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Title:
DIFFERENTIAL DRIVE SYSTEM, MORE PARTICULARLY FOR USE IN A POWER TRAIN OF A MOTOR VEHICLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/090328
Kind Code:
A1
Abstract:
Disclosed is a differential drive system (10) for a vehicle, comprising a differential drive device (11), a dog clutch device (21), an electromagnetic actuator (31), wherein the axis of rotation of the differential drive device (11) is located outside the annular electromagnet (32) of the electromagnetic actuator (31).

Inventors:
VERHOOG ROËL (FR)
MAUREL HERVE (FR)
BOULET JEROME (FR)
Application Number:
PCT/EP2021/079855
Publication Date:
May 05, 2022
Filing Date:
October 27, 2021
Export Citation:
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Assignee:
VALEO EMBRAYAGES (FR)
International Classes:
F16H48/08; F16D11/14; F16D28/00; F16H1/46; F16H48/24; F16H48/30; F16H48/34
Domestic Patent References:
WO2011064364A12011-06-03
Foreign References:
US20190331206A12019-10-31
US20200096054A12020-03-26
CN209324887U2019-08-30
EP1726851A12006-11-29
EP1435479A22004-07-07
Attorney, Agent or Firm:
VALEO POWERTRAIN SYSTEMS (FR)
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Claims:
27

REVENDICATIONS

1. Système d’entrainement différentiel (10) pour un véhicule comprenant :

- un dispositif d’entrainement différentiel (11) comportant un boitier de différentiel (12) logeant un engrenage différentiel (14), l’engrenage différentiel (14) étant apte à transmettre un couple du boitier de différentiel (12) vers un premier arbre latéral de sortie et un deuxième arbre latéral de sortie qui entraînent chacun une roue du véhicule, le premier arbre latéral de sortie et le deuxième arbre latéral de sortie s’étendant le long d’un axe de rotation (X),

- un dispositif de crabotage (21) comprenant un premier organe d’accouplement (23) et un deuxième organe d’accouplement (22), le deuxième organe d’accouplement étant apte à être entrainé en rotation autour de l’axe de rotation (X) et étant mobile axialement le long de l’axe de rotation (X) par rapport au premier organe d’accouplement (23) pour s’engager avec le premier organe d’accouplement (23) ou se désengager, le premier organe d’accouplement (23) étant formé par un organe denté de transmission de couple du dispositif d’entrainement différentiel (11),

- un actionneur électromagnétique (31) comprenant un électro-aimant annulaire (32) apte à générer un champ magnétique pour déplacer un élément mobile (33) entre une première position associée à l’état engagé du dispositif de crabotage (21), et une deuxième position associée à f état désengagé du dispositif de crabotage (21), caractérisé en ce que l’axe de rotation X est situé à l’extérieur de l’ électro-aimant annulaire (32) de f actionneur électromagnétique (31), et le système d’entrainement différentiel (10) comprend en outre un mécanisme de transfert d’efforts (41) agencé de manière à transférer les efforts d’actionnement de l’élément mobile (33) de f actionneur électromagnétique (31) vers le deuxième organe d’accouplement (22) du dispositif de crabotage (21).

2. Système d’entrainement différentiel (10) selon la revendication 1 dans lequel le deuxième organe d’accouplement (22) est apte à être entrainé en rotation autour de l’axe de rotation X avec le boitier de différentiel (12).

3. Système d’entrainement différentiel (10) selon la revendication 1 ou 2 dans lequel le boitier de différentiel (12) comprend des trous (15) répartis autour de l’axe de rotation, et le deuxième organe d’accouplement comprend des doigts (24) traversant axialement ces trous de manière à solidariser en rotation autour de l’axe de rotation X le deuxième organe d’accouplement (22) et le boitier de différentiel (12).

4. Système d’entrainement différentiel (10) selon l’une des revendications précédentes dans lequel le boitier de différentiel (12) forme un organe d’entrée de couple du dispositif d’entrainement différentiel (11) et le dispositif d’entrainement différentiel (11) comprend en outre un premier organe de sortie (17) apte à être couplé au premier arbre latéral de sortie, et un deuxième organe de sortie (18) apte à être couplé au deuxième arbre latéral de sortie.

5. Système d’entrainement différentiel (10) selon l’une des revendications précédentes dans lequel le système d’entrainement différentiel est doté d’un mécanisme de déconnexion 60 configuré pour interrompre la transmission du couple entre le boitier de différentiel (12) et l’engrenage différentiel (14) lorsque le dispositif de crabotage (21) est ouvert.

6. Système d’entrainement différentiel (10) selon l’une des revendications précédentes dans lequel e premier organe d’accouplement est disposé à l’intérieur du boitier de différentiel.

7. Système d’entrainement différentiel (10) selon l’une des revendications précédentes dans lequel le premier organe d’accouplement (23) forme un organe d’entrée auxiliaire du dispositif d’entrainement différentiel (11), l’engrenage différentiel (14) étant configuré pour transmettre un couple entre l’organe d’entrée auxiliaire (23) et les premier et deuxième organes de sortie du dispositif d’entrainement différentiel (11), l’organe d’entrée auxiliaire (23) étant monté libre en rotation par rapport au boitier de différentiel (12) et n’étant solidarisé en rotation avec le boitier de différentiel (12) que lorsque le dispositif de crabotage (21) est fermé.

8. Système d’entrainement différentiel (10) selon l’une des revendications précédentes dans lequel le mécanisme de transfert d’efforts (41) comprend une première zone de contact coopérant avec l’élément mobile (33) de l’actionneur électromagnétique (31) en se déplaçant avec lui; et une deuxième zone de contact (45) coopérant avec le deuxième organe d’accouplement (22) en se déplaçant avec lui axialement.

9. Système d’entrainement différentiel (10) selon l’une des revendications précédentes dans lequel l’actionneur électromagnétique (31) est disposé de sorte que l’élément mobile (33) se déplace parallèlement à l’axe de rotation (X); et le mécanisme de transfert d’efforts (41) est mobile, selon une translation axiale selon Taxe (X).

10. Système d’entrainement différentiel (10) selon l’une des revendications précédentes dans lequel le système d’entrainement différentiel comprend une pluralités d’actionneurs électromagnétique (31), le mécanisme de transfert d’efforts (41) reliant chaque actionneur électromagnétique (31) au deuxième organe d’accouplement (22).

11. Système d’entrainement différentiel (10) selon l’une des revendications précédentes dans lequel le mécanisme de transfert d’efforts (41) comprend un plateau de pression (46) disposé à l’extérieur du boitier de différentiel (12).

12. Système d’entrainement différentiel (10) selon l’une des revendications précédentes dans lequel le mécanisme de transfert d’effort (41) comprend un levier pivotant (42) apte à pousser le plateau de pression (46).

13. Système d’entrainement différentiel (10) selon la revendication précédente dans lequel le levier pivotant (42) comprend une portion annulaire agencée autour de l’axe de rotation (X).

14. Système d’entrainement différentiel (10) selon l’une des revendications précédentes dans lequel le mécanisme de transfert d’effort (41) comprend une première partie et une deuxième partie pouvant tourner l’une par rapport à l’autre autour de l’axe de rotation (X).

15. Système d’entrainement différentiel (10) selon l’une des revendications 1 à 7 dans lequel le système d’entrainement différentiel (10) est doté d’un mécanisme de verrouillage de différentiel, le premier organe d’accouplement (23) étant solidaire en rotation de ou formé avec l’un des premier ou deuxième organe de sortie du dispositif d’entrainement différentiel (11) et le deuxième organe d’accouplement (22) étant apte à être entrainé de façon solidaire en rotation au boitier de différentiel (12) au moins lorsque le dispositif dé crabotage (21) est fermé.

16. Système d’entrainement différentiel (10) selon l’une des revendications précédentes dans lequel l’ électro-aimant annulaire est disposé autour d’un axe, cet axe étant décalé par rapport à l’axe de rotation X et l’axe de rotation X étant disposé, par rapport à l’axe de f électroaimant, radialement à l’extérieur de l’ électro-aimant annulaire.

