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Title:
DEVICE FOR GENERATING STEAM
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/011863
Kind Code:
A1
Abstract:
A device (1) for generating steam (V) comprising a boiler (2) provided with: - a heating chamber (3) containing an electrically conductive aqueous solution (4); - a water inlet (5) which opens into the heating chamber (3); - a heat-producing apparatus (10) suitable for generating steam by heating the aqueous solution (4) contained in the heating chamber (3); - a steam outlet (6) for discharging the steam produced inside the heating chamber; - a conductometry probe (8) for detecting that at least a first predetermined level (Nvmin) of the aqueous solution has been reached in the heating chamber. The device for generating steam comprises a demineralised water supply (60) that is connected to the water inlet (5) in such a way that the water admitted to the heating chamber (3) is only demineralised water.

Inventors:
BOURHIS MATHIEU (FR)
Application Number:
PCT/EP2022/069353
Publication Date:
February 09, 2023
Filing Date:
July 11, 2022
Export Citation:
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Assignee:
AUUM (FR)
International Classes:
F22B1/16; F22B1/28; G05D9/12; H05B3/82
Domestic Patent References:
WO2011155790A22011-12-15
Foreign References:
US5363471A1994-11-08
GB1445242A1976-08-04
SE380609B1975-11-10
US2546889A1951-03-27
US5440668A1995-08-08
CA2613826A12009-06-07
US20100005802A12010-01-14
Attorney, Agent or Firm:
LAVIALLE, Bruno et al. (FR)
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Claims:
34

REVENDICATIONS

1. Dispositif (1) de génération de vapeur (V) comportant une chaudière (2), la chaudière comportant :

- une chambre de chauffe (3) contenant une solution aqueuse

(4) conductrice électriquement ;

- une entrée d'admission d'eau (5) débouchant dans la chambre de chauffe (3) contenant la solution aqueuse (4) ;

- un appareillage de production de chaleur (10) dans la chambre de chauffe adapté pour générer de la vapeur d'eau dans la chambre de chauffe par chauffage de ladite solution aqueuse (4) contenue dans la chambre de chauffe (3) ;

- une sortie vapeur (6) pour évacuer ladite vapeur d'eau produite à l'intérieur de la chambre de chauffe ;

- une sonde conductimétrique (8) dotée de première et seconde électrodes (8a, 8b) qui sont disposées pour plonger dans ladite solution aqueuse pour détecter l'atteinte d'au moins un premier niveau prédéterminé de solution aqueuse (Nvmin) à l'intérieur de la chambre de chauffe, caractérisé en ce que le dispositif de génération de vapeur comprend une adduction d'eau déminéralisée (60) fonctionnellement reliée à l'entrée d'admission d'eau (5) de la chaudière de telle manière que l'eau admise dans la chambre de chauffe (3) soit exclusivement de l'eau déminéralisée.

2. Dispositif de génération de vapeur selon la revendication 1, dans lequel la solution aqueuse conductrice électriquement contient une quantité donnée de minéraux définie de manière que cette solution aqueuse présente :

- une conductivité électrique minimale non nulle prédéterminée lorsque le volume de solution aqueuse présent dans la chambre atteint un niveau maximum de remplissage prédéterminé (Nvmax) du fait d'une dilution de la solution aqueuse par admission d'eau déminéralisée via ladite entrée d'admission et

- une conductivité électrique maximale non nulle prédéterminée lorsque le volume de solution aqueuse présent dans la chambre atteint ledit au moins un premier niveau prédéterminé de solution aqueuse (Nvmin) à l'intérieur de la chambre de chauffe du fait d'une concentration de la solution aqueuse par évacuation de vapeur via ladite sortie vapeur.

3. Dispositif de génération de vapeur selon la revendication 2, dans lequel ladite conductivité électrique minimale mesurée lorsque la solution aqueuse présente une température de 20°C à plus ou moins 1°C est inférieure à ladite conductivité électrique maximale non nulle prédéterminée et est comprise entre 11 et 500pS/cm et ladite conductivité électrique maximale est inférieure à 1010pS/cm, préférentiellement inférieure à 300pS/cm.

4. Dispositif de génération de vapeur selon la revendication 3, dans lequel la sonde conductimétrique (8) est agencée pour détecter l'atteinte dudit au moins premier niveau prédéterminé de solution aqueuse (Nvmin) à l'intérieur de la chambre de chauffe par application d'un courant de mesure entre les première et seconde électrodes (8a, 8b) dont la tension est continue et comprise entre 0,1V à 50V et dont l'intensité est comprise de 0,1mA à IA avec une durée d'application du courant de mesure inférieure à ls.

5. Dispositif de génération de vapeur selon la revendication 1, dans lequel la solution aqueuse conductrice électriquement contient une quantité donnée de minéraux définie de manière que cette solution aqueuse présente :

- une concentration minimale prédéterminée en minéraux lorsque le volume de solution aqueuse présent dans la chambre atteint un niveau maximum de remplissage prédéterminé (Nvmax) ; et

- une concentration maximale prédéterminée en minéraux lorsque le volume de solution aqueuse présent dans la chambre atteint ledit au moins un premier niveau prédéterminé de solution aqueuse (Nvmin) à l'intérieur de la chambre de chauffe.

6. Dispositif de génération de vapeur selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, comprenant une unité de commande (CD) reliée fonctionnellement à ladite une sonde conductimétrique (8) pour recevoir un signal de mesure généré par la sonde conductimétrique et représentatif d'un niveau courant (Nvl) de solution aqueuse à l'intérieur de la chambre de chauffe (3), le dispositif de génération de vapeur comprenant également un actionneur (ACT) agencé pour sélectivement adopter une configuration d'admission d'eau déminéralisée vers la chambre de chauffe via l'entrée d'admission d'eau de la chaudière et une configuration d'interdiction d'admission d'eau déminéralisée vers la chambre de chauffe, l'unité de commande (CD) étant par ailleurs reliée fonctionnellement à l'actionneur (ACT) pour commander le passage de l'actionneur (ACT) de l'une desdites configurations parmi la configuration d'admission et la configuration d'interdiction d'admission vers l'autre de ces configurations en fonction dudit signal de mesure représentatif du niveau courant de solution aqueuse à l'intérieur de la chambre de chauffe.

7. Dispositif de génération de vapeur selon la revendication 6, dans lequel ledit signal de mesure généré par la sonde conductimétrique est représentatif d'une valeur courante mesurée de conductivité de la solution aqueuse à l'intérieur de la chambre de chauffe, le signal de mesure prenant une première valeur lorsque aucun courant électrique ne circule entre lesdites première et seconde électrodes, le signal de mesure prenant une seconde valeur lorsque la valeur courante de conductivité mesurée est égale à un seuil maximum de conductivité prédéterminé et non nul et le signal de mesure prenant une troisième valeur lorsque la valeur courante de conductivité mesurée est égale à un seuil minimum de conductivité prédéterminé et non nul.

8. Dispositif de génération de vapeur selon la revendication 7, dans lequel ladite unité de commande (CD) étant agencée pour commander le passage de l'actionneur (ACT) vers sa configuration d'admission si la valeur courante mesurée de conductivité de la solution aqueuse est supérieure à un seuil maximum de conductivité prédéterminé et non nul.

9. Dispositif de génération de vapeur selon l'une 38 quelconque des revendications 7 ou 8, dans lequel ladite unité de commande (CD) étant agencée pour commander le passage de l'actionneur (ACT) vers sa configuration d'admission si le signal de mesure prend ladite première valeur indiquant qu'aucun courant électrique ne circule entre lesdites première et seconde électrodes.

