Domaine technique

L'invention se rapporte au domaine des dispositifs d'embrayage pour une chaîne de transmission de véhicule automobile.

Arrière-plan technologique

Dans l'état de la technique, il est connu des dispositifs d'embrayage du type double embrayage, destiné à accoupler un vilebrequin avec sélectivement l'un ou l'autre de deux arbres coaxiaux d'entrée d'une boîte de vitesses. Un tel dispositif d'embrayage comporte, par exemple, un plateau central solidaire d'un carter tournant solidaire en rotation du vilebrequin, deux plateaux de pression et deux disques d'embrayage qui sont chacun interposés entre l'un des plateaux de pression et le plateau central. Les disques d'embrayage sont respectivement reliés à une extrémité cannelée de l'un et l'autre des deux arbres coaxiaux d'entrée de la boîte de vitesses. Chaque plateau de pression est mobile axialement entre une position débrayée et une position embrayée dans laquelle il pince le disque d'embrayage respectif contre le plateau central.

Le document FR2919696 divulgue un double embrayage du type précité dans lequel deux diaphragmes sont respectivement destinés à l'actionnement de l'un et l'autre des deux plateaux de pression. Chaque diaphragme est apte à être déplacé par une butée d'actionnement mobile en translation axiale. Les butées d'actionnement sont en appui contre un pourtour radialement intérieur des diaphragmes. Ces derniers s'étendent radialement vers l'extérieur pour trouver un appui, d'une part, sur le plateau de pression correspondant et, d'autre part, sur un couvercle fixé au plateau central, afin d'agir par un effet de levier entre les trois appuis. La distance radiale entre les appuis d'un diaphragme sur le plateau de pression respectif et sur le couvercle est inférieure à la distance radiale entre les appuis dudit diaphragme sur la butée d'actionnement et sur le couvercle. Ainsi, les diaphragmes induisent une multiplication d'amplitude de course par effet levier de sorte que la course axiale des butées d'actionnement est plus importante que le déplacement axial correspondant des plateaux de pression entre leur position embrayée et leur position débrayée. Cette course axiale des butées d'actionnement est encore accrue par l'élasticité des diaphragmes. Compte-tenu des courses axiales importantes des butées d'actionnement, l'encombrement axial d'un tel dispositif d'embrayage à diaphragmes est considérable. En outre, l'utilisation de diaphragme augmente le coût du dispositif d'embrayage.

Afin de réduire l'encombrement d'un double embrayage et/ou de réduire son coût, il est divulgué dans la demande WO2010006579, un dispositif de type double embrayage à commande directe, c'est-à-dire un dispositif dans lequel la liaison cinématique entre les butées d'actionnement et les plateaux de pression est assurée sans interposition de diaphragme. En d'autres termes, il n'y a pas de démultiplication de course par effet levier entre les plateaux de pression et les butées d'actionnement ni de déformation élastique d'une pièce intermédiaire, ce qui permet de minimiser la course axiale des butées d'actionnement. Les butées d'actionnement sont des butées hydrauliques d'embrayage, c'est-à-dire que le roulement de butée est fixé sur un piston qui est mobile axialement dans une chambre hydraulique. Les butées d'actionnement coopèrent chacune avec leur plateau de pression respectif par l'intermédiaire d'un élément de transmission du mouvement qui est, d'une part, solidaire en translation axiale de la butée d'actionnement, et d'autre part, solidaire en translation axiale du plateau de pression respectif. Dans un tel dispositif d'embrayage, le gain d'encombrement axial par diminution de la course des butées d'actionnement est obtenu au prix d'une diminution de la résolution de la valeur de consigne pour le pilotage des butées hydrauliques si celles-ci sont pilotées en position. Or, une telle diminution de résolution nuit à la pilotabilité du dispositif de sorte qu'un dispositif d'embrayage du type précité ne peut être commandé de manière satisfaisante qu'au moyen d'un pilotage en effort des butées hydrauliques, qui est plus complexe et coûteux à mettre en œuvre.

Résumé

Une idée à la base de l'invention est de proposer un dispositif d'embrayage pour une chaîne de transmission de véhicule automobile qui soit simple, peu encombrant et présente une pilotabilité satisfaisante.

Selon un mode de réalisation, l'invention fournit un dispositif d'embrayage pour une chaîne de transmission de véhicule automobile comportant :

- au moins un plateau de pression destiné à être disposé en vis-à-vis d'un disque d'embrayage et mobile axialement entre une position débrayée et une position embrayée dans laquelle ledit plateau de pression plaque le disque d'embrayage contre un plateau de réaction ;

- au moins une butée d'actionnement qui est mobile axialement et coopère avec le plateau de pression au moyen d'une liaison cinématique de telle sorte qu'un mouvement de la butée d'actionnement entraîne un déplacement du plateau de pression entre sa position débrayée et sa position embrayée ; la liaison cinématique étant agencée de telle sorte qu'un déplacement du plateau de pression d'une distance Xi de sa position débrayée vers sa position embrayée corresponde à un déplacement axial de la butée d'actionnement d'une distance x ₂ égale à α*Χι ; avec a inférieur à 1 .40 ; et

- au moins une fourchette formant levier qui est montée pivotante autour d'un axe d'articulation et qui coopère avec la butée d'actionnement de telle sorte qu'un pivotement de la fourchette entraîne un déplacement axial de la butée d'actionnement.

