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Title:
SYSTEM FOR SUSPENDING A CURTAIN ON A ROD, CURTAIN COMPRISING A RING BELONGING TO SUCH A SYSTEM AND BLACKOUT INSTALLATION COMPRISING SUCH A SYSTEM
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/088920
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a curtain suspension system comprising a rod (20) and a ring (12) in the form of a closed loop which surrounds the rod. The internal contour (12A) of the system comprises a first contact point (P12) and two intermediate zones (12E, 12F) arranged on either side of the first contact point (P12). In a configuration in which an angle between a median plane of the ring and a plane which is perpendicular to a longitudinal axis of the rod and passes through a centre of the ring has a maximum value, each tangent to an intermediate zone, at a second contact point with the rod, is parallel to the direction of a reaction force of the rod on the ring at the first contact point.

Inventors:
LAGARDE ERIC (FR)
NEGRELLO FRÉDÉRIC (FR)
Application Number:
PCT/EP2022/082042
Publication Date:
May 25, 2023
Filing Date:
November 15, 2022
Export Citation:
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Assignee:
SOMFY ACTIVITES SA (FR)
International Classes:
A47H13/02
Domestic Patent References:
WO2013127870A22013-09-06
Foreign References:
US20110010891A12011-01-20
CN201958578U2011-09-07
US20110010891A12011-01-20
CN201958578U2011-09-07
KR19980032072U1998-08-17
CN2552429Y2003-05-28
US20210120994A12021-04-29
CN202060553U2011-12-07
US20150074961A12015-03-19
US4843675A1989-07-04
Attorney, Agent or Firm:
GRAND, Guillaume et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Système de suspension (S) d’un rideau (10) comprenant une tringle (20) et au moins un anneau (12)destiné à être intégré à une toile (1 1 ) du rideau et formant une boucle fermée qui entoure la tringle en configuration d’utilisation de l’anneau, un contour interne (12A) de l’anneau comprenant un premier point (P12) de contact avec un bord supérieur (202) de la tringle et deux zones intermédiaires (12E, 12F) disposées de part et d’autre du premier point de contact (P12), caractérisé en ce que, dans une configuration où un angle (a) entre, d’une part, un plan médian (TT12) de l’anneau et, d’autre part, un plan (TT20) perpendiculaire à un axe longitudinal (X20) de la tringle et passant par un centre (C12) de l’anneau a une valeur maximale (amax), chaque tangente (T 12E, T 12F) à une zone intermédiaire (12E, 12F), au niveau d’un deuxième point de contact (Q12E, Q12F) avec la tringle (20), est parallèle à la direction d’un effort (R) de réaction de la tringle sur l’anneau au premier point de contact (P12).

2. Système de suspension (S) selon la revendication 1 , caractérisé en ce qu’une distance (d12), mesurée perpendiculairement à un segment interne (S12) de l’anneau (12) passant par les deux zones intermédiaires (12E, 12F) et prise entre ce segment interne et le premier point de contact (P12), est strictement inférieure à la moitié de la longueur (L12) de ce segment interne (S12).

3. Système de suspension (S) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le premier point de contact (P12) est situé sur une corde (12D), rectiligne ou sensiblement rectiligne, reliant deux points du contour interne (12A) de l’anneau (12).

4. Système de suspension (S) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’un contour externe (12B) de l’anneau (12) est circulaire et en ce que l’anneau a une épaisseur radiale (e12) plus importante au niveau du premier point de contact (P12) qu’au niveau des zones intermédiaires (12E, 12F).

5. Système de suspension (S) selon l’une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l’anneau comprend une partie (12K) en forme de U qui entoure la tringle (20) par le bas en configuration d’utilisation de l’anneau (12) et une partie (12L), rectiligne ou sensiblement rectiligne, qui ferme la partie en forme de U sur le haut et sur laquelle est située le premier point de contact (P12).

6. Système de suspension (S) selon l’une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l’anneau est de forme oblongue, avec son diamètre interne (S12) reliant les deux zones intermédiaires (12E, 12F) parallèle à sa plus grande dimension.

7. Système de suspension (S) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’anneau est monobloc ou constitué de deux pièces (12P1 , 12P2) monoblocs et annulaires.

8. Système de suspension (S) selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que l’anneau comprend une portion principale (12M) qui constitue la boucle fermée et une portion complémentaire (12N) fixée sur la portion principale et sur laquelle est formé le premier point de contact (P12).

9. Rideau (10) d’occultation d’une ouverture, ce rideau comprenant une toile (1 1 ) dans laquelle est inséré au moins un anneau (12) appartenant à un système de suspension (S) selon l’une des revendications précédentes.

10. Installation (1 ) d’occultation d’une ouverture (O), cette installation comprenant un système de suspension (S) selon l’une des revendications 1 à 8 et un rideau (10) selon la revendication 9, le rideau étant monté sur la tringle (20) du système de suspension, et, de préférence, un chariot motorisé (100) d’entraînement du rideau le long de la tringle.

11. Installation selon la revendication 10, caractérisée ce que, dans la configuration où l’angle (a) entre, d’une part, le plan médian (TT12) de l’anneau et, d’autre part, le plan (TT20) perpendiculaire à l’axe longitudinal de la tringle et passant par un centre (C12) de l’anneau a sa valeur maximale (amax), des deuxièmes points (Q12E, Q12F) de contact entre la tringle (20) et les zones intermédiaires (12E, 12F) de l’anneau sont disposés dans un même plan horizontal que l’axe longitudinal (X20) de la tringle (20).