10. Dispositif de génération de vapeur selon l'une quelconque des revendications 7 à 9, dans lequel ladite unité de commande (CD) est agencée pour commander le passage de l'actionneur (ACT) vers sa configuration d'interdiction d'admission si la valeur courante mesurée de conductivité de la solution aqueuse est inférieure à un seuil minimum non nul de conductivité prédéterminé.

11. Dispositif de génération de vapeur selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, dans lequel la solution aqueuse (4) est constituée d'au moins un soluté électrolyte en solution dans de l'eau servant de solvant de la solution aqueuse, le soluté électrolyte étant soluble dans l'eau avec une solubilité à 20°C supérieure à lg/litre d'eau.

12. Dispositif de génération de vapeur selon la revendication 11, dans lequel ledit au moins un soluté électrolyte est choisi dans le groupe d'électrolytes comprenant du chlorure de sodium, du chlorure de potassium, du chlorure de magnésium, du sulfate de magnésium et une combinaison de deux au moins de ces électrolytes.

13. Dispositif de génération de vapeur selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, comprenant également une réserve d'eau déminéralisée fonctionnellement reliée à l'adduction d'eau déminéralisée pour l'alimenter, ladite réserve d'eau déminéralisée étant agencée pour être remplie manuellement en eau déminéralisée par un utilisateur via une ouverture de remplissage de ladite réserve d'eau déminéralisée .

14. Dispositif de génération de vapeur selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, comprenant également un système de déminéralisation d'eau contenant des minéraux, ce système de déminéralisation présentant une entrée d'eau à déminéraliser et une sortie d'eau déminéralisée qui est fonctionnellement reliée à ladite adduction d'eau déminéralisé pour délivrer de l'eau déminéralisé vers l'adduction d'eau déminéralisée.

15. Machine de nettoyage (0) comportant le dispositif de génération de vapeur selon l'une quelconque des revendications 1 à 14 et comportant une chambre de lavage à laquelle est reliée ladite sortie vapeur (6), cette chambre de lavage étant agencée pour recevoir un ou plusieurs objets à nettoyer, à désinfecter avec de la vapeur générée par la chaudière et délivrée via la sortie vapeur.

16. Machine de nettoyage comportant le dispositif de génération de vapeur selon l'une quelconque des revendications 1 à 14 et comportant une buse de distribution de vapeur reliée à ladite sortie vapeur, cette buse de sortie vapeur étant orientable pour guider la vapeur vers un ou plusieurs objets à nettoyer, à désinfecter avec de la vapeur générée par la chaudière.

17. Procédé de génération de vapeur à l'aide du dispositif (1) de génération de vapeur (V) selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, comportant l'introduction d'une quantité prédéterminée de minéraux dans la chambre de chauffe pour y former un volume de solution aqueuse jusqu'à ce que ladite sonde conductimétrique (8) détecte l'atteinte dudit au moins un premier niveau prédéterminé de solution aqueuse (Nvmin) à l'intérieur de la chambre de chauffe, suivi de l'admission dans la chambre de chauffe, via ladite entrée d'admission d'eau (5), d'un volume contrôlé d'eau déminéralisé provenant de ladite adduction d'eau déminéralisée (60) de la chaudière de telle manière que l'eau admise dans la chambre de chauffe (3) soit exclusivement de l'eau déminéralisée, ce volume contrôlé d'eau déminéralisé étant déterminé en fonction de mesures de conductivité de la solution aqueuse dans la chambre de chauffe réalisées par ladite sonde conductimétrique pendant que de la vapeur d'eau est générée par chauffage de ladite solution aqueuse (4) contenue dans la chambre de chauffe (3) par l'appareillage de production de chaleur (10) et que de la vapeur d'eau produite à l'intérieur de la chambre de chauffe (3) est évacuée hors de la chambre de chauffe via ladite sortie vapeur (6).

Description:
DISPOSITIF DE GENERATION DE VAPEUR.

La présente invention concerne le domaine des dispositifs pour la génération de vapeur.

ARRIERE PLAN DE L'INVENTION

Il est connu de produire de la vapeur à l'aide d'un dispositif de génération de vapeur comportant une chaudière, la chaudière comportant :

- une chambre de chauffe contenant une solution aqueuse conductrice électriquement ;

- une entrée d'admission d'eau débouchant dans la chambre de chauffe contenant la solution aqueuse ;

- un appareillage de production de chaleur dans la chambre de chauffe adapté pour générer de la vapeur d'eau dans la chambre de chauffe par chauffage de ladite solution aqueuse contenue dans la chambre de chauffe ;

- une sortie vapeur pour évacuer, hors de la chambre de chauffe, ladite vapeur d'eau produite à l'intérieur de la chambre de chauffe ;

- une sonde conductimétrique dotée de première et seconde électrodes qui sont disposées pour plonger dans ladite solution aqueuse contenue dans la chambre de chauffe et ainsi détecter l'atteinte d'au moins un premier niveau prédéterminé de solution aqueuse à l'intérieur de la chambre de chauffe.

Usuellement, la solution aqueuse présente dans la chambre est un mélange d'eau et de différents minéraux qui proviennent de l'eau admise dans la chambre de chauffe via l'entrée d'admission d'eau.

Cette eau est généralement de l'eau d'adduction d'eau potable contenant une variété de minéraux comme des ions calcium et hydrogénocarbonates . Cette solution aqueuse est particulièrement conductrice et cette conductivité est utilisée pour détecter le niveau d'eau dans la chambre de chauffe grâce à une sonde conductimétrique .

L'information d'atteinte d'un niveau d'eau dans la chambre de chauffe est particulièrement utile, par exemple pour réguler le fonctionnement du dispositif de génération de vapeur et/ou pour réguler le débit d'eau admis vers la chambre de chauffe et/ou pour réguler la chauffe et/ou pour signaler un disfonctionnement / commander une mise en sécurité de la chaudière.

L'usage d'une sonde conductimétrique dont les électrodes sont placées dans la chambre de chauffe est largement répandu dans le domaine des chaudières à production de vapeur car ces sondes sont robustes et peu onéreuses et aussi car elles sont particulièrement adaptées à la solution aqueuse qui est par nature conductrice électriquement.

L'apport des minéraux et ions dans la solution aqueuse contenue dans la chambre de chauffe se fait avec l'eau admise via l'entrée d'admission tout au long de la vie de la chaudière, cette eau contenant en particulier du carbonate de calcium.

Sous l'effet de la chaleur, les ions calcium et les ions hydrogénocarbonates ainsi que d'autres minéraux réagissent et précipitent sur les surfaces chaudes pour y former du tartre.

Ce tartre se dépose sur les parois de la chambre de chauffe, sur l'appareillage de production de chaleur et sur la sonde permettant la détection de l'atteinte d'un niveau dans la chambre de chauffe s'entartrent. Le carbonate de calcium a tendance à former du tartre car sa solubilité dans l'eau de la solution aqueuse décroit avec l'augmentation de la température.

Une accumulation de ces minéraux en présence dans la chambre de chauffe se produit au fur et à mesure du temps, car l'eau s'évapore, concentrant ainsi les minéraux et amplifiant encore le phénomène de précipitation dans la chambre de chauffe.

A la longue l'entartrage est cause de nombreux disfonctionnements de la chaudière allant d'une simple perte de rendement de chauffe jusqu'à une panne complète. L'entartrage peut générer la fonte de résistance de chauffe ou du circuit d'alimentation électrique ou le colmatage des conduits hydraulique (par exemple colmatage de la sortie vapeur).

Compte tenu des risques associés aux équipements de production de vapeur on doit régulièrement intervenir pour maintenir la chaudière en état et pour la détartrer, ce qui est onéreux et pénalise la production de vapeur. Plusieurs solutions ont été envisagées pour limiter le besoin de maintenance de la chaudière.

