La présente invention concerne un mouvement horloger mécanique comprenant un mécanisme de chronographe agencé pour pouvoir effectuer au moins un compte à rebours d’un intervalle de temps prédéterminé, comprenant des moyens d’affichage agencés pour afficher au moins le temps restant jusqu’à la fin du compte à rebours dudit intervalle de temps, au moins un organe de commande du départ du compte à rebours, et un mécanisme de sonnerie.

Un tel mouvement est par exemple décrit dans le brevet CH 704 705. Il est prévu un mécanisme de compte à rebours à sonnerie permettant le décompte d’une durée de temps prédéterminée et réglable jusqu’à 11 h55 par saut de cinq minutes. Une commande actionnable par un poussoir, permet de donner le départ du compte à rebours. La fin du compte à rebours est indiquée par une sonnerie mécanique. Le temps résiduel est donné par deux disques indicateurs des heures et des minutes.

La présente invention vise à proposer un mouvement horloger mécanique amélioré par rapport au mécanisme de compte à rebours à sonnerie connu.

A cet effet, la présente invention concerne un mouvement horloger mécanique comprenant un mécanisme de chronographe agencé pour pouvoir effectuer au moins un compte à rebours d’un intervalle de temps prédéterminé, comprenant des moyens d’affichage agencés pour afficher au moins le temps restant jusqu’à la fin du compte à rebours dudit intervalle de temps prédéterminé, au moins un organe de commande du départ du compte à rebours, et un mécanisme de sonnerie.

Selon l’invention, ledit mécanisme de sonnerie est agencé pour commencer à sonner à une durée déterminée avant la fin du compte à rebours et pour finir de sonner avec la fin dudit compte à rebours dudit intervalle de temps prédéterminé.

Ainsi, l’invention permet de déclencher un mécanisme de sonnerie avant la fin du compte à rebours dudit intervalle de temps prédéterminé afin de prévenir un utilisateur que le décompte en cours de l’intervalle de temps prédéterminé va arriver à son terme. Ainsi, la présente invention permet d’avoir un compte à rebours d’un intervalle de temps prédéterminé disposant d’une pré-alarme utilisant une sonnerie mécanique, et de pouvoir synchroniser la fin de la sonnerie avec la fin du compte à rebours dudit intervalle de temps prédéterminé.

D’une manière avantageuse, le mécanisme de chronographe comprend au moins un mobile entraîneur chronographe agencé pour pouvoir réaliser un compte à rebours, et notamment le compte à rebours de l’intervalle de temps prédéterminé et le mécanisme de sonnerie comprend au moins une première came liée cinématiquement dudit mobile entraîneur chronographe et sur laquelle est programmée ladite durée déterminée avant la fin du compte à rebours dudit intervalle de temps prédéterminé, ladite première came étant agencée pour faire un tour sur une durée supérieure à la durée déterminée avant la fin du compte à rebours dudit intervalle de temps prédéterminé, un rouage de sonnerie, une première bascule de sonnerie comprenant un premier levier palpeur de sonnerie agencé pour pouvoir coopérer avec ladite première came et ledit rouage de sonnerie pour déclencher la sonnerie au début de la durée déterminée avant la fin du compte à rebours dudit intervalle de temps prédéterminé et un mécanisme de fin de sonnerie agencé pour pouvoir coopérer avec ladite première bascule de sonnerie pour commander l’arrêt de la sonnerie à la fin de ladite durée déterminée en même temps que la fin du compte à rebours dudit intervalle de temps prédéterminé.

De préférence, les moyens d’affichage du mécanisme de chronographe peuvent comprendre un premier organe d’affichage associé à la première came pour afficher un compte à rebours obtenu via le mobile entraîneur chronographe.

Selon un premier mode de réalisation de l’invention, le premier organe d’affichage est agencé pour afficher un compte à rebours des unités de minutes.

Selon un deuxième mode de réalisation particulièrement préféré de l’invention, le premier organe d’affichage est agencé pour afficher un compte à rebours des secondes. Selon le deuxième mode de réalisation, les moyens d’affichage du mécanisme de chronographe peuvent comprendre un deuxième organe d’affichage des unités de minutes agencé pour afficher le compte à rebours des unités de minutes dudit intervalle de temps prédéterminé et le mécanisme de sonnerie comprend une deuxième came des unités de minutes associée audit deuxième organe d’affichage des unités de minutes, et un troisième levier palpeur des unités de minutes agencé pour pouvoir coopérer avec ladite deuxième came des unités de minutes, ladite deuxième came des unités de minutes étant programmée pour indiquer au troisième levier palpeur des unités de minutes la fin du décompte des unités de minutes, ledit troisième levier palpeur des unités de minutes étant agencé pour coopérer avec le premier levier palpeur de sonnerie de sorte que ledit premier levier palpeur de sonnerie vient coopérer avec la première came à la fin du décompte des unités de minutes.

Selon le deuxième mode de réalisation, les moyens d’affichage du mécanisme de chronographe peuvent comprendre un troisième organe d’affichage des dizaines de minutes agencé pour afficher le compte à rebours des dizaines de minutes dudit intervalle de temps prédéterminé et le mécanisme de sonnerie comprend une troisième came des dizaines de minutes associée audit troisième organe d’affichage des dizaines de minutes, et un quatrième levier palpeur des dizaines de minutes agencé pour pouvoir coopérer avec ladite troisième came des dizaines de minutes, ladite troisième came des dizaines de minutes étant programmée pour indiquer au quatrième levier palpeur des dizaines de minutes la fin du décompte des dizaines de minutes, ledit quatrième levier palpeur des dizaines de minutes étant agencé pour coopérer avec le troisième levier palpeur des unités de minutes de sorte que ledit troisième levier palpeur des unités de minutes vient coopérer avec ladite deuxième came des unités de minutes à la fin du décompte des dizaines de minutes.

Selon le premier mode de réalisation, les moyens d’affichage du mécanisme de chronographe peuvent comprendre un troisième organe d’affichage des dizaines de minutes agencé pour afficher le compte à rebours des dizaines de minutes dudit intervalle de temps prédéterminé et le mécanisme de sonnerie comprend une troisième came des dizaines de minutes associée audit troisième organe d’affichage des dizaines de minutes, et un quatrième levier palpeur des dizaines de minutes agencé pour pouvoir coopérer avec ladite troisième came des dizaines de minutes, ladite troisième came des dizaines de minutes étant programmée pour indiquer au quatrième levier palpeur des dizaines de minutes la fin du décompte des dizaines de minutes, ledit quatrième levier palpeur des dizaines de minutes étant agencé pour coopérer avec le premier levier palpeur de sonnerie de sorte que ledit premier levier palpeur de sonnerie vient coopérer avec ladite première came à la fin du décompte des dizaines de minutes.

Indépendamment du mode de réalisation, les moyens d’affichage du mécanisme de chronographe peuvent comprendre un quatrième organe d’affichage des heures agencé pour afficher le compte à rebours des heures dudit intervalle de temps prédéterminé et le mécanisme de sonnerie comprend une quatrième came des heures associée audit quatrième organe d’affichage des heures, et un cinquième levier palpeur des heures agencé pour pouvoir coopérer avec ladite quatrième came des heures, ladite quatrième came des heures étant programmée pour indiquer au cinquième levier palpeur des heures la fin du décompte des heures, ledit cinquième levier palpeur des heures étant agencé pour coopérer avec le quatrième levier palpeur des dizaines de minutes de sorte que ledit quatrième levier palpeur des dizaines de minutes vient coopérer avec ladite troisième came des dizaines de minutes à la fin du décompte des heures.

D’une manière avantageuse, le troisième levier palpeur des unités de minutes, le quatrième levier palpeur des dizaines de minutes et le cinquième levier palpeur des heures peuvent former une seule bascule, éventuellement également avec le premier levier palpeur de sonnerie. De préférence, le mécanisme de chronographe est configuré pour pouvoir être relié cinématiquement à un mouvement de base par un dispositif d’embrayage latéral ou vertical.

D’une manière avantageuse, selon un mode de réalisation, le mécanisme de fin de sonnerie comprend une bascule de fin de sonnerie comprenant un deuxième levier palpeur de fin de sonnerie agencé pour pouvoir coopérer avec la première came pour commander un débrayage du dispositif d’embrayage et l’arrêt de la sonnerie, à la fin du compte à rebours dudit intervalle de temps prédéterminé.

Selon ce mode de réalisation, le mécanisme de chronographe, et notamment la trotteuse de chronographe, s’arrête automatiquement avec la fin du compte à rebours de l’intervalle de temps prédéterminé.

Selon un autre mode de réalisation, le mécanisme de fin de sonnerie comprend une bascule de fin de sonnerie agencée pour coopérer avec la première bascule de sonnerie et une came d’arrêt de sonnerie liée cinématiquement audit mobile entraîneur chronographe et agencée pour commander la bascule de fin de sonnerie afin d’arrêter la sonnerie à la fin du compte à rebours dudit intervalle de temps prédéterminé sans débrayer le dispositif d’embrayage.

Selon ce mode de réalisation, le mécanisme de chronographe, et plus particulièrement son mobile entraîneur chronographe, reste activé après la fin du compte à rebours de l’intervalle de temps prédéterminé. Ainsi, le premier organe d’affichage, et plus particulièrement la trotteuse de chronographe, continue de tourner sans déclencher de sonnerie. Un arrêt manuel d’un utilisateur sera nécessaire pour arrêter le mécanisme de chronographe.

D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée suivante de différents modes de réalisation de l’invention, donnés à titre d’exemples non limitatifs, et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d’une première variante de réalisation d’un mouvement selon l’invention, le mécanisme de chronographe étant en position STOP ;

- les figures 2 à 9 sont des vues schématiques du mouvement de la figure 1 dans différentes positions entre un début de compte à rebours et une fin de compte à rebours, le dispositif de commande étant prêt à fonctionner;

- la figure 10 est une vue schématique d’une deuxième variante de réalisation d’un mouvement selon l’invention ;

- la figure 11 est une vue schématique des organes d’affichage des heures, des dizaines de minutes, et des unités de minutes ;

- la figure 12 est une vue schématique d’une autre variante de réalisation d’un mouvement selon l’invention, le mécanisme de chronographe étant en position STOP avant le départ d’un compte à rebours d’un intervalle de temps prédéterminé ;

- les figures 13 à 20 sont des vues schématiques du mouvement de la figure 12 dans différentes positions entre un décompte à une minute de la fin et la fin du compte à rebours de l’intervalle de temps prédéterminé, et

- la figure 21 est une vue du mouvement de la figure en position STOP en cours de sonnerie.