Description:
TITRE : Système de suspension d’un rideau sur une tringle, rideau comprenant un anneau appartenant à un tel système et installation d’occultation comprenant un tel système

La présente invention concerne un système de suspension d’un rideau, ce système comprenant au moins une tringle et un anneau. L’invention concerne également un rideau d’occultation d’une ouverture, équipé d’au moins un anneau appartenant à un tel système de suspension. L’invention concerne enfin une installation d’occultation comprenant, entre autres, un tel système de suspension.

Le domaine technique de l’invention est celui des rideaux d’occultation qui sont prévus pour être disposés sur une tringle, en regard d’une ouverture à occulter. A cet effet, il est connu, par exemple de US-A-201 1/010891 ou de CN-U-201958578, d’intégrer dans la toile d’un rideau plusieurs anneaux en forme de boucle fermée ou œillets, qui sont destinés à être montés sur la tringle, en entourant celle-ci et en coulissant le long de sa longueur.

Il est connu, par exemple de WO-A-2013/127870 d’équiper un rideau monté sur une tringle avec un chariot motorisé qui permet d’entraîner un bord du rideau le long de tringle. Ce matériel donne globalement satisfaction.

Toutefois, avec un ensemble de suspension d’un rideau comprenant une tringle, des anneaux intégrés à la toile du rideau et, le cas échéant, un chariot motorisé, il existe un risque de frottement important sur la tringle de certains au moins des anneaux lors du déplacement du rideau le long de la tringle, du fait d’un pivotement de ces anneaux autour d’une droite verticale passant par un point de contact de chacun de ces anneaux et un bord supérieur de la tringle. En effet, lors du déplacement du rideau, les différents pans du rideau sont verticaux mais peuvent être plus ou moins décalés angulairement par rapport à un plan perpendiculaire à l’axe longitudinal de la tringle. Ce décalage angulaire variable peut conduire un ou plusieurs de ces anneaux à entrer en contact avec la tringle non plus au niveau d’un bord supérieur de celle-ci mais sur ses deux côtés, ce qui a pour effet d’augmenter sensiblement l’intensité d’un effort de frottement entre l’anneau et la tringle. Cette augmentation de l’effort de frottement peut être brutale lorsque l’anneau entre subitement en contact avec les deux côtés de la tringle. Cette augmentation de l’effort de frottement peut perturber la progression du rideau le long de la tringle, que l’entraînement du rideau soit effectué à la main, en tirant sur la toile du rideau, ou au moyen d’un chariot motorisé. En particulier, en cas de pivotement important d’un anneau autour d’une droite verticale passant par son point de contact avec le bord supérieur de la tringle, il peut se produire un coincement partiel de l’anneau sur la tringle, ce qui empêche alors la manœuvre complète du rideau, le coincement ou blocage engendré étant notamment considéré comme un obstacle par le chariot motorisé.

Pour éviter une telle augmentation de l’effort de frottement, voire un tel blocage, on peut prévoir d’attacher des cordelettes sur les vagues formées par les pans successifs du rideau, de façon à conserver un écartement constant entre ces vagues et à limiter les possibilités de pivotement des différents anneaux autour de droites verticales. L’installation de ces cordelettes est fastidieuse et leur présence nuit à l’esthétique globale du rideau. En outre, le réglage du rideau est complexe et consommateur du temps.

Des solutions connues de KR-U-1998-032072, CN-Y-2552429, US-A- 2021/0120994 ou de CN-U-202060553 s’appliquent à des anneaux auxquels sont suspendus des crochets d’attache de rideaux, mais pas à des anneaux intégrés à la toile d’un rideau. Ces solutions permettent de limiter les frottements des anneaux contre la tringle dans tous les mouvements du rideau, mais sont coûteuses et peu esthétiques. L’utilisation de pièces de roulement expose également à des risques de dégradation dans le temps.

Une autre solution envisageable consiste à réduire une dimension horizontale de la tringle, avec une section telle que celles montrées dans US-A-20150074961 et US-A- 4843675. En fonction du matériau constitutif de la tringle, une telle modification de sa géométrie n’est pas toujours possible. Elle peut, en outre, conduire à un affaiblissement de la tringle et à un risque de rupture, sauf à augmenter le diamètre de la tringle et des anneaux, ce qui induit une surconsommation de matériau et peut nuire à l’esthétique du rideau.

C’est à ces inconvénients qu’entend plus particulièrement remédier l’invention en proposant un nouvel anneau de suspension d’un rideau sur une tringle, dont la géométrie permet d’éviter une augmentation marquée, voire brutale, d’un effort de frottement entre l’anneau et la tringle, lors d’un pivotement de l’anneau autour d’une droite verticale passant par un point de contact entre cet anneau et un bord supérieur de la tringle.

A cet effet, l’invention concerne un système de suspension d’un rideau, ce système de suspension comprenant une tringle et au moins un anneau destiné à être intégré à une toile du rideau et formant une boucle fermée qui entoure la tringle en configuration d’utilisation de l’anneau, un contour interne de l’anneau comprenant un premier point de contact avec un bord supérieur de la tringle et deux zones intermédiaires disposées de part et d’autre du premier point de contact. Conformément à l’invention, dans une configuration où un angle entre, d’une part, un plan médian de l’anneau et, d’autre part, un plan perpendiculaire à un axe longitudinal de la tringle et passant par un centre de l’anneau a une valeur maximale, chaque tangente à une zone intermédiaire, au niveau d’un deuxième point de contact avec la tringle, est parallèle à la direction d’un effort de réaction de la tringle sur l’anneau au premier point de contact.

