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Title:
SYSTEM FOR RETAINING A PIERCING WITHOUT CLASP
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/003187
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a monolithic piercing (1) designed to be inserted in a previously pierced hole in the skin of a user, the piercing comprising: • - a tip (110), configured to allow guiding and suitable presentation of an expansion bulb during its insertion into the hole in the skin; • - the expansion bulb, (120), having an ovoid profile and variable cross-section having a plurality of different perimeters, only one of which is maximum, the bulb (120) being configured to ensure a gradual and painless expansion of the skin during guiding of the piercing into the hole; • - a rod (200) configured to adapt to the tunnel hole of the skin and enabling support of the piercing; • - an end portion (300) consisting of an ornamental relief, which has a volume and/or a characteristic dimension that is sufficiently large to prevent the piercing from passing through the hole in the skin; and • - wherein the tip (110), the bulb (120) and the rod (200) cooperate in order to ensure a triple function of insertion, holding in place and removal of the piercing allowed by the guiding and expansion of the hole; • - wherein the perimeter PB of any cross-section of the bulb (120) is greater than the perimeter PP of any cross-section of the tip (110) and than the perimeter PT of any cross-section of the rod (200); and • - wherein the weight of the ornamental end portion (300) is less than or equal to the combined weight of the tip (110) and the bulb (120).

Inventors:
GENET JULIE (FR)
Application Number:
PCT/EP2021/068407
Publication Date:
January 06, 2022
Filing Date:
July 02, 2021
Export Citation:
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Assignee:
GENET JULIE (FR)
International Classes:
A44C7/00; A44C15/00
Foreign References:
US20100122553A12010-05-20
KR100774834B12007-11-07
US20180132578A12018-05-17
KR101946906B12019-02-12
US20100122553A12010-05-20
Attorney, Agent or Firm:
SCHUFFENECKER, Thierry (FR)
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Claims:
Revendications

1. Piercing (1) monolithique, destiné à être inséré dans un trou de peau préalablement percé d’un utilisateur, caractérisé en ce qu’il comporte : une pointe (110), configurée pour permettre un guidage et une présentation convenable d’un bulbe de dilatation lors de son insertion dans ledit trou de peau; un bulbe de dilatation (120), présentant un profil ovoïde, de section transversale de forme variable, présentant plusieurs périmètres différents dont un seul est maximal, ledit bulbe (120) étant configuré pour assurer une dilatation progressive et indolore de la peau lors du guidage du piercing dans le trou; une tige (200) configurée pour s’adapter à la longueur et au diamètre du trou tunnel de la peau et permettant le support du piercing; une partie terminale (300) constituant un motif ornemental présentant un volume et/ou une dimension caractéristique suffisamment grands pour empêcher le piercing de passer au travers du trou de peau; et dans lequel la pointe (110), le bulbe (120) et la tige (200) coopèrent pour assurer une triple fonction d’insertion, de maintien en place et de retrait du piercing permise par le guidage et la dilatation du trou; et dans lequel le périmètre PB de toute section transversale du bulbe (120) est supérieur au périmètre PP de toute section transversale de la pointe (110) et au périmètre PT de toute section transversale de la tige (200); et dans lequel le poids de la partie terminale ornementale (300) est égal, avec une tolérance de 10%, au poids cumulé de la pointe (110) et du bulbe (120). dans lequel le rapport entre le périmètre maximal PB du bulbe (120) et tout périmètre PT de la tige (200) est compris entre 1,3 et 2,1 et plutôt entre 1,5 et 1 ,9 et de préférence égal à 1 ,7 ; dans lequel l’angle a formé par la tangente au bulbe (120) à partir de n’importe quel point du premier périmètre remarquable (410), situé entre la pointe (110) et le bulbe (120), et par la première direction longitudinale L1 de la pointe (110) est compris entre 135° et 180° ; dans lequel l’angle b formé par la tangente au bulbe (120) à partir de n’importe quel point du deuxième périmètre remarquable (510), situé entre le bulbe (120) et la tige (200), et par la première direction longitudinale L1 de la pointe (110) est compris entre 90° et 135°.

