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Patent Searching and Data


Title:
ANKLE SUPPORT FOR A LINER OR SHOE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/057357
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a support intended to be inserted into a recess in a removable inner liner of a shoe or into a recess in a shoe, said support comprising a plate (10) made of low-temperature thermosetting resin and a layer (12) made of low-temperature thermoformable foam, characterised in that the plate comprises a window (14) located in a substantially central region of said plate and configured to be arranged in line with a malleolus of an ankle.

Inventors:
FESTOR MARK JOHN (FR)
Application Number:
PCT/EP2022/077405
Publication Date:
April 13, 2023
Filing Date:
September 30, 2022
Export Citation:
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Assignee:
ULTIMATEFIT (FR)
International Classes:
A43B5/04; A43B3/00; A43B7/1405; A43B7/1463; A43B7/1464; A43B7/1485; A43B7/20
Foreign References:
FR2830418A12003-04-11
US0757816A1904-04-19
JPH0779802A1995-03-28
CA2268893A11999-03-25
FR2830418A12003-04-11
Other References:
ORFIT: "Luxofoam - INSTRUCTIONS FOR USE", 25 May 2021 (2021-05-25), pages 1 - 1, XP055923916, Retrieved from the Internet [retrieved on 20220523]
Attorney, Agent or Firm:
BUGNION SA (CH)
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Claims:
Revendications

1. Pièce de maintien destinée à être insérée dans un logement d'un chausson intérieur amovible d'une chaussure ou dans un logement d'une chaussure, ladite pièce de maintien (PI) comportant une plaque en résine thermodurcissable à basse température (10), une couche de mousse thermoformable à basse température (12) caractérisée en ce que la plaque comporte une fenêtre (14) située dans une zone sensiblement centrale de ladite plaque et configurée pour être disposée au droit d'une malléole d'une cheville.

2. Pièce de maintien selon la revendication 1, dans laquelle la plaque (10) comporte quatre rainures (16.1, 16.2, 16.3, 16.4) traversant ladite plaque sur son épaisseur, lesdites rainures s'étendant du bord extérieur de la fenêtre sensiblement en étoile autour de la fenêtre.

3. Pièce de maintien selon la revendication 2, dans laquelle chaque rainure (16.1, 16.2, 16.3, 16.4) comporte une extrémité libre (17) de largeur supérieure à la largeur moyenne de la rainure (16.1, 16.2, 16.3, 16.4).

4. Pièce de maintien selon la revendication 2 ou 3, dans laquelle les rainures ont une largeur de l'ordre de 1 mm.

5. Pièce de maintien selon l'une des revendication 1 à 4, présentant une forme allongée selon une première direction (Z), ladite première direction (Z) étant destinée à être parallèle ou sensiblement parallèle à la direction d'une cheville.

6. Pièce de maintien selon la revendication 5 en combinaison avec l'une des revendications 2 à 4, dans laquelle deux rainures (16.1, 16.2) sont disposées d'un côté de la première direction (Z) et deux rainures (16.3, 16.4) sont disposées de l'autre côté de la première direction (Z).

7. Pièce de maintien selon l'une des revendications 1 à 6, dans lequel la plaque (10) est en polycaprolactone de masse surfacique comprise entre 1150 kg/m2 et 1250 kg/m2.

8. Pièce de maintien selon l'une des revendications 1 à 6, dans laquelle la couche de mousse a une surface plus grande que la plaque en résine thermodurcissable à basse température (10), et dans laquelle la couche de mousse comporte un bord extérieur biseauté.

9. Ensemble de maintien comportant deux pièces de maintien selon l'une des revendications précédentes, l'une des pièces de maintien étant destinée à coopérer avec la malléole externe et l'autre pièce de maintien étant destinée à coopérer avec la malléole interne, la fenêtre centrale de la pièce de maintien de la malléole externe étant plus petite que la fenêtre de la pièce de maintien de la malléole interne.

