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Title:
DEVICE FOR HOLDING A LONGILINEAL BODY AGAINST THE WALL OF A PIPE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2009/147354
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device and a method for holding against the wall of a pipe (40) a flexible longilineal body (30) that does not entail the use of a vehicle within the pipe (40). The method involves attaching to the longilineal body (30) at regular intervals a plurality of annular retaining elements (10, 70) of dimensions ranging between p/2 times the diameter of the pipe (40) and p times the diameter of the pipe (40) made of an elastic material, the attachment being performed at two diametrically opposite points (F1, F2) of the retaining element (10, 70) using two fasteners (20, 20', 71, 71’) preventing a translational movement of the retaining element (10, 70) along the longilineal body (30) and allowing the retaining element (10, 70) to rotate with respect to the longilineal body (30). The method involves introducing the longilineal body (30) thus equipped into the pipe (40), the retaining element (10, 70) being stressed, each time a retaining unit enters the pipe (40) in order to push it into the pipe (40) so that the stress is maintained therein simply while it is being pressed against the walls of the pipe (40).

Inventors:
WECKER GERARD (FR)
Application Number:
PCT/FR2009/050884
Publication Date:
December 10, 2009
Filing Date:
May 13, 2009
Export Citation:
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Assignee:
SOGETREL (FR)
WECKER GERARD (FR)
International Classes:
F16L7/00; G02B6/50; H02G1/06
Foreign References:
FR2902484A12007-12-21
EP1868020A12007-12-19
FR2893695A12007-05-25
EP1298373A12003-04-02
DE29801408U11998-03-12
JP2000104325A2000-04-11
Attorney, Agent or Firm:
DOMANGE, Maxime et al. (FR)
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Claims:

REVENDICATIONS

1. Dispositif de maintien, contre la paroi d'une canalisation (40) d'un diamètre préalablement connu, d'au moins un corps longiligne souple (30) dont la mise en place se fait sans introduire de véhicule au sein de la canalisation (40), le dispositif comprenant une pluralité d'unités de maintien aptes à être fixées au corps longiligne (30) préalablement à l'introduction du corps longiligne (30) dans la canalisation (40), chaque unité comprenant :

- un élément de maintien filaire annulaire (10,70) de diamètre à l'état libre compris entre π/2 fois le diamètre de la canalisation (40) et π fois le diamètre de la canalisation (40) dans lequel le dispositif est destiné à être installé, l'élément de maintien (10,70) étant réalisé à partir d'un matériau élastique, l'élasticité de l'élément de maintien filaire (10,70) et la continuité de ses propriétés mécaniques assurant que cet élément (10,70) épouse sous la contrainte de la canalisation (40), la forme de la cavité intérieure de la dite canalisation (40) et,

- deux éléments de fixation (20,20',71,7T) aptes à assurer la fixation de l'élément de maintien (10,70) en deux points (Fl, F2) diamétralement opposés de l'élément de maintien (10,70) sur le corps longiligne (30) comprenant des moyens pour réaliser au moins une empreinte dans le corps longiligne (30) permettant de bloquer la translation de l'élément de fixation (20) et de l'élément de maintien (10) le long du corps longiligne (30) et d'autoriser la rotation de l'élément de maintien (10) par rapport au corps longiligne (30).

2. Dispositif de maintien selon la revendication 1, caractérisé en ce que le diamètre à l'état libre de l'élément de maintien filaire (10 ,70) est compris entre π/2 fois le diamètre de la canalisation (40) et 2π/3 fois le diamètre de la canalisation (40).

3. Dispositif de maintien selon la revendication 1, caractérisé en ce que, l'empreinte autorisant la rotation de l'élément de maintien (10) par rapport au corps longiligne et à l'élément de fixation (20), les éléments de fixation sont des noix de fixation (20) enchâssant l'élément de maintien (10) contre le corps longiligne (30) et comprenant au moins une partie saillante destinée à être tournée vers le corps longiligne (30) lors de l'installation de l'unité de maintien et

à être enfoncée dans le corps longiligne (30) lors de cette installation pour réaliser l'empreinte.

4. Dispositif de maintien selon la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens pour réaliser l'empreinte comprennent une pluralité de picots

(25a,25b).

5. Dispositif de maintien selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la noix de fixation (20) comprend des échancrures (26,260 autorisant le mouvement de rotation de l'élément de maintien (10) par rapport à la noix de fixation (20).

6. Dispositif de maintien selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que, l'empreinte autorisant la rotation de l'élément de fixation (20) et de l'élément de maintien (10) autour du corps longiligne (30), les éléments de fixation sont des noix de fixation (200) enchâssant l'élément de maintien (10) contre le corps longiligne (30) et comprenant des moyens pour réaliser une gorge dans le corps longiligne (30) permettant d'empêcher la translation de l'unité de maintien tout en autorisant la rotation du corps longiligne (30) par rapport à l'unité de maintien.

7. Dispositif de maintien selon la revendication 6, caractérisé en ce que les moyens pour réaliser la gorge comprennent au moins une partie saillante dite d'amorce en forme de pointe ou de lame (250a,250b) destinée à être tournée vers le corps longiligne (30) lors de l'installation de l'unité de maintien, à être enfoncée dans le corps longiligne (30) lors de cette installation et, par pivotement autour du corps longiligne (30), à creuser une gorge sur la périphérie du corps longiligne (30).

8. Dispositif de maintien selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque noix de fixation (20,200) comprend une paire de colliers rilsan (22,220) destinés à être placés de part et d'autre de l'élément de maintien (10).

9. Dispositif de maintien selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la noix de fixation (20,200) permet de maintenir l'élément

de maintien (10) entre la paroi de la canalisation (40) et le corps longitudinal (30).

10. Dispositif de maintien selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que la noix de fixation (20,200) permet de maintenir l'élément de maintien

(10) sous le corps longitudinal (30) par rapport à la paroi de la canalisation (40).

11. Dispositif de maintien selon la revendication 1, caractérisé en ce que les éléments de fixation sont intégrés à l'élément de maintien (10).

