaque ou nez 111 présentant une gorge annulaire cylindrique 115 délimitée transversalement, à sa périphérie externe, par un épaulement 114.

L'ensemble d'accostage 112 comporte, d'une part, une pièce d'accostage 116, ici en tôle emboutie, présentant une collerette 117 propre à son appui sur le diaphragme 2, du côté de celui-ci opposé à la butée de débrayage 10, avec, ici, un profil transversal cintré, et, d'un seul tenant avec cette collerette 117, une douille 118 destinée à traverser axialement ledit diaphragme 2 à la faveur de son ouverture centrale, entre ce diaphragme 2 et la pièce d'attaque 111 de la butée de débrayage 10, et, d'autre part, s'étendant annulairement à l'intérieur de ladite douille 118 de cette pièce d'accostage 116, entre celle- ci et ladite pièce d'attaque 111, un jonc de couplage 120, qui, élastiquement déformable radialement, est propre à un attelage

de la butée de débrayage 10 par simple encliquetage de celle-ci, au moins pour le sens axial qui, allant de la collerette 117 au jonc de couplage 120, et tel que repéré par la flèche F sur la figure 1, correspond, comme recherché, à l'exercice d'une traction de cette butée de débrayage 10 sur le diaphragme 2.

Le jonc de couplage 120 s'étend dans un plan, sensiblement perpendiculairement à l'axe de l'ensemble ; il est en fil rond et ouvert par deux brins qui, traversant chacun la douille 118 de la pièce d'accostage 116 à la faveur d'au moins un évidement de celle-ci pour les deux brins ou de deux évidements de celle- ci, à raison d'un évidement par brin, constituent, au-delà de cette douille 118 globalement d'orientation axiale, des moyens de préhension ; pour son maintien par rapport à celle-ci, en coopération avec les brins, il présente, dans son plan, au moins un tenon s'étendant radialement en prise avec un passage que présente la douille 118.

Pour le maintien de l'ensemble vis-à-vis du diaphragme 2, la collerette 117 de la pièce d'accostage 116 présente, de place en place à sa périphérie externe, des pattes 125, dirigées axialement dans le même sens que la douille 118, traversant le diaphragme 2, à la faveur, chacune respectivement, d'une des fentes ménagées entre les doigts 23 de celui-ci.

Ici, comme décrit dans le document FR-A-2 630 174, à l'extérieur de la douille 118 de la pièce d'accostage 116, les deux brins du jonc de couplage 120 sont élastiquement crochetés l'un sur l'autre, en sorte que ce jonc de couplage 120 est refermé circonférentiellement sur lui-même sous contrainte.

Autrement dit, pour la configuration libre de repos du jonc de couplage 120, ses brins s'écartent élastiquement l'un de l'autre, cependant que son diamètre s'accroît.

Présentée axialement, la butée de débrayage 10 vient s'encliqueter, par l'épaulement transversal 114 de sa pièce d'attaque 111, sur ce jonc de couplage 120, moyennant une déformation radiale élastique de celui-ci.

Comme évoqué ci-dessus, avantageusement, lorsque 1'embrayage est embrayé, une rondelle d'assistance 7 maintient la collerette 117 en contact avec la face interne des doigts 23

du diaphragme 2 en exerçant une précharge axiale via le jonc 120.

Lorsque cette butée de débrayage est ensuite déplacée suivant la flèche F de la figure, le jonc de couplage 120, coincé entre son épaulement transversal 114 et la douille 118 de la pièce d'accostage 116, assure son attelage à celle-ci, et son effort de traction est dès lors transmis au diaphragme 2 par cette pièce d'accostage 116 ; plus précisément, de manière connue, le jonc 120 est coincé entre son épaulement 114 et une partie tronconique que présente la douille 118.

Face à 1'épaulement 114, la gorge 115 de la pièce d'attaque ou nez 111 est bordée par une face transversale 113 que présente une collerette 119 ménagée à la périphérie externe de la pièce d'attaque ou nez 111. C'est avec cette face transversale 113 que coopère la périphérie interne de la rondelle d'assistance 7 pour agir, dans le sens de la flèche F, sur la pièce d'attaque ou nez 111 de la butée de débrayage 10, en prenant appui ici sur la face externe du fond 80 du couvercle 8, avantageusement par l'intermédiaire d'un jonc 86, ou d'un embouti en forme de jonc issu par emboutissage du fond 80 du couvercle 8.

