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Title:
SYSTEM FOR SQUATTING ON A TOILET BOWL
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/088981
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device (300) for defecating in a fully squatting position for a toilet bowl (100), the device (300) comprising a platform (1) having two plates (11) situated on either side of the bowl (100) and a system (310) for fastening the platform (1) to a rear part of the bowl (100), the fastening system (310) allowing subsequent fastening of a toilet seat through two fastening sleeves (2) passing all the way through a through-opening (12) and an orifice (105) in the bowl (100). The invention also extends to a toilet assembly (500) comprising such a defecation device.

Inventors:
LAHORGUE ANTOINE (FR)
Application Number:
PCT/EP2022/082165
Publication Date:
May 25, 2023
Filing Date:
November 16, 2022
Export Citation:
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Assignee:
EASYPLOOF (FR)
International Classes:
A47K13/26; A47K17/02; A47K13/28
Foreign References:
US8978171B12015-03-17
Attorney, Agent or Firm:
ATLANTIP INTERNATIONAL (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

[Revendication 1] Dispositif de défécation (300) en position accroupie complète pour cuvette de cabinet (100), le dispositif (300) comprenant une plateforme (1 ) comportant deux platines (11 ) situées de part et d'autre de la cuvette (100) et un système (310) de fixation de la plateforme (1 ) sur une partie arrière de la cuvette (100), caractérisé en ce que le système de fixation (310) comporte :

- deux ouvertures (12) traversant de part en part la plateforme (1 ),

- deux manchons (2) de fixation comportant chacun, d'une part, un épaulement (20) configuré pour collaborer avec la plateforme (1 ) et, d'autre part, un fût cylindrique (21), chaque manchon (2) étant associé à l'une des ouvertures traversantes (12) de sorte que le fût cylindrique (21 ) traverse la plateforme (1 ) au travers d'une ouverture traversante (12) et d'un orifice (105) de la cuvette (100) situé en regard de ladite ouverture traversante (12).

[Revendication 2] Dispositif de défécation (300) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les platines de la plateforme s'étendent de part et d'autre de la cuvette de cabinet, préférentiellement de manière symétrique par rapport à un plan de symétrie de la cuvette de cabinet.

[Revendication 3] Dispositif de défécation (300) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la plateforme (1 ) comporte une pluralité de nervures de rigidification.

[Revendication 4] Dispositif de défécation (300) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les nervures de rigidification sont formées sur une face inférieure de la plateforme (1), c'est-à-dire sur une face destinée à être en regard de la cuvette de cabinet (100).

[Revendication 5] Dispositif de défécation (300) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque ouverture traversante (12) du système de fixation (310) est située de part et d'autre d'un plan de symétrie (350) du système de fixation (310).

[Revendication 6] Dispositif de défécation (300) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que chaque ouverture traversante (12) a une forme oblongue. [Revendication 7] Dispositif de défécation (300) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les axes (120) d'élongation des formes oblongues de chaque ouverture traversante (12) sont sécants.

[Revendication 8] Dispositif de défécation (300) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque ouverture traversante (12) ménagée dans la plateforme (1 ) comporte un lamage (13) configuré pour recevoir l'épaulement (20) d'un manchon (2) du système de fixation (310), une hauteur du lamage (13), mesurée entre une face d'appui de l'épaulement (20) sur le lamage (13) et la face supérieure de la plateforme (1) étant supérieure ou égale à une hauteur dudit épaulement (20).

[Revendication 9] Dispositif de défécation (300) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'épaulement (20) formant partie supérieure d'un manchon (2) et destiné à collaborer avec la plateforme (1) dans une ouverture traversante (12) présente une forme polygonale.

[Revendication 10] Dispositif de défécation (300) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le fût cylindrique (21 ) de chaque manchon (2) comporte une face extérieure dont une première partie (210), située du côté de l'épaulement (20), est non filetée, et dont une deuxième partie (211 ), située dans le prolongement de la première partie (210), est filetée.

[Revendication 11] Dispositif de défécation (300) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le système de fixation (310) comporte deux écrous de bridage (3) chacun configuré pour collaborer avec la deuxième partie filetée (211 ) du fût cylindrique (21 ) d'un manchon (2), afin de brider le dispositif de défécation (300) contre la cuvette de cabinet (100).

[Revendication 12] Dispositif de défécation (300) selon la revendication 10, caractérisé en ce que le système de fixation (310) comprend un bouchon (6) de fermeture du manchon (2) comprenant :

- une portée cylindrique (60) configurée pour être insérée dans le fût cylindrique (21 ) d'un manchon (2) et pour être vissée à une vis (4) de fixation d'un organe de verrouillage d'une lunette de confort (200) destinée à être fixée sur la cuvette de cabinet (100),

- et une collerette (62) située à une extrémité libre de la portée cylindrique (60), la collerette (62) étant configurée pour se placer en appui contre une extrémité libre du fût cylindrique (21) d'un manchon (2).

[Revendication 13] Dispositif de défécation (300) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'un diamètre intérieur du fût cylindrique (21 ) d'un manchon (2), mesuré radialement au niveau de sa face intérieure, est sensiblement compris entre 6 et 10 millimètres, préférentiellement égal à 9 millimètres environ, et un diamètre extérieur du fût cylindrique (21 ) d'un manchon (2), mesuré radialement au niveau de sa face extérieure, est sensiblement compris entre 9 et 13 millimètres, préférentiellement égal à 12 millimètres.

[Revendication 14] Ensemble WC (500) comprenant :

- une cuvette de cabinet (100),

- une lunette de confort (200) montée mobile en rotation autour d'un axe de rotation sur la cuvette de cabinet (100),

- un dispositif de défécation (300) selon l'une quelconque des revendications précédentes, la lunette de confort (200) étant rendue solidaire de la cuvette de cabinet (100) et du dispositif de défécation (300) par l'intermédiaire d'organes de verrouillage (4, 5, 6), chaque organe de verrouillage (4, 5, 6) passant au travers de l'un des deux manchons (2) du système de fixation (310) du dispositif de défécation (300), le dispositif de défécation (300) étant monté en prise entre la lunette de confort (200) et la cuvette de cabinet (100).

Description:
SYSTEME POUR ACCROUPISSEMENT SUR UNE CUVETTE DE WC

[1 ] Le contexte technique de la présente invention est celui des dispositifs sanitaires. La présente invention trouve une application particulièrement avantageuse aux dispositifs à usage de recueil des excréments humains, liquides ou solides.