12. Dispositif de maintien selon la revendication 11, caractérisé en ce que les éléments de fixation sont constitués par des moyens de pincement (71,710 portés par l'élément de maintien (70), ces moyens de pincement (71,71') comprenant un élément serti sur un fil constituant l'élément de maintien (70) et portant au moins une partie saillante dite d'amorce en forme de pointe ou de lame destinée à être tournée vers le corps longiligne (30) lors de l'installation de l'unité de maintien (70), à être enfoncée dans le corps longiligne (30) lors de cette installation et, par pivotement autour du corps longiligne (30), à creuser une gorge sur la périphérie du corps longiligne (30).

13. Dispositif de maintien selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'élément de maintien (10) est constitué d'un fil refermé sur lui-même en un anneau et serti dans un tube métallique déformé (11), le point de sertissage, faisant une chicane, étant placé au niveau de la fixation avec le corps longiligne (30).

14. Dispositif de maintien selon la revendication 13, caractérisé en ce que la chicane est orientée par rapport au plan de l'élément de maintien (10) de telle manière que la torsion du fil lors de la pose de l'unité de maintien dans la canalisation permette de faire pivoter cette chicane pour l'amener dans le plan de section du corps longiligne (30) et de permettre sa rotation autour de celui-ci sur un secteur angulaire de l'ordre de 180°.

15. Dispositif de maintien selon l'une des revendications 13 et 14, caractérisé en ce que la chicane est réalisée dans un plan tangent au cercle

formé par l'élément de maintien (10) et faisant un angle compris entre 75° et 90° avec le plan de l'élément de maintien (10).

16. Dispositif de maintien selon l'une des revendications 13 à 15, caractérisé en ce que l'élément de maintien filaire (10) est déformé (12) de manière à faire une chicane de dimensions semblables à la chicane du sertissage au niveau de l'autre point de fixation diamétralement opposé au point de fermeture du fil sur lui-même.

17. Dispositif de maintien selon les revendications 5 et 16, caractérisé en ce que les échancrures (26,260 sont adaptées aux chicanes (11,12) des éléments de maintien.

18. Dispositif de maintien selon les revendications 10 et 16, caractérisé en ce que, les éléments de fixation permettant de maintenir l'élément de maintien

(10) sous le corps longitudinal (30), les dimensions des chicanes aux points de fixation (Fl, F2) assurent que l'élément de maintien filaire (10) est néanmoins substantiellement plaqué contre la paroi de la canalisation (40) une fois installé.

19. Dispositif de maintien selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'élément de maintien filaire (10) est constitué de deux fils latéraux sertis ensemble en deux points, ces deux points constituant les points de fixation (Fl, F2) sur le corps longiligne (30).

20. Dispositif de maintien selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'élément de maintien (10) a reçu, préalablement à sa fixation sur le corps longiligne (30), une orientation du fil dans le sens souhaité de sa déformation.

21. Procédé de maintien contre la paroi d'une canalisation (40) d'un diamètre préalablement connu d'un corps longiligne souple (30) ne nécessitant pas la mise en œuvre d'un véhicule au sein de la canalisation (40), le procédé comprenant les étapes suivantes :

- effectuer un relevé de la géométrie de la canalisation (40) permettant de situer et de dimensionner les changements de section et de direction de la canalisation (40),

- fixer, sur le corps longiligne (30), à intervalles déterminés selon un plan de pose, qui prend en compte des singularités de la canalisation (40) relevées lors de l'inspection, une pluralité d'éléments de maintien annulaires (10,70) de dimensions comprises entre π/2 fois le diamètre de la canalisation (40) et π fois le diamètre de la canalisation (40) réalisé à partir d'un matériau élastique à l'aide de deux éléments de fixation (20,20',71,7T) aptes à assurer la fixation de l'élément de maintien (10,70) en deux points (Fl, F2) diamétralement opposés de chaque élément de maintien (10,70) sur le corps longiligne (30), les éléments de fixation comprenant des moyens pour réaliser au moins une empreinte dans le corps longiligne (30) empêchant la translation de l'élément de maintien (10,70) le long du corps longiligne (30) et autorisant une rotation du corps longiligne (30) par rapport à l'élément de maintien (10,70), l'ensemble formé par l'élément de maintien (10,70) et les éléments de fixation (20,20',71,7T) constituant une unité de maintien, - introduire le corps longiligne (30) porteur des unités de maintien dans la canalisation (40),

- lors de l'étape d'introduction, à chaque arrivée d'une unité de maintien à l'entrée de la canalisation (40), application d'un effort de contraction sur l'élément de maintien (10,70), l'élément de maintien (10,70) épousant ensuite, sous la contrainte de la canalisation (40), la forme de la cavité intérieure de la dite canalisation (40).

22. Procédé selon la revendication 21, caractérisé en ce qu'il comprend, au niveau d'une réduction de section de la canalisation (40), une étape d'exploitation de l'effort de traction sur le corps longiligne (30) pour déformer l'unité de maintien et lui donner naturellement, grâce à ses propriétés élastiques, la forme de la canalisation (40) dans laquelle elle s'introduit.

Description:

Titre de l'invention

Dispositif de maintien d'un corps longiligne contre la paroi d'une canalisation.

Arrière-plan de l'invention

La présente invention se rapporte au domaine général des dispositifs permettant de maintenir un corps longiligne contre la paroi d'une canalisation.

De tels dispositifs sont classiquement mis en œuvre pour l'installation de câbles dans des canalisations existantes installées pour d'autres usages que l'acheminement de tels câbles. Il s'agit par exemple des canalisations d'évacuation des eaux usées.

Il existe de nombreux systèmes permettant de placer des dispositifs de maintien mettant en œuvre un véhicule circulant dans la canalisation pour installer des éléments de maintien, généralement à des intervalles réguliers. Un tel système est décrit par exemple dans la demande de brevet FR 2 902 484.

Les dispositifs connus peuvent donc être installés dans toutes les canalisations, visitables ou non, dans lesquelles il est possible de faire circuler un véhicule.

