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Title:
ARRANGEMENT FOR FIXING A BREATHER IN A VEHICLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2024/079088
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an arrangement (1) for fixing a breather (2) of a gearbox (3) of a vehicle (100) comprising at least an engine (4), a gearbox (3), a breather (2) connected to said gearbox (3), and a first element (5) and a second element (6) of the front structure of the vehicle (100), which are separate from each other, the arrangement (1) further comprising at least three points for fixing the breather (2), these being formed successively on the engine (4), the first element (5) of the front structure and the second element (6) of the front structure of the vehicle (100), at least one fixing point being configured to prevent the transmission of vibrations and/or stresses from the engine (4) along the breather (2).

Inventors:
GHIRARDINI ARMAND (FR)
SMONDACK CHRISTOPHE (FR)
Application Number:
PCT/EP2023/077987
Publication Date:
April 18, 2024
Filing Date:
October 10, 2023
Export Citation:
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Assignee:
RENAULT SAS (FR)
International Classes:
F16H57/027
Foreign References:
US3260130A1966-07-12
JP2000266166A2000-09-26
FR3084426A12020-01-31
JP7085582B22022-06-16
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Agencement (1 ) pour fixation d’un reniflard (2) de boîte de vitesses

(3) d’un véhicule (100), l’agencement (1 ) comprenant au moins un moteur (4), une boîte de vitesses (3), un reniflard (2) relié à ladite boîte de vitesses (3) et comprenant une tubulure (21 ) dont une extrémité libre forme une entrée d’air, un premier élément (5) et un deuxième élément (6) de la structure avant du véhicule (100), distincts l’un de l’autre, l’agencement (1 ) comprenant, en outre, au moins :

- un premier point (81 ) de fixation de la tubulure (21 ), réalisé sur un boîtier du moteur (4) ;

- un deuxième point (82) de fixation de la tubulure (21 ) réalisé sur le premier élément (5) de la structure avant, fixe relativement audit premier élément (5), et un troisième point (83) de fixation de la tubulure (21 ) réalisé sur une languette (9) comprise dans une portion rectiligne (61 ) du deuxième élément (6) de la structure avant, au moins le deuxième point (82) de fixation étant configuré pour prévenir la transmission de vibrations et/ou sollicitations issues du moteur (4) jusqu’à l’extrémité libre de la tubulure (21 ) et le deuxième point (82) de fixation étant interposé entre le premier point (81 ) de fixation et le troisième point (83) de fixation.

2. Agencement (1 ) selon la revendication précédente, dans lequel le premier point (81 ) de fixation est réalisé au niveau d’une patte (8) de fixation multifonction amovible, rapportée sur le boîtier du moteur

(4), configurée pour maintenir au moins un câble ou tuyau, notamment un câble d’alimentation électrique du véhicule (100).

3. Agencement (1 ) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la languette (9) et le deuxième élément (6) de la structure avant du véhicule (100) formant un ensemble monobloc. Agencement (1 ) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la languette (9) comprend au moins un renfort (92) et/ou un orifice (91 ) oblong apte à recevoir un organe de fixation (7) du reniflard (2), tel qu’un clip ou une agrafe. Agencement (1 ) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le reniflard (2) comprend, en outre, un capot (10) équipé d’un filtre disposé sur l’extrémité libre de la tubulure (21 ), le troisième point (83) de fixation étant réalisé au niveau dudit capot (10). Agencement (1 ) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le deuxième élément (6) de la structure avant du véhicule (100) est un élément du cadre de la face avant technique du véhicule (100) ou une goulotte (62) d’alimentation d’un réservoir lave-vitre. Agencement (1 ) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le premier élément (5) de la structure avant du véhicule (100) est une buse d’un ventilateur (51 ) disposé en face avant du véhicule (100) ou un élément fixe de la structure de caisse, tel qu’un longeron. Véhicule (100) automobile, notamment véhicule (100) à motorisation électrique, comprenant un agencement (1 ) selon l’une des revendications précédentes. Véhicule (100) automobile selon la revendication précédente, dans lequel l’extrémité libre de la tubulure (21 ) du reniflard (2) est disposée à une hauteur, définie le long de la direction verticale, supérieure ou égale à 650mm, voire 670mm relativement à un sol sur lequel repose le véhicule (100). Procédé de montage d’un agencement (1 ) selon l’une des revendications 1 à 7, comprenant successivement :

- l’emmanchement de la tubulure (21 ) du reniflard (2) sur la boîte de vitesses (3) ;

- la fixation du premier point (81 ) de fixation de la tubulure (21 ) sur le boîtier du moteur (4) ;

- la fixation du deuxième point (82) de fixation de la tubulure (21 ) sur le premier élément (5) de la structure avant du véhicule (100) ; - la fixation du troisième point (83) de fixation de la tubulure (21 ) sur le deuxième élément (6) de la structure avant du véhicule (100).