Dès lors, d'une part, grâce à une liaison cinématique entre le plateau de pression et la butée d'actionnement présentant les caractéristiques précitées, la course de la butée d'actionnement est limitée, ce qui permet de limiter l'encombrement axial du dispositif d'embrayage. D'autre part, l'utilisation d'une fourchette formant levier pour déplacer axialement la butée d'actionnement induit une multiplication d'amplitude de course permettant de compenser l'absence ou la faiblesse de multiplication d'amplitude de course de la liaison cinématique entre la butée d'actionnement et le plateau de pression. Ainsi, un tel dispositif d'embrayage peut être commandé au moyen d'un actionneur apte à agir sur la fourchette d'embrayage et susceptible d'être commandé en position de manière satisfaisante.

Par ailleurs, l'utilisation d'une fourchette d'actionnement de la butée permet de s'affranchir des risques de fuite liés à l'utilisation d'une butée hydraulique. En outre, l'actionneur apte à agir sur la fourchette d'embrayage est plus simple à monter et à démonter qu'une butée hydraulique, le démontage pouvant s'effectuer sans avoir à démonter l'ensemble du dispositif d'embrayage.

Selon d'autres modes de réalisation avantageux, un tel dispositif d'embrayage peut présenter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :

- Selon un mode de réalisation, la liaison cinématique est agencée de telle sorte qu'un déplacement du plateau de pression d'une distance Xi de sa position débrayée vers sa position embrayée corresponde à un déplacement axial de la butée d'actionnement d'une distance x ₂ inférieure ou égale à 1 .20 Xi . En d'autres termes, a est inférieur ou égal à 1 .20.

- La ou chaque fourchette présente un premier bras de levier entre la première zone d'appui et l'axe d'articulation qui présente une longueur et un second bras de levier entre la seconde zone d'appui et l'axe d'articulation qui présente une longueur L ₂ , la fourchette étant configurée de telle sorte que pour une course Y de la seconde zone d'appui correspondant à un déplacement du plateau de pression entre sa position débrayée et sa position embrayée, le déplacement axial de la butée d'actionnement réponde à l'équation x ₂ = k *— * Y ; avec k compris entre 0.6 et 0.95 ; et de préférence compris entre 0.6 et 0.8. Une telle fourchette permet d'obtenir un dispositif d'embrayage facilement pilotable.

- La ou chaque fourchette comporte au moins une première zone d'appui coopérant avec une zone d'appui de la butée d'actionnement et une seconde zone d'appui destinée à coopérer avec un actionneur, par exemple avec la tige de poussée dudit actionneur.

La ou chaque fourchette présente une raideur entre la première zone d'appui et la seconde zone d'appui qui est comprise entre 800 N/mm et 2200 N/mm.

- La ou chaque fourchette présente un premier bras de levier entre la première zone d'appui et l'axe d'articulation qui présente une longueur inférieure à celle d'un second bras de levier entre la seconde zone d'appui et l'axe d'articulation.

Le rapport de la longueur du second bras de levier sur celle du premier bras de levier est supérieur à 1 .5, par exemple de l'ordre de 1 .7 à 2.5.

- Selon un mode de réalisation, la ou chaque fourchette est configurée de telle sorte que la pente maximale R _max de la courbe caractéristique de l'embrayage représentative du couple transmissible par l'embrayage en fonction de la course de la seconde zone d'appui de la fourchette soit inférieure ou égale à 120 Nm/mm.

- Avantageusement, la ou chaque fourchette est configurée de telle sorte que la pente de la courbe caractéristique de l'embrayage représentative du couple transmissible par en fonction de la course de la seconde zone d'appui est comprise entre R _max et 0.5 R _max pour une valeur de couple transmissible égale à 0.5 C _ma x _; avec R _max compris entre 80 et 120 Nm/mm et C _max le couple maximum susceptible d'être transmis par le dispositif d'embrayage.

Le dispositif d'embrayage comporte un disque de friction interposé entre le plateau de pression et le plateau de réaction et destiné à être monté solidaire en rotation d'un arbre d'entrée d'une boîte de vitesses.

Le dispositif d'embrayage est du type normalement ouvert.

- Selon un mode de réalisation, la liaison cinématique est une commande directe, sans interposition de levier et de pièces élastiques. En d'autres termes, la distance x ₂ est égale à Xi , si l'on néglige la légère déformation des éléments de la liaison cinématique.