2. Piercing (1) selon la revendication 1 dans lequel la pointe (110) et le bulbe (120) s’étendent suivant une première direction longitudinale (L1), et la tige (200) s’étend suivant une seconde direction longitudinale (L2).

3. Piercing (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel le bulbe (120) comprend au moins un méplat.

4. Piercing (1) selon l’une des revendications précédentes dans lequel la tige est courbe.

5 Piercing (FUN)monolithique et rigide, fait d’un seul tenant, sans aucune partie amovible, sans mécanisme, destiné à être inséré dans un trou de peau préalablement percé d’un utilisateur, caractérisé en ce qu’il comporte : une pointe (1100), configurée pour permettre un guidage et une présentation convenable d’un bulbe de dilatation lors de son insertion dans ledit trou de peau; un bulbe de dilatation (1200), présentant un profil oblong, de section transversale de forme variable, présentant plusieurs périmètres différents dont un seul est maximal, ledit bulbe (1200) étant configuré pour assurer une dilatation progressive et indolore de la peau lors du guidage du piercing dans le trou; une tige (2000) configurée pour s’adapter à la longueur et au diamètre du trou tunnel de la peau et permettant le support du piercing; une partie terminale (3000) constituant un motif ornemental présentant un volume et/ou une dimension caractéristique suffisamment grands pour empêcher le piercing de passer au travers du trou de peau; et dans lequel la pointe (1100), le bulbe (1200) et la tige (2000) coopèrent pour assurer une triple fonction d’insertion, de maintien en place et de retrait du piercing permise par le guidage et la dilatation du trou; et dans lequel le périmètre PB de toute section transversale du bulbe (1200) est supérieur au périmètre PP de toute section transversale de la pointe (1100) et au périmètre PT de toute section transversale de la tige (2000); et dans lequel le poids de la partie terminale ornementale (3000) est 1,5 à 3 fois inférieur au poids cumulé de la pointe (1100) et du bulbe (1200). dans lequel le rapport entre le périmètre maximal PB du bulbe (1200) et tout périmètre PT de la tige (2000) est compris entre 1,3 et 2,1 et plutôt entre 1 ,5 et 1 ,9 et de préférence égal à 1 ,7. dans lequel l’angle a formé par la tangente au bulbe (1200) à partir de n’importe quel point du premier périmètre remarquable (4100), situé entre la pointe (1100) et le bulbe (1200), et par la première direction longitudinale L1100 de la pointe (1100) tend vers 180° ; dans lequel l’angle b formé par la tangente au bulbe (1200) à partir de n’importe quel point du deuxième périmètre remarquable (5100), situé entre le bulbe (1200) et la tige (2000), et par la troisième direction longitudinale L2000 de la tige (2000) tend vers 180°.

Description:
Système de maintien d'un piercing sans fermoir Domaine technique de l’invention La présente invention appartient au domaine de la bijouterie et de la joaillerie et notamment aux systèmes d’attache des piercings et en particulier à ceux des boucles d’oreille de type puce. Etat de la technique Le mot « piercing » est utilisé au sens de bijou et non au sens de l’acte de percer.

Le mot « trou » fait référence à un trou artificiel réalisé dans l’épiderme d'un individu, évidemment au préalable et parfaitement cicatrisé, dans le but d'y placer un ornement du genre piercing. On entend donc par piercing un synonyme de « bijou », le bijou étant configuré pour pouvoir être inséré dans un trou dans la peau.

Seuls sont envisagés les piercings destinés aux trous de pleine peau, sans cartilage. Seuls sont envisagés les trous en forme de tunnel, qui possèdent une entrée et une sortie (arcade, nombril, lobes de l’oreille, liste non exhaustive ...) à opposer aux trous réalisés pour les piercing microdermaux, qui possèdent une entrée mais pas de sortie (nuque, pommettes, poignets...) Dans l’état de la technique connue, on rencontre plusieurs moyens permettant de maintenir en position un piercing dans un trou. On notera que le mot « piercing » employé sans précision anatomique s’entend pour toute localisation corporelle alors que les piercing du lobe de l'oreille prennent le nom de boucles d’oreille. Au sujet des piercing corporels, il est intéressant de mentionner particulièrement les types d’ornement du nom de Labret,Barbell et Banane bien connus d’un homme du métier. Ces trois articles sont constitués d’une tige centrale, droite ou courbe, et de deux extrémités plus volumineuses et ornementales dont l’une au moins est dévissable et sert de fermoir. Les deux extrémités du piercing, une fois celui-ci mis en place, se trouvent en surface de la peau alors que la tige passe dans le trou. Les inconvénients de tels systèmes sont :

