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Title:
CONNECTING END PIECE OF A FLEXIBLE CONDUIT, AND ASSOCIATED FLEXIBLE CONDUIT AND METHOD
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2015/097246
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an end piece (14) comprising at least one end section (34) of each armouring element (29), an end arch element (50) with a central axis (Α-Α'), and a cover (51) attached to the end arch section (50). The end piece (14) comprises at least one ring (57, 58) circumferentially covering, towards the outside, the armouring elements (29) of each armour layer and a layer of adhesive (59) inserted between an inner peripheral surface of the ring (57, 58) and the outer surface of each armouring element (29). The adhesive layer (59) attaches each armouring element (29) to the ring (57, 58).

Inventors:
BOURGET JEAN-CHRISTOPHE (FR)
DEMANZE FRÉDÉRIC (FR)
GRAMOND JEAN-YVES (US)
Application Number:
PCT/EP2014/079241
Publication Date:
July 02, 2015
Filing Date:
December 23, 2014
Export Citation:
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Assignee:
TECHNIP FRANCE (FR)
International Classes:
F16L33/01
Domestic Patent References:
WO2013083597A12013-06-13
Foreign References:
US3415545A1968-12-10
GB2329439A1999-03-24
FR2164407A51973-07-27
FR2920855A12009-03-13
FR2816389A12002-05-10
Attorney, Agent or Firm:
BLOT, Philippe et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . - Embout (14) de connexion d'une conduite flexible (10) de transport de fluide, la conduite flexible (10) comprenant une pluralité de couches concentriques comportant au moins une gaine tubulaire (20) et au moins une couche (24, 25) d'armures de traction disposée extérieurement par rapport à la gaine tubulaire (20), la couche d'armures (24, 25) comprenant une pluralité d'éléments d'armure (29) filiformes, l'embout (14) comportant :

- au moins un tronçon d'extrémité (34) de chaque élément d'armure (29),

- une voûte d'extrémité (50) d'axe central (Α-Α') et un capot (51 ) fixé sur la voûte d'extrémité (50), la voûte d'extrémité (50) et le capot (51 ) délimitant entre eux une chambre (52) de réception de chaque tronçon d'extrémité (34) ;

caractérisé en ce que l'embout (14) comporte :

- au moins une bague (57, 58) couvrant circonférentiellement vers l'extérieur les éléments d'armure (29) de chaque couche d'armures (24, 25), la bague (57, 58) étant au moins partiellement fixée en translation axiale par rapport au capot (51 ) et/ou par rapport à la voûte d'extrémité (50), la bague (57 ; 58) étant formée par un anneau métallique ;

- une couche d'adhésif (59) interposée entre une surface périphérique intérieure de la bague (57, 58) et la surface extérieure de chaque élément d'armure (29), la couche d'adhésif (59) fixant chaque élément d'armure (29) sur la bague (57, 58).

2. - Embout (14) selon la revendication 1 , caractérisé en ce que la couche d'adhésif (59) présente une épaisseur radiale inférieure à l'épaisseur radiale de la bague (57, 58).

3. - Embout (14) selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la couche d'adhésif (59) présente une épaisseur maximale inférieure à 5 mm et avantageusement comprise entre 0,1 mm et 3 mm.

4. - Embout (14) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la bague (57, 58) est calée axialement sur le capot (51 ) et/ou sur un élément intermédiaire calé sur le capot (51 ).

5. - Embout (14) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les éléments d'armure (29) s'étendent suivant une enveloppe cylindrique dans la chambre de réception (52).

6. - Embout (14) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la bague (57, 58) est serrée radialement sur la couche d'adhésif (59) et sur les éléments d'armure (29), la bague (57, 58) comportant avantageusement une pluralité de segments circonférentiels (102) assemblés les uns sur les autres.

7. - Embout (14) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la surface périphérique interne (90) de la bague (57, 58) présente une première région axiale (132) située à une première distance (D1 ) de chaque élément d'armure (29) et une deuxième région axiale (134) située à une deuxième distance (D2) de chaque élément d'armure (29), la première distance (D1 ) étant différente de la deuxième distance (D2),

la couche d'adhésif (59) présentant au moins une première partie axiale (138) disposée en regard de la première région axiale (132) et une deuxième partie axiale (140) disposée en regard de la deuxième région axiale (134), l'épaisseur radiale de la couche d'adhésif (59) étant différente dans la première partie axiale (138) et dans la deuxième partie axiale (140).

8. - Embout (14) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une canule (1 12) disposée radialement à l'intérieur de chaque élément d'armure (29) en regard de la bague (57, 58), et une couche interne d'adhésif (1 14), avantageusement d'épaisseur radiale inférieure à celle de la canule (1 12), la couche interne d'adhésif (1 14) étant interposée entre une surface externe de la canule (1 12) et une surface interne de chaque élément d'armure (29).

9. Embout (14) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la couche d'adhésif (59) comporte une première partie axiale (138) formée à base d'un premier adhésif relativement plus rigide et une deuxième partie axiale (140) formée à base d'un deuxième adhésif relativement plus flexible que le premier adhésif.

10. - Embout (14) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la surface extérieure de chaque élément d'armure (29) est prétraitée mécaniquement, physiquement ou chimiquement.

1 1 . - Embout (14) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la surface périphérique intérieure de la ou de chaque bague (57, 58) définit au moins une rainure annulaire ou hélicoïdale (203, 205, 209, 212) s'ouvrant en regard des éléments d'armure (29) et recevant en partie la couche d'adhésif (59).

12.- Embout (14) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un ensemble avant d'étanchéité (54) destiné à réaliser une étanchéité autour de la gaine tubulaire (20), l'ensemble avant d'étanchéité (54) étant décalé axialement vers l'avant par rapport à chaque bague (57, 58).

13.- Embout (14) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la ou chaque bague (57, 58) délimite dans la chambre de réception (52) un espace intermédiaire avant (162) et/ ou un espace intermédiaire arrière (164), l'embout (14) comprenant un matériau de remplissage flexible remplissant l'espace intermédiaire avant (162) et/ ou l'espace intermédiaire arrière (164).

14. - Embout (14) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la ou chaque bague (57, 58) délimite dans la chambre de réception (52) un espace intermédiaire avant (162) et/ ou un espace intermédiaire arrière (164), l'embout (14) comprenant un joint étanche à l'eau remplissant l'espace intermédiaire avant (162) et/ ou l'espace intermédiaire arrière (164).

15. - Embout (14) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la bague (57, 58) est fixée en translation axiale par rapport au capot (51 ) et/ou par rapport à la voûte d'extrémité (50) indépendamment des couches concentriques de la conduite flexible (10).

16. - Conduite flexible (10) de transport de fluide, avantageusement non liée, comprenant :

- une pluralité de couches concentriques comportant :

· au moins une gaine tubulaire (20) ;

• au moins une couche (24, 25) d'armures de traction disposée extérieurement par rapport à la gaine tubulaire (20), la couche d'armures (24, 25) comprenant une pluralité d'éléments d'armure (29) filiformes ; et

- un embout (14) selon l'une quelconque des revendications précédentes.