Il existe par ailleurs divers types d'éléments de maintien destinés à être placés par un opérateur ou par un robot dans des canalisations pour maintenir un câble déjà installé ou en cours d'installation.

Le document EP 1 298 373 propose l'introduction d'anneaux reliés entre eux par une membrane dans une gaine qui sera ensuite découpée au niveau d'un affaiblissement des propriétés mécaniques de cette gaine. L'utilisation de la gaine permet de pré-contraindre les éléments de maintien afin de faciliter leur introduction dans la canalisation. Cependant la fabrication de l'ensemble des éléments de maintien reliés par la membrane n'est pas facile et le dispositif obtenu est coûteux.

Néanmoins, il n'est pas connu à ce jour de systèmes permettant d'assurer, avec simplicité et à coût réduit, le placement d'éléments de maintien dans une canalisation dans laquelle il est impossible ou difficile de faire circuler un véhicule.

Objet et résumé de l'invention La présente invention a donc pour but principal de permettre d'installer d'une manière simple et peu coûteuse une pluralité d'éléments de maintien d'un

corps longiligne dans une canalisation dans laquelle il n'est pas possible de faire circuler un véhicule en raison du diamètre de la canalisation, de la présence de changements de direction de la canalisation, de changements de diamètres, ou de la présence de fluide. L'invention propose pour cela un dispositif de maintien, contre la paroi d'une canalisation d'un diamètre préalablement connu, d'au moins un corps longiligne souple dont la mise en place se fait sans introduire de véhicule au sein de la canalisation, le dispositif comprenant une pluralité d'unités de maintien aptes à être fixées au corps longiligne préalablement à l'introduction du corps longiligne dans la canalisation, chaque unité comprenant :

- un élément de maintien filaire annulaire de diamètre à l'état libre compris entre π/2 fois le diamètre de la canalisation et π fois le diamètre de la canalisation dans lequel le dispositif est destiné à être installé, l'élément de maintien étant réalisé à partir d'un matériau élastique, l'élasticité de l'élément de maintien filaire et la continuité de ses propriétés mécaniques assurant que cet élément épouse sous la contrainte de la canalisation, la forme de la cavité intérieure de la dite canalisation et,

- deux éléments de fixation aptes à assurer la fixation de l'élément de maintien en deux points diamétralement opposés de l'élément de maintien sur le corps longiligne, cette fixation empêchant la translation de l'élément de maintien le long du corps longiligne et autorisant la rotation de l'élément de maintien par rapport au corps longiligne.

Avec un tel dispositif, on fixe une pluralité d'unités de maintien au corps longiligne, avant son introduction dans la canalisation. Comme ces unités de maintien sont fixées de telle manière que la translation de l'unité sur le corps longiligne est bloquée alors qu'elle est mobile en rotation sur le corps longiligne, il suffit alors de tirer le corps longiligne dans la canalisation. En effet le blocage en translation évite que les éléments de maintien ne se déplacent le long du corps longiligne lorsqu'ils frottent le long des parois de la canalisation. La possibilité de rotation du corps longiligne par rapport aux éléments de maintien autorise une absorption des éventuelles contraintes de torsions dans le corps longiligne et assure ainsi une mise en place correcte du maintien.

Les dimensions prévues pour l'élément de maintien par rapport à la canalisation, ainsi que ses caractéristiques géométriques et mécaniques, permettent que celui-ci se plaque naturellement contre les parois de la

canalisation sans qu'il soit nécessaire d'appliquer une force quelconque sur l'élément de maintien ou sur le corps longiligne.

La forme annulaire de l'élément de maintien filaire, maintenue par deux points diamétralement opposés sur le corps longiligne, assure un effet élastique réparti de manière optimale sur le pourtour de la canalisation. La fixation en deux points diamétralement opposés permet un très bon maintien du corps longiligne en ces deux points avec un unique élément de maintien.

On remarque que le dispositif de maintien selon l'invention pourra être utilisé avec un ou plusieurs corps longiligne, dès lors que les éléments de fixation seront adaptés.

Avantageusement, le diamètre à l'état libre de l'élément de maintien filaire est compris entre π/2 fois le diamètre de la canalisation et 2π/3 fois le diamètre de la canalisation.

Cette caractéristique permet de laisser libre le bas de la canalisation dès lors que le corps longiligne est placé sur le haut de la canalisation. On préserve ainsi l'écoulement auquel la canalisation est destinée.

Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, les éléments de fixation sont des noix de fixation enchâssant l'élément de maintien contre le corps longiligne, ces noix de fixation comprenant des moyens pour bloquer la translation de la noix de fixation et de l'élément de maintien le long du corps longiligne et autoriser la rotation de l'élément de maintien par rapport à la noix de fixation et au corps longiligne.

Cette réalisation fixant la noix de fixation au corps longiligne et autorisant le mouvement en rotation seulement de l'élément de maintien autorise une installation particulièrement simple des unités de maintien selon l'invention. En outre, les éléments de maintien annulaires peuvent alors avoir une forme très simple.

Avantageusement, chaque noix de fixation comprend des moyens pour réaliser au moins une empreinte dans le corps longiligne permettant d'empêcher la translation et la rotation de l'unité de maintien par rapport au corps longiligne.

Préférentiel lement, les moyens pour réaliser l'empreinte comprennent au moins une partie saillante destinée à être tournée vers le corps longiligne lors de l'installation de l'unité de maintien et à être enfoncée dans le corps longiligne lors de cette installation. Dans une réalisation, les moyens pour réaliser l'empreinte comprennent une pluralité de picots.

La création d'une empreinte dans le corps longiligne permet de fixer mécaniquement la noix de fixation au corps longiligne de manière à ce que tout mouvement relativement au corps longiligne lui soit interdit. On constate que, selon cette réalisation, la rotation de l'élément de maintien dans la noix de fixation sera nécessairement partielle. En effet, la noix, immobile par rapport au corps longiligne, ne peut autoriser une rotation complète de l'élément de maintien autour de ce corps.

