Domaine technique de l’invention

[0001] L’invention concerne un mécanisme d’affichage d’horlogerie comportant au moins des premiers moyens d’entraînement agencés pour entraîner en rotation selon un premier nombre de pas un premier mobile d’affichage pour l’affichage d’une première grandeur, et des deuxièmes moyens d’entraînement agencés pour entraîner en rotation selon un deuxième nombre de pas un deuxième mobile d’affichage pour l’affichage d’une deuxième grandeur.

[0002] L’invention concerne encore une pièce d’horlogerie, notamment une montre, comportant un tel mécanisme d’affichage, notamment un mécanisme de calendrier.

[0003] L’invention concerne le domaine des mécanismes d’affichage d’horlogerie.

Arrière-plan technologique

[0004] Dans un mécanisme d’affichage d’horlogerie, le positionnement relatif d’affichages complémentaires est toujours un problème délicat à résoudre, tout défaut d’alignement, même minime, étant très visible par l’utilisateur.

[0005] Par exemple, des affichages de quantième à rouleaux, et des mécanismes bien connus d’affichage de quantième dits à grands guichets, sont généralement composés de deux affichages séparés pour les unités et les dizaines.

[0006] Dans ces types d’affichages, l’alignement des deux indicateurs pour donner l’illusion d’un seul affichage est un problème crucial à résoudre. Chaque indicateur ayant son mécanisme particulier pour assurer sa rotation et sa position, le défaut de positionnement relatif n’est pas négligeable. Résumé de l’invention

[0007] L’invention se propose de développer de nouveaux mécanismes d’affichage combinant plusieurs mobiles d’affichage, et de résoudre ce problème d’alignement des indicateurs dans la zone d’affichage.

[0008] A cet effet, l’invention concerne un mécanisme d’affichage d’horlogerie selon la revendication 1 .

[0009] L’invention concerne encore une pièce d’horlogerie, notamment une montre, comportant au moins un tel mécanisme d’affichage, notamment un mécanisme de calendrier.

Brève description des figures

[0010] Les buts, avantages et caractéristiques de l’invention seront mieux compris à la lecture de la description détaillée qui va suivre, en référence aux dessins annexés parmi lesquels :

- la figure 1 représente, de façon schématisée et en vue de face, un mécanisme d’affichage à deux mobiles d’affichage, ici des disques ou anneaux, de type grand guichet de l’art antérieur, comportant un premier mobile d’affichage pour l’affichage des 10 unités, partiellement recouvert par un deuxième mobile d’affichage pour l’affichage des dizaines; ce deuxième mobile d’affichage des dizaines est un affichage non concentrique au premier mobile d’affichage des unités, et comporte quatre indicateurs de dizaines 0-1 -2-3, chacun accompagné d’un guichet adjacent, au travers duquel est visible un indicateur du premier mobile d’affichage des unités; dans la zone d’affichage on peut lire l’indicateur des dizaines « 2 », et, dans le guichet adjacent, l’indicateur « 9 » des unités; bien sûr, pour faciliter la lecture par l’utilisateur, seuls ces deux indicateurs seront visibles dans un guichet, ou dans une zone transparente du cadran, ou par tout autre moyen permettant de les mettre en évidence ;

- la figure 2 illustre, de façon similaire, un mécanisme amélioré, sur la base du mécanisme d’affichage de la figure 1 , par incorporation de moyens de couplage, qui sont ici constitués non limitativement par des séries d’éléments ferromagnétiques et des séries d’aimants : le premier mobile d’affichage des unités comporte dix premiers éléments de couplage qui sont des éléments ferromagnétiques équidistants, repérés par une lettre « F », le deuxième mobile d’affichage des dizaines comporte quatre deuxièmes éléments de couplage qui sont des aimants équidistants, repérés par une lettre « U ». Ce mécanisme résout le problème d’alignement des affichages, par la conjonction d’un seul des dix premiers éléments de couplage qui sont des éléments ferromagnétiques avec un seul des quatre deuxièmes éléments de couplage qui sont des aimants, et apporte une stabilité de l’affichage en position; de manière générale, les couplages magnétiques décrits dans le cadre de l’invention peuvent être, ou bien des combinaisons d’éléments ferromagnétiques agencés pour faire face à des aimants (de sens de polarisation aléatoire), ou bien des combinaisons d’aimants agencés pour faire face à d’autres aimants, dont les polarités doivent être en phase pour assurer l’attraction mutuelle;