17. Système d’entrainement différentiel (10) selon l’une des revendications précédentes dans lequel le mécanisme de transfert d’effort est configuré pour augmenter l’effort d’actionnement généré par l’actionneur, par exemple au moyen d’un bras de levier.

18. Système de transmission comprenant un réducteur logé dans un boitier de réducteur et un système d’entrainement différentiel selon l’une des revendications précédentes, l’actionneur électromagnétique étant disposé à l’extérieur du boîtier de réducteur.

Description:
Description litre : Système d’entrainement différentiel, plus particulièrement destiné à être utilisé dans un groupe motopropulseur d'un véhicule automobile

L'invention concerne un système d’entrainement différentiel, plus particulièrement destiné à être utilisé dans un groupe motopropulseur d'un véhicule automobile. Ce système d’entrainement comprend d’une part un dispositif d’entrainement différentiel servant à transmettre le couple venant d'un moteur d'entraînement à deux arbres latéraux d'un essieu et d’autre part un dispositif de crabotage. En outre, l'invention concerne un groupe motopropulseur comprenant un tel système d’entrainement différentiel.

Les dispositifs de crabotage peuvent être utilisés de manière à interrompre la transmission d’un couple entre le moteur et les deux arbres latéraux, ou pour bloquer l’entrainement différentiel, c’est-à-dire pour entrainer les deux arbres latéraux à la même vitesse.

Il est par exemple connu du document EP 1726851 d’utiliser un actionneur électromagnétique pour bloquer un entrainement différentiel.

Il est aussi connu du document EP 1435479 d’utiliser un actionneur électromagnétique pour déconnecter un entrainement différentiel, à savoir interrompre la transmission d’un couple cinématiquement en amont de l’engrenage différentiel.

Il est connu d’alimenter ces actionneurs électromagnétiques avec une tension nominale de 12V.

Dans ces documents, les deux arbres latéraux de l’essieu s’étendent dans deux directions opposées le long d’un même axe et l’actionneur électromagnétique comprend un électroaimant annulaire agencé coaxialement avec cet axe. Plus précisément l’ électroaimant annulaire est en général disposé autour d’un moyeu de sortie entraînant l’un des arbres latéraux. Du fait de sa grande taille et de son diamètre interne assez important, un tel électroaimant annulaire est peu efficace énergétiquement.

De plus, lorsque des capteurs électromagnétiques sont utilisés pour contrôler la position du dispositif dé crabotage, la proximité d’un électro-aimant annulaire coaxial peut fausser les mesures. La correction de ces erreurs complexifie le dispositif de contrôle de position. D’autre part, la proximité d’un électro-aimant annulaire coaxial peut gêner le positionnement de ces capteurs à proximité du dispositif de crabotage.

La présente invention a pour objet de proposer un système d’entrainement différentiel avec un dispositif d’entrainement différentiel et avec un actionneur électromagnétique plus efficace énergétiquement, plus facile à produire et à implémenter dans le système d’entrainement différentiel. Un autre avantage est de favoriser l’utilisation de capteurs de position électromagnétique s .

L'objectif est atteint en proposant un système d’entrainement différentiel pour un véhicule comprenant :

- un dispositif d’entrainement différentiel comportant un boitier de différentiel logeant un engrenage différentiel, l’engrenage différentiel étant apte à transmettre un couple du boitier de différentiel vers un premier arbre latéral de sortie et un deuxième arbre latéral de sortie qui entraînent chacun une roue du véhicule, le premier arbre latéral de sortie et le deuxième arbre latéral de sortie s’étendant le long d’un axe de rotation X,

- un dispositif de crabotage comprenant un premier organe d’accouplement et un deuxième organe d’accouplement, le deuxième organe d’accouplement étant apte à être entrainé en rotation autour de l’axe de rotation (X) et étant mobile axialement le long de l’axe de rotation X par rapport au premier organe d’accouplement pour s’engager avec le premier organe d’accouplement ou se désengager, le premier organe d’accouplement étant formé par un organe denté de transmission de couple du dispositif d’entrainement différentiel,

- un actionneur électromagnétique comprenant un électro-aimant annulaire apte à générer un champ magnétique pour déplacer un élément mobile entre une première position associée à l’état engagé du dispositif de crabotage, et une deuxième position associée à 1’ état désengagé du dispositif de crabotage.

Selon l’invention, l’axe de rotation X est situé à l’extérieur de l’ électro-aimant annulaire de f actionneur électromagnétique, et le système d’entrainement différentiel comprend en outre un mécanisme de transfert d’efforts agencé de manière à transférer les efforts d’actionnement de l’élément mobile de f actionneur électromagnétique vers le deuxième organe d’accouplement du dispositif dé crabotage. Ainsi, on peut réduire la taille de l’électroaimant annulaire, notamment en diminuant son diamètre interne. On réduit ainsi la masse de cuivre et la consommation électrique de l’électro aimant.

Le flux magnétique produit par l’électroaimant étant proportionnel au nombre de spires d’enroulement de l’électro-aimant multiplié par l’intensité du courant, on peut obtenir avec un électroaimant nettement plus petit, un flux magnétique équivalent et un effort d’actionnement équivalent.

De plus, en déportant l’ électroaimant, on favorise l’utilisation de capteurs, notamment électro magnétiques, à proximité du dispositif de crabotage et on simplifie l’implantation des capteurs à proximité du crabot.

Dans la suite du document, l’actionneur électromagnétique sera également appelé actionneur.

L’invention peut comporter également une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :

L’axe de rotation X ne passe pas par l’actionneur électromagnétique.

L’électro-aimant annulaire est disposé autour d’un axe, cet axe étant décalé par rapport à l’axe de rotation X. Cet axe peut être appelé aussi « axe de l’ électro-aimant »

L’axe de rotation X est disposé, par rapport à l’axe de l’ électroaimant, radialement à l’extérieur de l’ électro-aimant annulaire.

Le premier organe d’accouplement et le deuxième organe d’accouplement sont agencés circonférentiellement autour de l’axe de rotation X.

Le boitier de différentiel est solidaire en rotation autour de l’axe de rotation X d’une roue dentée agencée autour de l’axe de rotation X, la roue dentée étant apte à être entrainée par un réducteur du véhicule.

L’élément mobile de l’actionneur coopère avec une tige qu’il entraine avec lui en translation.

La tige et l’élément mobile peuvent être solidaires en translation. De préférence, l’élément mobile est magnétique et la tige est amagné tique.

Le mécanisme de transfert d’efforts peut avoir une structure rigide ou comporter plusieurs parties mobiles ou articulées les unes par rapport aux autres.

Le premier organe d’accouplement est apte à être entrainé en rotation autour de l’axe de rotation X par le deuxième organe d’accouplement.

Le premier organe d’accouplement est disposé au moins en partie, ou en totalité, dans le boitier de différentiel.

L’actionneur électromagnétique est disposé à l’extérieur du boitier de différentiel.

Le mécanisme de transfert d’efforts est disposé en partie ou en totalité à l’extérieur du boitier de différentiel.

Selon un mode de réalisation, le diamètre externe du deuxième organe de couplage est plus de deux fois supérieur, notamment plus de trois fois supérieur, au diamètre externe de f électroaimant annulaire.

Le deuxième organe d’accouplement est apte à être entrainé en rotation autour de l’axe de rotation X avec le boitier de différentiel.

Selon un mode de réalisation, le deuxième organe d’accouplement est monté solidaire en rotation du boitier de différentiel.

Selon un mode de réalisation, le boitier de différentiel comprend des trous répartis autour de l’axe de rotation, et le deuxième organe d’accouplement comprend des doigts traversant axialement ces trous de manière à solidariser en rotation autour de l’axe de rotation X le deuxième organe d’accouplement et le boitier de différentiel.

Avantageusement, le deuxième organe d’accouplement comprend des dents aptes à s’engager avec des dents complémentaires du premier organe d’accouplement par translation axiale du deuxième organe d’accouplement vers le premier organe d’accouplement.