17.- Procédé de montage d'un embout (14) d'une conduite flexible (10) de transport de fluide, la conduite flexible (10) comprenant au moins une gaine tubulaire (20) et au moins une couche (24, 25) d'armures de traction disposée extérieurement par rapport à la gaine tubulaire (20), la couche d'armures (24, 25) comprenant une pluralité d'éléments d'armure (29) filiformes, l'embout (14) comprenant les étapes suivantes :

- dégagement d'au moins un tronçon d'extrémité (34) de chaque élément d'armure

(29),

- disposition d'une voûte d'extrémité (50) d'axe central (Α-Α') et fixation d'un capot (51 ) sur la voûte d'extrémité (50), la voûte d'extrémité (50) et le capot (51 ) délimitant entre eux une chambre (52) de réception de chaque tronçon d'extrémité (34) ;

caractérisé en ce que le procédé comporte :

- placement d'une couche d'adhésif (59) sur la surface extérieure de chaque élément d'armure (29),

- disposition d'au moins une bague (57, 58) pour couvrir circonférentiellement vers l'extérieur les éléments d'armure (29) de chaque couche d'armures (24, 25), la bague (57, 58) étant ensuite au moins partiellement fixée en translation axiale par rapport au capot (51 ) et/ou par rapport à la voûte d'extrémité (50) ; - interposition de la couche d'adhésif (59) entre une surface annulaire intérieure de la bague (57, 58) et la surface extérieure de chaque élément d'armure (29), la couche d'adhésif (59) fixant chaque élément d'armure (29) sur la bague (57, 58).

Description:
Embout de connexion d'une conduite flexible, conduite flexible et procédé associés

La présente invention concerne un embout de connexion d'une conduite flexible de transport de fluide, la conduite flexible comprenant au moins une gaine tubulaire et au moins une couche d'armures de traction disposée extérieurement par rapport à la gaine tubulaire, la couche d'armures comprenant une pluralité d'éléments d'armure filiformes, l'embout comportant :

- au moins un tronçon d'extrémité de chaque élément d'armure,

- une voûte d'extrémité d'axe central et un capot fixé sur la voûte d'extrémité, la voûte d'extrémité et le capot délimitant entre eux une chambre de réception de chaque tronçon d'extrémité.

La conduite est en particulier une conduite flexible de type non liée (« unbonded ») destinée au transport d'hydrocarbures à travers une étendue d'eau, tel qu'un océan, une mer, un lac ou une rivière.

Une telle conduite flexible est par exemple réalisée suivant les documents normatifs API 17J (Spécification for Unbonded Flexible Pipe) et API RP 17B (Recommended Practice for Flexible Pipe) établis par l'American Petroleum Institute.

La conduite est généralement formée d'un ensemble de couches concentriques et superposées. Elle est considérée comme « non liée » au sens de la présente invention dès lors qu'au moins une des couches de la conduite est apte à se déplacer longitudinalement par rapport aux couches adjacentes lors d'une flexion de la conduite. En particulier, une conduite non liée est une conduite dépourvue de matériaux liants raccordant des couches formant la conduite.

La conduite est généralement disposée à travers une étendue d'eau, entre un ensemble de fond, destiné à recueillir le fluide exploité dans le fond de l'étendue d'eau, et un ensemble de surface flottant ou fixe, destiné à collecter et à distribuer le fluide. L'ensemble de surface peut être une plateforme semi-submersible, un FPSO ou un autre ensemble flottant.

Dans certains cas, pour l'exploitation de fluides en eaux profondes, la conduite flexible présente une longueur supérieure à 800 m. Les extrémités de la conduite présentent des embouts pour le raccordement à l'ensemble de fond et à l'ensemble de surface, ainsi que pour des raccordements intermédiaires.

Ces conduites subissent des efforts très élevés en traction axiale, notamment lorsque l'étendue d'eau dans laquelle est disposée la conduite est très profonde.

Dans ce cas, l'embout supérieur reliant la conduite à l'ensemble de surface doit reprendre une tension axiale très importante, qui peut atteindre plusieurs centaines de tonnes. Ces efforts sont transmis à l'embout par l'intermédiaire des couches d'armures de traction s'étendant le long de la conduite.

La tension axiale présente non seulement une valeur moyenne élevée, mais aussi des variations permanentes en fonction des mouvements verticaux de l'ensemble de surface et de la conduite, sous l'effet de l'agitation de l'étendue d'eau provoquée par la houle ou par les vagues.

Les variations de tension axiale peuvent atteindre plusieurs dizaines de tonnes et se répéter continuellement durant la durée de service de la conduite. En 20 ans, le nombre de cycles peut ainsi atteindre plus de 20 millions.

II est donc nécessaire d'assurer une fixation particulièrement robuste entre les couches d'armures de traction et le corps de l'embout.

À cet effet, dans les embouts connus, l'ancrage des armures est assuré généralement par les frottements entre les fils d'armure et une résine époxy coulée dans la chambre délimitée par la voûte et le capot.

Par ailleurs, l'effet cabestan lié à la trajectoire en hélice des fils d'armure contribue également à l'ancrage des armures, cet effet pouvant être augmenté en modifiant le diamètre de l'hélice décrite par les fils dans l'embout par rapport au diamètre de cette hélice en longueur courante, par exemple en augmentant progressivement ce diamètre en suivant un cône ascendant, puis en le diminuant le long d'un cône descendant.

En outre, des déformations en forme de crochet, de vague ou de torsade peuvent être formées à l'extrémité de chaque fil d'armure pour être mises en prise dans la résine époxy, afin de réaliser un blocage mécanique s'opposant à la tension appliquée. Ces déformations initient l'effort nécessaire à la mise en place de l'effet cabestan.

Un tel embout ne donne pas entière satisfaction. Parfois, au cours du temps, l'ancrage des armures de traction devient défaillant en fatigue.

Pour pallier ce problème, WO 2004/051 131 propose de fixer robustement chaque tronçon d'extrémité dans des rainures ménagées dans la partie arrière de la voûte avant de fixation de l'embout.

La partie arrière présente en outre une forme évasée permettant d'augmenter l'effet cabestan.

Un tel embout est cependant très fastidieux à réaliser et est très encombrant radialement.

Un but de l'invention est d'obtenir un embout d'une conduite flexible présentant une reprise en tension axiale efficace, dans lequel le risque de défaillance en fatigue est fortement diminué, l'embout étant facile à fabriquer et peu encombrant. A cet effet, l'invention a pour objet un embout du type précité, caractérisé en ce que l'embout comporte :

- au moins une bague couvrant circonférentiellement vers l'extérieur les éléments d'armure de chaque couche d'armures, la bague étant au moins partiellement fixée en translation axiale par rapport au capot et/ou par rapport à la voûte d'extrémité ;

- une couche d'adhésif interposée entre une surface périphérique intérieure de la bague et la surface extérieure de chaque élément d'armure, la couche d'adhésif fixant chaque élément d'armure sur la bague.

L'embout selon l'invention peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toute combinaison techniquement possible:

- la couche d'adhésif présente une épaisseur radiale inférieure à l'épaisseur radiale de la bague ;

- la couche d'adhésif présente une épaisseur maximale inférieure à 5 mm et avantageusement comprise entre 0,1 mm et 3 mm ;

- la bague est calée axialement sur le capot et/ou sur un élément intermédiaire calé sur le capot ;

- les éléments d'armure s'étendent suivant une enveloppe cylindrique dans la chambre de réception ;

- les tronçons d'extrémité sont disposés dans une enveloppe cylindrique définie entre un premier cylindre de révolution autour de l'axe central et un deuxième cylindre de révolution autour de l'axe central, la distance radiale séparant le premier cylindre du deuxième cylindre étant inférieure à 120% de l'épaisseur de chaque tronçon d'extrémité.