- la figure 3 illustre, de façon similaire à la figure 2, un mécanisme amélioré de la même façon, sur la base d’un affichage de type grand guichet de l’art antérieur comportant un affichage des 10 unités, et au-dessus un affichage, cette fois concentrique à celui des unités, des quatre dizaines muni d’autant de guichets au travers desquels est visible un indicateur du premier mobile d’affichage des unités. Un positionnement magnétique de dix premiers éléments de couplage formés par des éléments ferromagnétiques des unités relatif aux quatre deuxièmes éléments de couplage formés par des aimants des dizaines est implanté; comme précédemment, on constate que, si deux deuxièmes éléments de couplage formés par des aimants des dizaines sont face à deux premiers éléments de couplage formés par des éléments ferromagnétiques des unités, les deux autres sont décalés d’un demi-pas et sont en contradiction avec les deux premiers, ce qui est bien visible dans le guichet positionné à neuf heures sur la figure, ce guidage relatif des deux mobiles d’affichage n’est donc pas possible avec plus de deux aimants des dizaines, le nombre des premiers éléments ferromagnétiques des unités n’étant ici pas un multiple entier de celui des deuxièmes aimants des dizaines;

- la figure 4 illustre, de façon similaire aux figures 2 et 3 dont il comporte des moyens de couplage magnétique similaires, un mécanisme encore amélioré, qui est un affichage de type grand guichet selon l’invention comportant un affichage des 10 unités, et au-dessus un affichage concentrique des 5 dizaines muni d’autant de guichets ou d’ouvertures permettant d’afficher l’unité au travers. Un positionnement magnétique de dix premiers éléments de couplage formés par des éléments ferromagnétiques relatif aux cinq deuxièmes éléments de couplage formés par des aimants des dizaines est suggéré pour garantir des calages optimaux; l’emploi d’indicateurs dupliqués, ici le « 0 » redoublé sur le deuxième mobile d’affichage des dizaines, permet d’effectuer tous les affichages, chaque premier indicateur du premier mobile d’affichage des unités étant visible dans un guichet du deuxième mobile d’affichage des dizaines, dans toutes les positions stables de ces deux mobiles;

- la figure 5 illustre les moyens d’entraînement des deux mobiles d’affichage de la figure 4, comportant deux roues excentrées, chacune tronquée, de façon à permettre l’affichage du quantième, qui coopèrent avec des pignons coaxiaux avec les mobiles, maintenus en positions stables par des sautoirs; il est à noter que l’invention crée une nouvelle application de ce type d’entraînement par roues tronquées, dans ce nouvel emploi pour la conduite d’un affichage, notamment dans l’exemple non limitatif illustré ici un affichage de quantième à cinq dizaines dont l’une est doublée, et la roue qui a la fonction d’entraînement de dizaine comporte une dent de plus que dans l’art antérieur connu pour d’autres mécanismes ; dans ce cas non limitatif d’un tel affichage avec indication du « 0 » doublée, la dent d’entraînement se retrouve sur le secteur entre les dents 31 -01 et 09-10 ;

- la figure 6 représente, de façon schématisée et en vue de face, une pièce d’horlogerie, ici une montre, comportant un mécanisme d’affichage à deux mobiles d’affichage selon l’invention; ces deux mobiles d’affichage sont ici deux rouleaux coaxiaux disposés côte à côte;

- la figure 7 est un schéma-blocs représentant une pièce d’horlogerie, notamment une montre, comportant un mécanisme d’affichage à deux mobiles d’affichage selon l’invention;

- la figure 8 représente, de façon schématisée et en vue de face, la partie visible du deuxième mobile d’affichage de la figure 4, les guichets n’étant pas représentés; - la figure 9 représente, de façon similaire à la figure 8, la partie visible d’un autre deuxième mobile d’affichage selon l’invention, les guichets n’étant pas représentés, l’application concerne ici un affichage de 10 dizaines et de 10 unités à disque;

- la figure 10 représente, de façon similaire à la figure 8, la partie visible de deux mobiles d’affichage concentriques et superposés, portant des indicateurs sur des diamètres différents;

- la figure 11 représente, de façon similaire à la figure 10, la partie visible de deux mobiles d’affichage externes l’un à l’autre, avec une zone d’affichage pour l’affichage d’un indicateur des unités au-dessus du seul premier mobile des unités, et d’un indicateur des dizaines au-dessus du seul deuxième mobile des dizaines;

- la figure 12 représente, de façon similaire à la figure 10, la partie visible de deux mobiles d’affichage externes l’un à l’autre et partiellement superposés, avec une zone d’affichage pour l’affichage d’un indicateur des unités au-dessus de la zone de superposition, et d’un indicateur des dizaines au-dessus du seul deuxième mobile des dizaines;

- la figure 13 illustre la configuration inverse de la figure 12, avec une zone d’affichage pour l’affichage d’un indicateur des unités au-dessus du seul premier mobile des unités, et d’un indicateur des dizaines au-dessus de la zone de superposition;