En référence à la figure 1 , la présente invention concerne un mouvement horloger mécanique comprenant un mécanisme de chronographe agencé pour pouvoir effectuer au moins un compte à rebours d’un intervalle de temps prédéterminé. Dans la présente description, le terme «mécanisme de chronographe» doit être considéré au sens large du terme, c’est-à-dire comme comprenant tous les éléments ou composants nécessaires agencés pour produire au moins un décompte de temps et fraction de temps pour réaliser au moins un compte à rebours. Le mécanisme de chronographe est représenté ici schématiquement par un mobile entraîneur chronographe 1 , une roue d’entrainement 2 faisant ici un tour par minute, correspondant à une roue de seconde chronographe, ladite roue d’entrainement 2 étant agencée pour coopérer avec les autres composants du chronographe pour pouvoir réaliser un compte à rebours, et notamment un compte à rebours d’un intervalle de temps prédéterminé. Le mécanisme de chronographe, et plus particulièrement le mobile entraîneur chronographe 1 , est agencé pour pouvoir être relié cinématiquement à la roue de seconde 4 d’un mouvement horloger de base indiquant le temps courant par un dispositif d’embrayage vertical 6. Ledit dispositif d’embrayage vertical 6 comprend une pince de commande d’embrayage 8 et une pince d’embrayage 10 agencées pour s’écarter lorsqu’on active le chronographe pour lancer un compte à rebours, de manière à embrayer la roue de seconde 4 et le mobile entraîneur chronographe 1 permettant de transmettre au mécanisme de chronographe de l’énergie du mouvement de base pour son fonctionnement.

Il est bien évident que le dispositif d’embrayage pourrait être latéral, la construction du mouvement étant adaptée par l’homme du métier à ce type d’embrayage.

Le mécanisme de chronographe comprend également un organe de commande 11 du départ du compte à rebours agencé pour commander au moins le déclenchement du mécanisme de chronographe, et notamment l’ouverture des pinces 8 et 10, par l’intermédiaire d'un dispositif de commande 12 comprenant une roue à colonnes 14. Cet organe de commande 11 est par exemple un poussoir. Il peut être agencé pour commander également l’arrêt du mécanisme de chronographe, et notamment la fermeture des pinces 8 et 10, au cours du décompte si besoin.

Dans le premier mode de réalisation de l’invention selon les figures 1 à 9, le mécanisme de chronographe est agencé pour être arrêté automatiquement en même temps que le mécanisme de sonnerie. A cet effet, le dispositif de commande 12 comprend de manière avantageuse une commande principale 13 actionnable par l’organe de commande 11 , et une commande secondaire 15 montée pivotante sur la commande principale 13 et à laquelle elle est liée par un organe élastique (non représenté). Les commandes principale 13 et secondaire 15 sont respectivement terminées par un crochet 13a, 15a. La roue à colonnes 14 comprend une première roue d’entrainement 14a solidaire des colonnes 14b et agencée pour être actionnée par le crochet 15a de la commande secondaire 15, et une deuxième roue d’entrainement 14c agencée pour être actionnée par le crochet 13a de la commande principale 13. Le dispositif de commande 12 comprend également un mécanisme de verrouillage en rotation de la commande secondaire 15 sur la commande principale 13 agencé pour pouvoir être commandé manuellement par l’organe de commande 11 ainsi que de manière interne, automatique, par un organe de commande interne, ici le crochet 56 de la bascule de fin de sonnerie 50 comme cela sera décrit ci-après.

Le mécanisme de verrouillage et la commande secondaire 15 sont agencés pour occuper un état verrouillé dans lequel l’organe élastique reliant les commande principale 13 et secondaire 15 est armé et la commande secondaire 15 est solidaire en rotation de la commande principale 13 permettant, lors d’un actionnement de la commande principale 13 via l’organe d’actionnement 11 , d’actionner la roue à colonnes 14 simultanément par les commandes principale 13 et secondaire 15, et pour pouvoir passer, en cas d’actionnement du mécanisme de verrouillage par le crochet 56, dans un état déverrouillé dans lequel ladite commande secondaire 15 est désolidarisée de la commande principale 13 et actionne, seule, la roue à colonnes 14, l’organe élastique se désarmant, et pour passer par une position de verrouillage, par un actionnement de la commande principale 13, dans laquelle seule la commande principale 13 actionne la roue à colonnes 14, ladite commande principale 13 étant agencée pour réarmer l’organe élastique et coopérer avec le mécanisme de verrouillage de la commande secondaire 15 pour revenir à l’état verrouillé. La deuxième roue d’entrainement 14c est reliée à la première roue d’entrainement 14a par un élément de couplage élastique (non représenté) agencé pour lier solidairement en rotation la deuxième roue d’entrainement 14c à la première roue d’entrainement 14a lorsque seule la deuxième roue d’entrainement 14c est actionnée par le crochet 13a de la commande principale 13 si la commande secondaire 15 est passée à l’état déverrouillé et qu’alors seule la commande principale 13 est actionnée lors du prochain actionnement manuel via l’organe de commande 11 , et pour désolidariser la deuxième roue d’entrainement 14c de la première roue d’entrainement 14a lorsque seule la première roue d’entrainement 14a est actionnée, grâce à l’énergie fournie par l’organe élastique qui se désarme, par la commande secondaire 15, après avoir été désolidarisée de la commande principale 13.

Plus particulièrement, le mécanisme de verrouillage comprend une bascule de commande 19 agencée pour être commandée par le crochet 56 pour passer à l’état déverrouillée et pour pouvoir coopérer avec une goupille 21 prévue sur la commande principale 13 pour passer dans la position de verrouillage puis à l’état verrouillé. Le mécanisme de verrouillage comprend également un crochet de verrouillage 22 porté par la commande principale 15 et agencé pour être commandé par ladite bascule de commande 19 par l’intermédiaire d’une goupille 23 pour passer à l’état déverrouillé et pour pouvoir coopérer avec un crochet 15b prévu sur la commande secondaire 15 pour passer dans la position de verrouillage puis à l’état verrouillé.

Ce dispositif de commande du mécanisme de chronographe permet de pouvoir être actionné par un utilisateur, mais également par une commande interne liée au mécanisme de sonnerie, de manière à disposer d’une commande automatique, en plus d’une commande manuelle dudit mécanisme de chronographe, pour arrêter le mécanisme de chronographe en même temps que le mécanisme de sonnerie. Un tel dispositif de commande est décrit plus en détails dans la demande européenne n°EP20171993 de la demanderesse.

Tout autre dispositif de commande adéquat connu de l’homme du métier peut également être utilisé.

Notamment, il est possible d’utiliser un dispositif de commande à roue à colonnes standard, commandé par un poussoir, pour effectuer manuellement et de manière classique la commande start/stop du mécanisme de chronographe, comme cela sera décrit ci-après en relation avec un autre mode de réalisation de l’invention.

Indépendamment des modes de réalisation de l’invention, le mécanisme de chronographe comprend également des moyens d’affichage agencés pour afficher au moins le temps restant jusqu’à la fin du compte à rebours de l’intervalle de temps prédéterminé. Dans la variante représentée sur la figure 1 , ces moyens d’affichage comprennent un premier organe d’affichage pour afficher un compte à rebours des secondes, et notamment le compte à rebours des secondes de l’intervalle de temps prédéterminé, un deuxième organe d’affichage pour afficher le compte à rebours des unités de minutes de l’intervalle de temps prédéterminé, un troisième organe d’affichage pour afficher le compte à rebours des dizaines de minutes de l’intervalle de temps prédéterminé et un quatrième organe d’affichage pour afficher le compte à rebours des heures de l’intervalle de temps prédéterminé.

Ces moyens d’affichage peuvent être des disques, des aiguilles, des rouleaux ou tout autre organe d’affichage approprié pour afficher le décompte des heures, des dizaines et des unités de minutes, ainsi que des secondes.

De préférence, le premier organe d’affichage des secondes est une aiguille (non représentée) correspondant à la trotteuse.

La figure 11 représente un mode de réalisation préféré des organes d’affichage pour afficher le compte à rebours des heures, des dizaines et des unités de minutes de l’intervalle de temps prédéterminé, utilisés dans la présente invention sous la forme de disques, le premier organe d’affichage des secondes étant une aiguille (non représentée), correspondant à la trotteuse. Plus spécifiquement, le deuxième organe d’affichage pour le décompte des unités de minutes de l’intervalle de temps prédéterminé est un disque 16 portant les chiffres 0 à 9 régulièrement répartis sur son pourtour, ledit disque 16 étant agencé pour faire un tour en dix minutes. Le troisième organe d’affichage pour le décompte des dizaines de minutes de l’intervalle de temps prédéterminé est un disque 18 disposé tangentiellement au disque des unités de minutes 16. Le disque des dizaines de minutes 18 porte deux séries consécutives de chiffres 0 à 5 régulièrement répartis sur son pourtour, ledit disque 18 étant agencé pour faire un tour en deux heures. Le quatrième organe d’affichage pour le décompte des heures de l’intervalle de temps prédéterminé est un disque 20, disposé concentriquement à l’intérieur du disque des dizaines de minutes 18. Le disque des heures 20 porte une série de chiffres 0 à 6 régulièrement répartis sur son pourtour, ledit disque 20 étant agencé pour faire un tour en sept heures. Les centres des trois disques 16, 18 et 20 sont alignés permettant un affichage du décompte des heures, des dizaines de minutes et des unités de minutes de l’intervalle de temps prédéterminé dans des guichets juxtaposés pour une lecture facilitée du décompte.

Il est bien évident que les organes d’affichage des heures, des dizaines et des unités de minutes de l’intervalle de temps prédéterminé peuvent être agencés différemment, le mécanisme de sonnerie étant adapté en conséquence, comme cela sera décrit ci-après.

