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Patent Searching and Data


Title:
DECOUPLING PULLEY WITH IMPROVED DRIVE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/052941
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a decoupling pulley (100), comprising: - a rim (1) intended to receive a belt connecting the rim to a first power transmission element; - a hub (2) intended to be secured to a second power transmission element; one of the power transmission elements being a driving element and the other being a driven element; - an assembly of means (3, 4) for driving the hub (2) relative to the rim (1) or vice versa, the assembly comprising at least one elastically deformable element (4) provided with a first end (41), substantially in the form of an arc of a circle, mounted in the hub (2); characterised in that the pulley (100) comprises, at the first end (41) of the elastically deformable element, an open and radially deformable ring (B), mounted between the elastically deformable element (4) and the hub (2).

Inventors:
VARIN HERVÉ (FR)
Application Number:
PCT/EP2020/075726
Publication Date:
March 25, 2021
Filing Date:
September 15, 2020
Export Citation:
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Assignee:
HUTCHINSON (FR)
International Classes:
F16D41/20
Domestic Patent References:
WO2004011818A12004-02-05
Foreign References:
US20140008175A12014-01-09
US20140305765A12014-10-16
EP0980479B12003-08-27
FR3058768A12018-05-18
EP2383490A12011-11-02
EP3244083B12019-02-20
US20190063507A12019-02-28
Attorney, Agent or Firm:
GEVERS & ORES (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Poulie (100, 100’) de découplage comportant :

- une jante (1) destinée à recevoir une courroie reliant la jante à un premier élément de transmission de puissance ;

- un moyeu (2) destiné à être solidarisé à un deuxième élément de transmission de puissance ; l’un des éléments de transmission de puissance étant menant et l’autre étant mené ;

- un ensemble de moyens (3, 4, 5) pour assurer l’entraînement du moyeu (2) par rapport à la jante (1) ou inversement, ledit ensemble comportant au moins un élément (4) élastiquement déformable muni d’une première extrémité (41), sensiblement en forme d’arc de cercle, montée dans le moyeu (2) ; caractérisée en ce que ladite poulie (100) comprend, au niveau de ladite première extrémité (41) de l’élément (4) élastiquement déformable, une bague (B1 , B2, B’), ouverte et déformable radialement, montée entre l’élément (4) élastiquement déformable et le moyeu (2).

2. Poulie (100, 100’) selon la revendication 1 , caractérisée en ce que la bague (B1 , B2, B’) ouverte et déformable radialement comporte deux surfaces circonférentielles (SC1 , SC2) opposées l’une à l’autre, l’une au moins desdites surfaces circonférentielles (SC1 , SC2) étant munie d’une pluralité d’excroissances (EX) radiales, localisées, et aptes à se déformer radialement.

3. Poulie (100, 100’) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que ladite pluralité d’excroissances (EX) est répartie à intervalles réguliers sur une circonférence de ladite l’une au moins desdites surfaces circonférentielles (SC1 , SC2).

4. Poulie (100, 100’) selon l’une des revendications 2 ou 3, caractérisée en ce que chaque excroissance (EX) s’étend sur une longueur L supérieure à une demi-longueur I/2 de ladite bague (B) déformable radialement, ladite longueur et ladite cette demi-longueur étant prises selon l’axe longitudinal (AX) de la poulie (100).

5. Poulie (100, 100’) selon la revendication 1 , caractérisée en ce que la bague (B’) ouverte et déformable radialement présente une section sensiblement en forme de V, avec : une première zone (Z1); et une deuxième zone (Z2) radialement décalée par rapport à ladite première zone (Z1).

6. Poulie (100, 100’) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le moyeu (2) comporte un logement (L) recevant ladite bague (B1 , B2, B’) ouverte et déformable radialement.

7. Poulie (100, 100’) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que ledit ensemble de moyens (3, 4, 5) pour assurer l’entraînement du moyeu (2) par rapport à la jante (1) ou inversement comprend en outre un embrayage unidirectionnel (5) monté d’une part en série avec une deuxième extrémité (42) de l’élément (4) élastiquement déformable et d’autre part contre la jante (1 ).

8. Poulie (100, 100’) selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que ledit ensemble de moyens (3, 4) pour assurer l’entraînement du moyeu (2) par rapport à la jante

(1) ou inversement comprend en outre une couronne (3), apte à tourner par rapport à la jante (1) et/ou au moyeu (2) autour d’un axe longitudinal (AX) de la poulie (100, 100’), ladite couronne (3) logeant une deuxième extrémité (42) de l’élément (4) élastiquement déformable et comportant au moins un ergot (33) apte à coopérer avec au moins un ergot (44) correspondant de la jante (1).