La rondelle élastique d'assistance 7, d'un côté, prend appui, sur le couvercle 8 et, de l'autre côté, agit sur les doigts 23 du diaphragme 2 en sorte qu'elle est adaptée à agir dans le sens du débrayage de l'embrayage.

La rondelle d'assistance 7 comprend une partie externe rondelle Belleville 71 prolongée radialement vers l'axe selon des extensions 72 séparées par des fentes radiales ; ces extensions 72 s'étendent globalement vers l'extrémité libre des doigts 23 du diaphragme 2. Bien entendu, on peut inverser les structures, les extensions étant alors prolongées radialement en direction opposée à l'axe.

La rondelle d'assistance 7 agit sur les doigts 23 du diaphragme 2 par l'intermédiaire de la butée de débrayage 10.

La rondelle d'assistance 7 a des caractéristiques élastiques telles que, lorsque l'embrayage est embrayé et que les garnitures du disque de friction sont neuves, elle ne génère aucun effort axial sur les doigts 23 du diaphragme 2 ; 1'effort de serrage des garnitures pincées entre le plateau de réaction 1

et le plateau de pression 3 est celui qui est donné par la partie périphérique 21 du diaphragme 2 ; lorsque l'on agit sur les doigts 23 du diaphragme 2 dans le sens de la flèche F, pour le débrayage de l'embrayage, la rondelle d'assistance 7 agit sur les doigts 23 du diaphragme 2, également dans le sens de la flèche F, par l'intermédiaire de la butée de débrayage 10, en prenant appui sur le couvercle 8, soulageant ainsi l'effort nécessaire au débrayage ; on s'arrange également pour qu'en fin d'opération de débrayage, correspondant par exemple à la fin de la course limitée de la butée de débrayage, la rondelle d'assistance 7 ne transmette aucun effort au diaphragme 2.

Avantageusement, les caractéristiques élastiques de la rondelle d'assistance 7 sont telles que, lorsque 1'embrayage est embrayé, elle génère un effort axial dit de précharge qui sollicite la collerette 117 au contact des extrémités internes des doigts 23 du diaphragme 2 pour maintenir, de manière connue, le nez 111 en appui permanent contre les doigts 23 et éviter tout mouvement angulaire relatif, ce qui réduit les usures.

En variante, 1'effort axial généré par la rondelle d'assistance 7 est nul lorsque 1'embrayage est embrayé et un ressort de précharge classique est prévu, associé à la butée de débrayage.

Comme cela est visible sur la figure, avantageusement la face transversale 113 avec laquelle coopère la rondelle d'assistance 7 est bombée, sa convexité étant dirigée vers le plateau de pression 3.

La précharge exercée par la rondelle d'assistance 7 permet en outre ici de coincer en permanence le jonc 120 entre la douille 118 et l'épaulement 114.

L'embrayage est ici équipé d'un dispositif de rattrapage d'usure 90.

Il est en effet intéressant de faire appel à un dispositif de réglage, dit dispositif de rattrapage d'usure, qui maintient le diaphragme toujours globalement dans la même position, quelle que soit l'usure des garnitures de friction de 1'embrayage et/ou des faces de friction des plateaux de pression et de réaction, pour que le ressort d'assistance exerce, en toute circonstance lors de la durée de vie de l'embrayage, une très faible force

lorsque embrayage est en position engagée ou embrayée, comme expliqué ci-dessus.