Description:
TITRE : Agencement de fixation d’un reniflard dans un véhicule

L’invention concerne un agencement de fixation d’un reniflard de boîte de vitesses dans un véhicule, particulièrement dans la structure avant du véhicule. L’invention concerne également un véhicule équipé d’un tel agencement. L’invention concerne enfin un procédé de montage d’un agencement selon l’invention.

Dans le milieu automobile, la structure avant des véhicules, et plus particulièrement le compartiment moteur, est soumis à de nombreuses contraintes spatiales de sorte que l'espace disponible pour l'implantation de nouveaux composants ou le réagencement de composants classiques est réduit. Une telle problématique est particulièrement présente avec l’évolution des véhicules depuis des motorisations traditionnelles, à moteur thermique, vers des motorisations électriques ou hybrides.

Classiquement, afin d’équilibrer la pression à l’intérieur d’un carter de boite de vitesse il est nécessaire d’y intégrer une mise à l’air libre, aussi qualifiée de « reniflard ». Un reniflard comprend notamment une soupape provoquant systématiquement une rentrée d'air dans un milieu où se produit une dépression. Afin d’assurer un fonctionnement adapté d’un tel reniflard, celui-ci doit être mis en œuvre dans des conditions spécifiques. Notamment, afin de prévenir l’entrée de corps étrangers dans le boîtier, ou carter, de la boîte de vitesses, tels que des poussières et/ou insectes, il est connu d’équiper le reniflard d’un capuchon de protection. Egalement, pour éviter les intrusions d’eau, en particulier dans les pays soumis aux risques de mousson la sortie du reniflard doit classiquement être implantée à une hauteur, c’est-à-dire à une position verticale relativement au sol, prédéfinie adaptée. Dans le cas des véhicules thermiques, les moteurs thermiques présentent un encombrement vertical permettant une implantation verticale à des hauteurs adaptées plus ou moins importantes, le reniflard de la boîte de vitesses pouvant alors simplement être fixé sur le boîtier du moteur thermique. Un tel principe ne peut néanmoins pas être transposé aux véhicules électriques, d’une part du fait de l’encombrement vertical plus réduit des moteurs électriques et d’autre part du fait de l’encombrement différent de la structure avant du véhicule, par exemple de la présence de traverse ou poutre s’étendant au travers du compartiment moteur, rendant impossible la remontée d’un reniflard depuis le boîtier du moteur électrique, c’est-à-dire à la verticale du moteur électrique.

La présente invention s’inscrit dans ce contexte et vise à proposer un agencement permettant une implantation du reniflard à une hauteur adaptée ainsi que permettant de répondre à des contraintes d’étanchéités prédéfinies. La présente invention vise également à proposer un agencement pouvant être mis en œuvre à moindre coût et qui soit simple d’installation au sein du véhicule.

L'invention se rapporte à un agencement pour fixation d’un reniflard de boîte de vitesses d’un véhicule, l’agencement comprenant au moins un moteur, une boîte de vitesses, un reniflard relié à ladite boîte de vitesses et comprenant une tubulure dont une extrémité libre forme une entrée d’air, un premier élément et un deuxième élément de la structure avant du véhicule, distincts l’un de l’autre, l’agencement comprenant, en outre, au moins :

- un premier point de fixation de la tubulure, réalisé sur un boîtier du moteur

- un deuxième point de fixation de la tubulure réalisé sur le premier élément de la structure avant, fixe relativement audit premier élément, et un troisième point de fixation de la tubulure réalisé sur une languette comprise dans une portion rectiligne du deuxième élément de la structure avant, au moins le deuxième point de fixation étant configuré pour prévenir la transmission de vibrations et/ou sollicitations issues du moteur jusqu’à l’extrémité libre de la tubulure et le deuxième point de fixation étant interposé entre le premier point de fixation et le troisième point de fixation.