- la figure 14 représente, de façon similaire à la figure 10, la partie visible de deux mobiles d’affichage externes l’un à l’autre et partiellement superposés, avec une zone d’affichage pour l’affichage d’un indicateur des unités et d’un indicateur des dizaines au-dessus de la zone de superposition, avec l’indicateur des unités visible au travers d’un guichet du deuxième mobile des dizaines; - la figure 15 représente, de façon schématisée, partielle et en perspective, les moyens d’entraînement des deux mobiles d’affichage de la figure 4, déjà représentés en plan sur la figure 5, et qui comportent une denture tronquée permettant d’entraîner le pignon de 10 dents des dix unités 30 fois sur 31 , et une denture tronquée permettant d’entraîner le pignon de 5 dents des cinq dizaines 5 fois sur 31 , dans cette application particulière ;

- la figure 16 représente, de façon schématisée, partielle et en vue de côté, un exemple de réalisation d’un mécanisme d’affichage à deux mobiles d’affichage, ici des disques ou anneaux, comportant des moyens de couplage uniquement mécaniques.

Description détaillée de l’invention

[0011] L’invention concerne un mécanisme d’affichage combinant plusieurs mobiles d’affichage, agencé pour résoudre le problème d’alignement des indicateurs dans la zone d’affichage.

[0012] L’invention concerne ainsi un mécanisme d’affichage 100 d’horlogerie, qui comporte au moins des premiers moyens d’entraînement 1 agencés pour entraîner en rotation, selon un premier nombre de pas, un premier mobile d’affichage 10 pour l’affichage d’une première grandeur, et des deuxièmes moyens d’entraînement 2 agencés pour entraîner en rotation, selon un deuxième nombre de pas, un deuxième mobile d’affichage 20 pour l’affichage d’une deuxième grandeur.

[0013] Selon l’invention, ce mécanisme d’affichage 100 comporte des moyens de couplage 3, 3’ qui sont distincts des premiers moyens d’entraînement 1 et des deuxièmes moyens d’entraînement 2. Les moyens de couplage 3, 3’ sont uniquement agencés pour indexer en position le premier mobile d’affichage 10 et le deuxième mobile d’affichage 20 l’un par rapport à l’autre, et pour assurer leur alignement, selon une direction d’alignement A, dans une zone d’affichage 30 que comporte le mécanisme d’affichage 100.

[0014] Ainsi, indépendamment des premiers moyens d’entraînement 1 et des deuxièmes moyens d’entraînement 2, respectivement du premier mobile d’affichage 10 et du deuxième mobile d’affichage 20, les moyens de couplage 3, 3’ ne permettent pas d’entrainer le premier mobile d’affichage 10 et le deuxième mobile d’affichage 20 au pas suivant.

[0015] Plus particulièrement, les moyens de couplage 3, 3’ sont agencés pour assurer magnétiquement et/ou mécaniquement un tel couplage d’alignement.

[0016] Dans une variante particulière, les moyens de couplage 3 sont agencés pour assurer un tel couplage d’alignement de manière magnétique uniquement. Dans une autre variante particulière, les moyens de couplage 3 sont agencés pour assurer magnétiquement et mécaniquement un tel couplage d’alignement.

[0017] Plus particulièrement, les pas du premier mobile d’affichage 10 sont constants, et les pas du deuxième mobile d’affichage 20 sont constants.

[0018] Dans une première variante de l’invention, le premier mobile d’affichage 10 et le deuxième mobile d’affichage 20 sont mobiles en rotation coaxiale. Les figures 3 à 5 et 10 illustrent des mobiles d’affichage qui sont des disques ou des anneaux. La figure 6 illustre des mobiles d’affichage qui sont des rouleaux.

[0019] Plus particulièrement, le rapport entre le premier nombre de pas et le deuxième nombre de pas est un nombre entier.

[0020] Plus particulièrement encore, pour obtenir un nombre de pas entier, plusieurs indications identiques sont répétées sur le premier mobile d’affichage 10 ou/et plusieurs indications identiques sont répétées sur le deuxième mobile d’affichage 20. [0021] Plus particulièrement, les moyens de couplage 3 comportent alors, pour assurer l’indexation du premier mobile d’affichage 10 et du deuxième mobile d’affichage 20 coaxiaux, au moins deux couplages, qui sont agencés pour assurer magnétiquement et/ou mécaniquement un couplage d’alignement, et qui sont répartis en fonction des pas d’affichage. Les figures 2 à 4 montrent ainsi des premiers éléments de couplage formés par des éléments ferromagnétiques 15 qui sont solidaires en rotation du premier mobile d’affichage 10, et des deuxièmes éléments de couplage formés par aimants 25 qui sont solidaires en rotation du deuxième mobile d’affichage 20. Le rapport entre le nombre des premiers éléments de couplage formés par des éléments ferromagnétiques 15 et le nombre des deuxièmes éléments de couplage formés par des aimants 25 est un nombre entier, plus particulièrement égal au rapport entre le premier nombre de pas et le deuxième nombre de pas.