Les différents organes d’affichage peuvent être agencés pour s’entraîner l’un après l’autre de la seconde à l’heure en partant par exemple de la roue d’entrainement 2. Dans une autre variante, le premier organe d’affichage pour afficher le décompte des secondes peut être lié cinématiquement à la roue d’entrainement 2 et une source d’énergie auxiliaire peut être prévue pour alimenter en énergie l’organe d’affichage pour le décompte des unités de minutes, qui entraîne l’organe d’affichage pour le décompte des dizaines de minutes, entraînant lui-même l’organe d’affichage pour le décompte des heures, par exemple au moyen de doigts d’actionnement et d’étoiles coopérant pour faire sauter l’organe d’affichage correspondant à chaque changement de dizaine de minutes ou d’heure.

Il est prévu un mécanisme de réglage (non représenté) permettant de positionner, avant le déclenchement du compte à rebours de l’intervalle de temps prédéterminé, les différents organes d’affichage pour le décompte des heures 20, des dizaines de minutes 18 et des unités de minutes 16 de manière à afficher l’intervalle de temps prédéterminé à décompter, ledit intervalle de temps à décompter étant réglable par exemple jusqu’à 6H59.

Ainsi, lorsque le compte à rebours de l’intervalle de temps prédéterminé est déclenché, les différents organes d’affichage sont agencés pour afficher le temps restant qui diminue au fur et à mesure du décompte, à partir de la valeur de l’intervalle de temps prédéterminé jusqu’à OhOOminOOs, d’une manière très précise, à la seconde près.

Une telle construction d’un mécanisme de chronographe compte à rebours coopérant avec un mouvement de base par l’intermédiaire d’un dispositif d’embrayage est connue de l’homme du métier et ne nécessite pas de description plus détaillée.

Le mouvement mécanique selon l’invention comprend également un mécanisme de sonnerie constitué de composants mécaniques, et comprenant notamment un rouage de sonnerie, représenté ici par un élément 30 du rouage de sonnerie portant une étoile d’arrêt 32 du rouage de sonnerie. Ces composants d’un mécanisme de sonnerie sont connus de l’homme du métier et ne nécessitent pas de description détaillée.

Conformément à l’invention, le mécanisme de sonnerie est agencé pour que la sonnerie commence à sonner à une durée déterminée avant la fin du compte à rebours de l’intervalle de temps prédéterminé, et finisse de sonner avec la fin du compte à rebours, c’est-à-dire en même temps que le compte à rebours dudit intervalle de temps prédéterminé arrive à OhOOminOOs. A cet effet, le mécanisme de sonnerie comprend au moins une première came 34 liée cinématiquement au mobile entraîneur chronographe 1 et sur laquelle est programmée ladite durée déterminée avant la fin du compte à rebours dudit intervalle de temps prédéterminé, ladite première came 34 étant agencée pour faire un tour sur une durée supérieure à la durée déterminée avant la fin du compte à rebours dudit intervalle de temps prédéterminé. La première came 34 est associée au premier organe d’affichage pour afficher au moins le compte à rebours dudit intervalle de temps prédéterminé obtenu via le mobile entraîneur chronographe 1. Dans le présent exemple, la première came 34 est la came de seconde, associée au premier organe d’affichage (i.e. la trotteuse) pour afficher un compte à rebours des secondes. La première came 34 fait donc ici un tour par minute.

Plus particulièrement, la première came 34 présente un profil essentiellement circulaire et comprend une encoche 36 dont la longueur circulaire correspond à la durée déterminée de la sonnerie avant la fin du compte à rebours de l’intervalle de temps prédéterminé, le début 36a de l’encoche 36 correspondant au déclenchement de la sonnerie, et la fin 36b de l’encoche 36 correspondant à l’arrêt de la sonnerie, en même temps que l’arrêt du compte à rebours dudit intervalle de temps prédéterminé, comme cela sera décrit en détails ci-après. Par exemple, la longueur de l’encoche 36, entre le début 36a et la fin 36b de ladite encoche 36, peut correspondre à une durée de 20 secondes avant la fin du compte à rebours dudit intervalle de temps prédéterminé.

Le mécanisme de sonnerie comprend également une première bascule de sonnerie comprenant un premier levier palpeur de sonnerie 38 agencé pour pouvoir coopérer avec la première came 34 et le rouage de sonnerie pour déclencher la sonnerie au début de la durée déterminée avant la fin du compte à rebours dudit intervalle de temps prédéterminé.

Le mécanisme de sonnerie comprend également un mécanisme de fin de sonnerie agencé pour pouvoir coopérer avec ladite première bascule de sonnerie pour commander l’arrêt de la sonnerie à la fin de ladite durée déterminée en même temps que la fin du compte à rebours dudit intervalle de temps prédéterminé.

Dans le premier mode de réalisation de l’invention selon les figures 1 à 9, dans lequel le mécanisme de chronographe est agencé pour être arrêté automatiquement en même temps que le mécanisme de sonnerie, la première came de seconde 34 est portée par la roue d’entrainement 2 qui engrène avec le mobile entraîneur chronographe 1.

Le premier levier palpeur de sonnerie 38 constitue le premier bras d’une bascule de sonnerie 41 montée pivotante en A. Le premier levier palpeur de sonnerie 38 présente un bec 38a agencé pour pouvoir venir au contact de la première came de seconde 34 puis s’engager dans son encoche 36 au moment de la sonnerie, comme cela sera décrit plus en détails ci-après.

Ladite bascule de sonnerie 41 comprend un deuxième bras 42 agencé pour commander une bascule d’arrêt de sonnerie 44 montée pivotante en D, une goupille 43 solidaire du deuxième bras 42 assurant la liaison avec ladite bascule 44 par l’intermédiaire d’une ouverture oblongue 45, ladite bascule d’arrêt de sonnerie 44 étant elle-même agencée pour pouvoir coopérer avec l’étoile d’arrêt 32 du rouage de sonnerie. La bascule de sonnerie 41 comprend un troisième bras 46 comportant un talon 46a agencé pour pouvoir coopérer une goupille 48 portée par la pince d’embrayage 10.

Le fonctionnement des différents éléments de la bascule de sonnerie 41 sera décrit ci-après.

Le mécanisme de fin de sonnerie comprend une bascule de fin de sonnerie 50 montée pivotante en B et pourvue d’un deuxième levier palpeur de fin de sonnerie 40 agencé pour pouvoir coopérer avec la première came 34 pour commander l’arrêt de la sonnerie à la fin de ladite durée déterminée en même temps que la fin du compte à rebours dudit intervalle de temps prédéterminé. Ainsi, dans ce mode de réalisation de l’invention, la première came 34 pourvue de son encoche 36 fait également partie du mécanisme de fin de sonnerie et constitue à la fois une came de début de sonnerie et une came d’arrêt de sonnerie.

Le deuxième levier palpeur de fin de sonnerie 40 constitue le premier bras de la bascule de fin de sonnerie 50.

Plus spécifiquement, le deuxième levier palpeur de fin de sonnerie 40 présente un bec 40a agencé pour pouvoir venir au contact de la première came de seconde 34 lorsque le premier levier palpeur de sonnerie 38 tombe dans l’encoche 36 de ladite première came 34 pour déclencher la sonnerie, et pour s’engager dans ladite encoche 36 à la fin du décompte et de la sonnerie, comme cela sera décrit plus en détails ci-après.

La bascule de fin de sonnerie 50 comprend un deuxième bras 54 portant à son extrémité libre un crochet 56 monté pivotant en C et maintenu en position par une goupille 58 portée par l’extrémité dudit deuxième bras 54. Le crochet pivotant 56 est agencé pour coopérer avec le dispositif de commande 12, comme cela sera décrit ci-après. Notamment, le deuxième levier palpeur de fin de sonnerie 40 est agencé pour commander, par l’intermédiaire dudit crochet 56, un débrayage du dispositif d’embrayage 6 et l’arrêt de la sonnerie lorsque ledit deuxième levier palpeur de fin de sonnerie 40 tombe dans l’encoche 36 à la fin du compte à rebours.

La bascule de fin de sonnerie 50 comprend encore un troisième bras 60, dans le prolongement du deuxième levier palpeur de fin de sonnerie 40. Ledit troisième bras 60 comprend un premier bec 60a agencé pour pouvoir coopérer avec le pied 46b du troisième bras 46 de la bascule de sonnerie 41 et un deuxième bec 60b agencé pour pouvoir coopérer avec la goupille 48 de la pince d’embrayage 10.

Le fonctionnement des différents éléments de la bascule de fin de sonnerie 50 sera décrit ci-après.

Dans la variante représentée ici, le mécanisme de sonnerie comprend une deuxième came des unités de minutes 62 associée au deuxième organe d’affichage des unités de minutes 16 pour faire par exemple un tour en dix minutes, et un troisième levier palpeur des unités de minutes 64 agencé pour pouvoir coopérer avec ladite came des unités de minutes 62, ladite came des unités de minutes 62 étant programmée pour indiquer au troisième levier palpeur des unités de minutes 64 la fin du décompte des unités de minutes. A cet effet, la came des unités de minutes 62 présente un profil essentiellement circulaire et comporte une encoche 66, ledit troisième levier palpeur des unités de minutes 64 étant agencé pour se positionner dans ladite encoche 66 lorsque les organes d’affichage des heures, des dizaines de minutes et des unités de minutes afficheront tous 0, c’est-à-dire à partir du moment où il restera moins d’une minute à décompter.

De plus, le troisième levier palpeur des unités de minutes 64 est agencé pour coopérer avec le premier levier palpeur de sonnerie 38 de sorte que ledit premier levier palpeur de sonnerie 38 vient au contact de la première came de seconde 34 à la fin du décompte des unités de minute, lorsque les organes d’affichage des heures, des dizaines de minutes et des unités de minutes affichent tous 0.