Par exemple des capteurs peuvent être utilisés pour détecter le niveau d'entartrage et signaler le besoin d'intervention / de vidange de la chaudière afin d'en évacuer la solution aqueuse devenue trop concentrée en ions, minéraux et tartre.

Il a aussi été envisagé des installations présentant des systèmes de purge automatique de la solution aqueuse pour la renouveler régulièrement avec des cycles de détartrage automatique par adjonction de produits chimiques ayant des propriétés détartrantes.

Pour permettre une mesure de niveau de solution aqueuse dans la chambre tout en acceptant la formation de tartre du fait de l'admission d'eau contenant des minéraux, il est fréquent d'utiliser une mesure de différentiel de pression entre le haut et le bas de la chambre de chauffe et/ou une mesure de niveau par flotteur installé à l'intérieur de la chambre ou à l'extérieur de la chambre dans une colonne d'eau liée fluidiquement au bas et au haut de la chambre et/ou une sonde à ultrason et/ou une sonde optique.

Toutefois, ces moyens de mesure du niveau de solution aqueuse dans la chambre de chauffe ne sont pas satisfaisants pour toutes les applications car ils s'avèrent souvent imprécis, complexes et coûteux à mettre en œuvre pour des mesures dans des chambres de chauffe de petites dimensions.

OBJET DE L'INVENTION L'invention a notamment pour objet de fournir un dispositif de génération de vapeur comportant une chaudière résolvant tout ou partie des problèmes précités de l'art antérieur.

RESUME DE L'INVENTION

A cet effet, on prévoit selon l'invention un dispositif de génération de vapeur comportant une chaudière, la chaudière comportant :

- une chambre de chauffe contenant une solution aqueuse conductrice électriquement ;

- une entrée d'admission d'eau débouchant dans la chambre de chauffe contenant la solution aqueuse ;

- un appareillage de production de chaleur dans la chambre de chauffe adapté pour générer de la vapeur d'eau dans la chambre de chauffe par chauffage de ladite solution aqueuse contenue dans la chambre de chauffe ;

- une sortie vapeur pour évacuer ladite vapeur d'eau produite à l'intérieur de la chambre de chauffe ;

- une sonde conductimétrique dotée de première et seconde électrodes qui sont disposées pour plonger dans ladite solution aqueuse pour détecter l'atteinte d'au moins un premier niveau prédéterminé de solution aqueuse à l'intérieur de la chambre de chauffe.

Le dispositif de génération de vapeur selon l'invention est essentiellement caractérisé en ce qu'il comprend une adduction d'eau déminéralisée fonctionnellement reliée / fludiquement reliée à l'entrée d'admission d'eau de la chaudière de telle manière que l'eau admise dans la chambre de chauffe soit exclusivement de l'eau déminéralisée.

Le dispositif selon l'invention permet d'améliorer le fonctionnement de la chaudière et de minimiser le besoin de maintenance et les risques d'entartrage.

En effet, comme l'eau admise vers la chambre de chauffe du dispositif selon l'invention est exclusivement de l'eau déminéralisée provenant de l'adduction d'eau déminéralisée et transitant via l'entrée d'admission, on minimise le risque que la quantité de minéraux dans la chambre de chauffe n'augmente au cours de la vie de la chaudière et y provoque un entartrage.

Pour pouvoir fonctionner, la sonde conductimétrique a besoin d'une eau suffisamment conductrice électriquement ce qui n'est pas le cas de l'eau déminéralisée.

Toutefois, le fait que la solution aqueuse contenue dans la chambre soit conductrice électriquement permet d'assurer, malgré l'apport d'eau déminéralisée, une conductivité électrique suffisante pour permettre à la sonde d'effectuer la mesure de conductivité électrique entre les première et seconde électrodes et ainsi détecter le niveau de solution aqueuse à l'intérieur de la chambre de chauffe.

La conductivité électrique minimale prédéterminée de la solution aqueuse est atteinte lorsque la dilution de la solution aqueuse est maximale, c'est-à-dire lorsque la solution aqueuse a été mélangée avec l'eau minérale jusqu'à atteindre un niveau maximum de remplissage de la chambre de chauffe avec ladite solution aqueuse.

La conductivité électrique minimale prédéterminée est atteinte lorsque ledit au moins un premier niveau prédéterminé de solution aqueuse dans la chambre de chauffe est atteint ou dépassé.

Lors du fonctionnement de la chaudière :

- le seul flux de matière entrant dans la chambre de chauffe est de l'eau déminéralisée, apportée via l'adduction d'eau déminéralisée, qui entre via ladite une entrée d'admission d'eau (il n'y a donc aucun risque d'apport de minéraux dans la chambre lors du fonctionnement normal de la chaudière) ; et

- le seul flux de matière sortant de la chambre de chauffe est de la vapeur d'eau, par nature sans minéraux (il n'y a donc aucun risque que des minéraux sortent de la chambre de chauffe lors du fonctionnement normal de la chaudière).

Grâce à l'invention, l'eau et les minéraux en solution dans la chambre de chauffe forment une solution aqueuse conductrice électriquement (par nature la solution aqueuse est liquide) dont la quantité de minéraux reste constante tout au long de la vie de la chaudière. De ce fait, tout au long de la vie de la chaudière, la concentration en minéraux dans la chambre de chauffe reste comprise entre des concentrations minimale et maximale en minéraux qui sont prédéterminées au moment du premier remplissage de la chambre de chauffe avec l'introduction d'une quantité prédéfinie et fixe de minéraux dans la chambre de chauffe.

De ce fait, la concentration en minéraux de la solution aqueuse contenue dans la chambre de chauffe n'a pas tendance à augmenter au-delà d'une concentration maximale prédéterminée .

L'appareillage de production de chaleur dans la chambre de chauffe est adapté à générer de la vapeur d'eau dans la chambre de chauffe par chauffage de ladite solution aqueuse contenue dans la chambre de chauffe.

A cette fin, l'appareillage de production de chaleur comporte préférentiellement une résistance électrique de chauffe disposée pour plonger dans la solution aqueuse se trouvant dans la chambre et une alimentation électrique de cette résistance.

En maintenant la concentration en minéraux inférieure à ladite concentration maximale prédéterminée, on est certain que l'on n'a pas tendance à avoir des minéraux en excès susceptibles d'entartrer la résistance de chauffe et de dégrader le rendement de chauffe.

La variation de la composition de la solution aqueuse dans la chaudière est donc parfaitement définie de manière à maintenir une stabilité de fonctionnement sans besoin de détartrage.

Par ailleurs, le fonctionnement de la sonde conductimétrique n'est plus affecté par une augmentation non maîtrisée de la composition de la solution aqueuse ce qui est particulièrement utile pour obtenir une mesure de conductimétrie précise.

Une mesure de conductivité précise est dès lors rendue possible.

Cette mesure précise de conductivité peut être utilisée pour mettre en œuvre des multiples régulations du dispositif selon l'invention comme une régulation de l'admission d'eau déminéralisée, de remplissage de la chambre de chauffe et/ou une régulation de l'appareillage de production de chaleur et/ou une régulation précise du niveau de solution aqueuse dans la chambre en fonction de la mesure précise de conductimétrie et/ou une régulation de la sortie de vapeur d'eau déminéralisée.

Par exemple, grâce à la mesure de conductimétrie on peut en déduire le volume exact de solution aqueuse présent dans la chambre de chauffe.

