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Title:
CONNECTING DEVICE FOR METAL CONDUIT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2000/031454
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a connecting device for a metal conduit (C) comprising a functional section for connecting the conduit to a member and a section (3) for linking the functional to the metal conduit, the connecting device being made of a thermoplastic material, the linking section being tubular and extends beyond the functional section, and said linking section comprising a cylindrical portion (5) of substantially constant thickness (e) and provided externally with a deformable ring-shaped sealing element (8) dividing the cylindrical portion (5) into two parts at least as long as the thickness of the sealing element, and a catching portion (9, 10) extending radially recessed relatively to the cylindrical portion to form a housing for a deformed portion (C1) of the metal conduit.

Inventors:
CORAI MARION (FR)
Application Number:
PCT/FR1999/002803
Publication Date:
June 02, 2000
Filing Date:
November 16, 1999
Export Citation:
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Assignee:
LEGRIS SA (FR)
CORAI MARION (FR)
International Classes:
F16L13/14; F16L33/30; (IPC1-7): F16L33/00; F16L13/14
Foreign References:
DE19543782A11997-05-28
US4603890A1986-08-05
DE19650601A11998-06-10
GB2266482A1993-11-03
EP0366579A11990-05-02
Other References:
See also references of EP 1133654A1
Attorney, Agent or Firm:
Robert, Jean-pierre (rue du Général Foy Paris, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Dispositif de raccordement d'une conduite métallique (C), comportant une section fonctionnelle (2) destinée à la connexion de la conduite à un organe et une section de liaison (3) de la section fonctionnelle à la conduite métallique, caractérisé en ce que le dispositif de raccordement est réalisé en matériau thermoplastique, en ce que la section de liaison est tubulaire et s'étend audelà de la section fonctionnelle, et en ce que cette section de liaison comporte une portion cylindrique (5) d'épaisseur (e) sensiblement constante et pourvue extérieurement d'un élément d'étanchéité (8) annulaire déformable divisant la portion cylindrique (5) en deux parties de longueur (1') au moins égale à une dimension de l'élément d'étanchéité (8) parallèlement à une direction longitudinale de la portion cylindrique, et une portion d'accrochage (9,10) s'étendant en décrochement radial par rapport à la portion cylindrique pour constituer un logement pour une portion déformée (Cl) de la conduite métallique.
2. Dispositif de raccordement selon la revendica tion 1, caractérisé en ce que les longueurs (1') des parties de la portion cylindrique (5) sont sensiblement égales.
3. Dispositif de raccordement selon la revendica tion 1 ou la revendication 2, caractérisé en ce que la portion cylindrique (5) a une longueur (1) sensiblement égale aux deux tiers de la longueur (L) de la section de liaison (3).
4. Dispositif de raccordement selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la portion d'accrochage (9,10) s'étend entre la portion cylindrique (5) et la section fonctionnelle (2).
5. Dispositif de raccordement selon la revendica tion 4, caractérisé en ce que la section de liaison (3) est une pièce de révolution.
6. Dispositif de raccordement selon la revendica tion 5, caractérisé en ce que la portion d'accrochage comprend un tronc de cône (9) ayant une petite base (10) formant le décrochement précité.
7. Dispositif de raccordement selon la revendica tion 6, caractérisé en ce que la section de liaison (3) comprend une portion cylindrique additionnelle (11) s'éten dant entre le tronc de cône (9) et la surface (4) de la section fonctionnelle (2) et ayant un diamètre (D) supé rieur à un diamètre externe (d) de l'élément d'étanchéité (8) et qui correspond à un diamètre intérieur de la conduite avant sertissage.
8. Dispositif de raccordement selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'élément d'étanchéité est un joint torique (8) reçu dans une gorge (7) s'étendant sensiblement au milieu de la portion cylindrique (5) de manière à faire saillie par rapport à la surface extérieure de la portion cylindrique.
9. Dispositif de raccordement selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la portion cylindrique (5) est chanfreinée du côté opposé à la portion d'accrochage (9,10).
Description:
Dispositif de raccordement d'une conduite métallique.

La présente invention concerne un dispositif de raccordement d'une conduite métallique à un organe à relier, utilisable notamment dans le circuit de carburant d'un véhicule automobile.