Plus particulièrement, le troisième levier palpeur des unités de minutes 64 est un premier bras d’une bascule de détection 68 montée pivotante en A, comme la bascule de sonnerie 41 . La bascule de détection 68 et la bascule de sonnerie 41 sont agencées pour pouvoir coopérer l’une avec l’autre. A cet effet, la bascule de détection 68 comprend, sur ledit troisième levier palpeur des unités de minutes 64, une goupille 70 agencée pour être en contact avec la bascule de sonnerie 41 , et par exemple avec son troisième bras 46, de sorte qu’un pivotement en A de l’une des bascules de détection 68 et de sonnerie 41 entraîne un pivotement en A de l’autre des bascules de détection 68 et de sonnerie 41 . Notamment, un pivotement en A de la bascule de détection 68 dans le sens antihoraire écarte la goupille 70 de la bascule de sonnerie 41 de sorte que ladite bascule de sonnerie 41 , libérée, peut pivoter à son tour dans le sens antihoraire.

Le mécanisme de sonnerie comprend également une troisième came des dizaines de minutes 72 associée au troisième organe d’affichage des dizaines de minutes 18, et un quatrième levier palpeur des dizaines de minutes 74 agencé pour pouvoir coopérer avec ladite troisième came des dizaines de minutes 72, ladite troisième came des dizaines de minutes 72 étant programmée pour indiquer au quatrième levier palpeur des dizaines de minutes 74 la fin du décompte des dizaines de minutes. A cet effet, la came des dizaines de minutes 72 présente un profil essentiellement circulaire et peut comporter par exemple deux encoches opposées 76, lorsque le troisième organe d’affichage des dizaines de minutes 18 est agencé pour faire un tour, avec la came des dizaines de minutes 72, en deux heures. La came des dizaines de minutes 72 peut comporter une seule encoche 76 si le troisième organe d’affichage des dizaines de minutes est agencé pour faire un tour par heure. Le quatrième levier palpeur des dizaines de minutes 74 est agencé pour se positionner dans l’une des encoches 76 lorsque les organes d’affichage des heures 20 et des dizaines de minutes 18 afficheront tous les deux 0, c’est-à-dire à partir du moment où il restera moins de dix minutes à décompter.

De plus, le quatrième levier palpeur des dizaines de minutes 74 est agencé pour coopérer avec le troisième levier palpeur des unités de minutes 64 de sorte que ledit troisième levier palpeur des unités de minutes 64 vient coopérer avec la deuxième came des unités de minutes 62 à la fin du décompte des dizaines de minutes, lorsque les organes d’affichage des heures 20 et des dizaines de minutes 18 affichent tous les deux 0.

Plus particulièrement, le quatrième levier palpeur des dizaines de minutes 74 est un deuxième bras de la bascule de détection 68 opposé au troisième levier palpeur des unités de minutes 64 par rapport à A, de sorte qu’un pivotement en A dans le sens antihoraire du quatrième levier palpeur des dizaines de minutes 74, tombant dans l’une des encoches 76 de la came des dizaines de minutes 72, entraîne un pivotement en A, dans le sens antihoraire, du troisième levier palpeur des unités de minutes 64 pour venir au contact de la came des unités de minutes 62.

Le mécanisme de sonnerie comprend également une quatrième came des heures 78 associée au quatrième organe d’affichage des heures 20, superposée à la troisième came des dizaines de minutes 72, et un cinquième levier palpeur des heures 80, superposé au quatrième levier palpeur des dizaines de minutes 74, et agencé pour pouvoir coopérer avec ladite quatrième came des heures 78, ladite quatrième came des heures 78 étant programmée pour indiquer au cinquième levier palpeur des heures 80 la fin du décompte des heures. A cet effet, la quatrième came des heures 78 présente un profil essentiellement circulaire et comporte une encoche 82 (cf. figures 4 et 5), le cinquième levier palpeur des heures 80 étant agencé pour se positionner dans l’encoche 82 lorsque l’organe d’affichage des heures 20 affichera 0, c’est-à-dire à partir du moment où il restera moins d’une heure à décompter.

Le quatrième organe d’affichage des heures 20 peut être agencé pour tourner avec la quatrième came des heures 78, de manière à permettre un décompte de six heures par tour. Le nombre d’heures décomptées peut être différent en fonction de l’agencement de l’organe d’affichage des heures 20.

De plus, le cinquième levier palpeur des heures 80 est agencé pour coopérer avec le quatrième levier palpeur des dizaines de minutes 74 de sorte que ledit quatrième levier palpeur des dizaines de minutes 74 vient coopérer avec la troisième came des dizaines de minutes 72 à la fin du décompte des heures, lorsque l’organe d’affichage des heures 20 affiche 0.

Plus particulièrement, le cinquième levier palpeur des heures 80 est un troisième bras de la bascule de détection 68, de sorte qu’un pivotement en A dans le sens antihoraire du cinquième levier palpeur des heures 80, tombant dans l’encoche 82 de la came des heures 78, entraîne un pivotement en A, dans le sens antihoraire, du quatrième levier palpeur des dizaines de minutes 74 pour venir au contact de la came des dizaines de minutes 72.

Cela signifie que dans cette variante particulièrement préférée de l’invention, le troisième levier palpeur des unités de minutes 64, le quatrième levier palpeur des dizaines de minutes 74 et le cinquième levier palpeur des heures 80 forment une seule bascule, à savoir la bascule de détection 68. Il est bien évident que d’autres agencements de ces leviers sont possibles, choisis de sorte que lesdits leviers pivotent dans le même sens. Notamment, les différents leviers palpeurs peuvent être séparés, tout en étant agencés pour que lorsque l’un pivote dans un sens, les autres pivotent dans le même sens.

Tous les éléments tels que bascules, leviers, commandes, pinces, crochets des différents mécanismes décrits ci-dessus sont soumis à leurs propres ressorts de rappel non représentés.

Le fonctionnement du mouvement est le suivant : la position STOP de départ est représentée sur la figure 1 , dans laquelle le dispositif de commande 12 est prêt à fonctionner. La commande secondaire 15 et le mécanisme de verrouillage sont à l’état verrouillé, le crochet de verrouillage 22 étant accouplé au crochet 15b de la commande secondaire 15. La commande secondaire 15 est donc verrouillée en rotation avec la commande principale 13, l’organe élastique les reliant étant armé. Dans cette position STOP, le mécanisme de chronographe compte à rebours et le mécanisme de sonnerie sont inactifs. On considère que les différents organes d’affichage des heures 20, dizaines de minutes 18, unités de minutes 16 et secondes ont été positionnés pour afficher l’intervalle de temps prédéterminé pour le compte à rebours. Seule tourne la roue de seconde 4 du mouvement horloger de base.

En référence à la figure 2, l’organe de commande 11 du dispositif de commande 12 est poussé par un utilisateur pour déclencher le START de sorte que la roue à colonnes 14 tourne de manière à ouvrir la pince de commande d’embrayage 8 et la pince d’embrayage 10 afin d’embrayer la roue de seconde 4 et le mobile entraîneur chronographe 1 . L’ouverture de la pince d’embrayage 10 libère la bascule de sonnerie 41 et la bascule de fin de sonnerie 50, leurs bras respectifs 46 et 60 n’étant plus retenus par la goupille 48 de la pince d’embrayage 10. La bascule de sonnerie 41 pivote autour de A dans le sens antihoraire, permettant le pivotement de la bascule de détection 68 dans le sens antihoraire, de sorte que le premier levier palpeur de sonnerie 38, le troisième levier palpeur des unités de minutes 64, et le quatrième levier palpeur des dizaines de minutes 74, qui étaient éloignés de leur came respective 34, 62, 72 pour permettre le réglage des organes d’affichage 16, 18 pour le compte à rebours, pivotent dans le sens antihoraire et se rapprochent légèrement de leur came respective 34, 62, 72. Le cinquième levier palpeur des heures 80, qui était également éloigné de sa came des heures 78 pour permettre le réglage de l’organe d’affichage des heures 20 pour le compte à rebours, pivote dans le sens antihoraire jusqu’à venir au contact de sa came des heures 78.

De même, la bascule de fin de sonnerie 50 libérée pivote autour de B dans le sens antihoraire de sorte que le deuxième levier palpeur de fin de sonnerie 40 se rapproche également légèrement de la came de seconde 34. La bascule de fin de sonnerie 50 est maintenue en position par appui du pied 46b du troisième bras 46 de la bascule de sonnerie 41 sur le premier bec 60a de son troisième bras 60.

Le mobile entraîneur chronographe 1 , embrayé avec la roue de seconde 4, entraîne la roue d’entrainement 2 et la première came de seconde 34 dans le sens antihoraire. Les organes d’affichage des heures 20, des dizaines de minutes 18 et des unités de minutes 16 sont également entraînés avec respectivement la came des heures 78, la came des dizaines de minutes 72 et la came des unités de minutes 62, à chaque passage à 0 de la trotteuse portée par la roue d’entrainement 2.

En référence à la figure 3, la phase de START se termine par le retour de l’organe de commande 11 dans sa position initiale sous l’action de son ressort de rappel (non représenté). Le décompte est en cours. La roue d’entrainement 2 et la came de seconde 34 tournent dans le sens antihoraire de sorte que les organes d’affichage des heures 20, des dizaines de minutes 18 et des unités de minutes 16 avec leur came respective 62, 72, 78 sont libérés et peuvent tourner en fonction du décompte à afficher, à chaque passage à 0 de la trotteuse, comme dans un compte à rebours standard. Le cinquième levier palpeur des heures 80 est au contact de sa came des heures 78, les autres leviers palpeurs 38, 40, 64 et 74 restant à distance de leur came 34, 62, 72. En référence à la figure 4, lorsqu’il reste moins d’une heure à décompter, l’organe d’affichage des heures 20 se positionne pour afficher 0 de sorte que le levier palpeur des heures 80, étant en contact avec la came des heures 78, s’engage dans l’encoche 82 de ladite came des heures 78 en pivotant en A dans le sens antihoraire. Le pivotement du levier palpeur des heures 80 signifie le pivotement en A dans le sens antihoraire de la bascule de détection 68, et donc du levier palpeur des dizaines de minutes 74 qui vient au contact de la came des dizaines de minutes 72 et du levier palpeur des unités de minutes 64 qui se rapproche de sa came 62, ainsi que le pivotement en A dans le sens antihoraire de la bascule de sonnerie 41 et donc du levier palpeur de sonnerie 38 qui se rapproche de la came de seconde 34. Le décompte se poursuit via la roue d’entrainement 2 entraînée par le mobile entraîneur chronographe 1.