Le cas échéant, les dents du deuxième organe d’accouplement sont circonférentiellement disposées autour de l’axe de rotation X. Le deuxième organe d’accouplement comprend un disque qui solidarise en translation, selon l’axe de rotation X, l’ensemble des dents du deuxième organe d’accouplement, le disque du deuxième organe d’accouplement étant agencé autour de l’axe de rotation X.

Selon un mode de réalisation, le disque est agencé à l’intérieur du boitier de différentiel.

Selon un mode de réalisation, les doigts du deuxième organe d’accouplement relient les dents au disque du deuxième organe d’accouplement. Dans ce cas de figure, le disque est situé à l’extérieur du boitier de différentiel.

Avantageusement, le boitier de différentiel forme un organe d’entrée de couple du dispositif d’entrainement différentiel.

Le dispositif d’entrainement différentiel comprend en outre un premier organe de sortie apte à être couplé au premier arbre latéral de sortie, et un deuxième organe de sortie apte à être couplé au deuxième arbre latéral de sortie.

L’axe le long duquel s’étend l’actionneur électromagnétique est situé à l’extérieur des premier et deuxième organes de sortie.

Les premier et deuxième organes de sortie peuvent être connectés respectivement aux premier et deuxième arbres latéraux par des cannelures.

L’engrenage différentiel est configuré pour transmettre un couple, directement ou indirectement, entre le boitier de différentiel et les premier et deuxième organes de sortie du dispositif d’entrainement différentiel.

L’engrenage différentiel comprend un premier pignon de sortie apte à entrainer en rotation le premier arbre latéral de sortie et un deuxième pignon de sortie apte à entrainer le deuxième arbre latéral de sortie.

Le premier pignon de sortie et le deuxième pignon de sortie ont chacun un diamètre externe plus grand que le diamètre externe de l’ électroaimant annulaire.

Le premier pignon de sortie peut être formé d’une seule pièce avec le premier organe de sortie. Le deuxième pignon de sortie peut être formé d’une seule pièce avec le deuxième organe de sortie.

Selon un mode de réalisation, le système d’entrainement différentiel est doté d’un mécanisme de déconnexion configuré pour interrompre la transmission du couple entre le boitier de différentiel et l’engrenage différentiel lorsque le dispositif de crabotage est ouvert.

Selon un mode de réalisation, le premier organe d’accouplement forme un organe d’entrée auxiliaire du dispositif d’entrainement différentiel, l’engrenage différentiel étant configuré pour transmettre un couple entre l’organe d’entrée auxiliaire et les premier et deuxième organes de sortie du dispositif d’entrainement différentiel.

Avantageusement, l’organe d’entrée auxiliaire est monté libre en rotation par rapport au boitier de différentiel et n’est solidarisé en rotation avec le boitier de différentiel que lorsque le dispositif de crabotage est fermé.

De préférence, l’organe d’entrée auxiliaire est monté à l’intérieur du boitier de différentiel.

Autrement dit, le premier organe d’accouplement est disposé à l’intérieur du boitier de différentiel.

Dans le sens de transmission du couple allant du réducteur aux roues du véhicule, le boitier de différentiel est disposé en amont de l’organe d’entrée auxiliaire.

L’organe d’entrée auxiliaire est un anneau denté s’étendant circonférentiellement autour de l’axe de rotation X.

Les dents complémentaires de l’anneau denté s’étendent axialement en direction des dents du deuxième organe d’accouplement.

L’organe d’entrée auxiliaire, ou premier organe d’accouplement, est monté solidaire en rotation autour de l’axe de rotation X, d’un premier pignon d’entrée et d’un deuxième pignon d’entrée de l’engrenage différentiel.

Le mécanisme de transfert d’efforts comprend une première zone de contact coopérant avec l’élément mobile de l’actionneur électromagnétique en se déplaçant avec lui; et une deuxième zone de contact coopérant avec le deuxième organe d’accouplement en se déplaçant avec lui axialement. Autrement dit, la deuxième zone de contact est une zone de poussée du deuxième organe d’accouplement.

Cette zone de poussée peut se développer circonférentiellement, de façon continue ou discontinue, autour de l’axe de rotation X.

Le mécanisme de transfert d’efforts peut être une structure rigide ou bien articulée entre sa première et sa deuxième zone de contact.

Le mécanisme de transfert d’efforts, notamment sa deuxième zone de contact, et le deuxième organe d’accouplement peuvent être montés rotatifs l’un par rapport à l’autre, selon l’axe de rotation X.

Selon un mode de réalisation, un palier, notamment un palier à roulement, s’étendant autour de l’axe de rotation X peut être monté entre le mécanisme de transfert d’efforts et le deuxième organe d’accouplement. Selon une variante, un palier à patins, notamment des patins en plastique, peut être utilisé.

Selon un autre mode de réalisation, le deuxième organe d’accouplement comprend une première partie poussée par le mécanisme de transfert d’efforts et une deuxième partie coopérant avec le premier organe d’accouplement, la première partie et la deuxième partie du deuxième organe d’accouplement étant agencée pour tourner l’une par rapport à l’autre autour de l’axe de rotation X. Le cas échéant, il n’est pas nécessaire que le mécanisme de transfert d’efforts et le deuxième organe d’accouplement soient montés rotatifs l’un par rapport à l’autre, selon l’axe de rotation X.

Avantageusement, la première partie et la deuxième partie du deuxième organe d’accouplement sont solidaires en translation axialement.

Par exemple, un palier ou des patins peuvent autoriser cette rotation relative entre la première partie et la deuxième partie du deuxième organe d’accouplement.

Selon un mode de réalisation, l’actionneur électromagnétique est disposé de sorte que l’élément mobile se déplace parallèlement à l’axe de rotation X.

Le cas échéant, le mécanisme de transfert d’efforts est mobile, selon une translation axiale selon Taxe X. Le mécanisme de transfert d’efforts peut présenter une structure rigide.

Selon un mode de réalisation, de chaque côté de l’engrenage différentiel, le boitier de différentiel comporte une portion tubulaire destinée à envelopper au moins en partie l’un des arbres latéraux de sortie.

L’actionneur électromagnétique est disposé à l’extérieur des portions tubulaires.

Plus précisément, l’actionneur peut être positionné sur un plan perpendiculaire à l’axe de rotation X passant par l’une des portions tubulaires, à l’extérieur de cette portion tubulaire et l’axe autour duquel s’étend l’actionneur électromagnétique est disposé à l’extérieur de cette portion tubulaire.

Selon un mode de réalisation, le mécanisme de transfert d’efforts comprend un plateau de pression.

Le plateau de pression peut être disposé à l’extérieur du boitier de différentiel.

La deuxième zone de contact est agencée sur ce plateau de pression.

Avantageusement, le plateau de pression est positionné autour de l’une des deux portions tubulaires. Il peut comporter un contour interne s’étendant autour de l’axe de rotation X et coulissant autour de la portion tubulaire.

Selon un mode de réalisation, l’actionneur électromagnétique est disposé de sorte que l’élément mobile se déplace dans une direction non parallèle avec l’axe de rotation X mais avec une composante dans l’axe de rotation X, le mécanisme de transfert d’efforts ayant une première partie se déplaçant dans la direction de l’élément mobile et une deuxième partie se déplaçant dans la direction de déplacement du deuxième organe d’accouplement.

La première partie et la deuxième partie du mécanisme de transfert d’effort peuvent tourner l’une par rapport à l’autre par rapport à l’axe de rotation X.

Avantageusement, la deuxième partie du mécanisme de transfert d’efforts est formée par le plateau de pression. La première partie du mécanisme de transfert d’effort comprend un bras dont une première extrémité est agencée du côté de factionneur et dont une deuxième extrémité est agencée du côté du plateau de pression.

Selon un mode de réalisation, le bras se déplace en translation dans la même direction que l’élément mobile.

La deuxième extrémité du bras est configurée pour se déplacer sur le plateau de pression lorsque le deuxième organe d’accouplement se déplace axialement. Autrement dit, la distance entre l’axe de rotation X et la deuxième extrémité du bras varie en fonction de la position de l’élément mobile.