[2] Les problématiques de transit intestinal sont la source de nombreux inconforts, qu'il s'agisse, par exemple, de problématiques de constipation ou de problématiques d'hémorroïdes, ou encore de déformations et inflammations intestinales. Ces problématiques sont bien connues d’un point de vue épidémiologique et font l’objet de nombreuses recherches. Elles concernent une part importante de la population adulte, et font l’objet de nombreuses recherches. Elles ont tendance à augmenter du fait d'une sédentarité toujours plus importante et des modes d'alimentation de la population, spécialement en occident.

[3] Il ressort de nombre d'études scientifiques que la position dite de « full-squat », c'est-à-dire une position accroupie complète, est un moyen efficace pour optimiser le transit en minimisant la pression abdominale nécessaire à l'évacuation des selles. Il en résulte un temps d’évacuation moindre et une meilleure satisfaction globale de l’utilisateur. Cette position est tout de fois contrainte par les toilettes de type occidental, dans lesquelles l'utilisateur est censé être dans une position assise conventionnelle sur une cuvette comportant une cavité de recueil reliée à un système d'évacuation. Il existe des dispositifs complémentaires aux cuvettes de toilettes de type occidental pour permettre à l'utilisateur d'y adopter une position proche de la position de squat, tels que par exemple l’usage de réhausseurs pour les pieds placés en avant ou sur les côtés des cuvettes de toilettes. Ces moyens ne permettent toutefois pas l'adoption d'une position accroupie complète. Au mieux, ils permettent l'adoption d'une position demi-accroupie, insuffisante pour obtenir le bénéfice optimal attendu par la position accroupie.

[4] On connaît par ailleurs des cuvettes de toilettes qui comportent des supports pour les pieds formés de manière monolithique avec lesdites cuvettes de toilettes. Il faut donc remplacer l’intégralité du bloc sanitaire de toilette et de son système d’évacuation pour bénéficier de cette fonctionnalité. Cette modification est coûteuse et peu réversible, et impossible à migrer sur une autre cuvette ou dans un autre logement. Cette solution paraît donc peu compatible avec les modes d’habitat en occident.

[5] La présente invention a pour but de pallier de tels inconvénients par des moyens simples, efficaces et peu coûteux.

[6] Dans ce but, la présente invention a pour objet, selon un premier aspect, un dispositif de défécation en position accroupie complète pour cuvette de cabinet, le dispositif selon l'invention comprenant une plateforme comportant deux platines situées de part et d'autre de la cuvette et un système de fixation de la plateforme sur une partie arrière de la cuvette, caractérisé en ce que le système de fixation comporte :

[7] - deux ouvertures traversant de part en part la plateforme,

[8] - deux manchons de fixation comportant chacun, d'une part, un épaulement configuré pour collaborer avec la plateforme et, d'autre part, un fût cylindrique, chaque manchon étant associé à l'une des ouvertures traversantes de sorte que le fût cylindrique traverse la plateforme au travers d'une ouverture traversante et d'un orifice de la cuvette situé en regard de ladite ouverture traversante.

[9] En d'autres termes, la plateforme du dispositif selon l'invention est traversée de part en part, selon la direction de son épaisseur, par le fût cylindrique de chaque manchon.

[10] La partie arrière de la cuvette est ici à comprendre comme la partie de cette dernière opposée à une partie frontale vers laquelle l'utilisateur est tourné lorsqu'il est assis sur la cuvette selon un usage normal de cette dernière. Sur un plan pratique, la partie arrière de la cuvette désigne la partie de celle-ci la plus proche d'un réservoir d'eau configuré pour réaliser l'évacuation des excréments déposés dans la cavité de la cuvette ou d'un mur contre lequel la cuvette est installée.

[11 ] Selon une caractéristique, les platines de la plateforme s'étendent de part et d'autre de la cuvette de cabinet, préférentiellement de manière symétrique par rapport à un plan de symétrie de celle-ci.

[12] Le plan de symétrie s'étend depuis la partie arrière, précédemment définie, de la cuvette, en direction de la partie frontale, précédemment définie, de cette dernière, et selon la direction verticale. [13] Avantageusement, les platines sont décalées vers la partie frontale de la cuvette relativement à un plan médian de la cuvette perpendiculaire au plan de symétrie précédemment défini et passant par le milieu de la cuvette selon la direction reliant la partie arrière et la partie frontale de ladite cuvette.

[14] Avantageusement, les formes et dimensions de chaque platine de la plateforme du dispositif selon l'invention sont choisies de telle manière qu'elles permettent de recevoir la totalité d'un pied d'un adulte sans risque que le pied déborde. Il faut donc comprendre ici que lorsque la plateforme du dispositif selon l'invention est placée sur la cuvette de cabinet, l'utilisateur place chacun de ses pieds sur une platine telle que précitée et se trouve ainsi en équilibre au-dessus de la cavité de la cuvette, de telle manière que le plan de symétrie de ladite cuvette, précédemment évoqué, passe sensiblement par les orifices naturels d'émission d'excréments de l'utilisateur.

[15] Avantageusement, les formes et dimensions de chaque platine de la plateforme du dispositif selon l'invention sont choisies d’une manière telle qu’elles peuvent supporter le poids d’un utilisateur se tenant en position accroupie complète via celle-ci. En particulier, les matériaux, les dimensions et la configuration des platines et de la plateforme sont configurés pour supporter une masse d' au moins 100 kg chacune.

[16] Selon une caractéristique de l'invention, la plateforme comporte une pluralité de nervures de rigidification. Ces nervures ont principalement pour rôle de permettre le soutien du poids de l'utilisateur lorsque celui-ci est en appui sur les deux platines du dispositif selon l'invention. Alternativement ou complémentairement, la plateforme est composée d’une superposition de lames formées dans un ou plusieurs matériaux, identiques ou différents entre les différentes couches, afin de conférer à la plateforme la rigidité suffisante pour soutenir le poids d’un utilisateur placé dessus en position accroupie complète.