En référence à la figure 5, lorsqu’il reste moins de dix minutes à décompter, l’organe d’affichage des heures 20 affichant toujours 0, l’organe d’affichage des dizaines de minutes 18 se positionne pour afficher 0 de sorte que le levier palpeur des dizaines de minutes 74, étant en contact avec la came des dizaines de minutes 72, s’engage dans l’encoche 76 de ladite came des dizaines de minutes 72 en pivotant en A dans le sens antihoraire. Le pivotement du levier palpeur des dizaines de minutes 74 signifie le pivotement en A dans le sens antihoraire de la bascule de détection 68 et donc du levier palpeur des unités de minutes 64 qui vient au contact de la came des unités de minutes 62, ainsi que le pivotement en A dans le sens antihoraire de la bascule de sonnerie 41 , et donc du levier palpeur de sonnerie 38 qui se rapproche de la came de seconde 34. L’organe d’affichage des heures 20 étant resté en position d’affichage du 0, le levier palpeur des heures 80 reste engagé dans l’encoche 82 de la came des heures 78. Le décompte se poursuit via la roue d’entrainement 2 entraînée par le mobile entraîneur chronographe 1 .

En référence à la figure 6, lorsqu’il reste moins d’une minute à décompter, les organes d’affichage des heures 20 et des dizaines de minutes 18 affichant toujours 0, l’organe d’affichage des unités de minutes 16 se positionne pour afficher 0 de sorte que le levier palpeur des unités de minutes 64, étant en contact avec la came des unités de minutes 62, s’engage dans l’encoche 66 de ladite came des unités de minutes 62 en pivotant en A dans le sens antihoraire. Le pivotement du levier palpeur des unités de minutes 64 signifie le pivotement en A dans le sens antihoraire de la bascule de détection 68 et donc le pivotement en A dans le sens antihoraire de la bascule de sonnerie 41 , et donc du levier palpeur de sonnerie 38 qui vient au contact de la came de seconde 34 liée à la roue d’entrainement 2. Les organes d’affichage des heures 20 et des dizaines de minutes 18 étant restés en position d’affichage du 0, le levier palpeur des heures 80 reste engagé dans l’encoche 82 de la came des heures 78, et le levier palpeur des dizaines de minutes 74 reste engagé dans l’encoche 76 de la came des dizaines de minutes 72. Avec le pivotement de la bascule de sonnerie 41 et de son bras 42, la bascule d’arrêt de sonnerie 44 est agencée pour commencer à se dégager de l’étoile d’arrêt 32 par pivotement dans le sens horaire autour de son pivot D, et le pied 46b du troisième bras 46 de la bascule de sonnerie 41 est pratiquement dégagé du premier bec 60a du troisième bras 60 de la bascule de fin de sonnerie 50. Le décompte se poursuit via la roue d’entrainement 2 entraînée par le mobile entraîneur chronographe 1 de sorte que l’organe d’affichage des secondes continue de tourner dans le sens antihoraire avec la came de seconde 34.

En référence à la figure 7, les organes d’affichage des heures 20, des dizaines de minutes 18 et des unités de minutes 16 affichant toujours 0, lorsque l’organe d’affichage des secondes affiche la durée déterminée avant la fin du compte à rebours, par exemple 20 secondes, la came de seconde 34 est positionnée de sorte que le bec 38a du levier palpeur de sonnerie 38, étant en contact avec la came de seconde 34, s’engage dans le début 36a de l’encoche 36 de ladite came de seconde 34 en pivotant en A dans le sens antihoraire. Le pivotement du levier palpeur de sonnerie 38 signifie le pivotement en A dans le sens antihoraire de la bascule de sonnerie 41 et notamment de son bras 42 de sorte que la bascule d’arrêt de sonnerie 44 se dégage de l’étoile d’arrêt 32 par pivotement dans le sens horaire autour de son pivot D, et la libère. L’élément 30 du rouage de sonnerie étant libéré, la sonnerie commence à sonner à la durée déterminée avant la fin du compte à rebours.

Ainsi, le pivotement dans le sens antihoraire du levier palpeur des heures 80, puis du levier palpeur des dizaines de minutes 74, puis du levier palpeur des unités de minutes 64, lorsqu’il s’engage dans l’encoche de sa came respective signifie le pivotement en A de l’ensemble des bascules de détection 68 et de sonnerie 41 dans le sens antihoraire, de sorte que lesdits leviers palpeurs se rapprochent progressivement de leur came respective jusqu’à venir au contact de leur came respective pour pouvoir s’engager dans l’encoche associée lorsque leur organe d’affichage respectif affiche le zéro, et de sorte que le levier palpeur de sonnerie 38 se rapproche également progressivement de la came de seconde 34 jusqu’à venir au contact de ladite came de seconde 34 pour pouvoir tomber dans l’encoche 36 lorsque le décompte arrive à la durée déterminée avant la fin du compte à rebours afin de déclencher la sonnerie.

En parallèle, le troisième bras 46 de la bascule de sonnerie 41 a également pivoté en A de sorte que son pied 46b se dégage entièrement du premier bec 60a du troisième bras 60 de la bascule de fin de sonnerie 50. La bascule de fin de sonnerie 50 est alors libérée et pivote dans le sens antihoraire autour de B de sorte que le bec 40a du levier palpeur de fin de sonnerie 40 vient au contact de la came de seconde 34.

Les organes d’affichage des heures 20, des dizaines de minutes 18 et des unités de minute 16 étant restés en position d’affichage du 0, le levier palpeur des heures 80 reste engagé dans l’encoche 82 de la came des heures 78, le levier palpeur des dizaines de minutes 74 reste engagé dans l’encoche 76 de la came des dizaines de minutes 72, et le levier palpeur des unités de minutes 64 reste engagé dans l’encoche 66 de la came des unités de minutes 62. Le décompte se poursuit via la roue d’entrainement 2 entraînée par le mobile entraîneur chronographe 1 de sorte que l’organe d’affichage des secondes continue de tourner dans le sens antihoraire avec la came de seconde 34.

En référence à la figure 8, lorsque le décompte se termine et arrive à zéro, les organes d’affichage des heures 20, des dizaines de minutes 18 et des unités de minutes 16 affichant toujours 0, l’organe d’affichage des secondes se positionne avec la came de seconde 34 pour afficher 0, la sonnerie étant toujours en cours. La longueur circulaire de l’encoche 36 de la came de seconde 34 est telle que lorsque le 0 s’affiche à la fin du compte à rebours, le bec 40a du levier palpeur de fin de sonnerie 40, étant en contact avec la came de seconde 34, s’engage dans le début 36a de l’encoche 36 de ladite came de seconde 34 en pivotant en B dans le sens antihoraire. Le bec 38a du levier palpeur de sonnerie 38 a atteint la fin 36b de l’encoche 36.

Le pivotement du levier palpeur de fin de sonnerie 40, tombé dans l’encoche 36 de la came de seconde 34 à la fin du compte à rebours, signifie le pivotement en B dans le sens antihoraire de la bascule de fin de sonnerie 50, et notamment de son bras 54, de sorte que le crochet 56 porté par le bras 54 libère la bascule de commande 19 afin d’agir sur le dispositif de commande 12 pour commander une rotation de la roue à colonne 14 afin de débrayer le dispositif d’embrayage 6.

En référence à la figure 9, la bascule de commande 19, libérée, pivote suffisamment pour que sa goupille 23 vienne, dans sa course, coopérer avec le crochet de verrouillage 22 de manière à le faire pivoter dans le sens antihoraire. Le crochet de verrouillage 22 s’étant séparé du crochet 15b de la commande secondaire 15 passe alors à l’état déverrouillé. La commande secondaire 15 est alors également à l’état déverrouillé, désolidarisée de la commande principale 13, de sorte que, grâce à l’énergie fournie par l’organe élastique qui se désarme, ladite commande secondaire 15, libérée, pivote seule dans le sens horaire en actionnant, par son crochet 15a, la première roue d’entrainement 14a de la roue à colonnes 14 dans le sens antihoraire. Cela correspond à un STOP automatique, au cours duquel la roue à colonnes 14 est actionnée de manière automatique uniquement par la commande secondaire 15, la commande principale 13 et la deuxième roue d’entrainement 14c étant restées immobiles, et l’élément de couplage élastique entre les deux roues d’entrainement 14a, 14c ayant décliqueté.

La rotation de la roue à colonne 14 commande la fermeture des pinces d’embrayage 8 et 10, de manière à débrayer la roue de seconde 4 et le mobile entraîneur chronographe 1 , ce qui entraîne l’arrêt de la roue d’entrainement 2 et de la came de seconde 34. Lors de la fermeture de la pince d’embrayage 10, la goupille 48 de ladite pince d’embrayage 10 revient en position initiale en appuyant sur le talon 46a du bras 46 de la bascule de sonnerie 41 et sur le bec 60b du bras 60 de la bascule de fin de sonnerie 50 , de sorte que lesdites bascules de sonnerie 41 et de fin de sonnerie 50, et plus particulièrement le levier palpeur de sonnerie 38 et le levier palpeur de fin de sonnerie 40, pivotent respectivement en A et B dans le sens horaire et se dégagent de la came de seconde 34. Avec ce pivotement de la bascule de sonnerie 41 , et donc de son bras 42, en même temps que le débrayage du mécanisme de chronographe, la bascule d’arrêt de sonnerie 44 pivote dans le sens antihoraire autour de son pivot D pour venir de nouveau coopérer avec l’étoile d’arrêt 32 et stopper l’élément 30 du rouage de sonnerie. Ainsi, la sonnerie est arrêtée en même temps que la fin du compte à rebours.