- Selon un mode de réalisation, la butée d'actionnement est solidaire en translation axiale du plateau de pression. En d'autres termes, la liaison cinématique comporte un élément de transmission du mouvement qui est, d'une part, fixé axialement au plateau de pression et, d'autre part, fixé axialement à la butée d'actionnement.

- Dans un mode de réalisation, la liaison cinématique comporte un organe d'inversion pour transformer un déplacement en translation de la butée d'actionnement dans une première direction axiale en un déplacement du plateau de pression dans une seconde direction axiale opposée.

La ou chaque fourchette comporte une fourche présentant deux branches qui sont respectivement disposées de part et d'autre d'un axe X de translation de la butée d'actionnement et présentent chacune une première zone d'appui coopérant avec une zone d'appui de la butée d'actionnement.

- Selon un mode de réalisation, la ou chaque fourchette comporte un second bras de levier entre la seconde zone d'appui et l'axe d'articulation qui comporte un évidement bordé par deux barres qui se rapprochent l'une de l'autre de l'intérieur vers l'extérieur, pour se rejoindre au niveau de la seconde zone d'appui.

- Selon un autre mode de réalisation, la ou chaque fourchette comporte un second bras de levier entre la seconde zone d'appui et l'axe d'articulation qui comporte une ouverture bordée par deux barres qui se rapprochent l'une de l'autre de l'intérieur vers l'extérieur, pour se rejoindre au niveau de la seconde zone d'appui.

Selon un autre mode de réalisation, la ou chaque fourchette comporte un second bras de levier entre la seconde zone d'appui et l'axe d'articulation qui comporte une zone amincie.

Selon un autre mode de réalisation, la ou chaque fourchette comporte un second bras de levier entre la seconde zone d'appui et l'axe d'articulation qui est partiellement ou intégralement formé d'une ou plusieurs languettes élastiques.

Avantageusement, le second bras de levier comporte un paquet de languettes élastiques.

La fourchette peut être constituée de plusieurs matériaux.

La fourchette est réalisée dans un matériau ayant des propriétés élastiques et de tenue à la fatigue élevées, tel que l'acier ayant optionnellement subi un ou plusieurs traitements thermiques ou l'aluminium.

Le dispositif d'embrayage comporte en outre :

- un second plateau de pression disposé en vis-à-vis d'un second disque d'embrayage et mobile axialement entre une position débrayée et une position embrayée dans laquelle ledit second plateau de pression plaque le second disque d'embrayage contre un plateau de réaction ;

- une seconde butée d'actionnement qui est mobile axialement et coopère avec le second plateau de pression au moyen d'une seconde liaison cinématique de telle sorte qu'un mouvement de la seconde butée d'actionnement entraîne un déplacement du second plateau de pression entre sa position débrayée et sa position embrayée ; la seconde liaison cinématique étant agencée de telle sorte qu'un déplacement du second plateau de pression d'une distance χΊ de sa position débrayée vers sa position embrayée corresponde à un déplacement axial de la butée d'actionnement d'une distance x' ₂ égale à α' * χΊ ; avec a' inférieur à 1 .4 et

- une seconde fourchette formant levier qui est montée pivotante autour d'un axe d'articulation et qui coopère avec la seconde butée d'actionnement de telle sorte qu'un pivotement de la seconde fourchette entraîne un déplacement axial de la seconde butée d'actionnement. - Le dispositif d'embrayage comporte un plateau central de réaction et les deux plateaux de pression sont situés axialement de part et d'autre du plateau de réaction central.

Le plateau central est solidaire d'un organe de liaison à un volant moteur, simple ou double.

- Le dispositif d'embrayage comporte en outre un second disque d'embrayage interposé entre le second plateau de pression et le plateau de réaction et destiné à être monté solidaire en rotation d'un second arbre d'entrée d'une boîte de vitesses.

- Les deux butées d'actionnement sont concentriques.

- Les deux butées d'actionnement se déplacent dans une même direction pour déplacer respectivement le premier et le second plateau de pression de leur position débrayée vers leur position embrayée.

Le plateau de pression, côté butées d'actionnement, est solidaire en translation axiale de sa butée d'actionnement.

Le plateau de pression, côté opposé aux butées d'actionnement coopère avec sa butée d'actionnement respective par l'intermédiaire d'une liaison cinématique comportant un organe d'inversion pour transformer un déplacement en translation de ladite butée d'actionnement dans une première direction axiale en un déplacement du plateau de pression dans une seconde direction axiale opposée.

Le dispositif d'embrayage comporte un module de pilotage de l'actionneur qui est agencé pour piloter en position l'actionneur

Selon un mode de réalisation, l'invention fournit également un véhicule automobile comportant un dispositif d'embrayage précité.

Brève description des figures

L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description suivante de plusieurs modes de réalisation particuliers de l'invention, donnés uniquement à titre illustratif et non limitatif, en référence aux dessins annexés.

- La figure 1 est une vue arrière d'un dispositif d'embrayage. - La figure 2 est une vue en coupe du dispositif d'embrayage selon l'axe 11-11 de la figure 1 .