Dans une réalisation préférentielle, la noix de fixation comprend des échancrures autorisant le mouvement de rotation de l'élément de maintien par rapport à la noix de fixation.

Cette caractéristique revient à donner une forme particulière à la noix de fixation permettant aux éléments de maintien de tourner autour du corps longiligne tout en restant fixés à celui-ci. Les échancrures agrandissent l'amplitude de la rotation partielle autorisée. Selon une autre réalisation, les éléments de fixation sont des noix de fixation enchâssant l'élément de maintien contre le corps longiligne, ces noix de fixation comprenant des moyens pour bloquer la translation de la noix de fixation et de l'élément de maintien le long du corps longiligne et autoriser la rotation de la noix de fixation et de l'élément de maintien autour du corps longiligne. Cette réalisation revient à prévoir une mobilité en rotation de la totalité de l'unité de maintien, et non uniquement de l'élément de maintien, comme cela était le cas dans la première réalisation.

Avantageusement, chaque noix de fixation comprend des moyens pour réaliser au moins une gorge dans le corps longiligne permettant d'empêcher la translation de l'unité de maintien tout en autorisant la rotation du corps longiligne dans les éléments de fixation.

Cette caractéristique permet de modifier localement le corps longiligne sur sa circonférence d'une manière telle que les mouvements autorisés pour l'élément de maintien sur le corps longiligne sont ceux requis par l'invention. Selon une réalisation avantageuse, les moyens pour réaliser la gorge comprennent au moins une partie saillante dite d'amorce en forme de pointe ou de lame destinée à être tournée vers le corps longiligne lors de l'installation de l'unité de maintien, à être enfoncée dans le corps longiligne lors de cette installation et, par pivotement autour du corps longiligne, à creuser une gorge sur la périphérie du corps longiligne.

Une fois les moyens pour réaliser la gorge enfoncés dans le corps longiligne, ils sont pivotes en force autour du corps longiligne de manière à creuser une gorge sur la circonférence du corps longiligne. Une telle implémentation est simple à mettre en œuvre puisqu'une seule et même pièce, en mode fixation, est utilisée à la fois pour creuser une gorge, assurer le blocage en translation et la mobilité en rotation, et pour maintenir l'élément de maintien. La partie saillante restant dans la gorge après l'avoir creusée, elle assume en outre le rôle de guide du mouvement en coulissant dans la gorge lors des mouvements de rotation et en bloquant la translation par contact avec les cotés latéraux de la gorge. Néanmoins, on constate que cette réalisation requiert, par rapport à la première réalisation, une étape supplémentaire de pivotement de la noix de fixation en force autour du corps longiligne.

Selon une réalisation avantageuse, chaque noix de fixation comprend une paire de colliers rilsan destinés à être placés de part et d'autre de l'élément de maintien.

L'utilisation de colliers rilsan permet un placement facile de la noix de fixation d'une manière non amovible à moins de détruire la noix. Des colliers rilsan autorisant une réversibilité pourront aussi être utilisés au besoin. Il existe bien entendu divers autres moyens alternatifs à la solution présentée ici pour assurer le serrage de la noix de fixation sur le corps longiligne.

Selon un mode de réalisation, la noix de fixation permet de maintenir l'élément de maintien entre la paroi de la canalisation et le corps longitudinal.

Selon un autre mode de réalisation, la noix de fixation permet de maintenir l'élément de maintien sous le corps longitudinal par rapport à la paroi de la canalisation.

Ces deux derniers modes de réalisation sont deux variantes permettant de maintenir l'élément de maintien, soit au-dessus, soit au-dessous du corps longiligne.

Dans le cas où l'élément de maintien est maintenu entre le corps longiligne et la paroi de la canalisation, la noix de fixation et l'élément de maintien devront avoir des dimensions prévues de manière à ce que le corps longiligne ne soit pas excessivement distant de la paroi de la canalisation.

En effet, la présence de l'élément de maintien entre le corps longiligne et la paroi de la canalisation pourrait engendrer que le corps longiligne soit décollé excessivement de cette paroi. Cela serait bien entendu préjudiciable à la compatibilité de l'installation du corps longiligne avec les fonctions de la

canalisation. En particulier, dans le cas de canalisations dédiées au transport de fluide chargés de matières comme les eaux usées par exemple, l'intervalle entre le corps longiligne et la paroi de la canalisation pourrait se comporter comme un piège pour les dites matières. Aussi, préférentiellement, l'élément de maintien sera maintenu sous le corps longitudinal.

Dans tous les cas les caractéristiques des noix de fixation pourront être modifiées pour pouvoir fixer une pluralité de corps longilignes sur chaque élément de maintien.

Selon une caractéristique particulière de l'invention, les éléments de fixation sont intégrés à l'élément de maintien.

Dans une réalisation avantageuse, les éléments de fixation sont constitués par des moyens de pincement portés par l'élément de maintien, ces moyens de pincement comprenant un élément serti sur un fil constituant l'élément de maintien et portant au moins une partie saillante dite d'amorce en forme de pointe ou de lame destinée à être tournée vers le corps longiligne lors de l'installation de l'unité de maintien, à être enfoncée dans le corps longiligne lors de cette installation et, par pivotement autour du corps longiligne, à creuser une gorge sur la périphérie du corps longiligne.

Cette caractéristique assure, à chaque élément de maintien, de pouvoir être placé sur le corps longiligne en absence de toute noix de fixation indépendante.

Dans une réalisation de l'invention, l'élément de maintien est constitué d'un fil refermé sur lui-même en un anneau et serti dans un tube métallique déformé, le point de sertissage, faisant une chicane, étant placé au niveau de la fixation avec le corps longiligne.

