DOMAINE TECHNIQUE

La présente invention concerne le domaine technique général des équipements d'aide à la survie et à l'évacuation de personnes en danger dans des véhicules à cabine fermée, en particulier des aéronefs ou des véhicules marins et sous-marins, et relève également du domaine général des équipements destinés à être fixés à aux parois de tels véhicules.

La présente invention concerne plus précisément un véhicule comprenant une paroi intérieure, qui forme par exemple une paroi intérieure de cabine ou de cockpit, ainsi qu’une issue d’évacuation du véhicule.

La présente invention concerne également en tant que tel un dispositif de rétention de liquide équipant un tel véhicule.

Enfin, la présente invention concerne aussi en tant que tel un dispositif d'aide à l'évacuation d'urgence d'un véhicule.

TECHNIQUE ANTERIEURE

Les véhicules à cabine fermée peuvent, en cas d'accident, emprisonner leurs occupants et mettre ainsi la vie de ces derniers en danger. Ce risque est particulièrement prégnant en ce qui concerne les aéronefs, comme par exemple les hélicoptères. Ainsi, si un hélicoptère percute accidentellement le sol ou une étendue d’eau et se couche sur le flanc, ses passagers pourraient éprouver de grandes difficultés à gagner les issues de secours latérales encore à l'air libre, qui se retrouvent en surplomb des passagers. Ces derniers doivent donc escalader à l'intérieur de la cabine pour tenter d'atteindre l'issue de secours, ce qui peut s'avérer particulièrement malaisé, surtout dans les instants qui suivent immédiatement l'écrasement de l'appareil au sol ou dans l’eau. Cette problématique concerne au premier chef les hélicoptères dédiés à des missions de secours dont la cabine est généralement encombrée par un matériel abondant et volumineux susceptible de gêner l'évacuation des passagers si l'hélicoptère se couche sur le flanc. En particulier, les hélicoptères dédiés à la récupération d'individus en pleine mer peuvent être équipés d'un bac de rétention d'eau disposé sur le plancher de leur cabine pour recueillir l'eau de mer s'écoulant de la civière après hélitreuillage d’une personne à récupérer en mer par exemple. La présence d’un tel bac de rétention, qui recouvre le plancher, ne facilite pas l’évacuation de la cabine dans une situation d'urgence telle que celle évoquée ci-avant.

Bien entendu, la problématique exposée dans ce qui précède ne concerne pas que les hélicoptères et intéresse également les avions ou encore les véhicules marins ou sous- marins, et de manière générale tous les véhicules fermés au sein desquels les passagers peuvent être confinés.

EXPOSE DE L’INVENTION

Les objets assignés à la présente invention visent en conséquence à remédier aux différents inconvénients énumérés précédemment et à proposer un nouveau véhicule qui, en cas d’accident, procure à ses passagers une possibilité d’assistance efficace, compacte, légère et facilement intégrable (y compris dans un environnement très contraint comme la cabine d’un hélicoptère de secours), pour permettre aux passagers de s'extraire par leurs propres moyens hors dudit véhicule, notamment en cas d'immobilisation de ce dernier dans une orientation inclinée par rapport à l'orientation normale de marche.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau véhicule qui, tout en étant particulièrement sûr en cas d’accident, est de construction particulièrement simple et robuste.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau véhicule procurant une assistance à l’évacuation d’urgence dont la mise en œuvre est sécurisée.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau véhicule qui met en œuvre un minimum de composants et procure une assistance à l’évacuation d’urgence particulièrement intuitive et ergonomique.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau véhicule qui ne nécessite pas d'action positive de l'utilisateur pour faciliter l’évacuation d'urgence en cas d’accident.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau véhicule qui ne nécessite pas d’alimentation électrique pour faciliter l’évacuation d'urgence en cas d’accident.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau véhicule qui, tout en procurant en cas d'urgence une aide au déplacement particulièrement pratique, présente un volume intérieur habitable optimisé.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau véhicule qui permet d'accéder facilement à des fonctionnalités et/ou du matériel de secours ou d'évacuation.

Un autre objet de l'invention vise par ailleurs à proposer un nouveau dispositif de rétention de liquide destiné à être embarqué sur le plancher intérieur d'un véhicule et qui permet de faciliter l'évacuation dudit véhicule en cas d'urgence, y compris lorsque le véhicule s'immobilise dans une orientation inclinée par rapport à l'orientation normale de marche.

Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau dispositif d'aide à l'évacuation d'urgence d'un véhicule qui, tout en procurant aux passagers d'un véhicule accidenté une possibilité d’assistance efficace pour permettre à ces derniers de s'extraire par leurs propres moyens hors dudit véhicule, est de construction particulièrement compacte, légère et facilement intégrable y compris dans un environnement très contraint comme la cabine d’un hélicoptère de secours.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif d'aide à l'évacuation d'urgence d'un véhicule qui présente un caractère universel et peut être utilisé pour sécuriser tout type de véhicule.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif d'aide à l'évacuation d'urgence d'un véhicule, qui est de construction particulièrement simple et robuste.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif d'aide à l'évacuation d'urgence d'un véhicule, dont l'utilisation est sécurisée.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif d'aide à l'évacuation d'urgence d'un véhicule, qui met en œuvre un minimum de composants et est particulièrement intuitif et ergonomique.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif d'aide à l'évacuation d'urgence d'un véhicule qui ne nécessite pas d'action positive de l'utilisateur pour pouvoir être utilisé en cas d'urgence.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif d'aide à l'évacuation d'urgence d'un véhicule qui ne nécessite pas d’alimentation électrique.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif d'aide à l'évacuation d'urgence d'un véhicule qui, tout en étant de géométrie particulièrement peu encombrante et discrète, procure en cas d'urgence une aide au déplacement particulièrement pratique.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif d'aide à l'évacuation d'urgence d'un véhicule qui permet d'accéder très facilement à des fonctionnalités et/ou du matériel de secours ou d'évacuation.

Les objets assignés à la présente invention sont atteints à l’aide d’un véhicule comprenant :

- une paroi intérieure, qui forme par exemple une paroi intérieure de cabine ou de cockpit,

- une issue d’évacuation du véhicule,

- et un dispositif d’aide à l’évacuation d’urgence du véhicule qui est arrimé à ladite paroi au moyen d’au moins un organe de fixation, ledit dispositif comprenant un boîtier, ledit boîtier comprenant un corps principal délimitant un volume intérieur ainsi qu’au moins un couvercle relié audit corps principal par un moyen de liaison permanente qui autorise le couvercle à se déplacer relativement audit corps principal entre une position fermée dans laquelle ledit couvercle ferme l’accès audit volume intérieur et une position ouverte dans laquelle ledit couvercle libère l’accès audit volume intérieur tout en faisant saillie dudit corps principal, lesdits corps principal, organe de fixation, couvercle et moyens de liaison permanente étant conformés et dimensionnés pour que le couvercle contribue à former, en position ouverte, une zone d’appui et/ou une prise permettant à une personne de se hisser en direction de ladite issue d’évacuation en prenant appui sur, et/ou en attrapant, ledit couvercle.