10. Chausson comportant une tige munie d'un premier logement (8.1) et d'un deuxième logement (8.2) situés latéralement de sorte que le premier logement (8.1) soit en regard de la malléole externe et le deuxième logement (8.2) soit en regard de la malléole interne, chaque logement (8.1, 8.2) contenant une pièce de maintien (PI) selon l'une des revendications 1 à 8, et dans lequel le premier (8.1) et le deuxième (8.2) logement comportent des moyens de fixation de la pièce de maintien coopérant avec des moyens de fixation portés par ladite pièce de maintien (PI).

11. Chaussure comportant une coque externe en matériau rigide et un chausson selon la revendication 10, la chaussure étant par exemple une chaussure de ski.

12. Chaussure comporte une semelle et une tige, ladite tige étant munie d'un premier logement et d'un deuxième logement situés latéralement de sorte à être que le premier logement soit en regard de la malléole externe et le deuxième logement soit en regard de la malléole interne, chaque logement contenant une pièce de maintien selon l'une des revendications 1 à 8, et dans lequel le premier et le deuxième logements comportant des moyens de fixation de la pièce de maintien coopérant avec des moyens de fixation portés par ladite pièce de maintien.

Description:
Description

PIECE DE MAINTIEN DE CHEVILLE POUR CHAUSSON OU CHAUSSURE

DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION

L'invention se rapporte à une pièce de maintien de cheville destinée à équiper un chausson, par exemple un chausson de chaussure de ski ou une chaussure, et à un chausson ou chaussure comportant deux telles pièces de maintien.

ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE

Une chaussure de ski alpin comporte une coque extérieure rigide et un chausson. La coque présente une tige haute et des crochets destinés à serrer la chaussure autour de la cheville et assurer un maintien de la cheville.

Lors d'une descente, le skieur transmet l'impulsion au ski notamment par l'intermédiaire de l'articulation des chevilles. La précision et la vitesse de transmission de l'impulsion entre la cheville et le ski dépendent de la manière dont les chevilles sont maintenues dans les chaussures de ski.

On cherche à améliorer les propriétés de transmission mécanique de l'amplitude du mouvement de l'articulation tibio-tarsienne lors des différentes phases du geste mécanique lors de la pratique du ski, de manière plus générale lors de la pratique du sport.

Le document FR2830418 décrit une pièce d'adaptation thermoformable comportant une plaque semi-rigide et une mousse synthétique. La plaque semi-rigide est en polycaprolactone, qui est un matériau qui présente une température de transition vitreuse très basse telle qu'elle devient déformable à basse température. Un chausson de confort est équipé de deux pièces d'adaptation de part et d'autre de la cheville, les pièces sont chauffées et se moulent sur la cheville.

Lors de l'utilisation de chaussures de ski munies de telles chaussons de confort, la transmission mécanique entre la cheville la chaussure de ski ne donnent pas entière satisfaction.

EXPOSÉ DE L'INVENTION

C'est par conséquent un but de la présente demande d'offrir une pièce de maintien de cheville améliorant la transmission des appuis de la cheville vers la base de la semelle de la chaussure. Le but énoncé ci-dessus est atteint par une pièce de maintien comportant une plaque en résine thermoformable à basse température et une couche de mousse, la plaque comportant une fenêtre destinée à se positionner au droit de la tubérosité osseuse de la malléole interne ou de la malléole externe.

La mise en œuvre d'une fenêtre dans la plaque semi-rigide permet de libérer l'appui de la tubérosité osseuse de la malléole interne ou de la malléole externe, améliorant le moulage de la pièce de maintien sur la malléole interne ou externe et améliorant la répartition des efforts entre la malléole interne ou la malléole externe et la chaussure.

Chaque chausson ou chaussure comporte deux pièces de maintien disposées de part et d'autre de la cheville au droit des malléoles interne et externe, qui assurent un enserrement de la cheville et un maintien amélioré de celle-ci, et la transmission de l'impulsion entre la cheville et la semelle de la chaussure.

De manière avantageuse, la plaque semi-rigide comporte des rainures ou fentes partant de la fenêtre et s'étendant vers l'extérieur à partir de celles-ci. L'extrémité extérieure des fentes présente une largeur plus grande que la largeur moyenne des fentes.