- la bague est serrée radialement sur la couche d'adhésif et sur les éléments d'armure, la bague comportant avantageusement une pluralité de segments circonférentiels assemblés les uns sur les autres ;

- la surface périphérique interne de la bague présente une première région axiale située à une première distance de chaque élément d'armure et une deuxième région axiale située à une deuxième distance de chaque élément d'armure, la première distance étant différente de la deuxième distance,

la couche d'adhésif présentant au moins une première partie axiale disposée en regard de la première région axiale et une deuxième partie axiale disposée en regard de la deuxième région axiale, l'épaisseur radiale de la couche d'adhésif étant différente dans la première partie axiale et dans la deuxième partie axiale.

- il comporte une canule disposée radialement à l'intérieur de chaque élément d'armure en regard de la bague, et une couche interne d'adhésif, avantageusement d'épaisseur radiale inférieure à celle de la canule, la couche interne d'adhésif étant interposée entre une surface externe de la canule et une surface interne de chaque élément d'armure ;

- la couche d'adhésif comporte une première partie axiale formée à base d'un premier adhésif relativement plus rigide et une deuxième partie axiale formée à base d'un deuxième adhésif relativement plus flexible que le premier adhésif ;

- la surface extérieure de chaque élément d'armure est prétraitée mécaniquement, physiquement ou chimiquement ;

- la surface périphérique intérieure de la ou de chaque bague définit au moins une rainure annulaire ou hélicoïdale s'ouvrant en regard des éléments d'armure et recevant en partie la couche d'adhésif ;

- il comporte un ensemble avant d'étanchéité destiné à réaliser une étanchéité autour de la gaine tubulaire, l'ensemble avant d'étanchéité étant décalé axialement vers l'avant par rapport à chaque bague ;

- la ou chaque bague délimite dans la chambre de réception un espace intermédiaire avant et/ ou un espace intermédiaire arrière, l'embout comprenant un matériau de remplissage flexible remplissant l'espace intermédiaire avant et/ ou l'espace intermédiaire arrière ;

- la ou chaque bague délimite dans la chambre de réception un espace intermédiaire avant et/ ou un espace intermédiaire arrière, l'embout comprenant un joint étanche à l'eau remplissant l'espace intermédiaire avant et/ ou l'espace intermédiaire arrière ;

- il comporte une premier groupe de tronçons d'extrémité d'éléments d'armure d'une première couche d'armures et un deuxième groupe de tronçons d'extrémités d'éléments d'armure d'une deuxième couche d'armures, l'embout comportant une première bague couvrant circonférentiellement vers l'extérieur les éléments d'armure du premier groupe, et une deuxième bague couvrant circonférentiellement vers l'extérieur les éléments d'armure du deuxième groupe, la deuxième bague étant décalée axialement par rapport à la première bague,

la couche d'adhésif étant interposée entre une surface annulaire intérieure de chacune de la première bague de la deuxième bague et la surface extérieure de chaque élément d'armure, la couche d'adhésif fixant chaque élément d'armure respectivement sur la première bague et sur la deuxième bague ;

- la bague est fixée en translation axiale par rapport au capot et/ou par rapport à la voûte d'extrémité indépendamment des couches concentriques de la conduite flexible.

L'invention a également pour objet une conduite flexible de transport de fluide, avantageusement non liée, comprenant : - au moins une gaine tubulaire ;

- au moins une couche d'armures de traction disposée extérieurement par rapport à la gaine tubulaire, la couche d'armures comprenant une pluralité d'éléments d'armure filiformes ; et

- un embout tel que défini plus haut.

L'invention a aussi pour objet un procédé de montage d'un embout d'une conduite flexible de transport de fluide, la conduite flexible comprenant au moins une gaine tubulaire et au moins une couche d'armures de traction disposée extérieurement par rapport à la gaine tubulaire, la couche d'armures comprenant une pluralité d'éléments d'armure filiformes, l'embout comprenant les étapes suivantes :

- dégagement d'au moins un tronçon d'extrémité de chaque élément d'armure,

- disposition d'une voûte d'extrémité d'axe central et fixation d'un capot sur la voûte d'extrémité, la voûte d'extrémité et le capot délimitant entre eux une chambre de réception de chaque tronçon d'extrémité ;

caractérisé en ce que le procédé comporte :

- placement d'une couche d'adhésif sur la surface extérieure de chaque élément d'armure,

- disposition d'au moins une bague pour couvrir circonférentiellement vers l'extérieur les éléments d'armure de chaque couche d'armures, la bague étant ensuite au moins partiellement fixée en translation axiale par rapport au capot et/ou par rapport à la voûte d'extrémité ;

- interposition de la couche d'adhésif entre une surface annulaire intérieure de la bague et la surface extérieure de chaque élément d'armure, la couche d'adhésif fixant chaque élément d'armure sur la bague.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels :

- la figure 1 est une vue en perspective partiellement écorchée d'un tronçon central d'une première conduite flexible selon l'invention ;

- la figure 2 est une vue, prise en coupe partielle suivant un plan axial médian, d'un embout de la conduite de la figure 1 ;

- la figure 3 est une vue analogue à la figure 2 de l'embout d'une deuxième conduite flexible selon l'invention ;

- la figure 4 est une vue analogue à la figure 2 de l'embout d'une troisième conduite flexible selon l'invention ; - la figure 5 est une vue analogue à la figure 2 de l'embout d'une quatrième conduite flexible selon l'invention ;

- la figure 6 est une vue analogue à la figure 2 de l'embout d'une cinquième conduite flexible selon l'invention ;

- la figure 7 est une vue analogue à la figure 2 de l'embout d'une sixième conduite flexible selon l'invention ; et

- la figure 8 est une vue analogue à la figure 2 de l'embout d'une septième conduite flexible selon l'invention ; et

- la figure 9 est une vue analogue à la figure 2 d'un sous-ensemble de l'embout d'une huitième conduite flexible selon l'invention ; et

- la figure 10 est une vue analogue à la figure 2 d'un sous-ensemble de l'embout d'une neuvième conduite flexible selon l'invention.

Dans tout ce qui suit, les termes « extérieur » et « intérieur » s'entendent généralement de manière radiale par rapport à un axe A-A' de la conduite, le terme « extérieur » s'entendant comme relativement plus éloigné radialement de l'axe A-A' et le terme « intérieur » s'étendant comme relativement plus proche radialement de l'axe A-A' de la conduite.

Les termes « avant » et « arrière » s'entendent de manière axiale par rapport à un axe A-A' de la conduite, le terme « avant » s'entendant comme relativement plus éloigné du milieu de la conduite et plus proche d'une de ses extrémités, le terme « arrière » s'entendant comme relativement plus proche du milieu de la conduite et plus éloigné d'une de ses extrémités. Le milieu de la conduite est le point de la conduite situé à égale distance des deux extrémités de cette dernière.

Une première conduite flexible 10 selon l'invention est illustrée partiellement par la figure 1 .