Le premier point de fixation peut être réalisé au niveau d’une patte de fixation multifonction amovible, rapportée sur le boîtier du moteur, configurée pour maintenir au moins un câble ou tuyau, notamment un câble d’alimentation électrique du véhicule.

Notamment, la languette et le deuxième élément de la structure avant du véhicule peuvent former un ensemble monobloc. Optionnellement, la languette peut comprendre au moins un renfort et/ou un orifice oblong apte à recevoir un organe de fixation du renif lard, tel qu’un clip ou une agrafe.

Le reniflard peut comprendre, en outre, un capot équipé d’un filtre disposé sur l’extrémité libre de la tubulure, le troisième point de fixation pouvant être réalisé au niveau dudit capot.

Notamment, le deuxième élément de la structure avant du véhicule peut être un élément du cadre de la face avant technique du véhicule ou une goulotte d’alimentation d’un réservoir lave-vitre.

Le premier élément de la structure avant du véhicule peut être une buse d’un ventilateur disposé en face avant du véhicule ou un élément fixe de la structure de caisse, tel qu’un longeron.

L’invention concerner également un véhicule automobile, notamment un véhicule à motorisation électrique, comprenant un agencement selon l’invention. Notamment, au sein dudit véhicule, l’extrémité libre de la tubulure du reniflard peut être disposée à une hauteur, définie le long de la direction verticale, supérieure ou égale à 650mm, voire 670mm relativement à un sol sur lequel repose le véhicule (100).

L’invention concerne enfin un procédé de montage d’un agencement selon l’invention, comprenant successivement :

- l’emmanchement de la tubulure du reniflard sur la boîte de vitesses ;

- la fixation du premier point de fixation de la tubulure sur le boîtier du moteur ;

- la fixation du deuxième point de fixation de la tubulure sur le premier élément de la structure avant du véhicule ;

- la fixation du troisième point de fixation de la tubulure sur le deuxième élément de la structure avant du véhicule.

D’autres détails, caractéristiques et avantages ressortiront plus clairement à la lecture de la description détaillée donnée ci-après, à titre indicatif et non limitatif, en relation avec les différents exemples de réalisation illustrés sur la figure suivante :

La figure 1 est une représentation schématique simplifiée d’un exemple de réalisation d’un agencement de fixation d’un reniflard de boîte de vitesse réalisé selon un premier mode de réalisation.

La figure 2 est une représentation schématique vue de dessus de l’agencement illustré à la figure 1 .

La figure 3 est une représentation en perspective d’un point de fixation du reniflard mis en œuvre sur une goulotte de lave-vitre.

La figure 4 est une représentation en perspective du point de fixation du reniflard mis en œuvre sur la goulotte de lave-vitre.

La figure 5 est une représentation schématique simplifiée d’un exemple de réalisation de l’agencement de fixation du reniflard de boîte de vitesse réalisé selon un deuxième mode de réalisation. La figure 6 est une représentation schématique vue de dessus de l’agencement illustré à la figure 5.

La figure 1 illustre schématiquement un exemple de réalisation d’un agencement 1 de fixation d’un reniflard 2 de boîte de vitesses 3 au sein d’un véhicule 100, notamment un véhicule automobile, un tel agencement 1 étant disposé au niveau de la structure avant d’un véhicule 100. Le véhicule 100 considéré est particulièrement un véhicule automobile à motorisation électrique. De manière alternative, l’agencement 1 selon l’invention peut s’appliquer mutatis mutandis aux véhicules 100 à motorisation thermique comprenant un moteur thermique ou aux véhicules 100 à motorisation hybride comprenant un moteur thermique et au moins une batterie de propulsion, aussi qualifiée de batterie de motricité. Le véhicule 100 considéré peut, par exemple, être un véhicule particulier ou un véhicule utilitaire.