Grâce à l’invention, comme le contact entre la tringle et les deuxièmes points de contact est à tangente verticale, le point de contact demeure en appui sur le bord supérieur de la tringle, même en cas de rotation marquée de l’anneau autour d’une droite verticale passant par ce point de contact. Ceci permet d’éviter, dans une large mesure, un contact simultané et exclusif de l’anneau avec deux côtés de la tringle, notamment sans contact entre l’anneau et la tringle au premier point de contact, donc une augmentation importante d’un effort de frottement entre l’anneau et la tringle.

Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l’invention, un tel système peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises selon toute combinaison techniquement admissible :

- Une distance, mesurée perpendiculairement à un segment interne de l’anneau passant par les deux zones intermédiaires et prise entre ce segment interne et le premier point de contact, est strictement inférieure à la moitié de la longueur de ce segment interne.

- Le premier point de contact est situé sur une corde, rectiligne ou sensiblement rectiligne, reliant deux points du contour interne de l’anneau.

- Le contour externe de l’anneau est circulaire et l’anneau a une épaisseur radiale plus importante au niveau du premier point de contact qu’au niveau des zones intermédiaires.

- L’anneau comprend une partie en forme de U qui entoure la tringle par le bas en configuration d’utilisation de l’anneau et une partie, rectiligne ou sensiblement rectiligne, qui ferme la partie en forme de U sur le haut et sur laquelle est située le premier point de contact.

- L’anneau est de forme oblongue, avec son diamètre interne reliant les deux zones intermédiaires parallèle à sa plus grande dimension.

- L’anneau est monobloc ou constitué de deux pièces monoblocs et annulaires.

- L’anneau comprend une portion principale qui constitue la boucle fermée et une portion complémentaire fixée sur la portion principale et sur laquelle est formé le premier point de contact. Selon un deuxième aspect, l’invention concerne un rideau d’occultation d’une ouverture, ce rideau comprenant une toile dans laquelle est monté au moins un anneau appartenant à un système de suspension tel que mentionné ci-dessus.

Selon un troisième aspect, l’invention concerne une installation d’occultation d’une ouverture comprenant un système de suspension et un rideau tels que mentionnés ci- dessus, le rideau étant monté sur la tringle du système de suspension et, de préférence, un chariot motorisé d’entraînement du rideau le long de la tringle.

Avantageusement, dans la configuration où l’angle précité entre, d’une part, le plan médian de l’anneau et, d’autre part, le plan perpendiculaire à l’axe longitudinal de la tringle et passant par un centre de l’anneau a sa valeur maximale, des deuxièmes points de contact entre la tringle et les zones intermédiaires de l’anneau sont disposés dans un même plan horizontal que l’axe longitudinal de la tringle.

L’invention sera mieux comprise et d’autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre de quatre modes de réalisation d’un système de suspension, d’un rideau d’occultation et d’une installation d’occultation conformes à son principe et d’un anneau conforme à l’art antérieur, donnée uniquement à titre d’exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :

[Fig. 1] la figure 1 est une représentation schématique partielle en perspective d’une installation d’occultation conforme à l’invention et intégrant un rideau et un système de suspension conformes à l’invention ;

[Fig. 2] la figure 2 est une représentation schématique en vue de dessus de l’installation de la figure 1 ;

[Fig. 3] la figure 3 représente deux configurations de positionnement d’un anneau de suspension appartenant au système de suspension de l’installation de la figure 1 , respectivement vues en coupe perpendiculaire à cet anneau et en vue de dessus ;

[Fig. 4] la figure 4 est une vue analogue à la figure 3 pour un système de suspension conforme à un deuxième mode de réalisation de l’invention ;

[Fig. 5] la figure 5 est une vue analogue à la figure 3 pour un système de suspension conforme à un troisième mode de réalisation de l’invention ;

[Fig. 6] la figure 6 est une vue analogue à la figure 3 pour un système de suspension conforme à un quatrième mode de réalisation de l’invention, et

[Fig. 7] la figure 7 est une vue analogue à la figure 3 pour un système de suspension selon l’art antérieur.

Pour la clarté du dessin, les parties représentées en coupe sur les figures 3 et suivantes ne sont pas hachurées. Sur ces figures, les inserts A) et C) sont des coupes prises respectivement dans le sens des flèches A-A et C-C sur les inserts B) et D). D’autre part, sur ces figures, la toile du rideau n’est pas représentée.

La figure 1 illustre une installation 1 d’occultation d’une ouverture O formée dans un mur M et équipée d’une huisserie de fenêtre non représentée. Cette installation comprend un rideau 10, qui forme un écran d’occultation de l’ouverture O, et qui est suspendu à une tringle 20. La tringle 20 est à section circulaire pleine. La tringle 20 est rectiligne dans l’exemple des figures.

En variante, la tringle peut être courbe notamment pour suivre un mur courbe dans lequel est ménagée l’ouverture O à occulter. Toute autre forme de section de tringle est envisageable, notamment une section, creuse, une section polygonale ou une section ovale.

Le rideau 10 comprend une toile 11 dans laquelle sont intégrés, c’est-à-dire immobilisés avec une partie de la toile qui s’étend tout autour d’eux et avec la toile qui est découpée en leur centre, plusieurs anneaux ou œillets 12 dont les dimensions intérieures sont supérieures au diamètre D20 de la tringle 20, ce qui permet de monter le rideau 10 sur la tringle 20 en insérant successivement la tringle 20 dans les anneaux 12.

Par toile 1 1 du rideau 10, on entend l’écran du rideau formé par un matériau tissé ou non tissé qui est destiné à occulter l’ouverture à proximité de laquelle est monté le rideau, cet écran pouvant être un voilage, un tissu opaque ou une toile enduite. Ici, la toile 1 1 est formée par un tissu opaque destiné à empêcher le passage de la lumière à travers l’ouverture O.