La conduite flexible 10 comporte un tronçon central 12 illustré en partie sur la figure 1 . Elle comporte, à chacune des extrémités axiales du tronçon central 12, un embout d'extrémité 14 (non visible sur la figure 1 ) dont les parties pertinentes sont représentées sur la figure 2.

En référence à la figure 1 , la conduite 10 délimite un passage central 16 de circulation d'un fluide, avantageusement d'un fluide pétrolier. Le passage central 16 s'étend suivant un axe A-A', entre l'extrémité amont et l'extrémité aval de la conduite 10. Il débouche à travers les embouts 14.

La conduite flexible 10 est destinée à être disposée à travers une étendue d'eau (non représentée) dans une installation d'exploitation de fluide, notamment d'hydrocarbures. L'étendue d'eau est par exemple, une mer, un lac ou un océan. La profondeur de l'étendue d'eau au droit de l'installation d'exploitation de fluide est par exemple comprise entre 500 m et 3000 m.

L'installation d'exploitation de fluide comporte un ensemble de surface, notamment flottant, et un ensemble de fond (non représentés) qui sont généralement raccordés entre eux par la conduite flexible 10.

La conduite flexible 10 est de préférence une conduite « non liée » (désignée par le terme anglais « unbonded »).

Au moins deux couches adjacentes de la conduite flexible 10 sont libres de se déplacer longitudinalement l'une par rapport à l'autre lors d'une flexion de la conduite.

Avantageusement, toutes les couches de la conduite flexible sont libres de se déplacer l'une par rapport à l'autre. Une telle conduite est par exemple décrite dans les documents normatifs publiés par l'American Petroleum Institute (API), API 17J, et API RP17B.

Comme illustré par la figure 1 , la conduite 10 délimite une pluralité de couches concentriques autour de l'axe A-A', qui s'étendent continûment le long du tronçon central 12 jusqu'aux embouts 14 situés aux extrémités de la conduite.

Selon l'invention, la conduite 10 comporte au moins une première gaine tubulaire 20 à base de matériau polymère constituant avantageusement une gaine de pression.

La conduite 10 comporte en outre au moins une couche d'armures de traction 24,

25 disposée extérieurement par rapport à la première gaine 20.

Avantageusement, et selon l'utilisation souhaitée, la conduite 10 comporte en outre une carcasse interne 26 disposée à l'intérieur de la gaine de pression 20, une voûte de pression 28 intercalée entre la gaine de pression 20 et la ou les couches d'armures de traction 24, 25 et une gaine externe 30, destinée à la protection de la conduite 10.

De manière connue, la gaine de pression 20 est destinée à confiner de manière étanche le fluide transporté dans le passage 16. Elle est formée en matériau polymère, par exemple à base d'un polyoléfine tel que du polyéthylène, à base d'un polyamide tel que du PA1 1 ou du PA12, ou à base d'un polymère fluoré tel que du polyfluorure de vinylidène (PVDF).

L'épaisseur de la gaine de pression 20 est par exemple comprise entre 5 mm et 20 mm.

La carcasse 26, lorsqu'elle est présente, est formée par exemple d'un feuillard métallique profilé, enroulé en spirale. Les spires du feuillard sont avantageusement agrafées les unes aux autres, ce qui permet de reprendre les efforts radiaux d'écrasement. Dans cet exemple, la carcasse 26 est disposée à l'intérieur de la gaine de pression 20. La conduite est alors désignée par le terme anglais « rough bore » en raison de la géométrie de la carcasse 26

En variante (non représentée), la conduite flexible 10 est dépourvue de carcasse interne 26, elle est alors désignée par le terme anglais « smooth bore ».

L'enroulement hélicoïdal du feuillard métallique profilé formant la carcasse 26 est à pas court, c'est-à-dire qu'il présente un angle d'hélice de valeur absolue proche de 90°, typiquement compris entre 75° et 90°.

Dans cet exemple, la voûte de pression 28 est destinée à reprendre les efforts liés à la pression régnant à l'intérieur de la gaine de pression 20. Elle est par exemple formée d'un fil profilé métallique entouré en hélice autour de la gaine 20. Le fil profilé présente généralement une géométrie complexe, notamment en forme de Z, de T, de U, de K, de X ou de I.

La voûte de pression 28 est enroulée en hélice à pas court autour de la gaine de pression 20, c'est-à-dire avec un angle d'hélice de valeur absolue proche de 90°, typiquement compris entre 75° et 90°.

La conduite flexible 10 selon l'invention comprend au moins une couche d'armures

24, 25 formée d'un enroulement hélicoïdal d'au moins un élément d'armure 29 allongé.

Dans l'exemple représenté sur la figure 1 , la conduite flexible 10 comporte une pluralité de couches d'armures 24, 25, notamment une couche d'armures intérieure 24, appliquée sur la voûte de pression 28 (ou sur la gaine 20 lorsque la voûte 28 est absente) et une couche d'armures extérieure 25 autour de laquelle est disposée la gaine extérieure 30.

Chaque couche d'armures 24, 25 comporte des éléments d'armure 29 longitudinaux enroulés à pas long autour de l'axe A-A' de la conduite. Ces éléments 29 sont visibles sur la figure 2.

Par « enroulé à pas long », on entend que la valeur absolue de l'angle d'hélice est inférieure à 60°, et est typiquement comprise entre 25° et 55°.

Les éléments d'armure 29 d'une première couche 24 sont enroulés généralement suivant un angle opposé par rapport aux éléments d'armure 29 d'une deuxième couche

25. Ainsi, si l'angle d'enroulement des éléments d'armure 29 de la première couche 24 est égal à + a, a étant compris entre 25° et 55°, l'angle d'enroulement des éléments d'armure 29 de la deuxième couche d'armures 25 disposée au contact de la première couche d'armures 24 est par exemple égal à - a 0 .

Les éléments d'armure 29 sont par exemple formés par des fils métalliques, notamment des fils en acier, ou par des rubans en matériau composite, par exemple des rubans renforcés de fibres de carbone. Dans l'exemple représenté sur les figures, les éléments d'armure 29 sont formés par des fils métalliques.

En référence à la figure 2, les éléments d'armure 29 présentent chacun un tronçon d'extrémité 34 introduit dans l'embout 14.

Le tronçon d'extrémité 34 s'étend jusqu'à une extrémité libre disposée dans l'embout 14. Il présente avantageusement une trajectoire hélicoïdale d'axe A-A' dans l'embout 14, l'hélice s'enroulant sur une enveloppe cylindrique.

L'enveloppe cylindrique est définie entre un premier cylindre de révolution autour de l'axe central et un deuxième cylindre de révolution autour de l'axe central, la distance radiale séparant le premier cylindre du deuxième cylindre étant inférieure à 120% de l'épaisseur de chaque tronçon d'extrémité.

Dans l'exemple représenté sur les figures 2 et 3, pour chaque couche d'armures 24, 25, les tronçons d'extrémité 34 des éléments d'armure 29 s'étendent à distance sensiblement constante de l'axe A-A' vers une extrémité avant libre 36.

Cette distance est analogue à celle présente dans le tronçon central 12 de la conduite 10.

Les tronçons d'extrémité 34 des éléments d'armure 29 ont été prétraités lors du montage de l'embout 14. En particulier, la surface extérieure des tronçons d'extrémité 34 de chaque élément d'armure 29 a été dénudée et a été traitée mécaniquement, physiquement et/ou chimiquement.

