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Patent Searching and Data


Title:
ERGONOMIC PRUNING-SHEAR HOLDER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/046671
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a pruning-shear holder (2) comprising a shell (22) provided with a housing capable of keeping a pair of pruning shears (1) suspended.

Inventors:
GOUT CHRISTOPHE (FR)
LAFON JEAN-LUC (FR)
AMALRIC LUC (FR)
Application Number:
PCT/EP2022/076078
Publication Date:
March 30, 2023
Filing Date:
September 20, 2022
Export Citation:
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Assignee:
INNOVATION FABRICATION COMMERCIALISATION INFACO (FR)
International Classes:
A01G3/02; A45F5/00; B26B29/04
Foreign References:
US6173875B12001-01-16
CN209850867U2019-12-27
Attorney, Agent or Firm:
IPAZ (FR)
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Claims:
Revendications

1. Dispositif (2) porte-sécateur comprenant une coque (22) pourvue d'un logement (86) configuré pour recevoir une tête de coupe (4) d'un sécateur (1), caractérisé en ce qu'il est configuré pour pouvoir maintenir le sécateur (1) suspendu lorsque la tête de coupe (4) est reçue dans le logement (86) de la coque (22).

2. Dispositif (2) selon la revendication 1, dans lequel le logement (86) de la coque (22) est configuré pour recevoir uniquement la tête de coupe (4) du sécateur (1).

3. Dispositif (2) selon la revendication 1 ou 2, configuré pour pouvoir maintenir le sécateur (1) suspendu par la tête de coupe (4).

4. Dispositif (2) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, comprenant un organe de retenue (92) mobile entre une première position autorisant une insertion de la tête de coupe (4) du sécateur (1) au sein du logement (86) de la coque (22), ou son retrait de ce logement (86), et une deuxième position apte à empêcher un retrait de la tête de coupe (4) du sécateur (1) du logement (86) de la coque (22).

5. Dispositif (2) selon la revendication 4, dans lequel la coque (22) forme au moins une surface de butée (88, 89) pour la tête de coupe (4) et l'organe de retenue (92) forme au moins une autre surface de butée pour la tête de coupe (4).

6. Dispositif (2) selon la revendication s, dans lequel la coque (22) forme au moins une surface de butée (88, 89) pour une lame (10) de la tête de coupe (4) et l'organe de retenue (92) forme au moins une autre surface de butée pour cette lame (10).

7. Dispositif (2) selon l'une quelconque des revendications ! à 6, comprenant un support (20) destiné à être relié à un accessoire tel qu'une ceinture ou un vêtement, la coque (22) étant reliée au support (20) selon une liaison définissant au moins un degré de liberté en rotation de manière à autoriser un déplacement de la coque (22) entre une première position prévue pour permettre une insertion de la tête de coupe (4) du sécateur (1) au sein du logement (86) de la coque (22), ou son retrait de ce logement (86), et une deuxième position permettant de suspendre le sécateur (1). 8. Dispositif selon la revendication 7, configuré de sorte que, lorsque la tête de coupe (4) est insérée dans le logement (86) de la coque (22) disposée dans la première position, le sécateur (1) déplace sous l'action de la gravité la coque (22) de la première position vers la deuxième position. 9. Dispositif selon la revendication 7 ou 8, comprenant un organe élastique (42) configuré pour rappeler la coque (22) dans la première position lorsque celle-ci ne reçoit pas de tête de coupe (4) de sécateur (1).

10. Procédé d'attelage d'un sécateur (1) et d'un dispositif (2) porte-sécateur selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, comprenant une étape d'insertion d'une tête de coupe (4) du sécateur (1) dans le logement (86) de la coque (22) du dispositif (2).

Description:
Description

Titre : Porte-sécateur ergonomique

Domaine technique

L'invention se rapporte au domaine des sécateurs et concerne plus spécifiquement un dispositif porte-sécateur.

État de la technique antérieure

Un porte-sécateur conventionnel comprend typiquement un étui flexible ou rigide prévu pour être relié à une ceinture ou un gilet.

L'étui est généralement configuré pour recevoir la tête de coupe du sécateur ainsi que tout ou partie de son manche de manière à éviter un retrait accidentel du sécateur sous l'action de son propre poids. Pour améliorer le maintien et sécuriser ainsi le portage du sécateur, il est connu d'équiper l'étui d'un élément de retenue tel qu'une lanière maintenant le sécateur par son manche.