Cette réalisation particulièrement simple permet d'obtenir une très bonne continuité des propriétés mécaniques de l'élément de maintien annulaire puisqu'il est monobloc, tout en permettant une réalisation de l'invention particulièrement simple. Préférentiellement, la chicane est orientée par rapport au plan de l'élément de maintien de telle manière que la torsion du fil lors de la pose de l'unité de maintien dans la canalisation permette de faire pivoter cette chicane pour l'amener dans le plan de section du corps longiligne et de permettre sa rotation autour de celui-ci sur un secteur angulaire de l'ordre de 180°. Cette liberté partielle en rotation aménagée entre l'unité de maintien et le corps longiligne interdit la transmission à l'unité de maintien, d'efforts parasites,

ayant pour origine la torsion du corps longiligne sur lui-même, lors de la pose dans la canalisation. Cela assure, de ce fait, le plaquage optimal de l'élément de maintien contre la paroi de la canalisation et la mise en place selon un axe longiligne de l'ensemble dans la canalisation. Aussi, avantageusement, la chicane est réalisée dans un plan tangent au cercle formé par l'élément de maintien et faisant un angle compris entre 75° et 90° avec le plan de l'élément de maintien.

Cette caractéristique permet un plaquage optimal de chaque élément de maintien dans la canalisation pour des dimensions satisfaisantes de l'élément de maintien annulaire par rapport au diamètre de la canalisation.

Egalement, les éléments de fixation permettant de maintenir l'élément de maintien sous le corps longitudinal, les dimensions de la chicane assurent que l'élément de maintien filaire est néanmoins substantiellement plaqué contre la paroi de la canalisation une fois installé. Cette caractéristique permet d'assurer, grâce à la présence de la chicane, un plaquage correct de l'élément de maintien contre la paroi de la canalisation. Ici, avantageusement, la chicane sera telle qu'elle a une profondeur égale ou sensiblement égale au diamètre du corps longiligne.

On remarque ici aussi que la dimension de la chicane dans laquelle est placé le corps longiligne pourra être adaptée pour accueillir plusieurs corps longilignes.

Avantageusement, l'élément de maintien filaire est déformé de manière à faire une chicane de dimensions semblables à la chicane du sertissage au niveau de l'autre point de fixation diamétralement opposé au point de fermeture du fil sur lui-même.

Cette caractéristique assure une symétrie de l'élément de maintien filaire qui présente alors deux chicanes diamétralement opposées, ces chicanes étant destinées à être placées au niveau des éléments de fixation.

Lorsque la noix de fixation est réalisée selon le premier mode de réalisation présenté, sa forme est adaptée pour permettre la rotation de la chicane de l'élément de maintien dans la noix de fixation. En particulier les échancrures sont alors adaptées à ces chicanes.

Dans un mode de réalisation simple de l'invention, l'élément de maintien filaire est constitué de deux fils latéraux sertis ensemble en deux points, ces deux points constituant les points de fixation sur le corps longiligne.

Cette réalisation autorise une réalisation de l'invention particulièrement simple et complètement symétrique par rapport au corps longiligne.

L'élément de maintien annulaire obtenu grâce aux deux fils latéraux, sertis ensemble en deux points, permet une fabrication aisée de chaque élément de maintien. Le sertissage est avantageusement réalisé de manière à ce que l'anneau obtenu présente deux chicanes symétriques diamétralement opposées.

Ces chicanes peuvent présenter chaque caractéristique précédemment évoquée dans le cas où un fil unique est utilisé. En particulier, ces chicanes peuvent être adaptées aux noix de fixation de manière à pouvoir pivoter dans la noix de fixation autour du corps longiligne.

Selon une caractéristique particulière de l'invention, l'élément de maintien a reçu, préalablement à sa fixation sur le corps longiligne, une orientation du fil dans le sens souhaité de sa déformation.

Cela permet d'éviter une déformation de l'élément de maintien contraire à celle souhaitée et, dans le cas où seule la traction du corps longiligne assure la déformation de l'élément de maintien, une déformation qui plaquerait le corps longiligne sur le bas de la canalisation au lieu de le plaquer sur le haut de celle- ci.

Enfin, l'invention concerne également un procédé de maintien contre la paroi d'une canalisation d'un diamètre préalablement connu d'un corps longiligne souple ne nécessitant pas la mise en œuvre d'un véhicule au sein de la canalisation, le procédé comprenant les étapes suivantes :

- effectuer un relevé de la géométrie de la canalisation permettant de situer et de dimensionner les changements de section et de direction de la canalisation, L'étape de relevé est avantageusement réalisée par une inspection télévisuelle.

- fixer à intervalles déterminés selon un plan de pose, qui prend en compte des singularités de la canalisation relevées lors de l'inspection, une pluralité d'éléments de maintien annulaires de dimensions comprises entre π/2 fois le diamètre de la canalisation et π fois le diamètre de la canalisation réalisé à partir d'un matériau élastique en deux points diamétralement opposés sur le corps longiligne à l'aide de deux éléments de fixation aptes à assurer la fixation de l'élément de maintien en deux points diamétralement opposés de chaque élément de maintien sur le corps longiligne, cette fixation empêchant la translation de l'élément de maintien le long du corps longiligne et autorisant une rotation du corps longiligne dans les éléments de fixation, l'ensemble formé par

l'élément de maintien et les éléments de fixation constituant une unité de maintien,

- introduire le corps longiligne porteur des unités de maintien dans la canalisation, - lors de l'étape d'introduction, à chaque arrivée d'une unité de maintien à l'entrée de la canalisation, application d'un effort de contraction sur l'élément de maintien, l'élément de maintien épousant ensuite, sous la contrainte de la canalisation, la forme de la cavité intérieure de la dite canalisation.

Ce procédé, particulièrement simple à mettre en œuvre et excluant l'utilisation d'un véhicule circulant dans la canalisation, autorise l'installation d'éléments de maintien particulièrement robustes dans n'importe quelle canalisation.

En particulier, l'invention permettra d'installer des corps longilignes comprenant ou destinés à comprendre des fibres optiques entre un réseau de canalisations public et un réseau de canalisations domestique, quelque soit la taille des canalisations domestiques et leur géométrie, en particulier la présence de réductions de section ou de changements de direction de la canalisation.