Pour un prochain compte à rebours, les organes d’affichage 16, 18, 20 seront de nouveau positionnés en fonction de l’intervalle de temps prédéterminé pour le compte à rebours et le dispositif de commande 12 est agencé pour être positionné dans une position prêt à fonctionner au moment du prochain START. Plus particulièrement ici, la fonction automatique de la commande secondaire 15 est rendue de nouveau opérationnelle pour la prochaine utilisation du chronographe, grâce au passage du mécanisme de verrouillage dans sa position de verrouillage lorsque le prochain START est déclenché suite à une nouvelle pression de l’utilisateur sur l’organe de commande11 , avant de revenir à l’état verrouillé. En effet, lorsqu’un utilisateur déclenche un nouveau START, la commande secondaire 15 étant dans son état déverrouillé, seule la commande principale 13 bascule pour actionner la roue à colonnes 14, son crochet 13a actionnant la deuxième roue d’entrainement 14c, elle-même entraînant la première roue d’entrainement 14a, et donc les colonnes 14b, via le couplage réalisé par l’élément de couplage élastique, comme décrit ci-dessus, afin de commander une nouvelle ouverture des pinces 8 et 10.

En parallèle, la commande principale 13 en basculant permet le réarmage de l’organe élastique la reliant à la commande secondaire 15. D’autre part, lors du basculement de la commande principale 13, sa goupille 21 vient, dans sa course, coopérer avec la bascule de commande 19, de manière à la faire pivoter en position de verrouillage, en escamotant le crochet 56. Lors de son pivotement, la bascule de commande 19 se réarme. En même temps, le crochet de verrouillage 22, embarqué sur la commande principale 13, rentre en contact du crochet 15b de la commande secondaire 15, provoquant son dégagement dans le sens antihoraire pour passer en position de verrouillage. A la fin du basculement de la commande principale 13 le crochet de verrouillage 22 revient s’engager dans le crochet 15b de la commande secondaire 15 pour repasser à l’état verrouillé. L’organe élastique entre la commande principale 13 et la commande secondaire 15 est entièrement réarmé.

Il est bien sûr possible de faire un STOP & START pendant le décompte.

Il est possible de prévoir un mécanisme similaire en supprimant l’affichage des heures et les éléments liés au décompte de l’heure si l’on souhaite décompter uniquement les minutes et les secondes.

Il est également possible, selon un autre mode de réalisation, de ne pas décompter les secondes et d’avoir un premier organe d’affichage agencé pour afficher un compte à rebours des unités de minutes, la première came 34 liée au premier organe d’affichage étant alors agencée pour faire un tour en dix minutes et la longueur circulaire de son encoche pouvant être choisie pour déclencher la sonnerie quelques minutes avant la fin du compte à rebours.

Dans ce cas, on considère que les premier et deuxième organes d’affichage sont confondus, que les première et deuxième cames sont confondues et qu’il est prévu un troisième organe d’affichage des dizaines de minutes agencé pour afficher le compte à rebours des dizaines de minutes comme décrit ci-dessus. Le mécanisme de sonnerie comprend alors une troisième came des dizaines de minutes associée audit troisième organe d’affichage des dizaines de minutes, et un quatrième levier palpeur des dizaines de minutes agencé pour pouvoir coopérer avec ladite troisième came des dizaines de minutes, ladite troisième came des dizaines de minutes étant programmée pour indiquer au quatrième levier palpeur des dizaines de minutes la fin du décompte des dizaines de minutes, ledit quatrième levier palpeur des dizaines de minutes étant agencé pour coopérer directement avec le premier levier palpeur de sonnerie, confondu avec le levier palpeur des unités de minute, de sorte que ledit premier levier palpeur de sonnerie vient coopérer avec ladite première came à la fin du décompte des dizaines de minutes. Le reste du mécanisme est identique à celui décrit ci-dessus.

Il est représenté sur la figure 10 une variante du mouvement selon l’invention, dans laquelle le premier levier palpeur de sonnerie 38, le troisième levier palpeur des unités de minutes 64, le quatrième levier palpeur des dizaines de minutes 74 et le cinquième levier palpeur des heures 80 forment une seule et unique bascule.

Le premier levier palpeur de sonnerie 38 est également solidaire de deux autres bras, non représentés, correspondant aux bras 42 et 46 du premier exemple, de sorte que tout l’ensemble peut former une seule et unique bascule.

Les éléments de fonction identique aux éléments du mouvement de la figure 1 sont représentés avec les mêmes références.

Dans la variante représentée sur la figure 10, il est prévu la came de seconde 34 liée à l’organe d’affichage des secondes et à la roue d’entrainement 2. La came de seconde 34 comprend l’encoche 36 définissant la durée déterminée de sonnerie avant la fin du compte à rebours. Sont prévus également l’organe d’affichage des unités de minutes 16 associé à la came des unités de minute 62 comportant son encoche 66, l’organe d’affichage des dizaines de minutes 18 associé à la came des dizaines de minutes 72 comportant ses deux encoches 76, et l’organe d’affichage des heures 20 associé à la came de heures 78 comportant son encoche 82.

Le levier palpeur des heures 80 est agencé pour pouvoir coopérer avec la came des heures 78 et tomber dans l’encoche 82 lorsque l’organe d’affichage des heures 20 affiche le zéro. Ledit levier palpeur des heures 80 porte sur son bras, le levier palpeur des dizaines de minutes 74, disposé sensiblement perpendiculairement au levier palpeur des heures 80. Le levier palpeur des dizaines de minutes 74 porte à son extrémité une goupille 75 agencée pour venir contacter sensiblement tangentiellement la came des dizaines de minutes 72 et tomber dans l’une des encoches 76 lorsque l’organe d’affichage des dizaines de minutes 18 affiche le zéro. Le levier palpeur des unités de minutes 64 est agencé pour pouvoir coopérer avec la came des unités de minutes 62 et tomber dans l’encoche 66 lorsque l’organe d’affichage des unités de minute 16 affiche le zéro. Le levier palpeur de sonnerie 38 est agencé pour pouvoir coopérer avec la came de seconde 34 et tomber dans l’encoche 36 lorsque le décompte arrive à la durée déterminée avant la fin du compte à rebours pour déclencher la sonnerie.

Le levier palpeur de sonnerie 38, le levier palpeur des unités de minutes 64 et le levier palpeur des heures 80 sont solidaires les uns des autres par leur extrémité opposée à leur palpeur de manière à former les différents bras d’une seule et unique bascule montée pivotante en A. Ainsi, comme décrit ci-dessus, le pivotement dans le sens antihoraire du levier palpeur des heures 80, puis du levier palpeur des dizaines de minutes 74, puis du levier palpeur des unités de minutes 64, lorsqu’il s’engage dans l’encoche de sa came respective signifie le pivotement de l’ensemble de la bascule dans le sens antihoraire, de sorte que lesdits leviers palpeurs se rapprochent progressivement de leur came respective jusqu’à venir au contact de leur came respective pour pouvoir s’engager dans l’encoche associée lorsque leur organe d’affichage respectif affiche le zéro, et de sorte que le levier palpeur de sonnerie 38 se rapproche également progressivement de la came de seconde 34 jusqu’à venir au contact de ladite came de seconde 34 pour pouvoir tomber dans l’encoche 36 lorsque le décompte arrive à la durée déterminée avant la fin du compte à rebours afin de déclencher la sonnerie.

La bascule de fin de sonnerie (non représentée) est identique à la bascule 50 du premier exemple.

Dans un autre mode de réalisation de l’invention selon les figures 12 à 21 , le mécanisme de chronographe est agencé pour que le premier organe d’affichage des secondes, c’est-à-dire la trotteuse de chronographe, continue de tourner après l’arrêt automatique de la sonnerie et après la fin du compte à rebours de l’intervalle de temps prédéterminé.

Les éléments communs au mode de réalisation des figures 1 à 9 sont repris avec les mêmes références.

Ledit mobile entraîneur chronographe 1 est agencé pour pouvoir être relié cinématiquement à la roue de seconde 4 du mouvement horloger de base indiquant le temps courant par le dispositif d’embrayage vertical 6. Ledit dispositif d’embrayage vertical 6 comprend une pince de commande d’embrayage 8 et une pince d’embrayage 10 agencées pour s’écarter lorsqu’on active le chronographe pour lancer un compte à rebours, de manière à embrayer la roue de seconde 4 et le mobile entraîneur chronographe 1 . L’ouverture des pinces 8 et 10 est commandée de manière traditionnelle par un dispositif de commande à roue à colonnes 14 standard, actionné par exemple par un poussoir du type poussoir 11 , pour effectuer manuellement et de manière classique la commande start/stop du mécanisme de chronographe.

Les moyens d’affichage agencés pour afficher l’heure, les dizaines et les unités de minutes restant jusqu’à la fin du compte à rebours de l’intervalle de temps prédéterminé sont similaires à ceux décrits précédemment.

Seuls sont représentés la came des unités de minutes 62 avec son encoche 66, associée à l’organe d’affichage des unités de minutes, le levier palpeur des unités de minutes 64 monté pivotant en G, la came des dizaines de minutes 72 avec ses encoches 76, associée à l’organe d’affichage des dizaines de minutes, le levier palpeur des dizaines de minutes 74, la came des heures 78 avec son encoche 82, associée à l’organe d’affichage des heures, superposée à la came des dizaines de minutes 72, et le levier palpeur des heures 80, superposé au levier palpeur des dizaines de minutes 74.

Le levier palpeur des dizaines de minutes 74 et le levier palpeur des heures 80 forment les bras d’une bascule de détection 90 montée pivotante en H, à l’instar de la bascule de détection 68 du premier mode de réalisation. Dans ce mode de réalisation, la bascule de détection 90 comprend un troisième bras 92 opposé au levier palpeur des dizaines de minutes 74 par rapport à H, de sorte qu’un pivotement en H dans le sens horaire du levier palpeur des dizaines de minutes 74, tombant dans l’une des encoches 76 de la came des dizaines de minutes 72, entraîne un pivotement en H, dans le sens horaire, du troisième bras 92 de la bascule de détection 90. A l’extrémité du troisième bras 92 de la bascule de détection 90 est prévue une goupille 94 agencée pour coopérer avec un bec 96 du levier palpeur des unités de minutes 64. Ainsi, un pivotement en H dans le sens horaire de la bascule de détection 90 et de son bras 92 entraîne un pivotement en G, dans le sens antihoraire, du troisième levier palpeur des unités de minutes 64 pour venir au contact de la came des unités de minutes 62.

Comme dans le premier mode de réalisation ci-dessus, le levier palpeur des unités de minutes 64 est agencé pour se positionner dans l’encoche 66 de la came des unités de minutes 62 lorsque les organes d’affichage des heures, des dizaines de minutes et des unités de minutes afficheront tous 0, c’est-à-dire à partir du moment où il restera moins d’une minute à décompter.