Les porte-sécateurs connus dans l'état de la technique antérieure permettent de maintenir un sécateur de manière globalement satisfaisante mais sont très peu ergonomiques, notamment compte tenu de leur encombrement qui correspond globalement à l'encombrement total de l'outil, voire davantage.

Exposé de l'invention

L'invention vise à procurer un porte-sécateur présentant une meilleure ergonomie.

A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif porte-sécateur comprenant une coque pourvue d'un logement configuré pour recevoir une tête de coupe d'un sécateur. Selon l'invention, ce dispositif est configuré pour pouvoir maintenir le sécateur suspendu lorsque la tête de coupe est reçue dans le logement de la coque.

Compte tenu de la suspension du sécateur, le manche du sécateur ou plus généralement les parties du sécateur auxquelles est reliée la tête de coupe sont orientées verticalement vers le bas. Cela permet, lorsque le dispositif est relié par exemple à une ceinture ou un gilet d'un utilisateur, de disposer le sécateur le long d'une jambe en libérant l'espace de déplacement des bras. Une telle disposition permet de faciliter la réalisation de tâches lorsque le sécateur est porté par le dispositif.

Il en résulte une amélioration du confort de l'utilisateur et de sa sécurité puisque la tête de coupe est logée dans la coque.

Dans un mode de réalisation préféré, le logement de la coque est configuré pour recevoir uniquement la tête de coupe du sécateur.

Cela permet de réduire significativement l'encombrement du dispositif et d'améliorer encore davantage son ergonomie.

Le maintien du sécateur ainsi suspendu peut être assuré par la géométrie du logement de la coque, eu égard notamment à la géométrie de la tête de coupe du sécateur, et/ou par des moyens de retenue additionnels.

Dans un mode de réalisation, le dispositif est configuré pour pouvoir maintenir le sécateur suspendu par la tête de coupe.

Alternativement, le maintien par le dispositif du sécateur suspendu peut être assuré par une autre partie du sécateur, par exemple par un carter du sécateur ou par un pontet de protection de gâchette du sécateur.

Ainsi, dans un mode de réalisation, le dispositif comprend un organe de retenue mobile entre une première position autorisant une insertion de la tête de coupe du sécateur au sein du logement de la coque, ou son retrait de ce logement, et une deuxième position apte à empêcher un retrait de la tête de coupe du sécateur du logement de la coque.

A titre d'exemple, l'organe de retenue peut comprendre un élément tel qu'un loquet configuré pour venir en appui sur la tête de coupe, que ce soit sur une surface externe de la tête de coupe ou au sein d'un orifice réalisé dans la tête de coupe.

Dans un mode de réalisation, la coque forme au moins une surface de butée pour la tête de coupe et l'organe de retenue forme au moins une autre surface de butée pour la tête de coupe. Plus spécifiquement, la coque peut former au moins une surface de butée pour une lame de la tête de coupe et l'organe de retenue peut former au moins une autre surface de butée pour cette lame.

Dans le cadre de ce mode de réalisation, il est préféré que ladite lame soit une lame fixe de la tête de coupe.

Le maintien peut aussi être réalisé sans moyen de retenue additionnel.

Par exemple, la retenue peut être assurée en modifiant, après insertion de la tête de coupe dans le logement de la coque, la configuration de la coque et/ou la configuration de la tête de coupe.

Ainsi, dans un mode de réalisation, la coque est configurée de sorte qu'une première lame de la tête de coupe vienne en butée sur une première surface de la coque et qu'une deuxième lame de la tête de coupe vienne en butée sur une deuxième surface de la coque après placement de la tête de coupe dans une position ouverte dans laquelle la première lame et la deuxième lame définissent entre elles une ouverture.

Autrement dit, la retenue peut être réalisée en ouvrant, totalement ou partiellement, la tête de coupe du sécateur après son insertion dans le logement de la coque.

Le dispositif peut combiner différents modes de retenue, par exemple en intégrant à la fois un organe de retenue tel que défini ci-dessus et en mettant en œuvre une retenue additionnelle par ouverture de la tête de coupe.

Dans un mode de réalisation, le dispositif comprend un support destiné à être relié à un accessoire tel qu'une ceinture ou un vêtement, la coque étant reliée au support selon une liaison définissant au moins un degré de liberté en rotation de manière à autoriser un déplacement de la coque entre une première position prévue pour permettre une insertion de la tête de coupe du sécateur au sein du logement de la coque, ou son retrait de ce logement, et une deuxième position permettant de suspendre le sécateur.