9. Poulie (100, 100’) selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que ledit ensemble de moyens (3, 4, 5) pour assurer l’entraînement du moyeu (2) par rapport à la jante (1) ou inversement comprend en outre :

- une couronne (3), apte à tourner par rapport à la jante (1) et/ou au moyeu (2) autour d’un axe longitudinal (AX) de la poulie (100, 100’), logeant une deuxième extrémité (42) de l’élément (4) élastiquement déformable ; et

- un moyen (5) pour assurer l’entrainement de la couronne (3) par rapport à la jante (1) ou inversement, par exemple formé par un embrayage unidirectionnel ou une poulie unidirectionnelle, ledit moyen (5) étant monté, d’une part sur la couronne (3) et d’autre part contre la jante (1).

Description:
POULIE DE DECOUPLAGE A ENTRAINEMENT AMELIORE

Domaine technique de l’invention

L’invention concerne le domaine des poulies de découplage.

Arrière-plan technique

Des poulies de découplage sont par exemple proposées dans les documents suivants : EP 0 980 479 B1 (D1), FR 3 058768 A1 (D2), EP 2383 490 (D3), EP 3 244 083 B1 (D4) ou US 2019/0063507 A1 (D5).

Les poulies divulguées dans ces différents documents comportent :

- une jante destinée à recevoir une courroie reliant la jante à un premier élément de transmission de puissance ;

- un moyeu destiné à être solidarisé à un deuxième élément de transmission de puissance ; l’un des éléments de transmission de puissance étant menant et l’autre étant mené ;

- un ensemble de moyens pour assurer l’entraînement du moyeu par rapport à la jante ou inversement, lesdits moyens comportant au moins un élément élastiquement déformable muni d’une première extrémité montée contre le moyeu.

Le premier élément de transmission de puissance peut être un arbre moteur d’un véhicule automobile. Le deuxième élément de transmission de puissance peut être un arbre d'un dispositif auxiliaire tel qu'un alternateur.

Le montage de l’élément élastiquement déformable contre le moyeu peut en revanche être effectué de différentes façons et ce, afin qu’un entraînement soit possible entre cet élément élastiquement déformable et le moyeu.

Ainsi, dans le document D1 (concept reproduit en tant que figure 1 dans les dessins annexés à la présente description), il est par exemple proposé de mettre en oeuvre, au sein de la poulie P, un élément élastiquement déformable 4, e.g. de type ressort de torsion, dont la première extrémité 41 , cylindrique (i.e. en forme d’arc de cercle) est néanmoins rectifiée (cf. zone de la première extrémité 41 apparaissant aplatie sur la figure 1 annexée). Plus précisément, le ressort 4 de torsion est emmanché serré entre une chemise 20 et le moyeu 2, la chemise 20 étant montée fixe sur le moyeu 2. Cet emmanchement génère de la déformation sur la chemise 20 et également des efforts élevés et difficilement maîtrisables compte tenu des tolérances dimensionnelles sur chacune de ces pièces 20, 2 et 4. Par conséquent, cela conduit à la déformation du pallier P, situé juste au-dessus de la chemise 20. Cette déformation est préjudiciable à la durée de vie de la poulie.

On notera que, dans le document D1 , l’ensemble de moyens pour assurer l’entraînement du moyeu par rapport à la jante ou inversement comporte en outre un embrayage unidirectionnel monté en série avec l’élément déformable élastiquement, ce dernier étant typiquement un ressort de torsion. Ici, la deuxième extrémité de l’élément élastiquement déformable est donc au contact d’une extrémité de l’embrayage unidirectionnel. Ainsi et classiquement pour une application à un véhicule automobile, le couple moteur passe par la courroie, la jante, l'embrayage unidirectionnel qui est alors entraîné par frottement par rapport à la jante, l’élément déformable élastiquement qui est connecté en série avec l'embrayage unidirectionnel, le moyeu sur lequel l’élément déformable élastiquement est monté et enfin l’arbre de l’alternateur. L’embrayage unidirectionnel autorise aussi un mode de fonctionnement en roue libre.

Ainsi également, dans les documents D2, D3 et D4 (cf. à titre d’exemple la figure 2 annexée à la présente description et illustrant une poulie du document D2), il est proposé de mettre en oeuvre un élément élastiquement déformable 4, par exemple de type ressort de torsion, dont la première extrémité 41 n’est pas cylindrique (i.e. pas en forme d’arc de cercle ou pas sensiblement en forme d’arc de cercle), mais formée de deux parties rectilignes, comme cela est représenté sur la figure 3a. Cette forme de la première extrémité 41 avec deux parties rectilignes permet d’avoir une zone de contact avec le moyeu 2, qui, quant à lui comporte une empreinte femelle équivalente 21. L’insertion du ressort 4 dans l’empreinte femelle équivalente 21 du moyeu 2 est mieux représentée sur la figure 3b.