Selon un autre mode de réalisation, factionneur électromagnétique est disposé de sorte que l’élément mobile se déplace dans une direction perpendiculaire à l’axe de rotation.

Selon un autre mode de réalisation, le plateau de pression comprend une rampe et la deuxième extrémité du bras est configurée pour se déplacer le long de cette rampe.

Le cas échéant, la rampe est configurée pour générer des efforts dans la direction de l’axe de rotation X à partir des efforts transmis par le bras.

Selon un autre mode de réalisation, l’élément mobile se déplace dans une direction parallèle à l’axe de rotation X et le mécanisme de transfert d’efforts comprend un cylindre agencé autour de l’axe de rotation X et s’étendant le long de cette axe, le cylindre ayant une première extrémité poussée par l’élément mobile ou la tige associée à l’élément mobile, et une deuxième extrémité fixée au plateau de pression. Ainsi, les effets de porte-à-faux sont limités.

Selon un autre mode de réalisation, le système d’entrainement différentiel comprend une pluralité d’actionneurs électromagnétiques, le mécanisme de transfert d’efforts reliant chaque actionneur électromagnétique au deuxième organe d’accouplement.

Le cas échéant, chaque élément mobile coopère respectivement avec une tige du mécanisme de transfert d’efforts qu’il entraine avec lui en translation.

Chaque tige peut être fixée à au plateau de pression. Le cas échéant, le plateau de pression est monté rotatif par rapport au deuxième organe d’accouplement.

Les actionneurs électromagnétiques sont régulièrement disposés autour de l’axe de rotation X. Selon un mode de réalisation, le mécanisme de transfert d’effort est configuré pour augmenter l’effort d’actionnement généré par l’actionneur, par exemple au moyen d’un bras de levier.

Selon un autre mode de réalisation, le mécanisme de transfert d’efforts comprend un levier pivotant apte à pousser le plateau de pression.

Selon un mode de réalisation, le levier pivotant comprend une portion annulaire agencée autour de l’axe de rotation (X). Cette portion annulaire est agencée autour de l’un des arbres latéraux de sortie et/ou de l’un des premier et deuxième organes de sortie.

Selon un mode de réalisation, le mécanisme de transfert d’effort comprend une première partie et une deuxième partie pouvant tourner l’une par rapport à l’autre autour de l’axe de rotation X.

L’axe de pivotement du levier et l’actionneur électromagnétique sont disposés de part et d’autre de l’axe de rotation X.

Le levier comporte une zone de poussée coopérant avec l’élément mobile ou la tige associée à l’élément mobile, et une zone d’appui coopérant avec le plateau de pression.

Le levier peut coopérer directement ou indirectement avec l’élément mobile de l’actionneur électromagnétique .

De préférence, les efforts sont transmis de l’élément mobile de l’actionneur au levier par la tige.

Les efforts sont transmis par l’élément mobile sur une extrémité du levier. Ainsi les efforts peuvent être limités.

De préférence, l’axe de pivotement est situé sur l’autre extrémité du levier.

L’interface de contact tige/levier est configurée pour autoriser un mouvement d’inclinaison du levier par rapport à la tige.

L’interface peut être de type sphérique, une extrémité de la tige ayant la forme d’une portion de sphère et le levier comportant une cavité en forme de portion de sphère recevant l’extrémité de la tige. En outre, le plateau de pression peut comporter au moins un bossage d’appui faisant saillie en direction du levier, le levier et le plateau de pression étant agencés de manière à transmettre un effort de poussée par l’intermédiaire de chaque bossage d’appui.

Chaque bossage d’appui est configuré de manière à autoriser un pivotement du levier et une poussée du plateau de pression par l’intermédiaire d’une surface de contact régulière.

En particulier le bossage est arrondi. Ainsi, le ratio de levier peut être constant quel que soit l’angle du levier.

En variante, le plateau de pression comprend des doigts s’étendant jusqu’au levier.

Selon un autre mode de réalisation, le système d’entrainement différentiel est doté d’un mécanisme de verrouillage de différentiel, le premier organe d’accouplement étant solidaire en rotation de ou formé avec l’un des premier et deuxième organes de sortie du dispositif d’entrainement différentiel et le deuxième organe d’accouplement étant apte à être entrainé de façon solidaire en rotation au boitier de différentiel, au moins lorsque le dispositif de crabotage est fermé.

Ledit premier ou deuxième organe de sortie sont ainsi rendus solidaire en rotation du boitier de différentiel lorsque le dispositif de crabotage est fermé de sorte que les premier et deuxième organes de sortie du dispositif d’entrainement différentiel tournent à la même vitesse.

Les caractéristiques précédentes appliquées au dispositif de déconnexion, notamment en ce qui concerne le mécanisme de transfert d’efforts, peuvent être appliquées également dans le cadre d’un dispositif de verrouillage.

L’invention porte aussi sur un système de transmission comprenant un réducteur logé dans un boitier de réducteur et un système d’entrainement différentiel tel que décrit précédemment.

Selon un mode de réalisation, le boitier de différentiel est solidaire en rotation autour de l’axe de rotation X d’une roue dentée agencée autour de l’axe de rotation X, la roue dentée étant apte à être entrainée par le réducteur du véhicule.

Selon un mode de réalisation, le boitier de différentiel est disposé à l’intérieur du boitier de réducteur. Selon un mode de réalisation, l’actionneur électromagnétique est disposé à F extérieur du boîtier de réducteur. Ainsi, l’actionneur est protégé des projection d’huile et sa maintenance est plus facile.

En variante, l’actionneur électromagnétique peut être disposé à l’intérieur du boîtier de réducteur.

Selon un mode de réalisation, le système d’entrainement différentiel comprend un capteur pour déterminer directement ou indirectement l’état de fermeture du dispositif de crabotage.

Selon un mode de réalisation, le capteur et l’actionneur électromagnétique sont portés par un support commun.

Selon un mode de réalisation, le mécanisme de transfert d’efforts traverse le boîtier de réducteur.

De préférence, un palier à roulement est disposé entre le boitier de différentiel, en particulier entre chaque portion tubulaire du boitier de différentiel, et le boîtier de réducteur.

Selon un mode de réalisation, le levier est agencé à l’intérieur du boitier de réducteur.

En variante, le levier est agencé à l’extérieur du boitier de réducteur.

Le cas échéant, le plateau de pression peut comporter des doigts s’étendant en direction du levier et traversant le boitier de réducteur, le levier étant agencé de manière à s’appuyer sur ces doigts et à les pousser pour fermer le dispositif de crabotage.

La tige peut faire partie de l’actionneur ou du mécanisme de transfert d’efforts.

L’invention porte aussi sur un groupe motopropulseur comprenant une machine électrique et un système de transmission tel que décrit précédemment, le réducteur étant entrainé par ladite machine électrique.

L’invention porte aussi sur un système d’entrainement différentiel comprenant : un dispositif d’entrainement différentiel comportant un boitier de différentiel logeant un engrenage différentiel, l’engrenage différentiel étant apte à transmettre un couple du boitier de différentiel vers un premier arbre latéral de sortie et un deuxième arbre latéral de sortie, le premier arbre latéral de sortie et le deuxième arbre latéral de sortie s’étendant le long d’un axe de rotation X,

- un dispositif de crabotage comprenant un premier organe d’accouplement et un deuxième organe d’accouplement, le deuxième organe d’accouplement étant apte à être entrainé en rotation autour de l’axe de rotation X et étant mobile axialement le long de l’axe de rotation X par rapport au premier organe d’accouplement pour s’engager avec le premier organe d’accouplement ou se désengager, le premier organe d’accouplement étant formé par un organe denté de transmission de couple du dispositif d’entrainement différentiel, un actionneur électromagnétique comprenant un électro-aimant annulaire apte à générer un champ magnétique pour déplacer un élément mobile entre une première position associée à l’état engagé du dispositif de crabotage, et une deuxième position associée à l’état désengagé du dispositif de crabotage, l’ actionneur électromagnétique étant alimenté par une source d’électricité dont la tension nominale est supérieure à 12 V, notamment comprise entre 24V et 60V, par exemple du 48V.