Chaque pièce de maintien présente préférentiellement une plus grande dimension dans une première direction destinée à être sensiblement alignée avec la direction de la cheville. Les rainures ou fentes au nombre de quatre sont disposées sensiblement en croix, les fentes étant disposées de part et d'autre de la première direction.

Le procédé de moulage s'effectue directement sur la cheville de l'utilisateur. Les pièces sont préalablement chauffées à une température au plus de 80°C, mises en place dans les chaussons ou chaussure. Dans le cas de chaussons de chaussure de ski, les chaussons sont introduits dans les coques et l'utilisateur chausse les chaussures de ski. Les chaussures sont attachées et l'utilisateur se déplacent. En refroidissant, les pièces de maintien se conforment directement sur les malléoles interne et externe.

Grâce à l'invention, l'utilisateur dispose alors de chaussures avec un maintien des chevilles sur mesure et présentant une transmission mécanique entre la cheville et la chaussure améliorée de manière sensible.

Un objet de la présente demande est une pièce de maintien destinée à être insérée dans un logement d'un chausson intérieur amovible d'une chaussure ou dans un logement d'une chaussure, ladite pièce de maintien comportant une plaque en résine thermodurcissable à basse température, une couche de mousse thermoformable à basse température. La plaque comporte une fenêtre située dans une zone sensiblement centrale de ladite plaque et configurée pour être disposée au droit d'une malléole d'une cheville.

De manière préférée, la plaque comporte quatre rainures traversant ladite plaque sur son épaisseur, lesdites rainures s'étendant du bord extérieur de la fenêtre sensiblement en étoile autour de la fenêtre.

Avantageusement, chaque rainure comporte une extrémité libre de largeur supérieure à la largeur moyenne de la rainure.

Par exemple, les rainures ont une largeur de l'ordre de 1 mm.

La pièce de maintien présente préférentiellement une forme allongée selon une première direction, ladite première direction étant destinée à être parallèle ou sensiblement parallèle à la direction d'une cheville.

Dans un exemple avantageux, deux rainures sont disposées d'un côté de la première direction et deux rainures sont disposées de l'autre côté de la première direction.

Dans un exemple de réalisation, la plaque est en polycaprolactone de masse surfacique comprise entre 1150 kg/m2 et 1250 kg/m2.

Un autre objet de la présente demande est un chausson comportant une tige munie d'un premier logement et d'un deuxième logement situés latéralement de sorte que le premier logement soit en regard de la malléole externe et le deuxième logement soit en regard de la malléole interne, chaque logement contenant une pièce de maintien selon l'invention, et le premier et le deuxième logement comportent des moyens de fixation de la pièce de maintien coopérant avec des moyens de fixation portés par ladite pièce de maintien.

Un autre objet de la présente demande est une chaussure comportant une coque externe en matériau rigide et un chausson selon l'invention, la chaussure étant par exemple une chaussure de ski.

Un autre objet de la présente demande est une chaussure comporte une semelle et une tige, ladite tige étant munie d'un premier logement et d'un deuxième logement situés latéralement de sorte à être que le premier logement soit en regard de la malléole externe et le deuxième logement soit en regard de la malléole interne, chaque logement contenant une pièce de maintien selon l'invention. Le premier logement et le deuxième logement comportent des moyens de fixation de la pièce de maintien coopérant avec des moyens de fixation portés par ladite pièce de maintien.

BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit, en référence aux figures annexées, qui illustrent :

- La figure 1 est une vue en perspective d'une chaussure de ski à laquelle peut s'appliquer l'invention,

- La figure 2 est une vue en perspective d'un chausson de chaussure de ski selon un exemple de réalisation,

- La figure 3A est une vue de face d'une pièce de maintien selon un exemple de réalisation du côté de la plaque,

- La figure 3B est une vue identique à celle de la figure 3A,

- La figure 4A est une vue de côté de la pièce de maintien de la figure 3 avant l'étape de moulage,

- La figure 4B est une vue de côté de la pièce de maintien de la figure 3 après l'étape de moulage,

- La figure 5 est une vue de face de la pièce de maintien de la figure 3 muni de moyens de fixation,

- La figure 6 est une vue en perspective d'une chaussure selon une exemple de réalisation.

- La figure 7 est une vue de face d'une paire de pièce de maintien selon un autre exemple de réalisation

- La figure 8 est une vue de côté d'une pièce de maintien selon un autre exemple de réalisation.

DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE MODES DE RÉALISATION

La présente invention s'applique aux chaussures à tige haute munies de chaussons amovibles ou non, de chaussures pour la pratique d'un sport, plus particulièrement et de manière non limitative les chaussures de ski alpin, les chaussures de ski de fond, les chaussures de skating, les chaussures de snowboard, les chaussures de ski à roulette, de chaussures de patin à glace, par exemple pour la pratique du hockey sur glace, des chaussures munies de roulettes, par exemple les patins à roulettes en ligne plus communément désignés rollers inline, les chaussure de randonnées. La présente invention s'applique également aux chaussures orthopédiques, notamment dans le cas de chaussures utilisées lors d'une période de rééducation.

La description qui va suivre portera plus particulièrement sur l'application à une chaussure de ski mais la description s'applique à tous les types de chaussure à tige haute.

Sur la figure 1, on peut voir une chaussure de ski 2 comportant une coque extérieure rigide 4 et un chausson intérieur 6 logé à l'intérieur de la coque 4.

Le chausson 6 est amovible et est représenté seul sur la figure 2.

La chaussure de ski présente une tige T haute. Dans la présente demande on entend par « tige haute » une tige qui couvre au moins la cheville. La chaussure de ski comporte un système de serrage 7 de la coque 4 autour de la cheville de l'utilisateur, par exemple il s'agit de crochets coopérant avec des boucles et assurant un serrage circonférentiel. D'autres systèmes de serrage sont envisageables.

Le chausson 6 est réalisé en matériau souple par rapport à celui de la coque et présente également une tige haute.

Le chausson 6 comporte deux logements 8.1, 8.2 (représenté en pointillés) formés dans la tige T et disposés de part et d'autre de l'emplacement destiné à recevoir la cheville dans le chausson (une cheville CH est représentée en pointillés dans le chausson). L'un 8.1 des logements est un logement dit externe puisqu'il est situé à l'extérieur de la cheville, et l'autre logement 8.2 est un logement dit interne, puisqu'il est situé à l'extérieur de la cheville. Lorsque le pied est en place dans le chausson, le logement externe 8.2 est en regard de la malléole externe Ma et le logement interne est en regard de la malléole interne (non représentée).

Le logement externe 8.1 est disposé dans la tige T, de sorte à être au droit de la malléole externe de la cheville en considérant une direction horizontale et le logement interne 8.1 est disposé dans la tige de sorte à être au droit de la malléole interne de la cheville en considérant une direction horizontale.

Selon l'invention, deux pièces de maintien de la cheville sont insérées dans les logements 8.1 et 8.2.

Sur les figures 3A et 3B et 4A et 4B, on peut voir un exemple de réalisation d'une pièce de maintien PI.

Les deux pièces de maintien sont identiques ou similaires, seule l'une d'entre elles sera décrite en détail.

La pièce de maintien PI présente une dimension dl plus grande dans une première direction Z et une dimension d2 plus petite dans une deuxième direction X. La pièce de maintien PI est destinée à être disposée par rapport à la cheville de sorte que la dimension dl soit dans la direction de la cheville, i.e. la direction de la jambe. Sur les figures 4A et 4B, on peut voir la pièce PI vue de côté avant moulage et après moulage sur la cheville respectivement.

La pièce PI comporte une plaque 10 présentant une certaine rigidité et assurant une tenue mécanique à la pièce à température ambiante et une couche de matériau souple 12, par exemple une mousse.

Le matériau de la plaque 10 est une résine thermoformable à basse température. On entend par « basse température » une température inférieure à 85°C, de préférence inférieure ou égale à 80°C, ainsi ce matériau peut être facilement rendu malléable, et ensuite moulé sur la cheville de l'utilisateur. A titre d'exemple non limitatif, la résine est un polyester, très avantageusement du polycaprolactone, dont la température de fusion est d'environ 60°C, le polyester peut être chargé par exemple en PVC (Polychlorure de vinyle). Dans un autre exemple, la résine est du co-polymère d'Ethyle Vinyle Acétate (EVA) qui peut être thermoformé dès 72°C.

Les résines thermoformables habituellement utilisée en orthopédie, par exemple pour la confection de support plantaire peuvent être utilisées pour réaliser la plaque.

La plaque 10 présente une épaisseur suffisante pour assurer une certaine tenue à la pièce toute en lui conférant de la souplesse. Par exemple, la plaque a une épaisseur comprise entre 1 mm et 2 mm.

Le matériau de la couche 12 est une mousse basse densité qui est également thermoformable à basse température, de préférence dont la masse volumique est inférieure à 80 kg/m3, par exemple une mousse de polyéthylène.

La couche 12 a une épaisseur de plusieurs millimètres, par exemple 4 mm.

La couche 12 en mousse est destinée à être disposée du côté de la malléole externe et assurer un certain confort lors du contact entre la malléole externe et la pièce de maintien PI.

Dans un exemple avantageux, la couche 12 comporte deux couches de mousses de densités différentes. De préférence, la mousse de plus grande densité est contre la plaque 10 et la mousse de plus faible densité est destinée à être orientée du côté de la malléole.

Le plaque 10 comporte en outre une fenêtre centrale 14 destinée à être disposée au droit de la tubérosité osseuse de la malléole externe. Il est à noter que cette fenêtre 14 est fermée par la couche de mousse 12. Cette fenêtre libère la tubérosité osseuse de la malléole externe et facilite le moulage de la pièce PI sur la malléole. En outre le positionnement de la malléole externe sur la pièce est plus précis lors du moulage. De préférence la fenêtre 14 est de forme circulaire. Toute autre forme qui se rapproche de la forme circulaire est envisageable, par exemple une forme polygonale par exemple hexagonale ou octogonale.

Le diamètre de la fenêtre est de l'ordre de de 10 mm à plus dizaines de millimètres, avantageusement de l'ordre de 20 mm.

Dans un exemple particulièrement avantageux, la plaque 10 comporte des rainures 16.1, 16.2, 16.3, 16.4, de préférence quatre rainures. Les rainures traversent la plaque 10. La largeur des rainures est de préférence de l'ordre du mm.

Les rainures 16 s'étendent du bord de la fenêtre radialement vers l'extérieur de celles-ci. Les rainures sont avantageusement au nombre de quatre et sont réparties sensiblement en étoile.

De manière préférée, les rainures 16.1, 16.2, 16.3, 16.4 sont réparties de sorte que deux rainures 16.1, 16.2 soient disposées d'un côté de la direction Z et deux rainures 16.3, 16.4 soient disposées d'un autre côté de la direction Z, i.e. aucune rainure n'est alignée ou sensiblement alignées à la direction Z.

Par ailleurs, dans cet exemple les rainures comportent chacune une extrémité libre 17 dont la largeur est plus grande que la largeur moyenne des rainures. Dans l'exemple représenté, les extrémités libres 17 ont la forme d'un trou circulaire de diamètre sensiblement plus important que la largeur moyenne de la fente. Les extrémités libres 17 peuvent avoir toute autre forme, par exemple une forme ovale, en étoile ou polygonale. Le diamètre des extrémités 17 est de l'ordre de quelques mm, par exemple 3 mm.

Sur la figure 3B, on peut voir les angles al, a2, a3, a4 entre les rainures.

De préférence, les angles opposés al et a3 sont égaux ou proches et les angles a2 et a4 sont égaux ou proches. De préférence, l'angle al est inférieur aux angles a2 et a4, et l'angle a3 est inférieur aux angles a2 et a4. Les angles al et a2 sont de préférence compris entre 60° et 90°.

Les rainures 16.1, 16.2, 16.3, 16.4 ont une longueur 11, 12, 13, 14 respectivement entre le bord extérieur de la fenêtre 14 et l'extrémité libre 17

De préférence, les longueurs 11 et 12 sont supérieures aux longueurs 13 et 14.

Les longueurs 11, 12, 13, 14 sont de l'ordre de quelques dizaines de mm.

Une pièce de maintien dans laquelle les rainures ont toutes des dimensions différentes ne sort pas du cadre de la présente demande. Le forme du contour extérieur de la pièce de maintien PI a une forme qui permet de fonctionner de manière anatomique en tenant compte des contraintes mécaniques fonctionnelles de la cheville en déplacement. Les sommets de la pièce de maintien sont arrondis pour assurer le confort de l'utilisateur.

Avantageusement, la forme du contour extérieur comporte trois côtés Cl, C3, C4de forme convexe et un côté C2 de forme concave. Le côté concave C2 est destiné à être orienté vers l'arrière du pied. Les rayons de courbure des côtés sont choisis pour se conformer au mieux à l'anatomie d'une cheville.

Sur la figure 4B, on peut voir la pièce de maintien après moulage. Celle-ci présente une forme incurvée en forme de coupelle qui forme un berceau pour la malléole sur laquelle la pièce est moulée, la plaque 10 étant située à l'extérieur.

Les dimensions de la fenêtre et des rainures sont choisies pour assurer un moulage précis de la malléole.

Comme cela a été expliqué ci-dessus, les pièces de maintien sont destinées à être placées dans des logements latéraux du chausson.

De préférence, chaque pièce de maintien comporte des moyens de fixation 18 coopérant avec des moyens situés dans la poche de sorte à immobiliser la pièce dans la poche. De préférence, les moyens de fixation sont de type auto-agrippant, par exemple une bande de tissu dont la surface comporte de crochets est portée par la pièce de maintien, et une bande de tissu dont la surface comporte des bouclettes s'agrippent l'une à l'autre lorsqu'elles sont pressées l'une contre l'autre. Il sera compris que les bandes de textile peuvent être interverties. La bande de tissue est fixée soit à la plaque 10, soit à la mousse 12. La mise en œuvre de tels moyens permet un repositionnement aisé des pièces de maintien, et leur retrait par exemple pour leur remplacement. Les moyens de fixation sont choisis de sorte à ne pas perturber le fonctionnement de la pièce de maintien, ni son confort.

Sur la figure 5, on peut voir représentés schématiquement les moyens de fixation 18 qui couvrent la fenêtre. La bande de tissu étant souple, elle ne perturbe pas le moulage de la pièce.

A titre d'exemple non limitatif, la plaque 10 est en polycaprolactone de masse surfacique comprise entre 1150 kg/m2 et 1250 kg/m2 et une épaisseur comprise entre 1,2 mm et 1, 6 mm, et une couche de mousse double densité en polyéthylène, comprenant une première couche de 2 mm de masse volumique 70kg/m3 et une deuxième couche de de 2 mm de mousse de masse volumique de 30 kg/m3.

A titre d'exemple également, les longueurs 11, 12 des rainures 16.1, 16.2 sont égales à 28,5 mm et les longueurs 13, 14 des rainures 16.3, 16.4 sont égales à 31,5 mm.

De préférence, les dimensions des pièces de maintien sont adaptées à la taille du chausson ou de la chaussure. Par exemple, il peut être prévu trois tailles, une taille S ou petite, une taille M ou moyenne et une taille L ou large.

Les dimensions de la fenêtre et des rainures sont adaptées aux dimensions extérieures de la pièce de maintien.

Sur la figure 7, on peut voir une paire de pièces de maintien selon un autre exemple de réalisation dans laquelle la pièce de maintien P2E destinée à coopérer avec la malléole externe, désignée pièce de maintien externe, et la pièce de maintien P2I destinée à coopérer avec la malléole interne, désignée pièce de maintien interne sont différentes.

Dans cet exemple la plaque de résine de la pièce de maintien externe comporte une fenêtre centrale 14E plus petite que la fenêtre centrale 141 de la pièce de maintien interne P2I. Dans l'exemple particulier la fenêtre centrale 14E est circulaire est présente un diamètre inférieur à la fenêtre centrale 141 de la pièce de maintien interne P2I. La tubérosité osseuse de la malléole externe est plus petite que la tubérosité osseuse de la malléole interne, ainsi chaque pièce de maintien selon cet exemple de réalisation présente l'avantage de s'adapter au mieux à la tubérosité des malléole interne et externe et suit au mieux la morphologie de l'utilisateur. Les pièces de maintien P2E et P2I comportent également des rainures 16 réalisés dans la plaque de résine s'étendant de la fenêtre centrale, et les rainures comportent au niveau de leur extrémité libre 17 par un trou.

A titre d'exemple, la fenêtre centrale 14E a un diamètre de 24 mm et la fenêtre centrale 141 a un diamètre de 30 mm. Les rainures 16 ont une largeur de 1,5 mm et une extrémité libre formée par un trou de diamètre de 3 mm. Les rainures 16 ont par exemple une longueur de 10 mm.

Sur la figure 8, on peut voir une vue de côté d'une pièce de maintien P3 selon un autre exemple de réalisation dans laquelle la couche de mousse 12 à des dimensions plus grandes que la plaque en résine 10 de sorte à déborder le contour extérieur de la plaque de résine. Le confort de l'utilisateur est amélioré en évitant une surpression au moment du moulage et en évitant un conflit entre la plaque de résine et la cheville de l'utilisateur. Dans l'exemple représenté et de manière avantageuse, le bord extérieur de la couche de mousse comporte un biseau 20 améliorant encore le confort de l'utilisateur.

Un exemple de procédé de moulage va maintenant être décrit.

Deux pièces de maintien sont mises en œuvre dans chaque chausson ou chaussure.

Les deux pièces de maintien sont chauffées à une température rendant la plaque

10 malléable, par exemple à une température maximale de 80°C pendant quelques minutes, par exemple entre 1 min et 3 min.

Le chauffage peut être réalisée en plongeant les pièces de maintien dans un bain- marie, en les plaçant dans un four basse température, voire en utilisant d'un sèche-cheveux. La plaque 10 est alors malléable tout en conservant une certaine rigidité permettant la manipulation des pièces.

Les pièces sont mises en place dans les logements du chausson et sont fixées par les moyens anti-agrippants.

Les chaussons sont ensuite mis en place dans les coques.

L'utilisateur chausse les chaussures de ski, et les serrent avec un effort de serrage moyen assurant une répartition de la pression de la coque externe sur le chausson et le pied.

L'utilisateur marche et effectue des flexions avant/arrière, médianes et latérales. Cette phase dure quelques minutes pendant lesquelles les pièces refroidissent tout en se mettant en forme autour des malléoles externe et interne.

La structure des pièces de maintien assure un positionnement précis des malléoles par rapport aux pièces et un moulage d'autant plus précis autour des malléoles interne et externe. La mise en œuvre des rainures améliore encore davantage cette précision.

Les chaussures de ski sont alors prêtes à l'emploi.

Au besoin les pièces de maintien peuvent être à nouveau chauffées pour recommencer le moulage si le premier moulage n'est pas satisfaisant. De plus, le contour extérieur des pièces de maintien peut être modifier à façon pour améliorer encore la qualité du maintien de la cheville.

Grâce à ces pièces de maintien, la transmission des appuis de la cheville vers la semelle de la chaussure est optimisée. En effet, chaque cheville est reçue et est maintenue entre les coupelles qui elles-mêmes sont maintenus dans la chaussure. Une plus grande surface entre la cheville et la chaussure est développée, améliorant la répartition de contraintes et la transmission des efforts. De plus le confort est nettement amélioré.

Comme cela a été expliqué ci-dessus, les pièces de maintien s'appliquent à des chaussures munies de chaussons amovibles telles que les chaussures de ski, chaussures de snowboard. Elles s'appliquent également aux chaussures sans chausson amovible, les pièces de maintien sont alors directement placées dans des logements latéraux formés dans la tige de la chaussure.

Sur la figure 6, on peut voir un exemple d'une telle chaussure 102. Dans cet exemple il s'agit d'une chaussure de randonnée, les logements sont formés dans la tige à l'extérieur de celle-ci. Seul le logement externe 108.1 est visible.

L'invention s'applique également aux chaussures orthopédiques, notamment aux chaussures de rééducation.