[17] Selon différentes caractéristiques, prises séparément ou en combinaison :

[18] - les nervures de rigidification sont formées sur une face inférieure de la plateforme, c'est-à-dire sur une face destinée à être en regard de la cuvette de cabinet, [19] - les nervures de rigidification sont formées sur tout ou partie de la face supérieure de la plateforme, c'est-à-dire la face sur laquelle un utilisateur du dispositif selon l'invention est destiné à prendre position en posant ses pieds sur les platines précédemment évoquées,

[20] - les nervures de rigidification sont formées, notamment ou exclusivement, sur la face supérieure, telle que précédemment définie, de chaque platine; dans ce cas, les nervures de rigidification remplissent également une fonction d'antidérapage.

[21 ] Selon un exemple de réalisation, la plateforme est formée d'une coque monobloc. Selon un autre exemple de réalisation, la plateforme est formée par l'accouplement de deux coques complémentaires placées en regard l'une de l'autre. Selon différentes variantes dans ce cas, l'accouplement des deux coques peut être réalisé par encliquetage d'une coque avec l'autre, par collage des deux coques ensemble, ou par tout autre moyen permettant de solidariser de manière pérenne les deux coques ensemble.

[22] Dans le cas où la plateforme est formée de deux coques complémentaires l'une de l'autre, la plateforme comporte avantageusement une âme logée entre les deux coques afin de renforcer la rigidité de l'ensemble. Selon un exemple, une telle âme est réalisée en bois . Dans ce cas, les deux coques complémentaires présentent des formes similaires, la coque destinée à être située au-dessus et sur laquelle l'utilisateur du dispositif selon l'invention se place en appui étant légèrement plus grande que la coque destinée à être placée au-dessous.

[23] Selon différents exemples de réalisation, la plateforme et, notamment, les coques qui la composent, est formée de bois, d'acier inoxydable, de céramique, de résine composite ou de plastique. Préférentiellement, la plateforme est formée d'un bloc dans une plaque de bois, par exemple du bouleau, ou dans une plaque de plastique, préférentiellement du type polyéthylène à haute densité et d’origine recyclée.

[24] Avantageusement, une épaisseur de la plateforme, prise entre sa face supérieure sur laquelle l'utilisateur du dispositif selon l'invention est destiné à se placer et sa face inférieure destinée à être mise en regard de la cuvette de cabinet, est comprise entre quelques millimètres et quelques dizaines de millimètres. A titre d'exemple non limitatif, une telle épaisseur est comprise entre environ 6 et 30 millimètres. Par exemple, la plateforme du dispositif selon l'invention, est réalisée dans une plaque d'une épaisseur comprise entre 25 et 30 millimètres, par exemple 27 millimètres.

[25] Selon une caractéristique de l'invention, chaque ouverture traversante du système de fixation est située de part et d'autre d'un plan de symétrie du système de fixation. Avantageusement, lorsque le dispositif selon l'invention est placé sur une cuvette de cabinet telle que précédemment décrite, le plan de symétrie du système de fixation est sensiblement confondu, aux tolérances de fabrication près, avec le plan de symétrie, précédemment évoqué, de la cuvette de cabinet.

[26] Selon différentes caractéristiques, prises séparément ou en combinaison :

[27] - chaque ouverture traversante a une forme oblongue. Ceci permet notamment d'assurer, pour une large gamme de configurations, la coïncidence de chaque ouverture traversante avec un orifice placé à l'arrière de la cuvette, par exemple un orifice destiné à recevoir un système de fixation d'une lunette de confort placée sur le sommet de la cuvette et destinée à recevoir un utilisateur en position assise.

[28] - les axes d'élongation des formes oblongues de chaque ouverture traversante sont parallèles entre eux. Alternativement, les axes d'élongation des formes oblongues de chaque ouverture traversante sont sécants. Selon un exemple, les axes d'élongation des formes oblongues de chaque ouverture traversante forment avantageusement, avec le plan de symétrie du système de fixation, un angle compris entre 10 et 170 degrés, préférentiellement compris entre 60 et 120 degrés. De manière particulièrement avantageuse, les formes oblongues sont et s’étendent de manière symétrique l’une de l’autre par rapport au plan de symétrie du système de fixation.

[29] - une largeur des ouvertures traversantes de forme oblongue, mesurée perpendiculairement à leur axe d'élongation, est comprise entre environ 9 et 15 millimètres. Préférentiellement, mais non exclusivement, cette largeur est sensiblement égale à 12 millimètres.

[30] - une longueur des ouvertures traversantes de forme oblongue, mesurée selon leur axe d'élongation, est comprise entre environ 25 et 71 millimètres. Préférentiellement, mais non exclusivement, cette longueur est sensiblement égale à 48 millimètres environ.

[31 ] Selon une caractéristique de l'invention, chaque ouverture traversante ménagée dans la plateforme comporte un lamage configuré pour recevoir l'épaulement d'un manchon du système de fixation, une hauteur du lamage, mesurée entre une face d'appui de l'épaulement sur le lamage et la face supérieure de la plateforme étant supérieure ou égale à une hauteur dudit épaulement. Chaque lamage est donc agencé à partir de la face supérieure de la plateforme.

[32] Selon une caractéristique, l'épaulement formant partie supérieure d'un manchon et destiné à collaborer avec la plateforme dans une ouverture traversante telle que précitée présente une forme polygonale. Ceci permet notamment d'éviter toute rotation du manchon relativement à l'ouverture traversante lorsque l'épaulement précité est engagé dans le lamage précédemment décrit.

[33] Selon une caractéristique, le fût cylindrique de chaque manchon comporte une face extérieure dont une première partie, située du côté de l'épaulement précédemment défini, est non filetée, et dont une deuxième partie, située dans le prolongement de la première partie, est filetée. Première partie et deuxième partie du fût cylindrique sont ici à entendre selon une direction axiale de celui-ci.