Ici, la forme de la première extrémité 41 limite le mouvement angulaire entre la première extrémité 41 de l’élément 4 déformable élastiquement et le moyeu 2, du fait de la présence de zones ZC de contacts.

Toutefois, ce mouvement angulaire n’est pas complètement supprimé.

En effet, pour assurer le montage de la première extrémité 41 (non cylindrique, i.e. non sensiblement en forme d’arc de cercle) dans le moyeu 2, il faut conserver un jeu J entre les deux. L’existence de ce jeu implique un degré de liberté angulaire.

Ainsi, en fonctionnement, lors du passage de couple entre l’élément 4 élastiquement déformable et le moyeu 2, il existe un glissement relatif entre l’élément 4 élastiquement déformable et le moyeu 2. On notera que, dans les documents D2, D3 et D4, l’ensemble de moyens pour assurer l’entraînement du moyeu par rapport à la jante ou inversement comporte en outre une couronne montée entre la jante et le moyeu, ladite couronne étant apte à tourner par rapport à la jante et/ou le moyeu autour d’un axe longitudinal de la poulie. Ici, la deuxième extrémité 42 de l’élément élastiquement déformable est alors montée dans la couronne. Par ailleurs, dans certains modes de réalisation du document D2 ainsi que dans le document D4, il est également prévu des moyens pour assurer l’entraînement de la couronne par rapport à la jante ou inversement, ces derniers moyens pouvant être formés d’un embrayage unidirectionnel ou d’une roue libre unidirectionnelle. Au contraire, dans le document D3 ou dans certains modes de réalisation du document D2 (notamment celui de la figure 2 annexée), la couronne engage directement la jante pour assurer son entraînement par rapport à la jante, sans embrayage unidirectionnel ou roue libre.

Dans les cas présentés dans les documents D2, D3 et D4, la présence d’un jeu nécessaire pour le montage implique un positionnement incertain entre l’élément élastiquement déformable et le moyeu. Cela implique un défaut de coaxialité qui, en fonctionnement, se traduit par un effet « balourd » sur la poulie qui peut être plus ou moins dommageable selon les régimes de fonctionnement de la poulie.

Enfin, dans le document D5, il est proposé de bloquer, par un cordon 64 de soudure, la première extrémité 41 de l’élément 4 élastiquement déformable, en l’occurrence un ressort de torsion, sur le moyeu 2.

On pourra se référer à la figure 4.

Cette solution présente l’avantage, par rapport à celles des documents D1 à D4, d’éviter tout mouvement entre la première extrémité de l’élément élastiquement déformable et le moyeu. Toutefois, la zone de soudure entre la première extrémité du ressort de torsion et le moyeu est une zone affectée thermiquement, susceptible à rupture. Sur la figure 4, on notera aussi qu’un cordon de soudure 63 est également prévu entre la deuxième extrémité 42 de l’élément 4 déformable élastiquement et un embrayage unidirectionnel 5, lequel est par ailleurs monté au contact de la jante 1.

Résumé de l’invention

Un objectif de l’invention est ainsi de proposer une poulie de découplage améliorée.

En particulier, un objectif de l’invention est de proposer une poulie de découplage dont le fonctionnement et la durée de vie sont améliorés. Pour atteindre l’un au moins de ces objectifs, l’invention propose une poulie de découplage comportant :

- une jante destinée à recevoir une courroie reliant la jante à un premier élément de transmission de puissance ;

- un moyeu destiné à être solidarisé à un deuxième élément de transmission de puissance ; l’un des éléments de transmission de puissance étant menant et l’autre étant mené ;

- un ensemble de moyens pour assurer l’entraînement du moyeu par rapport à la jante ou inversement, ledit ensemble comportant au moins un élément élastiquement déformable muni d’une première extrémité, sensiblement en forme d’arc de cercle, montée dans le moyeu ; caractérisée en ce que ladite poulie comprend, au niveau de ladite première extrémité de l’élément élastiquement déformable, une bague, ouverte et déformable radialement, montée entre l’élément élastiquement déformable et le moyeu.

Selon différentes caractéristiques de l’invention qui pourront être prises ensemble ou séparément :

- la bague ouverte et déformable radialement comporte deux surfaces circonférentielles opposées l’une à l’autre, l’une au moins desdites surfaces circonférentielles étant munie d’une pluralité d’excroissances radiales, localisées, et aptes à se déformer radialement ;

- ladite pluralité d’excroissances est répartie à intervalles réguliers sur une circonférence de ladite l’une au moins desdites surfaces circonférentielles ;

- chaque excroissance s’étend sur une longueur l 2 supérieure à une demi-longueur h/2 de ladite bague déformable radialement, ladite longueur et ladite cette demi-longueur étant prises selon l’axe longitudinal de la poulie ;