Les objets assignés à la présente invention sont également atteints à l’aide d’un dispositif de rétention de liquide destiné à être embarqué sur le plancher intérieur d’un véhicule selon l’invention, ledit dispositif de rétention de liquide étant conçu et configuré pour recueillir un équipement embarqué par ledit véhicule, par exemple un siège ou une civière, le dispositif de rétention comprenant au moins :

- une paroi supérieure conçue et configurée pour supporter ledit équipement, ladite paroi supérieure étant pourvue d’une pluralité d’orifices traversants,

- un réservoir de stockage de liquide agencé au moins en partie en-dessous de ladite paroi supérieure pour recueillir du liquide passant à travers lesdits orifices traversants,

- un logement ménagé dans ladite paroi supérieure,

- ledit boîtier étant disposé au sein dudit logement.

Les objets assignés à la présente invention sont enfin atteints à l’aide d’un dispositif d’aide à l’évacuation d’urgence d’un véhicule comprenant un boîtier pourvu d’au moins un organe de fixation pour arrimer de façon réversible ledit boîtier à une paroi dudit véhicule, ledit boîtier comprenant un corps principal délimitant un volume intérieur ainsi qu’au moins un couvercle relié audit corps principal par un moyen de liaison permanente qui autorise le couvercle à se déplacer relativement audit corps principal entre une position fermée dans laquelle ledit couvercle ferme l’accès audit volume intérieur et une position ouverte dans laquelle ledit couvercle libère l’accès audit volume intérieur tout en faisant saillie dudit corps principal, lesdits corps principal, organe de fixation, couvercle et moyens de liaison permanente étant conformés et dimensionnés pour que le couvercle contribue à former, en position ouverte, une zone d’appui et/ou une prise permettant à une personne de se hisser en direction d’une issue d’évacuation du véhicule en prenant appui sur, et/ou en attrapant, ledit couvercle, ledit dispositif incluant, disposé(s) dans ledit volume intérieur, un ou plusieurs des dispositifs suivants une échelle souple déroulable, une poignée fixe ou articulée au corps principal, un crochet, un anneau, un masque respiratoire, un bloc de respiration d’appoint. D’autres objets et avantages de l’invention ressortiront plus en détail à la lecture de la description qui suit, et à l’aide des figures annexées fournies à titre purement explicatif et non limitatif, dans lesquelles :

- la figure 1 illustre, de manière schématique selon une vue en perspective, un dispositif d'aide à l'évacuation d'urgence d'un véhicule selon un premier mode de réalisation de l'invention, avec son couvercle en position fermée.

- la figure 2 illustre, selon une vue schématique en perspective, le dispositif d'aide à l'évacuation d'urgence de la figure 1 dont le couvercle est cette fois en position ouverte, ledit dispositif incluant une poignée pivotante disposée au sein de son volume intérieur.

- la figure 3 illustre le dispositif d'aide à l'évacuation d'urgence de la figure 2, avec son couvercle ouvert, selon une vue en perspective de dessous.

- la figure 4 illustre, selon une vue de côté partiellement en coupe, le dispositif d'aide à l'évacuation d'urgence des figures précédentes arrimé à un rail de fixation intégré dans une paroi de la cabine d'un véhicule, dont le couvercle en position ouverte est utilisé comme marchepied par un utilisateur pour se hisser en direction d'une issue de secours dudit véhicule.

- la figure 5 illustre, selon une vue schématique en perspective, un dispositif d'aide à l'évacuation d'urgence d'un véhicule conforme à un deuxième mode de réalisation, dont le couvercle est en position ouverte, ledit deuxième mode de réalisation se distinguant du premier mode de réalisation des figures précédentes essentiellement par le fait d’une part qu'il embarque, au sein de son volume intérieur, non pas une poignée pivotante mais une échelle souple déroulable, et d’autre part qu’il met en œuvre des ressorts de rappel pour rappeler le couvercle en position ouverte.

- la figure 6 illustre, selon une vue schématique en perspective, un troisième mode de réalisation d'un dispositif d'aide à l'évacuation d'urgence d'un véhicule, avec son couvercle en position ouverte, ledit dispositif se distinguant du deuxième mode de réalisation de la figure 5 par le fait qu'en lieu et place de l'échelle souple déroulable, une poignée pivotante, des crochets et un anneau sont logés au sein du volume intérieur. - la figure 7 illustre, selon une vue schématique en perspective, un quatrième mode de réalisation d'un dispositif d'aide à l'évacuation d'urgence selon l'invention, dont le couvercle est ouvert, et qui est pourvu d'un verrou et d'un organe de commande du verrou qui comprend un élément sensible aux chocs.

- la figure 8 illustre, selon une vue schématique en coupe longitudinale, le dispositif d'aide à l'évacuation d'urgence de la figure 7.

- la figure 9 illustre, selon une vue schématique en coupe transversale, le dispositif d'aide à l'évacuation d'urgence des figures 7 et 8, dont le couvercle est verrouillé en position fermée.

- la figure 10 illustre, selon une vue schématique partielle en perspective de dessus, un dispositif de rétention de liquide conforme à l'invention, qui incorpore un dispositif d'aide à l'évacuation d'urgence d'un véhicule selon l'invention.

- la figure 11 illustre, selon une vue schématique partielle en perspective de dessous, le dispositif de rétention de liquide de la figure 10.

MEILLEURE MANIERE DE REALISER L’INVENTION

La description qui suit s’applique indifféremment au véhicule, au dispositif de rétention de liquide et au dispositif d’aide à l’évacuation d’urgence d’un véhicule selon l’invention.

L'invention concerne, selon un premier aspect, un dispositif 1 d'aide à l'évacuation d'urgence d'un véhicule, en en particulier d’aide à l'évacuation d'un véhicule accidenté, destiné à permettre à des personnes embarquées au sein du véhicule, par exemple au sein d'une cabine fermée de ce dernier, de s'extraire hors du véhicule par leurs propres moyens, notamment en cas d'urgence suite par exemple à un accident. Le dispositif 1 facilite ainsi l'évacuation de personnes hors du véhicule concerné, y compris et surtout lorsque ledit véhicule s'est accidentellement immobilisé dans une position et/ou une orientation ne correspondant pas à la position et/ou à l'orientation de marche normale. Dans une telle configuration anormale, le véhicule repose par exemple sur l'un de ses flancs, de sorte que le plancher de sa cabine se retrouve par exemple à la verticale au lieu d'être à l'horizontale. Le dispositif 1 d'aide à l'évacuation d'urgence selon l'invention permet ainsi, même dans ce type de configuration catastrophique, d'aider à la survie et à l'évacuation des personnes en danger à l'intérieur du véhicule, en leur procurant des points d’appui ou d’accroche facilitant le déplacement en direction d’une issue de secours, comme cela sera décrit plus en détails dans ce qui suit.

L’invention concerne également en tant que tel un véhicule équipé d’un tel dispositif 1 d’aide à l’évacuation d’urgence. Ledit véhicule comprend une paroi 5 intérieure, qui forme par exemple une paroi intérieure de cabine ou de cockpit, ladite paroi 5 étant ainsi située à l’intérieur du véhicule, par exemple dans la cabine ou le cockpit de ce dernier, à l’intérieur de la carlingue s’il s’agit d’un aéronef (avion ou hélicoptère). Le véhicule selon l’invention comprend également au moins une issue d’évacuation du véhicule, qui se présente par exemple sous la forme d’une ouverture (munie ou non d’une porte, d’un hublot ou d’une vitre de fermeture) pour permettre à toute personne logée dans le véhicule (à l’intérieur de la carlingue par exemple), de s’échapper hors du véhicule, au besoin en ouvrant une porte ou brisant une vitre.