[0022] Dans une réalisation particulière, le premier mobile d’affichage 10 comporte un premier nombre de positions, qui sont occupées par des premiers indicateurs 11 ou par des premiers guichets 19 ou par des espaces vides; de façon analogue le deuxième mobile d’affichage 20 comporte un deuxième nombre de positions, qui sont occupées par des deuxièmes indicateurs 21 ou par des deuxièmes guichets 28 ou par des espaces vides. La zone d’affichage 30 est agencée pour présenter à l’utilisateur, à un instant donné, la juxtaposition en alignement, selon la direction d’alignement A, d’une part sur le premier mobile d’affichage 10 ou bien d’un premier indicateur 11 pour l’affichage de la valeur instantanée de la première grandeur sur le premier mobile d’affichage 10 ou bien d’un premier guichet 19, et d’autre part, sur le deuxième mobile d’affichage 20 ou bien d’un deuxième indicateur 21 pour l’affichage de la valeur instantanée de la deuxième grandeur ou bien d’un deuxième guichet 28. Naturellement un premier indicateur 11 ou un deuxième indicateur 21 peut comporter un espace vide. [0023] Plus particulièrement, le premier mobile d’affichage 10 ou/et le deuxième mobile d’affichage 20 comporte plusieurs premiers indicateurs 11 , respectivement deuxièmes indicateurs 21 , qui sont identiques entre eux.

[0024] Plus particulièrement encore, plusieurs premiers indicateurs 11 , respectivement deuxièmes indicateurs 21 , qui sont identiques entre eux, sont consécutifs sur le premier mobile d’affichage 10, respectivement le deuxième mobile d’affichage 20, ou bien sont groupés par séries consécutives d’indicateurs identiques.

[0025] Plus particulièrement, des premiers indicateurs 11 , respectivement deuxièmes indicateurs 21 , qui sont identiques entre eux, sont des emplacements vides ou des indicateurs de la valeur zéro.

[0026] Plus particulièrement, tel que visible sur la figure 10, le premier mobile d’affichage 10 et le deuxième mobile d’affichage 20 sont des disques ou anneaux coaxiaux, le premier mobile d’affichage 10 portant les premiers indicateurs 11 sur un premier diamètre, et le deuxième mobile d’affichage 20 portant les deuxièmes indicateurs 21 sur un deuxième diamètre différent du premier diamètre, et les premiers indicateurs 11 et les deuxièmes indicateurs 21 sont toujours distants les uns des autres.

[0027] Plus particulièrement, tel que visible sur les figures 3 à 5, le premier mobile d’affichage 10 et le deuxième mobile d’affichage 20 sont des disques ou anneaux coaxiaux, le premier mobile d’affichage 10 portant les premiers indicateurs 11 sur un premier diamètre, et le deuxième mobile d’affichage 20 portant les deuxièmes indicateurs 21 sur un deuxième diamètre égal au premier diamètre, et celui des mobiles d’affichage 10, 20, qui comporte le plus faible nombre de positions comporte un guichet de visualisation 18, 28, qui est adjacent à chacun de ses indicateurs 11 , 21 , et au travers duquel est visible l’autre des mobiles d’affichage 20, 10, pour la visualisation combinée et alignée d’un premier indicateur 11 et d’un deuxième indicateur 21 dans la zone d’affichage 30. Ces figures ne représentent qu’un deuxième guichet 28, on comprend comment transposer à un premier guichet 18 sur le premier mobile d’affichage 10.

[0028] Dans une réalisation particulière de cette première variante, illustrée par la figure 6, le premier mobile d’affichage 10 et le deuxième mobile d’affichage 20 sont des rouleaux coaxiaux. Plus particulièrement, les premiers indicateurs 11 et les deuxièmes indicateurs 21 sont toujours distants les uns des autres.

[0029] Plus particulièrement, le premier mobile d’affichage 10 et le deuxième mobile d’affichage 20 sont des rouleaux coaxiaux, et sont en superposition au moins partielle dans la zone d’affichage 30.

[0030] Plus particulièrement, celui des mobiles d’affichage à rouleaux 10, 20, qui comporte le plus faible nombre de positions comporte un guichet de visualisation 18, 28, adjacent à chacun de ses indicateurs 11 , 21 , et au travers duquel est visible l’autre des mobiles d’affichage 20, 10, pour la visualisation combinée et alignée d’un premier indicateur 11 et d’un deuxième indicateur 21 ans la zone d’affichage 30.

[0031] Dans une deuxième variante de l’invention, le premier mobile d’affichage 10 et le deuxième mobile d’affichage 20 sont des mobiles d’axes distincts, et les premiers indicateurs 11 et les deuxièmes indicateurs 21 sont toujours distants les uns des autres. Les figures 1 , 2, et 11 à 14, illustrent des mobiles d’affichage qui sont des disques ou des anneaux.