De préférence, le dispositif est configuré de sorte que, lorsque la tête de coupe est insérée dans le logement de la coque disposée dans la première position, le sécateur déplace sous l'action de la gravité la coque de la première position vers la deuxième position. Cette combinaison de caractéristiques astucieuse permet d'améliorer encore davantage l'ergonomie du dispositif.

En effet, en l'absence d'une liaison autorisant une rotation de la coque entre deux positions différentes, la mise en suspension du sécateur imposerait à l'utilisateur une gestuelle d'insertion allant verticalement du bas vers le haut et de retrait du haut vers le bas. La liberté de rotation de la coque permet de définir une première position permettant une gestuelle plus naturelle.

De plus, lorsque le sécateur est électrique et comprend un câble relié à une batterie, ce câble exerce des contraintes lors des mouvements de l'opérateur. Le degré de liberté en rotation permet au dispositif d'absorber ces contraintes lorsque le sécateur est maintenu suspendu par le dispositif, ce qui améliore le confort de l'opérateur.

Dans un mode de réalisation, le dispositif comprend un organe élastique configuré pour rappeler la coque dans la première position lorsque celle-ci ne reçoit pas de tête de coupe de sécateur.

L'invention se rapporte aussi à un ensemble comprenant un sécateur et un dispositif tel que défini ci-dessus.

Dans un mode de réalisation, le sécateur est électrique.

Selon un autre aspect, l'invention concerne un procédé d'attelage d'un sécateur et d'un dispositif porte-sécateur tel que défini ci-dessus.

Ce procédé comprenant de préférence une étape d'insertion d'une tête de coupe du sécateur dans le logement de la coque du dispositif.

D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée, non limitative, qui suit.

Brève description des dessins

La description détaillée qui suit fait référence aux dessins annexés sur lesquels : Fig. 1 est une vue schématique en perspective d'un sécateur et d'un porte-sécateur conformes à l'invention, le sécateur comprenant une tête de coupe en cours d'insertion dans une coque du porte-sécateur ;

Fig. 2 est une vue schématique en perspective du sécateur et du porte-sécateur de la figure 1, la tête de coupe du sécateur étant logée dans la coque du porte-sécateur, la coque étant dans une première position par rapport à un support du porte-sécateur de sorte que le sécateur s'étende verticalement vers le haut ;

Fig. 3 est une vue schématique en perspective du sécateur et du porte-sécateur de la figure 1, la tête de coupe du sécateur étant logée dans la coque du porte-sécateur, la coque étant dans une deuxième position par rapport au support du porte-sécateur de sorte que le sécateur s'étende verticalement vers le bas en étant suspendu ;

Fig. 4 est une vue schématique du sécateur et du porte-sécateur de la figure 1, dans la configuration de la figure 1 dans laquelle la tête de coupe du sécateur est en cours d'insertion dans la coque du porte-sécateur, la figure 4 montrant un logement formé par la coque du porte-sécateur ;

Fig. 5 est une vue schématique du sécateur et du porte-sécateur de la figure 1, dans la configuration de la figure 2 dans laquelle la tête de coupe du sécateur est logée dans la coque du porte-sécateur, la figure 5 montrant la disposition de la tête de coupe du sécateur au sein du logement formé par la coque du porte-sécateur, le logement épousant les contours d'une lame fixe de la tête de coupe ;

Fig. 6 est une vue schématique en perspective et en éclaté du porte-sécateur de la figure 1, montrant notamment le support, un ressort de torsion, une pièce de liaison, la coque sous forme d'une demi-coque interne et d'une demi-coque externe, ainsi qu'un organe de retenue ;

Fig. 7 est une vue schématique en perspective du support du porte-sécateur de la figure 6, montrant une patte d'accrochage du porte-sécateur ;

Fig. 8 est une vue schématique en perspective d'une pièce de centrage du porte-sécateur de la figure 6 ; Fig. 9 est une vue schématique en perspective d'un sous-ensemble du porte-sécateur de la figure 6 comprenant la demi-coque interne et le ressort de torsion qui coopère avec un organe de liaison formé par cette demi-coque interne ;

Fig. 10 est une vue schématique en perspective d'un autre sous-ensemble du support du porte-sécateur de la figure 6 comprenant le support et la pièce de centrage qui coopère avec un arbre solidaire de ce support ;

Fig. 11 est une vue schématique en perspective d'un assemblage comprenant le sous- ensemble de la figure 10, le ressort de torsion et la pièce de liaison du support du porte- sécateur de la figure 6.