Le dispositif 1 d'aide à l'évacuation d'urgence selon l'invention présente avantageusement une conception universelle qui le rend apte à équiper tous types de véhicules, de quelque nature que ce soit. Par exemple, le véhicule selon l’invention peut être un véhicule terrestre, un véhicule marin ou un véhicule aérien. De façon préférentielle, ledit véhicule fait partie d'au moins l'un des groupes suivants :

- véhicules volants, incluant les aérostats et les aérodynes à voilure fixe (avions par exemple) ou tournante (hélicoptères par exemple),

- véhicules marins ou sous-marins.

Dans ce qui suit, il sera fait référence à un dispositif 1 d'aide à l'évacuation d'urgence destiné à équiper un hélicoptère, par exemple un hélicoptère de sauvetage ou d'évacuation, étant entendu que l'invention n'est aucunement limitée à cette application préférentielle et peut concerner, comme déjà évoqué ci-avant, tout autre véhicule, et notamment les véhicules délimitant un espace intérieur confiné.

Comme illustré aux figures, le dispositif 1 comprend un boîtier 2 qui présente par exemple une forme sensiblement oblongue (figures 1 à 6) ou parallélépipédique (figures 7 à 9). Le boîtier 2 forme ainsi un élément volumique, qui définit un espace intérieur utile et présente une géométrie évolutive lui permettant, en fonction des circonstances, d’adopter une configuration d’encombrement réduit lorsque le véhicule est en marche normale, tout en étant capable d’adopter, en cas d’accident, une configuration d’assistance à l’évacuation d’urgence. Ledit boîtier 2 est avantageusement réalisé en un matériau rigide, comme par exemple un matériau métallique (acier ou aluminium par exemple). Le recours à un matériau plastique ou composite peut toutefois être envisagé. Comme illustré aux figures, le boîtier 2 comprend avantageusement un corps principal 20 délimitant un volume intérieur V. Par exemple, le corps principal 20 comprend un fond 20A ainsi qu'une paroi latérale 20B qui s'élève à partir dudit fond 20A, par exemple à la périphérie de ce dernier, entre un bord inférieur solidaire dudit fond 20A et un bord supérieur 200 libre. Ledit bord supérieur 200 libre définit une ouverture d'accès au volume intérieur V.

Ledit boîtier 2 est pourvu d'au moins un organe de fixation 3, 4 pour arrimer, de préférence de façon réversible, le boîtier 2 à une paroi 5 dudit véhicule. Comme évoqué précédemment, ladite paroi 5 du véhicule est une paroi intérieure du véhicule, qui forme par exemple une paroi intérieure de cabine ou de cockpit. Cela signifie que la paroi 5 est incluse dans un volume interne du véhicule, de sorte qu’elle n’est pas directement exposée à l’environnement extérieur et est protégée au moins de la pluie, au contraire d’une paroi extérieure, c’est-à-dire une paroi (par exemple de fuselage) qui est directement exposée à l’environnement extérieur (air ou eau par exemple) du véhicule. Avantageusement, l'organe de fixation 3, 4 est solidaire du corps principal 20, c’est-à- dire qu’il est embarqué par ledit corps principal 20 et fait avantageusement saillie du corps principal 20, vers l'extérieur de ce dernier. L’organe de fixation 3, 4 fait par exemple saillie du fond 20A et/ou de la paroi latérale 20B, comme illustré aux figures.

Ladite paroi 5 constitue avantageusement le plancher intérieur du véhicule, par exemple le plancher intérieur de la cabine d'un hélicoptère. Il est cependant parfaitement envisageable d'arrimer le boîtier 2 à une paroi intérieure du véhicule autre que le plancher. L'organe de fixation 3, 4 assure de préférence un arrimage réversible du boîtier 2 à la paroi 5, c'est-à-dire que le boîtier 2 peut être aisément et à volonté détaché de, et attaché à, ladite paroi 5, de préférence sans qu'il ne soit besoin d'utiliser d'outils. L'organe de fixation 3, 4 constitue donc avantageusement un système de fixation rapide, sans outil, qui permet une fixation amovible du boîtier 2 à la paroi 5. Grâce à ce caractère réversible, le dispositif 1 d'aide à l'évacuation d'urgence selon l'invention peut être aisément installé et désinstallé, en fonction par exemple des contraintes d'usage du véhicule concerné et du matériel éventuellement embarqué par ce dernier. Dans le cas d'un hélicoptère ou d'un autre aéronef, l'agencement intérieur de la cabine et/ou du cockpit peut évoluer en fonction par exemple de l'usage dévolu au véhicule et des missions à remplir. L'arrimage réversible procuré par l'organe de fixation 3, 4 permet de placer ou déplacer le boîtier 2 à un endroit approprié, pour tenir compte de l'encombrement et du placement des autres matériels requis au sein de la cabine.

Par exemple, comme illustré par la figure 4, l'organe de fixation 3 est destiné à coopérer avec un rail aéronautique 6 qui est par exemple encastré dans la paroi 5. De tels rails aéronautiques sont bien connus en tant que tels et sont par exemple destinés à recevoir des ancrages de siège d'avion. Dans ce mode de réalisation, l'organe de fixation 3 comprend au moins un pied 30, et de préférence deux pieds 30, 31 destinés à coopérer avec un rail aéronautique 6 de forme conjuguée. Chaque pied 30, 31 comprend par exemple une ou plusieurs tête(s) élargie(s) destinée(s) à être insérée(s) dans des alvéoles correspondantes ménagées à la surface du rail 6. Chaque alvéole du rail 6 est séparée des alvéoles adjacentes par une portion inter-alvéole de section réduite. Il suffit ensuite de décaler longitudinalement, le long du rail 6, les pieds 30, 31 pour capturer les têtes élargies de ces derniers par une portion inter-alvéole de section réduite. Ledit décalage longitudinal des pieds 30, 31 pour capturer leurs têtes élargies par des portions inter-alvéoles du rail 6 est obtenu par translation des pieds 30, 31 le long du rail 6 fixe. Par exemple, les pieds 30, 31 sont fixes par rapport au corps principal 20, de sorte que ladite translation des pieds 30, 31 est réalisée par translation du corps principal 20 par rapport au rail 6. Alternativement, les pieds 30, 31 sont montés mobiles à translation par rapport au corps principal 20. Ce dernier est donc dans ce cas placé en regard du rail 6 dans sa position de fixation, puis les pieds 30, 31 sont déplacés en translation par rapport au corps principal 20 et au rail 6 pour décaler ainsi les têtes élargies des pieds 30, 31 et les alvéoles du rail 6. Avantageusement, le boîtier 2 inclut un moyen de commande manuelle (non illustré) du déplacement en translation des pieds 30, 31 par rapport au corps principal 20. De préférence, pour des raisons de sécurité et de fiabilité, ledit moyen de commande manuelle est logé à l’intérieur du boîtier 2, dans le volume intérieur V, de sorte qu’il n’est accessible que par l'intérieur du corps principal 20. Un tel système d'installation/désinstallation réversible rapide est bien connu en tant que tel et ne nécessite donc pas d'être décrit plus avant ici. Le recours à un rail 6 n'est cependant absolument pas obligatoire, et il est par exemple envisageable que l'organe de fixation 3 coopère avec des socles localisés, qui ne présentent pas une forme allongée comme celle des rails.