Ainsi, en comparaison aux électroaimants alimentés en 12V, il y a moins de problème de filtrage de l’alimentation à l’entrée de l’actionneur caries exigences de filtrage sont moins sévères avec une tension de 48V qu’avec une tension de 12V. De plus, les pertes Joule sont réduites, les sections de câble peuvent être plus faibles et il y a moins de pertes dans le câble d’alimentation et dans l’électronique de puissance qui alimente l’actionneur électromagnétique .

Selon un mode de réalisation le système d’entrainement différentiel comprend une pluralité d’ actionneurs électromagnétiques, chaque actionneur électromagnétique comprenant un électroaimant annulaire apte à générer un champ magnétique déplaçant un élément mobile entre la première position associée à l’état engagé du dispositif de crabotage, et la deuxième position associée à l’état désengagé du dispositif dé crabotage.

Les actionneurs électromagnétiques peuvent être montés en série.

Par exemple le système d’entrainement différentiel peut comprendre quatre électroaimants fonctionnant avec une tension de 12V, ou trois électroaimants fonctionnant avec une tension de 16V, ou deux électroaimants fonctionnant avec une tension de 24V.

Selon, une variante, les actionneurs sont branchés en parallèle. Selon un mode de réalisation, système d’entrainement différentiel comprend en outre un mécanisme de transfert d’efforts agencé de manière à transférer les efforts d’actionnement de l’élément mobile ou des éléments mobiles vers le deuxième organe d’accouplement du dispositif de crabotage.

Brève description des figures

L’invention sera mieux comprise, et d’autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description suivante de plusieurs modes de réalisation particuliers de l’invention, donnés uniquement à titre illustratif et non limitatif, en référence aux dessins annexés.

[Fig. 1] est une vue de coupe schématique d’un premier mode de réalisation de l’invention.

[Fig.2] est une vue schématique d’un deuxième mode de réalisation.

[Fig.3] est une vue schématique d’un troisième mode de réalisation.

[Fig.4] est une vue schématique d’un quatrième mode de réalisation.

[Fig.5] est une vue schématique d’un cinquième mode de réalisation.

[Fig.6] est une vue schématique en perspective d’un sixième mode de réalisation.

[Fig.7] est une vue en coupe du sixième mode de réalisation.

[Fig.8] est une vue en coupe schématique du capteur et de l’actionneur du sixième mode de réalisation.

[Fig.9] est une vue en perspective du sixième mode de réalisation représenté avec le boîtier de réducteur.

[Fig. 10] est une vue en coupe schématique d’un septième mode de réalisation.

[Fig. 11] est une vue en perspective schématique du septième mode de réalisation.

[Fig. 12] est une vue en coupe schématique d’un huitième mode de réalisation.

[Fig. 13] est une vue schématique d’un neuvième mode de réalisation.

[Fig. 14] est une vue en coupe schématique d’un dixième mode de réalisation intégrant un dispositif de verrouillage de différentiel.

Les moteurs électriques peuvent être utilisés comme entraînements supplémentaires dans un véhicule à moteur qui, en plus du moteur électrique, comprend un moteur à combustion interne comme entraînement principal. Par conséquent, le moteur électrique est souvent utilisé pour faire avancer le véhicule à faible vitesse, par exemple en ville. En raison des valeurs de couple relativement élevées fournies par le moteur électrique, il existe de bonnes conditions de traction et un bon comportement au démarrage. À des vitesses plus élevées, le moteur électrique est coupé et pour éviter qu’un couple de traînée du moteur électrique affecte le rendement, on utilise alors un mécanisme de déconnexion qui est disposé dans la chaîne cinématique entre le moteur électrique et l’engrenage différentiel.

Ainsi, dans les modes de réalisation 1 à 9 décrits ci-dessous, le dispositif de crabotage agit de manière à interrompre la transmission du couple cinématiquement en amont d’un engrenage de différentiel. Dans les différents modes de réalisation, les éléments présentant des fonctions sensiblement équivalentes porteront les mêmes références.

Par la suite, la direction axiale concerne, sauf mention contraire, l’axe de rotation X du dispositif d’entrainement différentiel. La direction radiale est déterminée également par rapport à l’axe de rotation X.

Sur la figure 1 est représenté schématiquement un système d’entrainement différentiel 10 comprenant un dispositif d’entrainement différentiel 11, un dispositif de crabotage 21, un actionneur électromagnétique 31 et un mécanisme de transfert d’efforts 41 agencé de manière à transférer les efforts d’actionnement de l’ actionneur électromagnétique 31 vers le dispositif de crabotage 21.

Le système d’entrainement différentiel est agencé au sein d’un système de transmission qui comprend en outre un réducteur R et un boîtier de réducteur B.

Le dispositif d’entrainement différentiel 11 comporte un boitier de différentiel 12 logeant un engrenage différentiel 14. L’engrenage différentiel 14 est apte à transmettre un couple du boitier de différentiel 12 vers un premier arbre latéral de sortie et un deuxième arbre latéral de sortie (non représentés) qui s’étendent le long d’un axe de rotation X.

Le boitier de différentiel 12 est solidaire en rotation autour de l’axe de rotation X d’une roue dentée 6 agencée autour de l’axe de rotation X, la roue dentée 6 étant entrainée par le réducteur R du véhicule.

Le dispositif de crabotage 21 comprend un premier organe d’accouplement 23 et un deuxième organe d’accouplement 22. Le deuxième organe d’accouplement 22 est entraîné en rotation autour de l’axe de rotation X par le boitier de différentiel 12 et peut se déplacer axialement le long de l’axe de rotation X par rapport au premier organe d’accouplement 23. L’ouverture et la fermeture du dispositif de crabotage 21 est ainsi réalisée par déplacement axial du deuxième organe d’accouplement 22 qui peut s’engager axialement avec le premier organe d’accouplement 23 pour tourner conjointement avec lui autour de l’axe de rotation X.

Le premier organe d’accouplement 23 est un organe denté du dispositif d’entrainement différentiel 11 participant à la transmission d’un couple du moteur électrique vers les arbres de sorties. Il s’agit ici d’un anneau denté disposé en amont de l’engrenage différentiel qui sera décrit par la suite.

L’actionneur électromagnétique 31 comprend un électro-aimant annulaire 32 qui est apte à générer un champ magnétique pour déplacer un élément mobile 33 entre une première position associée à l’état engagé ou fermé du dispositif de crabotage 21, et une deuxième position associée à l’état désengagé ou ouvert du dispositif de crabotage 21.

Le système d’entrainement différentiel 10 comprend en outre un mécanisme de transfert d’efforts 41 agencé de manière à transférer les efforts d’actionnement de l’élément mobile 33 de l’actionneur électromagnétique 31 vers le deuxième organe d’accouplement 22 du dispositif de crabotage 21.

Le boitier de réducteur B comprend une paroi 5 située entre l’actionneur électromagnétique 31 et le boitier de différentiel 12. L’actionneur électromagnétique est situé à l’extérieur du boitier de réducteur B. Avantageusement, l’actionneur électromagnétique 31 est monté en appui contre la paroi 5 du boîtier de réducteur B et le mécanisme de transfert d’efforts 41 traverse la paroi 5 du boîtier de réducteur. Le boitier de différentiel 12 est situé à l’intérieur du boîtier de réducteur B.

Pour solidariser le deuxième organe d’accouplement 22 et le boitier de différentiel 12, le boitier de différentiel 12 comprend des trous répartis autour de l’axe de rotation X, et le deuxième organe d’accouplement 22 comprend des doigts 24 traversant axialement ces trous de manière à solidariser en rotation autour de l’axe de rotation X le deuxième organe d’accouplement 22 et le boitier de différentiel 12.