Tant que la conductimétrie mesurée est non nulle, cela implique que les électrodes plongent ensemble dans la solution ce qui implique que le niveau de la solution aqueuse dans la chambre atteint au moins ledit premier niveau minimum prédéterminé de solution aqueuse à l'intérieur de la chambre de chauffe.

Tant que la conductimétrie reste non nulle et diminue, cela implique que la solution aqueuse est progressivement diluée, ce qui signifie que la quantité d'eau déminéralisée présente dans la chambre et exprimée en masse est progressivement augmentée.

Inversement, tant que la conductimétrie reste non nulle et augmente, cela implique que la solution aqueuse est progressivement concentrée, ce qui signifie que la quantité d'eau déminéralisée présente dans la chambre et exprimée en masse est progressivement diminuée.

De cette manière, grâce à l'invention, la mesure de conductimétrie est particulièrement fiable pour mesurer / évaluer le volume de solution aqueuse présent dans la chambre de chauffe, c'est à-dire le niveau de remplissage courant de la chambre.

L'indication de la variation du volume de solution aqueuse présent dans la chambre de chauffe en fonction de l'évolution de conductivité mesurée entre les électrodes de la sonde peut aussi être utilisée pour évaluer le volume de vapeur sortant de la chambre.

Selon un second aspect, l'invention concerne une machine de nettoyage comportant un dispositif de génération de vapeur selon l'un quelconque des modes de réalisation revendiqués dans la présente demande de brevet, la machine comportant également une chambre de lavage à laquelle est reliée ladite sortie vapeur, cette chambre de lavage étant agencée pour recevoir un ou plusieurs objets à nettoyer, à désinfecter avec de la vapeur générée par la chaudière et délivrée via la sortie vapeur.

La machine de nettoyage selon ce second aspect permet le nettoyage de récipient placés dans une chambre de lavage tout en bénéficiant des avantages précités du dispositif de génération de vapeur selon l'invention.

Selon un troisième aspect, l'invention concerne une machine de nettoyage comportant un dispositif de génération de vapeur selon l'un quelconque des modes de réalisation revendiqués dans la présente demande de brevet, la machine comportant également une buse de distribution de vapeur reliée à ladite sortie vapeur, cette buse de sortie vapeur étant orientable pour guider la vapeur vers un ou plusieurs objets à nettoyer, à désinfecter avec de la vapeur générée par la chaudière.

La machine de nettoyage selon ce troisième aspect de l'invention permet le nettoyage d'objets par projection de vapeur sur ces objets à l'aide de ladite au moins une buse orientable (plusieurs buses orientables peuvent être utilisées en fonction des besoins de distribution de vapeur).

Cette machine permet de bénéficier des avantages précités du dispositif de génération de vapeur selon l'invention.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation particulier et non limitatif de 1'invention.

Selon un quatrième aspect, l'invention concerne un procédé de génération de vapeur à l'aide du dispositif de génération de vapeur selon l'un quelconque des modes de réalisation revendiqués dans la présente demande de brevet, le procédé comportant l'introduction d'une quantité prédéterminée de minéraux dans la chambre de chauffe pour y former un volume de solution aqueuse jusqu'à ce que ladite sonde conductimétrique détecte l'atteinte dudit au moins un premier niveau prédéterminé de solution aqueuse à l'intérieur de la chambre de chauffe, suivi de l'admission dans la chambre de chauffe, via ladite entrée d'admission d'eau, d'un volume contrôlé d'eau déminéralisé provenant de ladite adduction d'eau déminéralisée de la chaudière de telle manière que l'eau admise dans la chambre de chauffe soit exclusivement de l'eau déminéralisée, ce volume contrôlé d'eau déminéralisé étant déterminé en fonction de mesures de conductivité de la solution aqueuse dans la chambre de chauffe réalisées par ladite sonde conductimétrique pendant que de la vapeur d'eau est générée par chauffage de ladite solution aqueuse contenue dans la chambre de chauffe par l'appareillage de production de chaleur et que de la vapeur d'eau produite à l'intérieur de la chambre de chauffe est évacuée hors de la chambre de chauffe via ladite sortie vapeur.

Le procédé selon l'invention permet, de générer de la vapeur en continu avec un risque très faible d'entartrage de la chaudière puisque le volume d'eau déminéralisée admis dans la chambre est précisément contrôlé par mesure de conductivité de la solution aqueuse dont la quantité de minéraux dissous est fixe et prédéterminée.

BREVE DESCRIPTION DES DESSINS

Il sera fait référence au dessin annexé, sur lequel :

[Fig. 1] la figure 1 représente un schéma fonctionnel d'une machine de nettoyage 0 selon l'invention comportant le dispositif de génération de vapeur 1 selon l'invention.

DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION

La machine de nettoyage 0 de la figure 1 montre un exemple d'intégration du dispositif 1 de génération de vapeur V selon l'invention.

D'autres exemples de machines intégrant le dispositif 1 de génération de vapeur V selon l'invention pourraient toutefois être envisagés dans la mesure où ils intégreraient le dispositif de génération de vapeur de l'invention tel que présenté ci-après.

Dans le cas présente, la machine de nettoyage 0 comporte une chambre de lavage L à laquelle est fluidiquement reliée la sortie vapeur 6 du dispositif 1 de génération de vapeur V selon l'invention. Cette chambre de lavage L est agencée pour recevoir un ou plusieurs objets à nettoyer R.

La vapeur générée par la chaudière 2 du dispositif 1 selon l'invention est délivrée via la sortie vapeur 6 à l'intérieur de la chambre L pour y désinfecter le ou les objets R (R désigne ici un récipient comme une tasse).

La chaudière 2 du dispositif 1 comporte :

- une chambre de chauffe 3 contenant une solution aqueuse 4 conductrice électriquement ;

- une entrée d'admission d'eau 5 qui débouche dans la chambre de chauffe 3 contenant la solution aqueuse ;

- un appareillage de production de chaleur 10 dans la chambre de chauffe 3 adapté pour générer de la vapeur d'eau V dans la chambre de chauffe 3 par chauffage de ladite solution aqueuse contenue dans la chambre de chauffe 3 ;

- une sortie vapeur 6 pour évacuer, hors de la chambre de chauffe 3, ladite vapeur d'eau V produite à l'intérieur de la chambre de chauffe 3 ;

- une sonde conductimétrique 8 dotée de première et seconde électrodes 8a, 8b qui sont disposées pour plonger dans ladite solution aqueuse contenue dans la chambre de chauffe 3 et ainsi détecter l'atteinte d'au moins un premier niveau prédéterminé de solution aqueuse Nvmin à l'intérieur de la chambre de chauffe 3.

Le dispositif de génération de vapeur 1 comprend aussi une adduction d'eau déminéralisée 60 fonctionnement reliée à l'entrée d'admission d'eau 5 de la chaudière de telle manière que l'eau admise dans la chambre de chauffe 3 soit exclusivement de l'eau déminéralisée. De cette manière, la quantité de minéraux dans la chambre ne peut augmenter pendant l'utilisation de la chaudière.

Ainsi, le dispositif de génération de vapeur selon l'invention présente des risques réduits d'entartrage car la quantité de minéraux présents dans la chambre est déterminée lors de la première mise en fonctionnement de la chaudière.

Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 1, la sonde conductimétrique 8 comporte une tige conductrice 8c qui est préférentiellement en métal inoxydable.

La sonde 8 comporte également une gaine d'isolant électrique 8d qui s'étend tout autour d'une portion de longueur proximale de la tige conductrice 8c pour que la portion de longueur proximale de la tige soit isolée électriquement .

La tige conductrice 8c comporte une portion de longueur distale Px se trouvant dans la chambre de chauffe à l'écart de la paroi interne de la chambre.