Le dispositif de rattrapage d'usure 90 a été décrit en détails dans la demande de brevet français, déposée le 17 Juin 1997 sous le numéro 97 07482 à laquelle il conviendra de se reporter pour plus d'informations, la description correspondante devant être considérée comme faisant partie de la présente demande ; on rappellera simplement que le dispositif de rattrapage d'usure 90 comprend des moyens à rampes 91 ayant des rampes 95 inclinées ; ils sont constitués d'un anneau 91 présentant frontalement des rampes disposées circonféren- tiellement ; ledit anneau 91 présente dorsalement également des zones d'appui 92 constituées par une arête supérieure sensiblement arrondie centrée sur l'axe de 1'embrayage placée axialement à l'extérieur par rapport aux rampes 95. Le plateau de pression 3 présente, ici venus de moulage, sur sa face dorsale tournée vers le fond du couvercle 8, des plots 33 répartis circonférentiellement à une distance l'un de l'autre qui correspond à celle qui sépare circonférentiellement deux rampes 95 successives, les plots 33 étant destinés à coopérer chacun avec une rampe 95.

Les moyens à rampes 91 sont placés axialement entre le diaphragme 2 et le plateau de pression 3 en sorte que les plots 33 reçoivent les rampes 95 et le diaphragme 2 coopère avec les zones d'appui 92 qui constituent ainsi les moyens d'appui par 1'intermédiaire desquels le diaphragme 2 agit sur le plateau de pression 3.

Grâce à la présence du dispositif de rattrapage d'usure 90, les positions du diaphragme 2 et de la rondelle d'assistance 7, à 1'embrayage et au débrayage, sont fixes, indépendantes de l'usure des garnitures : l'assistance au débrayage fournie par la rondelle d'assistance 7 est donc indépendante de cette usure, ainsi que 1'effort de serrage.

Selon l'invention, 1'embrayage est associé à un dispositif de détection d'usure. Un tel dispositif comprend un moyen détecteur, sensible à l'usure d'au moins une garniture de friction, ici des garnitures de friction, un moyen récepteur, sensible à la position du moyen détecteur, un moyen transmetteur

et un moyen indicateur, le moyen transmetteur étant destiné à transmettre l'information du moyen récepteur au moyen indicateur. La position du moyen récepteur est réglable axialement et/ou radialement.

Selon la variante représentée sur la figure 2, le moyen détecteur est le plateau de pression 3 lui-même ; on sait en effet qu'en cours d'usure il se déplace en direction du volant et sa position reflète donc bien le degré de l'usure.

Le carter qui entoure 1'embrayage, ou cloche d'embrayage 4, non représentée sur la figure 1 mais visible partiellement sur la figure 2, porte un plot 40 clipsé dans une ouverture que présente sa paroi ; le plot 40 comporte une enveloppe creuse 41 adaptée à recevoir un pion cylindrique s'étendant transversalement par rapport à l'axe de 1'embrayage ; ledit pion présente une tête 42 limitée par une collerette 43, de diamètre plus grand que celui de la tête 42, et une queue 44 s'étendant vers l'axe de l'embrayage au delà de l'enveloppe 41 ; la queue 44 du pion est reliée à la tête 42 par une tige 45 de faible section qui traverse l'enveloppe 41 grâce à une ouverture de diamètre équivalent que celle-ci présente. Un ressort 46, prenant appui d'un côté sur l'enveloppe 41 et de l'autre sur la collerette 43, maintient la queue 44 appliquée sur la surface extérieure de l'enveloppe 41.

La tête 42 est adaptée à traverser une ouverture, que présente l'enveloppe 41 en face de la précédente qui reçoit la tige 45 ; dans la position à l'état neuf, la tête 42 affleure quasiment la surface extérieure de l'enveloppe.

Le pion 42-43-44-45 est par exemple en matière plastique.

Comme on l'aura compris, lorsque l'usure que l'on souhaite détecter aura été atteinte, le plateau de pression 3, ici par l'intermédiaire d'un pied 35 qu'il présente, viendra casser la queue 44 ; sous l'action du ressort 46, la tête 42 sortira franchement de l'enveloppe 41 et indiquera à l'usager que ce niveau d'usure a été atteint ; cette indication peut être rendue plus visible en colorant la tête 42, par exemple en rouge.

Ainsi, le moyen récepteur du dispositif de détection d'usure est ici constitué par la queue 44, son moyen

transmetteur par le ressort 46 et son moyen indicateur par la tête 42.

La distance axiale entre la queue 44 et le pied 35 est en relation avec l'usure des garnitures de friction 15.