Le mécanisme de sonnerie comprend la première came de seconde 34. Dans ce mode de réalisation, la construction du mécanisme est réalisée de sorte que la première came de seconde 34 et le premier organe d’affichage pour afficher un décompte des secondes, c’est-à-dire la trotteuse de chronographe, sont portés directement par l’axe du mobile entraîneur chronographe 1 . En référence à la figure 12, la came de seconde 34 comprend l’encoche 36 dont la longueur circulaire correspond à la durée déterminée de la sonnerie avant la fin du compte à rebours de l’intervalle de temps prédéterminé, le début de l’encoche 36 correspondant au déclenchement de la sonnerie, et la fin de l’encoche 36 correspondant à l’arrêt de la sonnerie. Par exemple, la longueur de l’encoche 36 peut correspondre à une durée de 20 secondes avant la fin du compte à rebours dudit intervalle de temps prédéterminé.

Le mécanisme de sonnerie comprend également une première bascule de sonnerie 100 montée pivotante en A et comprenant un premier bras constitué par le premier levier palpeur de sonnerie 38 agencé pour pouvoir coopérer avec la première came 34 et le rouage de sonnerie pour déclencher la sonnerie au début de la durée déterminée avant la fin du compte à rebours dudit intervalle de temps prédéterminé.

Plus spécifiquement, le premier levier palpeur de sonnerie 38 présente un bec 38a agencé pour pouvoir venir au contact de la première came de seconde 34 puis s’engager dans son encoche 36 au moment de la sonnerie. La bascule de sonnerie 100 est soumise à son ressort 101.

Comme dans le premier mode de réalisation, ladite bascule de sonnerie 100 comprend un deuxième bras 42 agencé pour commander la bascule d’arrêt de sonnerie 44 montée pivotante en D, une goupille 43 solidaire du deuxième bras 42 assurant la liaison avec ladite bascule 44 par l’intermédiaire d’une ouverture oblongue 45, ladite bascule d’arrêt de sonnerie 44 étant elle-même agencée pour pouvoir coopérer avec l’étoile d’arrêt 32 du rouage de sonnerie.

La bascule de sonnerie 100 comprend un troisième bras 102 portant une goupille 104 agencée pour pouvoir coopérer avec la pince de commande d’embrayage 8. Plus spécifiquement, la pince de commande d’embrayage 8 appuie sur la goupille 104 lorsqu’elle est en position fermée.

De plus, le troisième levier palpeur des unités de minutes 64 est agencé pour coopérer avec le premier levier palpeur de sonnerie 38, par l’intermédiaire du troisième bras 102 de la bascule de sonnerie 100, de sorte que le bec 38a du premier levier palpeur de sonnerie 38 vient au contact de la première came de seconde 34 à la fin du décompte des unités de minute, lorsque les organes d’affichage des heures, des dizaines de minutes et des unités de minutes affichent tous 0.

Plus particulièrement, le levier palpeur des unités de minutes 64 comporte un pied 64a agencé pour appuyer sur un bec 106 du troisième bras 102 de la bascule de sonnerie 100 de manière à retenir le premier levier palpeur de sonnerie 38 éloigné de la came de seconde 34 jusqu’à la fin du décompte des unités de minute.

La bascule de sonnerie 100 comprend un quatrième bras 108 agencé pour pouvoir coopérer avec le mécanisme de fin de sonnerie pour commander l’arrêt automatique de la sonnerie à la fin de ladite durée déterminée en même temps que la fin du compte à rebours dudit intervalle de temps prédéterminé. A cet effet, le mécanisme de fin de sonnerie comprend une bascule de fin de sonnerie 110 montée pivotante en E, et agencée pour coopérer avec la première bascule de sonnerie 100. Plus spécifiquement, la bascule de fin sonnerie 110 comprend un premier bras 111 terminé par un bec 112 et portant une goupille 113 agencée pour coopérer avec l’extrémité 114 en forme de crochet du quatrième bras 108 de la première bascule de sonnerie 100. La bascule de fin de sonnerie 110 comprend un deuxième bras 115 agencé pour coopérer avec une goupille 116 portée par la pince d’embrayage 10. La bascule de fin de sonnerie 110 est soumise à son ressort 118.

Le mécanisme de fin de sonnerie comprend également une came d’arrêt de sonnerie 120 liée cinématiquement audit mobile entraîneur chronographe 1 et agencée pour commander la bascule de fin de sonnerie 110, et donc la première bascule de sonnerie 100, afin d’arrêter automatiquement la sonnerie à la fin du compte à rebours dudit intervalle de temps prédéterminé, et ceci sans débrayer le dispositif d’embrayage 6. D’une manière avantageuse, la came d’arrêt de sonnerie 120 est coaxiale à la came de seconde 34 et solidaire en rotation de cette dernière. Elle comprend un bec 120a.

Afin de pouvoir commander la bascule de fin de sonnerie 110 par l’intermédiaire de la came d’arrêt de sonnerie 120 pour arrêter automatiquement la sonnerie, le mécanisme de fin de sonnerie comprend un crochet de bascule 122 monté pivotant en F, son axe de pivotement traversant la bascule de sonnerie 100 au moyen d’une ouverture prévue à cet effet. Ledit crochet de bascule 122 comprend un premier bras 124 agencé pour pouvoir coopérer avec le bec 120a de la came d’arrêt de sonnerie 120 et une goupille 126 agencée pour coopérer avec le quatrième bras 108 de la première bascule de sonnerie 100 afin de faire pivoter en F le crochet de bascule 122 de manière à positionner son bras 124 dans le rayon de giration du bec 120a de la came d’arrêt de sonnerie 120 lorsque la première bascule de sonnerie 100 pivote en A dans le sens antihoraire pour amener le bec 38a du premier levier palpeur de sonnerie 38 au contact de la première came de seconde 34.

Le crochet de bascule 122 comprend un deuxième bras 128 en forme de crochet agencé pour coopérer avec le bec 112 de la bascule de fin de sonnerie 110 afin de verrouiller ladite bascule de fin de sonnerie 110 et de pouvoir la libérer lorsque ledit crochet de bascule 122 est actionné par la came d’arrêt de sonnerie 120.

Le crochet de bascule 122 est soumis à son ressort 130.

Le fonctionnement du mécanisme selon ce mode de réalisation est le suivant : la position STOP de départ est représentée sur la figure 12, dans laquelle le mécanisme de chronographe compte à rebours et le mécanisme de sonnerie sont inactifs. On considère que les différents organes d’affichage des heures, dizaines de minutes, unités de minutes et secondes ont été positionnés pour afficher l’intervalle de temps prédéterminé pour le compte à rebours. Seule tourne la roue de seconde 4 du mouvement horloger de base. L’organe de commande du dispositif de commande est poussé par un utilisateur pour déclencher le START de sorte que la roue à colonnes 14 tourne de manière à ouvrir la pince de commande d’embrayage 8 et la pince d’embrayage 10 afin d’embrayer la roue de seconde 4 et le mobile entraîneur chronographe 1 .

Lors de l’ouverture de la pince d’embrayage 10, sa goupille 116 en appui sur le deuxième bras 115 de la bascule de fin de sonnerie 110 fait reprendre à ladite bascule de fin de sonnerie 110 sa position initiale de sorte qu’elle est verrouillée en position par le crochet de bascule 122.

L’ouverture de la pince de commande d’embrayage 8 libère la bascule de sonnerie 100, son troisième bras 102 n’étant plus retenu par la pince 8 jusqu’alors en appui sur la goupille 104.

Comme dans le premier mode de réalisation, la bascule de sonnerie 100 pivote autour de A dans le sens antihoraire, de sorte que le premier levier palpeur de sonnerie 38, ainsi que le levier palpeur des unités de minutes 64, et les autres leviers palpeurs des dizaines de minutes et des heures, qui étaient éloignés de leur came respective pour permettre le réglage des organes d’affichage pour le compte à rebours, pivotent pour se rapprocher légèrement de leur came respective. Toutefois, ladite bascule de sonnerie 100 est maintenue écartée de la came de seconde 34 par le pied 64a du levier palpeur des unités de minutes 64 en appui sur le bec 106 du troisième bras 102 de la bascule de sonnerie 100.

Le décompte s’effectue de la même manière que décrit ci-dessus pour le premier mode de réalisation, le mobile entraîneur chronographe 1 , embrayé avec la roue de seconde 4, embarquant la première came de seconde 34 et la came d’arrêt de sonnerie 120 pour les faire tourner dans le sens antihoraire. Les organes d’affichage des heures, des dizaines de minutes et des unités de minutes sont également entraînés avec leur came respective à chaque passage à 0 de la trotteuse portée par le mobile entraîneur chronographe 1 . Le pivotement en H dans le sens horaire de la bascule de détection 90 et de son bras 92 entraîne un pivotement en G, dans le sens antihoraire, du levier palpeur des unités de minutes 64 qui se rapproche progressivement de la came des unités de minutes 62 jusqu’à venir au contact de cette dernière lorsqu’il reste moins de dix minutes à décompter.

En référence à la figure 13, lorsqu’il reste une minute à décompter, les organes d’affichage des heures et des dizaines de minutes affichent 0, et l’organe d’affichage des unités de minutes n’affiche pas encore 0 de sorte que le levier palpeur des unités de minutes 64, en contact avec la came des unités de minutes 62, n’est pas encore engagé dans l’encoche 66 de ladite came des unités de minutes 62. Dans cette position, le levier palpeur de sonnerie 38 n’est toujours pas au contact de la came de seconde 34, le bec 106 du troisième bras 102 de la bascule de sonnerie 100 étant toujours retenu par le pied 64a du levier palpeur des unités de minutes 64. Dans cette position, la bascule de sonnerie 100, par son deuxième bras 42, maintient arrêté le rouage de sonnerie, la bascule d’arrêt de sonnerie 44 étant engagée dans l’étoile d’arrêt 32.

Par ailleurs le crochet de bascule 122 est éloigné de la came d’arrêt de sonnerie 120.