- l’usure, la casse et/ou la perte du fermoir,

- la colonisation bactérienne du fermoir, due à sa forme (parties creuses, pas de vis...). Pour ce qui concerne les piercing d'oreille, l’on connaît plusieurs techniques permettant de maintenir en position une boucle d’oreille. Dans le système de « puces d’oreille » ou encore clous - que l’on rencontre le plus communément - la partie ornementale de la boucle d’oreille est posée sur la face antérieure du lobe et est visible, tandis que la partie assurant le maintien du bijou reste dissimulée en face postérieure du lobe.

La partie ornementale est fixée sur une tige qui traverse le lobe par le trou et qui reçoit une pièce amovible appelée fermoir. Ce dernier coulisse sur la tige par friction. Ce fermoir peut être fait de métal, de silicone, de caoutchouc, et prend plusieurs formes et dénominations dans l’état de la technique connue: papillons, poussettes, Alpa, stop .froufrou...

Les inconvénients de ce type de système sont connus, notamment :

- l’usure des parties en friction (perte de rétention), la déformation ou la casse des fermoirs, ainsi que la perte dudit fermoir qui rend la boucle d’oreille inutilisable jusqu’au rachat d’un fermoir.

- la colonisation bactérienne du fermoir facilitée par la forme (creux et anfractuosités) et/ou la qualité du matériau constitutif (silicone ou caoutchouc deviennent poreux).

- leur inconfort dans la mesure où ces fermoirs font sentir leur présence à l’utilisateur dès lors que ce dernier appuie sur son lobe, notamment en position allongée.

- leur manque d’esthétique lorsque le porteur du bijou est observé de dos et que l’on voit la face postérieure du lobe de son oreille. Le dépôt international de modèle WIP076529, en date du 23 Octobre 2018, effectué par la titulaire de la présente demande de brevet, décrit un système de boucle d’oreille sans fermoir ni amovible ni mécanique nécessitant une insertion en force par le côté flamme. Une différence de diamètre entre la tige et la flamme permet au bijou de rester en place. Cette solution connue présente toutefois plusieurs inconvénients parmi lesquels trois sont notables: le premier est dû à l’absence de pointe pour guider le piercing et le faire cheminer dans l’épaisseur de peau percée. Le deuxième est dû aux dimensions inadéquates de la flamme: proportionnellement trop Large par rapport à la tige (qui elle, est adaptée au diamètre du trou), son passage en force entraîne une douleur. Le troisième inconvénient est dû à l’absence de gestion des poids relatifs du motif et de la flamme entraînant un déséquilibre non désiré du bijou. US 2010/122553 décrit un exemple de piercing monolithique destiné à être inséré dans un trou de peau préalablement percé d’un utilisateur.

La présente invention se propose de corriger les défauts de ces antériorités. Résumé de l’invention La présente invention a pour but d’améliorer les systèmes de fermeture des piercings de poids léger et des boucles d’oreilles dites « puces » en réalisant un bijou pouvant se maintenir en place sans recourir à la présence d’un fermoir mécanique ou amovible, grâce notamment à la géométrie de sa forme ainsi qu’à l’élasticité de la peau. Un autre but de la présente invention consiste à proposer un dispositif de piercing bon marché à fabriquer et apportant une solution économique et élégante au problème posé. Le dispositif selon l’invention permet de réaliser ces objectifs. Il permet en effet de réaliser un piercing monolithique destiné à être inséré dans un trou de peau préalablement percé d’un utilisateur, comportant :