Description détaillée de modes de réalisation

Il est représenté sur les figures 1 à 5 un sécateur 1, destiné à la taille de végétaux tels que des arbustes ou de la vigne, et un dispositif porte-sécateur 2 selon un mode de réalisation préféré de l'invention.

Le sécateur 1 est dans cet exemple un sécateur électrique alimenté par une batterie (non représentée) à laquelle le sécateur 1 est relié par un câble souple (non représenté).

Le sécateur 1 comprend une tête de coupe 4 et un corps 6.

De manière connue en soi, le corps 6 forme un manche et intègre différents organes non représentés, parmi lesquels un moteur, un mécanisme de transmission de mouvement d'un rotor du moteur à la tête de coupe 4, un interrupteur, des indicateurs lumineux permettant de fournir des informations relatives à l'état électrique du sécateur 1 et à l'autonomie de la batterie, et une gâchette de commande.

En référence aux figures 1 et 4, la tête de coupe 4 comprend une lame 8 mobile et une lame 10 fixe, aussi appelée contre-lame ou crochet.

La lame mobile 8 comprend un bord interne 12 tranchant présentant un profil incurvé et, à l'opposé du tranchant 12, un bord externe 14 présentant lui aussi un profil incurvé.

La lame fixe 10 comprend elle aussi un bord interne 16 (voir pointe de la lame 10 sur les figures 1 et 4) et un bord externe 18 qui présentent eux aussi un profil incurvé. Le profil incurvé des lames 8 et 10 confèrent à la tête de coupe 4 une forme de bec d'oiseau.

Cette géométrie particulière de la tête de coupe 4 n'est aucunement limitative. Par exemple, dans un mode de réalisation non représenté, le bord interne 12 et/ou le bord externe 14 de la lame mobile 8 et/ou le bord interne 16 et/ou le bord externe 18 de la lame fixe 10 peuvent être rectilignes.

La lame fixe 10 est reliée fixement au corps 6 du sécateur 1.

La lame mobile 8 est reliée au corps 6 selon une liaison pivot autorisant une rotation de la lame 8 autour d'un axe Al (voir figure 1) entre une première position correspondant à une position fermée de la tête de coupe 4 et une deuxième position correspondant à une position ouverte de la tête de coupe 4.

De manière connue en soi, la position de la lame mobile 8 est commandée par le moteur du sécateur 1 via le mécanisme de transmission de mouvement.

Sur les figures 1 à 5, la tête de coupe 4 est en position fermée. Dans cette position, la lame mobile 8 et en particulier son tranchant 12 recouvre une partie de la lame fixe 10, étant entendu que la lame mobile 8 et la lame fixe 10 sont décalées l'une par rapport à l'autre le long de l'axe Al.

En position ouverte (non représentée), la tête de coupe 4 définit entre les lames 8 et 10 une ouverture destinée à recevoir un élément végétal à tailler.

Dans cet exemple, le sécateur 1 permet de positionner la tête de coupe 4 dans ladite position d'ouverture ainsi que dans neuf positions intermédiaires dites de demi-ouverture, sous l'action de la gâchette.

A titre indicatif, le sécateur 1 a dans cet exemple une masse d'environ 800 grammes et permet d'exercer un couple sur la lame mobile 8 compris entre 180 et 360 N m.

L'invention se rapporte plus spécifiquement au dispositif 2, destiné à porter le sécateur 1 ou un sécateur analogue. Un mode de réalisation de ce dispositif 2 est décrit ci-dessous en référence aux figures 6 à 11.

De manière générale, le dispositif 2 comprend un support 20, une coque 22 et un mécanisme de liaison du support 20 et la coque 22 (voir figure 6).

Chacune des figures comprend un référentiel définissant une direction verticale Dl, une direction transversale D2 et une direction latérale D3 orthogonales entre elles. Ce référentiel est associé au support 20 et permet de définir l'orientation relative des autres parties du dispositif 2, en particulier de la coque 22, par rapport au support 20.

Dans cet exemple, le support 20 comprend une plaque 24 de forme globalement rectangulaire qui définit une surface interne 24A et une surface externe 24B espacées l'une de l'autre le long de la direction D2 (voir figures 6 et 7).

Le support 20 comprend un bras 26 formant une patte d'accrochage qui s'étend de manière sensiblement parallèle à la plaque 24, en vis-à-vis de la surface externe 24B (figure 7).

Du côté opposé, le support 20 comprend un élément tubulaire 30 formant un arbre qui s'étend au droit de la surface interne 24A de la plaque 24, en direction de la coque 22.