- La figure 3 est une vue avant d'une fourchette selon un premier mode de réalisation.

- La figure 4 est une vue arrière de la fourchette de la figure 3.

- La figure 5 est une vue avant d'une fourchette selon un second mode de réalisation.

- La figure 6 est une vue arrière de la fourchette de la figure 5.

- La figure 7 est une vue avant d'une fourchette selon un troisième mode de réalisation.

- La figure 8 est une vue arrière de la fourchette de la figure 7.

- La figure 9 est une vue avant d'une fourchette selon un troisième mode de réalisation.

- La figure 10 est une vue arrière de la fourchette de la figure 9.

- La figure 11 représente schématiquement des courbes caractéristiques représentant le couple transmissible par un embrayage en fonction de la course de l'actionneur agissant sur la fourchette d'actionnement de l'embrayage pour des fourchettes présentant des raideurs différentes.

- La figure 12 représente des courbes de résolution correspondant respectivement à la résolution de pilotage de l'un des embrayages de la figure 1 équipé alternativement de fourchettes présentant des raideurs différentes.

Description détaillée de modes de réalisation

Dans la description et les revendications, on utilisera, les termes "externe" et "interne" ainsi que les orientations "axiale" et "radiale" pour désigner, selon les définitions données dans la description, des éléments du dispositif d'embrayage. Par convention, l'orientation "radiale" est dirigée orthogonalement à l'axe X de rotation du dispositif d'embrayage déterminant l'orientation "axiale" et, de l'intérieur vers l'extérieur en s'éloignant dudit axe, l'orientation "circonférentielle" est dirigée orthogonalement à l'axe du dispositif d'embrayage et orthogonalement à la direction radiale. Les termes "externe" et "interne" sont utilisés pour définir la position relative d'un élément par rapport à un autre, par référence à l'axe X de rotation du dispositif d'embrayage, un élément proche de l'axe est ainsi qualifié d'interne par opposition à un élément externe situé radialement en périphérie. Par ailleurs, les termes "arrière" AR et "avant" AV sont utilisés pour définir la position relative d'un élément par rapport à un autre selon la direction axiale, un élément destiné à être placé proche du moteur thermique étant désigné par avant et un élément destiné à être placé proche de la boîte de vitesses étant désigné par arrière.

En relation avec la figure 2, on observe un dispositif d'embrayage 1 de type double embrayage qui est destiné à transmettre un couple du vilebrequin 2 d'un moteur à combustion sélectivement vers l'un ou l'autre des deux arbres 3, 4 coaxiaux d'entrée d'une boîte de vitesses, non représentée. L'arbre 3, intérieur, traverse le carter de la boîte de vitesses et s'étend longitudinalement selon l'axe X en direction du vilebrequin 2. L'arbre 4, creux, traverse également le carter de la boîte de vitesses et entoure l'arbre 3 intérieur. Le dispositif d'embrayage 1 comporte un premier embrayage 5, côté moteur, et un second embrayage 6, côté boîte de vitesses, qui sont chacun destinés à accoupler temporairement l'un des arbres 3, 4 d'entrée de la boîte de vitesses au vilebrequin 2. L'un des arbres 3, 4 d'entrée de la boîte de vitesses correspond à certains rapports de la boîte de vitesses, par exemple les rapports de vitesse impairs, et l'autre correspond aux autres rapports de vitesse, par exemple les rapports de vitesse pairs. Ainsi, pour effectuer un changement de rapport de vitesse, un des embrayages 5, 6 est déplacé de sa position embrayée vers sa position débrayée alors que l'autre embrayage est déplacé de sa position débrayée vers sa position embrayée, si bien que le couple moteur est transféré progressivement de l'un à l'autre des embrayages 5, 6. Un tel dispositif à double embrayage permet donc de changer de rapport de vitesse, sans rupture de couple, c'est-à-dire en maintenant la transmission d'un couple moteur aux roues du véhicule.

Le dispositif d'embrayage 1 comporte un plateau central 7 de réaction monté tournant, autour de l'axe X, sur l'un des arbres, ici l'arbre 4 extérieur, par l'intermédiaire d'un roulement à billes 8. Le plateau central 7 est solidaire en rotation d'un volant moteur 9, simple ou double, fixé au vilebrequin 2. Le plateau central 7 est solidarisé en rotation au volant moteur 9 par l'intermédiaire d'un élément de liaison 10 rigide. L'élément de liaison 10 présente ici la forme d'un couvercle dans lequel est logé l'embrayage 5, côté moteur. L'élément de liaison 10 comporte des moyens de liaison en rotation avec le volant moteur 9 de sorte à permettre une transmission du couple entre le volant moteur 9 et le plateau central 7. Pour ce faire, dans le mode de réalisation représenté, l'élément de liaison 10 comporte des cannelures 1 1 qui sont en prise avec des cannelures complémentaires 12 ménagées sur le volant moteur 9.