Les anneaux 12 et la tringle 20 appartiennent ensemble à un système de suspension S du rideau 10 sur la tringle.

A titre d’exemple non limitatif, le diamètre interne d’un anneau 12 dans sa portion circulaire peut être de 40 mm, alors que le diamètre D20 de la tringle 20 est d’environ 28 ou 19m. Dans le cas non représenté d’une tringle télescopique, le diamètre externe de la tringle peut être de 28,2/25,1 mm (ou de 19,1/16 mm) sur ses deux tronçons.

On définit, entre chaque paire de deux anneaux 12 adjacents, un pan du rideau 10. Les figures 1 et 2 représentent une extrémité avant du rideau 10. L’extrémité arrière du rideau, qui n’est pas visible sur ces figures, est solidaire d’une butée fixe par rapport à la tringle 20. La fermeture du rideau a lieu en déplaçant un bord avant 14 du rideau 10 vers la droite des figures 1 et 2, dans le sens des flèches F1 . Son ouverture a lieu en déplaçant ce bord vers la gauche, dans le sens des flèches F2.

Dans la présente description, les mots « haut » et « bas », « supérieur » et « inférieur », « vertical » et « horizontal » sont utilisés en référence à une configuration de fonctionnement de l’installation d’occultation 1 représentée aux figures 1 et 2. Les mots « avant » et « arrière » sont relatifs au sens de déplacement du rideau 10 lors de son ouverture, respectivement lors de sa fermeture. Ainsi, une partie « avant » est située sur la droite sur les figures 1 et 2 par rapport à une partie « arrière ».

On note respectivement P11 , P12, P13, P14 et P15 les pans du rideau visibles aux figures 1 et 2 et qui sont décalés alternativement de part et d’autre de la tringle 20. Le pan avant P1 1 du rideau 10 est le plus proche du bord avant 14, les pans P12, P13, P14 et P15 étant de plus en plus éloignés par rapport à ce bord.

Au niveau du pan avant P11 , le rideau 10 est solidaire d’un chariot motorisé 100 qui comprend un boîtier 110 en matière plastique à l’intérieur duquel est partiellement logée une roue de friction 160. Celle-ci dépasse du boîtier 1 10 à travers une ouverture ménagée en partie supérieure de ce boîtier et vient en appui contre une piste de roulement formée de part et d’autre d’un bord inférieur de la tringle 20.

Le boîtier 110 est équipé d’un organe de suspension avant 120 et d’un organe de suspension arrière 130 qui s’étendent vers le haut, à partir d’une surface supérieure du boîtier. Ces organes de suspension sont annulaires et entourent chacun la tringle 20.

Au sens de la présente invention, un élément annulaire ou un anneau est un élément qui forme une boucle fermée autour d’une ouverture centrale, sans être nécessairement circulaire ou à symétrie de révolution.

Comme cela est connu de WO-A-2013/127870, le boîtier renferme un moteur électrique et un réducteur, non représentés, qui permettent d’entraîner la roue 160 en rotation autour d’un axe horizontal en configuration d’utilisation du chariot 100, lequel axe est perpendiculaire à l’axe longitudinal X20 de la tringle 20.

Les anneaux 12 sont identiques. Six anneaux 12 sont représentés sur les figures 1 et 2 et numérotés 12 i; avec i un entier naturel compris entre 1 et 6, croissant en fonction de leur éloignement du bord 14. L’anneau 12i est compris entre le bord 14 et le plan P11 , l’anneau 122 est compris entre les pans P11 et P12, l’anneau 12s est compris entre les pans P12 et P13, l’anneau 124 est compris entre les pans P13 et P14, l’anneau 12s est compris entre les pans P14 et P15 et l’anneau 12e est compris entre le pan P15 et l’extrémité arrière du rideau.

Dans ce qui suit, la référence 12 est utilisée pour désigner l’un quelconque des anneaux 12i. Ainsi, un anneau 12 représenté sur les figures 3 à 6 est un anneau générique des anneaux 12i.

En pratique, le nombre d’anneaux 12 du système de suspension S est adapté en fonction de la longueur de la tringle le long de l’axe X20, de la largeur du rideau 10 entre son bord avant 14 et son bord opposé et de la largeur des pans du rideau. Ce nombre est supérieur ou égal à 1. Chaque anneau 12 a un plan médian TT12, correspondant à un plan de symétrie, perpendiculaire à un axe A12 qui passe par le centre géométrique de l’anneau 12.

On considère un plan TT202 perpendiculaire à l’axe X20 de la tringle 20 et passant par le centre de l’anneau 122. On considère un plan TT122 qui est un plan médian de l’anneau 12 2 .

On note D2 une droite verticale passant par un point de contact P12 entre l’anneau 12 2 et un bord supérieur 202 de la tringle 20.

La droite D 2 est commune aux plans TT12 2 et TT202.

De la même façon, on note TT206 et TT1 26 un plan perpendiculaire à l’axe X20 et passant par le centre C12 de l’anneau 12e et un plan médian de l’anneau 12e. On note également D 6 une droite verticale passant par un point de contact P12 entre l’anneau 12 6 et le bord supérieur 202 de la tringle 20.

On comprend qu’un plan perpendiculaire ir20i, un plan médian TT12i et une droite verticale Di peuvent être définis par chacun des anneaux 12i.

On note cr un angle formé autour de la droite Di entre les plans TT12i et n20i.

Pour un anneau 12, générique des anneaux 12 i; on peut également définir un plan médian TT12, un plan perpendiculaire TT20, une droite verticale D et un angle a, de la même façon que le plan médian ir12i, le plan perpendiculaire ir20i, la droite verticale Di et l’angle pour un anneau unitaire 12i.