Dans les véhicules automobiles à moteur à combus- tion interne, le carburant est en général acheminé aux organes à alimenter par l'intermédiaire de conduites en matériau thermoplastique reliées entre elles ou auxdits organes par l'intermédiaire de dispositifs de raccordement également réalisés en matériau thermoplastique. De manière générale, le raccordement doit tre étanche et apte à résister à des efforts de traction de la conduite selon des directions longitudinale et transversale de celle-ci, l'étanchéité ne devant pas tre altérée du fait de l'appli- cation de ces efforts. Un tel dispositif de raccordement à une conduite thermoplastique comporte une section fonc- tionnelle destinée à tre associée à une conduite ou à un organe à relier et une section de liaison de la section fonctionnelle à la conduite thermoplastique. La section de liaison est formée d'une partie mâle pourvue extérieurement de reliefs, par exemple en dents de sapin, et est destinée à tre introduite à force dans une extrémité de la condu-- te. Ces éléments en matériau thermoplastique assurent un raccordement étanche et résistant et sont légers et de réalisation simple.

Toutefois, dans certains types de moteurs tels que les moteurs à injection directe, la température du carburant transporté dépasse 130°C dans certaines zones du circuit. Il en résulte un échauffement global du carburant dans le circuit à une température à laquelle le matériau thermoplastique constituant les conduites n'a pas une tenue suffisante permettant à celles-ci d'assurer leur fonction.

Des conduites métalliques, par exemple en aluminium, sont alors utilisées. Le raccordement d'une conduite métallique est réalisé par sertissage de la conduite sur la section de

liaison d'un dispositif de raccordement. Les dispositifs de raccordement utilisés sont en matériau métallique, comme le laiton ou l'acier, et ont une section de liaison présentant des reliefs externes afin d'augmenter la résistance à l'arrachement de la conduite une fois celle-ci raccordée.

La résistance mécanique d'un dispositif métallique de raccordement leur permet de supporter des efforts de sertissage importants qui provoquent une mise en contact étroit de la surface interne de la conduite avec la surface externe de la section de liaison du dispositif de raccorde- ment. L'étanchéité du raccordement résulte de ce contact étroit. Les raccordements ainsi réalisés possèdent des caractéristiques satisfaisantes d'étanchéité et de résis- tance à l'arrachement. Cependant les éléments de raccord en matériau métallique sont lourds et relativement chers.

On a donc pensé à utiliser des dispositifs de raccordement en matériau thermoplastique ayant une forme analogue à celle des dispositifs de raccordement préalable- ment utilisés. Cependant, il a été estimé que la résistance mécanique des matériaux thermoplastique serait insuffisante pour empcher que le dispositif de raccordement ne s'écrase sous l'effet de l'effort de sertissage et rendrait néces- saire d'introduire, préalablement au sertissage de la conduite, un mandrin dans le dispositif de raccordement afin de soutenir celui-ci et d'augmenter sa résistance aux efforts transversaux et donc à l'effort de sertissage. Il en résulterait une mise en oeuvre délicate, particulière- ment pour les dispositifs de raccordement coudés dans lesquels il n'est pas possible d'introduire un mandrin préalablement au sertissage. L'idée d'employer des disposi- tifs de raccordement en matériau thermoplastique avec des conduites métalliques n'a donc pas été explorée.

L'invention procède d'une analyse allant à 1'encontre de ces préjugés et propose un dispositif de raccordement en matériau thermoplastique ayant une géomé-

trie adaptée pour résister aux efforts de sertissage d'une conduite métallique.

A cet effet, on prévoit, selon l'invention, un dispositif de raccordement d'une conduite métallique, comportant une section fonctionnelle destinée à la connexi- on de la conduite métallique à un organe et une section de liaison de la section fonctionnelle à la conduite métalli- que, le dispositif de raccordement étant réalisé en matériau thermoplastique, la section de liaison étant tubulaire et s'étendant au-delà de la section fonction- nelle, la section de liaison comportant une portion cylindrique d'épaisseur sensiblement constante et pourvue extérieurement d'un élément d'étanchéité annulaire déforma- ble divisant la portion cylindrique en deux parties de longueur au moins égale à une dimension de l'élément d'étanchéité parallèlement à une direction longitudinale de la portion cylindrique, et une portion d'accrochage s'étendant en décrochement radial par rapport à la portion cylindrique pour constituer un logement pour une portion déformée de la conduite métallique.

Cette géométrie permet à la section de liaison de résister à l'effort de sertissage de la conduite métallique et de conférer au raccordement une bonne étanchéité et une résistance élevée d'une part aux efforts de traction axiale et d'autre part aux efforts latéraux. En outre, la longueur minimale déterminée des deux parties de la portion cylin- drique permet d'assurer une portée longitudinale suffisante de la conduite sertie sur la portion de guidage limitant une déformation ponctuelle de la conduite au niveau de l'élément d'étanchéité.