Les figures 1 à 6 illustrent différents exemples et modes de réalisation de l’agencement 1 selon l’invention. Par convention dans la description ci- après, la direction selon laquelle le véhicule 100 automobile se déplace en ligne droite est définie comme étant la direction longitudinale X. La direction perpendiculaire à la direction longitudinale et située dans un plan parallèle au sol est nommée direction transversale Y. La direction perpendiculaire aux directions X et Y est nommée direction verticale Z. Ainsi, on définit un repère direct XYZ représenté sur la figure 1 , classiquement mis en œuvre dans le milieu automobile. Les termes « haut » et « bas » ou « supérieur » et « inférieur » s’entendent dans leur sens général, les termes « bas » et « inférieur » désignant une proximité avec le sol plus importante. Egalement, les termes « premier », « deuxième » ont vocation à distinguer des éléments similaires et non à définir une hiérarchie au sein desdits éléments. De manière générale, l’agencement 1 selon l’invention comprend au moins un moteur 4, par exemple un moteur 4 électrique, une boîte de vitesses 3, un reniflard 2 relié à ladite boîte de vitesses 3, un premier élément 5 et un deuxième élément 6 de la structure avant du véhicule 100, distincts l’un de l’autre.

Le reniflard 2 est un système de soupape configuré pour permettre une rentrée d'air dans un milieu où se produit une dépression, en l’espèce dans la boîte de vitesses 3. Le reniflard 2 comprend une tubulure 21 , laquelle est relié à la boîte de vitesses 3 au niveau d’une première extrémité. Une deuxième extrémité, libre, de ladite tubulure 21 comprend une entrée d’air.

L’agencement 1 selon l’invention comprend particulièrement au moins trois points de fixation distincts disposés le long de la tubulure 21. On entend par « point de fixation » une interface de fixation entre le reniflard 2, notamment la tubulure 21 , un organe de fixation 7 tel que davantage exposé ci-après et un composant servant de support dudit organe de fixation 7. Au moins l’un des desdits points est particulièrement configuré afin de prévenir la transmission de vibrations et/ou sollicitations issues du moteur 4 jusqu’à l’extrémité libre de la tubulure 21 . Notamment, au moins deux points de fixation sont configurés afin de prévenir la transmission de telles vibrations et/ou sollicitations. En effet, lors du fonctionnement du véhicule 100, par exemple en phase de roulage, les accélérations et ralentissements du moteur 4 résultent en des déplacements et vibrations de celui-ci. Tel qu’illustré à la figure 1 avec les représentations en lignes pointillées, la tubulure 21 du reniflard 2 est alors sollicitée par les déplacements du moteur 4 et les vibrations sont transmises à celle-ci. Les points de fixation décrits ci-après visent particulièrement à prévenir un tel phénomène.

La tubulure 21 présente une structure au moins en partie courbée, notamment au moins en partie « en S ». La tubulure 21 comprend, en outre, au moins une partie rectiligne au niveau de laquelle est mis en œuvre l’un des points de fixation. Particulièrement, la tubulure 21 comprend au moins autant de parties rectilignes que l’agencement 1 comprend de points de fixation, chaque point de fixation étant mis en œuvre au niveau de l’une desdites parties rectilignes. En l’espèce, dans l’exemple illustré, l’agencement 1 comprend trois points de fixation et la tubulure 21 comprend trois parties rectilignes.

L’agencement 1 comprend un premier point 81 de fixation de la tubulure 21 , réalisé sur un boîtier du moteur 4. Notamment le premier point 81 de fixation est réalisé au niveau d’une patte 8 de fixation amovible, rapportée sur le boîtier du moteur 4. Notamment, la patte 8, et par extension le premier point de fixation 81 , est fixe relativement au moteur 4. Préférentiellement, la patte 8 de fixation est réalisée dans un matériau métallique. La tubulure 21 est reliée à la patte 8 de fixation par l’intermédiaire d’un organe de fixation 7. L’organe de fixation 7 peut notamment être une agrafe ou un clip. De manière classique, l’organe de fixation 7 peut, par exemple, posséder deux bras incurvés et articulés, lesdits bras étant aptes à se refermer autour de la tubulure 21 du reniflard 2. Alternativement, l’organe de fixation 7 peut comprendre une bague.

De manière avantageuse, préférentielle, la patte 8 de fixation peut être une patte 8 de fixation multifonction configurée pour maintenir au moins un câble ou tuyau. Par exemple, la patte 8 de fixation peut être configurée pour maintenir un câble d’alimentation électrique du véhicule 100, notamment un câble électrique 12V d’alimentation d’une batterie de servitude. La patte 8 de fixation étant montée sur le boîtier du moteur 4, celle-ci est soumises à des vibrations et déplacements.