Alternativement, ou en complément de l'organe de fixation 3 décrit ci-avant, le boîtier 2 est pourvu d'un organe de fixation 4 capable de coopérer avec une surface lisse, dépourvu de rail aéronautique. Dans ce cas, l'organe de fixation 4 comprend par exemple une ou plusieurs ventouses 40, 41 . Chaque ventouse 40, 41 comprend par exemple une membrane souple associée à un moyen de commande 400, 410 (par exemple un levier) permettant une mise en dépression de l'espace interstitiel délimité par la paroi 5 d'une part et ladite membrane souple d'autre part. Là encore, le moyen de commande 400, 410 est avantageusement logé à l’intérieur corps principal 20, dans le volume intérieur V, de sorte qu’il n’est accessible que par l'intérieur du corps principal 20.

L’invention n'est bien entendu pas limitée à un type d'organe de fixation 3, 4 particulier, et d'autres organes de fixation peuvent être mis en œuvre, pour autant qu'ils assurent de préférence un arrimage rigide du boîtier 2 à la paroi 5, c'est-à-dire un arrimage supprimant sensiblement tout degré de liberté entre le boîtier 2 et ladite paroi 5.

L'organe de fixation 3, 4 peut être conçu pour arrimer le boîtier 2 directement à la paroi 5, comme illustré par exemple par la figure 4, mais il est alternativement possible que l'organe de fixation 3, 4 arrime de façon réversible le boîtier 2 à un autre équipement qui lui-même est arrimé (de manière réversible ou non) à la paroi 5. Dans ce cas, l'organe de fixation 3, 4 est conçu pour arrimer le boîtier 2 indirectement à la paroi 5.

Conformément à l'invention, le boîtier 2 comprend également au moins un couvercle 7 relié audit corps principal 20 par un moyen de liaison permanente 8 qui autorise le couvercle 7 à se déplacer relativement audit corps principal 20 entre une position fermée (figures 1 et 9) dans laquelle ledit couvercle 7 ferme l'accès audit volume intérieur V et une position ouverte (figures 2 à 8) dans laquelle ledit couvercle 7 libère l'accès audit volume intérieur V tout en faisant saillie dudit corps principal 20. Le moyen liaison permanente 8 assure ainsi avantageusement le guidage du couvercle 7 entre ses positions fermée et ouverte. Le couvercle 7 peut être formé, comme illustré aux figures, par une seule et même pièce d'un seul tenant en forme de plaque dont la forme est conjuguée à celle de l'ouverture d'accès définie par le bord supérieur 200. Il est toutefois parfaitement envisageable que le couvercle 7 soit formé par différentes pièces mobiles et indépendantes les unes par rapport aux autres.

Conformément à l'invention, lesdits boîtier 2, organe de fixation 3, 4, couvercle 7 et moyen de liaison permanente 8 sont conformés et dimensionnés pour que le couvercle 7 contribue à former, en position ouverte, une zone d'appui et/ou une prise permettant à une personne de se hisser en direction d'une issue d'évacuation du véhicule en prenant appui sur, et/ou en attrapant, ledit couvercle 7. En d'autres termes, le couvercle 7 assure une double fonction, savoir :

- une première fonction d'obturation de l'ouverture d'accès pour fermer le volume intérieur V ; et

- une deuxième fonction d'appui ou de prise destinée à supporter tout ou partie du poids d'une ou plusieurs personnes pour les aider à se déplacer au sein du véhicule en direction de l’issue de secours.

A cette fin, l'organe de fixation 3, 4 doit assurer un arrimage suffisamment robuste du boîtier 2 à la paroi 5 pour éviter tout détachement intempestif du boîtier 2 de la paroi 5. Cela signifie que l'organe de fixation 3, 4 doit procurer une fixation du boîtier 2 à la paroi 5 qui résiste à un effort correspondant au moins au poids d'un individu, corrigé le cas échéant d'un coefficient de sécurité. L'effort minimal auquel doit résister la fixation procurée par l'organe de fixation 3, 4 est par exemple égal à 1000 N, de préférence égal à 2000 N, de façon encore plus préférentielle égale à 3000 N, de préférence quelle que soit la direction selon laquelle s'exerce l'effort minimal en question (traction, cisaillement, torsion...). De la même façon, le corps principal 2, auquel est attaché d'une part l'organe de fixation 3, 4 et d'autre part le couvercle 7, doit être lui-même suffisamment résistant pour ne pas se rompre lorsqu'une personne prend appui sur le couvercle 7 en position ouverte pour se hisser en direction de l'issue d'évacuation. À cette fin, le corps principal 2 est avantageusement réalisé en métal (par exemple en aluminium) avec un dimensionnement suffisant pour ne pas se déformer, se détériorer ou se briser lorsqu'une personne prend appui sur le couvercle 7 relié au corps principal 20 du boîtier 2. Le couvercle 7 est bien entendu lui aussi conçu pour résister aux efforts impliqués lorsqu'une personne prend appui sur lui, ou se suspend à lui, pour se hisser en direction de l’issue d'évacuation du véhicule. Le couvercle 7 est pour cela avantageusement réalisé en un matériau métallique (par exemple en aluminium) et présente une épaisseur suffisante pour ne pas se déformer plastiquement ou se rompre lorsqu'une personne prend appui sur le couvercle 7 pour se hisser en direction de l'issue d'évacuation.

Enfin, les moyens de liaison permanente 8, qui assurent la liaison du couvercle 7 au corps principal 20, sont eux aussi suffisamment robustes pour résister aux efforts qui leur sont retransmis par le couvercle 7 lorsque ce dernier est utilisé comme zone d'appui et/ou prise par un individu. Les moyens de liaison permanente 8 sont avantageusement également réalisés en métal (aluminium ou acier par exemple), avec un dimensionnement suffisant pour résister aux efforts impliqués.

Avantageusement, le couvercle 7 présente au moins une première surface S1 , tandis que le corps principal 20 présente au moins une deuxième surface S2 située dans ledit volume intérieur V. La première surface S1 est par exemple formée par la face interne 7A du couvercle 7, qui est destinée à se trouver en regard du volume interne V lorsque le couvercle 7 est en position fermée. La deuxième surface S2 et quant à elle par exemple formée par une portion de la face interne 21 de la paroi latérale 20B, ladite face interne 21 de la paroi latérale 20B se trouvant en regard du volume intérieur V. Avantageusement, ladite première surface S1 vient se positionner sensiblement dans la continuité de ladite deuxième surface S2 lorsque le couvercle 7 est en position ouverte, comme illustré aux figures 2, 5, 6 et 7. Grâce à cette caractéristique, les première et deuxième surfaces S1 , S2 se combinent pour former une surface d'appui résultante plus importante, et donc plus facile, pratique et confortable à utiliser, comme l'illustre par exemple la figure 4. Dans la situation de la figure 4, un individu utilise le couvercle 7 comme un marchepied afin de se hisser en direction d'une issue d'évacuation du véhicule, ce marchepied présentant une surface importante puisque correspondant à la combinaison des première et deuxième surfaces S1 , S2. De préférence, l'espace au droit de la première surface S1 et de la deuxième surface S2 est relativement dégagé, afin de permettre à l'utilisateur d'y prendre appui et/ou d'y insérer une partie de son corps, comme illustré par exemple par la figure 4. Avantageusement, le couvercle 7 est articulé au corps principal 20, de sorte que le déplacement du couvercle 7 relativement au corps principal 20 est un déplacement à rotation, ou du moins inclut une composante de rotation. De préférence, le moyen de liaison permanente 8 inclut au moins une charnière 80 reliant les corps principal 20 et couvercle 7, de sorte que ledit couvercle 7 est monté à pivotement par rapport au corps principal 20, selon un axe de pivotement X-X’. Par exemple, la charnière 80 est disposée au niveau du bord supérieur 200 de la paroi latérale 20B, et s'étend avantageusement sur une portion rectiligne dudit bord supérieur 200.