Cette portion de longueur distale Px est dépourvue d'isolant électrique de manière à pouvoir être mise en contact électrique avec la solution aqueuse se trouvant dans la chambre de chauffe lorsque le niveau courant de solution aqueuse est suffisant, c'est-à-dire au moins égal audit premier niveau prédéterminé Nvmin.

La première électrode 8a est formée sur cette portion distale Px de la tige conductrice 8c, à distance de ladite portion proximale qui est entourée de la gaine d'isolant électrique 8d.

La seconde électrode 8c de la sonde 8 est ici constituée par une surface conductrice formée contre une paroi de la chambre de chauffe, en l'occurrence cette surface conductrice qui est ici une surface interne de la paroi de chambre de chauffe.

Bien entendu la seconde électrode 8b pourrait aussi être formée par tout élément électriquement conducteur disposé pour se trouver dans la chambre de chauffe pour être en contact avec la solution aqueuse tout en étant à distance de ladite première électrode 8a.

La sonde 8 comporte également un assemblage à étanchéité permettant un passage étanche de la tige conductrice 8c au travers de la paroi de la chambre de chauffe 3 pour qu'une partie au moins de cette tige conductrice se trouve à l'intérieur de la chambre de chauffe à distance de la paroi interne de la chambre de chauffe et pour qu'une connexion électrique de cette tige conductrice 8c se trouve à l'extérieur de la chambre de chauffe pour permettre l'alimentation électrique de cette tige conductrice 8c. L'assemblage à étanchéité peut se faire par de multiples manières mais il est ici réalisé à l'aide d'une olive de serrage venant serrer à étanchéité une partie de la gaine d'isolant électrique 8d entourant la potion proximale de la tige conductrice.

L'usage d'une olive peut être avantageux pour régler le niveau de la première électrode 8a dans la chambre par coulissement de la tige 8c selon un axe de guidage à l'intérieur d'un évidement de l'olive.

L'olive est électriquement isolée vis-à-vis de la tige conductrice 8c, cette olive pouvant être constituée d'un matériau électriquement isolant.

Cet assemblage peut comporter des surfaces de serrage venant serrer l'olive pour favoriser l'étanchéité entre l'olive et la portion de gaine 8d passant au travers de l'évidement traversant de l'olive.

Les surfaces de serrage de l'olive peuvent être formées sur des pièces complémentaires formant un assemblage vis écrou dans lequel se trouve l'olive.

L'une de ces pièces complémentaires peut être filetée extérieurement à étanchéité dans un passage taraudé formé au travers de la paroi de la chambre de chauffe 3.

Idéalement la paroi de la chambre de chauffe 3 est métallique de manière à ce qu'une partie au moins de ce métal soit en contact électrique contre la solution aqueuse se trouvant dans la chambre.

Le métal de la chambre de chauffe est préférentiellement un métal inoxydable.

La chambre de chauffe 3 présente plusieurs zones internes respectivement définies par les positions relatives de l'entrée d'admission d'eau 5, de la résistance de chauffe 10, de la première électrode 8a de la sonde conductimétrique 8, de la sortie de vapeur 6 et d'une sonde de température de vapeur 9.

En l'occurrence, la sortie vapeur 6 est disposée pour collecter la vapeur dans la chambre 3 au niveau d'une zone supérieure de cette chambre, cette zone supérieure étant destinée à ne recevoir que de la vapeur V.

Pour cela, cette zone supérieure est au-dessus de la zone de chambre qui est destinée à recevoir la solution aqueuse. La sortie vapeur 6 est placée à au moins 5 cm au-dessus de la zone de chambre qui est destinée à recevoir la solution aqueuse, c'est-à-dire au moins 5cm au-dessus du niveau maximum de remplissage prédéterminé Nvmax de la chambre en solution aqueuse, la sonde conductimétrique 8 étant préférentiellement agencée pour détecter l'atteinte de ce niveau Nvmax. Cette détection d'atteinte du niveau Nvmax peut se faire via une troisième électrode de la sonde 8 disposée pour entrer en contact avec la solution aqueuse lorsque le niveau NVmax est atteint.

Alternativement, l'atteinte de ce niveau Nvmax pourrait s'effectuer par mesure de la variation de conductivité de la solution aqueuse (la conductivité mesurée par la sonde diminue de manière inversement proportionnelle au volume de solution aqueuse).

Alternativement, l'atteinte de ce niveau Nvmax pourrait être détecté par une sonde spécifique distincte de la sonde conductimétrique 8, cette sonde spécifique étant reliée fonctionnellement à l'unité de commande CD.

Pour limiter le risque de passage de minéraux via la sortie vapeur, celle-ci peut être équipée d'un déflecteur disposé pour s'opposer à des projections de solution aqueuse vers la sortie vapeur 6.

La sonde de température 9 se trouve également dans la zone supérieure de la chambre 3 de manière à mesurer la température de la vapeur produite dans la chambre 3.

L'entrée d'admission d'eau déminéralisée 5 est formée via un tube 50 passant au travers de la paroi de la chambre de chauffe.

Le tube 50 présente une surface périphérique externe qui traverse la paroi de la chambre 3 de manière étanche pour éviter que la solution aqueuse contenue dans la chambre 3 ne passe entre la surface périphérique externe du tube 50 et la paroi de la chambre 3.

Une extrémité inférieure de ce tube 50 se trouve à l'extérieur de la chambre de chauffe 3 et est fluidiquement reliée à l'adduction d'eau déminéralisée 60. Une extrémité supérieure de ce tube 50 se trouve dans la chambre de chauffe et y débouche dans une zone de la chambre de chauffe située à un niveau de réserve la chambre de chauffe NvO, ce niveau NvO étant en-dessous de ladite zone supérieure de la chambre 3.

L'entrée d'admission d'eau 5 qui débouche dans la chambre de chauffe 3 est formée par l'extrémité supérieure du tube 50.

Cette entrée 5 est agencée pour que l'eau déminéralisée admise dans la chambre de chauffe 3 via l'entrée d'admission 5 se mélange à la solution aqueuse 4. Pour cela, l'extrémité supérieure du tube 50 peut être évasée et peut éventuellement comporter un déflecteur favorisant la dispersion et le mélange de l'eau déminéralisée dans la solution aqueuse 4.

Ce niveau de réserve NvO est choisi de manière qu'une partie de la chambre de chauffe 3 s'étende en dessous de ce niveau de réserve NvO pour former une réserve minimale de solution aqueuse dans la chambre de chauffe 3.

Cette réserve minimale 4a de solution aqueuse dans la chambre de chauffe 3 reste disponible dans la chambre de chauffe 3 même si une partie de la solution aqueuse vient à s'échapper accidentellement hors de la chambre de chauffe (par exemple si un opérateur vient à débrancher le tube 50 ou si la jonction fluidique entre l'adduction d'eau minéralisée 60 et le tube 50 présentait une fuite).

De cette manière le risque que des minéraux présents dans la chambre de chauffe ne soient accidentellement évacués via l'entrée d'admission d'eau 5 est particulièrement limité.

Il est à noter que la résistance électrique 10 de l'appareillage de production de chaleur est préférentiellement disposée pour s'étendre exclusivement au-dessus de ce niveau de réserve NvO et en-dessous de ladite zone supérieure de la chambre 3 de manière à ce que l'appareillage de production de chaleur soit à l'écart de la réserve minimale de solution aqueuse 4a.

Ceci permet de limiter le risque de faire fonctionner la résistance de chauffe 10 dans une solution aqueuse qui serait devenue trop concentrée en minéraux.

De cette manière, le risque d'entartrer accidentellement la résistance 10 en la faisant chauffer alors que la solution aqueuse est devenue trop concentrée pour ne plus occuper que la réserve minimale de solution aqueuse 4a est drastiquement réduit.