- la bague ouverte et déformable radialement présente une section sensiblement en forme de V, avec :

• une première zone; et

• une deuxième zone radialement décalée par rapport à ladite première zone ;

- le moyeu comporte un logement recevant ladite bague ouverte et déformable radialement ;

- ledit ensemble de moyens pour assurer l’entraînement du moyeu par rapport à la jante ou inversement comprend en outre un embrayage unidirectionnel monté d’une part en série avec une deuxième extrémité de l’élément élastiquement déformable et d’autre part contre la jante ; - ledit ensemble de moyens pour assurer l’entraînement du moyeu par rapport à la jante ou inversement comprend en outre une couronne, apte à tourner par rapport à la jante et/ou au moyeu autour d’un axe longitudinal de la poulie, ladite couronne logeant une deuxième extrémité de l’élément élastiquement déformable et comportant au moins un ergot apte à coopérer avec au moins un ergot correspondant de la jante ;

- ledit ensemble de moyens pour assurer l’entraînement du moyeu par rapport à la jante ou inversement comprend en outre une couronne, apte à tourner par rapport à la jante et/ou au moyeu autour d’un axe longitudinal de la poulie, logeant une deuxième extrémité de l’élément élastiquement déformable et, un moyen pour assurer l’entrainement de la couronne par rapport à la jante ou inversement, par exemple formé par un embrayage unidirectionnel ou une poulie unidirectionnelle, ledit moyen étant monté, d’une part sur la couronne et d’autre part contre la jante.

Brève description des figures

D’autres objets et caractéristiques de l’invention apparaîtront plus clairement dans la description qui suit, faite en référence aux figures annexées, dans lesquelles :

[Fig. 1] La figure 1 illustre une poulie de découplage connue, selon une vue en coupe, et à laquelle l’invention peut être appliquée ;

[Fig. 2] La figure 2 représente une autre poulie de découplage connue, selon une vue en coupe, et à laquelle l’invention peut également être appliquée ;

[Fig. 3a] La figure 3a représente un élément élastiquement déformable tel qu’employé dans la poulie connue de la figure 2 ;

[Fig. 3b] La figure 3b représente, selon une vue partielle, une vue de l’élément élastiquement déformable de la figure 3a installé dans le moyeu de la poulie de la figure 2 ;

[Fig. 4] La figure 4 représente une autre solution connue ;

[Fig. 5] La figure 5 représente une partie d’une poulie de découplage conforme à l’invention, selon une vue en coupe et en perspective, avec une bague déformable radialement montée selon un premier mode de montage entre le moyeu de la poulie et une extrémité de l’élément élastiquement déformable de la poulie ;

[Fig. 6] La figure 6 représente un élément élastiquement déformable pouvant être employé avec la poulie conforme à l’invention de la figure 5 ; [Fig. 7a] La figure 7(a) représente plus précisément la bague déformable radialement pouvant mise en oeuvre dans la poulie conforme à l’invention de la figure 5;

[Fig. 7b] La figure 7(b) est une vue en coupe partielle de la bague représentée sur la figure 7(a) ;

[Fig. 7c] La figure 7(c) est une variante de bague déformable radialement pouvant être mise en oeuvre dans la poulie conforme à l’invention de la figure 5 ;

[Fig. 8] La figure 8 est une vue agrandie, au niveau d’une zone de contact entre l’élément élastiquement déformable et la bague déformable radialement, d’une variante de la poulie de la figure 5 ;

[Fig. 9] La figure 9 représente une partie d’une poulie de découplage conforme à l’invention, selon une vue en coupe et en perspective, avec une autre bague radialement déformable montée selon un autre mode de montage entre le moyeu de la poulie et une extrémité de l’élément élastiquement déformable de la poulie ;

[Fig. 10] La figure 10 représente plus précisément l’élément élastiquement déformable et la bague déformable radialement employés avec la poulie de la figure 9 ;

[Fig. 11] La figure 11 représente plus précisément la bague déformable radialement pouvant être mise en oeuvre dans la poulie conforme à l’invention des figures 9 et 10 ;

[Fig. 12] La figure 12 représente une autre conception de bague déformable radialement ;

[Fig. 13] La figure 13 représente une partie d’une autre poulie de découplage conforme à l’invention, selon une vue en coupe et en perspective, avec la bague déformable radialement de la figure 12 montée selon le premier mode de montage entre le moyeu de la poulie et une extrémité de l’élément élastiquement déformable de la poulie.

Description détaillée de l’invention

Sur la figure 1 , on a représenté une poulie de découplage, selon une vue coupe, sur laquelle l’invention peut être mise en oeuvre. Il s’agit d’ailleurs d’une poulie conforme à celle du document D1.