En référence à la figure 14, lorsqu’il reste moins d’une minute à décompter, les organes d’affichage des heures et des dizaines de minutes affichant toujours 0, l’organe d’affichage des unités de minutes se positionne pour afficher 0 de sorte que le levier palpeur des unités de minutes 64, étant en contact avec la came des unités de minutes 62, s’engage dans l’encoche 66 de ladite came des unités de minutes 62 en pivotant en G dans le sens antihoraire.

En pivotant, le pied 64a du levier palpeur des unités de minutes 64 libère le troisième bras 102 et donc la bascule de sonnerie 100 de sorte que ladite bascule de sonnerie 100, sous l’action de son ressort 101, pivote en A dans le sens antihoraire, le bec 38a du levier palpeur de sonnerie 38 venant alors au contact du rayon maximal de la came de seconde 34 portée par le mobile entraîneur chronographe 1.

Lors du pivotement de la bascule de sonnerie 100 et donc de son deuxième bras 42, la bascule d’arrêt de sonnerie 44 est agencée pour commencer à se dégager de l’étoile d’arrêt 32 par pivotement dans le sens horaire autour de son pivot D. Le décompte se poursuit via le mobile entraîneur chronographe 1 de sorte que l’organe d’affichage des secondes continue de tourner dans le sens antihoraire avec la came de seconde 34.

En référence à la figure 15, les organes d’affichage des heures, des dizaines de minutes et des unités de minutes affichant toujours 0, lorsque l’organe d’affichage des secondes affiche la durée déterminée avant la fin du compte à rebours, par exemple 20 secondes, la came de seconde 34 est positionnée de sorte que le bec 38a du levier palpeur de sonnerie 38, étant en contact avec la came de seconde 34, s’engage dans l’encoche 36 de ladite came de seconde 34. En tombant dans l’encoche 36, le levier palpeur de sonnerie 38 pivote de nouveau en A dans le sens antihoraire. Le pivotement en A du levier palpeur de sonnerie 38 signifie le pivotement en A dans le sens antihoraire de la bascule de sonnerie 100 et notamment de son deuxième bras 42 de sorte que la bascule d’arrêt de sonnerie 44 se dégage de l’étoile d’arrêt 32 par pivotement dans le sens horaire autour de son pivot D, et la libère. Le rouage de sonnerie étant libéré, la sonnerie commence à sonner à la durée déterminée avant la fin du compte à rebours.

En parallèle, le quatrième bras 108 de la bascule de sonnerie 100 a également pivoté dans le sens antihoraire de sorte qu’il entraîne le basculement du crochet de bascule 122, via sa goupille 126, dans le sens horaire autour de son pivot F pour que son bras 124 entre dans le rayon de giration du bec 120a de la came d’arrêt de sonnerie 120 portée par le mobile entraîneur chronographe 1 .

En pivotant en F dans le sens horaire, le bras 128 du crochet de bascule 122 s’est légèrement dégagé du bec 112 de la bascule de fin de sonnerie 110.

En référence à la figure 16, lorsque le décompte se termine et arrive pratiquement à zéro, par exemple 5 secondes avant la fin du décompte, l’organe d’affichage des secondes se positionne avec la came de seconde 34 et la came d’arrêt de sonnerie 120 pour afficher par exemple 5, la sonnerie étant toujours en cours. Le positionnement du bec 120a de la came d’arrêt 120 est tel que ledit bec 120a entre en contact avec le bras 124 du crochet de bascule 122 pour pouvoir l’entrainer en rotation en F dans le sens horaire.

Le bec 38a du levier palpeur de sonnerie 38 a atteint la fin de l’encoche 36.

En référence à la figure 17, lorsque le décompte se termine et arrive à zéro, les organes d’affichage des heures, des dizaines de minutes et des unités de minutes affichant toujours 0, l’organe d’affichage des secondes se positionne avec la came de seconde 34 et la came d’arrêt de sonnerie 120 pour afficher 0.

Le crochet de bascule 122 et le bec 120a de la came d’arrêt de sonnerie 120 sont configurés pour que, lorsque le 0 s’affiche à la fin du compte à rebours, le crochet de bascule 122 commandé par la came d’arrêt de sonnerie 120 a basculé en F dans le sens horaire suffisamment pour que son bras 128 libère le bec 112 de la bascule d’arrêt de sonnerie 110.

La bascule de fin de sonnerie 110 est alors libérée et pivote en E dans le sens antihoraire, sous l’action de son ressort 118.

Le pivotement de la bascule de fin de sonnerie 110 à la fin du compte à rebours, signifie le pivotement dans le sens antihoraire de son premier bras 111 , de sorte que la goupille 113 portée par ledit bras 111 entraîne l’extrémité en forme de crochet 114 du quatrième bras 108 de la bascule de sonnerie 100 pour faire pivoter ladite bascule de sonnerie 100 en A dans le sens horaire. Ce pivotement de la bascule de sonnerie 100 en A dans le sens horaire permet de dégager le levier palpeur de sonnerie 38 de la came de seconde 34. En parallèle, lors de ce pivotement en A de la bascule de sonnerie 100 dans le sens horaire, et donc de son bras 42, en même temps que la fin du décompte, la bascule d’arrêt de sonnerie 44 est entraînée par le bras 42 pour pivoter dans le sens antihoraire autour de son pivot D pour venir de nouveau coopérer avec l’étoile d’arrêt 32 et stopper le rouage de sonnerie. Ainsi, la sonnerie est arrêtée en même temps que la fin du compte à rebours.

En référence à la figure 18, une fois la sonnerie stoppée, l’organe d’affichage des secondes, c’est-à-dire la trotteuse de chronographe, poursuit sa course avec la came de seconde 34 et la came d’arrêt de sonnerie 120 dans le sens antihoraire de sorte que le bec 120a de ladite came d’arrêt de sonnerie 120 passe le bras 124 du crochet de bascule 122 et le libère. Une fois libéré, le crochet de bascule 122 pivote en F dans le sens antihoraire, sous l’action de son ressort 130, jusqu’à ce que son deuxième bras 128 en forme de crochet vienne en appui sur le bras 111 de la bascule de fin de sonnerie 110. Ainsi le crochet de bascule 122 sort du rayon de giration de la came d’arrêt de sonnerie 120, ce qui permet d’éviter toute consommation inutile d’énergie lorsque la trotteuse poursuivra sa course en attendant un arrêt manuel du mécanisme de chronographe.

En référence aux figures 19 et 20, lorsque l’utilisateur arrête manuellement le mécanisme de chronographe pour arrêter la trotteuse, il appuie sur l’organe de commande du mécanisme de chronographe pour déclencher le STOP, de sorte que la roue à colonnes 14 tourne de manière à fermer la pince de commande d’embrayage 8 et la pince d’embrayage 10 afin de débrayer le dispositif d’embrayage 6 pour débrayer la roue de seconde 4 et le mobile entraîneur chronographe 1. Comme le montre la figure 19, lorsque la pince d’embrayage 10, qui était en position ouverte, se ferme, elle pivote dans le sens horaire de sorte que sa goupille 116 entraîne le deuxième bras 115 de la bascule de fin de sonnerie 110 de manière à faire pivoter ladite bascule de fin de sonnerie 110 en E dans le sens horaire, et également le crochet de bascule 122 en appui sur ladite bascule de fin de sonnerie 110.

Lorsque les pinces 8, 10 sont fermées comme le montre la figure 20, la bascule de fin de sonnerie 110, ayant terminé sa course, reste maintenue par la goupille 116 de la pince d’embrayage 10. La bascule de fin de sonnerie 110 sera verrouillée par le bras 128 du crochet de bascule 122 reprenant sa position initiale en pivotant en F dans le sens antihoraire sous l’action de son ressort 130 lorsque la bascule de sonnerie 100, libérée par l’ouverture de la pince de commande d’embrayage 8 lors du prochain départ de décompte, pivotera en A dans le sens antihoraire sous l’action de son ressort 101. Il est bien sûr possible de faire un STOP par exemple pendant le décompte et la sonnerie, le mécanisme étant alors dans une configuration similaire à celle de la figure 15 ou 16. Dans cette configuration, la pince de commande d’embrayage 8 n’est pas en contact avec la bascule de sonnerie 100, puisqu’elle est en position ouverte et n’appuie pas sur la goupille 104 du troisième bras 102 de la bascule de sonnerie 100. En référence à la figure 21 , lorsque l’utilisateur stoppe le décompte, les pinces 8 et 10 se ferment, commandées par la roue à colonnes 14. La pince de commande d’embrayage 8 pivote dans le sens antihoraire pour venir appuyer sur la goupille 104 du troisième bras 102 de la bascule de sonnerie 100 de sorte que ladite bascule de sonnerie 100 pivote en A dans le sens horaire. Ce pivotement de la bascule de sonnerie 100 en A dans le sens horaire permet de dégager le levier palpeur de sonnerie 38 de la came de seconde 34. En parallèle, lors de ce pivotement en A de la bascule de sonnerie 100 dans le sens horaire, et donc de son bras 42, la bascule d’arrêt de sonnerie 44 est entraînée par ledit bras 42 pour pivoter dans le sens antihoraire autour de son pivot D pour venir de nouveau coopérer avec l’étoile d’arrêt 32 et stopper le rouage de sonnerie. Ainsi, la sonnerie est arrêtée. Lors du prochain départ du décompte sans réglage préalable des organes d’affichage pour afficher un compte à rebours, les différentes pièces reprendront leur position avant le prochain STOP.

La présente invention permet d’avoir un mécanisme de chronographe compte à rebours muni d’un mécanisme de sonnerie qui se déclenche avant la fin du compte à rebours d’un intervalle de temps prédéterminé à une durée prédéfinie avant la fin du compte à rebours, afin de prévenir un utilisateur que le décompte en cours dudit intervalle de temps prédéterminé va arriver à son terme. Ainsi, la présente invention permet d’avoir un compte à rebours disposant d’une pré-alarme utilisant une sonnerie mécanique, la fin de la sonnerie étant synchronisée avec la fin du compte à rebours dudit intervalle de temps prédéterminé. Selon les variantes, le mécanisme de chronographe peut s’arrêter à la fin du compte à rebours dudit intervalle de temps prédéterminé ou rester activé de sorte que la trotteuse de chronographe continue de tourner sans déclencher de sonnerie.