[34] Avantageusement, une hauteur d'un manchon, mesurée entre une face supérieure de l'épaulement, telle que précédemment définie, et une extrémité libre du fût cylindrique, est comprise entre 30 et 90 millimètres, préférentiellement entre environ 45 et 65 millimètres. L'extrémité libre du fût cylindrique est ici à comprendre comme l'extrémité, selon la direction axiale, dudit fût cylindrique, opposée à l'extrémité à laquelle est placé l'épaulement du manchon. Il résulte de ce qui précède que l'extrémité libre du fût cylindrique est l'extrémité de la deuxième partie, précédemment définie, de celui-ci, opposée à l'extrémité de ladite deuxième partie par laquelle cette dernière prolonge la première partie, précédemment définie, dudit fût cylindrique. Une hauteur d'un manchon, telle que précédemment évoquée, comprise entre environ 30 et 90 millimètres, permet une adaptation du dispositif selon l'invention à une large gamme de types et dimensions de cuvettes de cabinet. Préférentiellement, mais non exclusivement, cette hauteur est environ égale à 55 millimètres. [35] Avantageusement, une longueur de la deuxième partie filetée de la face extérieure du fût cylindrique, mesurée selon la direction axiale de celui-ci, est sensiblement comprise entre 15 et 60 millimètres, préférentiellement entre 23 et 33 millimètres, préférentiellement, mais non exclusivement, égale à 28 millimètres environ.

[36] Avantageusement, une longueur de la première partie filetée de la face extérieure du fût cylindrique, mesurée selon la direction axiale de celui-ci, est sensiblement comprise entre 15 et 60 millimètres, préférentiellement entre 19 et 29 millimètres, préférentiellement, mais non exclusivement, égale à 24 millimètres environ.

[37] Selon une caractéristique, une face intérieure du fût cylindrique est lisse, afin de permettre l'insertion dans celui-ci d'un organe de verrouillage d'une lunette de confort, telle que précédemment évoquée, sur le dispositif selon l'invention et sur la cuvette de cabinet.

[38] Selon une caractéristique de l'invention, le système de fixation comporte deux écrous de bridage chacun configuré pour collaborer avec la deuxième partie filetée du fût cylindrique d'un manchon, afin de brider le dispositif de défécation contre la cuvette de cabinet. Complémentairement, l'épaulement de chaque manchon comporte un orifice cylindrique coaxial avec la face intérieure du fût cylindrique correspondant. Cette ouverture permet le passage de l'organe de verrouillage précédemment évoqué. Selon un exemple, un tel organe de verrouillage est une tige filetée.

[39] Selon une caractéristique, le système de fixation comprend un bouchon de fermeture du manchon comprenant :

[40] - une portée cylindrique configurée pour être insérée dans le fût cylindrique d'un manchon et pour être vissée à une tige filetée de fixation d'un organe de verrouillage d'une lunette de confort destinée à être fixée sur la cuvette de cabinet,

[41 ] - et une collerette située à une extrémité libre de la portée cylindrique, la collerette étant configurée pour se placer en appui contre une extrémité libre du fût cylindrique d'un manchon. [42] Selon une caractéristique, un diamètre intérieur du fût cylindrique d'un manchon, mesuré radialement au niveau de sa face intérieure, est sensiblement compris entre 6 et 10 millimètres, préférentiellement égal à 9 millimètres environ, et un diamètre extérieur du fût cylindrique d'un manchon, mesuré radialement au niveau de sa face extérieure, est sensiblement compris entre 9 et 13 millimètres, préférentiellement égal à 12 millimètres.

[43] Telle qu'elle vient d'être décrite, l'invention atteint bien le but qu'elle s'était fixé, en offrant une solution simple permettant de modifier une cuvette de cabinet pour permettre à un utilisateur d'y adopter une position de squat complète favorable à une meilleure évacuation des selles. Par la configuration de ses différents éléments, le dispositif selon l'invention est facilement adaptable à une grande variété de types et de dimensions de cuvettes de cabinet. Il est, en outre, d'une installation particulièrement simple, ne nécessitant pas de modification de la cuvette autre que la mise en place de la plateforme et du système de fixation précédemment décrits dans des orifices existants sur la cuvette considérée. Ainsi, le dispositif selon l’invention permet ainsi de s’adapter facilement à la majorité des cuvettes de toilette, tout en permettant de continuer à utiliser les lunettes de confort préexistantes.

[44] Selon un deuxième aspect, l'invention s'étend à un ensemble WC comprenant

[45] - une cuvette de cabinet,

[46] - une lunette de confort montée mobile en rotation autour d'un axe de rotation sur la cuvette de cabinet,

[47] - un dispositif de défécation tel que décrit précédemment,

[48] la lunette de confort étant rendue solidaire de la cuvette de cabinet et du dispositif de défécation par l'intermédiaire d'organes de verrouillage, chaque organe de verrouillage passant au travers de l'un des deux manchons du système de fixation du dispositif de défécation, le dispositif de défécation étant monté en prise entre la lunette de confort et la cuvette de cabinet.

[49] Avantageusement, les organes de verrouillage comportent chacun une tige filetée insérée dans le fût cylindrique d'un manchon, une extrémité supérieure de la tige filetée étant en appui contre l’épaulement du manchon, ou le cas échéant les bords supérieurs de part et d’autre de l’oblongue correspondante, et un écrou de fixation collaborant avec une extrémité libre de la tige filetée passant au travers du fût cylindrique du manchon, l’extrémité libre de la tige filetée étant située du côté opposé de lunette par rapport à la cuvette de cabinet.

[50] D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront encore au travers de la description qui suit d’une part, et des exemples de réalisation donnés à titre indicatif et non limitatif en référence aux dessins schématiques annexés d’autre part, sur lesquels :

[51 ] [Fig.1 ] illustre schématiquement en perspective un ensemble WC selon l'invention.

[52] [Fig.2] est une vue schématique de dessus de la plateforme d'un dispositif de défécation selon l'invention, tel que celui illustré par la Figure 1.

[53] [Fig.3] est une vue schématique du dessus du dispositif de défécation selon l’invention destiné à être utilisé sans lunette de confort ;

[54] [Fig.4] est une vue schématique en perspective d'un manchon du système de fixation du dispositif de défécation selon l'invention.

[55] [Fig.5] est une vue schématique en coupe d'un premier exemple de réalisation du système de fixation du dispositif de défécation selon l'invention.

[56] [Fig.6] est une vue schématique de dessus de l'exemple de réalisation illustré par la figure 5.

[57] [Fig.7] est une vue schématique en coupe d'un deuxième exemple de réalisation du système de fixation du dispositif de défécation selon l'invention.

[58] [Fig.8] est une vue schématique en coupe d'un troisième exemple de réalisation du système de fixation du dispositif de défécation selon l'invention.