Par exemple, un dégraissage de la surface extérieure de chaque tronçon d'extrémité 34 est effectué, par exemple par essuyage au solvant, par dégraissage au solvant en phase vapeur, ou par nettoyage à l'aide de détergents (produits alcalins, neutres ou acides) suivi d'un rinçage.

En variante, des traitements chimiques ou électrochimiques, tel qu'une anodisation à l'acide phosphorique ou un traitement sulfochromique ont été effectués.

Dans une autre variante, un revêtement est appliqué sur chaque tronçon d'extrémité 34 pour munir le tronçon d'extrémité 34 d'une couche de primaire ayant une haute réactivité chimique.

La couche de primaire est par exemple formée à partir de silanes organo- fonctionnels, par exemple ceux commercialisés sous la marque Dynasylan® par la société Evonik.

Dans encore une autre variante, un traitement plasma est effectué sur la surface extérieure du tronçon d'extrémité 34.

En variante encore, une ablation mécanique, telle qu'un sablage ou un grenaillage, est effectué. Ce traitement mécanique élimine la couche présente en surface et modifie la morphologie de la surface en augmentant sa rugosité et en introduisant des contraintes résiduelles de compression favorables à une tenue en fatigue.

La gaine externe 30 est destinée à empêcher la perméation de fluide depuis l'extérieur de la conduite flexible 10 vers l'intérieur. Elle est avantageusement réalisée en matériau polymère, notamment à base d'un polyoléfine, tel que du polyéthylène,ou encore à base d'un polyamide.

L'épaisseur de la gaine externe 30 est par exemple comprise entre 5 mm et 15 mm.

Comme illustré par la figure 2, outre les tronçons d'extrémité 34, chaque embout 14 comporte une voûte d'extrémité 50 et un capot extérieur de liaison 51 faisant saillie axialement vers l'arrière à partir de la voûte d'extrémité 50. Le capot 51 délimite, avec la voûte d'extrémité 50, une chambre centrale 52 de réception des tronçons d'extrémité 34 des éléments d'armure 29.

L'embout 14 comporte en outre un ensemble avant 54 d'étanchéité autour de la gaine tubulaire 20, représenté schématiquement sur la figure 2, et un ensemble arrière 56 d'étanchéité autour de la gaine extérieure 30.

Selon l'invention, l'embout 14 comporte en outre, pour chaque couche d'armure 24, 25, une bague 57, 58 calée axialement par rapport à la voûte d'extrémité 50 et/ou par rapport au capot 51 , et une couche d'adhésif 59 interne collant chaque bague 57, 58 sur les tronçons d'extrémité 34 des éléments d'armure 29 de la couche d'armure 24, 25.

Dans cet exemple, la voûte d'extrémité 50 est destinée à raccorder la conduite 10 à un autre embout de connexion 14 ou à des équipements terminaux, avantageusement par l'intermédiaire d'une bride d'extrémité (non représentée).

La voûte d'extrémité 50 présente un alésage central destiné à recevoir l'extrémité de la première gaine 20 et à permettre l'écoulement du fluide circulant à travers le passage central 16 vers l'extérieur de la conduite 10.

Le capot 51 comporte une paroi périphérique 70 tubulaire s'étendant autour de l'axe A-A'. La paroi périphérique 70 présente un bord avant 71 fixé sur la voûte d'extrémité 50, à l'écart radialement des couches d'armures 24, 25 et un bord arrière 72 s'étendant axialement vers l'arrière au-delà de la voûte d'extrémité 50.

Le capot 51 délimite la chambre 52 radialement vers l'extérieur. Une face arrière 73 de la voûte d'extrémité 50 délimite axialement la chambre 52 vers l'avant.

Le capot 51 délimite dans cet exemple un épaulement interne 68 de calage d'au moins une bague de maintien 57, 58. L'épaulement interne 68 est situé avantageusement au voisinage du bord arrière 72, en regard de l'ensemble arrière d'étanchéité 56. L'ensemble avant d'étanchéité 54 est situé à l'avant de l'embout 14, en contact avec la voûte d'extrémité 50. Dans le mode de réalisation de la figure 2, l'ensemble avant d'étanchéité 54 est décalé axialement vers l'avant par rapport à chaque bague 57, 58.

De manière connue, il comporte une bague avant de sertissage 74 (non visible sur la figure 2, mais visible sur la figure 4), destinée à venir en prise sur la gaine de pression 20, et un collier de serrage 76.

Dans l'exemple représenté sur la figure 2, dans lequel la conduite 10 comporte une voûte de pression 28, l'ensemble avant 54 comporte en outre une bague intermédiaire d'arrêt 78 de la voûte de pression 28 (visible sur la figure 4). La bague intermédiaire d'arrêt est interposée entre la bague avant 74 de sertissage et le collier de serrage 76.

L'ensemble arrière d'étanchéité 56 est disposé à l'arrière de chaque bague 57, 58,. Il comporte au moins une bague arrière de sertissage 80 sertissant la gaine externe 30, et un collier arrière 82 de serrage de la bague arrière 80, fixé sur le capot 51 , avantageusement au niveau du bord arrière 72 de la paroi périphérique 70.

Chaque bague de maintien 57, 58 s'étend radialement à l'extérieur des tronçons d'extrémité 34 des éléments d'armure 29 d'une couche d'armure 24, 25. Elle entre avantageusement en contact radial avec une surface interne du capot 51 .

La bague arrière 58 est calée axialement contre l'épaulement 68, ce qui l'empêche de se déplacer axialement vers l'arrière. La bague avant 57 est calée axialement contre la bague arrière 58, ce qui l'empêche également de se déplacer axialement vers l'arrière.

La longueur de la bague arrière 58, prise parallèlement à l'axe A-A', correspond sensiblement à la longueur axiale des tronçons d'extrémité 34 de la couche d'armure externe 25 dans l'embout 14, prise parallèlement à l'axe A-A'. La longueur de la bague avant 57, prise parallèlement à l'axe A-A', correspond sensiblement à la longueur axiale des tronçons d'extrémité 34 de la couche d'armure interne 24 qui fait saillie au-delà des tronçons d'extrémité 34 de la couche d'armure externe 25.

Sous chaque bague 57, 58, les tronçons d'extrémité 34 de chaque couche d'armure 24, 25 conservent la configuration cylindrique qu'ils présentent dans le tronçon central 12 de la conduite flexible 10.

L'embout 14 présente donc un encombrement radial réduit. Ceci favorise les échanges thermiques avec le milieu extérieur et limite les températures au niveau de l'embout 14, ce qui est bénéfique pour la tenue au vieillissement de la couche d'adhésif 59 et ce même lorsque le fluide transporté dans la conduite flexible 10 présente une température élevée, par exemple supérieure ou égale à 130°C. Dans cet exemple, les tronçons d'extrémité 34 ne dépassent pas axialement au- delà de la bague 57, 58 sous laquelle ils sont situés.

Les tronçons d'extrémité 34 sont donc dépourvus d'organe d'accrochage tel qu'un crochet ou une vague à leur extrémité. Ils ne remontent pas sur la voûte d'extrémité 50. Ils ne doivent donc pas être déformés lors de l'assemblage de l'embout 14, ce qui est favorable en terme de tenue à la fatique.