Au moins un deuxième point 82 de fixation de la tubulure 21 est réalisé sur le premier élément 5 de la structure avant du véhicule 100 et un troisième point 83 de fixation de la tubulure 21 est réalisé sur le deuxième élément 6 de la structure avant du véhicule 100.

Notamment, le deuxième point 82 de fixation est un point fixe relativement à la structure avant du véhicule 100. On entend par « un point fixe », un point qui n’est pas déplacé, notamment qui n’est pas déplacé avec le moteur 4 lorsque celui-ci est en fonctionnement tel qu’exposé plus haut. Notamment, un tel point fixe vise à limiter la transmission des vibrations et sollicitations le long d’au moins une partie de la tubulure 21 . En ce sens, le deuxième point 82 de fixation est réalisé au niveau d’une pièce de la structure avant suffisamment solide pour ne pas être déplacée ou arrachée en cas de sollicitations extrêmes du moteur 4.

Le deuxième point 82 de fixation est disposé de sorte à être interposé entre le premier point 81 de fixation et l’extrémité libre de la tubulure 21. Le deuxième point 82 de fixation est réalisé par l’intermédiaire d’un organe de fixation 7 tel qu’exposé précédemment, directement monté sur le premier élément 5 de la structure avant. On entend par « directement », que l’organe de fixation 7 est directement monté sur le premier élément 5, sans autre intermédiaire. Par exemple, l’organe de fixation 7 peut être clippé ou vissé au niveau d’un orifice taraudé compris dans le premier élément 5 de structure avant.

Les premier point 81 et deuxième point 82 de fixation délimitent ainsi virtuellement trois segments distincts de la tubulure 21 du reniflard 2. On entend ici par « segment » une portion d’un tout, en l’espèce une portion de la tubulure 21. Un premier segment 210 de la tubulure 21 est emmanché sans collier de fixation sur un piquage 11 du boîtier de la boîte de vitesses 3 et maintenu au niveau du premier point 81 de fixation. Ce premier segment 210 est fixe, ou sensiblement fixe, avec la boite de vitesses 3, c’est-à-dire relativement à la boîte de vitesses 3. Autrement dit, en phase de roulage, le premier segment 210 peut être amené à être déplacé concomitamment à la boîte de vitesse 3 en fonction des accélérations et ralentissements du moteur 4. Il n’est ainsi pas déplacé relativement au moteur 4 mais peut être déplacé relativement à au moins une partie de la structure avant du véhicule, notamment relativement au premier élément 5 et/ou au deuxième élément 6 de la structure avant du véhicule 100. Le premier point 81 de fixation a ainsi fonction de fixation intermédiaire de la tubulure 21 ayant vocation à limiter ou empêcher les vibrations ou sollicitations du premier segment 210 de façon à prévenir tout arrachement de la tubulure 21 du piquage 11 .

Le premier point 81 et le deuxième point 82 de fixation délimitent un deuxième segment 211 de la tubulure 21 . Le deuxième segment 211 peut, tel qu’exposé précédemment, être soumis aux vibrations et sollicitations. Des exemples de déplacements du deuxième segment 211 sont notamment illustrés en lignes pointillées à la figure 1. Le deuxième segment 211 s’étendant seulement sur une partie de la longueur de la tubulure 21 , le débattement observé, c’est-à-dire l’amplitude des déplacements dudit segment du fait des vibrations et sollicitations du moteur 4, est limité.

Un troisième segment 212 est délimité par le deuxième point 82 de fixation d’une part et l’extrémité libre de la tubulure 21 d’autre part. Le troisième segment 212 comprend notamment le troisième point 83 de fixation. Le troisième segment 212 est fixe ou sensiblement fixe relativement à la structure avant du véhicule, notamment relativement au premier élément 5 et/ou au deuxième élément 6 de la structure avant, c’est-à-dire qu’il est peu, voire pas, soumis aux vibrations et sollicitations du moteur 4, notamment du fait de l’implantation du deuxième point 82 de fixation.