Cette distance dépend elle-même de la distance entre le plot 40 et le pied 35 ou la rondelle d'appui 39.

Ainsi qu'on le sait, la cloche d'embrayage 4 et le plateau de pression sont des pièces brutes de fonderie, en sorte que, dans une variante de réalisation, on règle axialement et radialement la position du récepteur. Par exemple, le plot 40 est monté à vissage sur une plaque réglable par rapport à la cloche d'embrayage 4. Ainsi, l'enveloppe 41 présente extérieurement un filetage et la plaque un trou taraudé complémentaire. Le plot 40 traverse une ouverture oblongue de la cloche d'embrayage 4. En vissant ou en dévissant le plot 40 on peut donc régler la distance radiale de la queue 44 par rapport au pied 35.

La plaque est rapportée sur la cloche d'embrayage 4 à l'aide de vis engagées dans des trous oblongs d'orientation axiale de la plaque et se vissant dans des trous taraudés de la cloche d'embrayage.

Ainsi, on peut déplacer axialement la plaque et le récepteur 44 par rapport au pied 35 ou à la rondelle 39 pour régler axialement la position du récepteur.

Les figures 3 à 5 montrent chacune un dispositif de détection d'usure analogue à celui qui a été décrit à propos de la figure 2 sauf qu'ici le moyen détecteur n'est pas le plateau de pression 3 lui-même mais un organe qui en est solidaire.

Selon la figure 3, c'est une des languettes tangentielles 9 qui présente une extension transversale 9A, à extrémité avantageusement pliée à 90 degrés, placée dans le champ de la queue 44.

Selon la figure 4, c'est la rondelle d'appui 39 qui présente une extension 39A analogue à 1'extension 9A de la variante précédente.

Selon la figure 5, une pièce spéciale 29, à extension 29A, a été ajoutée à l'empilage constitué par les languettes 9 et la rondelle 39 maintenu par la vis 34.

La figure 6 correspond a une variante identique à celle selon la figure 2, les languettes tangentielles 9 étant ici maintenues par des rivets 134 ; selon la variante de la figure 7, c'est la tête du rivet 134 qui présente une extension 134A transversale s'étendant dans le champ de la queue 44.

Dans les variantes qui viennent d'être décrites, l'indication est donnée au niveau de la cloche d'embrayage 4 où se trouve le moyen indicateur ; cela suppose, bien entendu, d'y aller voir de temps en temps.

Il est possible de placer le moyen indicateur au delà de la cloche d'embrayage 4, par exemple au niveau du tableau de bord du véhicule.

Selon la variante de la figure 8, le moyen détecteur est 1'extension 9A d'une languette tangentielle 9, comme à la figure 3 ; ici, le moyen récepteur est un capteur 50, par exemple du type inductif, en variante un interrupteur à lame souple, adapté, sous l'action de 1'extension 9A, à mettre sous tension une lampe 51 placée par exemple au tableau de bord, grâce à des conducteurs 52 qui constituent le moyen transmetteur. En variante, la lampe peut être remplacée par un indicateur potentiométrique.

Selon la figure 9, la lampe 51 est mise sous tension lorsque 1'extension 9A, reliée à la masse du véhicule, entre en contact avec une borne 53 reliée à un conducteur 52 lui-même relié à une borne de la lampe 51 dont l'autre borne est reliée à la batterie du véhicule, plus précisément au plot de celle-ci dont le signe est opposé à celui de la masse.

Selon la variante de la figure 10, l'extension d'une languette tangentielle 9 est conformée à son extrémité en une lame 9B adaptée à coopérer en contact conducteur avec deux pistes résistives 54 constituant moyen récepteur ; on comprend que, au fur et à mesure que de l'usure est produite, la lame 9B se déplace le long des pistes 54 ; les pistes 54 sont reliées par deux conducteurs 55 au moyen indicateur 56 qui est un voltmètre mesurant la tension électrique, variable, du moment, aux bornes des pistes conductrices 54, grâce à une source d'alimentation 57. En variante, le moyen indicateur est un Ohmmètre mesurant la résistance électrique.