L'embrayage 5, côté moteur, comporte un disque d'embrayage 13 et un plateau de pression 14. Le disque d'embrayage 13 comporte un moyeu cannelé 15 coopérant avec des cannelures formées sur l'arbre 3, interne, d'entrée de la boîte de vitesses. Ainsi, le disque d'embrayage 13 est solidarisé en rotation à l'arbre 3, avec une liberté de translation axiale. Le disque d'embrayage 13 comporte en outre des garnitures de friction 16 disposées sur chacune de ses faces, respectivement en regard du plateau central 7 et du plateau de pression 14. Le plateau de pression 14 est couplé en rotation au plateau central 7 par l'intermédiaire de languettes élastiques, non représentées, autorisant un mouvement axial du plateau de pression 14 par rapport au plateau central 7. Ainsi, le plateau de pression 14 est mobile par rapport au plateau central 7 entre une position embrayée dans laquelle les garnitures de friction 16 du disque d'embrayage 13 sont pincées entre le plateau de pression 14 et le plateau central 7 afin de transmettre un couple entre le vilebrequin 2 et l'arbre 3 d'entrée de la boîte de vitesses et une position débrayée dans laquelle le disque d'embrayage 13 est libéré. Dans le mode de réalisation représenté, le disque d'embrayage 13 est équipé d'un dispositif d'amortissement des vibrations à organes élastiques 17.

L'embrayage 6, côté boîte de vitesses, comporte également un disque d'embrayage 18 et un plateau de pression 19. Le disque d'embrayage 18 comporte un moyeu cannelé 20 coopérant avec des cannelures formées sur l'arbre 4 externe d'entrée de la boîte de vitesses. Le plateau de pression 19 est couplé en rotation au plateau central 7 par l'intermédiaire de languettes élastiques. Ainsi, le plateau de pression 19 est mobile par rapport au plateau central 7 entre une position embrayée dans laquelle les garnitures de friction 21 du disque d'embrayage 18 sont pincées entre le plateau de pression 19 et le plateau central 7 afin de transmettre un couple du vilebrequin 2 vers l'arbre 4 d'entrée de la boîte de vitesses et une position débrayée dans laquelle le disque d'embrayage 18 est libéré.

Le dispositif d'embrayage 1 décrit ci-dessus est un double embrayage à trois plateaux, les deux plateaux de pression 14, 19 étant respectivement disposés de part et d'autre du plateau central 7. On observe que, dans un tel dispositif, les mouvements des plateaux de pression 14, 19 en direction de leur position embrayée s'exercent selon des directions opposées. En effet, le plateau de pression 14 de l'embrayage 5, côté moteur, se déplace axialement vers l'arrière en direction de sa position embrayée alors que le plateau de pression 19 de l'embrayage 6, côté boîte de vitesses, se déplace axialement vers l'avant en direction de sa position embrayée.

Le dispositif d'embrayage 1 comporte en outre deux butées d'actionnement 22, 23 coulissantes axialement qui sont respectivement destinées à l'actionnement de l'un et l'autre des embrayages 5, 6.

Les butées d'actionnement 22, 23 sont guidées sur un tube guide 24 qui est fixé par une extrémité arrière au carter de la boîte de vitesses. Pour ce faire, le tube guide 24 comporte une collerette de fixation 25 qui s'étend radialement vers l'extérieur depuis l'extrémité arrière du tube-guide 24 et qui présente des orifices au travers desquels passent des organes de fixation 26. Les butées d'actionnement 22, 23 comportent chacune un manchon tubulaire 27, 28 qui est guidé en translation par rapport au tube guide 24 et un roulement 29, 30 de butée qui comporte des corps roulants interposés entre une bague intérieure et une bague extérieure. L'une des bagues intérieure et extérieure est fixée audit manchon tubulaire 27, 28 tandis que l'autre agit sur un organe de transmission du mouvement 31 , 32 coopérant avec le plateau de pression 14, 19 correspondant.

La butée d'actionnement 22 destinée à l'actionnement de l'embrayage 6, côte boîte de vitesses, agit sur un organe de transmission du mouvement 31 qui est, d'une part, fixé à la bague intérieure du roulement 29 de la butée d'actionnement et, d'autre part, fixé au plateau de pression 19. Le mouvement de la butée d'actionnement 22 de l'arrière vers l'avant entraîne un déplacement du plateau de pression 19 d'une position débrayée vers une position embrayée. L'organe de transmission du mouvement 31 est, par exemple, un anneau métallique rigide. Le plateau de pression 19 est solidaire en translation axiale de la butée d'actionnement 22. En d'autres termes, la course axiale Xi du plateau de pression 19 entre une position débrayée et une position embrayée est sensiblement égale à la course x ₂ de la butée d'actionnement 22 correspondante, à la déformation près de l'organe de transmission du mouvement 31 . Nous observons que, dans un autre mode de réalisation alternatif, il est possible d'ajuster la raideur de l'organe de transmission du mouvement 31 de telle sorte que, à la course axiale Xi du plateau de pression 19 entre une position débrayée et une position embrayée, corresponde un déplacement x ₂ de la butée d'actionnement égal à a ^* Xi avec a compris entre 1 et 1 .4.

