On connaît, dans l'art antérieur, plusieurs dispositifs de mise en rotation d'une barrière qui utilisent un moteur monophasé blocable à couple constant qui entraîne en rotation l'axe autour duquel est montée la barrière, par le biais de liaisons bielle-manivelle. Toutefois, ces dispositifs ont une cinématique difficile à mettre en oeuvre, ils sont lents et le nombre important de pièces qu'ils contiennent provoque une usure rapide dans le temps du dispositif et obligent donc l'utilisateur à effectuer une maintenance accrûe.

D'autres systèmes, tel que celui décrit dans le brevet 2 718 165, ont permis d'améliorer les systèmes existants grâce à un système bielle-manivelle et crémaillère. Toutefois, là encore, les performances ne sont pas satisfaisantes et de nombreux problèmes sont occasionnés, notamment ceux dus aux pièces mécaniques décalées (bielle, crémaillère), situées en porte-à-faux, et qui introduisent des contraintes importantes sur le mécanisme et ses axes. De plus, le mécanisme porte directement sur l'axe du moteur qui présente des risques non négligeables de rupture en cisaillement.

Par ailleurs, la liaison crémaillère-pignon d'entraînement de la barrière présente une usure importante due à son agencement dans le mécanisme, de mme que les autres pièces. On peut également noter les problèmes liés à la construction du mécanisme qui est positionné sur l'extérieur d'un châssis en U qui porte le moteur : problèmes de place et de maintenance, par exemple, ainsi que les inconvénients liés à la mise en place du dispositif sur le site et les réglages nombreux qu'il nécessite.

La présente invention a pour objectif de remédier aux inconvénients précités à l'aide de moyens simples, faciles à mettre en oeuvre et fiables. Elle a pour but de présenter un système compact dont la mise en place et la maintenance sont faciles à réaliser.

Selon sa caractéristique principale, le dispositif d'entraînement en rotation d'une barrière mobile de l'invention est du type comportant des moyens de transmission formés par un vilebrequin destiné à entraîner une crémaillère par le biais de bielles, ladite crémaillère agissant sur un arbre de sortie sur lequel est montée la barrière ; il est caractérisé en ce qu'il présente un bâti externe réalisé en deux demi-coques, à l'intérieur duquel sont disposés les moyens de transmission du dispositif.

Selon une autre caractéristique du dispositif d'entraînement en rotation d'une barrière mobile de l'invention, celui-ci est caractérisé en ce que les demi-coques du bâti présentent deux orifices latéraux destinés au passage de l'arbre de sortie et au passage de l'axe du vilebrequin.

Selon une caractéristique complémentaire du dispositif d'entraînement en rotation d'une barrière mobile de l'invention, celui-ci est caractérisé en ce que les moyens de transmission sont formés par un vilebrequin et son axe qui porte de manière articulée une bielle de transmission qui sollicite en translation une crémaillère, ladite crémaillère entraînant en rotation un arbre de sortie par son pignon d'entraînement.

Selon une autre caractéristique du dispositif d'entraînement en rotation d'une barrière mobile de l'invention, celui-ci est caractérisé en ce que les éléments constitutifs des moyens de transmission sont disposés dans un mme plan longitudinal dans lequel ils transmettent les efforts.

Selon le mode de réalisation préféré dispositif d'entraînement en rotation d'une barrière mobile de l'invention, celui-ci est caractérisé en ce que la barrière comprend un support de lisse monté sur l'arbre de sortie, ledit support de lisse pouvant porter des lisses dont le profil transversal est différent.

Selon ce mode de réalisation préféré du dispositif d'entraînement en rotation d'une barrière mobile de l'invention, celui-ci est caractérisé en ce que le support de lisse comprend un profil d'assemblage qui permet de fixer une lisse de forme plate et un profil d'assemblage qui permet de fixer une lisse de forme cylindrique.

Selon une caractéristique complémentaire du dispositif d'entraînement en rotation d'une barrière mobile de l'invention, celui-ci est caractérisé en ce que les moyens de transmission sont sollicités par un dispositif de motorisation situé à l'extérieur du bâti.

Selon un mode de réalisation du dispositif d'entraînement en rotation d'une barrière mobile de l'invention, celui-ci est caractérisé en ce que le bâti présente des moyens de fixation destinés à permettre la fixation d'un moteur à l'extérieur du bâti pour qu'il coopère avec l'axe du vilebrequin des moyens de transmission.