L'arbre 30 présente un axe A2 de révolution qui est parallèle à la direction D2 et, dans cet exemple, normal à la surface 24A.

En référence à la figure s, le dispositif 2 comprend aussi une pièce de centrage 32 s'étendant autour d'un axe de révolution. Cet axe est également référencé A2 car il se confond avec l'axe A2 de l'arbre 30 lorsque le dispositif 2 est assemblé (voir plus loin ci- dessous).

La pièce de centrage 32 comprend une embase 34 annulaire au droit duquel s'étendent, le long de l'axe A2, deux éléments annulaires interne 36 et externe 38 concentriques. La pièce 32 est traversée par une ouverture centrale d'axe A2.

En référence à la figure 6, le dispositif 2 comprend par ailleurs une pièce de liaison 40 présentant une forme globalement annulaire, ainsi qu'un ressort 42. La pièce de liaison 40 comprend, le long de la direction D2, une première portion définissant un premier diamètre interne et une deuxième portion épaulée définissant un deuxième diamètre interne inférieur au premier diamètre interne.

Le premier diamètre interne est défini par une surface radialement interne de la pièce de liaison 40 au droit de laquelle s'étend, radialement vers l'intérieur, un élément de butée 44.

La pièce de liaison 40 comprend par ailleurs un pion 45 s'étendant transversalement à partir de la deuxième portion de cette pièce 40.

Concernant le ressort 42, celui-ci est un ressort de torsion qui présente dans cet exemple un diamètre intérieur sensiblement identique au diamètre de l'ouverture de la pièce de centrage 32.

Le ressort 42 comprend deux extrémités 46 et 48 de fixation (voir figures 6, 9 et 11).

Dans l'exemple de la figure 6, la coque 22 comprend une demi-coque interne 50 et une demi-coque externe 52.

En référence à la figure 9, la demi-coque interne 50 comprend un organe de liaison 54 qui s'étend au droit d'une surface externe 56 de cette demi-coque interne 50, en direction du support 20.

A partir de la surface externe 56 de la demi-coque interne 50, l'organe de liaison 54 comprend un premier module 58 formant une surface 58A sensiblement plane et un deuxième module 60, s'étendant en saillie à partir du premier module 58 en direction du support 20.

Le deuxième module 60 forme une lèvre annulaire élastiquement déformable pourvue d'un collet constituant une butée transversale (voir plus loin ci-dessous).

Le premier module 58 comprend une rainure 62 circonférentielle s'étendant radialement à l'extérieur de la lèvre 60.

L'arbre 30 du support 20, la pièce de centrage 32, la pièce de liaison 40, le ressort 42 et l'organe de liaison 54 de la demi-coque interne 50 forment ensemble ledit mécanisme de liaison du support 20 et de la coque 22, permettant de relier les unes aux autres les différentes parties du dispositif 2 de la manière suivante.

La figure 10 illustre un assemblage du support 20 et de la pièce de centrage 32.

En référence aux figures 8 et 10, l'embase 34 de la pièce de centrage 32 est disposée en regard de la surface interne 24A du support 20 de sorte que l'arbre 30 s'étende à travers l'ouverture centrale de la pièce de centrage 32. Dans cet exemple, l'ouverture centrale de la pièce de centrage 32 est dimensionnée pour former avec l'arbre 30 un ajustement du type glissant permettant de centrer la pièce 32 sur l'arbre 30.

La figure 11 illustre un assemblage du sous-ensemble de la figure 10, de la pièce de liaison 40 et du ressort 42.

En référence aux figures 6 et 11, la pièce de liaison 40 est fixée au support 20 à l'aide de moyens de fixation 70 tels que des vis, dans une configuration dans laquelle cette pièce de liaison 40 abrite l'arbre 30, la pièce de centrage 32 et le ressort 42.

La pièce de centrage 32 est dimensionnée de sorte que son élément annulaire externe 38 coopère avec une partie de ladite surface radialement interne de la pièce de liaison 40. Ledit premier diamètre interne de la pièce de liaison 40 et le diamètre externe de la pièce de centrage 32 sont choisis de sorte que ces pièces 32 et 40 soient reliées l'une à l'autre selon un ajustement du type glissant.

La pièce de centrage 32 permet ainsi de centrer la pièce de liaison 40 sur l'arbre 30, autour de l'axe A2.

En référence à la figure 11, le ressort 42 est disposé dans le prolongement de l'arbre 30 selon la direction D2.