En particulier, le procédé comprendra alors, au niveau d'une réduction de section de la canalisation, une étape d'exploitation de l'effort de traction sur le corps longiligne pour déformer l'unité de maintien et lui donner naturellement, grâce à ses propriétés élastiques, la forme de la canalisation dans laquelle elle s'introduit.

Dans ce cas particulier, pour éviter que la déformation de l'unité de maintien se fasse en sens inverse de celui qui doit amener le corps longiligne en partie haute de la canalisation, avantageusement, l'unité de maintien aura reçu préalablement une orientation du fil de part et d'autre des points de fixation, généralement des chicanes, dans le sens souhaité de sa déformation.

Avec l'invention, les canalisations d'évacuation d'eaux pluviales ou d'eaux usées pourront être utilisées pour acheminer les fibres optiques jusqu'aux bâtiments résidentiels sans qu'il soit nécessaire de prévoir des travaux de génie civil importants ou d'interrompre l'usage hydraulique de la canalisation pendant les opérations de pose.

Il pourra éventuellement être prévu sans modification de l'invention de prévoir une gaine externe dans laquelle les éléments de maintien pourront être contraints avant introduction dans la canalisation. Cette gaine externe permettra d'éviter des blocages au niveau de repiquages dépassant à l'intérieur de la paroi

de la canalisation, des décalages éventuels dans les joints et de tous autres obstacles pouvant gêner le déplacement des éléments de maintien le long des parois de la canalisation. Cette gaine est ensuite retirée en étant coulissée le long du corps longiligne et des éléments de maintien qui se libèrent successivement lors du déplacement de la gaine.

Brève description des dessins

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures :

- la figure 1 représente un élément de maintien selon l'invention ;

- la figure 2 représente un mode de réalisation particulier de l'invention;

- la figure 3 représente un élément de maintien installé sur un corps longiligne ;

- les figures 4A à 4C représentent deux exemples de réalisation d'une noix de fixation selon l'invention ;

- la figure 5 représente un élément de maintien installé dans une canalisation ; - la figure 6 représente l'installation d'un élément de maintien tel que représenté sur la figure 5 dans une canalisation ;

- la figure 7 représente un autre mode de réalisation d'un élément de maintien selon l'invention ;

- les figures 8A à 8C représentent une séquence possible pour l'installation d'un corps longiligne dans une canalisation utilisant un dispositif de maintien selon l'invention.

Description détaillée d'un mode de réalisation

La figure 1 représente un élément de maintien 10 selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention. L'élément de maintien 10 est filaire et constitué d'un unique fil replié sur lui-même de manière à former un anneau, les deux extrémités du fil étant réunies dans un tube métallique 11 serti.

Ce sertissage permet de maintenir les deux extrémités du fil solidaires. Ces extrémités étant en effet déformées lors du sertissage du tube 11, le fil ne peut plus s'extraire du tube 11.

Le point de sertissage, noté Fl, constitue un premier point au niveau duquel l'élément de maintien 10 sera fixé au corps longitudinal qui sera maintenu contre la paroi d'une canalisation.

Au niveau du point diamétralement opposé noté F2, l'élément filaire annulaire 10 est avantageusement déformé en une autre chicane notée 12 de dimensions semblables à la déformation subie au niveau du point Fl par l'élément filaire 10 et le tube 11.

Dans une réalisation avantageuse, de part et d'autre des chicanes 11 et 12, le fil est orienté dans un plan formant avec le plan tangent à la génératrice supérieure de la canalisation un angle de quelques degrés vers le sens souhaité de la déformation de l'unité de maintien pour assurer un positionnement final de le corps longiligne sur la génératrice supérieure de la canalisation. Cela est illustré en pointillés sur la figure 1.

On remarque aussi qu'il peut être prévu de coulisser un autre tube 11' de sertissage le long du fil 10 jusqu'au milieu de l'élément filaire 10 et de sertir ce tube 11' autour du fil de la même manière que réalisé pour le tube 11.

La figure 2 illustre cet autre mode de réalisation d'un élément de maintien filaire selon l'invention. On voit bien sur les figures 2A et 2B que chacun des points Fl et F2 diamétralement opposés présentent un tube serti 11 et 11' d'un diamètre de l'ordre de 4 mm par exemple.

Sur la figure 2A, on voit que le sertissage est tel que chaque chicane fait un angle de 15° avec le plan tangentiel à l'anneau formé par l'élément filaire 10 et perpendiculaire au plan tangent à la génératrice supérieure de la canalisation.

Chaque chicane est donc réalisée dans un plan faisant un angle de 75° avec le plan tangent à la génératrice supérieure de la canalisation.

Dans la réalisation proposée sur la figure 2, on remarque que l'anneau pourrait, en réalité, être réalisé à partir de deux demi-anneaux, soit deux fils de longueurs et de propriétés identiques, dont les extrémités seraient reliées dans les tubes 11 et 11'. La figure 3 représente un élément de maintien 10 tel que représenté sur la figure 2 installé sur un corps longiligne 30 grâce à deux noix de fixation 20 et 20' selon un premier mode de réalisation de ces noix de fixation. L'élément de maintien n'est pas préformé. Il sera donc nécessaire pour l'opérateur de le plier dans le sens des flèches pour assurer que le corps longiligne 30 soit maintenu sur le haut de la canalisation.

Les figures 4A et 4B représentent un premier mode de réalisation d'une noix de fixation 20 selon l'invention en vue de dessus et en coupe.

La noix 20 comporte un pont 21, réalisé entre deux échancrures 26 et 26'. Le pont 21 est l'élément qui permet de plaquer l'élément de maintien 10 contre le corps longiligne 30 tout en permettant une rotation partielle de l'élément de maintien 10 autour du corps longiligne 30.

Les échancrures 26 et 26' autorisent le mouvement en rotation de l'élément de maintien 10 dans la noix de fixation 20. En effet, les positions des chicanes de l'élément de maintien 10 dans les noix de fixation 20 et 20' telles que représentées sur la figure 3 autorisent les rotations de l'élément de maintien

10 dans les deux sens de rotation.