Ceci constitue un moyen de préserver l'intégrité de la solution aqueuse dont les minéraux ne se transforment pas en tartre sous l'effet d'une surchauffe.

Pour maximiser la surface de contact entre la résistance de chauffe et la solution aqueuse tout en limitant le risque d'endommager la sonde conductimétrique 8, la résistance électrique 10 est intégralement disposée dans la chambre 3, en dessous dudit au moins un premier niveau prédéterminé de solution aqueuse Nvmin à partir duquel la sonde conductimétrique 8 est en capacité de mesurer une conductivité de la solution aqueuse.

Ainsi, la partie chauffante de la résistance de chauffe 10 est exclusivement formée entre le niveau de réserve NvO et le premier niveau Nvmin.

De cette manière, on peut faire en sorte que la chauffe de la solution par la résistance de chauffe soit commandée uniquement lorsque la sonde conductimétrique détecte l'atteinte d'un niveau minimum Nvmin de solution aqueuse dans la chambre par la sonde conductimétrique 8, c'est-à- dire lorsque la résistance plonge dans un volume suffisant de solution aqueuse.

Cette disposition permet de s'assurer que toute la partie chauffante de la résistance de chauffe 10 est plongée dans de la solution aqueuse lorsque la résistance de chauffe est alimentée électriquement.

On évite ainsi un risque de surchauffe accidentelle d'une partie non immergée de la résistance 10.

Lorsque le volume de solution aqueuse 4 dans la chambre de chauffe 3 est en dessous de ce niveau minimum Nvmin, la sonde 8 n'est pas en capacité de mesurer la conductivité de la solution car ses électrodes 8a, 8b ne sont pas simultanément plongées dans la solution 4.

A partir du moment où le volume de solution aqueuse 4 dans la chambre de chauffe 3 atteint ce niveau minimum Nvmin et passe éventuellement au-dessus, la sonde 8 est alors en capacité de mesurer la conductivité de la solution car ses électrodes 8a, 8b sont simultanément plongées dans la solution aqueuse 4.

La détection de l'atteinte dudit au moins un premier niveau prédéterminé Nvmin de solution aqueuse 4 dans la chambre se fait par mesure de conductivité électrique entre les première et seconde électrodes 8a, 8b.

Lorsqu'un courant circule entre ces première et seconde électrodes on en déduit l'atteinte dudit au moins un premier niveau prédéterminé à l'intérieur de la chambre de chauffe.

La sonde 8 peut présenter un circuit de génération de courant de mesure entre les première et seconde électrodes et un circuit de mesure de la valeur de ce courant de mesure agencé pour déduire la conductivité courante de la solution aqueuse en fonction de valeurs prises par ce courant de mesure.

La chambre de chauffe 3 de la chaudière 2 présente une paroi interne 30 qui est préférentiellement métallique et qui définit la périphérie interne de la chambre.

La seconde électrode 8b est préférentiellement formée par la paroi interne métallique 30 de la chambre 3.

Une couche de matériau isolant thermiquement 31 est préférentiellement formée tout autour de la paroi interne métallique 30 pour limiter la diffusion de chaleur hors de la chambre de chauffe.

Comme indiqué précédemment, le dispositif de génération de vapeur V comprend également une adduction d'eau déminéralisée 60 fonctionnellement / fluidiquement reliée à l'entrée d'admission d'eau 5 de la chaudière de telle manière que l'eau admise dans la chambre de chauffe soit exclusivement de l'eau déminéralisée.

La solution aqueuse 4 conductrice électriquement contient une quantité donnée de minéraux définie de manière que cette solution aqueuse présente :

- une conductivité électrique minimale non nulle prédéterminée lorsque le volume de solution aqueuse présent dans la chambre atteint un niveau maximum de remplissage prédéterminé Nvmax du fait d'une dilution de la solution aqueuse par admission d'eau déminéralisée via ladite entrée d'admission ; et

- une conductivité électrique maximale non nulle prédéterminée lorsque le volume de solution aqueuse présent dans la chambre atteint ledit au moins un premier niveau prédéterminé de solution aqueuse Nvmin à l'intérieur de la chambre de chauffe du fait d'une concentration de la solution aqueuse par évacuation de vapeur via ladite sortie vapeur 6.

Préférentiellement, ladite conductivité électrique minimale mesurée lorsque la solution aqueuse présente une température de 20°C à plus ou moins 1°C est inférieure à ladite conductivité électrique maximale non nulle et est comprise entre llpS/cm et 500pS/cm et ladite conductivité électrique maximale est inférieure à 1010pS/cm, préférentiellement inférieure à 300pS/cm.

La conductivité électrique augmente avec la température, aussi, lorsque le dispositif selon l'invention est en chauffe, il fonctionnera forcément si le niveau d'eau peut être détecté à la température de lancement (température ambiante de l'ordre de 20°C à plus ou moins 1°C).

Le dispositif selon l'invention est donc dimensionné pour fonctionner à température ambiante et à fortiori au-delà. Avec ces valeurs de conductivité minimale et maximale, la sonde fonctionne de manière précise et la concentration en minéraux est suffisamment faible pour garantir l'absence de risque de dépôt de tartre sur les surfaces chaudes dans la chambre de chauffe.

On peut faire en sorte que le soluté électrolyte soit un sel minéral, préférentiellement du chlorure de sodium dissout dans l'eau de la solution aqueuse avec une concentration inférieure à 1 g/1, préférentiellement inférieure ou égale à 200 mg/1.

Préférentiellement, la sonde 8 est agencée pour détecter l'atteinte dudit au moins premier niveau prédéterminé de solution aqueuse Nvmin à l'intérieur de la chambre de chauffe 3 par application d'un courant de mesure entre les première et seconde électrodes 8a, 8b dont la tension est continue et comprise entre 0,1V à 50V et dont l'intensité est comprise de 0,1mA à IA avec une durée d'application du courant de mesure inférieure à ls. Idéalement, ce courant de mesure est appliqué de manière intermittente. Idéalement, le courant de mesure d'une durée de 100ms est appliqué toutes les 5s.

L'intermittence du courant et la courte durée de son application limite le risque de dégradation des électrodes. Il est possible que l'unité de commande UC calcule le niveau courant de solution aqueuse dans la chambre de chauffe selon une règle prédéfinie en fonction de la valeur de conductivité courante mesurée via la sonde 8 et de la valeur de température mesurée par la sonde de température 9.

Préférentiellement ce courant de mesure est appliqué entre les électrodes 8a, 8b, de une fois chaque 10ms à une fois chaque 15 secondes.

L'application d'un courant sur une faible durée et avec une tension et une intensité relativement faible permet de minimiser le risque d'apparition de conditions favorables à un entartrage des électrodes et à de la corrosion.

Ces valeurs sont préférées pour une chambre de chauffe de volume faible, inférieur à 40 litres. Pour des chambres de chauffe de plus gros volume, un courant de mesure ayant d'autres caractéristiques peut être envisagé.

Cette plage de tension et d'intensité, ainsi que cette plage d'échantillonnage ont l'avantage de permettre au courant de passer, tout en limitant les phénomènes électrolytiques et galvaniques dans la chaudière, et de ne pas être dangereux pour un être humain.

Cependant, cette plage n'est pas limitative et peut varier en fonction des applications.

Idéalement, la solution aqueuse conductrice électriquement contient une quantité donnée de minéraux définie de manière que cette solution aqueuse présente :

- une concentration minimale prédéterminée en minéraux lorsque le volume de solution aqueuse présent dans la chambre atteint un niveau maximum de remplissage prédéterminé Nvmax ; et

- une concentration maximale prédéterminée en minéraux lorsque le volume de solution aqueuse présent dans la chambre atteint ledit au moins un premier niveau prédéterminé de solution aqueuse Nvmin à l'intérieur de la chambre de chauffe.