Le deuxième segment 211 de la tubulure 21 s’étend ainsi au sein de la structure avant afin de rejoindre le point fixe formé par le premier élément 5 de la structure avant. Le deuxième segment 211 peut s’étendre notamment le long de la direction longitudinale X et/ou le long de la direction transversale Y. Le deuxième segment 211 peut également s’élever en hauteur, le long de la direction verticale Z.

A l’inverse, le troisième segment 212 de la tubulure 21 s’étend essentiellement, c’est-à-dire en majorité ou principalement, le long de la direction verticale Z jusqu’à ce que l’extrémité libre de la tubulure 21 atteigne une hauteur adaptée, prédéfinie. Le troisième segment 212 peut également s’étendre au moins en partie le long de la direction longitudinale X et/ou le long de la direction transversale Y.

L’agencement selon l’invention permet avantageusement un positionnement de l’extrémité libre de la tubulure 21 à tout type de hauteur requis et notamment à des hauteurs élevées supérieures à 600mm, relativement au sol lorsque l’agencement 1 est équipé au sein du véhicule, grâce à la fixation solide et résistante mise en œuvre.

Selon un premier exemple de réalisation du deuxième point 82 de fixation, illustré aux figures 1 et 2, le premier élément 5 de la structure avant du véhicule 100 peut ainsi être une buse d’un ventilateur 51 disposé en face avant du véhicule 100.

Selon un deuxième exemple de réalisation du deuxième point 82 de fixation, non représenté, le premier élément 5 de la structure avant du véhicule 100 peut être un élément fixe de la structure de caisse, tel qu’un longeron ou une traverse.

A noter que, selon des exemples de réalisation non représentés, l’agencement 1 selon l’invention peut comprendre une pluralité de deuxièmes points 82 de fixation, fixes, tels qu’exposés précédemment, disposés entre le premier point 81 de fixation et le troisième point 83 de fixation. La pluralité de deuxièmes points 82 de fixation peut avantageusement être réalisée selon le premier exemple de réalisation et/ou selon le deuxième exemple de réalisation.

Le troisième point 83 de fixation, disposé sur le deuxième élément 6 de la structure avant du véhicule 100, est réalisé par l’intermédiaire d’une languette 9 comprise dans une portion rectiligne 61 du deuxième élément 6 de la structure avant. Autrement dit, au moins une zone d’implantation de la languette 9, correspondant à une zone de liaison entre le deuxième élément 6 de structure avant et la languette 9, est rectiligne.

Similairement au deuxième point 82 de fixation, le troisième point 83 de fixation peut optionnellement être configuré pour prévenir la transmission de vibrations et/ou sollicitations issues du moteur 4 jusqu’à l’extrémité libre de la tubulure 21. Notamment, le troisième point 83 de fixation peut être fixe relativement au deuxième élément 6 de la structure avant. Le troisième point 83 de fixation est disposé de sorte que le deuxième point 82 de fixation est interposé entre le premier point 81 de fixation et le troisième point 83 de fixation le long de la tubulure 21 .

De manière avantageuse, au sein de l’agencement 1 selon l’invention, la languette 9 et le deuxième élément 6 de la structure avant du véhicule 100 peuvent former un ensemble monobloc. On entend par « ensemble monobloc » que la languette 9 et au moins une partie du deuxième élément 6 de la structure avant sont réalisés d’un seul tenant de sorte qu’ils ne peuvent être séparés l’un de l’autre sans résulter en la dégradation, voire la destruction, de l’un ou de l’autre.

La tubulure 21 est fixée sur la languette 9 au niveau du troisième point 83 de fixation au moyen d’un organe de fixation 7 similaire à ce qui a été exposé précédemment, tel qu’une agrafe ou un clip. Selon un premier mode de réalisation, illustré aux figures 5 et 6, pouvant être mis en œuvre avec le premier exemple de réalisation ou le deuxième exemple de réalisation du deuxième point 82 de fixation exposés précédemment, le deuxième élément 6 de la structure avant du véhicule 100 est un élément du cadre de la face avant technique du véhicule 100. On entend par élément du cadre de la face avant technique une partie d’un cadre de châssis définissant la face avant technique du véhicule 100. Un tel cadre est, de manière classique, réalisée à partir d’une combinaison de matériaux plastiques et de matériaux métalliques. En l’espèce, de manière préférentielle, la languette 9 et une portion du cadre réalisée dans un matériau plastique forment un ensemble monobloc.