Avantageusement, le moyen de liaison permanente 8 inclut au moins un moyen de maintien 81 en position ouverte dudit couvercle 7. Le moyen de maintien 81 peut inclure par exemple un ou plusieurs compas, comme illustré aux figures 2 à 6, qui permettent, en combinaison avec la charnière 80, de limiter le débattement angulaire du couvercle 7 relativement au corps principal 20. Par exemple, dans le mode de réalisation illustré aux figures, le moyen de liaison permanente 8 inclut, en sus de la charnière 80, deux compas 81 disposés de part et d'autres du boîtier 20 et qui limitent le débattement angulaire du couvercle 7 relativement au corps principal 20 à un angle de 90°. En d'autres termes, le couvercle 7 peut pivoter de sa position fermée, dans laquelle il forme un angle de 0° avec le corps principal 20, à sa position ouverte dans laquelle il forme, comme illustré aux figures, un angle de 90° avec le corps principal 20, ce qui permet d'amener la première surface S1 dans la continuité de la deuxième surface S2 comme exposé précédemment. L'invention n'est bien entendu pas limitée à un débattement angulaire de 90°. Un tel débattement angulaire s'avère toutefois particulièrement avantageux car il permet de créer un point d'appui particulièrement pratique dans la situation où le véhicule est accidentellement immobilisé sur le flanc, de sorte que son plancher, qui correspond en l'espèce à la paroi 5 à laquelle est fixé le boîtier 2 par son fond 20A, se retrouve alors à la verticale comme illustré par la figure 4. Dans ce cas de figure, le passage du couvercle 7 en position ouverte, correspondant à une course angulaire de 90°, permet de positionner le volet 7 sensiblement à l'horizontale, de sorte qu'il peut servir de marchepied ou d'échelon pour se hisser en direction d'une issue d'évacuation qui s'étend par exemple perpendiculairement au plancher formant la paroi 5.

Le moyen de liaison permanente 8 inclut par exemple un organe de blocage du couvercle 7 en position ouverte, qui agit sur le moyen de maintien 81 pour empêcher le couvercle 7 de revenir en position fermée à partir de sa position ouverte. Grâce à cette caractéristique avantageuse, il est possible de prendre appui non seulement sur la face intérieure 7A du couvercle 7, mais également sur sa face extérieure opposée, sans pour autant que le couvercle 7 ne se rabatte en position fermée. Pour cela, chaque compas formant avantageusement le moyen de maintien 81 est par exemple pourvu d’un système de verrouillage relatif de ses bras, qui bloque automatiquement ces derniers en position relative lorsque le couvercle 7 atteint sa position ouverte.

Comme illustré aux figures, le couvercle 7 est avantageusement conçu pour :

- en position fermée, s'étendre dans un premier plan sensiblement perpendiculaire à la paroi latérale 20B pour obturer l'ouverture d'accès définie par le bord supérieur 200 libre, et

- en position ouverte, s'étendre dans un deuxième plan qui est avantageusement sensiblement perpendiculaire audit premier plan.

De préférence, le premier plan est sensiblement parallèle à la paroi 5, de sorte qu'en configuration fermée le couvercle 7 ne constitue pas un obstacle susceptible de gêner les passagers du véhicule. En revanche, le deuxième plan est avantageusement perpendiculaire à la paroi 5, de sorte qu'en position ouverte le couvercle 7 fait avantageusement saillie au droit de ladite paroi 5, perpendiculairement à cette dernière.

Ainsi, il s'avère particulièrement avantageux d'attacher le corps principal 20 par son fond 20A à la paroi 5, avec l'axe de pivotement X-X’ du couvercle 7 relativement au corps principal 20 disposé de façon sensiblement parallèle à ladite paroi 5 pour obtenir, par pivotement du couvercle 7 de sa position fermée à sa position ouverte, une zone d'appui et/ou une prise positionnée et orientée de manière appropriée. Bien entendu, plusieurs dispositifs 1 d'aide à l'évacuation d'urgence selon l'invention pourront être prévus et attachés en différents endroits au sein d'un même véhicule, par exemple selon différentes orientations tenant compte de la disposition de chaque issue d’évacuation du véhicule, pour parer à toutes les situations d'urgence qui peuvent être envisagées et qui correspondent par exemple à une immobilisation accidentelle du véhicule dans différentes orientations spatiales. Avantageusement, le boîtier 2 est couplé à un ou plusieurs des systèmes suivants : système de signalisation, système de localisation, systèmes de détresse extérieurs, de façon que le passage du couvercle 7 hors de sa position fermée soit détectée et commande en réponse le déclenchement d’une ou plusieurs actions par un ou plusieurs des systèmes précités, comme par exemple :

- émission d’un signal sonore, lumineux, radioélectrique et/ou pyrotechnique par le système de signalisation,

- émission par le système de localisation d’un signal renfermant les coordonnées (par exemple GPS) instantanées du véhicule,

- déclenchement d’un ou plusieurs système(s) de détresse extérieur(s) (par exemple largage d’une balise ou gonflement d’un dispositif d’aide à la flottabilité).

Avantageusement, le boîtier 2 comprend un verrou 9 capable d'adopter alternativement une configuration activée, dans laquelle il est conçu pour maintenir le couvercle 7 en position fermée, et une configuration désactivée, dans laquelle il est conçu pour autoriser le passage du couvercle 7 en position ouverte. De préférence, le boîtier 2 inclut au moins un élément élastique 10 qui exerce sur le couvercle 7 un effort de rappel en position ouverte. Un tel élément élastique est illustré en relation avec les modes de réalisation des figures 5 à 9, mais il peut également être inclus dans les autres modes de réalisation des figures 1 à 4. De façon générale, les différents modes de réalisation illustrés peuvent être combinés, de sorte que des caractéristiques présentes dans un mode de réalisation peuvent être mis en œuvre dans un autre mode de réalisation qui en est dépourvu. L'élément élastique 10, qui inclut par exemple un ou plusieurs ressorts de torsion comme illustré aux figures, exerce sur le couvercle 7 de façon permanente une force de rappel dans la position ouverte. Ainsi, lorsque le couvercle 7 est en position fermée, avec le verrou 9 en configuration activée, et que ledit verrou 9 passe en configuration désactivée, le couvercle 7 est rappelé automatiquement, sous l'effet de l'effort exercé par l'élément élastique 10, en position ouverte.

Le recours à des moyens exerçant une force de rappel sur le couvercle 7 est toutefois parfaitement facultatif. Ainsi, en l'absence d'élément élastique 10 exerçant sur le couvercle 7 un effort de rappel en position ouverte, le passage du verrou 9 de sa configuration activée à sa configuration désactivée, alors que le couvercle 7 est en position fermée, ne conduira pas au passage spontané du couvercle 7 en position ouverte. Il conviendra alors que l'utilisateur déplace manuellement le couvercle 7 de sa position fermée à sa position ouverte.