- une pointe configurée pour guider le piercing à travers le trou et pour permettre la présentation convenable d’un bulbe de dilatation au dit trou de peau;

- un bulbe, se présentant comme un renflement ovoïde, configuré pour assurer tout d’abord la dilatation progressive et indolore du trou de la peau lors de l’insertion, mais aussi la rétention du piercing une fois celui-ci mis en place

- une tige configurée pour reposer dans le trou tunnel de la peau, qui présente un diamètre et une longueur exactement adaptés à ceux du trou, et qui constitue le centre de gravité du piercing une partie terminale constituant un motif ornemental

- dans lequel la pointe, le bulbe et la tige coopèrent pour assurer une triple fonction d’insertion, de maintien en place et de retrait du piercing permise par le guidage et la dilatation du trou de peau

- dans lequel toute section transversale du bulbe est supérieure à toute section transversale de la tige et à toute section transversale de la pointe

- dans lequel la partie terminale ornementale présente un volume et/ou une dimension caractéristique suffisants pour l’empêcher de passer au travers du trou de peau et

- dans lequel le poids de la partie terminale ornementale est égal, avec une tolérance de 10%, aux poids cumulés de la pointe et du bulbe, ce qui crée un système de balance de part et d’autre de la tige permettant lemaintien pérenne du piercing in situ et le placement adéquat du motif sur la peau. Dans un mode de réalisation particulier de l’invention le rapport entre le périmètre maximal PB du bulbe et le périmètre PT de la tige est compris entre 1,3 et 2,1 et plutôt entre 1 ,5 et 1 ,9 et de préférence égal à 1 ,7. De préférence, la pointe 110et le bulbe 120 s’étendent ensemble suivant une première direction longitudinaleLlet la tige 200 s’étend suivant une seconde direction longitudinale L2. Ces deux directions L1 et L2 peuvent être soit confondues, soit distinctes. Description des dessins D’autres caractéristiques, but et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description et des dessins ci-après, donnés uniquement à titre d’exemples non limitatifs. Sur les dessins annexés : La figure 1 illustre la structure générale d’un piercing 1 vue en projection latérale. La figure 2 illustre le même modèle vu en projection axiale montrant une réalisation du bulbe ayant une section ronde. La figure 3 illustre la structure du mode de réalisation préféré, POP, vu en projection latérale. La figure 4 illustre le même modèle vu en projection axiale montrant une réalisation du bulbe ayant une section ovale. La figure 5 illustre l’évolution de la structure de tous les modèles de la série selon le mode de réalisation préféré, POP, taille par taille. La figure 6 illustre l’évolution de la structure de tous les modèles d’une série selon un mode de réalisation alternatif, montrant une pointe conique. La figure 7 illustre un mode de réalisation alternatif en projection latérale montrant un bulbe présentant un méplat. La figure 8 illustre un mode de réalisation alternatif en projection axiale montrant un bulbe présentant un méplat sur chaque côté.. La figure 9 illustre un mode de réalisation alternatif en projection latérale montant la tige courbée suivant deux axes caractéristiques L1 et L2. La figure 10 illustre une variante toujours en projection latérale montant une tige courbée suivant un profil partiellement circulaire. La figure 11 illustre la structure des deux testeurs de taille. (Détaillé point 152) La figure 12 illustre la structure du piercing selon un mode alternatif désigné sous l’appellation FUN montrant un bulbe très étiré et une pointe conique, tous deux de section ovale, et les angles alpha et bêta proches de 180°. La figure 13 illustre plusieurs piercings selon les versions POP et FUN côte à côte afin d’apprécier les volumes relatifs de plusieurs motifs et de plusieurs bulbes. La figure [13A] est un modèle POP en taille 00, avec motif en forme de sphère et bulbe compact. La figure [13B] est un modèle POP en taille 1 avec motif en forme de corne et bulbe compact. La figure [13C] est un modèle FUN en taille 3 avec motif en forme de griffe et bulbe