La languette 9 s’étend ici horizontalement, ou sensiblement horizontalement. Par exemple, la languette 9 peut être issue d’un longeron du véhicule 100 et s’étendre vers le compartiment moteur 4. La languette 9 peut notamment comprendre une portion plane comportant un orifice 91 apte à recevoir l’organe de fixation 7. Par exemple, l’orifice 91 peut être un orifice 91 oblong. La languette 9 peut également comprendre un renfort 92 s’étendant transversalement à la portion plane de la languette 9 et configuré pour assurer la résistance mécanique de la languette 9 et, par extension, la bonne tenue de la tubulure 21 .

Selon un deuxième mode de réalisation, illustré aux figures 1 et 2, pouvant être mis en œuvre avec le premier exemple de réalisation ou le deuxième exemple de réalisation du deuxième point 82 de fixation exposés précédemment, le deuxième élément 6 de la structure avant du véhicule 100 est une goulotte 62 d’alimentation d’un réservoir lave-vitre. De manière classique, une telle goulotte 62 s’étend au moins en partie le long de la direction verticale. Tel qu’exposé plus haut, la goulotte 62 comprend au moins une portion rectiligne 61 au niveau de laquelle est disposée la languette 9. La goulotte 62 peut avantageusement être réalisée dans un matériau plastique par moulage ou injection. De la sorte, la languette 9 peut être surmoulée sur tout type de goulotte 62 au niveau de la portion rectiligne 61 de ladite goulotte 62, sans qu’il soit nécessaire d’adapter ladite goulotte.

Dans un tel mode de réalisation, la languette 9 s’étend verticalement, ou sensiblement verticalement. De manière préférentielle, lorsque l’agencement 1 selon l’invention est disposé au sein du véhicule 100, la languette 9 peut être disposée en avant de la goulotte 62. Autrement dit, la goulotte 62 peut être interposée entre la goulotte 62 et la face avant technique, ou encore le premier élément 5 de la structure avant, le long de la direction longitudinale X. Tel qu’exposé précédemment, la languette 9 peut notamment comprendre une portion plane comportant un orifice 91 apte à recevoir l’organe de fixation 7. Optionnellement, ledit orifice 91 peut être oblong. La languette 9 peut également comprendre un renfort 92 s’étendant transversalement à la portion plane.

De manière optionnelle mais préférentielle, le reniflard 2 comprend, en outre, un capot 10 disposé sur l’extrémité libre de la tubulure 21. Notamment ledit capot 10 est rapporté et monté sur l’extrémité libre de la tubulure 21. Particulièrement, le capot 10 comprend un filtre visant à prévenir l’entrée de particules et poussières dans la tubulure 21 .

Lorsque le reniflard 2 comprend un tel capot 10, le troisième point 83 de fixation est réalisé au niveau dudit capot 10. L’organe de fixation 7 mis en œuvre au niveau du troisième point 83 de fixation coopère alors avec le capot 10, lequel entoure la tubulure 21. Le capot 10 tel qu’illustré présente une partie extrêmale supérieure 101 , libre, et une partie extrêmale inférieure 102. L’organe de configuration coopère avec une portion intermédiaire du capot 10, comprise entre la partie extrêmale supérieure 101 et la partie extrêmale inférieure 102. L’extrémité libre de la tubulure 21 , non visible, s’étend alors dans un espace délimité par le capot 10, entre la partie extrêmale supérieure 101 et la partie extrêmale inférieure 102.

De manière particulière, le capot 10 peut comprendre une nervure 103 s’étendant sur tout ou partie de la périphérie de la partie intermédiaire du capot 10 et configurée pour former butée de l’organe de fixation 7 le long d’au moins une direction, notamment le long de la direction verticale Z.

Lorsque le reniflard 2 comprend un tel capot 10, au moins l’extrémité libre de la tubulure 21 est disposée à la hauteur désirée, prédéfinie, tout ou partie du capot 10 pouvant alors présenter un positionnement vertical supérieur à une telle hauteur.