L'ensemble 56-57 peut être à demeure par exemple au tableau de bord du véhicule ; en variante, cet ensemble est portable et utilisé occasionnellement, à la manière d'un testeur, les conducteurs 55 aboutissant alors à deux bornes de test. On appréciera que, selon cette variante, le degré de l'usure peut être connu à tout instant.

Selon la variante de la figure 11, un conducteur en boucle 58 isolé permet l'alimentation électrique d'un relais 59 lorsque le contacteur 60, correspondant par exemple au contact véhicule, est fermé ; lorsque le degré d'usure choisi est atteint, l'extension 9A coupe le conducteur 58 : le relais 59 n'étant plus alimenté, il bascule dans sa position pour laquelle la lampe 51 est alimentée.

La variante selon la figure 12 est du genre de celle décrite à propos de la figure 3 ; ici, le plot 40 abrite un pion qui présente, du côté opposé à la tête 42, une surface de came 61, inclinée par rapport à l'axe du pion et adaptée à coopérer avec un suiveur de came 62 monté à rotation sur l'enveloppe 41 du plot 40. La surface de came 61 est portée par une partie cylindrique dont le diamètre est plus grand que celui de la tête 42, en sorte qu'un épaulement est défini servant d'appui à un ressort qui sollicite en permanence la surface de came 61 vers le suiveur de came 62.

Le suiveur de came 62 est solidaire en rotation d'une roue à rochet 63 excentrée par rapport à l'axe de la tête 42, comme mieux visible sur la figure 13 ; l'extrémité 9C de 1'extension d'une languette 9 est conformée en lame destinée à coopérer avec les dents de la roue à rochet 63 ; le déplacement parallèle à l'axe de l'embrayage de la lame 9C fait tourner la roue à rochet 63, donc le suiveur de came 62 ; dès lors, la tête 42 est amenée à sortir de l'enveloppe 41, d'autant plus que l'usure est grande.

La tête 42 constitue le moyen indicateur, comme à la figure 2 mais ici l'indication est progressive.

En variante, la tête 42 peut constituer un moyen transmetteur, le moyen indicateur pouvant être autre, tel que par exemple un potentiomètre.

Selon la variante de la figure 14, une goupille 64, élastique radialement, traverse le volant 1 ; elle est adaptée à être poussée vers l'extérieur par le plateau de pression 3 ; lorsque le degré d'usure choisi est atteint, elle actionne un interrupteur 66 porté par la paroi transversale 6 du carter moteur et destiné à alimenter une lampe 51.

Les variantes de dispositifs d'indicateur d'usure qui viennent d'être décrites l'ont été en application à un embrayage du type tiré, tel que celui de la figure 1 ; il va de soi qu'elles sont applicables également à un embrayage du type poussé.

On comprendra également que toutes les combinaisons des moyens détecteur, récepteur, transmetteur et indicateur décrits sont possibles.

Les figures 15 et 16 représentent partiellement, en plan avec arrachement, figure 15, et en coupe, figure 16, un embrayage du type poussé. Les pièces jouant le même rôle que celles décrites à propos de 1'embrayage du type tiré objet des figures précédentes portent les mêmes références ou des références analogues augmentées de 200.

Ici, les moyens à rampes 291 du dispositif de rattrapage d'usure portent une extension radiale 67 qui, comme on le sait, se déplace circonférentiellement en fonction de l'usure. Le couvercle 208 présente également une extension radiale 68 de même ampleur que la précédente ; ainsi, en fonction de l'usure, les deux extensions radiales 67,68 se rapprochent ou s'éloignent l'une de l'autre.

Un capteur inductif 69, moyen récepteur, porté par la cloche d'embrayage 4, mesure le décalage angulaire des deux extensions ; un conducteur 75, moyen transmetteur, relie le capteur 69 à un dispositif de traitement de son signal associé par exemple à une lampe 51 ou à un indicateur potentiomètrique.

On notera que ce type de réalisation est d'un emploi plus universel, les moyens à rampes à extension radiale pouvant être interposés entre le couvercle, doté d'une extension radiale, et le diaphragme, tel que décrit par exemple dans le document GB-A- 2 294 301.