La butée d'actionnement 23 destinée à l'actionnement de l'embrayage 5, côte moteur, agit sur un couvercle de poussée 32. Pour ce faire, la bague intérieure du roulement 30 de la butée d'actionnement 23 est en appui contre l'extrémité radialement intérieur du couvercle de poussée 32. Par ailleurs, le couvercle de poussée 32 est en appui sur un organe d'inversion 33. L'organe d'inversion 33 est constitué par un levier inverseur présentant une portion médiane 34 formant pivot et deux portions d'extrémités 35, 36 formant des bras. La portion médiane 34 est en appui contre l'élément de liaison 10 solidaire du plateau central 7 alors que l'un des bras 36 est en appui contre le plateau de pression 14 et que l'autre bras 35 est en appui contre le couvercle de poussée 32. Ainsi, grâce à un tel organe d'inversion 33, un mouvement de la butée d'actionnement 23 et, par conséquent, du couvercle de poussée 32 de l'arrière vers l'avant entraîne un déplacement axial du plateau de pression 14 selon une direction contraire, c'est-à-dire de l'avant vers l'arrière. Dès lors, bien que les directions de déplacement des plateaux de pression 14, 19 en direction de leur position embrayée soient inversées, les deux butées d'actionnement 22, 23 travaillent dans le même sens ce qui permet de limiter l'encombrement axial du dispositif d'embrayage 1 .

Selon un mode de réalisation, les bras 35, 36 de l'organe d'inversion 33 peuvent présenter des dimensions telles qu'il existe un rapport de multiplication d'amplitude de course entre la translation axiale du couvercle de poussée 32 et la translation axiale du plateau de pression 14. Toutefois, ce rapport de multiplication a' est de manière avantageuse limité et par exemple inférieur à 1 .4 c'est-à-dire que la course axiale χΊ du plateau de pression 14 entre une position débrayée et une position embrayée correspond à une course axiale x' ₂ de la butée d'actionnement 23 correspondante inférieure à 1 .4 fois la course axiale χΊ du plateau de pression 14. Un tel rapport de multiplication a' permet ainsi de limiter la course axiale à la butée d'actionnement 23 et par conséquent, de limiter l'encombrement du dispositif d'embrayage 1 . Selon un autre mode de réalisation, l'organe d'inversion 23 n'induit aucune multiplication d'amplitude de course. Chaque butée d'actionnement 22, 23 est commandée en coulissement par une fourchette associée 37, 38. Comme représenté sur la figure 1 , chaque fourchette 37, 38 présente une orientation globalement radiale, les fourchettes 37, 38 étant angulairement décalées l'une par rapport à l'autre.

Chaque fourchette 37, 38 est montée pivotante autour d'un axe transversal à l'axe X. Chaque fourchette 37, 38 est montée pivotante au moyen d'une articulation 39, 40, telle qu'un pivot ou une rotule, qui est fixé sur le carter du dispositif d'embrayage, non représenté. Comme représenté sur la figure 2, l'articulation d'une fourchette 38 est formée par une rotule 41 qui coopère avec une cavité 42 de forme complémentaire ménagée dans la face arrière de ladite fourchette 38.

En revenant à la figure 1 , on observe qu'au niveau de leur extrémité radialement interne, les fourchettes 37, 38 présentent chacune une fourche 43 comportant deux branches 44, 45 disposées de part et d'autre de l'axe X autour de leur manchon 27, 28 respectif. Les deux branches 44, 45 présentent chacun une zone d'appui 46, représentée notamment sur la figure 3, coopérant avec une zone d'appui complémentaire ménagée dans l'un des manchons tubulaires 27, 28 de telle sorte qu'un pivotement de chacune des fourchettes 37, 38 entraîne un déplacement axial du manchon tubulaire 27, 28 respectif.

Sur la figure 2, on observe qu'au niveau de leur extrémité radialement externe, les fourchettes 37, 38 présentent chacune une zone d'appui 47 qui est destinée à être sollicitée par une tige de poussée d'un actionneur, non représenté. Dans le mode de réalisation représenté, la zone d'appui 47 est formée sur la face avant de la fourchette 37, 38 et présente une cavité sphérique destinée à coopérer avec une rotule équipant l'extrémité de la tige de poussée.

Chaque actionneur peut notamment être un actionneur électro-mécanique ou un actionneur hydraulique équipé d'une tige de poussée ou être un actionneur équipé d'un câble de traction. Les actionneurs sont commandés par un module de pilotage. De manière avantageuse, le module de pilotage est agencé pour piloter chaque actionneur en position. En d'autres termes, le module de pilotage détermine une position de consigne de l'actionneur en fonction du couple à transmettre par l'embrayage, détermine la position de l'actionneur, par exemple à l'aide d'un capteur de position, et commande l'actionneur de manière à asservir la position de l'actionneur à la position de consigne déterminée. Les embrayages 5, 6 étant du type normalement ouvert, la position initiale ou position de repos des actionneurs correspond à une position débrayée desdits embrayages 5, 6. Comme illustré sur la figure 2, le déplacement de l'actionneur correspondant à un déplacement du plateau de pression entre sa position débrayée et sa position embrayée est défini par une course Y de la seconde zone d'appui 47.