Par ailleurs, chaque bague 57, 58 est disposée totalement à l'arrière axialement de l'ensemble avant d'étanchéité 54.

Chaque bague 57, 58 présente une surface périphérique interne 90 de forme cylindrique, sur laquelle est appliquée la couche d'adhésif 59, et une surface périphérique externe 92, disposée en regard du capot 51 .

Dans l'exemple représenté sur la figure 2, chaque bague 57, 58 par exemple formée par un anneau métallique. Cet anneau a été usiné aux dimensions souhaitées.

La couche d'adhésif 59 est interposée entre chaque bague 57, 58 et les tronçons d'extrémité 34 d'une couche d'armure 24, 25.

La couche d'adhésif 59 colle chaque tronçon d'extrémité 34 dans la bague 57, 58 pour solidariser la bague 57, 58 au tronçon d'extrémité 34.

L'épaisseur de la couche d'adhésif 59 est faible. Cette épaisseur, est avantageusement inférieure à l'épaisseur de chaque tronçon d'extrémité 34, et à l'épaisseur de chaque bague 57, 58, ces épaisseurs étant prises radialement par rapport à l'axe A-A'.

L'épaisseur de la couche d'adhésif 59 est par exemple inférieure à 5 mm, notamment inférieure à 3 mm, de préférence supérieure à 0,1 mm et par exemple comprise entre 0,1 mm et 2 mm.

La couche d'adhésif 59 présente une résistance au cisaillement supérieure à 1

MPa, notamment supérieure à 4 MPa, par exemple comprise entre 4 MPa et 20 MPa. Cette résistance au cisaillement est par exemple mesurée selon la norme EN 1465 (Détermination de la résistance au cisaillement en traction d'assemblages collés à recouvrement simple). Les éprouvettes permettant de réaliser le test de traction sont choisies dans les matériaux constituant respectivement un tronçon d'extrémité 34 et la bague 57, 58.

La couche d'adhésif 59 est par exemple formée à partir de colle de type époxyde à un ou deux composants, de polyuréthane à un ou deux composants, de matériau thermodurcissable à un ou deux composants, de cyanoacrylate à un ou deux composants, de colle anaérobie, de colle acrylique à un ou deux composants, de colle hot melt de polyuréthane, ou/et de plastisol. Dans cet exemple, aucun matériau de remplissage autre que la couche d'adhésif 59 n'est disposé dans la chambre 52.

En particulier, les espaces intermédiaires avant et arrières situés dans la chambre à l'avant et à l'arrière de la ou des bagues 57, 58 sont dépourvus de matériau de remplissage.

Chaque bague 57, 58 collée sur les tronçons d'extrémité 34 reprend l'intégralité de la tension supportée par l'embout 14, sans augmenter significativement la longueur d'ancrage.

De plus, l'épaisseur de la couche d'adhésif 59 étant faible, la formation de bulles ou de craquelures qui entraînent des infiltrations d'eau et de la corrosion d'armures est minimisée.

L'assemblage de l'embout 14 selon l'invention est réalisé comme suit.

Initialement, les différentes couches de la conduite 10 sont coupées à la bonne longueur pour faire apparaître, sur la voûte 28, un tronçon d'extrémité libre 34 de chaque élément d'armure 29 des couches d'armures 24, 25.

Chaque tronçon d'extrémité libre 34 est dépourvu de déformation radiale, notamment de déformation en forme de vague ou de crochet.

Les tronçons d'extrémité libre 34 sont maintenus dans la configuration cylindrique qu'ils occupent dans le tronçon central 12 de la conduite flexible 10.

Aucun pliage/dépliage de chaque tronçon d'extrémité 34 n'est effectué, ni de formation d'un organe de fixation à l'extrémité de chaque tronçon d'extrémité 34, ce qui accroît la tenue en fatigue de chaque tronçon d'extrémité 34.

Avantageusement, chaque tronçon d'extrémité 34 est dénudé et subit un traitement mécanique, physique et/ou chimique, tel que décrit plus haut. Ce traitement comprend notamment un dégraissage, une anodisation à l'acide phosphorique, le dépôt d'un revêtement primaire, un traitement plasma, et/ou une ablation mécanique telle qu'un sablage ou un grenaillage.

Puis, la couche d'adhésif 59 est appliquée sur la surface radiale externe de chaque tronçon d'extrémité 34 et/ou sur la surface interne de chaque bague 57, 58. La couche d'adhésif 59 présente une épaisseur faible, inférieure à celle de chaque tronçon d'extrémité 34, tel que décrit plus haut.

Les bagues 58, 57 sont ensuite successivement insérées par l'avant pour entourer respectivement les tronçons d'extrémité 34 des éléments d'armure 29 de la deuxième couche d'armures 25 et les tronçons d'extrémité 34 des éléments d'armure 29 de la première couche d'armures 24. Ensuite, la voûte d'extrémité 50 et l'ensemble avant d'étanchéité 54 sont mis en place. Le capot 51 est ensuite fixé à la voûte d'extrémité 50. L'ensemble arrière d'étanchéité 56 est ensuite mis en place et est fixé au capot 51 .

En fonctionnement, lorsque l'embout 14 est raccordé à un autre embout 14 ou à un ensemble de surface, la tension axiale transmise par les couches d'armures 24, 25 résultant du poids de la conduite 10 est reprise par les tronçons 34 collés sur chaque bague 57, 58. La tension axiale est ensuite transmise depuis chaque bague 57, 58 vers le capot 51 et/ou vers la voûte d'extrémité 50.

L'embout 14 selon l'invention reprend donc de manière très robuste l'intégralité de la tension supportée, avec une longueur d'ancrage relativement faible.

Par exemple, un ensemble de bagues 57, 58 d'un mètre de long, chaque bague 57, 58 étant collée uniquement sur la surface externe des tronçons d'extrémité 34, avec une fine couche de colle de l'ordre de 1 mm d'épaisseur, ayant une résistance au cisaillement de 4,5 MPa, reprend une tension de 200 t sur une structure de 145 mm de diamètre et de 420 t sur une structure de 300 mm de diamètre.

Avec une colle plus performante ayant une résistance au cisaillement de 15 MPa, la tension de reprise est de 420 t sur une structure de diamètre 300 mm, avec un ancrage de 300 mm de long.

Dans une variante de l'embout 14, un sertissage radial est effectué autour de chaque bague 57, 58, après la mise en place de la bague 57, 58, pour appliquer une pression radiale sur les tronçons d'extrémité 34 des éléments d'armure 29 de chaque couche d'armure 24, 25.

La pression radiale est par exemple supérieure à 2 MPa.

Le sertissage radial contrôle précisément l'épaisseur de la couche d'adhésif 59 appliquée pour compenser l'ovalisation des tronçons d'extrémité 34 des couches d'armure 24, 25.

Cette ovalisation complique normalement l'ajustement précis de chaque couche d'armure 24, 25 à l'intérieur de la bague respective 57, 58. Le serrage radial des tronçons d'extrémité 34 de chaque couche d'armure 24, 25 avec la bague 57, 58 respective réduit l'ovalisation et résout le problème éventuel d'ajustement mécanique.

L'embout 14 d'une deuxième conduite flexible 100 selon l'invention est illustré par la figure 3.

À la différence de l'embout 14 de la première conduite flexible 10 représentée sur la figure 2, chaque bague 57, 58 comporte une pluralité de segments circonférentiels 102 distincts assemblés les uns sur les autres pour former un anneau, et de organes 104 d'assemblage et de serrage radial des segments circonférentiels 102. Le nombre de segments circonférentiels 102 est par exemple compris entre 2 et 5, avantageusement 3 ou 4

Les organes d'assemblage et de serrage radial 104 sont par exemple formés par des systèmes vis/écrou.

Avantageusement, le serrage radial des segments circonférentiels 102 est réglé par l'intermédiaire des organes d'assemblage et de serrage radial 104 pour appliquer une pression radiale dirigée vers l'axe A-A' sur les tronçons d'extrémité 34 des éléments d'armure 29 de chaque couche d'armure 24, 25.

La pression radiale est par exemple supérieure à 2 MPa.

Comme précédemment décrit, le serrage radial permet de contrôler précisément l'épaisseur de la couche d'adhésif 59 appliquée pour compenser l'ovalisation des tronçons d'extrémité 34 des couches d'armure 24, 25.

La présence de plusieurs segments circonférentiels 102 simplifie le montage de l'embout 14. Il n'est plus nécessaire d'ajuster précisément les dimensions de chaque bague 57, 58 avant le montage, puisque l'ajustement s'effectue directement lors du montage.

De plus, la colle formant la couche d'adhésif 59 est appliquée facilement sur la surface interne de chaque segment circonférentiel 102 ou/et sur la surface externe de chaque tronçon d'extrémité 34, sans créer une gêne notable lors du montage.

L'embout 14 d'une troisième conduite flexible 1 10 selon l'invention est illustré par la figure 4.

À la différence de l'embout 14 illustré par la figure 2, cet embout 14 comporte, pour chaque bague 57, 58, une canule 1 12 de support, disposée à l'intérieur de chaque tronçon d'extrémité 34, en regard de la bague 57, 58.

L'embout 14 comporte en outre une couche additionnelle d'adhésif 1 14 interposée entre la surface interne de chaque tronçon d'extrémité 34 et la surface externe de la canule 1 12.

Dans cette variante, toutes les faces des tronçons d'extrémité 34 des éléments d'armure 29, y compris la face intérieure, ont avantageusement été prétraités lors du montage de l'embout 14. Ainsi, les surfaces intérieure et extérieure des tronçons d'extrémité 34 de chaque élément d'armure 29 ont été dénudées et ont été traitées mécaniquement, physiquement et/ou chimiquement selon les procédés de préparation de surface décrits plus haut.

La canule 1 12 comporte un corps cylindrique 1 16 présentant avantageusement un bord libre arrière 1 18 biseauté. Elle comporte une collerette avant 120, placée en appui contre une surface avant de la bague 57, 58. Grâce à la collerette avant 120, la canule 1 12 est calée axialement sur la bague 57, 58, ce qui l'empêche de se déplacer axialement vers l'arrière.

Le corps cylindrique 1 16 de la canule 1 12 définit avec la bague 57, 58 un espace intermédiaire de réception de chaque tronçon d'extrémité 34, et des couches d'adhésif 59, 1 14, l'espace intermédiaire étant obturé vers l'avant par la collerette 120.

Le corps cylindrique 1 16 présente une épaisseur radiale faible, avantageusement inférieure à l'épaisseur radiale de chaque tronçon d'extrémité 34 et avantageusement inférieure à l'épaisseur radiale de chaque bague 57, 58.

La couche additionnelle d'adhésif 1 14 est mince. Son épaisseur radiale et avantageusement inférieure à l'épaisseur radiale de chaque tronçon d'extrémité 34 et avantageusement inférieure à l'épaisseur radiale de chaque bague 57, 58.

Cette épaisseur radiale est analogue à celle de la couche d'adhésif 59.

Dans cet exemple, la bague avant 57 délimite en outre dans sa surface interne 90 un logement arrière 122 de réception recevant la collerette 120 de la canule arrière 1 12 disposée en regard de la bague arrière 58.

Le montage de l'embout 14 représenté sur la figure 4 diffère de celui de l'embout 14 illustre par la figure 3 en ce que les canules 1 12 sont insérées sous les tronçons d'extrémité 34 des éléments d'armure 29, avant la mise en place des bagues 57, 58.

La présence des canules 1 12 augmente la surface de collage des tronçons d'extrémité 34, sans augmenter la longueur de l'embout 14. Ainsi, par exemple, dans le cas où les canules 1 12 ont une longueur sensiblement égale à celle des bagues 57, 58, la surface de collage est sensiblement doublée du fait de la présence des canules 1 12, ce qui double la résistance à la traction axiale de l'embout 14. Les efforts de traction axiale repris par chaque canule 1 12 via la couche additionnelle d'adhésif 1 14 sont transmis aux bagues 57, 58 grâce aux collerettes avant 1 12 qui sont disposées en appui sur les bagues 57, 58.

L'embout 14 d'une quatrième conduite flexible 130 est illustré par la figure 5.

À la différence de l'embout 14 représenté sur la figure 2, la surface périphérique interne 90 d'au moins une bague 57, 58 présente une première région axiale 132 située à une première distance radiale D1 de chaque élément d'armure 29 et une deuxième région axiale 134 située à une deuxième distance radiale D2 de chaque élément d'armure 29, la première distance radiale D1 étant différente de la deuxième distance radiale D2 .

De préférence, la première distance radiale D1 de la première région axiale 132 située plus en avant est inférieure à la deuxième distance radiale D2 de la deuxième région axiale 134 située plus en arrière. Dans l'exemple représenté sur la figure 5, la surface périphérique interne 90 présente en outre une troisième région axiale 136, située à l'arrière de la deuxième région axiale 132. La troisième région axiale 136 est située à une troisième distance radiale D3 de chaque élément d'armure 29. La troisième distance radiale D3 est supérieure à la deuxième distance radiale D2.

Ainsi, la surface périphérique interne 90 définit un gradin dont l'espacement radial avec les tronçons d'extrémité 34 des éléments d'armure 29 augmente en se déplaçant axialement depuis l'avant vers l'arrière.

La couche d'adhésif 59 présente ainsi une première partie axiale 138 disposée en regard de la première région axiale 132, une deuxième partie axiale 140 disposée en regard de la deuxième région axiale 134, et avantageusement, une troisième partie axiale 142 disposée en regard de la troisième région axiale 136. L'épaisseur radiale de la couche d'adhésif 59 est différente et croissante d'une partie axiale 138, 140, 142 à l'autre depuis l'avant vers l'arrière.

À l'arrière de la bague 57, 58, la couche d'adhésif 59 présente ainsi une souplesse en cisaillement accrue et fournit plus de liberté de mouvement aux tronçons d'extrémité 34 des éléments d'armure 29, par rapport à l'avant de la bague 57, 58 où les tronçons d'extrémité 34 sont complètement bloqués.

La figure 6 illustre l'embout 14 d'une cinquième conduite flexible 150 selon l'invention.

À la différence de l'embout 14 représenté sur la figure 3, la couche d'adhésif 59 disposée en regard de chaque bague 57, 58 comporte une première partie axiale avant 138 formée à base d'un premier adhésif relativement plus rigide et une deuxième partie axiale arrière 140 formée à base d'un deuxième adhésif relativement plus flexible que le premier adhésif.