Le verrou 9 comprend par exemple une clenche 9A rotative embarquée sur le couvercle 7 et montée à rotation relativement à ce dernier entre :

- une position de verrouillage, dans laquelle ladite clenche 9A est conçue pour s'insérer dans une cavité complémentaire 9B ménagée dans la paroi latérale 20B du corps principal 20, et

- une position de déverrouillage dans laquelle la clenche 9A est dégagée hors de la cavité complémentaire 9B.

Le verrou 9 forme ainsi dans ce cas un loquet mécanique. L'invention n'est toutefois pas limitée à la mise en œuvre d'un verrou 9 formé par un tel loquet, et le recours à un dispositif électrique, électromécanique, ou magnétique est parfaitement envisageable sans pour autant que l'on sorte du cadre de l'invention. Dans le cadre d'un verrouillage mécanique, le recours à une clenche pivotante n'est pas non plus obligatoire. Ainsi, comme illustré par les figures 7 à 9, et comme cela sera décrit plus en détails dans ce qui suit, il est alternativement possible de mettre en œuvre, à titre de verrou 9, un système reposant sur un ou plusieurs crochets 16 fixes (mais de préférence élastiquement déformables) portés par le couvercle 7 et destinés à venir s'accrocher à un axe de retenue 14 détachable solidaire du corps principal 20.

Avantageusement, le dispositif 1 comprend un organe de commande 11 du verrou 9 pour commander le passage du verrou 9 de sa configuration activée à sa configuration désactivée. Par exemple, conformément aux modes de réalisation des figures 1 à 6, l'organe de commande 11 comprend une portion actionnable manuellement 12 pour commander manuellement le passage du verrou 9 de sa configuration activée à sa configuration désactivée. Par exemple, la portion actionnable manuellement 12 se présente sous la forme d'un bouton rotatif qui entraîne directement en rotation la clenche 9A et permet ainsi à l'utilisateur de commander directement le pivotement de la clenche 9A. Ainsi, en cas d'urgence, il suffit de tourner le bouton formant la portion actionnable manuellement 12 pour déverrouiller le couvercle 7, lequel peut alors s'ouvrir automatiquement sous l'effet de l'effort de rappel exercé par l'élément élastique 10 ou sous l'effet d'un effort manuel d'ouverture exercé par l'utilisateur, éventuellement via la portion actionnable manuellement 12 qui peut servir d'organe de préhension.

Alternativement, ou en complément, l'organe de commande 11 comprend un élément sensible aux chocs 13 relié au verrou 9, ou faisant partie de ce dernier, pour faire passer automatiquement le verrou 9 de sa configuration activée à sa configuration désactivée lorsque le boîtier 2 subit un choc, et plus précisément un choc caractéristique d’un évènement accidentel. Dans ce mode de réalisation, dont un exemple est illustré par les figures 7 à 9, il n'est pas nécessaire de procéder à une démarche positive pour ouvrir le couvercle 7 et ainsi accéder à la fonction de zone d'appui et/ou de prise procurée par ce dernier. Au contraire, dans ce mode de réalisation, le dispositif 1 est conçu pour détecter par lui-même les situations dans lesquelles l'ouverture du couvercle 7 est requise, afin de provoquer automatiquement le passage du couvercle 7 en position ouverte. De telles situations d'urgence sont généralement associées, en particulier dans le cas où le véhicule est aéronef, à un ou plusieurs chocs violents, liés par exemple à un impact du véhicule contre le sol ou contre une étendue d’eau. L'organe de commande 11 est dans ce cas avantageusement capable de détecter le choc en question, pour en réponse faire passer immédiatement et automatiquement le verrou 9 de sa configuration activée à sa configuration désactivée, libérant ainsi le couvercle 7 qui peut spontanément gagner sa position ouverte sous l'effet par exemple de la force de rappel exercée par l'élément élastique 10.

Par exemple, l'élément sensible aux chocs 13 est un élément sensible à l'accélération, capable de passer d'un premier état à un deuxième état lorsqu'il est soumis à une accélération d'un niveau prédéterminé selon une ou plusieurs directions prédéterminées.

Par exemple, l'élément sensible aux chocs 13 comprend d'une part une première pièce 14 reliée au, ou faisant partie du, verrou 9 et d'autre part un dispositif de liaison 15 assurant entre lesdits première pièce 14 et corps principal 20 une liaison rigide (c’est-à- dire une liaison d’immobilisation) conçue pour se rompre sous l'effet d'un déplacement prédéterminé de ladite première pièce 14 relativement au corps principal 20. En d'autres termes, le dispositif de liaison 15 immobilise (liaison rigide) la première pièce 14 relativement au corps principal 20 tant que la première pièce 14 n'a pas été soumise à une accélération prédéterminée, correspondant à un choc.

Par exemple, et comme déjà évoqué dans ce qui précède, le verrou 9 comprend avantageusement au moins un crochet 16 solidaire du couvercle 7 et qui s'élève au droit de la face interne 7A de ce dernier d'une part, et un axe de retenue qui forme la première pièce 14 et est attaché dans une position prédéterminée au boîtier 20, par exemple à la face interne du fond 20A comme illustré aux figures. En position fermée, avec le couvercle 7 rabattu sur le corps principal 20 pour obturer l'ouverture d'accès, ledit au moins un crochet 16 est accroché à l'axe de retenue formant la première pièce 14, comme illustré par la figure 9. Sous l'effet d'un choc de nature (amplitude et direction) prédéterminée, la première pièce 14 se déplace et quitte sa position prédéterminée, ce qui entraîne la rupture concomitante de la liaison rigide assurée auparavant par le dispositif de liaison 15. Le couvercle 7 n'est dès lors plus maintenu par le verrou 9 en position fermée, et il peut s'ouvrir, éventuellement spontanément sous l'effet d'une force de rappel exercée par exemple par un élément élastique 10, pour atteindre sa position ouverte qui le rend utilisable à titre de zone d'appui et/ou de prise.

De préférence, la rupture de la liaison rigide assurée par le dispositif de liaison 15 conduit à libérer complètement la première pièce 14 de façon qu'elle puisse se désengager du crochet 16. Afin d'éviter toutefois que la première pièce 14 ne puisse se transformer en projectile dangereux pour le véhicule et ses occupants, le dispositif 1 comprend avantageusement un lien souple de sécurité 15A, formé par exemple par un câble (de préférence imperméabilisé), qui relie en permanence la première pièce 14 au corps principal 20, y compris lorsque la liaison rigide est rompue.

Dans l'exemple de réalisation illustré aux figures, le dispositif de liaison 15 comprend au moins un premier pêne 17A monté mobile entre une position déployée de rappel élastique (illustré par la figure 8) et une position rétractée. Le premier pêne 17A est par exemple formé par un doigt coulissant soumis à l'influence d'un premier ressort 18A qui le rappelle en permanence dans sa position déployée. Le dispositif de liaison 15 comprend également avantageusement une première gâche 19A, formée de préférence par une cavité ou concavité ou gorge, dans laquelle s'engage le premier pêne 17A en position déployée, pour assurer ainsi ladite liaison rigide entre lesdits première pièce 14 et corps principal 20. Plus précisément, dans l'exemple illustré aux figures, l'axe de retenue formant la première pièce 14 s'étend longitudinalement entre une première et une deuxième extrémité. Ladite première extrémité porte la première gâche 19A, qui vient coopérer avec le premier pêne 17A. À cette fin, le dispositif de liaison 15 comprend un premier flasque 150 qui fait saillie du fond 20A à l'intérieur du boîtier 2, dans le volume intérieur V.