étiré. Description des modes de réalisation de l’invention L’on décrit à présent les modes de réalisation préférés de l’invention et, dans un souci de clarté et de concision, l’on va d’abord insister sur les caractéristiques générales de la solution proposée (Section 1) qui permettent de résoudre le problème technique posé, avant de détailler plus avant l’implémentation préférée (Section 2). L’on s’attardera ensuite sur l’utilisation du piercing proposé, lequel se révèle être d’un confort manifeste lors de son insertion, son maintien ou son retrait (Section 3). Des variantes de réalisation seront ensuite évoquées (Section 4) ainsi que les avantages de l’invention et des considérations d’applications industrielles (Section 5). Enfin, une nomenclature exhaustive viendra enfin clôturer l’exposé (Section 6). D’une manière générale on entend par section toute coupe transversale réalisée perpendiculairement à une direction longitudinale. Une section présente une surface et un périmètre. Section 1. Structure générale de la solution proposée: le piercing 1 Pour éviter le recours à un quelconque fermoir mécanique ou amovible et profiter avantageusement des propriétés d’élasticité de la peau, l’inventeure propose la réalisation d’un piercing 1 monolithique, rigide non déformable, de forme inédite, qui se compose de quatre éléments constitutifs illustrés dans les figures 1, 3, 5 et 6 : une pointe 110, un bulbe de dilatation 120, une tige 200 suivie enfin d’une partie terminale 300. (Figure 1) La pointe 110 présente une section transversale de forme variable, de préférence ronde ou ovale, configurée pour permettre une insertion facile du piercing 1 grâce au guidage et à la présentation convenable du bulbe au trou percé de l’utilisateur. Elle s’étend selon une première direction L1. Sa longueur lui permet de juste ressortir de l’autre côté du trou tunnel lorsque le bulbe commence à s’engager. Le bulbe 120 présente une section transversale de forme variable mais de préférence ronde ou ovale. Il se présente comme un renflement, par exemple ovoïde, situé entre la pointe 110 et la tige 200. Le bulbe s’étend selon une direction LB qui, dans le mode de réalisation de la figure 1 est identique à L1. Le périmètre de toute section transversale du bulbe est supérieur au périmètre de toutes sections transversales de la tige et de la pointe. Il est configuré pour provoquer une dilatation avantageusement progressive et indolore de l’épiderme lors de l’insertion et du retrait. Par ailleurs, il présente plusieurs périmètres différents dont un seul est maximal. Avantageusement, la différence entre le périmètre maximal du bulbe 120 et le périmètre de la tige génère une butée qui retient le piercing une fois qu’il est en place. Dans un mode de réalisation particulier de l’invention, le rapport entre le périmètre maximal PB du bulbe 120 et le périmètre PT de la tige 200 est compris entre 1,3 et 2,1 et plutôt entre 1,5 et 1 ,9 et de préférence égal à 1 ,7. De part sa géométrie, le bulbe concentre la majorité de la masse de la partie technique. Si son périmètre est invariablement lié au périmètre de la tige selon le rapport énoncé au point précédent, sa longueur peut varier de manière à modifier son poids. Ce dernier, cumulé à celui de la pointe, contrebalance le poids du motif. Selon la taille du modèle, le bulbe est étiré ou compact, ce qui lui confère un caractère plus ou moins bombé. Cet aspect est représenté par la valeur des angles alpha et bêta, qui se mesurent à partir de deux tangentes au bulbe, l’une côté pointe et l’autre côté tige et des deux directions L1 et L2. Plus spécifiquement l’angle a formé par la tangente au bulbe à partir de n’importe quel point du premier périmètre 410, situé entre la pointe 110 et le bulbe120, et par une première direction longitudinale L1 correspondant à une direction longitudinale de la pointe 110- forme un angle obtus de valeur supérieure à 135°. Cette valeur a illustre la pente faible du bulbe, côté pointe, qui permet avantageusement à la peau du trou de se dilater en douceur lors de l’insertion. Cet angle peut varier de 135 à 180° de selon les différentes configurations de taille