Le deuxième organe d’accouplement 22 comprend des dents 122 aptes à s’engager avec des dents complémentaires 123 du premier organe d’accouplement 23 par translation axiale du deuxième organe d’accouplement 22 vers le premier organe d’accouplement 23. Les dents 122 du deuxième organe d’accouplement 22 sont réparties autour de l’axe de rotation X.

Le deuxième organe d’accouplement 22 comprend en outre un disque qui solidarise en translation, selon l’axe de rotation X, l’ensemble des dents 122 du deuxième organe d’accouplement 22. Le disque du deuxième organe d’accouplement est agencé autour de l’axe de rotation X.

L’axe de rotation X le long duquel s’étendent les arbres de sortie entrainés par le différentiel est avantageusement situé à l’extérieur de l’ électroaimant annulaire 32 de l’actionneur électromagnétique 31. Autrement dit, l’ électroaimant annulaire 32 n’est pas monté de façon coaxiale avec l’axe de rotation des arbres de sortie. Ainsi, on peut réduire la taille de f électroaimant annulaire 32, notamment son diamètre interne, et on réduit la masse de cuivre et la consommation électrique de l’électro aimant. On peut réduire aussi la masse de l’actionneur électromagnétique 31. Un tel actionneur est également moins coûteux.

Le boitier de différentiel 12 forme un organe d’entrée de couple du dispositif d’entrainement différentiel 11 et le dispositif d’entrainement différentiel 11 comprend en outre un premier organe de sortie 17 apte à être couplé au premier arbre latéral de sortie, et un deuxième organe de sortie 18 apte à être couplé au deuxième arbre latéral de sortie. Chaque arbre latéral de sortie entraine une roue du véhicule. Les premier et deuxième organes de sortie 17 et 18 peuvent être connectés respectivement aux premier et deuxième arbres latéraux par des cannelures. L’engrenage différentiel 14 est configuré pour transmettre un couple entre le boitier de différentiel 12 et les premier et deuxième organes de sortie 17, 18 du dispositif d’entrainement différentiel 11 en autorisant une vitesse de rotation différente des premier et deuxième arbres latéraux de sortie, en particulier dans les virages.

L’engrenage différentiel 14 comprend un premier pignon de sortie 171 apte à entrainer en rotation le premier arbre latéral de sortie et un deuxième pignon de sortie 181 apte à entrainer le deuxième arbre latéral de sortie. Ici, le premier pignon de sortie 171 est formé d’une seule pièce avec le premier organe de sortie 17 et le deuxième pignon de sortie 181 est formé d’une seule pièce avec le deuxième organe de sortie 18.

Le premier organe d’accouplement 23 forme un organe d’entrée auxiliaire du dispositif d’entrainement différentiel 11, l’engrenage différentiel 14 étant configuré pour transmettre un couple entre l’organe d’entrée auxiliaire 23 et les premier et deuxième organes de sortie 17, 18 du dispositif d’entrainement différentiel 11. L’organe d’entrée auxiliaire 23 est monté libre en rotation par rapport au boitier de différentiel 12 et n’est solidaire en rotation avec le boitier de différentiel 12 que lorsque le dispositif dé crabotage 21 est fermé. L’organe d’entrée auxiliaire 23 est disposé à l’intérieur du boitier de différentiel 12.

L’organe d’entrée auxiliaire 23 est un anneau denté s’étendant circonférentiellement autour de l’axe de rotation X sur un plan perpendiculaire à l’axe de rotation X. Les dents complémentaires 123 de l’anneau denté s’étendent axialement en direction des dents 122 du deuxième organe d’accouplement 22.

L’organe d’entrée auxiliaire 23, ou premier organe d’accouplement, est monté solidaire en rotation autour de l’axe de rotation X, d’un premier pignon d’entrée 13 et d’un deuxième pignon d’entrée de l’engrenage différentiel 14.

Pour ce faire, l’organe d’entrée auxiliaire 23 possède deux orifices diamétralement opposés par rapport à l’axe de rotation X. Le premier pignon d’entrée 13 comprend un orifice et le deuxième pignon d’entrée comprend un autre orifice. Le dispositif d’entrainement différentiel 11 comprend une tige de liaison 19 dont une première zone d’extrémité est insérée dans l’un des orifices de l’organe d’entrée auxiliaire 23 et dans l’orifice du premier pignon d’entrée 13, alors que la deuxième zone d’extrémité de la tige de liaison 19 est insérée dans l’autre des orifices de l’organe d’entrée auxiliaire 23 et dans l’orifice du deuxième pignon d’entrée. Le premier pignon d’entrée 13 et le deuxième pignon d’entrée sont ainsi montés libre en rotation autour de la tige de liaison 19. La tige de liaison 19 ainsi montée dans l’organe d’entre auxiliaire 23 peut se déplacer dans un plan perpendiculaire à l’axe de rotation X en pivotant par rapport à cet axe.

De chaque côté, le boitier de différentiel 12 comporte une portion tubulaire 121, 122 entourant au moins partiellement un arbre latéral de sortie relié à une roue. L’actionneur électromagnétique 31 est disposé à l’extérieur de ces portions tubulaires 121, 122 et des organes de sortie 17 et 18. L’axe le long duquel s’étend l’actionneur 31, et/ou autour duquel il est agencé, est situé à l’extérieur de ces portions tubulaires 121, 122 et des organes de sortie 17 et 18. Un palier à roulement est disposé entre chaque portion tubulaire 121, 122 du boitier de différentiel 12 et le boîtier de réducteur B.

Un capteur 90 peut être agencé à proximité du mécanisme de transfert d’efforts 41 pour déterminer directement ou indirectement la position de couplage du dispositif de crabotage 21 (ouvert, fermé. . .). La configuration désaxée et écartée de l’actionneur 31 est avantageuse car le solénoïde est à distance du capteur, ce qui peut de manière générale faciliter l’implantation du capteur, et lorsque le capteur est magnétique, il est alors moins perturbé par le champ magnétique du solénoïde en comparaison avec un solénoïde coaxial avec l’axe de rotation de l’arbre latéral de sortie.

Pour fermer le dispositif de crabotage 21, le solénoïde 32 est alimenté en courant électrique, ce qui génère un champ magnétique déplaçant l’élément mobile 33. L’élément mobile 33 pousse le mécanisme de transfert d’efforts 41 qui pousse alors axialement le deuxième organe d’accouplement 22.

De façon à rouvrir le dispositif de crabotage 21 lorsque le solénoïde n’est plus alimenté en courant, un ressort de rappel élastique 95 peut être utilisé. Par exemple il peut être disposé entre le boitier de différentiel 12 et le mécanisme de transfert d’efforts 41. Le deuxième organe d’accouplement 22 et la deuxième zone de contact 45 du mécanisme de transfert d’efforts sont par exemple solidaires axialement dans les deux directions de façon à rouvrir le dispositif de crabotage lorsque la force de rappel élastique du ressort 95 est supérieure aux efforts générés par le solénoïde, en particulier lorsqu’il n’est plus alimenté en courant. A l’inverse, lorsque l’ électroaimant est alimenté pour actionner le deuxième organe d’accouplement 22, les efforts générés par l’élément mobile 33 sont supérieurs aux efforts de rappel du ressort 95.

En variante, le ressort de rappel peut être agencé entre le deuxième organe d’accouplement 22 et le boitier de différentiel 12.

De plus, l’actionneur électromagnétique 31 est également équipé d’un ressort de rappel de sécurité rappelant l’élément mobile 33 dans sa deuxième position, notamment en cas de coupure d’alimentation électrique.

Dans le premier mode de réalisation représenté schématiquement sur la figure 1, le disque du deuxième organe d’accouplement 22 est disposé à l’intérieur du boitier de différentiel 12 et les doigts 24 du deuxième organe d’accouplement 22 relient ce disque au mécanisme de transfert d’efforts 31.

Selon l’arrangement de la figure 1, le premier organe d’accouplement 23 est disposé en totalité dans le boitier de différentiel 12. L’actionneur électromagnétique 31 est disposé à l’extérieur du boitier de différentiel 12 et le mécanisme de transfert d’efforts 41 est disposé en totalité à l’extérieur du boitier de différentiel 12. Le mécanisme de transfert d’efforts 41 est configuré pour transférer les efforts d’actionnement de l’élément mobile 33 de l’actionneur électromagnétique 31 vers le deuxième organe d’accouplement 22.

Dans le premier mode de réalisation de la figure 1, l’actionneur électromagnétique 31 est disposé de sorte que l’élément mobile 33 se déplace parallèlement à l’axe de rotation X; et le mécanisme de transfert d’efforts 41 est mobile également parallèlement à Taxe X.

Le mécanisme de transfert d’effort 41 dans son ensemble présente ici une unité structurelle rigide se déplaçant axialement parallèlement à l’axe de rotation X. Le mécanisme de transfert d’effort 41 comprend un plateau de pression 46 apte à pousser les doigts 24 du deuxième organe d’accouplement 22, via un cordon annulaire et une tige 43 entrainée en translation axiale par l’élément mobile 33.

Le mécanisme de transfert d’efforts 41 comprend une première zone de contact 44 reliée à l’élément mobile 33 de l’actionneur électromagnétique 31 et apte à se déplacer avec lui; et une deuxième zone de contact 45 reliée au deuxième organe d’accouplement 22 et apte à se déplacer axialement avec lui. Autrement dit, la deuxième zone de contact 45 est une zone de poussée du deuxième organe d’accouplement 22. La deuxième zone de contact 45 a ici la forme d’un cordon annulaire s’étendant circonférentiellement autour de l’axe de rotation X. Ce cordon annulaire de poussée est configuré pour presser l’extrémité des doigts 24 du deuxième organe d’accouplement 22 en direction du premier organe d’accouplement 23.

Une liaison rotative 27 autour de l’axe de rotation X, réalisée par exemple avec des billes ou des patins, est agencée entre la deuxième zone de contact 45 du mécanisme de transfert d’efforts 41 et le deuxième organe d’accouplement 22.

Le mécanisme de transfert d’efforts 41 est positionné également autour de la portion tubulaire 121 du boitier de différentiel 12. Il présente un contour interne s’étendant autour de l’axe de rotation X et coulissant autour de la portion tubulaire 121.

Dans le deuxième mode de réalisation représenté sur la figure 2, l’actionneur électromagnétique 31 est disposé de sorte que l’élément mobile 33 se déplace dans une direction non parallèle avec l’axe de rotation X mais avec une composante dans l’axe de rotation X. Dans l’exemple représenté, l’axe de translation de l’élément mobile est orienté selon un angle d’environ 40° par rapport à l’axe de rotation X. Le mécanisme de transfert d’efforts 41 a une première partie se déplaçant dans la direction de l’élément mobile 33 et une deuxième partie se déplaçant dans la direction de déplacement du deuxième organe d’accouplement 22, autrement dit la direction axiale.

La première partie et la deuxième partie du mécanisme de transfert d’effort 41 peuvent tourner l’une par rapport à l’autre par rapport à l’axe de rotation X.

La deuxième partie du mécanisme de transfert d’efforts 41 est formée par le plateau de pression 46 et la première partie du mécanisme de transfert d’effort 41 comprend un bras 47 dont une première extrémité est agencée du côté de l’actionneur 31 et dont une deuxième extrémité est agencée du côté du plateau de pression 46. Le bras 47 se déplace en translation dans la même direction que l’élément mobile 33. La deuxième extrémité du bras 47 est configurée pour se déplacer sur le plateau de pression 46 lorsque le deuxième organe d’accouplement 22 se déplace axialement. Autrement dit, la distance entre l’axe de rotation X et la deuxième extrémité du bras varie en fonction de la position de l’élément mobile 33.

Dans le troisième mode de réalisation représenté sur la figure 3, l’actionneur électromagnétique 31 est disposé de sorte que l’élément mobile 33 se déplace dans une direction perpendiculaire à l’axe de rotation (X). Dans ce mode de réalisation, le plateau de pression comprend une rampe 48 et la deuxième extrémité du bras 47 est configurée pour se déplacer le long de cette rampe 48. La rampe 48 est configurée pour générer des efforts dans la direction de l’axe de rotation (X) à partir des efforts transmis par le bras 47.

Ici, une liaison rotative 27 selon l’axe de rotation X est présente entre le deuxième organe d’accouplement 22 et le plateau de pression 46 pour éviter un entrainement solidaire en rotation du mécanisme de transfert d’efforts 41 par le deuxième organe d’accouplement 22 lorsque le dispositif de crabotage est fermé.

En variante, le plateau de pression 46 est solidaire en rotation des doigts 24 et la rampe 48 a une forme conique centrée sur l’axe de rotation X pour autoriser une rotation relative autour de l’axe de rotation X entre le bras 47 et le plateau de pression 46

Selon le quatrième mode de réalisation représenté sur la figure 4, l’élément mobile 33 se déplace dans une direction parallèle à l’axe de rotation X et le mécanisme de transfert d’efforts 41 comprend un cylindre agencé autour de l’axe de rotation X et s’étendant le long de cette axe, le cylindre ayant une première extrémité poussée par la tige 43associée à l’élément mobile, et une deuxième extrémité fixée au plateau de pression 46. Ainsi, les effets de porte-à-faux sont limités. Une liaison rotative (non représentée) selon l’axe de rotation X peut être présente entre le deuxième organe d’accouplement 22 et le plateau de pression 46 ou entre le plateau de pression et le cylindre 70.

Dans le cinquième mode de réalisation représenté sur la figure 5, le système d’entrainement différentiel comprend deux actionneurs électromagnétiques 31 et le mécanisme de transfert d’efforts 41 relie chaque actionneur électromagnétique 31 au deuxième organe d’accouplement 22. Les deux actionneurs électromagnétiques 31 sont disposés de façon diamétralement opposée par rapport à l’axe de rotation X. Chaque élément mobile 33 coopère respectivement avec une tige 43 du mécanisme de transfert d’efforts 41 qu’il entraine avec lui en translation. Chaque tige 43 est solidaire en translation du plateau de pression 46.

Le plateau de pression 46 peut être monté rotatif par rapport au deuxième organe d’accouplement 22 ou par rapport aux tiges 43.

Ces actionneurs 31 peuvent de préférence être montés en série sur le réseau électrique de 48V du véhicule (par exemple dans le cas d’un véhicule hybride), chaque électroaimant ayant alors une tension de 24V. Selon d’autres variantes, le système d’entrainement différentiel comprend 3 ou 4 actionneurs, voire plus.

Un sixième mode de réalisation est représenté sur les figures 6 à 9. Le mécanisme de transfert d’effort 41 comprend un levier 42 pivotant autour d’un axe de pivotement Y.

L’axe de pivotement Y est perpendiculaire à l’axe de rotation X. En projection dans un plan perpendiculaire à l’axe de pivotement Y et passant par l’axe de rotation X, l’axe de pivotement Y du levier 42 et l’ actionneur électromagnétique 31 sont agencés de part et d’autre de l’axe de rotation X.

Le levier 42 peut coopérer directement ou indirectement avec l’élément mobile 33 de l’actionneur électromagnétique.

Sur les figures 6 et 7, la coopération entre le levier 42 et l’élément mobile 33 de l’actionneur électromagnétique 31 est indirecte, le mécanisme de transfert de couple 41 comprenant comme précédemment une tige 43 transmettant les efforts de l’élément mobile 33 de l’actionneur 31 au levier 42.

La tige 43 est entrainée en translation par l’élément mobile 33 de l’actionneur 31. La tige 43 et l’élément mobile 33 se déplacent ainsi dans une même direction. La première zone de contact 44 est agencée sur une première extrémité de la tige 43., en appui contre l’élément mobile 33. L’interface de contact tige/levier est configurée pour autoriser un mouvement d’inclinaison du levier 42 par rapport à la tige 43 et assurer une transmission d’efforts uniforme entre la tige 43 et le levier 42 quel que soit l’angle d’inclinaison du levier 42. L’interface est ici de type sphérique, une deuxième extrémité de la tige 43 ayant la forme d’une portion de sphère et le levier comportant une cavité en forme de portion de sphère recevant l’extrémité de la tige 43.