[0032] Plus particulièrement, les moyens de couplage 3 comportent alors, pour assurer l’indexation du premier mobile d’affichage 10 et du deuxième mobile d’affichage 20, au moins deux couplages, qui sont agencés pour assurer magnétiquement et/ou mécaniquement un couplage d’alignement, et qui sont répartis en fonction des pas d’affichage. Ces moyens de couplage peuvent être disposés en périphérie des mobiles, notamment sur leurs chants, ou autre. [0033] Plus particulièrement, le premier mobile d’affichage 10 et le deuxième mobile d’affichage 20 sont des disques ou anneaux d’axes distincts, et sont en superposition au moins partielle dans la zone d’affichage 30.

[0034] Plus particulièrement, celui des mobiles d’affichage 10, 20, qui comporte le plus faible nombre de positions comporte un guichet de visualisation 18, 28, adjacent à chacun de ses indicateurs 11 , 21 , et au travers duquel est visible l’autre des mobiles d’affichage 20, 10, pour la visualisation combinée et alignée d’un premier indicateur 11 et d’un deuxième indicateur 21 dans la zone d’affichage 30.

[0035] Différents aménagements de l’affichage sont possibles à la fois pour la première variante de mobiles coaxiaux et pour la deuxième variante de mobiles non coaxiaux.

[0036] Ainsi, plus particulièrement, le mécanisme d’affichage 100 est un mécanisme d’affichage de quantième à disques ou à rouleaux, où le premier mobile d’affichage 10 est un mobile d’affichage des unités à 10 positions correspondant aux chiffres de 0 à 9, et le deuxième mobile d’affichage 20 est un mobile d’affichage des dizaines à 5 positions comportant le redoublement d’un des chiffres de dizaines de 0 à 3 tel que visible sur les figures 4, 5, et 8, ou est un mobile d’affichage des dizaines à 10 positions comportant deux séquences à 5 positions comportant chacune le redoublement d’un des chiffres de dizaines de 0 à 3, tel que visible sur la figure 9.

[0037] Plus particulièrement, le mécanisme d’affichage 100 est un mécanisme d’affichage de quantième à rouleaux, où le premier mobile d’affichage 10 est un mobile d’affichage des unités à 5 positions avec des volets rotatifs correspondant aux chiffres de 0 à 9, et le deuxième mobile d’affichage 20 est un mobile d’affichage des dizaines à 5 positions comportant le redoublement d’un des chiffres de dizaines de 0 à 3.

[0038] Plus particulièrement, le mécanisme d’affichage 100 est un mécanisme d’affichage de vingt-quatre heures à disques ou à rouleaux, où le premier mobile d’affichage 10 est un mobile d’affichage des unités à 10 positions correspondant aux chiffres de 0 à 9, et le deuxième mobile d’affichage 20 est un mobile d’affichage des dizaines à 5 positions comportant le redoublement d’un des chiffres de dizaines de 0 à 3 tel que visible sur la figure 5, ou à 10 positions comportant deux séquences à 5 positions comportant chacune le redoublement d’un des chiffres de dizaines de 0 à 3 tel que visible sur la figure 9.

[0039] Plus particulièrement, le mécanisme d’affichage 100 est un mécanisme d’affichage de numéro de semaine à disques ou à rouleaux, où le premier mobile d’affichage 10 est un mobile d’affichage des unités à 10 positions correspondant aux chiffres de 0 à 9, et le deuxième mobile d’affichage 20 est un mobile d’affichage des dizaines à 10 positions comportant quatre séquences successives comportant chacune le redoublement d’un des chiffres de dizaines de 0 à 5.

[0040] Plus particulièrement, et tel que visible sur la figure 15, les premiers moyens d’entraînement 1 comportent une première roue 17 à denture tronquée, qui est agencée pour entraîner en rotation le premier mobile d’affichage 10, les dents manquantes sur la première roue 17 correspondant à l’absence de rotation du premier mobile d’affichage 10 quand le deuxième mobile d’affichage 20 doit parcourir des pas supplémentaires; et les deuxièmes moyens d’entraînement 2 comportent une deuxième roue 27 à denture tronquée, qui est agencée pour entraîner en rotation le deuxième mobile d’affichage 20, les dents manquantes sur la deuxième roue 27 correspondant à l’absence de rotation du deuxième mobile d’affichage 20 quand le premier mobile d’affichage 10 doit parcourir des pas supplémentaires.

[0041] L’invention concerne encore une pièce d’horlogerie 1000 comportant au moins un tel mécanisme d’affichage 100.

[0042] Plus particulièrement, au moins un tel mécanisme d’affichage 100 est un mécanisme de calendrier. [0043] Plus particulièrement encore, cette pièce d’horlogerie 1000 est une montre.