Sur cette figure 1 , la poulie de découplage comporte :

- une jante 1 destinée à recevoir une courroie reliant la jante à un premier élément de transmission de puissance ; - un moyeu 2 destiné à être solidarisé à un deuxième élément de transmission de puissance ; l’un des éléments de transmission de puissance étant menant et l’autre étant mené ;

- un ensemble de moyens 4, 5 pour assurer l’entraînement du moyeu 2 par rapport à la jante 1 ou inversement.

L’ensemble de moyens 4, 5 comporte plus précisément un élément élastiquement déformable 4, lequel est muni d’une première extrémité 41 montée dans le moyeu 2, et d’un embrayage unidirectionnel 5, par exemple de type ressort, monté en série avec l’élément élastiquement déformable 4, au niveau de l’autre extrémité (non visible sur la figure 1) de l’élément 4 élastiquement déformable.

Sur la figure 2, on a représenté une poulie de découplage, selon une vue coupe, sur laquelle l’invention peut être mise en oeuvre. Il s’agit d’ailleurs d’une poulie conforme à celle du document D2.

Sur cette figure 2, la poulie de découplage comporte également :

- une jante 1 destinée à recevoir une courroie reliant la jante à un premier élément de transmission de puissance ;

- un moyeu 2 destiné à être solidarisé à un deuxième élément de transmission de puissance ; l’un des éléments de transmission de puissance étant menant et l’autre étant mené ;

- un ensemble de moyens 3, 4 pour assurer l’entraînement du moyeu 2 par rapport à la jante 1 ou inversement.

L’ensemble de moyens 3, 4 comporte plus précisément un élément élastiquement déformable 4 monté entre le moyeu 2 et une couronne 3 montée entre la jante 1 et le moyeu 2, ladite couronne 3 étant apte à tourner par rapport à la jante et/ou au moyeu 2 autour de G axe longitudinal AX de la poulie. La couronne 3 est munie d’au moins un ergot 33 apte à coopérer avec au moins un ergot 44 complémentaire prévu sur la jante 1 pour assurer l’entraînement de la couronne par rapport à la jante ou inversement. L’élément 4 élastiquement déformable est muni d’une première extrémité 41 montée dans le moyeu 2 et d’une deuxième extrémité 42 montée dans la couronne 3 pour assurer l’entraînement du moyeu 2 par rapport à la couronne 3 ou inversement.

On notera que l’invention pourra également être mise en oeuvre sur une poulie de découplage du document D2 selon d’autres modes de réalisation, prévoyant notamment et par exemple un embrayage unidirectionnel (cf. figure 11 du document D2) ou une roue libre (cf. figure 20 du document D2) entre la couronne 3 et la jante 1. Dans ces cas, il n’y pas d’ergot prévu sur la couronne 3 et la jante 1 et l’embrayage unidirectionnel ou la poulie unidirectionnelle, est monté d’une part sur la couronne 3 et d’autre part contre la jante 1.

On notera aussi que l’invention pourra également être mise en oeuvre sur une poulie de découplage telle que celle décrite dans les documents D3 (sans embrayage unidirectionnel) ou D4 (avec embrayage unidirectionnel).

Dans le cadre de l’invention, la poulie de découplage comprend, au niveau de ladite première extrémité 41 de l’élément 4 élastiquement déformable, une bague B1 déformable radialement montée entre l’élément 4 élastiquement déformable et le moyeu 2. Les poulies de découplage connues, notamment celles divulguées dans les documents D1 à D5, peuvent être modifiées à cet effet.

Sur la figure 5, on a représenté une réalisation envisageable pour une poulie 100 de découplage conforme à l’invention (la représentation de la poulie est partielle).

Deux possibilités d’assemblage de la bague B1 et de l’élément 4 déformable radialement peuvent se présenter :

- La première possibilité est de monter la bague B1 jusqu’au fond F du moyeu 2 puis de monter, axialement, l’élément 4 élastiquement déformable. La première extrémité 41 de l’élément 4 élastiquement déformable vient alors en contact avec la bague B1 , et déforme radialement la bague B1 lors de son emmanchement. L’emmanchement s’effectue jusqu’à ce que l’élément 4 élastiquement déformable vienne au contact du fond F du moyeu 2 ;

- La deuxième possibilité est de positionner la bague B1 à l’entrée E de l’alésage PI. L’élément 4 déformable élastiquement est alors inséré axialement et vient pousser la bague B jusqu’au fond F du moyeu 2. Puis, en continuant à pousser l’élément 4 déformable élastiquement, ce dernier vient à son tour atteindre le fond F du moyeu 2 en déformant radialement la bague B1.

Ainsi, quel que soit le mode d’assemblage considéré, en fin d’emmanchement, la première extrémité 41 de l’élément 4 élastiquement déformable est parfaitement maintenue par rapport au moyeu 2, le jeu entre ladite première extrémité 41 de l’élément 4 déformable élastiquement et le moyeu 2 étant absorbé par la déformation radiale subie par la bague B1.