[59] Bien entendu, les caractéristiques, les variantes et les différentes formes de réalisation de l'invention peuvent être associées les unes avec les autres, selon diverses combinaisons, dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes des autres. On pourra notamment imaginer des variantes de l’invention ne comprenant qu’une sélection de caractéristiques décrites par la suite de manière isolée des autres caractéristiques décrites, si cette sélection de caractéristiques est suffisante pour conférer un avantage technique ou pour différencier l’invention par rapport à l’état de la technique antérieur.

[60] En particulier toutes les variantes et tous les modes de réalisation décrits sont combinables entre eux si rien ne s’oppose à cette combinaison sur le plan technique.

[61 ] Sur les figures, les éléments communs à plusieurs figures conservent la même référence.

[62] La Figure 1 illustre schématiquement en perspective un ensemble WC 500 selon l'invention.

[63] En référence à cette figure, l'ensemble WC 500 comprend une cuvette de cabinet 100 comprenant une cavité 150 destinée à recevoir les excréments liquides et/ou solides, une lunette de confort 200 destinée à se placer sur le pourtour de l'extrémité supérieure de la cuvette 100 pour recevoir un utilisateur en position assise, et un dispositif de défécation selon l'invention 300. Plus précisément, la Figure 1 montre plus particulièrement la plateforme 1 d'un dispositif de défécation 300 tel que précédemment décrit.

[64] Comme le montre la figure 1 , le dispositif de défécation 300 selon l'invention est placé entre une extrémité supérieure de la cuvette 100 et la lunette de confort 200. L'ensemble WC 500 est ici placé contre un mur 400 duquel la cuvette 100 est rendue solidaire par des moyens non détaillés ici.

[65] En référence à la figure 1 , on désignera dans ce qui suit par longitudinale la direction X reliant la partie arrière de la cuvette 100, solidaire du mur 400, à la partie frontale de la cuvette 100, vers laquelle est tourné un utilisateur assis selon un usage normal de l'ensemble WC 500. Par extension, les qualificatifs "arrière" et "frontal" seront également utilisés dans ce qui suit pour désigner des éléments ou parties d'éléments de l'ensemble WC 500 situés au voisinage respectivement de la partie arrière de la cuvette 100 et de la partie frontale de cette dernière.

[66] En référence à la direction longitudinale X précitée, on définit comme direction transversale Y la direction perpendiculaire à la direction longitudinale X formant avec cette dernière un plan d'assise d'un utilisateur tel que précité, assis sur la lunette de confort 200 selon un usage normal de la cuvette 100. On définit également comme verticale la direction Z perpendiculaire à la fois à la direction longitudinale X et à la direction transversale Y. Dans ce qui suit, le qualificatif "supérieur" désignera la partie positive de l'axe vertical Z, et le qualificatif "inférieur" désignera la partie négative de l'axe vertical Z.

[67] En référence à ces directions et orientations, l'ensemble WC 500 présente un plan de symétrie longitudinal vertical 550 passant par le milieu, selon la direction transversale Y, de la cuvette 100.

[68] La figure 2 illustre plus précisément, en vue de dessus, la plateforme 1 d'un dispositif de défécation 300 selon l'invention tel que celui illustré par la Figure 1 .

[69] On retrouve, en vue de dessus, sur cette figure le repère (X, Y, Z) précédemment défini. La vue représentée par la figure 2 est donc une vue dans un plan sensiblement longitudinal transversal, en référence aux directions et orientations précédemment définies.

[70] En référence à la figure 2, la plateforme 1 se présente sous la forme d'une plaque sensiblement plane de faible épaisseur, dans laquelle est découpée une forme générale complexe qui présente un plan de symétrie 350 longitudinal vertical. Par exemple, la plateforme est formée d'un bloc dans une plaque de bois, par exemple du bouleau, et son épaisseur, prise entre sa face supérieure sur laquelle l'utilisateur du dispositif de défécation 300 est destiné à se placer et sa face inférieure destinée à être mise en regard de la cuvette de cabinet 100, est de l'ordre de 25 à 30 millimètres, par exemple 27 millimètres.

[71 ] Selon l'invention, lorsque le dispositif de défécation 300 est placé dans l'ensemble WC 500 selon l'invention tel que décrit précédemment et illustré par la figure 1 , le plan de symétrie 350 de la plateforme 1 est sensiblement confondu, aux tolérances de fabrication près, avec le plan de symétrie 550 précédemment décrit.

[72] En référence à la figure 2, la plateforme 1 comprend un premier orifice traversant 10 dont les formes et dimensions sont sensiblement complémentaires de celles de l'extrémité supérieure de la cavité 150, précédemment décrite, destinée à recevoir les excréments. Plus précisément, les dimensions de l'orifice traversant 10 sont légèrement inférieures à celles de l'extrémité supérieure de la cavité 150 afin de garantir le recueil des excréments liquides et/ou solides dans la cavité 150 précitée.

[73] En référence à la figure 2, la plateforme 1 comporte deux platines 11 symétriquement disposées de part et d'autre du plan de symétrie 350. En référence également à la figure 1 , les platines 11 sont disposées vers la partie frontale, précédemment définie, de la plateforme 1. Avantageusement, les formes et dimensions des platines 11 sont définies de telle manière qu'elles permettent la réception en appui des pieds d'un utilisateur adulte, sans risque de débordement desdits pieds à l'extérieur des platines 11. Plus précisément, en référence également à la figure 1 , chaque platine 11 est configurée pour recevoir en appui l'un des pieds d'un tel utilisateur, de telle manière que celui-ci puisse s'accroupir dans une position de squat complète au-dessus de l'orifice traversant 10 et de la cavité 150 de la cuvette 100, ses orifices naturels d'évacuation des excréments se trouvant alors sensiblement dans le plan de symétrie 350, 550, de la plateforme 1 et de la cuvette 100.

[74] Comme le montre la figure 2, la plateforme 1 comporte également, en sa partie arrière en référence aux directions et orientations précédemment définies, deux ouvertures traversantes 12 symétriquement disposées de part et d'autre du plan de symétrie 350.

[75] Comme le montre la figure 2, chaque ouverture traversante 12 présente une forme oblongue, et les axes principaux d'élongation 120 des ouvertures traversantes 12 sont sécants. Plus précisément, les axes principaux d'élongation 120 des ouvertures traversantes 12 se coupent dans le plan de symétrie 350 précédemment décrit. Selon l'exemple plus particulièrement illustré par la figure 2, les axes principaux d'élongation 120 des ouvertures traversantes 12 forment chacun, avec le plan de symétrie 350, un angle 125 de l'ordre de 60° environ.