Selon une autre caractéristique du dispositif d'entraînement en rotation d'une barrière mobile de l'invention, celui-ci est caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de rappel élastique comportant un ressort de compression dont la tension à vide peut tre réglée par des moyens de réglage.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs.

Les figures 1 à 6b illustrent le mode de réalisation préféré du dispositif d'entraînement en rotation.

La figure 1 illustre une barrière mobile et son dispositif d'entraînement en vue de face.

La figure 2 illustre en perspective le dispositif de l'invention.

La figure 3 représente en coupe longitudinale le dispositif de l'invention.

La figure 4 illustre en coupe transversale le dispositif de l'invention.

La figure 5 représente en perspective une partie des moyens de transmission du dispositif.

Les figures 6a et 6b représentent en perspective les deux demi-coques formant le bâti.

Le dispositif d'entraînement en rotation portant la référence générale (1) de l'invention est destiné à entraîner en pivotement une barrière (2) pour permettre l'ouverture ou la fermeture d'un accès, comme le montre la figure 1. Il est notamment utilisé dans le domaine des routes pour autoriser ou refuser l'accès à un véhicule dans un parking, sur une autoroute ou dans l'enceinte d'une société, par exemple.

Selon l'invention, le dispositif d'entraînement en rotation (1) d'une barrière mobile (2) se présente sous la forme d'un bâti (9) à l'intérieur duquel sont disposés des moyens de transmission (MT) destinés à transmettre un mouvement de rotation d'angle limité à un arbre de sortie (6) lorsqu'ils sont sollicités par le dispositif de motorisation (10) tel qu'illustré figure 2.

Selon le mode de réalisation préféré du dispositif d'entraînement en rotation (1) de l'invention, le bâti (9) est avantageusement réalisé en deux demi-coques (9a, 9b) destinées à tre assemblées de manière connue en soi. Chaque demi-coque (9a, 9b) comporte deux trous latéraux (15,16) destinés au passage de l'arbre de sortie (6) de la barrière (2) et au passage de l'axe (11) du vilebrequin (3) des moyens de transmission (MT), comme le montrent les figures 4, 6a et 6b. Elles comportent également des moyens de guidage formés par des gorges (12) à l'intérieur desquelles des roulements (13) guident en translation longitudinale une crémaillère (4) qui les porte, comme le montre la figure 4.

Selon le mode de réalisation préféré du bâti (9) de l'invention, chaque demi-coque (9a, 9b) possède un trou (16) qui permet le passage de l'arbre de sortie (6) et un trou (15) destiné au passage de l'axe (11) du vilebrequin (3). De cette manière, pour un mme mécanisme interne situé dans le bâti, plusieurs solutions s'offrent à l'utilisateur pour la mise en

place du dispositif puisqu'il peut installer le dispositif de motorisation (10) d'un côté ou de l'autre du bâti (9) et qu'il peut également choisir le côté du bâti sur lequel il installe la barrière mobile.

Selon le mode de réalisation préféré du bâti (9), les demi-coques (9a, 9b) sont réalisées en fonderie. De plus, ces demi-coques (9a, 9b) présentent sur leur face externe des moyens de fixation (MF) destinés à permettre la fixation d'un moteur (10) autour de l'orifice (15) destiné au passage de l'axe (11) du vilebrequin (3), ledit moteur (10) étant disposé à l'extérieur du bâti (9) pour venir se prendre sur l'axe du vilebrequin. On peut noter que les moyens de fixation (MF) qui permettent de solidariser le moteur (10) à l'une des demi-coques (9a, 9b) sont constitués par un ensemble de tiges filetées et d'orifices borgnes disposés dans les demi-coques. Ces moyens de fixation permettent également, une fois le moteur (10) installé, de fixer sur le trou (15) opposé de la deuxième demi-coque (9b) un cache (30) pour l'obturer qui comprend un système de butées indexant les deux positions extrmes de la lisse, ledit cache (30) pouvant alors comprendre une bague pivotante dans laquelle sont montées les butées. Les moyens de transmission (MT) du dispositif d'entraînement (1), illustrés figures 3 et 5, sont formés par un vilebrequin (3) qui porte de manière articulée une bielle de transmission (5) articulée à son autre extrémité sur une crémaillère (4), de manière à ce que la rotation transmise par le moteur (10) à l'axe (11) du vilebrequin provoque une translation longitudinale de la crémaillère (4) le long des gorges (12) qui guident son déplacement. Ils comprennent également un pignon de transmission (14) monté sur l'arbre de sortie (6) sur lequel vient se fixer la barrière, ledit pignon étant destiné à coopérer avec la crémaillère (4) pour obtenir le pivotement de l'arbre de sortie (6). Il est important de noter que le vilebrequin (3), la crémaillère (4), la bielle (5) et le pignon (14) sont disposés dans un mme plan longitudinal (P) dans lequel ils transmettent les efforts, ce plan étant un plan de symétrie général du dispositif. Pour ce faire, le vilebrequin (3) comporte dans le plan longitudinal (P) un logement longitudinal (31) dans lequel est articulée la bielle de transmission (5). De mme, la crémaillère (4) comprend à son extrémité un logement d'articulation (32) qui permet de recevoir l'extrémité opposée de la bielle (5). Notons que la bielle de