L'extrémité 46 du ressort 42 est disposée dans une rainure formée par l'élément de butée 44 de la pièce de liaison 40 de sorte que cet élément de butée 44 empêche un déplacement de cette extrémité 46 du ressort 42 dans au moins un sens en rotation autour de l'axe A2 (voir figures 6 et 11).

La figure 9 montre un autre sous-ensemble du dispositif 2 permettant notamment de visualiser la liaison de l'autre extrémité 48 du ressort 42. L'extrémité 48 du ressort 42 est insérée dans un orifice formé par le premier module 58 de l'organe de liaison 54 de la demi-coque interne 50, de sorte à empêcher tout déplacement de cette extrémité 48 en rotation autour de l'axe A2.

Le sous-ensemble de la figure 11 et la demi-coque interne 50 sont assemblés en faisant insérant ladite deuxième portion épaulée de la pièce de liaison 40 dans un espace transversalement délimité d'une part par la surface 58A formée par le premier module 58 de l'organe de liaison 54 de la demi-coque interne 50 et d'autre part par le collet formé par le deuxième module 60 de cet organe de liaison 54, cela par insertion en force entraînant une déformation temporaire de la lèvre formée par cet organe de liaison 54.

La distance entre la surface 58A et le collet est choisie de manière à empêcher ou limiter les déplacements de la pièce de liaison 40 par rapport à la demi-coque interne 50 en translation selon la direction D2 tout en autorisant une rotation relative de la pièce de liaison 40 par rapport à la demi-coque interne 50 autour de l'axe A2.

La pièce de liaison 40 est en outre disposée de sorte que le pion 45 s'étende dans la rainure 62 formée par l'organe de liaison 54 de la demi-coque interne 50.

Ce montage autorise ainsi un déplacement en rotation autour de l'axe A2 de la demi-coque interne 50 par rapport à la pièce de liaison 40 et par suite par rapport au support 20.

La dimension circonférentielle de la rainure 62 détermine l'amplitude maximale de ce déplacement, qui correspond dans cet exemple à une rotation maximale d'environ 120°.

Lorsque le ressort 42 est dans un état initial, en l'occurrence au repos ou faiblement contraint, la demi-coque interne 50 est dans une première position par rapport au support 20. Dans cette première position, le pion 45 est en appui sur, ou du moins disposée de manière adjacente à, une première extrémité circonférentielle de la rainure 62.

Le dispositif 2 est configuré de sorte que la demi-coque interne 50 puisse être entraînée dans un sens en rotation autour de l'axe A2 par rapport au support 20, entraînant un déplacement du pion 45 dans la rainure 62 en direction d'une deuxième extrémité circonférentielle de cette rainure 62 et déformant simultanément le ressort 42 en augmentant progressivement la contrainte de déformation correspondante. La demi-coque interne 50 est ici considérée comme étant dans une deuxième position par rapport au support 20 lorsque le pion 45 est en appui sur la deuxième extrémité circonférentielle de la rainure 62.

Le ressort 42 est configuré pour rappeler la demi-coque interne 50 dans la première position en l'absence d'un effort d'entraînement exercé sur celle-ci supérieur à un effort minimal. Dans cet exemple, le poids du sécateur 1 permet d'exercer sur la demi-coque interne 50 un effort d'entraînement supérieur à cet effort minimal (voir plus loin ci- dessous).

En référence aux figures 4 à 6, la demi-coque 50 comprend une paroi principale 79 et des éléments de paroi 80 et 82 qui s'étendent transversalement au droit de la paroi principale 79 de manière à former respectivement une première surface interne 88 et une deuxième surface interne 89.

La paroi principale 79 et les surfaces interne 88 et 89 délimitent une première partie d'un logement 86 destinée à recevoir la lame fixe 10 de la tête de coupe 4 du sécateur 1.

Transversalement à l'opposé de la paroi principale 79 et perpendiculaire aux surfaces interne 88 et 89, les éléments de paroi 82 forment une surface destinée à délimiter une deuxième partie du logement 86 prévue pour recevoir la lame mobile s de la tête de coupe 4 du sécateur 1 (voir figure 5), étant rappelé que la lame mobile 8 est décalée selon la direction D2 par rapport à la lame fixe 10.

Dans cet exemple, la dimension transversale, selon la direction D2, des éléments de paroi 80 et 82 est légèrement supérieure à l'épaisseur de la lame fixe 10 de la tête de coupe 4 du sécateur 1.