Le levier 42 a une forme générale d’anneau agencé autour de l’axe de rotation X. Il comporte une portion annulaire ainsi qu’un tube présentant une portée cylindrique 421 agencée pour pivoter autour d’un arbre 110 qui est fixe dans le système d’entrainement de différentiel 10. L’arbre s’étend le long de l’axe de pivotement Y. Ainsi le levier 42 peut pivoter autour de l’axe de pivotement Y. La tige 43 et la portée cylindrique du levier 42 sont disposées de façon diamétralement opposée par rapport à l’axe de rotation X. On entend par diamétralement opposées, situés sur un même diamètre à plus ou moins 20 degrés.

La portée cylindrique 421 est formée à l’intérieur d’un tube faisant saillie à l’extérieur de la portion annulaire du levier 42. Le tube et la portion annulaire du levier 42 sont formés d’une seule pièce. La portée cylindrique 421 et l’arbre 110 peuvent être remplacés en variante par tout autre mécanisme assurant une liaison pivot.

Selon une variante non représentée, c’est le levier 42 qui comporte un arbre agencé pour tourner à l’intérieur d’une portée cylindrique fixe dans le système d’entrainement de différentiel.

En outre, le plateau de pression 46 peut comporter au moins un bossage d’appui 225 faisant saillie en direction du levier 42, le levier 42 et le plateau de pression 46 étant agencés de manière à transmettre un effort de poussée par l’intermédiaire de chaque bossage d’appui 225.

Chaque bossage d’appui 225 est configuré de manière à autoriser un pivotement du levier 42 et une poussée contact homogène au fur et à mesure du pivotement. En particulier le bossage est arrondi pour limiter les effets de bord et avoir un ratio de levier constant lorsque le levier pivote.

Le plateau de pression 46 et le levier 42 peuvent tourner l’un par rapport à l’autre autour de l’axe de rotation X. En variante Le plateau de pression 46 et les doigts du deuxième organe d’accouplement 22 peuvent tourner l’un par rapport à l’autre autour de l’axe de rotation X. Des patins peuvent être utilisés à cet effet.

Une autre portion du levier 42 porte ou forme une cible coopérant avec un capteur 90. Le capteur est sensible aux variations de distance entre l’élément de détection du capteur 90 et le levier 42. Ainsi, l’état d’ouverture/fermeture du dispositif de crabotage 21 peut être déterminé par une unité de calcul intégrée au capteur 90 ou par une unité de calcul distincte recevant le signal fourni par le capteur et relatif à la distance séparant le levier de l’élément de détection du capteur. Le signal peut être proportionnel à cette distance ou bien comprendre un nombre limité de valeurs, tel que deux, trois ou quatre valeurs représentatives de plages de distances prédéterminées de distance. La cible et le capteur 90 peuvent être magnétiques (par exemple un capteur à effet Hall). En variante, il peut s’agir de tout autre type de capteur sensible à l’éloignement du levier, par exemple un capteur de position infra rouge. La cible portée par ou formée sur le levier est bien entendu configurée (forme, matériau) en fonction du type de capteur utilisé.

Dans ce mode de réalisation, le capteur 90 etl’actionneur électromagnétique 31 sont portés par un support commun 200.

Le support commun 200 comporte une première ouverture traversée par la tige 43 et une deuxième ouverture traversée par le capteur 90.

Selon une variante, la tige 43 peut faire partie de l’élément mobile de l’actionneur électromagnétique. Le cas échéant, la première ouverture est traversée par l’élément mobile 33.

On voit sur la figure 9 que l’actionneur électromagnétique 31 ainsi que le capteur 90 sont montés à l’extérieur du boîtier de réducteur B contre sa paroi 5. Dans ce mode de réalisation, le levier 42 est entièrement disposé dans le boîtier de réducteur B. Le support commun 200 au capteur 90 et à l’actionneur 31 peut par exemple être vissé ou riveté au boîtier de réducteur B.

Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 10 et 11, le levier 42 est agencé à l’extérieur du boîtier de réducteur B.

Le plateau de pression 46 comporte des doigts 49 s’étendant en direction du levier 42 et traversant le boitier de réducteur R, le levier 42 étant agencé de manière à s’appuyer sur ces doigts 49 et à les pousser pour fermer le dispositif de crabotage 21. Pour ce faire, le levier 42 comprend des portions poussée qui peuvent par exemple s’étendre radialement vers l’extérieur depuis la portion annulaire du levier 42. L’extrémité des doigts 49 est de préférence sphérique pour favoriser l’articulation entre le levier 42 et les doigts 49. Comme on peut le voir sur la figure 11, deux doigts 49 sont disposés de part et d’autre de l’axe de rotation X. Selon une variante non représentée, le levier peut comporter des tiges d’appui traversant le boîtier de réducteur pour exercer une pression sur le plateau de pression disposé à l’intérieur du boîtier de réducteur.

Sur le mode de réalisation de la figure 11, l’arbre assurant le pivotement du levier 42 est sur le levier 42 et la surface de portée cylindrique dans laquelle pivote le levier est formée sur le boîtier de réducteur B.

Selon un autre mode de réalisation représenté sur la figure 12, l’actionneur électromagnétique 31 est disposé à l’intérieur du boîtier B du réducteur R. La tige 43 associée à l’élément mobile 33 possède une extrémité insérée dans une ouverture du levier 42, avec jeu de manière à autoriser un pivotement de la tige 43 par rapport au levier 42. L’extrémité de la tige 43 est élargie axialement derrière l’ouverture du levier 42 pour permettre à la tige 43 de déplacer le levier 42 lorsque l’élément mobile 33 est déplacé. L’actionneur électromagnétique 31 et le deuxième organe d’accouplement 22 étant axialement du même côté du levier pivotant 42 l’actionneur tire ainsi sur le levier pour fermer le dispositif de crabotage. La coopération entre le plateau de pression 46 et le levier 42 peut être similaire à ce qui a été détaillé précédemment.

Selon un autre mode de réalisation, représenté sur la figure 13, l’axe de pivotement Y du levier 42 peut aussi être situé entre les deux zones de transmission d’efforts du levier 42 tournées d’une part vers l’élément mobile 33 (ou une tige 43) et d’autre part le deuxième organe d’accouplement 22 (notamment via un plateau de pression 46).

Le cas échéant, l’une des extrémités du levier peut présenter deux branches de pression, le levier 42 ayant une forme de fourche ou fourchette de pression.

Un tel dispositif de déconnexion n’est pas nécessairement utilisé dans un véhicule hybride mais peut aussi être utilisé dans un véhicule électrique.

L’invention peut aussi être appliquée aussi à un mécanisme de verrouillage de différentiel tel que représenté à la figure 14. Le premier organe d’accouplement 23 est formé sur le premier organe de sortie 17 du dispositif d’entrainement différentiel 11, et le deuxième organe d’accouplement 22 est monté solidaire en rotation du boitier de différentiel 12. Le premier organe de sortie 17 est ainsi rendu solidaire en rotation du boitier de différentiel lorsque le dispositif de crabotage est fermé de sorte que les premier et deuxième organes de sortie 17 et 18 du dispositif d’entrainement différentiel 11 tournent à la même vitesse. On voit sur la figure 14 un deuxième organe d’accouplement 22 dans lequel les dents sont formées sur des doigts 24 et le disque du deuxième organe d’accouplement 22 est à l’extérieur du boitier de différentiel 12. Les doigts 24 et le disque du deuxième organe d’accouplement 22 peuvent être assemblés par exemple par sertissage. Chaque dent est formée par une extrémité de doigt 24 et peut s’engager avec une dent complémentaire 123 du premier organe d’accouplement 23.

Des variantes non décrites ici pourraient être mises en œuvre sans sortir du contexte de l’invention, dès lors que, conformément à l’invention, elles comprennent au moins un système d’entrainement différentiel conforme à l’aspect de l’invention.