et d’options du modèle. Plus spécifiquement, l’angle b formé par la tangente au bulbe 120 à partir de n’importe quel point du deuxième périmètre 510, situé entre le bulbe 120 et la tige 200, et par une deuxième direction longitudinale L2 - correspondant à une direction longitudinale de la tige 200 - est compris entre 90° et 180°. La valeur de b objective la pente de l’obstacle que constitue le bulbe pour l’épiderme du trou lors du retrait. Contrairement à l’insertion (où la pointe chemine dans le trou pour guider le bulbe), lors du retrait, c’est la tige qui sert de guide au bulbe, et elle est déjà en place. Ainsi, à l’usage l’inventeure a noté que le retrait du piercing apparaissait plus facile que son insertion ce qui autorise la petite valeur extrême de b (90°) plus faible que celle de a (135°). Avantageusement, cette valeur plus petite de l’angle b permet malgré tout le retrait sans douleur du piercing 1. . Comme a, b varie selon les configurations, tout en demeurant dans les plages de valeurs mentionnées ci-dessus . La tige 200 présente une section transversale de forme variable, de préférence ronde ou ovale. Son profil est de préférence cylindrique. Elle s’étend selon une deuxième direction L2. Elle est configurée pour s’adapter au diamètre et à la longueur du trou « tunnel » de la peau de l’utilisateur. Elle mesure entre 3 et 15 mm selon la situation anatomique du trou. La partie terminale 300matérialise le motif ornemental, qui peut être de forme diverse à condition de présenter un volume et/ou une dimension caractéristique suffisants pour l’empêcher de passer au travers du trou de peau. Le motif réalise la butée finale qui sert de stop et marque l’arrêt de l’insertion. La partie terminale 300 doit être à la fois suffisamment volumineuse pour ne pas passer dans le trou percé et suffisamment petite pour que son poids soit inférieur ou égal aux poids cumulés de la pointe 110 et du bulbe 120, comme décrit au point 48 ci après. Ainsi le motif 300 est aussi minimaliste que le bulbe 120. Les trois premiers éléments 110, 120 et 200 pourront être avantageusement de fabrication et coopèrent pour réaliser la partie technique fonctionnelle assurant une triple fonction d’insertion, de maintien en place et de retrait du piercing 1. Afin que le bijou tienne en place de façon harmonieuse et pérenne, la masse du motif doit toujours être inférieure ou égale à la somme des masses de la pointe et du bulbe. Ainsi on obtient un placement idéal du motif, qui reste avantageusement plaqué sur la peau. La pointe 110, le bulbe 120 et la tige 200 s’étendent chacun suivant les directions longitudinales L1 , LB et L2. Ces trois directions sont de préférence confondues (Détaillé dans les variantes) Une telle forme structurelle présente des caractéristiques physiques et géométriques très avantageuses. Elle réalise un bijou monolithique bon marché à fabriquer, élégant et confortable à porter, d’une grande simplicité, dont la partie technique présente un contour lisse et harmonieux dénué de tout angle aigu. En premier lieu, la pointe 110 guide la progression du bijou dans le trou et permet la présentation optimale du bulbe 120 au trou percé de l’utilisateur. En deuxième lieu, le bulbe 120 provoque grâce à sa forme particulière, par exemple ovoïde, et à son plus grand périmètre une dilatation brève et contrôlée de l’épiderme, compatible avec la capacité élastique de celui-ci, lors des phases d’insertion et de retrait. Ainsi la peau n’a pas le temps d’être déformée et reprend immédiatement sa forme habituelle autour de la tige 200. Le bulbe 120 sert aussi de fermoir passif en réalisant une butée qui retient le piercing 1 dès que ce dernier est mis en place. Enfin le motif 300 sert non seulement lui aussi de butée terminale mais encore de décor, tout en contrebalançant avantageusement les poids du bulbe 120 et de la pointe 110. Ainsi le piercingl repose de façon harmonieuse par sa tige à l’intérieur du trou, et ses deux extrémités, situées en surface de la peau, l’empêchent avantageusement de s’échapper et équilibrent le bijou. A l’usage, l’inventeure a noté qu’il est commun qu’un utilisateur présente plusieurs trous de