L’agencement 1 selon l’invention permet ainsi avantageusement d’intégrer la languette 9 de fixation, résistante, à des références existantes équipant le véhicule 100 et ce à moindre coût. La fixation réalisée, en une pluralité de points de fixation, est adaptée à d’importantes sollicitations et vibrations du moteur 4. L’agencement 1 permet également de simplifier le montage du reniflard 2, tel qu’exposé ci-après en référence au procédé de montage selon l’invention, en écartant la nécessité d’intégrer des pièces de support ou de fixation multiples rapportées.

Lorsqu’il est intégré au sein du véhicule 100, l’agencement 1 selon l’invention permet avantageusement de disposer l’extrémité libre de la tubulure 21 du reniflard 2 à une hauteur, définie le long de la direction verticale, prédéfinie adaptée. Particulièrement, afin d’assurer une étanchéité optimale de la tubulure 21 , notamment en cas d’utilisation dans des pays tropicaux, l’extrémité libre de la tubulure 21 est disposée à une hauteur, relativement à un sol sur lequel repose le véhicule 100, supérieure ou égale à 650mm, voire supérieure ou égale à 670mm. Lorsque la tubulure 21 est équipée d’un capot 10 tel qu’exposé plus haut, le positionnement vertical de la tubulure 21 peut être réalisé en fonction de l’extrémité libre de la tubulure 21 et/ou en fonction de la position du capot 10. Par exemple, la partie extrêmale inférieure 102 du capot 10 peut présenter un positionnement, le long de la direction verticale Z, à une la hauteur désirée prédéfinie, par exemple une hauteur supérieure ou égale à 650mm, voire supérieure ou égale à 670mm. Le troisième point 83 de fixation, correspondant à la zone de coopération entre le reniflard 2 et l’organe de fixation 7, présente ainsi une position verticale strictement supérieure à la hauteur visée, prédéfinie. En l’espèce, le troisième point 83 de fixation, notamment l’organe de fixation 7, s’étend à une hauteur strictement supérieure à 650mm, voire strictement supérieure à 670mm relativement au sol, par exemple de l’ordre de 690mm.

La présente invention concerne également un procédé de montage d’un agencement 1 tel qu’exposé précédemment. Ledit procédé comprend dans un premier temps l’emmanchement de la tubulure 21 , particulièrement de la première extrémité de la tubulure 21 , du reniflard 2 sur le boîtier de la boîte de vitesses 3. Le premier point 81 de fixation de la tubulure 21 est ensuite fixé sur le boîtier du moteur 4 par l’intermédiaire de la patte 8 amovible rapportée. Par exemple, le reniflard 2 peut être clippé sur la patte 8.

Notamment, le câblage électrique d’au moins un câble d’alimentation électrique peut être maintenu sur cette même patte 8. Le reniflard 2 est ensuite disposé dans une position d’attente sur le moteur 4. Ensuite, la fixation du deuxième point 82 de fixation de la tubulure 21 est mise en œuvre sur le premier élément 5 de la structure avant du véhicule 100. Enfin, la fixation du troisième point 83 de fixation de la tubulure 21 est réalisée sur le deuxième élément 6 de la structure avant du véhicule 100. De manière préférentielle, les différentes fixations peuvent être réalisées par clipage. La présente invention propose ainsi un agencement pour la fixation d’un reniflard de boîte de vitesse permettant de limiter, voire d’empêcher, la propagation de vibrations et de sollicitations issues du moteur sur l’ensemble de la tubulure du reniflard. L’agencement permet d’assurer une fixation solide et résistante à des hauteurs plus ou moins importantes sur des éléments équipant classiquement les véhicules. Egalement, l’invention est adaptée à une mise en œuvre dans les véhicules électriques, classiquement inadaptés à un positionnement à une hauteur élevée des reniflards. L’invention permet, en outre, avantageusement une limitation des références et une réduction des coûts par l’utilisation d’éléments existants dans le véhicule. En outre, l’invention permet un montage et une manipulation simplifiés en limitant le nombre de références impliquées dans la structure avant du véhicule.

La présente invention ne saurait toutefois se limiter aux moyens et modes décrits et illustrés ici et elle s’étend également à tout moyen ou mode équivalents et à toute combinaison techniquement opérante de tels moyens dans la mesure où ils remplissent in fine les fonctionnalités décrites et illustrées dans le présent document.