Comme cela ressort de la figure 2, la valeur de l’angle 02 est supérieure à la valeur de l’angle 06.

La valeur des angles cr dépend du poids de chaque pan du rideau, du coefficient de frottement entre les anneaux 12 et la tringle 20 et de divers autres facteurs tels que le déplacement de la motorisation 100 ou la position initiale des anneaux 12.

On considère maintenant un anneau 112 conforme à l’art antérieur, qui a un plan médian TT1 12 et qui est de forme circulaire centrée autour d’un axe A112 et qui est représenté à la figure 7. L’anneau 12 est défini entre contour interne 112A et un contour externe 1 12B, tous deux centrés sur l’axe A112 avec une forme circulaire. Ainsi, l’anneau 112 est d’épaisseur radiale constante par rapport à l’axe A112.

L’anneau 1 12 est représenté sur la figure 7 dans une première configuration représentée aux inserts A et B où les axes A112 et X20 sont parallèles, c’est-à-dire dans une configuration où l’anneau 112 est perpendiculaire à la tringle 20. Dans cette première configuration, un angle comparable à l’angle cr mentionné ci-dessus est égal à zéro.

Dans cette première configuration, le poids P de la portion du rideau supportée par l’anneau 112 à une résultante verticale qui s’exerce en partie basse de l’anneau et a pour effet de plaquer un point de contact P112 de l’anneau 112 contre un bord supérieur 202 de la tringle 20. Un effort de réaction R est exercé par la tringle 20 sur l’anneau 112 au niveau du point de contact P112, ce qui permet à la tringle de supporter l’anneau et la partie de la toile 1 1 dans laquelle il est intégré.

Lorsque le chariot 100 est utilisé pour déplacer le bord avant 14 du rideau 10 le long la tringle 20, l’orientation de l’œillet 112 varie par rapport à l’axe X20, du fait du poids des pans P1 1 à P15 et comme expliqué ci-dessus en référence à la figure 2, au point que l’anneau 12 peut prendre une orientation où un angle a défini comme les angles ai mentionnés ci-dessus, entre un plan TT20 et un plan TT12, prend une valeur maximale, comme représenté dans la configuration des inserts C) et D). Du fait de cette orientation relative des pièces 12 et 20 dans la deuxième configuration, la section apparente de la tringle 20 est elliptique sur l’insert C, alors que l’anneau 112 conserve sa forme circulaire.

Dans cette deuxième configuration, l’anneau 112 vient au contact de la tringle 20 non plus au niveau du point P1 12 mentionné ci-dessus mais au niveau de deux points P’112 et P”112 disposés de part et d’autre d’une droite verticale D passant par le point P1 12. Cette configuration correspond à la valeur maximale possible a ma x de l’angle a.

On note D’112 une droite passant par l’axe A112 et le point P’112 dans le plan de l’insert C). On note D”112 une droite passant par l’axe A112 et le point P”112 dans ce plan. On note P’112 un angle entre la droite D’112 et la projection de l’axe X20 dans le plan de l’insert C). On note P” 112 un angle entre la droite D”112 et la projection de l’axe X20 dans ce plan. Ici les angles P’112 et P”112 sont égaux et ont une valeur qui varie entre 90° et 0° au cours de la rotation de l’anneau par rapport à la barre entre la configuration des inserts A) et B) et la configuration des inserts C) et D). Les efforts de réaction R’ qui s’exercent aux points P’112 et P”112 selon les droites D’112 et D”112 doivent avoir une intensité telle que leurs projections sur la droite D compensent le poids P. Compte tenu de la valeur des angles P’112 et P”112, l’intensité des efforts de réaction R’ est bien supérieure à celle de l’effort de réaction R dans la première configuration, d’où une augmentation de l’effort de frottement à l’interface entre l’anneau 112 et la tringle 20.

Le passage de la première configuration des inserts A) et B) à la deuxième configuration des inserts C) et D) a donc pour effet d’augmenter sensiblement le frottement entre les pièces 20 et 1 12.

Le fait que le contact entre l’anneau 112 et la tringle 20 a lieu au niveau des points P’112 et P”112, dans la deuxième configuration des inserts C) et D), a pour conséquence que l’anneau 112 est remonté par rapport à l’axe X20, dans cette deuxième configuration, par rapport à la première configuration des inserts A) et B), comme cela ressort de l’écart en hauteur A visible à la figure 7. Le phénomène de double contact, au niveau des points P’112 et P”112, a pour effet une augmentation brusque de l’effort de frottement de l’anneau 112 sur la barre 20, lorsque ces points entrent en contact avec la tringle 20, ce qui peut aller jusqu’à bloquer un fonctionnement correct du chariot motorisé 100 dont la roue 160 risque de patiner contre un bord inférieur de la tringle 20.

L’anneau 12 représenté à la figure 3 est conforme à l’invention et appartient à l’installation d’occultation des figures 1 et 2.

L’anneau 12 de ce premier mode de réalisation est constitué de deux pièces 12P1 et 12P2, parfois appelées « demi-œillets », qui sont chacune monoblocs et annulaires. En pratique, les pièces 12P1 et 12P2 sont avantageusement assemblées le long d’un plan médian TT12 de l’anneau 12, en emprisonnant entre elle la toile 1 1 qui est découpée dans la zone correspondant à l’intérieur de l’anneau 12. Avantageusement, les pièces 12P1 et 12P2 sont symétriques par rapport au plan médian TT12. Cette construction est également applicable aux anneaux 12 des autres modes de réalisation de l’invention.