Ladite quantité donnée de minéraux introduite dans la chambre peut être connue ou non en fonction de la méthode de programmation choisie du dispositif selon l'invention. L'introduction de cette quantité donnée de minéraux peut se faire en introduisant dans la chambre de chauffe un volume prédéterminé de solution aqueuse dont on connaît la concentration en minéraux.

Alternativement, l'introduction de la quantité donnée de minéraux peut se faire en introduisant dans la chambre de chauffe la quantité donnée de minéraux sous forme anhydre / sèche puis en admettant dans la chambre de chauffe un volume d'eau déminéralisée compris entre ledit volume minimum prédéterminé et ledit volume maximum prédéterminé de manière à générer la solution aqueuse ayant une concentration en minéraux variable entre lesdites concentrations maximale et minimale prédéterminées.

Pour la compréhension de l'invention :

- un volume minimum est un volume inférieur au volume maximum ;

- une concentration minimale est inférieure à une concentration maximale ;

- le terme concentration désigne le rapport de la masse de soluté dissoute dans le solvant divisée par le volume total de la solution aqueuse, la masse étant exprimée en gramme et le volume étant exprimé en litre (ainsi la concentration en minéraux ou sels minéraux de la solution aqueuse désigne un ratio de masse de solvaté, en l'occurrence une masse de sels minéraux divisé par le volume total de solution aqueuse).

La solution aqueuse contenue dans la chambre de chauffe, est constituée d'au moins un soluté électrolyte, comme un ou plusieurs sels minéraux, et de l'eau comme solvant de la solution aqueuse.

En fonction de l'apport en eau déminéralisée dans la chambre ou de l'évacuation de vapeur d'eau V hors de la chambre, la concentration en minéraux de la solution aqueuse contenue dans la chambre de chauffe varie librement dans la limite des concentrations minimale et maximale prédéterminées .

Ces concentrations minimale et maximale sont prédéterminées en introduisant une quantité déterminée de minéraux dans la chambre qui est calculée de manière à obtenir :

- d'une part la concentration minimale lorsque le niveau maximum de remplissage Nvmax dans la chambre de chauffe est atteint par admission exclusive d'eau déminéralisée ; et

- d'autre part la concentration maximale lorsque le niveau minimum de remplissage prédéterminé Nvmin de la chambre de chauffe est atteint par évacuation d'eau hors de la chambre sous forme de vapeur d'eau.

Préférentiellement, le dispositif 1 comprend une unité de commande CD reliée fonctionnellement à ladite une sonde conductimétrique 8 pour recevoir un signal de mesure généré par la sonde conductimétrique 8 et représentatif d'un niveau courant Nvl de solution aqueuse à l'intérieur de la chambre de chauffe.

Le dispositif de génération de vapeur 1 comprend également un actionneur ACT agencé pour sélectivement adopter une configuration d'admission d'eau déminéralisée vers la chambre de chauffe via l'entrée d'admission d'eau de la chaudière et une configuration d'interdiction d'admission d'eau déminéralisée vers la chambre de chauffe.

L'unité de commande CD est par ailleurs reliée fonctionnellement à l'actionneur ACT pour commander le passage de l'actionneur ACT de l'une desdites configurations parmi la configuration d'admission et la configuration d'interdiction d'admission vers l'autre de ces configurations en fonction dudit signal de mesure représentatif du niveau courant de solution aqueuse à l'intérieur de la chambre de chauffe 3.

Selon le cas, le signal généré par la sonde 8 peut être un simple signal binaire indiquant que l'on est en-dessous ou au-dessus du premier niveau prédéterminé de solution aqueuse Nvmin ou un signal indiquant une valeur courante du niveau de solution aqueuse dans la chambre parmi plusieurs niveaux de remplissage au-dessus dudit premier niveau Nvmin.

L'actionneur ACT est ici une pompe électrique sélectivement actionnée par l'unité de commande CD en fonction du signal généré par la sonde 8.

Dans certains modes de réalisation, l'actionneur ACT pourrait être une électrovanne sélectivement actionnée par l'unité de commande CD en fonction du signal généré par la sonde 8.

Dans ce mode de réalisation, ledit signal de mesure généré par la sonde conductimétrique 8 est représentatif d'une valeur courante mesurée de conductivité de la solution aqueuse à l'intérieur de la chambre de chauffe.

Le signal de mesure prend une première valeur lorsque aucun courant électrique ne circule entre lesdites première et seconde électrodes, c'est par exemple le cas lorsqu'une seule des électrode 8a, 8b de la sonde 8 est en contact avec la solution aqueuse et que la mesure de conductivité n'est pas possible.

Le signal de mesure prend une seconde valeur lorsque la valeur courante de conductivité mesurée est égale à un seuil maximum de conductivité prédéterminé et non nul et le signal de mesure prenant une troisième valeur lorsque la valeur courante de conductivité mesurée est égale à un seuil minimum de conductivité prédéterminé et non nul.

Ainsi, le signal de mesure généré varie entre plusieurs valeurs non nulles en fonction de la conductivité mesurée de la solution aqueuse.

Ce mode de réalisation peut être utilisé pour identifier un disfonctionnement de la sonde 8 lorsque le signal de mesure devient nul.

Dès lors, l'unité de commande UC peut générer une alarme de disfonctionnement à l'attention de l'utilisateur et interrompre de fonctionnement de l'actionneur ACT et de la résistance de chauffe 10 pour éviter que le volume de solution aqueuse 4 dans la chambre 3 dépasse un niveau haut de sécurité au-delà duquel une portion de la solution aqueuse pourrait s'échapper via la sortie vapeur 6.

Dans un mode particulier de réalisation du dispositif 1, ladite unité de commande CD est agencée pour commander le passage de l'actionneur ACT vers sa configuration d'admission si la valeur courante mesurée de conductivité de la solution aqueuse est supérieure à un seuil maximum de conductivité prédéterminé et non nul.

Préférentiellement, ladite unité de commande CD est agencée pour commander le passage de l'actionneur ACT vers sa configuration d'admission si le signal de mesure prend ladite première valeur indiquant qu'aucun courant électrique ne circule entre lesdites première et seconde électrodes.

Avec ce mode de réalisation, un capteur de niveau haut de solution aqueuse dans la chambre peut être ajouté pour former une sécurité, l'unité de commande forçant le passage de l'actionneur ACT de sa configuration d'admission vers sa configuration d'interdiction d'admission si ce capteur de niveau haut détecte la présence de solution aqueuse dans la chambre alors qu'aucun courant ne circule entre les électrodes de la sonde conductimétrique 8. Ainsi, en cas de disfonctionnement de la sonde conductimétrique, la quantité d'eau déminéralisée admise dans la chambre est limitée pour ne pas dépasser le niveau haut détecté par le capteur de niveau haut.

Préférentiellement, la solution aqueuse 4 est constituée d'au moins un soluté électrolyte en solution dans de l'eau servant de solvant de la solution aqueuse, le soluté électrolyte étant soluble dans l'eau avec une solubilité à 20°C supérieure à lg/litre d'eau.

Idéalement, le soluté électrolyte choisi doit répondre à un ensemble de caractéristiques afin d'optimiser le fonctionnement du dispositif de l'invention.