[76] Comme le montre également la figure 2, chaque ouverture traversante 12 est entourée d'un lamage 13. Selon l'exemple plus particulièrement illustré par la figure 2, les lamages 13 présentent chacun une forme sensiblement rectangulaire sensiblement centrée, aux tolérances de fabrication près, sur une ouverture traversante 12. [77] En référence aux directions et orientations précédemment définies, chaque lamage 13 s'étend à partir de la face supérieure de la plateforme 1 , sur une épaisseur inférieure à l'épaisseur de ladite plateforme 1 , c'est-à-dire que les lamages 13, contrairement aux ouvertures traversantes 12, ne sont pas traversants dans la plateforme 1 .

[78] Selon l'invention, et comme précédemment décrit, les ouvertures traversantes 12 et leurs lamages 13 sont configurés pour recevoir un système de fixation 310 du dispositif de défécation 300, destiné à fixer la plateforme 1 sur la cuvette 100 et sur la lunette de confort 200.

[79] La figure 3 illustre un mode de réalisation particulier du dispositif de défécation 300 selon l’invention, dans lequel les lamages 13 et les ouvertures traversantes 12 sont rebouchées par un obturateur OBT dont les formes et les dimensions sont complémentaires de celles des lamages 13 afin d’obturer totalement lesdits lamages 13. Une épaisseur des obturateurs 13, prise selon la direction de l’axe Z est telle que chaque obturateur OBT affleure la surface de la plateforme 1.

[80] Les obturateurs 13 sont préférentiellement formés de plastique ou de bois. En outre, afin d’assurer une obturation étanche des lamages 13 et des ouvertures traversantes 12, les obturateurs OBT comportent un joint torique périphérique s’étendant autour desdits obturateurs OBT et étant comprimé contre une face en regard des lamages 13 correspondants.

[81 ] La figure 4 illustre en perspective un manchon 2 du système de fixation 310, le système de fixation 310 comportant, comme précédemment décrit, deux manchons 2 identiques.

[82] En référence à la figure 4, le manchon 2 est formé d'un épaulement 20 sensiblement parallélépipédique, à partir d'une face inférieure duquel s'étend un fût cylindrique 21. Plus précisément, selon l'exemple de réalisation plus particulièrement illustré par la figure 4, l'épaulement 20 présente sensiblement la forme d'un parallélépipède rectangle de faible épaisseur, dont la face supérieure 20a et la face inférieure 20b sont sensiblement carrées. Avantageusement, les dimensions de la face supérieure 20a et de la face inférieure 20b de l'épaulement 20 sont légèrement inférieures à une largeur d'un lamage 13 précédemment défini, agencé à partir de la face supérieure de la plateforme 1 , de telle manière que l'épaulement 20 peut être reçu facilement mais sans jeu excessif dans l'un de ces lamages 13.

[83] Selon l'invention, le fût cylindrique 21 , dont l'axe est sensiblement perpendiculaire, aux tolérances de fabrication près, à la face supérieure 20a et à la face inférieure 20b de l'épaulement 20, s'étend à partir de la face inférieure 20b dudit épaulement 20, et il est sensiblement centré, aux tolérances de fabrication près, par rapport à ces faces. En d'autres termes, l'axe 215 du fût cylindrique 21 passe par le centre des faces carrées respectivement 20a, 20b, ou, autrement dit, respectivement par le point de croisement des diagonales du carré formé par la face supérieure 20a et par le point de croisement des diagonales du carré formé par la face inférieure 20b.

[84] Comme le montre la figure 4, le fût cylindrique 21 comporte une première partie 210 qui s'étend axialement à partir de la face inférieure 20b de l'épaulement à laquelle elle est rattachée, et une deuxième partie 211 qui forme un prolongement axial de la première partie 210 précitée. Comme indiqué précédemment, une dimension, mesurée axialement, de la première partie 210 du fût cylindrique 21 , est légèrement inférieure à une dimension, mesurée axialement, de la deuxième partie 211 du fût cylindrique 21. Plus précisément, comme indiqué précédemment, l'invention prévoit qu'une dimension, mesurée axialement, de la première partie

210 du fût cylindrique 21 , est sensiblement comprise entre 19 et 29 millimètres, préférentiellement, mais non exclusivement, égale à 24 millimètres environ, et l'invention prévoit qu'une dimension, mesurée axialement, de la deuxième partie

211 du fût cylindrique 21 , est sensiblement comprise entre 23 et 33 millimètres, préférentiellement, mais non exclusivement, égale à 28 millimètres environ.

[85] Comme le montre la figure 4, la face extérieure de la deuxième partie 211 du fût cylindrique 21 , est filetée, et la face extérieure de la première partie 210 du fût cylindrique 21 , est lisse.

[86] Selon l'invention, le manchon 21 comporte également un orifice 22 sensiblement cylindrique, percé à partir de la face supérieure 20a de l'épaulement 20, en position sensiblement centrale par rapport à cette dernière. Autrement dit, l'axe 215 du fût cylindrique 21 est également axe de l'orifice 22 précité. [87] La figure 5 illustre, en coupe selon un plan vertical contenant l'axe 215 précédemment décrit, un premier exemple de fixation d'un dispositif de défécation 300 sur la cuvette 100 d'un ensemble WC 500 selon l'invention tel qu'illustré par la figure 1. Selon ce premier exemple de réalisation, seule la plateforme 1 est fixée sur la cuvette 100, l'ensemble WC 500 ne comporte pas de lunette de confort 200.

[88] On retrouve sur la figure 5 la cuvette 100 ainsi que la plateforme 1 , l'une de ses ouvertures traversantes 12 et son lamage 13, ainsi que l'un des manchons 2 du système de fixation 310, tel que décrit et illustré par la figure 4. Il faut comprendre ici qu'un assemblage identique à celui illustré par la figure 4 est réalisé avec le deuxième manchon 2 dans la deuxième ouverture traversante 12

[89] Comme le montre la figure 5, l'assemblage de la plateforme 1 avec la cuvette 100 est réalisé par insertion du manchon 2 dans l'ouverture traversante 12 et dans un orifice traversant 105 réalisé dans la cuvette 100. A cette fin, un diamètre extérieur du fût cylindrique 21 du manchon 2 est avantageusement légèrement inférieur à un diamètre intérieur de l'ouverture traversante 12. Il est à noter que la forme lisse de la première partie 210 du fût cylindrique 21 facilite ici l'insertion de celui-ci dans l'ouverture traversante 12 précitée. L'orifice 105 agencé dans la cuvette 100 est, par exemple, un orifice destiné à la fixation d'une lunette de confort 200 telle que précédemment évoquée.