Chaque pièce 12P1 ou 12P2, donc l’anneau 12, forme une boucle fermée définie entre un contour interne 12A et un contour externe 12B de l’anneau 12. L’épaisseur radiale e12 de l’anneau 12 est mesurée perpendiculairement à l’axe A12 entre ses contours interne 12A et externe 12B.

L’anneau 12 est centré sur un axe A12 qui est parallèle à, dans l’exemple superposé avec, l’axe longitudinal X20 de la tringle 20 dans la première configuration des inserts A) et B). Cette superposition des axes A12 et A20 dans cette configuration résulte notamment de l’épaisseur verticale de l’anneau 12 au niveau de la droite D.

Le contour externe 12B est circulaire et centré sur l’axe A12.

Le contour interne 12A comprend une partie circulaire 12C centrée sur l’axe A12 et une partie 12D qui forme une corde par rapport à la partie 12C. Cette corde est rectiligne.

Un point P12 de contact avec un bord supérieur 202 de la tringle 200 est défini sur la partie 12D du contour interne 12A, dans l’exemple au centre de cette partie 12D.

C’est au niveau de ce premier point de contact P12 que s’exerce l’effort de réaction R compensant le poids P de la portion du rideau 10 supporté par l’anneau 12.

Le contour interne 12A comprend également deux zones intermédiaires 12E et 12F qui sont des sous-parties de la partie 12C et qui sont disposées, en hauteur, au niveau de l’axe X20 en configuration d’utilisation de l’anneau 12, dans la première configuration des inserts A) et B) où le premier point de contact P12 est en appui sur le bord supérieur 202 de la tringle 20 et où l’angle a entre les plans médian TT12 et perpendiculaire TT20 a une valeur minimale égale à 0° car ces plans sont confondus. On considère que les zones intermédiaires 12E et 12F s’étendent chacune sur un secteur angulaire centré sur l’axe A12 et dont l’angle au sommet 6 est inférieur ou égal à 5°.

L’épaisseur radiale e12 de l’anneau 12 est variable autour de l’axe A12, puisque la partie 12D présente une épaisseur radiale croissante en se rapprochant du premier point P12. En particulier, l’épaisseur radiale de l’anneau 12 est plus importante au niveau du premier point de contact P12 qu’au niveau des zones intermédiaires 12E et 12F. Ceci confère à l’anneau 12 une résistance mécanique accrue dans la zone où s’exerce l’effort de réaction R.

On note S12 un segment interne de l’anneau 12 passant par les zones 12E et 12F. Comme la partie 12C est circulaire, le segment S12 est ici un diamètre interne de l’anneau 12. On note L12 la longueur du segment S12. On note C12 le centre géométrique du segment S12. L’axe A12 traverse le plan médian TT12 de l’anneau 12 au niveau du centre C12.

On note par ailleurs d12 une distance, mesurée perpendiculairement au segment S12, entre ce segment et le premier point de contact P12. La distance d12 est, en pratique, mesurée verticalement entre les points C12 et P12.

La distance d12 est strictement inférieure à la moitié de la longueur L12 du segment S12.

Comme pour l’anneau 112 de la figure 7, la configuration des inserts C) et D) de la figure 3 correspond à la valeur maximale possible à de l’angle a entre les plans médian TT12 et perpendiculaire TT20.

Dans l’exemple de la figure, la valeur maximale a ma x vaut environ 30°. En fonction de la géométrie de la tringle 20 et du diamètre de la partie circulaire 12C, cette valeur maximale a ma x peut varier entre 15 et 45°.

Dans la configuration des inserts C) et D), les zones intermédiaires 12E et 12F sont en contact avec la tringle 20.

On note T12E une tangente à la zone intermédiaire 12E au niveau de son point Q12E de contact avec la tringle 20 dans la configuration des inserts C) et D) de la figure 3. On note T12F une tangente à la zone intermédiaire 12F au niveau de son point Q12F de contact avec la tringle 20 dans la même configuration. Du fait de la géométrie de l’anneau 12, les tangentes T12E et T12F sont parallèles à la direction de l’effort de réaction R au premier point de contact P12, donc à la droite D, c’est-à-dire verticales. En effet, l’effort de réaction s’exerce au point P12 y compris dans la configuration des inserts C) et D). Dans ces conditions, en cas de changement d’orientation de l’anneau 12 par rapport à l’axe X20, comme cela est représenté par le passage de la configuration des inserts A) et B) à la configuration des inserts C) et D) à la figure 3, le premier point de contact P12 reste en appui sur le bord supérieur 202 de la tringle 20. Dans la position limite représentée sur les inserts C) et D) où l’angle a prend sa valeur maximale a ma x, la force de réaction R qui permet à la barre 20 de supporter l’anneau 12 et le poids P de la portion du rideau supportée par cet anneau continue à s’exercer à l’interface entre le premier point P12 et le bord supérieur 202 de la tringle 20, alors que les efforts de frottement F’ qui s’exercent au niveau des zones intermédiaires 12E et 12F sont d’intensité relativement faible, bien plus faible que les efforts de réaction R’ dans le cas de l’anneau de la figure 7, et orientés perpendiculairement aux tangentes T12E et T12F, c’est-à-dire horizontalement.

Ainsi, l’anneau 12 de l’invention permet de conserver un contact de l’anneau avec le bord supérieur 202 de la tringle 20, au niveau du premier point de contact P12, même si l’orientation de l’anneau 12, autour d’une droite verticale D passant par ce point est variable, et ce sur toute la plage de valeurs de l’angle a, entre 0° et sa valeur maximale a ma x.