Ces rotations sont autorisées jusqu'à ce qu'un des arceaux latéraux constituant l'élément de maintien filaire vienne en butée avec au moins un des ponts 21 d'une des noix de fixation. La noix de fixation 20 est avantageusement symétrique de part et d'autre du pont 21 et comporte deux colliers rilsan 22a et 22b. Une fois l'élément de maintien 10 placé au contact du corps longitudinal 30, ces colliers sont refermés sur le corps longitudinal 30 en venant faire coulisser chacun des colliers 22a et 22b dans, respectivement, un passage 27 aménagé dans l'épaisseur de la noix 20 qui comprend le dispositif de verrouillage des colliers rilsans et dont les débouchés sont constitués des orifices 23a puis 24a, et, 23b puis 24b.

Les colliers rilsan 22a et 22b autorisent un serrage fort de la noix de fixation 20 autour du corps longiligne 30.

Dans le cas où plusieurs corps longilignes doivent être maintenus grâce à un dispositif selon l'invention, il sera utile de prévoir des colliers rilsan de longueur adaptée. Il sera éventuellement utile que la largeur du pont entre les échancrures 26 et 26' soit augmentée.

Le serrage fort autorisé par les colliers rilsan permet que des parties saillantes 25a et 25b s'enfoncent dans le corps longiligne 30. Une seule partie saillante pourrait être suffisante pour creuser une empreinte. Néanmoins, il est utile qu'au moins deux parties saillantes soient prévues pour multiplier les empreintes qui constituent autant de points d'accroché de la noix de fixation sur le corps longiligne. Cela permet une fixation mieux assurée selon les principes de l'invention de l'élément de maintien 10 sur le corps longiligne 30.

Dans ce premier mode de réalisation, les parties saillantes 25a et 25b sont avantageusement en forme de picots. La dureté des parties saillantes est adaptée pour permettre de creuser la ou les empreinte(s).

Lorsque les colliers rilsan sont serrés de manière à plaquer l'élément de maintien 10 contre le corps longitudinal 30, les picots 25a et 25b s'enfoncent dans le corps longitudinal. Ils assurent alors un blocage en rotation et en translation de la noix 20 sur le corps longitudinal résistant en particulier aux efforts longitudinaux transmis sur la noix 20 par le frottement de l'unité de maintien 10 sur la paroi de la canalisation. La figure 4C présente un second mode de réalisation d'une noix de fixation 200 selon l'invention. Cette noix de fixation 200 ne présente pas d'échancrures. En revanche les parties saillantes sont des lames 250a et 250b dont la directrice est destinée à être dirigée de manière perpendiculaire au corps longitudinal 30. La noix 200 comprend des colliers rilsan 220a et 220b qui, lorsqu'ils sont coulissés dans les orifices 230 et 240, viennent plaquer les lames contre le corps longiligne dans lequel une saignée apparaît. La noix 200 est alors pivotée autour du corps longiligne afin de réaliser une gorge sur la circonférence du corps longiligne. Une fois cette gorge effectuée, la noix de fixation 200 est mobile en rotation mais pas en translation. En absence d'échancrure, l'élément de maintien est lui fixe par rapport à la noix de fixation 200. Néanmoins, les mouvements relatifs autorisés par rapport au corps longiligne sont ceux prévus selon l'invention, à savoir une possibilité de rotation autour du corps longiligne et un blocage en translation.

La figure 5 représente une installation d'un élément de maintien 10 tel que représenté sur la figure 2 dans une canalisation.

L'inclinaison du plan de la chicane par rapport au plan de l'anneau constitué par l'élément filaire 10 permet que le plan de la chicane fasse alors, après installation, un angle de 90° avec la direction de la canalisation et celle du corps longitudinal lorsque l'élément de maintien 10 est mis sous contrainte et placé dans la canalisation 40.

Cela est particulièrement avantageux car cela assure un très bon plaquage de l'élément de maintien 10 contre la paroi de la canalisation 40 et permet en même temps la rotation de l'ensemble constitué solidairement du corps longiligne 30 et de la noix 20 dans les chicanes 11 et 11' ou 11 et 12. On voit très bien ce plaquage optimal sur la figure 6 où la noix de fixation n'est pas représentée. L'idéal est donc d'obtenir un placage intégral du corps longiligne 30

sur la paroi de la canalisation 40. Dans la réalité, l'épaisseur des colliers rilsan de la noix de fixation 20 s'interposeront entre la canalisation 40 et le corps longitudinal 30.

On constate ici que les dimensions prévues selon l'invention pour l'élément de maintien filaire, soit des dimensions comprises entre π/2 fois le diamètre de la canalisation et 2π/3 fois le diamètre de la canalisation, permettent de laisser libre l'écoulement dans la canalisation 40 sur sa partie inférieure. Cette caractéristique est particulièrement favorable dans le cas des canalisations d'évacuation d'eaux pluviales ou d'eaux usées à l'évacuation des matières produites par la décantation des effluents.

Avantageusement, dans le cas le plus simple où l'élément de maintien est circulaire, le diamètre de l'élément de maintien utilisé sera fonction de la canalisation et sera donc compris entre π/2 fois le diamètre de la canalisation et 2π/3 fois le diamètre de la canalisation. Dans le cas d'un anneau elliptique, ovale ou autre, on veillera que la dimension entre les deux points les plus éloignés du corps longiligne soit comprise entre π/2 fois le diamètre de la canalisation et 2π/3 fois le diamètre de la canalisation.

Les dimensions prévues selon l'invention permettent d'avoir un très bon plaquage de l'élément de maintien 10 et d'assurer un maintien très performant du corps longiligne 30 contre la paroi de la canalisation 40 car réalisé en deux points distincts pour chaque élément de maintien 10.

La figure 7 représente un autre mode de réalisation d'un élément de maintien 70 selon l'invention. Cet élément de maintien 70, qui peut aussi être constitué d'un seul élément filaire ou de deux demi anneaux assemblés ensemble, présente deux chicanes au niveau des points Fl et F2 dont la fermeture est plus accentuée que les chicanes présentées sur les modes de réalisation précédents.