On évite ainsi, en fonctionnement, des mouvements relatifs et glissement entre la première extrémité 41 de l’élément 4 déformable élastiquement et le moyeu 2 et améliore donc le fonctionnement et la durée de vie de la poulie 100 de découplage. Dans tous les cas, il convient que l’extrémité 41 de l’élément 4 élastiquement déformable soit sensiblement cylindrique, autrement dit présente une forme sensiblement en arc de cercle, comme cela est par exemple représenté sur la figure 6. A défaut, la première extrémité 41 ne pourra s’emmancher correctement dans la bague B1. Par » sensiblement en forme d’arc de cercle », il convient de comprendre que l’extrémité 41 peut présenter une forme en arc de cercle ou plus généralement une forme courbe qui s’approche d’une forme en arc de cercle. En effet, avec une première extrémité 41 sensiblement en forme d’arc de cercle, l’installation de l’élément 4 déformable élastiquement dans le fond F du moyeu 2 permet de déformer radialement la bague B1 de manière homogène, ce qui est très avantageux pour le bon fonctionnement de la poulie 100 de découplage. De plus, dans ce cas, on améliore la coaxialité de l’élément 4 déformable élastiquement et du moyeu 2, ce qui limite voire élimine un effet de balourd et en conséquence va dans le sens du bon fonctionnement et de la durée de vie de la poulie de découplage.

Par ailleurs, dans tous les cas également, il convient que la bague B1 soit ouverte. Par « ouverte », on peut plus précisément comprendre que la bague B1 comporte une fente FT traversant de part en part la bague B1 à la fois dans une direction avec une composante axiale (avantageusement dans la direction axiale) et dans une direction radiale. Ceci rend possible, lors du montage, l’installation de la bague B1 dans le fond F du moyeu 2. Par ailleurs, en choisissant une bague B1 ouverte dont le diamètre externe au repos (i.e. sans sollicitation) est (légèrement) supérieur au diamètre interne DI de la partie la plus externe du moyeu 2, il est d’une part aisé de positionner la bague B1 en jouant sur son élasticité circonférentielle et d’autre part, cela permet, en relâchant la bague B1 de s’assurer qu’elle se plaque d’elle-même contre la paroi interne PI de la partie la plus externe du moyeu 2.

Des exemples de bagues « ouvertes » sont représentés sur les figures 7(a) et 7(b) d’une part et 7(c) d’autre part.

La bague B1 représentée sur la figure 7(a) en perspective et la figure 7(b) en coupe partielle est une bague RENCOL® connue sous la référence HV38.5 SX7 SS. D’autres fournisseurs proposent une bague similaire, par exemple la société USA Tolérance Rings sous la référence AN38X75 ou encore la société Dr. Tretter AG sous la désignation générale Dr. Tretter® - Tolérance Rings.

On note que la bague B1 déformable radialement des figures 7(a) et 7(b) comporte deux surfaces circonférentielles SC1 , SC2 opposées l’une à l’autre, l’une au moins desdites surfaces circonférentielles SC1 , SC2 étant munie d’une pluralité d’excroissances EX radiales, localisées, et aptes à se déformer radialement. Dans le cas d’espèce, les excroissances sont présentes sur la surface circonférentielle SC1 , interne, destinée à être au contact de la première extrémité 41 de l’élément 4 élastiquement déformable. Ce sont ces excroissances qui se déforment radialement lors du montage de l’élément 4 déformable élastiquement au fond F du moyeu 2. Ces excroissances EX forment alors autant de zones de contact avec la première extrémité 41 de l’élément 4 élastiquement déformable pour éviter, en fonctionnement, tout mouvement angulaire entre cette extrémité 41 et le moyeu 2.

Comme représenté sur les figures 7(a) et 7(b), les excroissances EX sont avantageusement réparties à intervalles réguliers sur une circonférence, en l’occurrence la surface circonférentielle SC1 , de ladite l’une au moins desdites surfaces circonférentielles SC1 , SC2. Ceci permet de mieux répartir la pression de la bague B1 sur le moyeu 2.

Le nombre des excroissances EX est adapté à l’application considérée.

Cependant, il est avantageux que chaque excroissance EX s’étende sur une longueur L supérieure à une demi-longueur I/2 de ladite bague B1 déformable radialement. La longueur L d’une excroissance et la longueur I de la bague B1 sont définis sur la figure 7(a) et sont prises selon l’axe longitudinal AX de la poulie 100. Ceci permet d’augmenter la surface de contact entre la première extrémité 41 de l’élément 4 élastiquement déformable et la bague B et donc de mieux s’assurer que la première extrémité 41 de l’élément 4 élastiquement déformable ne présente, en fonctionnement, aucun mouvement angulaire par rapport au moyeu 2.