Le premier point de contact P12 est un point de contact permanent de l’anneau 12 sur la tringle 20, indépendamment de la valeur de l’angle a, alors que les points Q12E et Q12F sont des deuxièmes points de contact, qui n’existent que lorsque l’angle a prend sa valeur maximale a ma x, dans la configuration des inserts C) et D) à la figure 3.

En variante, la corde formée par la partie 12C n’est pas rectiligne mais sensiblement rectiligne. Dans ce cas, la partie 12C définit un bord courbe concave, dont la concavité est tournée vers l’axe A12 et qui relie les zones intermédiaires 12E et 12F en passant au- dessus de la tringle 20. Dans ce cas, le rayon de courbure de ce bord courbe est choisi strictement supérieur au rayon de courbure maximum de l’ellipse formée par le contour de la tringle dans le plan de coupe de l’insert C) de la figure 3, c’est-à-dire dans le plan médian (TT12) de l’anneau 12. Le cas d’un bord rectiligne correspond à un rayon de courbure infini pour un tel bord courbe, sensiblement rectiligne.

Dans le cas de cette variante non-représentée du premier mode de réalisation, l’épaisseur radiale de l’anneau 12 peut également être plus importante au niveau du premier point de contact P12 qu’au niveau des zones intermédiaires 12E et 12F, avec une résistance mécanique accrue dans la zone où s’exerce l’effort de réaction R.

Dans les deuxième à quatrième modes de réalisation représentés sur les figure 4 à 6, les éléments analogues à ceux du premier mode de réalisation portent les mêmes références. Dans ce qui suit, on décrit principalement ce qui distingue ces modes de réalisation du premier mode de réalisation. Si une référence est utilisée sur l’une des figures 4 à 6 sans être mentionnée dans la description, elle correspond au même élément pour le premier mode de réalisation. A l’inverse, si une référence est mentionnée dans la description sans être marquée sur l’une des figures 4 à 6, elle correspond au même élément pour le premier mode de réalisation. Comme pour l’anneau 12 de la figure 3, la configuration des inserts C) et D) des figures 4 à 6 correspond à la valeur maximale possible a ma x de l’angle a.

Dans le deuxième mode de réalisation représenté à la figure 4, l’anneau 12 est également formé de deux demi-œillets 12P1 et 12P2 monoblocs et comprend une partie 12K en forme de U qui entoure la tringle 20 par le bas en configuration d’utilisation de l’anneau, ainsi qu’une partie rectiligne 12L qui ferme la partie 12K sur le haut. Un premier point de contact P12 est prévu sur la partie 12D du contour interne 12A de l’anneau 12 formée par le côté interne de la partie rectiligne 12L tourné vers le fond de la partie 12K.

On considère des zones intermédiaires 12E et 12F du contour interne 12A de l’anneau 12 qui sont disposées au niveau de l’axe central X20 de la tringle 20 en configuration d’utilisation, comme les zones intermédiaires du premier mode de réalisation.

Des tangentes T12E et T12F sont définies, comme dans le premier mode de réalisation, pour les zones intermédiaires 12E et 12F au niveau de leurs deuxièmes points Q12E et Q12F de contact avec la tringle 20 dans la configuration des inserts C) et D) de la figure 4 où l’angle a prend sa valeur maximale a ma x. Du fait de la géométrie de l’anneau 12, les tangentes 12E et T12F sont parallèles à l’effort de réaction R qui s’exerce au premier point de contact P12. Elles sont aussi parallèles à la droite D, c’est-à-dire verticales, pour ce mode de réalisation également.

On note S12 un segment de droite reliant les zones 12E et 12F, à l’intérieur de l’anneau 12, et L12 la longueur de ce segment. Le centre C12 de ce segment S12 est porté par l’axe A12.

Comme précédemment, on note d12 la distance, mesurée perpendiculairement au segment S12, entre le premier point de contact P12 et le segment S12, c’est-à-dire la distance verticale entre les points C12 et P12.

La distance d12 est strictement inférieure à la moitié de la longueur L12.

L’épaisseur radiale e12 de l’anneau 12 de ce deuxième mode de réalisation, mesurée entre ses contours interne 12A et externe 12B, est constante autour de l’axe A12.

En variante, la partie 12D du contour interne 12A de l’anneau 12 formée par le côté interne de la partie rectiligne 12L n’est pas rectiligne mais sensiblement rectiligne. Dans ce cas, la partie 12L définit un bord courbe concave, dont la concavité est tournée vers l’axe A12 et qui rejoint les zones intermédiaires 12E et 12F en passant au-dessus de la tringle 20, avec un rayon de courbure supérieur au rayon de courbure maximum de l’ellipse formée par le contour de la tringle dans le plan de coupe de l’insert C) de la figure 4. Le cas d’un bord rectiligne correspond à un rayon de courbure infini pour un tel bord courbe sensiblement rectiligne. Dans le troisième mode de réalisation représenté à la figure 5, l’anneau 12 est également formé de deux demi-œillets 12P1 et 12P2 monoblocs et présente une forme oblongue de sorte qu’un segment S12, défini comme dans le premier mode de réalisation, est parallèle à la plus grande dimension de l’anneau 12, laquelle plus grande dimension est ici égale à la longueur L12 de ce segment S12, plus deux fois l’épaisseur radiale e12 de l’anneau 12, qui est mesurée entre ses contours interne 12A et externe 12B et qui est constante. Dans cet exemple, l’anneau est en forme d’ellipse et le segment S12 est aligné sur le grand axe de l’ellipse dans la configuration des inserts A) et B). Ce segment S12 est plus long qu’un autre segment S’12, interne à l’anneau 12 et reliant le premier point P12 à un point P’12 situé au plus bas du contour interne 12A de l’anneau 12 en configuration d’utilisation de cet anneau.