[90] Avantageusement, les formes et dimensions du lamage 13 sont définies de telle manière que lors de cette insertion, l'épaulement 20 du manchon 2 vient se placer en appui sur la paroi de fond 130 du lamage 13, de telle manière que la face supérieure 20a de l'épaulement 20 affleure la face supérieure du lamage 13. Selon l'exemple plus particulièrement illustré par la figure 5, la plateforme 1 comporte, à partir de sa face supérieure 1 a, un premier lamage 14 à partir de la paroi de fond 140 duquel est réalisé le lamage 13 précité. Comme le montre la figure 5, les dimensions du premier lamage 14 sont supérieures aux dimensions du lamage 13 agencé dans l'ouverture traversante 12.

[91 ] Selon l'invention, le système de fixation 310 comprend également deux écrous de bridage 3 dont un seul est représenté sur la figure 5. L'écrou de bridage 3 est configuré pour coopérer avec l'extrémité libre de la deuxième partie filetée 211 du fût cylindrique 21 du manchon 2, opposée à l'extrémité par laquelle la deuxième partie filetée 211 prolonge axialement la première partie, lisse, 210, dudit fût cylindrique 21 , de manière à réaliser un blocage vertical du manchon 2 au sein de l'ouverture traversante 12.

[92] A cette fin, l'écrou de bridage 3 comporte, d'une part, une portion supérieure 30 dont la forme est sensiblement celle d'un tronc de cône dont l'axe est confondu avec l'axe 215 du fût cylindrique 21 du manchon 2, et, d'autre part, une portion inférieure 31 sensiblement cylindrique, coaxiale avec la première portion supérieure 30 et prolongeant cette axialement. Plus précisément, la portion supérieure 30 de l'écrou de bridage 3 est disposée de telle manière qu'elle se rattache à la portion inférieure 31 par son côté de plus petit diamètre.

[93] Avantageusement, l'écrou de bridage 3 est axialement percé d'un orifice traversant 32 dont la paroi intérieure est taraudée, de telle manière que l'écrou de bridage 3 peut être vissé sur la deuxième partie filetée 211 du fût cylindrique 21 du manchon 2. Avantageusement également, le plus grand diamètre de la portion supérieure 30 de l'écrou de bridage 3 est supérieur au diamètre intérieur de l'ouverture traversante 12, de telle manière que lors du vissage de l'écrou de bridage 3 avec la deuxième partie 211 , filetée, du fût cylindrique 21 du manchon 2, la face supérieure 33 de l'écrou de bridage 3 vient se placer en appui de la face inférieure 100b de la cuvette 100, réalisant ainsi un blocage vertical du manchon 2 dans l'ouverture traversante 12 et la fixation de la plateforme 1 sur la cuvette 100.

[94] Selon cet exemple de réalisation, l'orifice 22 agencé dans le manchon 2 peut recevoir un capuchon de fermeture non représenté sur la figure 5.

[95] La figure 6 illustre en vue de dessus un assemblage tel que celui illustré par la figure 5. On retrouve sur cette figure la plateforme 1 , ses ouvertures traversantes 12 et leurs lamages 13, ainsi que les épaulements 20 des deux manchons 2 du système de fixation 310.

[96] La figure 6 illustre plus particulièrement l'insertion de l'épaulement 20 de chaque manchon 2 dans un lamage 13 agencé autour d'une ouverture traversante 12. Comme le montre cette figure, la forme carrée notamment de la face supérieure 20a de chaque épaulement 20, ainsi que les dimensions de celle-ci relativement à la largeur de chaque lamage 13 permettent un blocage en rotation de chaque manchon 2 dans l'ouverture traversante 12 correspondante.

[97] De même, et comme le montrent les figures 5 et 6 associées, la forme oblongue des ouvertures traversantes 12 confère un degré de liberté dans l'ajustement de la coïncidence entre chaque ouverture traversante 12 et les orifices 105 agencés dans la cuvette 105 pour l'insertion traversante du manchon 2 dans ces deux éléments.

[98] La figure 7 illustre, en coupe selon un même plan que le plan de coupe de la figure 4, un deuxième exemple de fixation d'un dispositif de défécation 300 selon l'invention, dans lequel l'ensemble WC 500 comporte une lunette de confort 200 non représentée sur la figure 7.

[99] On retrouve sur la figure 7 la cuvette 100, la plateforme 1 , le manchon 2 dont l'épaulement 20 est inséré dans le lamage 13 de l'ouverture traversante 12, ainsi que l'écrou de bridage 3 vissé sur la deuxième partie, filetée, 211 , du fût cylindrique 21 du manchon 2.

[100] Selon l'exemple plus particulièrement illustré par la figure 7, l'orifice 22 percé dans l'épaulement 20 du manchon 2 est un orifice traversant, c'est-à-dire qu'il s'étend sur la totalité de la dimension, selon la direction verticale Z, du manchon 2, de la face supérieure 20a de l'épaulement 20 à l'extrémité inférieure libre de la deuxième partie filetée 211 du fût cylindrique 21 .