La forme des excroissances EX peut cependant être adaptée à l’application considérée.

Un exemple de conception envisageable est néanmoins fourni ci-dessous.

Exemple.

On considère une poulie de découplage conforme à celle de la figure 5, comportant donc une bague B1 déformable radialement selon les figures 7(a) et 7(b).

La bague B1 est choisi en acier inoxydable. Par ailleurs, la bague B1 présente une épaisseur e (hors excroissance), de valeur e = 0,4mm (l’épaisseur est prise radialement ; cf. figure 7(a) ou 7(b)) et une largeur h = 7mm. Elle comporte 20 excroissances, identiques et réparties à intervalles réguliers sur la circonférence SC1 de la bague B1. Chaque excroissance EX présente une hauteur h = 0,75mm (la hauteur h est prise radialement ; cf. figure 7(a) ou 7(b)) et une longueur l 2 = 4mm (prise axialement). L’épaisseur totale (incluant les excroissances) de la bague B1 est donc de 0,4mm + 0,75mm = 1 ,15mm. Si l’on considère un diamètre Di interne de la partie la plus externe du moyeu 2 de Di = 38,5mm (cf. figure 5 pour identifier Di), alors la bague B1 présente un diamètre interne de 36,2mm (38,5 - 2 * 1 ,15) et ce avant emmanchement de l’élément 4 élastiquement déformable. Par ailleurs, le moyeu 2 présente un diamètre externe D E (cf. figure 5) de la partie la plus interne du moyeu tel que D E = 27,1 mm et un élément 4 élastiquement déformable dont la hauteur H (cf. figure 5) est telle que h = 4,68mm si bien que son diamètre externe vaut 2H + D E = 2 * 4,68 + 21 ,7 = 36,46mm. Ainsi, la déformation radiale subie par la bague est de (36,46 - 36,2)/2 = 0,13mm. On comprend donc que cette déformation radiale est subie par les excroissances, leur hauteur étant de 0,75mm avant écrasement. L’épaisseur totale restante ei R de la bague (cf. figure 5), une fois le montage effectué, est alors de ei R = 1 ,15 - 0,13 = 1 ,02mm.

Une telle conception permet d’assurer un passage de couple jusqu’à environ 50 N.m entre l’élément 4 déformable élastiquement et le moyeu 2 ou inversement.

Il faut bien noter, qu’au-delà de ce couple, il y aura glissement entre l’élément 4 élastiquement déformable et la bague B1 , donc un mouvement angulaire entre l’élément 4 déformable et le moyeu 2.

De fait, la poulie se comporte comme un limiteur de couple au delà de ce couple. Cela permet d’éviter tout risque de destruction de la poulie. Après la surcharge de couple, la poulie retrouve alors le fonctionnement sans glissement.

Fin de l’exemple.

Bien entendu, en fonction de la poulie de découplage considérée et de l’application envisagée, l’exemple de conception ci-dessus peut être adapté, notamment la valeur du couple limite.

Par ailleurs, la bague B3 représentée sur la figure 7(c) est une autre bague « ouverte » qu’il est possible de mettre en oeuvre. Dans cette variante, la fente FT présente une forme en T. Ceci illustre simplement que la fente FT peut présenter une forme quelconque, tant qu’elle reste ouverte.

La figure 8 représente, selon une vue en coupe et agrandie au niveau des zones d’intérêt une variante de réalisation de la poulie représentée sur la figure 5, dans laquelle la seule modification consiste en la présence d’un logement LO réalisé dans le moyeu 2 pour accueillir la bague B1. Le logement LO permet de réduire le jeu entre l’élément 4 élastiquement déformable et le moyeu 2 et donc d’améliorer le centrage de l’élément 4 élastiquement déformable. Par ailleurs, ce logement LO est réalisé avec une zone de surépaisseur SE du moyeu 2, comme représenté sur la figure 8, ce qui permet d’augmenter la tenue mécanique au niveau de cette zone de surépaisseur.

La figure 8 permet également de mieux distinguer les zones de contact de la bague B1 avec le moyeu 2 ou la première extrémité 41 de l’élément 4 déformable élastiquement. Les remarques qui suivent, bien que visualisables sur la figure 8 sont transposables à la réalisation de la figure 5. Ainsi, le moyeu 2 est au contact de la bague B1 par une zone Z2 située sur la surface circonférentielle SC2, radialement externe, de la bague B1 et l’élément 4 déformable élastiquement est au contact de la bague B1 par une zone Z1 , correspondant aux excroissances EX situées sur la surface circonférentielle SC1 , radialement interne, de la bague B1 .