Des tangentes T12E et T12F, définies comme dans le premier mode de réalisation, au niveau de deuxièmes points de contact Q12E et Q12F, sont parallèles à l’effort de réaction R qui s’exerce au premier point de contact P12. Elles sont aussi parallèles à la droite D, c’est-à-dire verticales, pour ce mode de réalisation également.

D’autre part, une distance d12 définie comme dans les premier et deuxième modes de réalisation est strictement inferieure à la moitié de la longueur L12 du segment S12, alors que l’épaisseur radiale e12 de l’anneau 12 est constante autour de l’axe A12.

Dans le quatrième mode de réalisation de l’invention représenté à la figure 6, l’anneau 12 présente globalement la même géométrie que celui du premier mode de réalisation mais diffère de celui-ci en ce qu’il est formé d’une partie annulaire 12M d’épaisseur radiale e12 constante et d’une portion complémentaire 12N rapportée sur la portion annulaire 12M et sur laquelle est formé le premier point de contact P12 avec le bord supérieur 202 de la tringle 20. La partie annulaire 12M constitue, à elle seule, une boucle qui est fermée autour de la tringle 20 en configuration d’utilisation de l’anneau 12.

Des tangentes T12E et T12F, définies comme dans le premier mode de réalisation, au niveau de deuxièmes points de contact Q12E et Q12F, sont parallèles à l’effort de réaction R qui s’exerce au premier point de contact P12. Elles sont aussi parallèles à la droite D, c’est-à-dire verticales, pour ce mode de réalisation également.

La pièce complémentaire 12N peut être immobilisée sur la pièce annulaire 12M par accrochage, clippage, collage ou pincée entre deux pièces telles que les demi-œillets 12P1 et 12P2 du premier mode de réalisation lors de l’assemblage de l’anneau 12 sur la toile 11 .

La pièce 12M peut avoir une géométrie analogue à celle de l’anneau de l’art antérieur représenté à la figure 7. Dans ce cas, la pièce complémentaire 12N permet de transformer cet anneau de l’art antérieur à un anneau conforme à l’invention. De façon avantageuse, un marquage ou une découpe de détrompage non représenté(e) est prévu sur la pièce 12M pour indiquer dans quelle zone doit être montée et immobilisée la pièce complémentaire 12N, afin que le premier point de contact P12 soit correctement positionné par rapport à la tringle 20 en configuration d’utilisation de l’anneau 12, du rideau 10 et de l’installation 1.

En variante, d’autres géométries peuvent être prévues pour la pièce complémentaire 12N. En particulier, son bord interne peut ne pas être rectiligne, mais concave. Dans ce cas, le rayon de courbure de cette partie concave doit être supérieur au rayon de courbure de l’ellipse formée par le contour de la tringle dans le plan de coupe de l’insert C) de la figure 6. Le cas d’un bord rectiligne correspond à un rayon de courbure infini pour un tel bord courbe.

Quel que soit le mode de réalisation de l’invention, le passage de la configuration des inserts A) et B) à celle des inserts C) et D) sur les figures 3 à 6 n’induit, de préférence, pas d’écart en hauteur de la position de l’anneau 12, tel que l’écart A visible à la figure 7. Pour cela, la distance d12 doit être prévue égale au rayon de la tringle 20, lorsque celle-ci est à section circulaire.

Le premier point de contact P12 est un point de contact permanent de l’anneau 12 sur la tringle 20, tant que l’anneau repose sur la tringle et indépendamment de la valeur de l’angle a, alors que les points Q12E et Q12F sont des deuxièmes points de contact s’ajoutant au premier point de contact et qui n’existent que lorsque l’angle a prend sa valeur maximale a ma x, comme par exemple dans la configuration des inserts C) et D) à la figure 3.

Quel que soit le mode de réalisation, on note TTX20 un plan horizontal comprenant l’axe longitudinal X20 de la tringle 20. Quel que soit le mode de réalisation, et à la différence de l’anneau de la figure 7, dans la configuration des inserts C) et D), où l’angle a prend sa valeur maximale a ma x, les deuxièmes points de contact Q12E et Q12F entre la tringle 20 et les zones intermédiaires 12E et 12F sont situés dans le même plan horizontal TTX20.

Quel que soit le mode de réalisation, quand deux droites ou deux axes sont dits parallèles, cela signifie qu’ils sont parallèles à moins de 5° près.

Quel que soit le mode de réalisation de l’invention, le matériau constitutif de l’anneau 12 peut être un métal ou un matériau synthétique, par exemple un plastique.

En variante non-représentée de l’invention, l’anneau 12 peut ne pas être constitué de deux demi-œillets, mais d’une unique pièce immobilisée sur la toile par collage ou par couture.

L’invention est applicable avec des tringles à section circulaire, comme montré sur les figures, et non circulaire et avec des tringles dont l’axe longitudinal peut être rectiligne, comme montré sur les figures, ou courbe. L’invention est décrite ci-dessus dans le cas où l’installation d’occultation 1 comprend un chariot motorisé. Elle est toutefois également applicable au cas où il n’est pas prévu un tel chariot et où le rideau 10 est déplacé à la main le long de la tringle 20.

L’invention est représentée sur les figures dans le cas où le système de suspension S du rideau 10 sur la tringle comprend plusieurs anneaux 12. Elle est applicable quel que soit le nombre d’anneau(x) 12 de ce système.

Les modes de réalisation et variantes envisagés ci-dessus peuvent être combinés entre eux dans le cadre de l’invention défini par les revendications.