On observe que chaque fourchette 37, 38 comporte, d'une part, un premier bras de levier L1 qui s'étend globalement radialement entre l'articulation 39, 40 de la fourchette 37, 38 et les zones d'appui 46 des branches 44, 45 sur l'un des manchons tubulaires 27, 28 et, d'autre part, un second bras de levier L2 qui s'étend radialement entre l'articulation 39, 40 et la zone d'appui 47 destinée à coopérer avec une tige de poussée d'un actionneur. Selon la variante de réalisation représentée, l'articulation 39, 40 de la fourchette 37, 38 est située entre les deux points d'application. Toutefois, selon d'autres variantes de réalisation, chaque fourchette 37, 38 peut former un levier du second genre, l'articulation 39, 40 de la fourchette 37, 38 n'étant alors plus située entre les deux points d'application.

Le second bras de levier L2 présente une longueur supérieure à celle du premier bras de levier L1 de manière à entraîner une démultiplication d'amplitude de course par effet levier. Ainsi, la course axiale de la tige de poussée de l'actionneur au niveau de la zone d'appui 47 est plus importante que le déplacement axial correspondant de la butée d'actionnement 22, 23 respective. Cela permet ainsi de compenser, au moins en partie, l'absence ou la faiblesse de multiplication de la liaison cinématique entre chaque butée d'actionnement 22, 23 et le plateau de pression 14, 19 correspondant, ce qui permet d'augmenter la résolution de la valeur de consigne de l'actionneur. A titre d'exemple, le rapport entre la longueur du second bras de levier et celle du premier bras de levier est supérieur à 1 .5, par exemple de l'ordre de 1 .8.

Par ailleurs, de manière avantageuse, la raideur de chaque fourchette est définie entre la zone d'appui 47 et les zones d'appui 46 des branches 44, 45 de la fourche 43 sur l'un des manchons tubulaires 27, 28. La raideur est comprise entre 800 N/mm et 2200 N/mm. La raideur selon l'axe X est mesurée entre les première et seconde zones d'appui 46 et 47 en appliquant un effort représentatif de l'actionnement par une tige de poussée d'un actionneur. De telles raideurs permettent d'augmenter la progressivité des opérations d'embrayage, c'est-à-dire d'augmenter la course de l'actionneur pour un même déplacement du plateau de pression 14, 19 entre le point de léchage - la position de contact entre les garnitures de friction et le plateau de pression à partir de laquelle l'embrayage commence à transmettre un couple non nul - et une position embrayée. De telles raideurs ont pour effet de modifier le ratio de déplacement existant entre la course Y de la seconde zone d'appui 47 et le déplacement x ₂ de la butée d'actionnement de sorte que : x ₂ = k * —* Y avec k compris entre 0.6 et 0.95.

En d'autres termes, de telles raideurs permettent de diminuer la pente de la courbe représentative du couple transmissible par l'embrayage 5, 6 en fonction de la course de la tige de poussée de l'actionneur, ce qui permet d'augmenter la résolution en couple de l'actionneur et par conséquent, d'améliorer encore davantage sa pilotabilité.

A titre d'exemple, la figure 1 1 représente deux courbes 56, 57 représentant le couple C transmissible par l'un des embrayages 5, 6 en fonction de la course y de l'actionneur pour deux fourchettes présentant des raideurs différentes. Dans l'exemple représenté, le couple C transmissible est exprimé en Nm et la course Y est exprimée en mm. La courbe 57 correspond à la fourchette présentant la raideur la plus forte. On observe ainsi que plus la fourchette présente une faible raideur et plus la pente de la courbe est faible. Or, plus la pente de la courbe est faible et meilleure est la résolution de la valeur de consigne de l'actionneur lorsque celui-ci est commandé en position. On observera toutefois que la raideur de la fourchette ne doit toutefois pas être trop faible sous peine d'augmenter de manière trop importante le temps de réaction de l'actionneur ainsi que son encombrement.

La figure 12 représente deux courbes 58, 59 correspondant respectivement à la résolution de pilotage de l'un des embrayages 5, 6 lorsqu'il est équipé d'une fourchette présentant des caractéristiques de raideurs inadaptées et lorsqu'il est équipé d'une fourchette présentant les caractéristiques de raideur adéquates. Cette figure 12 illustre la résolution R de pilotage en Nm/mm, c'est-à-dire la pente de la courbe de couple transmissible en fonction de la course de la seconde zone d'appui 47 de la fourchette, en fonction du couple C transmissible en Nm.