Le premier flasque 150 supporte avantageusement un bloc de liaison élastique qui inclut le premier ressort 18A et le premier pêne 17A. La première gâche 19A est positionnée en regard du premier pêne 17A pour permettre l'engagement mécanique de ce dernier en son sein et réaliser ainsi ladite liaison rigide.

Avantageusement, une deuxième gâche 19B est prévue à l'autre extrémité de l'axe de retenue formant la première pièce 14, de même qu'un deuxième flasque 151 qui porte un deuxième bloc de liaison élastique embarquant un deuxième ressort 18B qui rappelle en position déployée un deuxième pêne 17B. La première pièce 14 est ainsi maintenue entre les deux flasques 150, 151 par des blocs de liaison élastique qui assurent l’établissement de ladite liaison rigide entre lesdits première pièce 14 et corps principal 20.

Avantageusement, le premier pêne 17A, respectivement le deuxième pêne 17B, est conçu pour être repoussé en position rétractée sous l'effet dudit déplacement prédéterminé de ladite première pièce 14 relativement audit corps principal 20, par un effet de came exercé par les bords de la première gâche 19A, respectivement de la deuxième gâche 19B, de façon à se dégager de ladite première gâche 19A, respectivement ladite deuxième gâche 19B, et rompre ainsi ladite liaison rigide. Ledit déplacement prédéterminé se produit en réponse à une accélération dont la valeur excède une valeur seuil prédéterminée dans une direction prédéterminée, caractérisant un choc. La rupture de la liaison rigide entraîne le déverrouillage du couvercle 7 et son passage en position ouverte, sous l'effet du rappel exercé avantageusement par l'élément élastique 10.

Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux car il permet un déclenchement automatique de l'ouverture du couvercle 7 lorsque survient une situation d'accident, grâce à des moyens extrêmement simples, fiables et robustes qui ne nécessitent aucune alimentation électrique ni opération complexe de maintenance.

Afin de calibrer la rupture de la liaison rigide réalisée par le dispositif de liaison 15 entre la première pièce 14 et le corps principal 20, il convient bien entendu de jouer en particulier sur le dimensionnement et la raideur de chaque ressort 18A, 18B mais aussi sur la masse de la première pièce 14, laquelle est pour cela pourvue d'une ou plusieurs masselotte(s) 14A, 14B de masse prédéterminée.

L'invention n'est bien entendu pas limitée à l'exemple de réalisation illustré aux figures. Il est par exemple alternativement possible que ladite liaison rigide assurée par le dispositif de liaison 15 entre lesdits première pièce 14 et corps principal 20 soit une liaison magnétique. Dans ce cas, chaque extrémité de l'axe de retenue formant avantageusement la première pièce 14 est par exemple pourvue d'un aimant qui est attaché par attraction magnétique au flasque correspondant 150, 151 .

Selon encore une autre alternative, le dispositif de liaison 15 comprend par exemple au moins une pièce sécable qui assure ladite liaison rigide entre lesdits première pièce 14 et corps principal 20. Ladite pièce sécable relie par exemple une extrémité de l'axe de retenue formant avantageusement la première pièce 14 aux flasques 150, 151 correspondant. Ladite pièce sécable est conçue pour se briser sous l'effet du déplacement prédéterminé de ladite première pièce 14 relativement au corps principal 20, de façon à rompre ainsi ladite liaison rigide.

Les différentes solutions alternatives exposées dans ce qui précède présentent toutes l'avantage majeur de ne pas requérir de sources d'alimentation électrique, et de reposer sur des mécanismes mécaniques ou magnétiques extrêmement simples et passifs. Il est toutefois parfaitement envisageable, sans pour autant que l'on sorte du cadre de l'invention, de mettre en œuvre un élément sensible aux chocs 13 qui comprend des moyens électriques, électroniques ou électromagnétiques, avec le cas échéant des capteurs alimentés électriquement.

De façon préférentielle, le dispositif 1 d'aide à l'évacuation d'urgence d'un véhicule selon l'invention inclut, disposé(s) dans ledit volume intérieur V, un ou plusieurs des dispositifs suivants : - Une échelle souple déroulable 60. De préférence, l'échelle souple 60 est conçue pour se dérouler automatiquement dès l'ouverture du couvercle 7, et permet ainsi de faciliter l'accès d'un individu à la zone d'appui formée par le couvercle 7.

- Une poignée 61 fixe ou articulée au corps principal 20. Par exemple, la poignée 61 est montée à pivotement relativement au corps principal 20 selon un axe de rotation parallèle à l'axe de rotation X-X’ du couvercle 7. La poignée 61 peut avantageusement évoluer entre une position rétractée (illustrée aux figures 2 et 6) et une position déployée qu'elle atteint après une course angulaire à 90° l'amenant à la perpendiculaire du fond 2A. De préférence, la position déployée est une position de rappel élastique, pour rendre la poignée 61 immédiatement accessible et pratique à utiliser dès le passage du couvercle 7 en position ouverte. La poignée 61 fait ainsi office de prise ou de point d'appui complémentaire pour faciliter l'évacuation, en combinaison avec la surface d'appui et de prise procurée par le couvercle 7 lui-même.

- Un crochet 62, qui peut par exemple être utilisé pour accrocher du matériel de secours.

- Un anneau 63, qui peut servir de point d'attache, d'accroche ou de préhension (par exemple pour s'agripper manuellement) en vue de faciliter l'opération d'évacuation, en combinaison avec la zone d'appui formée par le couvercle 7.

- Un masque respiratoire (non illustré), pour permettre par exemple à un individu de pouvoir respirer correctement en cas d'incendie, si la zone où il se trouve est envahie par des fumées. Un tel masque respiratoire peut également servir, lorsque le véhicule est un véhicule marin ou sous-marin, à permettre de respirer sous l'eau si la zone où l’individu concerné se trouve est noyée, ou si l'issue d'évacuation débouche sur une zone immergée.

- Un bloc de respiration d’appoint (non illustré), qui inclut une bouteille d’appoint renfermant un gaz respiratoire (air, oxygène) ainsi qu’un détendeur, afin de permettre une évacuation sous-marine.

Dans ce mode de réalisation avantageux, le dispositif 1 assume ainsi, outre sa fonction de procurer en cas d'urgence une zone d'appui et/ou une prise permettant à une personne de se hisser en direction d'une issue d'évacuation du véhicule, une fonction de fourniture d'un équipement susceptible de faciliter l'évacuation et/ou la survie des individus présents dans le véhicule accidenté.

Bien entendu, la liste qui précède n'est absolument pas exhaustive et il peut parfaitement être envisageable que d'autres matériels soient disposés au sein du volume intérieur V, qu'il s'agisse de matériel de secours, de signalisation ou de tout autre matériel utile ou non pour l'évacuation ou la survie.

De préférence, des dispositifs de signalisation rétro-réfléchissants 500 et/ou photoluminescents 600 sont disposés dans le volume intérieur V, pour être visible une fois le couvercle 7 en position ouverte, afin de faciliter les opérations d’évacuation et la survie. Les dispositifs de signalisation rétro-réfléchissants 500 et/ou photoluminescents 600 peuvent par exemple habiller une surface fixe à l’intérieur du corps principal 20 comme illustré par la figure 5 et/ou habiller un ou plusieurs des équipements (poignée 61 par exemple) présents dans le volume intérieur V. Une procédure de rechargement des dispositifs photoluminescents 600 pourra consister, préalablement à tout déplacement du véhicule, à ouvrir le couvercle 7 pour exposer les dispositifs photoluminescents 600 à une source de lumière pendant une durée prédéterminée.