Avantageusement, les longueurs des parties de la portion cylindrique sont sensiblement égales. Les efforts exercés sur la portion de guidage, en particulier lors du sertissage de la conduite, sont ainsi également répartis de part et d'autre de l'élément d'étanchéité.

De préférence, la longueur de la portion cylin- drique est sensiblement égale aux deux tiers de la longueur totale de la section de liaison. Le dispositif de raccorde- ment ainsi réalisé permet d'optimiser à la fois la résis- tance à l'effort de sertissage et la résistance à l'arra- chement.

Selon un mode de réalisation particulier, la portion d'accrochage s'étend entre la portion cylindrique et la section fonctionnelle.

Avantageusement, la section de liaison est une pièce de révolution, la portion d'accrochage comprenant alors de préférence un tronc de cône ayant une petite base formant le décrochement précité. La surface de liaison permet alors une relative liberté de rotation de la conduite métallique sertie sur le dispositif de raccorde- ment autour de l'axe longitudinal de la conduite. Cette caractéristique permet de faciliter le montage ultérieur de la conduite dans le véhicule en permettant d'orienter celle-ci par rapport aux organes auxquels elle est raccor- dée. Cette orientation est réalisée sans altérer l'étan- chéité assurée par l'élément d'étanchéité.

Selon une caractéristique particulière, l'élément d'étanchéité est un joint torique reçu dans une gorge s'étendant sensiblement au milieu de la portion cylindrique de manière à faire saillie par rapport à la surface extérieure de la portion cylindrique. Le dispositif de raccordement est alors de réalisation simple. Du fait de la disposition médiane de la gorge, les efforts s'exerçant, lors du sertissage de la conduite métallique, sur chaque partie de la portion cylindrique s'étendant de part et d'autre de la gorge sont équilibrés. On évite ainsi l'apparition de contraintes de cisaillement au niveau de la gorge.

D'autres caractéristiques et avantages de l'in- vention ressortiront à la lecture de la description qui

suit d'un mode de réalisation particulier non limitatif de l'invention.

Il sera fait référence aux dessins annexés, parmi lesquels : -la figure 1 est une vue en élévation du dispo- sitif de raccordement selon l'invention, -la figure 2 est une vue analogue à la figure 1 du dispositif de raccordement, une conduite métallique, représentée en coupe longitudinale, ayant été sertie sur la section de liaison du dispositif de raccordement.

En référence aux figures, le dispositif de raccordement selon l'invention, généralement désigné en 1, comporte une section fonctionnelle 2 et une section de liaison 3 de la section fonctionnelle à une conduite métallique C réalisée par exemple en aluminium ou en cuivre. Le dispositif de raccordement peut tre droit ou coudé.

Le dispositif de raccordement conforme à l'inven- tion est réalisé par l'injection dans un moule d'un matériau thermoplastique comme un polyamide.

La section fonctionnelle 2 peut tre une partie d'un organe à relier à la conduite métallique, tel qu'un réservoir, une pompe, ou autre, ou tre une partie d'un embout que constitue le dispositif de raccordement, la section fonctionnelle comprenant alors des moyens de liaisons à un organe du type précité ou à une autre conduite en matériau thermoplastique, en métal, ou en élastomère.

La section de liaison 3 s'étend perpendiculaire- ment en saillie d'une surface 4 de la section fonctionnelle 2 et a une longueur totale L.

La section de liaison 3 est une pièce de révolu- tion tubulaire délimitant un canal interne ayant un diamètre de passage correspondant au débit souhaité du fluide dans le dispositif de raccordement.

La section de liaison 3 comporte, du côté de son extrémité libre, une portion cylindrique 5 ayant une longueur 1. La longueur 1 est ici sensiblement égale aux deux tiers de la longueur totale L. L'épaisseur e de la portion cylindrique 5 est sensiblement constante sur toute la longueur 1 de ladite portion cylindrique 5. L'épaisseur e est déterminée de manière que la portion cylindrique 5 résiste aux efforts mis en jeu lors du sertissage de la conduite métallique C sur la section de liaison 3.

La portion cylindrique 5 est pourvue d'un chan- frein 6 s'étendant de façon adjacente à l'extrémité libre pour faciliter l'introduction de la section de liaison 3 dans la conduite C.