Sur la figure 5, comme d’ailleurs sur la figure 8, on a représenté une poulie 100 de découplage conforme à l’invention destiné à fonctionner en « fermeture ressort ». Dans une poulie fonctionnant en « fermeture ressort », l’élément 4 élastiquement déformable présente un diamètre donné au repos (sans sollicitation mécanique), diamètre qui devient plus faible lorsqu’il est sollicité.

Toutefois, l’invention peut parfaitement s’appliquer à une poulie 100’ de découplage destinée à fonctionner en « ouverture ressort ». Dans une poulie fonctionnant en « ouverture ressort », l’élément 4 élastiquement déformable présente un diamètre donné au repos (sans sollicitation mécanique), diamètre qui devient plus important lorsqu’il est sollicité.

C’est ce qui est représenté sur la figure 9.

Dans ce cas, la bague B2 déformable radialement est insérée au niveau du diamètre externe DE de la partie la plus interne du moyeu 2 et se situe donc radialement à l’intérieur de l’élément 4 élastiquement déformable. La première extrémité 41 de l’élément 4 élastiquement déformable peut alors prendre la forme de la première extrémité 41 de cet élément 4 comme représenté sur la figure 6. La figure 10 représente d’ailleurs le positionnement de la bague B2 à l’intérieur de l’élément 4 déformable élastiquement, au niveau de sa première extrémité 41.

Toutefois, et de manière classique dans un fonctionnement en « ouverture », la deuxième extrémité 42 de l’élément 4 élastiquement déformable est également sensiblement en forme d’arc de cercle, comme on peut le constater sur la figure 10 et contrairement à ce qui est représenté sur la figure 6. Par ailleurs, une autre différence est à relever du fait du fonctionnement en « ouverture ressort » sur la conception de la bague B2. En effet, afin que les excroissances EX soient au contact de la première extrémité 41 de l'élément 4 déformable élastiquement, ces excroissances sont agencées sur la surface circonférentielles SC2, radialement externe, de la bague B2. C’est ce que l’on peut constater sur la figure 11 annexée. Le dimensionnement des excroissances suivra les mêmes règles que celles expliquées précédemment à l’appui de l’exemple de réalisation fourni dans le cas du mode de fonctionnement en « fermeture ressort » (bague B1).

Ces derniers points mis à part, toutes les remarques faites précédemment dans le cas d’une poulie fonctionnant en « fermeture ressort » restent toutefois applicables ici. En particulier, un logement LO peut être envisagé pour une poulie de découplage fonctionnant en « ouverture ressort » et dans ce cas, ce logement est localisé au niveau du diamètre externe de la partie la plus interne du moyeu 2, à savoir là où se situe la bague B2.

Les bagues B1 , B2 déformables radialement qui sont représentées sur les figures 7 et 11 ne sont par ailleurs pas les seules conceptions possibles.

Ainsi, sur la figure 12, on a représenté une autre bague B’ qui peut être mise en oeuvre dans le cadre de l’invention. Elle est par ailleurs montrée une fois installée dans une poulie fonctionnant en « fermeture ressort » sur la figure 13.

La bague B’ peut donc remplacer la bague B1 ou la bague B3 mise en oeuvre sur la figure 5 (fonctionnement de la poulie de découplage en « fermeture ressort »). La bague B’ présente une section dont la forme est sensiblement en V. La section de la bague B’ définit une première zone Z1 qui est en l’occurrence au contact de l’élément 4 élastiquement déformable et une deuxième zone Z2, radialement décalée de la première zone Z1 , qui est en conséquence au contact du moyeu 2. Lors de l’installation de l’élément 4 élastiquement déformable dans le fond F du moyeu 2, le fait que les deux zones Z1 , Z2 de ladite section soient décalées radialement, permet d’une part à la première extrémité 41 de l’élément 4 élastiquement déformable de venir au contact de la première zone Z1 , et de la déformer radialement.

Par ailleurs, du fait que lesdites zones Z1 , Z2 s’étendent sur toute la circonférence de la bague B’, la pression exercée par l’élément 4 élastiquement déformable sur la bague B’ va se répartir sur cette circonférence et ce, de façon particulièrement homogène lorsque cette première extrémité 41 présente une forme sensiblement en arc de cercle. Le concept diffère donc de celles des bagues B1 , B2 qui quant à elles, offrent une zone de contact avec la première extrémité 41 de l’élément 4 élastiquement déformable qui est discrète le long de la circonférence et formée par l’ensemble des excroissances.

Bien entendu, dans une variante avec une poulie fonctionnant en « ouverture ressort », on peut envisager que la section de la bague B’, toujours sensiblement en forme de V soit inversée, pour faire en sorte que la première zone Z1 soit toujours au contact de l’élément 4 déformable élastiquement et que la deuxième zone Z2 soit toujours au contact du moyeu. Une telle bague peut alors venir en lieu et place de la bague B2 des figures 9 et 10.