[0044] Une application avantageuse de l’invention, constituant un exemple non limitatif, concerne un mécanisme d’affichage de quantième, avec un premier mobile d’affichage des unités avec 10 positions des unités, et un deuxième mobile d’affichage pour l’affichage des dizaines, avec 5 indicateurs de dizaines. Ce mécanisme comporte une indexation des 10 unités, notamment magnétique pour l’exemple, mais pouvant être mécanique, relativement au deuxième affichage, et pouvant être disposée en phase, les 5 positions de dizaines relativement aux 10 positions des unités.

[0045] La figure 1 illustre un affichage de type grand guichet de l’art antérieur comportant un affichage des 10 unités, et au-dessus un affichage non concentrique des quatre dizaines muni d’autant de guichets ou d’ouvertures au travers desquels ou desquelles est visible un indicateur du premier mobile d’affichage des unités.

[0046] La figure 2 illustre un mécanisme amélioré, sur la base du mécanisme d’affichage de la figure 1. Le premier mobile d’affichage des unités 10 comporte dix premiers éléments de couplage formés par des éléments ferromagnétiques 15 équidistants, le deuxième mobile d’affichage des dizaines 20 comporte quatre deuxièmes éléments de couplage formés par des aimants 25 équidistants. Ce mécanisme résout le problème d’alignement des affichages, et apporte une stabilité de l’affichage en position; toutefois cette indexation relative des deux affichages n’est assurée que par un seul couplage d’aimants sur éléments ferromagnétiques, ce qui n’est pas forcément avantageux, et reste perfectible.

[0047] La figure 3 illustre, de façon similaire à la figure 2, un mécanisme amélioré de la même façon, sur la base d’un affichage de type grand guichet de l’art antérieur comportant un affichage des 10 unités, et au-dessus un affichage, cette fois concentrique à celui des unités, des quatre dizaines muni d’autant de guichets ou d’ouvertures au travers desquels ou desquelles est visible un indicateur du premier mobile d’affichage des unités. Un positionnement magnétique de dix premiers éléments de couplage formés par des éléments ferromagnétiques 15 des unités relatif aux quatre deuxièmes éléments de couplage formés par des aimants 25 des dizaines est implanté; comme précédemment, on constate que, si deux deuxièmes éléments de couplage formés par des aimants 25 des dizaines sont face à deux premiers éléments de couplage formés par des éléments ferromagnétiques 15 des unités, les deux autres sont décalés d’un demi-pas et sont en contradiction avec les deux premiers, ce guidage relatif des deux mobiles d’affichage n’est donc pas possible avec plus d’un aimant des dizaines, le nombre des premiers éléments de couplage formés par des éléments ferromagnétiques des unités n’étant ici pas un multiple entier de celui des deuxièmes éléments de couplage formés par des aimants des dizaines.

[0048] Il convient donc, pour obtenir la cinématique la plus simple, outre l’emploi du couplage en alignement dans la position d’affichage, d’assurer une compatibilité des moyens de couplage pour assurer une mise en position directe et rapide, ce qui explique que, de façon préférée, le nombre des premiers éléments de couplage, notamment formés par des éléments ferromagnétiques, des unités est un multiple entier de celui des deuxièmes éléments de couplage, notamment formés par des aimants, des dizaines.

[0049] La figure 4 montre ainsi un affichage de type grand guichet selon l’invention comportant un affichage des 10 unités, et au-dessus un affichage concentrique des 5 dizaines muni d’autant de guichets ou d’ouvertures permettant d’afficher l’unité au travers. Un positionnement magnétique de dix premiers éléments de couplage formés par des éléments ferromagnétiques 15 relatif aux cinq deuxièmes éléments de couplage formés par des aimants 25 des dizaines est suggéré. On constate que, pour chaque position des dizaines et des unités, les cinq deuxièmes éléments de couplage formés par aimants 25 des dizaines sont en phase avec 5 sur les 10 premiers éléments de couplage formés par des éléments ferromagnétiques 15 des unités, ce guidage relatif des deux indicateurs étant de fait optimum, le maximum d’aimants étant actifs, du fait que le nombre des premiers éléments de couplage formés par des éléments ferromagnétiques15 des unités est un multiple entier de celui des deuxièmes éléments de couplage formés par des aimants 25 des dizaines.

[0050] L’invention propose ainsi une configuration dite « à 5 dizaines» pouvant être adaptée aux configurations où les dizaines et les unités sont concentriques, configuration selon la figure 4, ou typique d’un affichage de quantième à rouleaux tel que décrit par le document CH713873 selon lequel le mécanisme d’affichage comporte deux affichages, unités et dizaines par exemple, qui doivent être alignés; chaque affichage comporte en périphérie au moins un aimant collaborant avec au moins un élément ferromagnétique antagoniste, ou avec au moins un autre aimant antagoniste, parmi des aimants répartis sur la périphérie du deuxième affichage, pour générer une attraction directe des deux affichages vers la position alignée.