transmission (5) et les parois latérales des logements (31,32) comportent des alésages (34) destinés au passage des axes d'articulation (33).

Selon le mode de réalisation préféré du dispositif d'entraînement (1), celui-ci comporte un dispositif de rappel élastique (DRE) destiné à ramener la barrière (2) dans sa position initiale une fois qu'elle a été sollicitée par les moyens de transmission et le moteur. Ce dispositif est formé d'une surface d'appui (35) solidaire d'un des éléments constitutifs des moyens de transmission (MT) sur laquelle un ressort de compression (36) vient agir à l'encontre du couple moteur.

La surface d'appui (35) est avantageusement réalisée par une paroi transversale située sous la face inférieure de la crémaillère, cette paroi comportant un orifice dans lequel une tige (38) passe pour traverser longitudinalement le bâti, ladite tige maintenant le ressort (36). A son autre extrémité, le ressort (36) prend appui sur un écrou de réglage (37) que l'on peut actionner de l'extérieur du bâti. L'écrou est susceptible de se visser ou de se dévisser sur l'extrémité de la tige (38) pour régler la raideur dudit ressort (36), il forme ainsi un moyen de réglage de la raideur du dispositif. On peut noter que le dispositif de rappel élastique (DRE) est situé en dessous des moyens de transmission (MT) dans le plan longitudinal (P) dans lequel se transmets l'ensemble des efforts.

Selon le mode de réalisation préféré du dispositif (1) de l'invention, la barrière mobile (2) est formée par un support de lisse (7) qui porte la lisse (8), ledit support étant monté sur l'arbre de sortie (6) à l'extérieur du bâti (9), tel qu'illustré figure 2. Ce support de lisse (7) comprend avantageusement des moyens d'assemblage (MA) destinés à permettre la fixation de lisses dont les profils sont différents. Pour ce faire, ils peuvent, par exemple, comporter au moins deux profils d'assemblage (17,18) de forme différente, comme le montrent les figures 2 et 4. Ainsi, un premier profil d'assemblage (17) est destiné à pouvoir solidariser une lisse (8) de forme plate, tandis qu'un deuxième profil (18) est destiné aux lisses de forme cylindrique. Ces deux profils d'assemblage (17,18) permettent de fixer la lisse par serrage transversal ; ils forment avantageusement le support de lisse (7) et sont destinés à tre montés sur l'arbre de sortie (6) selon l'axe de fixation (19) qui les porte.

Pour tre monté sur l'axe de sortie (6), le support de lisse (7) comprend un corps tubulaire (39) sur lequel sont montés les deux profils d'assemblage (17,18). Ledit corps tubulaire (39) comporte un alésage interne de forme complémentaire à la forme externe de la portion d'axe (6) avec laquelle il coopère. Notons que l'alésage et la portion d'axe (6) présentent ainsi, de manière connue en soi, des moyens d'indexation pour faciliter la mise en place de la barrière et son entraînement par le dispositif de motorisation.

Selon le mode de réalisation préféré du dispositif, le moteur (10) est fixé sur la faxe externe d'une première demi-coque (9a), tandis que le support (7) et ses profils (17,18) sont montés sur la face externe de l'autre demi-coque (9b). De plus, le bâti (9) présente sur sa face inférieure et sa face supérieure des pattes de fixation destinées à permettre sa mise en place sur le site choisi par l'utilisateur.

La mise en place du dispositif d'entraînement (1) peut s'effectuer, comme le montre la figure 1, sur un poteau prévu à cet effet, par exemple. Toutefois, ses pattes de fixation peuvent également permettre sa mise en place directement sur un mur ou tout autre support.

On ajoutera que des capteurs du type, par exemple, inductif pourraient tre montés sur l'arbre de sortie (6) afin de détecter les déréglage ou les forçages éventuels de la lisse.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons.