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Title:
WATCH CASE COMPRISING A ROTATING ELEMENT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/228938
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a watch case (1) comprising at least one middle (2), a concentric rotating element (8) mounted on the middle (2), being in communication with the interior of the watch case (1) and arranged so as to be able to be moved in rotation in a transverse plane of the watch case (1), and a sealing device arranged to seal the watch case (1), at least between the middle (2), the rotating element (8) and the interior of the watch case (1). According to the invention, said sealing device comprises at least a first concentric ring (14) that is as one with the rotating element (8) and a second concentric ring (16) that is as one with the middle (2), said first ring (14) and second ring (16) being positioned with respect to one another so as to respectively have a first face (14a) and a second face (16a) in contact with one another, said first face (14a) and second face (16a) respectively having a first contact surface and a second contact surface, these being in contact with one another and arranged so as to form sealing surfaces that establish a seal between said first ring (14) and second ring (16) while allowing these rings to slide with respect to one another.

Inventors:
GIRARD ARNAUD (CH)
Application Number:
PCT/EP2021/062625
Publication Date:
November 18, 2021
Filing Date:
May 12, 2021
Export Citation:
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Assignee:
PATEK PHILIPPE SA GENEVE (CH)
International Classes:
G04B19/28; G04B37/08
Foreign References:
CH340451A1959-08-15
EP3141969A12017-03-15
DE1964685U1967-07-20
CH74655A1917-09-01
EP0869412A21998-10-07
CH74655A1917-09-01
EP3141969A12017-03-15
DE1964685A11971-06-24
CH340451A1959-08-15
Attorney, Agent or Firm:
BOVARD SA NEUCHÂTEL (CH)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Boite de montre (1, T) comprenant au moins une carrure (2, 2’), un élément tournant (8, 30) concentrique monté sur la carrure (2, 2’) en étant en communication avec l’intérieur de la boite de montre (1, T) et agencé pour pouvoir être déplacé en rotation dans un plan transversal de la boite de montre (1, T) lorsqu’il est actionné par un utilisateur, à la demande, en fonctionnement normal de la montre, et un dispositif d’étanchéité agencé pour assurer l’étanchéité de la boite de montre (1, T) au moins entre la carrure (2, 2’), l’élément tournant (8, 30) et l’intérieur de la boite de montre (1 , 1 ’), caractérisée en ce que ledit dispositif d’étanchéité comprend au moins une première bague (14, 14’) concentrique solidaire de l’élément tournant (8, 30) et comprenant deux premières faces transversales (14a, 14b ; 14’a, 14’b) et deux premières faces latérales (40a, 40b, 40’a, 40’b) et une deuxième bague (16, 16’) concentrique solidaire de la carrure (2, 2’) et comprenant deux deuxièmes faces transversales (16a, 16b ; 16’a, 16’b) et deux deuxièmes faces latérales (42a, 42b, 42’a, 42’b), lesdites première (14, 14’) et deuxième (16, 16’) bagues étant positionnées l’une par rapport à l’autre de manière à présenter respectivement l’une des premières faces transversales (14a, 14’a) et l’une des deuxièmes faces transversales (16a, 16’a) au contact l’une de l’autre, ou l’une des premières faces latérales (40b, 40’b) et l’une des deuxièmes faces latérales (42a, 42’a) au contact l’une de l’autre, lesdites première (14a, 14’a) et deuxième (16a, 16’a) faces transversales, respectivement latérales (40b, 42a, 40’b, 42’a), présentant respectivement une première surface de contact et une deuxième surface de contact au contact l’une de l’autre et agencées pour former des surfaces d’étanchéité garantissant l’étanchéité entre lesdites première (14, 14’) et deuxième (16, 16’) bagues tout en permettant un glissement de l’une par rapport à l’autre lors d’un actionnement de l’élément tournant (8, 30) en fonctionnement normal.

2. Boite de montre selon la revendication 1 , caractérisée en ce qu’au moins l’une des première (14, 14’) et deuxième (16, 16’) bagues est rapportée et en ce qu’au moins celui de l’élément tournant (8, 30) ou de la carrure (2, 2’) qui est solidaire de la bague rapportée comprend un logement circulaire périphérique (18, 22 ; 18’, 22’) agencé pour recevoir les première (14, 14’) et deuxième (16, 16’) bagues rapportées respectivement.

3. Boite de montre selon l’une des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que l’élément tournant est une lunette tournante (8) portant une glace.

4. Boite de montre selon la revendication 3, caractérisée en ce que la lunette tournante (8) est solidaire d’une tête d’actionnement (12).

5. Boite de montre selon l’une des revendications 1 et 2, caractérisée en ce qu’elle comprend une lunette (8’) solidaire de la carrure (2’) et en ce que l’élément tournant est un sélecteur ou un verrou (30) disposé entre la carrure (2’) et ladite lunette (8’).

6. Boite de montre selon la revendication 5, caractérisée en ce que le dispositif d’étanchéité comprend une troisième bague (34) concentrique, solidaire de la lunette (8’), et comprenant deux troisièmes faces transversales (34a, 34b) et deux troisièmes faces latérales (44a, 44b), ladite troisième bague (34) étant positionnée par rapport à la première bague (14’) solidaire du verrou (30) de sorte que la première bague (14’) et la troisième bague (34) présentent respectivement l’autre des premières faces transversales (14’b) et l’une des troisièmes faces transversales (34a) au contact l’une de l’autre, ou l’autre des premières faces latérales (40a) et l’une des troisièmes faces latérales (44b) au contact l’une de l’autre, lesdites première (14’b) et troisième (34a) faces transversales, respectivement latérales (40a, 44b), présentant respectivement une troisième surface de contact et une quatrième surface de contact au contact l’une de l’autre et agencées pour former des surfaces d’étanchéité garantissant l’étanchéité entre lesdites première (14’) et troisième (34) bagues tout en permettant un glissement de l’une par rapport à l’autre lors d’un actionnement du verrou (30).

7. Boite de montre selon l’une des revendications 5 et 6, caractérisée en ce qu’au moins la lunette (8’) comprend un logement circulaire périphérique (22’) agencé pour recevoir la troisième bague (34).

8. Boite de montre selon l’une des revendications 6 et 7, caractérisée en ce que les troisième et quatrième surfaces de contact des première (14’b) et troisième (34a) faces transversales ou des première (40’a) et troisième (44b) faces latérales respectivement des première (14’) et troisième (34) bagues sont de formes complémentaires autorisant la rotation du verrou (30).

9. Boite de montre selon l’une des revendications 6 à 8, caractérisée en ce que les troisième et quatrième surfaces de contact des première (14’b) et troisième (34a) faces transversales ou des première (40’a) et troisième (44b) faces latérales respectivement des première (14’) et troisième (34) bagues présentent un défaut de planéité inférieur ou égal à 6 pm, et de préférence inférieur ou égal à 1 pm, et une rugosité Ra inférieure ou égale à 0.15 pm, et de préférence inférieure ou égale à 0.005 pm.

10. Boite de montre selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les première et deuxième surfaces de contact des première (14a, 14’a) et deuxième (16a, 16’a) faces transversales ou des première (40b, 40’b) et deuxième (42a, 42’a) faces latérales respectivement des première (14, 14’) et deuxième (16, 16’) bagues sont de formes complémentaires autorisant la rotation de l’élément tournant (8, 30).

11. Boite de montre selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les première et deuxième surfaces de contact des première (14a, 14’a) et deuxième (16a, 16’a) faces transversales ou des première (40b, 40’b) et deuxième (42a, 42’a) faces latérales respectivement des première (14, 14’) et deuxième (16, 16’) bagues présentent un défaut de planéité inférieur ou égal à 6 pm, et de préférence inférieur ou égal à 1 pm, et une rugosité Ra inférieure ou égale à 0.15 pm, et de préférence inférieure ou égale à 0.005 pm. 12. Boite de montre selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les surfaces de contact des faces transversales (14a, 14a’, 14’b, 16a, 16’a, 34a) ou latérales (40b, 42a, 40’b, 42’a, 40’a, 44b) des bagues (14, 14’, 16, 16’, 34) sont réalisées dans un matériau choisi parmi le groupe comprenant des céramiques, un verre métallique, le silicium, l’oxyde de silicium, le titane, un alliage métallique, un verre et un acier trempé.

13. Boite de montre selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les surfaces de contact des faces transversales (14a, 14a’, 14’b, 16a, 16’a, 34a) ou latérales (40b, 42a, 40’b, 42’a, 40’a, 44b) des bagues (14, 14’, 16, 16’, 34) sont revêtues d’un agent de lubrification.

14. Boite de montre selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comprend au moins un organe presseur rapporté (26, 26’) agencé pour exercer une pression au niveau des surfaces de contact des faces transversales (14a, 14a’, 14’b, 16a, 16’a, 34a) ou latérales (40b, 42a, 40’b, 42’a, 40’a, 44b) des bagues (14, 14’, 16, 16’, 34), ladite pression étant choisie pour garantir l’étanchéité de la boite de montre tout en autorisant une rotation de l’élément tournant (8, 30).

15. Boite de montre (1 , 1’) comprenant au moins une carrure (2, 2’), un élément tournant (8, 30) concentrique monté sur la carrure (2, 2’) en étant en communication avec l’intérieur de la boite de montre et agencé pour pouvoir être déplacé en rotation dans un plan transversal de la boite de montre (1 , 1’), et un dispositif d’étanchéité agencé pour assurer l’étanchéité de la boite de montre (1 , 1’) au moins entre la carrure (2, 2’), l’élément tournant (8, 30) et l’intérieur de la boite de montre, ledit dispositif d’étanchéité comprenant au moins une première bague (14, 14’) concentrique solidaire de l’élément tournant (8, 30) et comprenant deux premières faces transversales (14a, 14b ; 14’a, 14’b) et deux premières faces latérales (40a, 40b, 40’a, 40’b) et une deuxième bague (16, 16’) concentrique solidaire de la carrure (2, 2’) et comprenant deux deuxièmes faces transversales (16a, 16b ; 16’a, 16’b) et deux deuxièmes faces latérales (42a, 42b, 42’a, 42’b), lesdites première (14, 14’) et deuxième (16, 16’) bagues étant positionnées l’une par rapport à l’autre de manière à présenter respectivement l’une des premières faces transversales (14a, 14’a) et l’une des deuxièmes faces transversales (16a, 16’a) au contact l’une de l’autre, ou l’une des premières faces latérales (40b, 40’b) et l’une des deuxièmes faces latérales (42a, 42’a) au contact l’une de l’autre, lesdites première (14a, 14’a) et deuxième (16a, 16’a) faces transversales, respectivement latérales (40b, 42a, 40’b, 42’a), présentant respectivement une première surface de contact et une deuxième surface de contact au contact l’une de l’autre et agencées pour former des surfaces d’étanchéité garantissant l’étanchéité entre lesdites première (14, 14’) et deuxième (16, 16’) bagues tout en permettant un glissement de l’une par rapport à l’autre, caractérisée en ce qu’elle comprend au moins un organe presseur rapporté (26, 26’) agencé pour exercer une pression au niveau des surfaces de contact des faces transversales (14a, 14a’, 14’b, 16a, 16’a, 34a) ou latérales (40b, 42a, 40’b, 42’a, 40’a, 44b) des bagues (14, 14’, 16, 16’, 34), ladite pression étant choisie pour garantir l’étanchéité de la boite de montre tout en autorisant une rotation de l’élément tournant (8, 30).

16. Boite de montre selon l’une des revendication 14 et 15, caractérisée en ce que l’organe presseur (26, 26’) est une agrafe présentant un logement intérieur agencé pour recevoir les bagues (14, 14’, 16, 16’, 34).

17. Boite de montre selon l’une des revendications 14 à 16, caractérisée en ce que l’organe presseur (26’) est agencé pour lier solidairement la carrure (2’) à la lunette (8’).

18. Boite de montre selon la revendication 16, caractérisée en ce qu’elle comprend un roulement à billes (28) entre la première bague (14) qui est solidaire de la lunette tournante (8) et l’agrafe solidaire de la carrure (2).

19. Boite de montre selon les revendications 14 à 17, caractérisée en ce que l’organe presseur (26’) est disposé dans lesdits logements (18’, 22’) de la carrure (2’) et de la lunette (8’).

20. Boite de montre (1, 1’) comprenant au moins une carrure (2, 2’), un élément tournant (8, 30) concentrique monté sur la carrure (2, 2’) en étant en communication avec l’intérieur de la boite et agencé pour pouvoir être déplacé en rotation dans un plan transversal de la boite de montre (1, 1’), et un dispositif d’étanchéité agencé pour assurer l’étanchéité de la boite de montre (1, 1’) au moins entre la carrure (2, 2’), l’élément tournant (8, 30) et l’intérieur de la boite de montre, ledit dispositif d’étanchéité comprenant au moins une première bague (14, 14’) concentrique solidaire de l’élément tournant (8, 30) et comprenant deux premières faces transversales (14a, 14b ; 14’a, 14’b) et deux premières faces latérales (40a, 40b, 40’a, 40’b) et une deuxième bague (16, 16’) concentrique solidaire de la carrure (2, 2’) et comprenant deux deuxièmes faces transversales (16a, 16b ; 16’a, 16’b) et deux deuxièmes faces latérales (42a, 42b, 42’a, 42’b), lesdites première (14, 14’) et deuxième (16, 16’) bagues étant positionnées l’une par rapport à l’autre de manière à présenter respectivement l’une des premières faces transversales (14a, 14’a) et l’une des deuxièmes faces transversales (16a, 16’a) au contact l’une de l’autre, ou l’une des premières faces latérales (40b, 40’b) et l’une des deuxièmes faces latérales (42a, 42’a) au contact l’une de l’autre, lesdites première (14a, 14’a) et deuxième (16a, 16’a) faces transversales, respectivement latérales (40b, 42a, 40’b, 42’a), présentant respectivement une première surface de contact et une deuxième surface de contact au contact l’une de l’autre et agencées pour former des surfaces d’étanchéité garantissant l’étanchéité entre lesdites première (14, 14’) et deuxième (16, 16’) bagues tout en permettant un glissement de l’une par rapport à l’autre, caractérisée en ce qu’au moins l’une des première et deuxième bagues (14, 14’, 16, 16’) est rapportée et en ce qu’au moins celui de l’élément tournant (8, 30) ou de la carrure (2, 2’) qui est solidaire de la bague rapportée comprend un logement circulaire périphérique (18, 22 ; 18’, 22’) agencé pour recevoir les première (14, 14’) et deuxième (16, 16’) bagues rapportées respectivement.

21. Pièce d’horlogerie comprenant une boite de montre selon l’une des revendications 1 à 20.

Description:
BOITE DE MONTRE COMPRENANT UN ÉLÉMENT TOURNANT

La présente invention concerne une boite de montre comprenant au moins une carrure, un élément tournant concentrique monté sur la carrure, en étant en communication avec l’intérieur de la boite de montre et agencé pour pouvoir être déplacé en rotation dans un plan transversal de la boite de montre, et un dispositif d’étanchéité agencé pour assurer l’étanchéité de la boite de montre au moins entre la carrure, l’élément tournant et l’intérieur de la boite de montre.

La présente invention concerne également une pièce d’horlogerie comprenant une telle boite de montre.

Une boite de montre est traditionnellement utilisée pour protéger le mouvement d’une montre contre les poussières, l'humidité, et les chocs. Elle comprend une carrure, fermée côté pont, par un fond, et côté cadran par une lunette portant la glace.

L’élément tournant prévu sur la boite de montre peut être actionnable par un utilisateur, à la demande, en mode de fonctionnement normal de la montre, dans le but de réaliser une fonction de la montre. Du fait de sa rotation, les surfaces de l’élément tournant en contact avec la carrure ne sont pas en contact permanent en mode de fonctionnement normal.

Un tel élément tournant peut être par exemple un sélecteur, une lunette tournante ou un verrou.

L’élément tournant, en étant monté sur la carrure, peut créer une communication entre l’extérieur et l’intérieur de la boite soit en raison de la configuration de la boite de montre, soit parce que l’élément tournant est agencé pour coopérer, à chaque actionnement, avec au moins un organe ou un mécanisme contenu dans ladite boite de montre.

Un tel élément tournant peut être par exemple un verrou comme décrit dans le brevet CH 74 655. Dans ce document, le verrou coopère avec un bras disposé dans la boite de montre, ledit bras étant muni d’un palpeur pour venir lire les heures ou les minutes sur une came, de sorte que le verrou tourne d’un certain angle pour découvrir un certain nombre de dents prévues sur le verrou afin de permettre à un utilisateur aveugle de « lire » les heures ou les minutes en comptant le nombre de dents découvertes. Le verrou comprend une tige qui traverse la boite par une fente, avec un jeu suffisant pour glisser sans effort. La tige est prolongée par un épanouissement intérieur qui coopère avec le bras. Toutefois, ce document ne mentionne et ne propose aucune solution pour résoudre le problème d’étanchéité de la boite qui apparaît très clairement en raison de la fente prévue sur la boite pour recevoir la tige de verrou et du jeu qui doit être prévu.

Un tel élément tournant peut être également un verrou positionné à 8h par exemple sur la carrure et solidaire d’une bague agencée pour se déplacer en rotation par rapport au centre de la boite de montre, par exemple d’un angle de 45°, à chaque actionnement du verrou entre une position initiale neutre et une position maximale, en glissant notamment sur la carrure. La bague est agencée pour coopérer avec un organe ou un mécanisme prévu dans la boite. Ce type de verrou peut être utilisé par exemple pour remonter et actionner une sonnerie.

Un tel élément tournant peut être aussi une lunette tournante, qui porte la glace, crantée et munie d'un repère ainsi que d'une division en minutes coïncidant parfaitement avec celle du cadran, utilisée par exemple sur les montres de plongée. Une telle lunette tournante, en raison de sa construction, une fois montée sur la carrure, est en communication avec l’intérieur de la boite.

Ce type de lunette tournante, qui porte la glace, ne doit pas être confondu avec de simples bagues montées sur la boite, autour d’une carrure-lunette, comme les lunettes décrites dans la demande EP 3 141 969 ou le modèle d’utilité DE 1964685. Dans ces documents, la lunette ne porte pas la glace et ne communique pas avec l’intérieur de la boite, de sorte qu’il n’y a aucun problème d’étanchéité entre la lunette et l’intérieur de la boite. Afin de garantir l’étanchéité de la boite de montre entre la carrure, l’élément tournant et l’intérieur de la boite, il est connu de disposer un joint de type élastomère ou polymère pour empêcher tout élément extérieur de pénétrer dans la boite et d’atteindre le mouvement. Toutefois, ce type de joint, étant en contact avec l’élément tournant, s’use vite et est rapidement défaillant. Il est donc difficile de pouvoir garantir une étanchéité à long terme.

L’élément tournant pourrait être aussi un fond ou une lunette fixe, portant la glace, d’une boite de montre. Cet élément tournant, une fois déplacé en rotation pour son montage sur la carrure, reste fixe lors du fonctionnement normal de la montre. Un tel fond est connu par exemple du brevet CH 340451 qui décrit un fond en acier vissé sur la carrure en métal tendre. Les surfaces de contact de la carrure et du fond sont rectifiées de sorte que l’étanchéité est assurée par le contact direct de ces deux surfaces. Toutefois, cette construction oblige à limiter le choix de matériaux du fond et de la carrure pour assurer l’étanchéité tout en autorisant un glissement notamment au début du dévissage, permettant de dévisser facilement le fond. De plus, la surface en métal tendre de la carrure est en général forcée en se déformant lors du vissage pour se conformer parfaitement au fond et assurer l’étanchéité. La surface en métal tendre de la carrure peut donc s’altérer après plusieurs démontages et remontages, ce qui provoquera une perte d’étanchéité.

La présente invention vise à remédier à ces inconvénients en proposant plusieurs variantes de boite de montre possédant un élément tournant et pour laquelle l’étanchéité peut être assurée à long terme, afin de garantir sa fiabilité.

A cet effet, selon une première variante la présente invention concerne une boite de montre comprenant au moins une carrure, un élément tournant concentrique monté sur la carrure en étant en communication avec l’intérieur de la boite et agencé pour pouvoir être déplacé en rotation dans un plan transversal de la boite de montre lorsqu’il est actionné par un utilisateur, à la demande, en fonctionnement normal de la montre, et un dispositif d’étanchéité agencé pour assurer l’étanchéité de la boite de montre au moins entre la carrure, l’élément tournant et l’intérieur de la boite de montre.

Selon l’invention, le dispositif d’étanchéité comprend au moins une première bague concentrique solidaire de l’élément tournant et comprenant deux premières faces transversales et deux premières faces latérales et une deuxième bague concentrique solidaire de la carrure et comprenant deux deuxièmes faces transversales et deux deuxièmes faces latérales, lesdites première et deuxième bagues étant positionnées l’une par rapport à l’autre de manière à présenter respectivement l’une des premières faces transversales et l’une des deuxièmes faces transversales au contact l’une de l’autre, ou l’une des premières faces latérales et l’une des deuxièmes faces latérales au contact l’une de l’autre, lesdites première et deuxième faces transversales, respectivement latérales, présentant respectivement une première surface de contact et une deuxième surface de contact au contact l’une de l’autre et agencées pour former des surfaces d’étanchéité garantissant l’étanchéité entre lesdites première et deuxième bagues tout en permettant un glissement de l’une par rapport à l’autre lors d’un actionnement de l’élément tournant en fonctionnement normal.

Ainsi, un tel dispositif d’étanchéité permet d’obtenir une étanchéité dynamique, entre au moins la carrure, l’élément tournant et l’intérieur de la boite, sans joint élastomère ou polymère. La fiabilité de la boite de montre selon l’invention est ainsi obtenue.

D’une manière avantageuse, au moins l’une des première et deuxième bagues est rapportée et au moins celui de l’élément tournant ou de la carrure qui est solidaire de la bague rapportée comprend un logement circulaire périphérique agencé pour recevoir la première ou la deuxième bague rapportée respectivement. Ainsi, il est possible de choisir le matériau des bagues, indépendamment du matériau de l’élément tournant et/ou de la carrure, pour optimiser d’une part l’étanchéité et d’autre part le glissement des surfaces de contact. Selon un mode de réalisation, l’élément tournant peut être la lunette qui porte la glace et qui forme la boite de montre avec la carrure.

Selon un autre mode de réalisation dans lequel la boite de montre comprend une lunette solidaire de la carrure, l’élément tournant est un sélecteur ou un verrou disposé entre la carrure et ladite lunette.

De préférence, les première et deuxième surfaces au contact des première et deuxième bagues présentent un défaut de planéité inférieur ou égal à 6 pm, et de préférence inférieur ou égal à 5 pm, et une rugosité Ra inférieure ou égale à 0.15 pm, et de préférence inférieure ou égale à 0.1 pm.

D’une manière avantageuse, il est prévu des moyens de pression rapportés, tel qu’au moins un organe presseur, agencés pour exercer une pression au niveau des surfaces de contact des faces transversales ou latérales des bagues, permettant de garantir l’étanchéité tout en autorisant une rotation de l’élément tournant.

Ainsi, les surfaces au contact des bagues étant parfaitement emboîtées et extrêmement lisses, et maintenues ensemble, forment des surfaces d’étanchéité permettant de garantir une étanchéité dynamique entre lesdites surfaces au contact sans aucun joint élastomère ou polymère, tout en permettant un glissement desdites surfaces de contact l’une par rapport à l’autre lorsque l’élément tournant est actionné.

Dans une autre variante, l’invention concerne une boite de montre comprenant au moins une carrure, un élément tournant concentrique monté sur la carrure en étant en communication avec l’intérieur de la boite de montre et agencé pour pouvoir être déplacé en rotation dans un plan transversal de la boite de montre, et un dispositif d’étanchéité agencé pour assurer l’étanchéité de la boite de montre au moins entre la carrure, l’élément tournant et l’intérieur de la boite de montre, ledit dispositif d’étanchéité comprenant au moins une première bague concentrique solidaire de l’élément tournant et comprenant deux premières faces transversales et deux premières faces latérales et une deuxième bague concentrique solidaire de la carrure et comprenant deux deuxièmes faces transversales et deux deuxièmes faces latérales, lesdites première et deuxième bagues étant positionnées l’une par rapport à l’autre de manière à présenter respectivement l’une des premières faces transversales et l’une des deuxièmes faces transversales au contact l’une de l’autre, ou l’une des premières faces latérales et l’une des deuxièmes faces latérales au contact l’une de l’autre, lesdites première et deuxième faces transversales, respectivement latérales, présentant respectivement une première surface de contact et une deuxième surface de contact au contact l’une de l’autre et agencées pour former des surfaces d’étanchéité garantissant l’étanchéité entre lesdites première et deuxième bagues tout en permettant un glissement de l’une par rapport à l’autre. La boite de montre comprend en outre au moins un organe presseur rapporté agencé pour exercer une pression au niveau des surfaces de contact des faces transversales ou latérales des bagues, ladite pression étant choisie pour garantir l’étanchéité de la boite de montre tout en autorisant une rotation de l’élément tournant.

Dans une autre variante, l’invention concerne une boite de montre comprenant au moins une carrure, un élément tournant concentrique monté sur la carrure en étant en communication avec l’intérieur de la boite et agencé pour pouvoir être déplacé en rotation dans un plan transversal de la boite de montre, et un dispositif d’étanchéité agencé pour assurer l’étanchéité de la boite de montre au moins entre la carrure, l’élément tournant et l’intérieur de la boite de montre, ledit dispositif d’étanchéité comprenant au moins une première bague concentrique solidaire de l’élément tournant et comprenant deux premières faces transversales et deux premières faces latérales et une deuxième bague concentrique solidaire de la carrure et comprenant deux deuxièmes faces transversales et deux deuxièmes faces latérales, lesdites première et deuxième bagues étant positionnées l’une par rapport à l’autre de manière à présenter respectivement l’une des premières faces transversales et l’une des deuxièmes faces transversales au contact l’une de l’autre, ou l’une des premières faces latérales et l’une des deuxièmes faces latérales au contact l’une de l’autre, lesdites première et deuxième faces transversales, respectivement latérales, présentant respectivement une première surface de contact et une deuxième surface de contact au contact l’une de l’autre et agencées pour former des surfaces d’étanchéité garantissant l’étanchéité entre lesdites première et deuxième bagues tout en permettant un glissement de l’une par rapport à l’autre. Au moins l’une des première et deuxième bagues est rapportée et au moins celui de l’élément tournant ou de la carrure qui est solidaire de la bague rapportée comprend un logement circulaire périphérique agencé pour recevoir les première et deuxième bagues rapportées respectivement.

La présente invention concerne également une pièce d’horlogerie comprenant une telle boite de montre.

D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée suivante de différents modes de réalisation de l’invention, donnés à titre d’exemples non limitatifs, et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :

- la figure 1 est une vue en perspective d’un premier mode de réalisation d’une boite de montre selon l’invention ;

- la figure 2 est une vue en coupe selon le plan 3H-9H du premier mode de réalisation de la figure 1 ;

- la figure 3 est une vue en coupe au niveau de la tête d’actionnement d’une variante de réalisation du premier mode de réalisation ;

- la figure 4 est une vue en perspective d’un deuxième mode de réalisation d’une boite de montre selon l’invention ;

- la figure 5 est une vue en coupe au niveau du verrou du deuxième mode de réalisation de la figure 4 , - la figure 6 est une vue partielle en coupe d’un troisième mode de réalisation d’une boite de montre selon l’invention ; et

- les figures 7 à 10 sont des vues en coupe des bagues représentant différentes formes possibles de surfaces de contact.

En référence aux figures 1 et 2, il est représenté une boite de montre 1 selon un premier mode de réalisation de l’invention.

La boite de montre 1 comprend de manière classique une carrure 2 dans laquelle est fixé le mouvement de la montre. La carrure 2 est fermée, du côté pont, par un fond 4, et du côté du cadran 6, par une lunette 8 portant la glace 10.

La boite de montre 1 comprend également un élément tournant de forme annulaire, monté sur la carrure 2 de manière concentrique à celle-ci. La configuration de l’élément tournant est telle que ledit élément tournant est en communication avec l’intérieur de la boite. L’élément tournant est agencé pour pouvoir être déplacé en rotation dans un plan transversal de la boite de montre 1 par rapport au centre de ladite boite de montre 1 , lorsqu’il est actionné par un utilisateur, à la demande, en fonctionnement normal de la montre, en glissant sur au moins la carrure 2, dans le but de réaliser une fonction de la montre en lien avec le mouvement horloger. Cela signifie que l’élément tournant est mobile en rotation dans un plan « horizontal » parallèle au cadran 6 ou perpendiculaire à un axe central de la boite 1 autour duquel ladite boite 1 présente une symétrie générale de révolution, d’un certain angle (par exemple inférieur à 45°), à chaque actionnement de l’utilisateur, entre une position initiale neutre et une position maximale. Un ressort de rappel peut être prévu pour ramener l’élément tournant dans sa position initiale après son actionnement, en fonction de l’application prévue pour l’élément tournant.

Dans ce premier mode de réalisation, l’élément tournant est la lunette 8 elle- même, qui porte la glace 10, agencée pour être montée mobile en rotation par rapport à la carrure 2 en glissant sur ladite carrure 2. Pour faciliter son déplacement depuis l’extérieur, la lunette tournante 8 est solidaire d’une tête d’actionnement 12 perpendiculaire à ladite lunette 8 et affleurant la surface extérieure de la carrure 2. La tête extérieure 12 est positionnée dans sa position initiale neutre par exemple à 8H. Une telle lunette tournante est utilisée par exemple pour mesurer un temps de plongée, en lien avec l’affichage de l’heure courante sur le cadran.

Pour assurer son étanchéité au moins entre la carrure 2, l’élément tournant, ici la lunette 8, et l’intérieur de la boite de montre, notamment lorsque l’élément tournant est ou a été déplacé, ladite boite de montre 1 est munie d’un dispositif d’étanchéité.

Conformément à l’invention, le dispositif d’étanchéité comprend une première bague 14, concentrique à la boite de montre 1 et solidaire de l’élément tournant, ici la lunette 8, et une deuxième bague 16, concentrique, solidaire de la carrure 2.

La première bague 14 comprend deux premières faces transversales, à savoir une première face transversale inférieure 14a, et une première face transversale supérieure 14b, et deux premières faces latérales, à savoir une première face latérale extérieure 40a et une première face latérale intérieure 40b.

La deuxième bague 16 comprend deux deuxièmes faces transversales, à savoir une deuxième face transversale supérieure 16a, et une deuxième face transversale inférieure 16b, et deux deuxièmes faces latérales, à savoir une deuxième face latérale extérieure 42a et une deuxième face latérale intérieure 42b.

On appelle « faces transversales » des bagues, les faces annulaires des bagues, supérieure et inférieure qui se situent dans un plan transversal de la boite, c’est-à-dire dans le plan « horizontal » parallèle au cadran 6 ou perpendiculaire à l’axe central de la boite 1 , et on appelle « faces latérales » des bagues, les parois périphériques circulaires intérieure et extérieure des bagues, qui s’étendent parallèlement à l’axe central de la boite 1.

Dans ce mode de réalisation, lesdites première et deuxième bagues 14, 16 sont superposées, selon l’axe central de la boite 1, de manière à présenter respectivement l’une des premières face transversale, ici la première face transversale inférieure 14a, et l’une des deuxièmes faces transversales, ici la deuxième face transversale supérieure 16a au contact l’une de l’autre, lesdites première et deuxième faces transversales 14a, 16a présentant respectivement une première surface de contact et une deuxième surface de contact, au contact l’une de l’autre, agencées pour former des surfaces d’étanchéité garantissant l’étanchéité entre lesdites première et deuxième faces transversales 14a, 16a, tout en autorisant un glissement de l’une par rapport à l’autre lorsque l’élément tournant, ici la lunette 8, est déplacé en rotation, lors d’un actionnement de la lunette 8, en fonctionnement normal, par exemple lors d’une plongée.

Selon un autre mode de réalisation représenté sur la figure 6, les première et deuxième bagues 14, 16 sont positionnées l’une par rapport à l’autre de façon concentrique par rapport à l’axe central de la boite 1 , de manière à présenter respectivement l’une des premières faces latérales, ici la première face latérale intérieure 40b, et l’une des deuxièmes faces latérales, ici la deuxième face latérale extérieure 42a au contact l’une de l’autre, lesdites première et deuxième faces latérales 40b, 42a présentant respectivement une première surface de contact et une deuxième surface de contact, au contact l’une de l’autre, agencées pour former des surfaces d’étanchéité garantissant l’étanchéité entre lesdites première et deuxième faces latérales 40b, 42a, tout en autorisant un glissement de l’une par rapport à l’autre lorsque l’élément tournant, ici la lunette 8, est déplacé en rotation, lors d’un actionnement de la lunette 8, en fonctionnement normal.

D’une manière avantageuse, au moins l’une des première et deuxième bagues 14, 16 est rapportée et au moins celui de l’élément tournant 8 ou de la carrure 2 qui est solidaire de la bague rapportée comprend un logement circulaire périphérique agencé pour recevoir ladite première bague 14 rapportée ou la deuxième bague rapportée 16. Il est possible que seulement une seule des bagues soit rapportée, ou que les deux bagues soient rapportées. Par exemple, dans le mode de réalisation représenté sur la figure 2, la lunette tournante 8 comprend un logement circulaire périphérique intérieur 18 agencé pour recevoir la première bague 14, qui est donc rapportée.

La première bague 14 est rendue solidaire de la lunette tournante 8 par fixation de sa paroi périphérique extérieure 40a au logement 18 dans la lunette 8 par tout moyen connu, tel que collage ou assemblage par chassage dans un joint I 20.

De même, la carrure 2 comprend un logement circulaire périphérique intérieur 22 agencé pour recevoir la deuxième bague 16, qui est également rapportée.

La deuxième bague 16 est rendue solidaire de la carrure 2 par fixation de sa paroi périphérique extérieure 42a au logement 22 dans la carrure 2 par tout moyen connu, tel que collage ou assemblage par chassage dans un joint i 24.

Les joints i 20, 24 présentent l’avantage de permettre le démontage des bagues 14, 16 de la lunette 8 et de la carrure 2 respectivement si nécessaire.

En fonction du mode de réalisation mis en oeuvre, les première et deuxième surfaces de contact des première et deuxième faces transversales 14a, 16a ou des première et deuxième faces latérales 40b, 42a sont de formes complémentaires autorisant la rotation de l’élément tournant 8.

Ainsi, les surfaces de contact peuvent être par exemple toutes les deux planes dans le plan transversal de la boite, comme représenté sur la figure 2 ou 3, ou, vues en coupe selon un plan perpendiculaire au plan transversal de la boite, former au moins deux plans inclinés jointifs comme sur la figure 7, ou un seul plan incliné comme sur la figure 8, ou des formes crénelées en U comme sur les figures 9 et 10, ou toute autre forme appropriée permettant un déplacement de l’une par rapport à l’autre.

D’une manière particulièrement avantageuse, et en fonction du mode de réalisation mis en oeuvre, les première et deuxième surfaces de contact des première et deuxième faces transversales 14a, 16a ou des première et deuxième faces latérales 40b, 42a des première et deuxième bagues 14, 16 présentent un défaut de planéité inférieur ou égal à 6 pm, de préférence inférieur ou égal à 5 pm, et de préférence inférieur ou égal à 2 pm, et plus préférentiellement inférieur ou égal à 1 pm, et une rugosité Ra inférieure ou égale à 0.15 pm, et de préférence inférieure ou égale à 0.1 pm, et plus préférentiellement inférieure ou égal à 0.05 pm.

D’une manière avantageuse, les première et deuxième surfaces de contact des première et deuxième faces transversales 14a, 16a ou des première et deuxième faces latérales 40b, 42a des première et deuxième bagues 14, 16 présentent une dureté supérieure ou égale à 500 HV, et de préférence supérieure ou égale à 1500 HV, et plus préférentiellement supérieure à 1900 HV.

Les bagues 14 et 16 sont très fines et présentent par exemple, dans le premier mode de réalisation, une hauteur inférieure à 1 mm pour une largeur de 2 mm, et un diamètre extérieur de 40 mm environ.

De préférence, les surfaces de contact des première et deuxième faces transversales 14a, 16a ou des première et deuxième faces latérales 40b, 42a des bagues 14, 16 sont réalisées dans un matériau choisi parmi le groupe comprenant des céramiques, telles que l’alumine AI2O3, un verre métallique, le silicium, l’oxyde de silicium, un verre, le titane, un alliage métallique, tel que le laiton, le CuBe, et un acier trempé. D’une manière avantageuse, toute la bague 14, 16 est réalisée dans ledit matériau. De préférence, le matériau choisi est l’alumine AI2O3, travaillé de manière à présenter un défaut de planéité inférieur ou égal à 6 pm, une rugosité Ra inférieure ou égale à 0.15 pm, et une dureté supérieure ou égale à 1500 HV.

Avantageusement, l’invention permet d’utiliser des bagues 14, 16, ou au moins leurs surfaces de contact, qui sont réalisées dans un matériau différent des matériaux de l’élément tournant et de la carrure, de manière à optimiser à la fois l’étanchéité et le glissement, dans le cas où les matériaux de la carrure et de l’élément tournant ne sont pas appropriés pour garantir étanchéité et glissement au niveau des surfaces de contact.

Dans le cas d’une lunette tournante 8 ou d’une carrure 2 réalisée dans le même matériau que sa bague 14, 16 respectivement, telle qu’une céramique, ladite bague 14, 16 peut être d’une seule pièce avec la lunette tournante 8 ou la carrure 2 respectivement, en faisant saillie de l’intérieur de la paroi de la lunette tournante 8 ou de la carrure 2 respectivement, en direction du centre. Au moins la partie de la pièce correspondant à la bague 14 ou 16 est traitée de manière à présenter la planéité et la rugosité appropriées pour assurer l’étanchéité et en même temps le glissement au niveau des surfaces de contact.

D’une manière avantageuse, les bagues 14 et 16 sont conformées pour présenter une certaine élasticité ou souplesse, optimisée en fonction de la géométrie des bagues, pour pouvoir se conformer à la surface de contact de l’autre bague, et ainsi améliorer l’étanchéité.

Par exemple pour les bagues décrites ci-dessus pour le premier mode de réalisation, présentant une hauteur inférieure à 1 mm pour une largeur de 2 mm, et un diamètre extérieur de 40 mm environ, lesdites bagues peuvent être réalisées dans un acier qui présente un module de Young de 210 GPa.

De préférence, et en fonction du mode de réalisation mis en oeuvre, les première et deuxième surfaces de contact des première et deuxième faces transversales 14a, 16a ou des première et deuxième faces latérales 40b, 42a des première et deuxième bagues 14, 16 sont revêtues d’un agent de lubrification. Cet agent de lubrification est par exemple une huiles ou une graisse standard horlogère, ou à base de silicone.

De plus, il est prévu des moyens de pression rapportés agencés pour exercer une pression, c’est-à-dire une force normale, au niveau des surfaces de contact des première et deuxième faces transversales 14a, 16a ou des première et deuxième faces latérales 40b, 42a des bagues 14, 16, ladite pression étant choisie pour garantir l’étanchéité de la boite de montre tout en autorisant une rotation de l’élément tournant 8.

D’une manière avantageuse, ces moyens de pressions comprennent une pluralité d’organes presseurs rapportés 26, élastiques, par exemple répartis sur la périphérie circulaire intérieure des bagues 14, 16 comme dans le premier mode de réalisation. Les organes presseurs ont une largeur suffisamment fine afin de ne pas avoir à tenir compte de la courbure de la bague 14, 16. Les logements 18, 22 dans la lunette tournante 8 et la carrure 2 respectivement sont suffisamment dimensionnés pour pouvoir y loger également les organes presseurs 26 afin de maintenir ensemble les bagues 14 et 16 superposées ou concentriques.

De préférence, l’organe presseur 26 se présente sous la forme d’un crochet ou d’une agrafe en forme de U chevauchant les deux bagues 14, 16.

Par exemple, dans le premier mode de réalisation, l’organe presseur 26 se présente sous la forme d’une agrafe en forme de U couché en direction des bagues 14, 16, et comprenant un fond 26a perpendiculaire au plan du cadran et deux parois perpendiculaires 26b, 26c, parallèles aux bagues 14, 16, de manière à définir un logement intérieur agencé pour recevoir au moins en partie lesdites bagues 14, 16 par leurs bords périphériques intérieurs libres.

L’organe presseur peut être aussi une rondelle ressort, du type rondelle Belleville.

L’organe presseur est réalisé par exemple dans un acier à ressort, en verre métallique ou dans un alliage à mémoire de forme adéquat, lui permettant de s’emboîter sur les bagues pour les maintenir en exerçant sur elles une force normale.

Dans ce premier mode de réalisation, l’organe presseur 26 est également agencé pour permettre le déplacement en rotation de la première bague 14 solidaire de la lunette tournante 8 lorsque celle-ci est déplacée, tout en appliquant une pression suffisante pour garantir l’étanchéité de la boite de montre. Dans la variante représentée sur la figure 2, l’organe presseur 26 présente un logement intérieur correspondant sensiblement à la hauteur des bagues 14 et 16 superposées, de sorte que sa paroi 26b appuie sur la face transversale supérieure 14b de la bague 14, parallèle à la face transversale inférieure 14a de la bague 14, et que sa paroi 26c appuie sur la face transversale inférieure 16b de la bague 16, parallèle à la face transversale supérieure 16a de la bague 16.

Ainsi, l’organe presseur 26 maintient ensemble les deux bagues 14 et 16 en exerçant sur elles une pression suffisante garantissant une étanchéité dynamique, sans joint élastomère ou polymère, au niveau des surfaces de contact des première et deuxième faces transversales 14a, 16a ou des première et deuxième faces latérales 40b, 42a, de forme parfaitement emboîtées et extrêmement lisses, tout en permettant à la première bague 14 de tourner avec la lunette tournante 8 lorsque celle-ci est déplacée, la surface de contact de la face transversale inférieure 14a ou de la face latérale intérieure 40b de la première bague 14 glissant sur la surface de contact de la face transversale supérieure 16a ou de la face latérale extérieure 42a de la deuxième bague 16 solidaire de la carrure 2, l’autre face transversale supérieure 14b ou l’autre face latérale extérieure 40a glissant sur la paroi, par exemple26b, de l’organe presseur 26. Afin de favoriser le glissement de la première bague 14 par rapport à l’organe presseur 26, les surfaces en jeu peuvent être traitées selon tout procédé approprié, par exemple par microtexturation pour assurer une autolubrification.

Les matériaux et l’état de surface des surfaces en contact, la souplesse des bagues sont choisis de manière à avoir le meilleur compromis possible entre la pression à appliquer sur les bagues pour obtenir l’étanchéité et les forces à appliquer pour mettre en mouvement l’élément tournant qui doivent être réduites.

Par exemple, pour des bagues en acier telles que décrites ci-dessus, traitées avec un agent de lubrification horloger, la force appliquée axialement sur les bagues pour garantir une étanchéité dynamique et statique est de l’ordre de 5 N, et le couple à appliquer par un utilisateur pour actionner l’élément tournant est de l’ordre de 20 N. mm, pour un couple total de fonctionnement du mécanisme à actionner de l’ordre de 100 N. mm.

Dans la variante représentée sur la figure 3, toutes les références correspondant aux mêmes éléments que ceux de la figure 2, il est prévu un roulement à billes 28, concentrique et parallèle aux bagues 14, 16, et disposé entre la première bague 14 solidaire de la lunette tournante 8 et l’organe presseur 26 solidaire de la carrure 2, afin de faciliter le glissement de ladite première bague 14 par rapport à l’organe presseur 26 et à la carrure 2.

L’organe presseur 26 présente un logement intérieur dimensionné pour y loger les bagues 14 et 16 superposées ainsi que le roulement à billes 28, en permettant d’exercer une force normale sur lesdites bagues 14 et 16.

Plus précisément, le roulement à billes 28 comprend une bague inférieure 28a solidaire de la face transversale supérieure 14b de la première bague 14 et une bague supérieure 28b ici avantageusement solidaire de la paroi 26b de l’organe presseur 26, et donc solidaire de la carrure 2 par l’intermédiaire de la paroi 26c dudit organe presseur qui appuie sur la face transversale inférieure 16b de la deuxième bague 16 elle-même solidaire de ladite carrure 2.

Les logements 18, 22 dans la lunette tournante 8 et la carrure 2 respectivement sont suffisamment dimensionnés pour pouvoir y loger également les organes presseurs 26 et le roulement à billes 28 afin de maintenir ensemble les bagues 14 et 16 en les pressant l’une sur l’autre. Ainsi, le roulement à billes 28 est placé dans la zone étanche de la boite de montre 1 permettant de préserver son intégrité.

Comme dans la première variante de la figure 2, l’organe presseur 26 maintient ensemble les deux bagues 14 et 16 en exerçant sur elles une pression suffisante garantissant une étanchéité dynamique, sans joint élastomère ou polymère, au niveau des surfaces de contact des première et deuxième faces transversales 14a, 16a, de forme parfaitement emboîtées et extrêmement lisses, tout en permettant à la première bague 14 de tourner avec la lunette tournante 8 lorsque celle-ci est déplacée, la surface de contact de la face transversale inférieure 14a de la première bague 14 glissant sur la surface de contact de la face transversale supérieure 16a de la deuxième bague 16 solidaire de la carrure 2 et la face transversale supérieure 14b de la première bague 14 roulant sur la paroi 26b de l’organe presseur 26 par l’intermédiaire du roulement à billes 28.

En référence aux figures 4 et 5, il est représenté un autre mode de réalisation de la boite de montre 1’ selon l’invention.

La boite de montre 1’ comprend une carrure 2’, un fond 4’, et une lunette 8’ portant la glace 10’. Dans ce mode de réalisation, la lunette 8’ est solidaire de la carrure 2’ comme cela sera détaillé ci-après, et l’élément tournant est un sélecteur, un verrou ou une targette 30 disposé entre la carrure 2’ et la lunette 8’.

Selon le Dictionnaire professionnel illustré de l’horlogerie de G. -A. Berner, un verrou est défini comme une pièce qui permet de déplacer un organe depuis l'extérieur pour remplir une fonction.

Le verrou 30 comprend un anneau 32, monté entre la carrure 2’ et la lunette 8’ de manière concentrique à celles-ci. L’anneau 32 est agencé pour pouvoir se déplacer en rotation dans un plan transversal de la boite de montre 1’ par rapport au centre de ladite boite de montre 1’ par exemple d’un angle inférieur à 45° entre sa position initiale neutre et sa position maximale, lorsque le verrou 30 est actionné par un utilisateur, à la demande, en fonctionnement normal de la montre, dans le but de remplir la fonction qui lui est dédiée, en glissant entre la carrure 2’ et la lunette 8’. Un ressort de rappel est prévu pour ramener le verrou 30 dans sa position initiale après son actionnement par un utilisateur.

Le verrou 30 comprend également une tête d’actionnement 12’ apparaissant à l’extérieur de la boite de montre 1’. La tête 12’ est solidaire de l’anneau 32, perpendiculaire audit anneau 32 et affleure la surface extérieure de la carrure 2’. La tête extérieure 12’ est positionnée dans sa position initiale neutre par exemple à 8H.

Dans ce mode de réalisation, le dispositif d’étanchéité comprend une première bague 14’, concentrique à la boite de montre 1’ et solidaire de l’élément tournant, ici le verrou 30, et une deuxième bague 16’, concentrique, solidaire de la carrure 2’, lesdites première et deuxième bagues 14’, 16’ étant superposées de manière à présenter respectivement l’une des premières faces transversales, ici la première face transversale inférieure 14’a, et l’une des deuxième faces transversales, ici la deuxième face transversale supérieure 16’a au contact l’une de l’autre, lesdites première et deuxième faces transversales 14’a, 16’a présentant respectivement une première surface de contact et une deuxième surface de contact, au contact l’une de l’autre, agencées pour former des surfaces d’étanchéité garantissant l’étanchéité entre lesdites première et deuxième faces transversales 14’a, 16’a, des première et deuxième bagues 14’, 16’, tout en autorisant un glissement de l’une par rapport à l’autre lorsque l’élément tournant, ici le verrou 30 est déplacé en rotation.

Le dispositif d’étanchéité comprend également une troisième bague 34 concentrique à la boite de montre 1 ’, et solidaire de la lunette 8’, et comprenant deux troisièmes faces transversales, à savoir une troisième face transversale inférieure 34a et une troisième face transversale supérieure 34b, et deux troisièmes faces latérales, à savoir une troisième face latérale extérieure 44a et une troisième face latérale intérieure 44b.

Dans ce mode de réalisation, la troisième bague 34 est positionnée, et plus particulièrement superposée à la première bague 14’ solidaire de l’élément tournant, ici le verrou 30, de sorte que la première bague 14’ et la troisième bague 34 présentent respectivement l’autre des premières faces transversales, soit la première face transversale supérieure 14’b de la première bague 14’, et l’une des troisièmes faces transversales, soit la troisième face inférieure 34a au contact l’une de l’autre, ladite première faces transversale supérieure 14’b et ladite troisième face transversale inférieure 34a présentant respectivement une troisième surface de contact et une quatrième surface de contact, au contact l’une de l’autre, agencées pour former des surfaces d’étanchéité garantissant l’étanchéité entre lesdites première et troisième faces transversale 14’b, 34a des première et troisième bagues 14’, 34, tout en autorisant un glissement de l’une par rapport à l’autre, lorsque l’élément tournant, ici le verrou 30 est déplacé en rotation, lors d’un actionnement dudit verrou 30.

Selon un autre mode de réalisation, similaire à celui de la figure 6, la troisième bague 34 est positionnée de façon concentrique par rapport à la première bague 14’, de sorte que la première bague 14’ et la troisième bague 34 présentent respectivement l’autre des premières faces latérales de la première bague, ici la première face latérale extérieure 40’a, et l’une des troisièmes faces latérales, ici la troisième face latérale intérieure 44b, au contact l’une de l’autre, lesdites première et troisième faces latérales 40’a, 44b présentant respectivement une troisième surface de contact et une quatrième surface de contact, au contact l’une de l’autre, agencées pour former des surfaces d’étanchéité garantissant l’étanchéité entre lesdites première et troisième faces latérales 40’a, 44b, tout en autorisant un glissement de l’une par rapport à l’autre lorsque l’élément tournant est déplacé en rotation, lors d’un actionnement par un utilisateur, en fonctionnement normal.

Comme ci-dessus, d’une manière avantageuse, au moins l’un de l’élément tournant 30, de la carrure 2 ou de la lunette 8’ comprend un logement circulaire périphérique agencé pour recevoir la première 14’, deuxième 16’ ou troisième bague 34 associée, qui est alors rapportée. Il est donc possible que seulement une seule des bagues soit rapportée, ou que deux bagues ou les trois bagues soient rapportées.

Par exemple, dans le mode de réalisation représenté sur la figure 5, la première bague 14’ est rapportée, et a été rendue solidaire du verrou 30 par fixation de sa paroi périphérique extérieure au bord périphérique intérieur de l’anneau 32 du verrou par tout moyen connu, tel que le collage ou assemblage par chassage dans un joint I.

Par ailleurs, la première bague 14’ comprend, notamment sur sa paroi périphérique intérieure 40’b, des moyens pour coopérer, à chaque actionnement et déplacement du verrou, avec au moins un organe ou un mécanisme prévu à l’intérieur de la boite de montre 1. Ces moyens peuvent être un doigt, un levier, ou une denture par exemple.

La lunette 8’ comprend un logement circulaire périphérique intérieur 18’ agencé pour recevoir la troisième bague 34, qui est également rapportée. La troisième bague 34 est rendue solidaire de la lunette 8’ par fixation de sa paroi périphérique extérieure 44a au logement 18’ dans la lunette 8 par tout moyen connu, tel que collage ou assemblage par chassage dans un joint 120’.

De même, la carrure 2’ comprend un logement circulaire périphérique intérieur 22’ agencé pour recevoir la deuxième bague 16’, qui est également rapportée. La deuxième bague 16’ est rendue solidaire de la carrure 2’ par fixation de sa paroi périphérique extérieure 42’b au logement 22’ dans la carrure 2’ par tout moyen connu, tel que collage ou assemblage par chassage dans un joint i 24’.

Comme ci-dessus, en fonction du mode de réalisation mis en oeuvre, les première et deuxième surfaces de contact des première et deuxième faces transversales 14’a, 16’a ou des première et deuxième faces latérales 40’b, 42’a sont de formes complémentaires autorisant la rotation du verrou 30.

De même, les troisième et quatrième surfaces de contact des première 14’b et troisième 34a faces transversales ou des première 40’a et troisième 44b faces latérales respectivement des première 14’ et troisième 34 bagues sont de formes complémentaires autorisant la rotation du verrou 30.

Ainsi, les surfaces de contact peuvent être par exemple toutes planes dans le plan transversal de la boite, comme représenté sur la figure 5, ou vues en coupe selon un plan perpendiculaire au plan transversal de la boite, former un ou plusieurs plans inclinés jointifs, ou des formes crénelée en U, ou toute autre forme appropriée permettant un déplacement de l’une par rapport à l’autre.

Comme ci-dessus, et en fonction du mode de réalisation mis en oeuvre, les première et deuxième surfaces de contact des première et deuxième faces transversales 14’a, 16’a ou des première et deuxième faces latérales 40’b, 42’a des première et deuxième bagues 14’, 16’ présentent un défaut de planéité inférieur ou égal à 6 pm, de préférence inférieur ou égal à 5 pm, et de préférence inférieur ou égal à 2 pm, et plus préférentiellement inférieur ou égal à 1 pm, et une rugosité Ra inférieure ou égale à 0.15 pm, et de préférence inférieure ou égale à 0.1 pm et plus préférentiellement inférieure ou égal à 0.05 pm.

De même, les troisième et quatrième surfaces de contact des première et troisième faces transversales 14’b, 34a ou des première et troisième faces latérales 40’a, 44b des première et troisième bagues 14’, 34 présentent un défaut de planéité inférieur ou égal à 6 pm, de préférence inférieur ou égal à 5 pm, et de préférence inférieur ou égal à 2 pm, et plus préférentiellement inférieur ou égal à 1 pm, et une rugosité Ra inférieure ou égale à 0.15 pm, et de préférence inférieure ou égale à 0.1 pm, et plus préférentiellement inférieure ou égal à 0.05 pm.

De même d’une manière avantageuse, les première et deuxième surfaces de contact des première et deuxième faces transversales 14’a, 16’a ou des première et deuxième faces latérales 40’b, 42’a des première et deuxième bagues 14’, 16’ ainsi que les troisième et quatrième surfaces de contact des première et troisième faces transversales 14’b, 34a ou des première et troisième faces latérales 40’a, 44b des première et troisième bagues 14’, 34 présentent une dureté supérieure ou égale à 500 HV, et de préférence supérieure ou égale à 1500 HV, et plus préférentiellement supérieure à 1900 HV.

Comme les bagues 14 et 16, les bagues 14’, 16’ et 34 sont très fines et présentent par exemple, dans le mode de réalisation de la figure 5, une hauteur inférieure à 1 mm pour une largeur de 2 mm, et un diamètre extérieur de 40 mm environ.

De préférence, les surfaces de contact des faces transversales 14a’, 14’b, 16’a, 34a ou latérales 40’b, 42’a, 40’a, 44b des bagues 14’, 16’, 34 sont réalisées dans un matériau choisi parmi le groupe comprenant des céramiques, telles que l’alumine AI2O3, un verre métallique, le silicium, l’oxyde de silicium, un verre, le titane, un alliage métallique, tel que le laiton, le CuBe, et un acier trempé. D’une manière avantageuse, toute la bague 14’, 16’, 34 est réalisée dans ledit matériau. De préférence, le matériau choisi est l’alumine AI2O3, travaillé de manière à présenter un défaut de planéité inférieur ou égal à 6 pm, une rugosité Ra inférieure ou égale à 0.15 pm, et une dureté supérieure ou égale à 1500 HV.

Avantageusement, l’invention permet d’utiliser des bagues 14’, 16’, et 34 ou au moins leurs surfaces de contact, qui sont réalisées dans un matériau différent des matériaux de l’élément tournant, de la carrure et de la lunette, de manière à optimiser à la fois l’étanchéité et le glissement, dans le cas où les matériaux de la carrure, de l’élément tournant et de la lunette ne sont pas appropriés pour garantir étanchéité et glissement au niveau des surfaces de contact.

Dans le cas d’une lunette 8’ ou d’une carrure 2’ réalisée dans le même matériau que sa bague 34, 16’ respectivement, telle qu’une céramique, ladite bague 34, 16’ peut être d’une seule pièce avec la lunette 8’ ou la carrure 2’ respectivement, en faisant saillie de l’intérieur de la paroi de la lunette 8’ ou de la carrure 2’ respectivement, en direction du centre. Au moins la partie de la pièce correspondant à la bague 34 ou 16’ est traitée de manière à présenter la planéité et la rugosité appropriées pour assurer l’étanchéité et en même temps le glissement au niveau des surfaces de contact avec le verrou 30.

Comme ci-dessus, les bagues 14’, 16’ et 34 sont conformées pour présenter une certaine élasticité ou souplesse, optimisée en fonction de la géométrie des bagues, pour pouvoir se conformer à la surface de contact de l’autre bague au contact, et ainsi améliorer l’étanchéité.

Par exemple, comme ci-dessus, pour des bagues présentant une hauteur inférieure à 1 mm pour une largeur de 2 mm, et un diamètre extérieur de 40 mm environ, lesdites bagues peuvent être réalisées dans un acier qui présente un module de Young de 210 GPa.

Comme ci-dessus, de préférence, et en fonction du mode de réalisation mis en oeuvre, les surfaces de contact des faces transversales 14’a, 14’b, 16’a, 34a ou des faces latérales 40’b, 42’a, 40’a, 44b des première, deuxième et troisième bagues 14’, 16’, 34 sont revêtues d’un agent de lubrification. Cet agent de lubrification est par exemple une huiles ou une graisse standard horlogère, ou à base de silicone.

Sont également prévus des organes presseurs rapportés 26’, élastiques, similaires aux organes presseurs 26 de la première variante décrite ci-dessous en référence à la figure 2, agencés pour exercer une pression au niveau des surfaces de contact des faces transversales 14a’, 14’b, 16’a, 34a ou latérales 40’b, 42’a, 40’a, 44b des bagues 14’, 16’, 34, ladite pression étant choisie pour garantir l’étanchéité de la boite de montre tout en autorisant une rotation de l’élément tournant 30.

Les logements 18’, 22’ dans la lunette 8’ et la carrure 2’ respectivement sont suffisamment dimensionnés pour pouvoir y loger également les organes presseurs 26’ afin de maintenir ensemble les bagues 16’, 14’ et 34 superposées ou concentriques en exerçant sur elles une force normale.

Par exemple, dans le mode de réalisation de la figure 5, l’organe presseur 26’ en forme d’agrafe comme décrit ci-dessus pour l’organe presseur 26, comprend un fond 26’a perpendiculaire au plan du cadran et deux parois perpendiculaires 26’b, 26’c, parallèles aux bagues 16’, 14’, 34, de manière à définir un logement intérieur agencé pour recevoir au moins en partie lesdites bagues superposées 16’, 14’, 34 par leurs bords périphériques intérieurs libres. L’organe presseur peut être aussi une rondelle ressort, du type rondelle Belleville.

L’organe presseur 26’ présente un logement intérieur correspondant sensiblement à la hauteur des bagues 16’, 14’ et 34 superposées, de sorte que sa paroi 26’b appuie sur la face transversale supérieure 34b de la troisième bague 34, parallèle à la face transversale inférieure 34a de la troisième bague 34, et à la face transversale supérieure 14’b de la première bague 14’, et que sa paroi 26’c appuie sur la face transversale inférieure 16’b de la deuxième bague 16’, parallèle à la face transversale supérieure 16’a de la deuxième bague 16’, et à la face transversale inférieure 14’a de la première bague 14’.

De plus, dans ce mode de réalisation, la paroi 26’b de l’organe presseur 26’ en appui sur la troisième bague 34 solidaire de la lunette 8’ et la paroi 26’c de l’organe presseur 26’ en appui sur la deuxième bague 16’ solidaire de la carrure 2’ permettent audit organe presseur 26’ de lier solidairement la carrure 2’ à la lunette 8

De plus, l’organe presseur 26’ maintient ensemble les trois bagues superposées 16’, 14’ et 34 en exerçant sur elles une pression suffisante garantissant une étanchéité dynamique, sans joint élastomère ou polymère, au niveau des surfaces de contact des faces transversales 16’a, 14’a, et 14’b, 34a, ou des faces latérales 40’b, 42’a, 40’a, 44b, de forme parfaitement emboîtées et extrêmement lisses, tout en permettant à la première bague 14’ de tourner avec le verrou 30 lorsque celui-ci est déplacé, la surface de contact de la face transversale inférieure 14’a ou de la face latérale intérieure 40’b de la première bague 14’ glissant sur la surface de contact de la face transversale supérieure 16’a ou de la face latérale extérieure 42’a de la deuxième bague 16’ solidaire de la carrure 2’ et la surface de contact de sa face transversale supérieure 14’b ou de la face latérale intérieure 40’a glissant sur la surface de contact de la face transversale inférieure 34a ou de la face latérale extérieure 44b de la troisième bague 34 solidaire de la lunette 8’.

Ainsi, la présente invention propose un dispositif d’étanchéité pour une boite de montre à élément tournant, qui permet d’obtenir une étanchéité dynamique directe, entre au moins la carrure, l’élément tournant et l’intérieur de la boite, sans joint élastomère ou polymère, l’étanchéité étant maintenue même lorsque l’élément tournant est actionné en mode de fonctionnement normal, de sorte que la boite de montre selon l’invention est particulièrement fiable. Une étanchéité d’au moins 10 m, de préférence supérieure à 20 m et plus préférentiellement supérieure à 30 m peut ainsi être obtenue.

Les exemples d’éléments tournant décrits ci-dessus concernent la lunette ou un verrou disposé entre la carrure et la lunette. Il est bien évident que l’élément tournant pourrait être également prévu par exemple entre le fond et la carrure, entre deux parties de la carrure si celle-ci est en plusieurs parties, ou être une partie mobile de la carrure si celle-ci est en plusieurs parties ou le fond lui-même.

Ainsi, selon une autre variante, l’invention concerne une boite de montre 1 , 1’ comprenant au moins une carrure 2, 2’, un élément tournant 8, 30 concentrique monté sur la carrure 2, 2’ en étant en communication avec l’intérieur de la boite de montre et agencé pour pouvoir être déplacé en rotation dans un plan transversal de la boite de montre 1 , 1’, et un dispositif d’étanchéité agencé pour assurer l’étanchéité de la boite de montre 1 , 1’ au moins entre la carrure 2, 2’, l’élément tournant 8, 30 et l’intérieur de la boite de montre, ledit dispositif d’étanchéité comprenant au moins une première bague 14, 14’ concentrique solidaire de l’élément tournant 8, 30 et comprenant deux premières faces transversales 14a, 14b ; 14’a, 14’b et deux premières faces latérales 40a, 40b, 40’a, 40’b, et une deuxième bague 16, 16’ concentrique solidaire de la carrure 2, 2’ et comprenant deux deuxièmes faces transversales 16a, 16b ; 16’a, 16’b et deux deuxièmes faces latérales 42a, 42b, 42’a, 42’b, lesdites première 14, 14’ et deuxième 16, 16’ bagues étant positionnées l’une par rapport à l’autre de manière à présenter respectivement l’une des premières faces transversales 14a, 14’a et l’une des deuxièmes faces transversales 16a, 16’a au contact l’une de l’autre, ou l’une des premières faces latérales 40b, 40’b et l’une des deuxièmes faces latérales 42a, 42’a au contact l’une de l’autre, lesdites première 14a, 14’a et deuxième 16a, 16’a faces transversales, respectivement latérales 40b, 42a, 40’b, 42’a, présentant respectivement une première surface de contact et une deuxième surface de contact au contact l’une de l’autre et agencées pour former des surfaces d’étanchéité garantissant l’étanchéité entre lesdites première 14, 14’ et deuxième 16, 16’ bagues tout en permettant un glissement de l’une par rapport à l’autre. De plus, la boite de montre comprend au moins un organe presseur rapporté 26, 26’ agencé pour exercer une pression au niveau des surfaces de contact des faces transversales 14a, 14a’, 14’b, 16a, 16’a, 34a ou latérales 40b, 42a, 40’b, 42’a, 40’a, 44b des bagues 14, 14’, 16, 16’, 34, ladite pression étant choisie pour garantir l’étanchéité de la boite de montre tout en autorisant une rotation de l’élément tournant 8, 30.

Selon cette variante, la présente invention propose un dispositif d’étanchéité pour une boite de montre à élément tournant, qui permet d’obtenir une étanchéité dynamique (pas de perte d’étanchéité lorsque l’élément tournant est actionné en mode de fonctionnement normal, comme décrit ci-dessus) ou statique, entre au moins la carrure, l’élément tournant et l’intérieur de la boite, sans joint élastomère ou polymère, très fiable, la pression pour garantir l’étanchéité de la boite de montre étant optimisée au moyen des organes presseurs rapportés tout en autorisant une rotation de l’élément tournant pour actionner l’élément tournant dans le cas d’une étanchéité dynamique ou par exemple pour dévisser le fond dans le cas d’une étanchéité statique.

Selon une autre variante, l’invention concerne une boite de montre 1 , 1’ comprenant au moins une carrure 2, 2’, un élément tournant 8, 30 concentrique monté sur la carrure 2, 2’ en étant en communication avec l’intérieur de la boite et agencé pour pouvoir être déplacé en rotation dans un plan transversal de la boite de montre 1 , 1’, et un dispositif d’étanchéité agencé pour assurer l’étanchéité de la boite de montre 1 , 1’ au moins entre la carrure 2, 2’, l’élément tournant 8, 30 et l’intérieur de la boite de montre, ledit dispositif d’étanchéité comprenant au moins une première bague 14, 14’ concentrique solidaire de l’élément tournant 8, 30 et comprenant deux premières faces transversales 14a, 14b ; 14’a, 14’b et deux premières faces latérales 40a, 40b, 40’a, 40’b et une deuxième bague 16, 16’ concentrique solidaire de la carrure 2, 2’ et comprenant deux deuxièmes faces transversales 16a, 16b ; 16’a, 16’b et deux deuxièmes faces latérales 42a, 42b, 42’a, 42’b, lesdites première 14, 14’ et deuxième 16, 16’ bagues étant positionnées l’une par rapport à l’autre de manière à présenter respectivement l’une des premières faces transversales 14a, 14’a et l’une des deuxièmes faces transversales 16a, 16’a au contact l’une de l’autre, ou l’une des premières faces latérales 40b, 40’b et l’une des deuxièmes faces latérales 42a, 42’a au contact l’une de l’autre, lesdites première 14a, 14’a et deuxième 16a, 16’a faces transversales, respectivement latérales 40b, 42a, 40’b, 42’a, présentant respectivement une première surface de contact et une deuxième surface de contact au contact l’une de l’autre et agencées pour former des surfaces d’étanchéité garantissant l’étanchéité entre lesdites première 14, 14’ et deuxième 16, 16’ bagues tout en permettant un glissement de l’une par rapport à l’autre, au moins l’une des première et deuxième bagues 14, 14’, 16, 16’ étant rapportée et au moins celui de l’élément tournant 8, 30 ou de la carrure 2, 2’ qui est solidaire de la bague rapportée comprend un logement circulaire périphérique 18, 22, 18’, 22’ agencé pour recevoir les première 14, 14’ et deuxième 16, 16’ bagues rapportées respectivement.

Selon cette variante, la présente invention propose un dispositif d’étanchéité pour une boite de montre à élément tournant, qui permet d’obtenir une étanchéité dynamique ou statique, entre au moins la carrure, l’élément tournant et l’intérieur de la boite, sans joint élastomère ou polymère, très fiable, la ou les bagues rapportées permettant de choisir des matériaux favorisant leur glissement les unes par rapport aux autres, indépendamment du matériau de la carrure et/ou de l’élément tournant, facilitant le dévissage d’un fond par exemple dans le cas d’une étanchéité statique, ou garantissant un glissement étanche alors que l’élément tournant est actionné en mode de fonctionnement normal, dans le cas d’une étanchéité dynamique, comme décrit ci-dessus.