[0051] L’invention est aisée à mettre en œuvre sur des configurations de couronne d’aimants attiré par une autre couronne d’aimants ou éléments ferromagnétiques (acier par exemple) dont le rapport des nombres donne un résultat entier.

[0052] Quelques exemples non limitatifs sont exposés ci-après.

[0053] Pour réaliser un affichage de 5 dizaines et de 10 unités à disque, une solution consiste à imprimer deux fois une des dizaines, par exemple le « 0 » (0-0-1 -2-3), et de commander le saut de cette dizaine avant le saut de 9 à 0 des unités, par exemple lors du saut de 4 à 5 des unités (le rapport 10/5 = 2 est un entier).

[0054] Pour réaliser un affichage de 10 dizaines et de 10 unités à disque, une solution consiste à imprimer deux fois la série des unités, et de répéter deux fois une des dizaines, par exemple le « 0 » (0-0-1 -2-3-0-0-1 -2-3), et de commander le saut de ces deux dizaines répétées avant le saut de 9 à 0 des unités, par exemple lors du saut de 4 à 5 des unités (le rapport 10/10 = 1 est un entier).

[0055] Pour un affichage à rouleaux, les mêmes règles peuvent être appliquées :

- un rouleau des dizaines à 2x 5 dizaines, et un rouleau des unités à 10 unités; le rapport 10/10 = 1 est un entier ;

- un rouleau des dizaines à 1x 5 dizaines, et un rouleau des unités à 10 unités; le rapport 10/5 = 2 est un entier ;

- un rouleau des dizaines à 5 dizaines, et un rouleau des unités à 5 positions avec volets rotatifs pour 10 unités, le rapport 5/5 = 1 est un entier.

[0056] La séquence de fonctionnement pour le quantième à rouleaux avec un couplage magnétique, notamment avec des paires d’aimants, peut notamment être la suivante:

- jour 1 à 2 du mois : le deuxième rouleau des dizaines 20 est immobile et montre « 0 », le premier rouleau 10 des unités passe du « 1 » au « 2 », les 5 premiers aimants 15 et les 5 deuxièmes aimants 25 assurent le positionnement relatif des deux indications;

- jour 4 au 5 du mois : le deuxième rouleau des dizaines 20 passe du premier indicateur « 0 » au deuxième indicateur « 0 » qui le suit, le premier rouleau des unités 10 passe du « 4 » au « 5 », les 5 premiers aimants 15 et les 5 deuxièmes aimants 25 assurent le positionnement relatif des deux indications;

- jour 9 au 10 du mois : le deuxième rouleau des dizaines 20 passe du deuxième indicateur « 0 » au « 1 », le premier rouleau des unités 10 passe du « 9 » au « 0 », les 5 premiers aimants 15 et les 5 deuxièmes aimants 25 assurent le positionnement relatif des deux indications; - jour 10 au 11 du mois : le deuxième rouleau des dizaines 20 est immobile et montre « 1 », le premier rouleau des unités 10 passe du « 0 » au « 1 », les 5 premiers aimants 15 et les 5 deuxièmes aimants 25 assurent le positionnement relatif des deux indications;

- jour 19 au 20 du mois : le deuxième rouleau des dizaines 20 passe du « 1 » au « 2 », le premier rouleau des unités 10 passe du « 9 » au « 0 », les 5 premiers aimants 15 et les 5 deuxièmes aimants 25 assurent le positionnement relatif des deux indications;

- jour 31 au 1 du mois suivant : le deuxième rouleau des dizaines 20 passe du « 3 » au premier indicateur « 0 », le premier rouleau des unités 10 est immobile et montre « 1 », les 5 premiers aimants 15 et les 5 deuxièmes aimants 25 assurent le positionnement relatif des 2 indications.

[0057] La gestion des rotations des rouleaux se fait par des roues faisant 1 tour par mois, et dont les dents sont tronquées pour les jours sans rotation, selon la figure 15. La première roue des unités 17 à denture tronquée, est agencée pour entraîner en rotation le premier mobile d’affichage 10, les dents manquantes sur la première roue 17 correspondent à l’absence de rotation du premier mobile d’affichage 10 quand le deuxième mobile d’affichage 20 doit parcourir des pas supplémentaires : 2 dents manquantes pour aucune rotation du 31 au 1 . La deuxième roue des dizaines 27 à denture tronquée, est agencée pour entraîner en rotation le deuxième mobile d’affichage 20, les dents manquantes sur la deuxième roue 27 correspondant à l’absence de rotation du deuxième mobile d’affichage 20 quand le premier mobile d’affichage 10 doit parcourir des pas supplémentaires: 27 dents manquantes pour des rotations uniquement les passages des jours 4-5, 9-10, 19-20, 29- 30 et 31 -1. [0058] Dans une variante particulière de réalisation, les moyens de couplage 3’ sont configurés pour assurer un couplage d’alignement de manière mécanique uniquement. Dans cette variante, dont un exemple est illustré à la figure 16, un des mobiles d’affichage 10, 20, par exemple le premier mobile d’affichage 10, comporte des encoches 3a’ coopérant avec des moyens élastiques 3b’ que comporte l’autre des mobile d’affichage 20, 10, par exemple le deuxième mobile d’affichage 20, et qui sont destinés à venir s’introduire dans les encoches 3a’ pour définir des positions indexées stables d’alignement entre le premier mobile d’affichage 10 et le deuxième mobile d’affichage 20.