La rigidité de l'adhésif est caractérisée par son module élastique, tels que mesuré sur un essai de traction d'un assemblage collé réalisé selon la norme EN 1465.

Des exemples d'adhésifs relativement plus rigides sont les époxydes à un ou deux composants, les thermodurcissables, les cyanoacrylates à un ou deux composants. Des exemples d'adhésif relativement plus souples sont les polyuréthanes à un ou deux composants, les acryliques à un ou deux composants, les colles hot melts de polyuréthanes, les plastisols.

Dans l'exemple représenté sur la figure 6, l'épaisseur de la couche d'adhésif 59 est constante le long de la bague 57, 58. En variante, cette épaisseur varie, comme illustré par la figure 5. L'embout 14 d'une sixième conduite flexible 160 selon l'invention est illustré par la figure 7.

À la différence de l'embout 14 représenté sur la figure 3, les espaces intermédiaires 162, 164 de la chambre de réception 52 situées respectivement axialement à l'avant et à l'arrière de chaque bague 57, 58 sont remplis d'un matériau de remplissage.

Ce matériau de remplissage est de préférence plus souple que la colle formant la couche d'adhésif 59. Le matériau de remplissage bloque les éléments d'armure 29 de manière progressive dans l'espace intermédiaire arrière 164 et cale les bagues 57, 58 dans l'espace intermédiaire avant 162.

Avantageusement, au moins l'espace intermédiaire arrière 164 est rempli d'un polyuréthane. La présence de ce matériau assure l'étanchéité, limite les mouvements latéraux des tronçons d'extrémité 34 et favorise leur encastrement.

L'embout 14 d'une septième conduite flexible 170 selon l'invention est illustré par la figure 8.

À la différence de l'embout 14 de la sixième conduite 160 représentée sur la figure

7, l'espace intermédiaire avant 162 et/ou l'espace intermédiaire arrière 164 sont remplis par un joint délimitant la migration d'eau.

Ce joint est par exemple formé par un bain d'huile, par un silicone, ou/et par un polyuréthane.

Le joint est en outre avantageusement disposé dans un espace annulaire 172 à l'intérieur des tronçons d'extrémité 34 des éléments d'armure 29, entre la voûte de pression 28 et les éléments d'armure 29.

Le joint empêche l'eau de pénétrer dans la chambre 52 et d'atteindre la couche d'adhésif 59. Ceci augmente la résistance au vieillissement et à la fatigue de l'embout 14.

La figure 9 illustre un sous-ensemble d'un embout d'une huitième conduite flexible selon l'invention, et constitue une variante de la deuxième conduite représentée sur la figure 2.

Dans cette variante, la surface périphérique interne 90 de la bague 57, 58 n'est pas cylindrique, la surface interne de la bague 57, 58 définit une rainure centrale 203. La surface périphérique interne 90 présente trois régions axiales cylindriques, à savoir deux régions axiales latérales 200, 202 situées à une première distance radiale de l'axe longitudinal de la bague 57, 58, et une région axiale centrale 201 située à une deuxième distance radiale supérieure à la première distance radiale. La différence E entre la deuxième et la première distance radiale définit la profondeur de la rainure centrale 203.

La profondeur E de la rainure centrale 203 est avantageusement comprise entre 1 mm et 2 mm. La couche d'adhésif 59 disposée entre les tronçons d'extrémité 34 et la surface périphérique interne 90 présente donc une épaisseur radiale plus importante au regard de la rainure centrale 90 qu'au regard des deux régions axiales latérales 200, 202.

Ainsi, même si les deux régions axiales sont en contact direct avec les tronçons d'extrémité 34, l'épaisseur de la couche d'adhésif 59 au regard de la rainure centrale 203 reste toujours supérieure à E, ce qui garantit une épaisseur de la couche d'adhésif 59 adéquate pour obtenir une bonne qualité du collage au regard de la rainure centrale 203.

Ce mode de réalisation peut être généralisé en utilisant plusieurs rainures de même profondeur au lieu d'une seule, ou encore en utilisant une rainure hélicoïdale de profondeur constante.

La forme en hélice de la rainure 203 facilite l'introduction de l'adhésif dans la rainure 203 notamment lorsque la bague 57 est engagée autour des tronçons d'extrémité 34 des éléments d'armure 29 en la faisant pivoter autour de son axe de l'avant vers l'arrière.

La figure 10 illustre un sous-ensemble d'un embout d'une neuvième conduite flexible selon l'invention, et constitue une variante de la quatrième conduite représentée à la figure 5.

Dans cette variante, la face interne de la bague 57, 58 présente trois rainures, à savoir une rainure avant 205 de profondeur E1 , une rainure centrale 209 de profondeur E2 et une rainure arrière 212 de profondeur E3.

En dehors de ces trois rainures, la surface périphérique interne 90 de la bague 57,

58 présente quatre régions axiales cylindriques 204, 207, 210, 21 1 coaxiales et de même rayon. En outre, la profondeur E1 est inférieure à la profondeur E2 qui est elle-même inférieure à la profondeur E3.

De la sorte, même si les quatre régions axiales cylindriques 204, 207, 210, 21 1 sont en contact direct avec les tronçons d'extrémité 34, l'épaisseur de la couche d'adhésif

59 au niveau des rainures 205, 209, 212 reste toujours à la fois supérieure respectivement à E1 , E2, E3 et croissante de l'avant vers l'arrière de la bague 57, 58.

Ceci améliore la reproductibilité du collage en évitant que la couche d'adhésif 59 ne présente des sous-épaisseurs locales, et fournit un collage présentant une souplesse en cisaillement croissante depuis l'avant vers l'arrière de la bague 57, 58.

Ce mode de réalisation peut être généralisé en augmentant le nombre de rainures, ou encore en utilisant une rainure hélicoïdale dont la profondeur augmente progressivement de l'avant vers l'arrière de la bague 57, 58.

Selon un autre mode de réalisation non représenté sur les figures, l'embout est équipé d'un système de refroidissement des bagues 57, 58 ayant pour fonction d'abaisser la température de la couche d'adhésif 59. Ceci permet à la couche d'adhésif de conserver durablement ses propriétés mécaniques, et ce, même lorsque le fluide transporté par la conduite flexible 10 présente une température élevée, par exemple supérieure ou égale à 130°C.

En outre, avantageusement, le prétraitement de surface préalable à l'étape de collage est effectué non seulement sur les faces des tronçons d'extrémité 34 des éléments d'armure 29, mais aussi sur la face interne des bagues 57, 58 et optionnellement sur la face externe des canules 1 12.

Dans les modes de réalisation décrit précédemment, l'effort de tension axiale exercé par la conduite 10 est d'abord transmis depuis les éléments d'armures 29 des couches d'armures 24, 25 aux bagues 57, 58 par l'intermédiaire de la couche d'adhésif 59. L'effort de tension axiale est, ensuite, transmis depuis les bagues 57, 58 au capot 51 et/ou à la voûte d'extrémité 50 via des moyens de fixation totalement indépendant de la conduite flexible, par exemple, une couche d'adhésif et/ou par calage axial sur une butée mécanique formée sur le capot 51 , ou par une autre bague 58. Ainsi, les bagues 57, 58 sont fixées en translation axiale par rapport au capot 51 et/ou par rapport à la voûte d'extrémité 50 indépendamment des couches concentriques de la conduite flexible 10.