L'invention concerne, selon un autre aspect, un dispositif de rétention de liquide 50 destiné à être embarqué sur le plancher intérieur du véhicule, qui est de préférence un hélicoptère de sauvetage ou d'évacuation. Le dispositif de rétention de liquide 50 est conçu et configuré pour recueillir un équipement embarqué (non illustré) par ledit véhicule, par exemple un siège ou une civière, notamment lors d'une opération de sauvetage. Une telle mission de sauvetage comprend par exemple une opération de récupération d'un individu dans une étendue d'eau, notamment en mer (y compris sur un navire). L'équipement embarqué comprend par exemple une civière, mais il peut s'agir alternativement d'un siège passager du véhicule, ou de tout autre équipement. Les dimensions du dispositif de rétention de liquide 50 sont de préférence adaptées pour supporter la totalité de l'équipement embarqué, c'est-à-dire que le dispositif de rétention 50 est configuré pour être interposé entre le plancher intérieur du véhicule et l'équipement embarqué. Selon un mode de réalisation particulier, l'équipement embarqué comprend une civière, qui a par exemple été immergée au cours d'une opération de récupération d'un individu en mer. L'individu est donc placé sur la civière, laquelle est ensuite transportée (par exemple héliportée) au sein du véhicule, qui est par exemple un hélicoptère. Dans ce dernier cas particulier ou dans d'autres situations, du liquide (eau en l'occurrence) est susceptible de s'écouler à partir de la civière et de l'individu secouru. Le dispositif de rétention de liquide 50 est ainsi avantageusement conçu pour capter et retenir le liquide qui se déverse de la civière mouillée notamment et/ou de tout autre équipement mouillé lors de l'opération de récupération en mer.

À cette fin, le dispositif de rétention de liquide 50 comprend au moins une paroi supérieure 51 conçue et configurée pour supporter ledit équipement embarqué, ladite paroi supérieure 51 étant pourvue d'une pluralité d'orifices traversants 52. Le dispositif de rétention 50 comprend également un réservoir de stockage de liquide 53 agencé au moins en partie en dessous de ladite paroi supérieure 51 pour recueillir du liquide passant à travers lesdits orifices traversants 52.

Ladite paroi supérieure 51 est ainsi avantageusement destinée à recevoir la totalité du poids dudit équipement embarqué, en particulier la totalité du poids d'une civière, éventuellement mouillée d'eau de mer. Ladite paroi supérieure 51 présente avantageusement une surface globalement plane, qui forme ainsi un faux plancher disposé au-dessus du plancher intérieur du véhicule. La paroi supérieure 51 est formée par exemple par au moins une plaque. Les orifices traversants 52 sont ménagés à travers toute l’épaisseur de ladite plaque et sont avantageusement répartis de manière régulière sur tout ou partie de la surface de la paroi supérieure 51 . Le réservoir de stockage de liquide 53 forme quant à lui avantageusement un bac, qui présente de préférence une tenue mécanique propre, ledit bac étant fermé au niveau de son ouverture supérieure par la paroi supérieure 51 .

Avantageusement, un logement est ménagé dans ladite paroi supérieure 51. Ledit logement se présente par exemple sous la forme d'une cavité ménagée au moins à la surface de la paroi supérieure 51. Selon le mode de réalisation illustré à la figure 10, le dispositif de rétention de liquide 50 comprend également au moins un dispositif 1 d'aide à l'évacuation d'urgence d'un véhicule conforme à l'invention et à la description qui précède. Le boîtier 2 dudit dispositif 1 est disposé au sein dudit logement ménagé dans la paroi supérieure 51 , de préférence de telle sorte que le couvercle 7, en position fermée (figure 10), affleure la paroi supérieure 51 qui l'entoure, c'est-à-dire que le couvercle 7 s'étend avantageusement dans le même plan que la paroi supérieure 51.

Avantageusement, dans ce mode de réalisation, le dispositif 1 d'aide à l'évacuation d'urgence comprend un joint d'étanchéité disposé entre le corps principal 20 et le couvercle 7, de façon que lorsque le couvercle 7 est en position fermée, le liquide qui est susceptible éventuellement de se répandre sur le dispositif de rétention de liquide 50 ne peut pas pénétrer dans le volume intérieur V.

Avantageusement et comme illustré aux figures, le dispositif 1 d'aide à l'évacuation d'urgence qui équipe le dispositif de rétention de liquide 50 est attaché directement au plancher intérieur du véhicule, lequel plancher intérieur forme en l'espèce ladite paroi 5 sur laquelle repose le bac formant le réservoir de stockage de liquide 53. Dans ce cas, ledit logement ménagé dans la paroi supérieure 51 forme avantageusement un puits qui traverse le bac et permet à l'organe de fixation 3 de venir s'attacher à la paroi 5 (de préférence intérieure) qui forme le plancher, par exemple par l'intermédiaire d'un rail aéronautique fixé à ladite paroi 5 ou intégré à cette dernière selon le principe illustré par la figure 4.

Alternativement, il est toutefois parfaitement envisageable que le dispositif 1 d'aide à l'évacuation d'urgence soit simplement attaché à la paroi supérieure 51 et/ou au réservoir de stockage de liquide 53, ce dernier étant quant à lui attaché à la paroi 5. Dans ce mode de réalisation alternatif, le dispositif 1 d'aide à l'évacuation d'urgence équipant le dispositif de rétention de liquide 50 est donc arrimé indirectement à la paroi 5, par l'intermédiaire de la paroi supérieure 51 et/ou du réservoir de stockage de liquide 53.

Le dispositif de rétention de liquide 50 permet ainsi d'assurer une fonction d'aide à l'évacuation d'urgence en procurant une zone d'appui et/ou une prise formée par le couvercle 7 en position ouverte, en cas de situation d'accident avec par exemple une immobilisation du véhicule sur l'un de ses flancs entraînant la verticalisation du plancher formant la paroi 5.

De façon générale, au-delà de l'exemple exposé dans ce qui précède concernant un dispositif de rétention de liquide 50, l'invention concerne également de façon indépendante un système comprenant un faux plancher destiné à recouvrir le plancher intérieur d'un véhicule ainsi qu'un dispositif 1 d'aide à l'évacuation d'urgence conforme à la description qui précède et qui est intégré dans l'épaisseur de ce faux plancher, pour affleurer la surface de ce dernier.

Enfin, l'invention concerne également de façon générale, comme évoqué précédemment, un véhicule, et notamment un véhicule qui fait partie de ceux évoqués dans ce qui précède (incluant un hélicoptère), comprenant une paroi 5 ainsi qu'un dispositif 1 d'aide à l'évacuation d'urgence conforme à la description qui précède, dans lequel ledit dispositif 1 d'aide à l'évacuation d'urgence est arrimé à ladite paroi 5 au moyen dudit organe de fixation 3, 4, de façon directe (figure 4) ou indirecte (par exemple en étant fixé à un équipement, tel qu'un dispositif de rétention de liquide 50, lui-même fixé à la paroi 5, laquelle est de préférence une paroi intérieure).

POSSIBILITE D’APPLICATION INDUSTRIELLE

L’invention trouve son application industrielle dans la conception, la fabrication et l’utilisation d’équipements d’aide à la survie et des véhicules et dispositifs qui en sont pourvus.