Les éléments de paroi 80 sont configurés de sorte que la première surface interne 88 présente un profil complémentaire à celui du bord externe 18 de la lame fixe 10 du sécateur 1 tandis que les éléments de paroi 82 sont configurés de sorte que la deuxième surface interne 89 présente un profil complémentaire à celui du bord externe 14 de cette lame fixe 10. Ainsi, dans cet exemple, la première partie du logement 86 délimitée par les surfaces interne 88 et 89 présente une géométrie complémentaire à celle de la lame fixe 10 de la tête de coupe 4, de sorte que ces surfaces permettent d'une part de guider l'insertion de la tête de coupe 4 du sécateur 1 au sein du logement 86 et d'autre part d'épouser les contours de la lame fixe 10 lorsque la tête de coupe 4 est insérée dans le logement 86 (figure 5).

La demi-coque 52 délimite la deuxième partie le logement 86.

Lorsque la coque 22 est assemblée, le logement 86 est ainsi délimité transversalement par la paroi principale 79 de la demi-coque 50 et par la demi-coque 52 et, latéralement, par les éléments de paroi 80 et 82 de la demi-coque 50 pour ce qui concerne la première partie du logement 86 et par des parties de la demi-coque 52 pour ce qui concerne la deuxième partie du logement 86.

La coque 22 assemblée comprend une ouverture 86A permettant d'insérer la tête de coupe 4 du sécateur 1 dans le logement 86.

Dans cet exemple, les demi-coques 50 et 52 sont assemblées l'une avec l'autre à l'aide de moyens de fixation 90 tels que des vis (voir figure 6).

La coque 22 comprend un matériau rigide configuré pour ne pas se déformer sous l'action des efforts exercés par le sécateur 1 lorsque celui-ci est porté par le dispositif 2 (voir plus loin ci-dessous).

Dans cet exemple, chacune des demi-coques 50 et 52 comprend du plastique.

De plus, les demi-coques 50 et 52 sont dimensionnées et structurées pour pouvoir résister à un chargement de la coque 22 lors de la mise en œuvre du dispositif 2, y compris par exemple sous l'action d'un couple d'ouverture involontaire de la tête de coupe 4.

Dans cet exemple, la géométrie du logement 86 est prévue pour recevoir les lames 8 et 10 de la tête de coupe 4 et uniquement celles-ci, comme cela est visible sur la figure 5.

En particulier, lorsque la tête de coupe 4 est insérée dans le logement 86, le corps 6 du sécateur 1 est situé à l'extérieur du logement 86 et plus généralement de la coque 22. En référence à la figure 6, le dispositif 2 comprend un organe de retenue 92 comportant un loquet 94 et un ressort 96 de compression.

La coque 22 est pourvue d'une rainure 98 de guidage du loquet 94 autorisant une translation de celui-ci par rapport à la coque 22 entre une première position illustrée sur la figure 4, dans laquelle le loquet 94 est rétracté, et une deuxième position illustrée sur la figure 5, dans laquelle le loquet 94 est déployé.

Dans cet exemple, la demi-coque 50 forme une première demi-partie de la rainure 98 et la demi-coque 52 forme une deuxième demi-partie de cette rainure 98.

Le ressort 96 est monté dans la coque 22 de manière à exercer sur le loquet 94 un effort tendant à le rappeler en position déployée.

Il va maintenant être décrit un exemple d'utilisation du dispositif 2.

Le dispositif 2 est accroché à une ceinture d'un gilet (non représenté) porté par un utilisateur, grâce à la patte d'accrochage 26 du support 20 (voir figure 7) de sorte que la direction DI soit verticale (la flèche de la direction DI du référentiel pointant verticalement vers le haut).

Le dispositif 2 est initialement disposé dans la configuration illustrée sur les figures 1 et 4, dans laquelle l'ouverture 86A du logement 86 s'étend dans un plan sensiblement oblique par rapport à la direction verticale DI et, de manière globale, verticalement au-dessus du logement 86.

Après disposition manuelle du loquet 94 en position rétractée, en exerçant sur celui-ci un effort comprimant le ressort 96, la tête de coupe 4 du sécateur 1 peut être insérée dans le logement 86 de la coque 22, selon une trajectoire qui est dans cet exemple courbe compte tenu de la géométrie de la tête de coupe 4 et du logement 86.