L'accentuation de la fermeture de ces chicanes permet que les tubes 71 et 71' utilisés pour réaliser le sertissage du fil présentent une élasticité pour que l'élément longitudinal soit pincé dans chacun des tubes 71 et 71'.

Avantageusement, les tubes 71 et 71' seront tels qu'ils comprennent une partie saillante dans le creux de chaque chicane pour faire une empreinte dans le corps longitudinal sur lequel l'élément de maintien sera installé.

La figure 8 illustre l'installation d'un corps longiligne 30 dans une canalisation 40, située entre deux regards 50 et 51 puis dans une canalisation 41 située entre le regard 51 et un bâtiment résidentiel ou de bureaux 52.

Sur la figure 8A, est illustrée une étape préalable à l'installation du corps longitudinal 30 dans les canalisations 40 et 41.

Cette étape préalable consiste en une inspection télévisuelle des canalisations avec une petite caméra poussée depuis la rue où se trouve le regard 50.

Une telle télé-inspection permet de mesurer les distances, de relever les irrégularités éventuelles de branchement et de tirer, en retour, un filin à partir du regard 51.

Le corps longitudinal 30, qui peut être un câble ou une gaine dans laquelle sera ensuite placé un câble ou des fibres optiques, est ensuite amené à proximité du regard 50 ainsi que représenté sur la figure 8B, par exemple sous la forme d'une bobine 31.

Des éléments de maintien 10 sont alors progressivement installés et fixés au corps longitudinal 30. Ensuite, le corps 30 est introduit et tiré dans la canalisation 40 grâce au filin préalablement tiré à partir du regard 51.

Les éléments de maintien sont contraints successivement et chacun à leur tour à l'entrée dans la canalisation 40. Cette contrainte est, le plus simplement, réalisée par le simple forçage de l'unité de maintien 10 dans la canalisation 40 sous l'effort de traction exercé depuis le regard 51 ou préférentiellement de manière manuelle si l'embouchure de la canalisation 40 est accessible.

Ainsi que représenté sur la figure 8B, l'ensemble constitué par le corps 30 et les éléments de maintien 10 est ensuite coulissé par ripage des unités de maintien 10 le long de la canalisation 40.

Ensuite, ou simultanément, un perçage 43, visible sur la figure 8C, est réalisé dans la canalisation 41 au niveau du bâtiment 52. La canalisation 41 est alors aussi inspectée à l'aide d'une petite caméra comme déjà montré par la figure 8A et d'un élément permettant d'accrocher un filin au niveau de l'orifice 43. Ce filin est alors tiré à partir de l'orifice 43 vers le regard 51 dans la canalisation 41. Le corps longitudinal 30 préalablement équipé d'unités de maintien 10 adaptées à la section de la canalisation 41 peut alors être amené jusqu'à l'orifice 43 grâce au filin. Cet orifice est alors obstrué pour rendre à la canalisation son intégrité.

On remarque que la télé-inspection peut mettre en évidence des réductions de section brutales, sans transition sur une des canalisations 40 ou

41. On remarque accessoirement que de telles réductions dans le sens de

l'installation de câbles ou de gaines dans les canalisations sont en réalité des élargissements dans le sens de l'évacuation des effluents par ces canalisations.

Par exemple, certaines réductions de section sont réalisées avec un tuyau de plus faible section qu'un premier tuyau, ce tuyau de plus faible section étant emboîté dans ce premier tuyau. Dans de telles réductions, l'espace entre les deux tuyaux est comblé avec un simple bourrage en utilisant par exemple du béton pour réaliser la liaison entre les deux. Dans ce cas de figure, des unités de maintien de diamètre adapté à chaque portion de canalisation seront utilisés selon l'invention. Comme l'invention nécessite que les éléments de maintien soient fixés au corps longiligne avant introduction dans la canalisation, les unités de maintien les plus petites correspondant à la canalisation de plus petite section seront soit légèrement contraintes voire pas du tout contraintes, selon le rapport des diamètres des deux tuyaux, dans leur traversées de la canalisation de plus grande section.

Comme il n'y a pas d'intervention manuelle possible pour contraindre l'unité de maintien de petite taille quand elle arrive devant la canalisation de section réduite, il faut donc qu'elle se déforme d'elle-même sous l'effort de traction. Cela présente le risque que l'élément de maintien se déforme de telle manière que le corps longiligne soit plaqué sur le bas de la canalisation. Cela est bien entendu très gênant et doit, autant que possible être évité.

Pour cela, au moins les éléments de maintien destinés à l'installation dans la canalisation de plus faible section, sont légèrement préformés selon une préorientation du fil dans le sens de déformation souhaité évitant ainsi un retournement et un plaquage du corps longiligne vers le bas.

Enfin, pour assurer le fonctionnement de l'installation, le câble ou la (ou les) fibre(s) optique(s) constituant le corps longitudinal 30 ou véhiculé dans le corps longitudinal 30 est alors connecté à un boîtier 61 de pied de colonne dans l'immeuble 52. Au niveau du regard 50, le câble ou la fibre 30 est relié à un boîtier de distribution 60 placé dans le regard 50. L'immeuble 52 est alors connecté à un autre corps longitudinal 62 de distribution, placé dans la rue, par l'intermédiaire du boîtier 60.

Avantageusement, des protections en forme de coudes renforcés 31 sont placées le long du corps longitudinal 30 pour le protéger au niveau des retours d'angle. Ces coudes 31 peuvent être, par exemple, réalisés avec une gaine

métallique souple en acier inoxydable. La fonctionnalité de ces coudes 31 est d'éviter que le corps longitudinal ne soit blessé dans les passages anguleux des canalisations.

Le corps longitudinal 30 est ensuite amarré et éventuellement tendu sur chacun des tronçons selon les techniques d'installation connues.

On remarque enfin que diverses mises en œuvre peuvent être réalisées selon les principes de l'invention.