[0059] Dans l’exemple de réalisation illustré à la figure 16, le premier mobile d’affichage 10 et le deuxième mobile d’affichage 20 sont deux disques, ou anneaux, coaxiaux, comme déjà décrit aux figures 3 à 5 et 10, avec le premier mobile d’affichage 10 situé sous le deuxième mobile d’affichage 20.

[0060] A titre d’exemple, le premier mobile d’affichage 10 peut comporter les encoches 3a’ au niveau de sa surface supérieure, laquelle comporte les premiers indicateurs 11 , et le deuxième mobile d’affichage 20 peut comporter les moyens élastiques 3b’ au niveau de sa surface inférieure, c’est-à-dire la surface opposée à celle qui comporte les deuxièmes indicateurs 21. Bien entendu, une configuration inverse est également applicable.

[0061] Une telle variante de réalisation avec des moyens de couplage 3’ uniquement mécanique est applicable que le premier mobile d’affichage 10 et le deuxième mobile d’affichage 20 soient coaxiaux comme illustré aux figures 3 à 5 et 10 ou non coaxiaux comme illustré aux figures 1 , 2.

[0062] Une telle variante de réalisation avec des moyens de couplage 3’ uniquement mécanique est applicable que le premier mobile d’affichage 10 et le deuxième mobile d’affichage 20 soient des disques ou anneaux superposés l’un à l’autre, comme illustré à la figure 16 ou que le premier mobile d’affichage 10 et le deuxième mobile d’affichage 20 soient des rouleaux comme illustré à la figure 6. Dans ce cas, les encoches 3a’ et les moyens élastiques 3b’ sont ménagés au niveau de leur surface respective se faisant face l’une par rapport à l’autre.

[0063] Les encoches 3a’ peuvent présenter une forme arrondie ou encore une forme en V. Les moyens élastiques 3b’ peuvent être des lames ressorts comme illustré à la figure 16, ou encore des plots, ou billes, montés sur ressorts et configurés pour coopérer avec les encoches 3a’ de forme adaptées.

[0064] Cette variante de réalisation avec des moyens de couplage 3’ uniquement mécanique est évidemment combinable avec l’ensemble des variantes et exemple mentionnés précédemment dans la mesure où ils sont techniquement possibles.

[0065] Cette variante de réalisation avec des moyens de couplage 3’ mécanique peut également être combinée si besoin avec des moyens de couplage 3 magnétique comme décrit dans les exemples précédents.

[0066] Cette invention peut être appliquée à d’autre affichages, notamment et non limitativement:

- affichage sur 24 heures : 1 disque des 5 dizaines 0-0-1 -1 -2 et un disque de 10 unités : 10/5 = 1 est un entier;

- affichage des 52 semaines : 1 disque des 10 dizaines 0-0-1 -1 - 2-2-3-3-4-5 et un disque de 10 unités : 10/10 = 1 est un entier.

[0067] L’invention apporte ainsi une bonne solution au problème connu d’alignement en position des mobiles élémentaires d’affichage combinés pour effectuer un affichage complexe regroupant plusieurs indicateurs alignés.

[0068] L’invention garantit une bonne indexation des affichages. Décrite pour le cas le plus courant de la combinaison de deux mobiles d’affichage, elle est aussi exploitable pour des affichages plus complexes, avec un plus grand nombre de mobiles d’affichage. [0069] L’invention limite les jeux d’affichages, ce qui élimine les phénomènes de chevrotement désagréables pour l’utilisateur.

[0070] Les mécanismes d’affichages de quantième à rouleaux, ou encore d’affichage de quantième dites « à grands guichets » sont généralement composés de deux affichages séparés pour les unités et les dizaines, et sont des applications très avantageuses de l’invention. D’autres types d’affichages moins connus peuvent utiliser un même type d’affichage comportant des dizaines et unités, comme des semainiers, des heures sautantes, et autres; l’invention est bien sûr applicable pour d’autres nombres de positions sur les mobiles d’affichage, par exemple 7, 12, ou autres.

[0071] En somme, la multiplication d’un indicateur, tel qu’un zéro dans l’exemple non limitatif illustré, sur un mobile d’affichage, est très avantageuse pour permettre un bon positionnement relatif des deux affichages complémentaires.