Une gorge 7 s'étend sensiblement au milieu de la portion cylindrique 5 pour recevoir un joint torique 8 partiellement en saillie radiale par rapport à la portion cylindrique 5 pour former un élément d'étanchéité compres- sible. La gorge 7 divise la portion cylindrique 5 en deux parties de longueur 1'au moins égale à la largeur a de la gorge 7 correspondant à l'épaisseur du joint 8. La profon- deur de la gorge 7 est calculée pour affaiblir au minimum la portion cylindrique 5. L'élément d'étanchéité peut également tre réalisé en une seule pièce avec le disposi- tif de raccordement sous la forme d'un bourrelet d'étan- chéité compressible s'étendant en saillie autour de la portion cylindrique 5. L'élément d'étanchéité peut compren- dre une lèvre annulaire déformable s'étendant autour de la portion cylindrique en saillie de celle-ci. La lèvre annulaire est constituée par exemple de polyamide ou d'une autre matière plastique. Le dispositif de raccordement peut tre réalisé en injection bi-matière, l'une du genre polyamide pour le corps mme du dispositif et l'autre à base d'élastomère pour l'élément d'étanchéité. Un procédé d'injection séquentielle peut également tre utilisé, le corps du dispositif et l'élément d'étanchéité étant alors

tous deux en polyamide par exemple. L'élément d'étanchéité peut en outre s'étendre en toute position le long de la portion cylindrique 5.

Un tronc de cône 9 s'étend entre la surface 4 et la portion cylindrique 5 et se raccorde par sa petite base 10 à la portion cylindrique 5. La petite base 10 s'étend en décrochement radial par rapport à la portion cylindrique 5 de manière que le tronc de cône 9 forme une portion d'accrochage de la conduite. La petite base 10 peut éventuellement se raccorder à la portion cylindrique 5 par un prolongement cylindrique.

La grande base du tronc de cône 9 se raccorde à la surface 4 par une portion cylindrique supplémentaire 11 de diamètre externe D supérieur au diamètre externe d du joint 8. La portion cylindrique supplémentaire est faculta- tive.

Les différentes portions de la section de liaison 3 se raccorderont préférentiellement les unes aux autres par des congés afin de limiter les zones d'amorce de rupture.

A titre d'exemple, le dispositif de raccordement pourra présenter les cotes suivantes : L = 30 mm, 1 = 13 mm, a = 2 mm, 1'= 5, 5 mm, e = 2 mm, D = 9, 3 mm, _ = 9,2 mm, diamètre de passage = 5 mm.

En référence plus particulièrement à la figure 2, préalablement à la mise en place de la conduite C sur le dispositif de raccordement, l'extrémité de conduite C est tulipée de manière que son diamètre interne soit légèrement supérieur au diamètre D. La section de liaison 3 est ensuite insérée dans ladite extrémité jusqu'à ce que celle- ci vienne en butée de la surface 4. La conduite C est alors soutenue par la portion cylindrique supplémentaire 11, ce qui centre celle-ci et en facilite le sertissage ultérieur.

On notera que le tulipage de l'extrémité de la conduite C à un diamètre supérieur au diamètre externe d du joint 8

permet notamment d'éviter que le joint 8 ne soit accroché lors de l'introduction de la section de liaison 3 dans l'extrémité de la conduite C.

L'extrémité de la conduite C est ensuite sertie sur la section de liaison 3 par exemple par un procédé de sertissage magnétique dit de magnétostriction ou par un procédé de sertissage mécanique. La portion cylindrique 5 supporte alors la majeure partie de l'effort de sertissage appliqué sur la section de liaison 3 par l'intermédiaire de la conduite.

Après sertissage, l'extrémité de la conduite C épouse la forme de la section de liaison 3. Le tronc de cône 9 constitue alors un logement pour une portion déformée C1 de la conduite C. Une portion C2 de la conduite C vient en contact avec la portion cylindrique 5 et comprime le joint 8 assurant ainsi l'étanchéité de la liaison.

Bien entendu l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui vient d'tre décrit, mais englobe au contraire toute variante reprenant, avec des moyens équivalents, les caractéristiques essentielles énoncées plus haut.

En particulier, la section de liaison 3 peut tre agencée de manière que la portion d'accrochage s'étende du côté de l'extrémité libre et la portion cylindrique s'étende entre la portion d'accrochage et la section fonctionnelle.

Bien que la section de liaison 3 ait été repré- sentée sous la forme d'une pièce de révolution, la section de liaison 3 peut présenter des portions polygonales.