Sur la courbe 59, on observe que la fourchette est configurée de telle sorte que la pente maximale de la courbe caractéristique - obtenu pour une valeur de couple transmissible correspondant au couple maximum C _max susceptible d'être transmis par l'embrayage - soit inférieure ou égale à un seuil R _max compris entre 80 et 120 Nm/mm. Dans l'exemple représenté, le couple C _max est de 300 Nm et le seuil de pente maximale admissible est R _max =100 Nm/mm. Par ailleurs, la fourchette est avantageusement configurée de telle sorte que pour une valeur de couple C transmissible correspondant à la moitié du couple maximum C _max, la pente de la courbe caractéristique soit comprise entre 0.5 x R _max et 1 x R _max , c'est-à-dire entre 50 et 100 N/mm sur la figure 12.

Les figures 3 à 10 représentent des fourchettes 37, 38 selon quatre modes de réalisation distincts susceptibles de présenter des raideurs dans la plage de valeur précitée. De telles fourchettes 37, 38 sont par exemple réalisées en acier.

Dans le premier mode de réalisation représenté sur la figure 3 et 4, le second bras de levier L2 s'étendant entre l'articulation 41 et la zone d'appui 47 destinée à coopérer avec un actionneur comporte un évidement 48 ménagé dans la face avant de la fourchette 37, 38. L'évidement 48 est bordé par deux barres 49, 50 s'étendant sensiblement dans le prolongement des branches 44, 45 de la fourche 43 vers la zone d'appui 47. Ainsi, les barres 49, 50 se rapprochent l'une de l'autre, de l'intérieur vers l'extérieur, pour se rejoindre au niveau de la zone d'appui 47. Les dimensions de l'évidement 48 sont ajustées afin de conférer à la fourchette 37,38 la raideur souhaitée.

Dans un second mode de réalisation représenté sur les figures 5 et 6, le second bras de levier L2 de la fourchette 37, 38 comporte une ouverture 51 s'étendant radialement entre l'articulation 41 de la fourchette 37, 38 et la zone d'appui 47 de la tige de poussée d'un actionneur. L'ouverture 51 est bordée par deux barres 49, 50 s'étendant sensiblement dans le prolongement des branches 44, 45 de la fourche 43 et se rapprochant l'une de l'autre, de l'intérieur vers l'extérieur, pour se rejoindre au niveau de la zone d'appui. Les dimensions de l'ouverture 51 sont également ajustées afin d'obtenir les caractéristiques de raideur souhaitées.

Dans un troisième mode de réalisation représenté sur les figures 7 et 8, la largeur de la fourchette 37, 38 dans une zone du second bras de levier L2 est adaptée en fonction des caractéristiques de raideur souhaitées. Ainsi, sur la variante représentée, la fourchette 37, 38 présente une zone 52 de largeur amincie entre l'articulation 41 et la zone d'appui 47 de l'actionneur. Dans un quatrième mode de réalisation représenté sur les figures 9 et 10, le second levier L2 est partiellement ou intégralement formé d'un paquet de languettes élastiques 53. Le paquet de languettes élastiques 53 est fixé à la fourche 43 de la fourchette 37, 38, par exemple par une paire de rivets 54, 55. Par ailleurs, le paquet de languettes élastiques 53 comporte, au niveau de son extrémité extérieure, une zone d'appui 47 destinée à coopérer avec un actionneur. Les languettes élastiques 53 peuvent, par exemple, être réalisées en acier ou en polyamide. La fourche 43 peut être réalisée en fonte ou en acier.

Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec plusieurs modes de réalisations particuliers, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention.

En particulier, les variantes de réalisation des fourchettes décrites ci- dessus ne sont décrites qu'à titre d'exemple et il est possible d'utiliser d'autres structures de fourchette, leur raideur pouvant notamment être ajustée par l'utilisation d'un ou de plusieurs raidisseurs et/ou d'un ou plusieurs évidements et/ou par l'utilisation d'autre type de pièces élastiques, tels que des ressorts, des rondelles de Belleville ou autres entre la zone d'appui 47 de l'actionneur et les zones d'appui 46 des branches 44, 45 de la fourche 43 sur l'un des manchons tubulaires 27, 28.

En outre, bien que l'invention ait été décrite ci-dessous dans le contexte général d'un dispositif du type double embrayage trois plateaux, elle est également applicable à d'autres dispositifs d'embrayage, tels qu'un embrayage simple ou un double embrayage à quatre plateaux.

L'usage du verbe « comporter », « comprendre » ou « inclure » et de ses formes conjuguées n'exclut pas la présence d'autres éléments ou d'autres étapes que ceux énoncés dans une revendication. L'usage de l'article indéfini « un » ou « une » pour un élément ou une étape n'exclut pas, sauf mention contraire, la présence d'une pluralité de tels éléments ou étapes.

Dans les revendications, tout signe de référence entre parenthèses ne saurait être interprété comme une limitation de la revendication.