[101 ] La figure 7 illustre également un organe de verrouillage 4 de la lunette de confort 200, l’organe de verrouillage étant formé d'une plaque supérieure 40 à partir de laquelle s'étend une tige filetée 41. Comme le montre la figure 7, une longueur de la tige filetée 41 , mesurée entre la plaque supérieure 40 et l'extrémité inférieure, libre, de la tige filetée 41 , est supérieure à une dimension, mesurée selon la direction verticale Z, de l'ensemble formé par la plateforme 1 , la cuvette 100, l'écrou de bridage 3 et le manchon 2. En d'autres termes, selon cet exemple, la tige filetée 41 émerge à l'extrémité inférieure libre du manchon 2. Les formes et dimensions de l’organe de verrouillage 4 sont avantageusement configurées de telle manière qu'une face inférieure 40b de la plaque supérieure 40 se place en appui d'une face supérieure de la lunette de confort 200, non représentée sur la figure 7. [102] Avantageusement, selon cet exemple, le système de fixation 310 comprend un écrou de fixation 5 percé d'un orifice traversant 50 sensiblement cylindrique, dont l'axe est sensiblement confondu, aux tolérances de fabrication près, avec l'axe 215 précédemment défini, et dont la face intérieure est taraudée, de telle manière que l’écrou de fixation 5 peut être vissé sur l'extrémité libre de la tige filetée 41 précédemment évoquée. L’écrou de fixation 5 forme un organe de verrouillage de la lunette de confort 200. Avantageusement, un diamètre extérieur de l'écrou de fixation 5 est supérieur à un diamètre extérieur de la deuxième partie filetée 211 du fût cylindrique 21 du manchon 2, de telle manière que lors du vissage de l'écrou de fixation 5 sur la tige filetée 41 , ce dernier se place en appui de l'extrémité inférieure libre du manchon 2, réalisant ainsi un blocage vertical de la plateforme 1 avec la lunette de confort 200 et avec la cuvette 100.

[103] La plateforme 1 se trouve alors donc prise en sandwich entre la cuvette 100 et la lunette de confort 200.

[104] La figure 8 illustre en coupe selon un même plan que le plan de coupe des figures 5 et 7, un troisième exemple d'assemblage d'un dispositif de défécation 300 tel que précédemment décrit avec une cuvette 100 et une lunette de confort 200, non représentée sur la figure 8. On retrouve sur cette figure la plateforme 1 , la cuvette 100, le manchon 2 et l'écrou de bridage 3, ainsi que la tige filetée 41 de l'organe de verrouillage 4 de la lunette de confort 200, non représentée sur la figure 8. De même que selon l'exemple illustré par la figure 7, selon l'exemple de réalisation plus particulièrement illustré par la figure 8, l'orifice 22 percé dans l'épaulement 20 du manchon 2 est un orifice traversant, c'est-à-dire qu'il s'étend sur la totalité de la dimension, selon la direction verticale Z, du manchon 2, de la face supérieure 20a de l'épaulement 20 à l'extrémité inférieure libre de la deuxième partie filetée 211 du fût cylindrique 21 .

[105] Selon l'exemple plus particulièrement illustré par la figure 8, toutefois, la tige filetée 41 est plus courte que le manchon 2 ou, en d'autres termes, une dimension, mesurée selon la direction verticale Z, de la tige filetée 41 , est inférieure à une dimension, mesurée selon la direction verticale Z, du manchon 2.

[106] Selon cet exemple, l'invention prévoit que le système de fixation 310 précédemment défini comporte un bouchon 6 de forme générale sensiblement cylindrique dont l'axe est confondu avec l'axe 215 du fût cylindrique 21 du manchon 2. Le bouchon 6 forme un organe de verrouillage de la lunette de confort 200.

[107] Plus précisément, le bouchon 6 comprend une portée cylindrique 60 dont le diamètre extérieur est légèrement inférieur au diamètre de l'orifice 22, précédemment évoqué, de telle manière que la portée cylindrique 60 du bouchon 6 peut être facilement insérée mais sans jeu excessif au sein de l'orifice traversant 22. Complémentairement, l'invention prévoit que la portée cylindrique 60 du bouchon 6 est percée d'une cheminée cylindrique 61 centrée sur l'axe 215 précédemment évoqué, la paroi intérieure de la cheminée cylindrique 61 étant taraudée de telle manière que la tige filetée 41 peut être vissée dans ladite cheminée cylindrique 61 . Selon l'exemple plus particulièrement illustré par la figure 8, une dimension, mesurée selon la direction verticale Z, de la cheminée 61 , est inférieure à une dimension, mesurée selon la direction verticale Z, de la portée cylindrique 60 du bouchon 6. Selon d'autres exemples, la cheminée 61 peut être traversante dans le bouchon 6.

[108] Selon l'exemple plus particulièrement illustré par la figure 8, l'invention prévoit également que le bouchon 6 comprend une collerette 62 qui prolonge axialement la première portion 61 à laquelle elle se rattache. La collerette 62 du bouchon 6 est avantageusement cylindrique d'axe confondu avec l'axe 215 précédemment décrit, et elle présente un diamètre supérieur au diamètre extérieur de la deuxième partie, filetée, 211 , du fût cylindrique 21 du manchon 2. En d'autres termes, la collerette 62 du bouchon 6 forme, à son intersection avec la portée cylindrique 60 dudit bouchon 6, un épaulement 63 dont le diamètre est supérieur à celui de la deuxième partie 211 du fût cylindrique 21. Lorsque le bouchon 6 est vissé sur la tige filetée 41 , cet épaulement 63 vient se placer en butée contre l'extrémité inférieure de la deuxième partie 211 du fût cylindrique 21 du manchon 2, réalisant ainsi l'assemblage et le blocage vertical de la plateforme 1 avec la cuvette 100 et la lunette de confort 200.

[109] En synthèse, l'invention propose une solution simple et peu coûteuse pour l'adaptation d'un dispositif de défécation 300 tel que précédemment décrit sur une cuvette de cabinet 100. Par la mise en œuvre de moyens tels que l'écrou de fixation 5 ou le bouchon 6 précédemment décrits, l'invention permet d'installer le dispositif de défécation 300 en association avec une lunette de confort 200, permettant ainsi une utilisation de l'un ou l'autre de ces dispositifs sans nécessité de démontage de l'un ou l'autre de ces dispositifs. En d’autres termes, il est possible de démonter, de changer ou d’installer une lunette de confort 200 sans avoir à démonter le dispositif de défécation 300 selon l’invention. Enfin, par la mise en œuvre des ouvertures traversantes oblongues 12 et par la mise en œuvre de moyens tels que l'écrou de fixation 5 ou le bouchon 6 précédemment décrits, l'invention permet l'installation du dispositif de défécation sur une large variété de cuvettes de cabinet 100 présentant, par exemple, des orifices 105 de fixation d'une lunette de confort 200 dont l'écartement peut varier. [110] Bien sûr, l’invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l’invention. Notamment, les différentes caractéristiques et variantes de mise en œuvre de l’invention peuvent être associées les unes avec les autres selon diverses combinaisons dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes des autres. En particulier toutes les variantes et modes de réalisation décrits précédemment sont combinables entre eux.