En l'occurrence, le soluté électrolyte :

- doit être très soluble dans l'eau (solubilité >lg/l à 20°c) ;

- ne doit pas précipiter avec l'augmentation de température (Dans l'idéal, son taux de saturation dans l'eau doit augmenter avec la température) ;

- ne doit pas s'évaporer avec l'augmentation de température (point d'ébullition éloigné des caractéristiques de fonctionnement de la chaudière, c'est-à-dire un point d'ébullition du soluté supérieur à la température d'ébullition de l'eau, préférentiellement le point d'ébullition du soluté étant supérieur à 200°C) ; et

- ne doit pas se modifier au contact de la paroi de l'élément chauffant dont la température qui peut parfois atteindre les 500°C ; et préférentiellement

- ne doit pas être nocif pour l'être humain ou 1'environnement.

Préférentiellement, le soluté ne doit pas avoir d'impact significatif sur la corrosion du métal de la chaudière et de la sonde.

En effet, avec les températures et les pressions mises en œuvre, ainsi qu'avec le courant traversant épisodiquement le système pour mesurer le niveau, les phénomènes de corrosion peuvent être amplifiés.

La concentration de l'électrolyte est calculée afin de garantir d'être au-dessus du seuil de détection inférieur de la sonde à 20°C, qui se situe autour de 10pS/cm.

L'eau déminéralisée présente une conductivité mesurée à 20°C qui est comprise entre 0,05pS/cm et 10pS/cm, cette conductivité de l'eau déminéralisée étant forcément inférieure à la conductivité minimale de la solution aqueuse qui est supérieure ou égale à llpS/cm.

Un coefficient de sécurité nous amène à souhaiter des conductivités de la solution aqueuse situées entre llpS/cm et 1010pS/cm sur toute la plage de température de fonctionnement du dispositif selon l'invention, préférentiellement comprise entre 11 et 300pS/cm (la limite haute de 300pS/cm permet de minimiser les risques de corrosion de constituants du dispositif de génération de vapeur selon l'invention).

Les électrolytes paraissant le mieux répondre à ces contraintes sont majoritairement des sels : chlorure de sodium, chlorure de potassium, chlorure de magnésium, sulfate de magnésium, qui correspondent aux propriétés recherchées du soluté : grande solubilité augmentant avec la température, innocuité, disponibilité.

Cette liste de soluté n'est pas exhaustive.

Dans le cas présent, ledit au moins un soluté électrolyte est choisi dans le groupe d'électrolytes comprenant du chlorure de sodium, du chlorure de potassium, du chlorure de magnésium, du sulfate de magnésium et une combinaison de deux au moins de ces électrolytes.

Dans le cas où le soluté électrolyte est du chlorure de sodium qui correspond très bien à l'application, il se dissout dans l'eau selon l'équation :

NaCl(s) Na+ (aq) + Cl- (aq)

Sa solubilité dans l'eau est de 358,5g/l à 20°C et de 391,2g/l à 100°C.

Sa concentration pour obtenir une solution à llpS/cm est d'environ l,3mg/l, et pour une solution à 100pS/cm, elle est d'environ 13mg/l.

Ces valeurs sont très loin des points de saturation à température ambiante à 20°C.

Le chlorure de sodium est totalement sans danger à ces concentrations et n'occasionne que peu de phénomènes de corrosion, sur de l'inox 316 par exemple utilisé comme métal constitutif de la paroi de la chambre de chauffe.

Pour 13mg/l de Na CL, la teneur en chlorure est de 0,78X10 A - 6 %, c'est une valeur très en dessous des risques liés à la corrosion sous contrainte, autrement dit le seul risque véritablement important dans cette application.

En effet, les autres phénomènes de corrosion (intergranulaire, par piqûre, caverneuse et galvanique) se mettent en place sur de longues périodes de temps et pourront être contrecarrés par des opérations de maintenance préventive. La combinaison d'une chaudière en inox 316, d'une sonde ayant une première électrode dans le même matériau et du chlorure de sodium dans une concentration supérieure à l,3mg/l mais inférieure à 1 g/1, préférentiellement inférieure ou égale à 200 mg/1, pour limiter la corrosion de l'inox 316 répond bien à la problématique.

Le même raisonnement peut être appliqué à d'autres solutés tels que ceux précités.

Dans un mode de réalisation particulier, le dispositif comprend également une réserve d'eau déminéralisée fonctionnellement reliée à l'adduction d'eau déminéralisée pour l'alimenter, ladite réserve d'eau déminéralisée étant agencée pour être remplie manuellement en eau déminéralisée par un utilisateur via une ouverture de remplissage de ladite réserve d'eau déminéralisée.

Alternativement, le dispositif selon l'invention peut, comme sur l'exemple de la figure 1, comporter un système de déminéralisation 70 pour déminéraliser de l'eau contenant des minéraux.

Ce système de déminéralisation 70 présente une entrée d'eau à déminéraliser 70a et une sortie d'eau déminéralisée 70b qui est fonctionnellement reliée à ladite adduction d'eau déminéralisé pour délivrer de l'eau déminéralisé vers l'adduction d'eau déminéralisée.

Préférentiellement de l'eau à déminéraliser 70a provient d'un réseau d'eau potable.

Pour cela, l'entrée d'eau à déminéraliser 70a du système de déminéralisation 70 est :

- Soit, comme dans l'exemple de la figure 1, reliée à une adduction d'eau d'un réseau d'eau potable externe au dispositif selon l'invention ;

- Soit reliée à une réserve d'eau potable totalement déconnectée vis-à-vis du réseau d'eau potable externe au dispositif .

Pour limiter le besoin d'intervention humaine, on préfère que l'entrée d'eau à déminéraliser 70a soit reliée au réseau d'eau potable.

Toutefois, cette solution peut être difficile à mettre en œuvre dans les cas où le réseau d'eau potable est trop éloigné du lieu d'implantation du dispositif de génération de vapeur.

Dans ce dernier cas, on préférera utiliser une réserve d'eau potable déconnectée du réseau.

Le système de déminéralisation 70 peut par exemple comporter un filtre déminéralisant F et/ou un lit mélangé de résine échangeuse d'ions et/ou un lit séparé de résines échangeuses d'ion et/ou un osmoseur inverse et/ou un appareil de distillation.

La machine 0 selon l'invention peut être destinée à être implantée dans des espaces à usage commun, comme une salle de pause, une cuisine, une salle d'attente, une salle d'accueil ou tout autre lieu de passage partagé par plusieurs personnes où il est nécessaire de fréquemment nettoyer de la vaisselle (vaisselle personnelle ou non) de manière rapide et sûre, c'est-à-dire en garantissant une désinfection parfaite grâce à la vapeur.

L'apport de vapeur V est particulièrement intéressant pour ses caractéristiques bactéricides, sa rapidité d'action et de diffusion tout autour de l'élément à nettoyer, tout en limitant le volume de fluide de lavage rejeté par rapport à des lavage avec de l'eau liquide.

Une telle machine 0 est ainsi avantageuse en ce qu'elle permet de limiter la quantité d'effluents de lavage à évacuer.

Ainsi, la machine 0 peut comporter un simple réservoir d'effluents agencé pour stocker les effluents générés par plusieurs cycles de lavage successifs.

Dans ce cas, la machine est simple d'installation puisqu'elle peut être déconnectée de toute conduite d'évacuation d'effluents vers des égouts.

Dans une autre application, la machine selon l'invention pourrait être utilisée pour désinfecter tout objet à nettoyer par exemple dans le domaine de la désinfection d'objets à usage médical.

Il est également envisageable que la machine selon l'invention comporte une buse de distribution de vapeur reliée à ladite sortie vapeur, cette buse de sortie vapeur étant orientable pour guider la vapeur vers un ou plusieurs objets à nettoyer, à désinfecter avec de la vapeur générée par la chaudière.