Lors de cette insertion, la tête de coupe 4 suit une trajectoire dirigée verticalement vers le bas pour atteindre la configuration illustrée sur les figures 2 et 5, en étant guidée notamment par les surfaces interne 88 et 89 de la demi-coque 50 qui coopèrent avec la lame fixe 10. Dans cette configuration, le loquet 94 peut être relâché, après quoi il est automatiquement déplacé en position déployée sous l'action du ressort 96.

Dans la configuration de la figure 5, une extrémité du loquet 94 est en appui sur la tête de coupe 4, en l'occurrence sur la lame fixe 10, formant ainsi une butée qui s'oppose à un retrait de la tête de coupe 4 du logement 86.

La tête de coupe 4 est ainsi immobilisée par rapport à la coque 22 puisque le logement 86 épouse les contours de la lame fixe 10 et que le loquet 94 bloque le retrait de la tête de coupe 4 dans cette configuration.

Compte tenu de l'orientation de la coque 22 par rapport à la verticale Dl, lorsque l'utilisateur lâche le sécateur 1, celui-ci entraîne sous l'action de son propre poids la coque 22 en rotation autour de l'axe A2 par rapport au support 20 pour atteindre la configuration de la figure 3, dans laquelle le pion 45 de la pièce de liaison 40 est en butée sur ladite deuxième extrémité circonférentielle de la rainure 62 de l'organe de liaison 54 formé par la demi-coque 50.

Dans cette configuration, le sécateur 1 est suspendu et s'étend ainsi verticalement vers le bas, le long d'une jambe de l'utilisateur.

Dans cet exemple particulier, le sécateur 1 est plus précisément suspendu par sa tête de coupe 4.

Tout en présentant un encombrement réduit, la coque 22 permet ainsi de protéger la tête de coupe 4 du sécateur 1 tout en facilitant les déplacements de l'utilisateur, notamment de ses bras.

Pour retirer le sécateur 1 du dispositif 2, il suffit à l'utilisateur de saisir le corps 6 du sécateur 1 de manière à repositionner par exemple le dispositif 2 dans la configuration de la figure 2, de déplacer le loquet 94 en position rétractée puis de retirer la tête de coupe 4 de la coque 22.

Dans cet exemple, le ressort 42 du dispositif 2 permet de repositionner automatiquement la coque 22 suivant l'orientation illustré sur la figure 1 par rapport au support 20 et de la maintenir dans cette position lorsque le dispositif 2 n'est pas chargé. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits ci-dessus. Par exemple, la coque 22 peut être fixe par rapport au support 20 de sorte à conserver par exemple une orientation telle que celle illustrée sur la figure 3, nécessitant dans ce cas une insertion de la tête de coupe 4 du sécateur 1 dans la coque 22 selon une trajectoire comprenant une composante de translation verticale vers le haut, et son retrait selon une trajectoire comprenant une composante de translation verticale vers le bas (non représenté). Alternativement, la coque 22 peut être reliée au support 20 selon une liaison différente de celle décrite ci-dessus, par exemple suivant une liaison définissant à la fois un degré de liberté en rotation et un degré de liberté en translation (non représenté).

Dans un autre mode de réalisation, non représenté, le dispositif 2 comprend un organe de retenue différent de l'organe 92. Par exemple, le dispositif 2 peut comprendre un moyen de retenue comprenant un élément mobile selon la direction D2 de manière à s'étendre dans une ouverture formée par l'une des lames 8 ou 10, ou par les deux lames 8 et 10. La retenue peut aussi être réalisée à l'aide d'une lanière coopérant avec la tête de coupe 4 et/ou avec le corps 6 du sécateur 1 (non représenté). Dans une autre variante, non représentée, le logement 86 de la coque 22 peut présenter une géométrie autorisant une ouverture de la tête de coupe 4 au sein du logement 86 de sorte que les bords externes 14 et 18 des lames 8 et 10 exercent un effort d'appui sur des surfaces opposées délimitant le logement 86 empêchant en tant que tel un retrait de la tête de coupe 4.

Dans un autre mode de réalisation non représenté, le logement 86 de la coque 22 peut être configuré pour épouser les contours non pas de la lame fixe 10 mais de la lame mobile 8 de la tête de coupe 4. Par ailleurs, le logement 86 de la coque 22 peut avoir une géométrie n'épousant pas les contours de la lame mobile 8 ni de la lame fixe 10, autorisant un certain débattement de la tête de coupe 4 par rapport à la coque 22. Il est toutefois préféré mais non obligatoire d'immobiliser la tête de coupe 4 par rapport à la coque 22, à l'aide de la géométrie du logement 86 et/ou, en option, d'un ou plusieurs moyens de retenue additionnels.