diamètre différent dans une même zone anatomique, notamment sur le lobe de l’oreille. La valeur du diamètre du trou se révèle à l’essayage du bijou et ne se devine pas à l’œil. Il n’est pas envisageable d’acquérir un piercing de diamètre trop petit que l’on perdrait rapidement ou de diamètre trop grand qui ne rentrerait pas dans le trou. C’est pour cela que l’invention ici décrite s’envisage dans plusieurs tailles, par exemple 6 tailles distinctes. La numérotation des tailles est basée sur le diamètre de la tige. L’augmentation du diamètre de la tige d’une taille à l’autre se fait par incrément de 0,1mm. C’est l’étendue du choix des tailles qui rend le modèle complexe bien que la forme de son contour soit très simple. Ainsi la forme de chaque modèle évolue subtilement de taille en taille et l’ensemble des 6 tailles du même modèle donne une série. Les variations déformé sont régies par des règles mathématiques établissant une solution continue pour chaque série. D’une taille à l’autre, le plus grand périmètre du bulbe augmente proportionnellement au périmètre de la tige, et cela, quelque soient les modes de réalisation, de manière à respecter le rapport PB/PT=1,7. En revanche, les autres dimensions peuvent subir de légères variations, homothétiques ou pas, pour satisfaire aux exigences de design ou de poids afin de contrôler avantageusement l’aspect décoratif et les coûts de production. Lorsque toutes ses dimensions augmentent de façon proportionnelle avec le diamètre de la tige, le piercing 1 subit une augmentation homothétique. Toutes ses dimensions, a fortiori celles du motif, sont de plus en plus grandes ce qui augmente avantageusement les possibilités en matière de design du motif. Cependant, le poids global du piercing 1 augmente, ce qui se répercute sur le coût de matière première et entraîne une grande disparité des tarifs à la pièce. Lorsque les longueurs du bulbe 120 et de la pointe 110 varient de façon inversement proportionnelle au périmètre de la tige 200 (grâce à un coefficient modérateur) on obtient une série de piercings 1 au sein de laquelle la forme de la partie technique change d’une taille à l’autre. Premièrement, plus le périmètre des éléments de la partie technique augmente, plus leur longueur diminue, ainsi la partie technique est de plus en plus compacte de taille en taille ce qui donne des formes inédites. Deuxièmement, comme le poids du bulbe 120 et de la pointe 110 augmente lentement, le volume des motifs évolue très peu d’une taille à l’autre, ce qui peut être avantageux par rapport à l’esthétique (par exemple accumulation de mêmes motifs sur une oreille dont les diamètres de trou diffèrent). Troisièmement, en bridant les longueurs, donc les poids, on diminue avantageusement les coûts de matière première et l’on peut proposer un tarif unique pour tous les piercing 1 d’une même série (Sauf s’ils sont sertis de pierres précieuses, auquel cas le coût de la gemme prime sur le coût du poids de métal). Il existe d’autres séries présentant une longueur de bulbe 120 et de pointe 110 qui restent constantes lorsque le piercing 1 change de taille. Ce sont des séries intermédiaires entre les deux précédentes, des séries où le motif 300 grossit moyennement. Il existe d’autres séries où la pointe 110 est conique. Cette version est détaillé dans la partie « mode de réalisation alternatif, variante au niveau de la pointe » De préférence le piercing lest une boucle d’oreille. De préférence le piercing 1 est rigide. Section 2. Structure d’un mode de réalisation préféré Le mode de réalisation préféré est particulièrement illustré dans les figures 3, 4 et 5. Le mode de réalisation préféré sera désigné sous l’appellation POP La pointe [110] Elle est la première extrémité du piercing POP. Elle possède elle-même, comme cela est visible sur la figure 3, une première extrémité libre 111 et une deuxième extrémité 410 qui est le premier périmètre, exactement situé à sa jonction avec le bulbe 120. Avantageusement selon le mode de réalisation préféré, la pointe 110 est cylindrique, de périmètre PP constant égal à 0,9 à 1,3 fois celui de la tige 200, mais de préférence égal à 1,1, et sa longueur mesure 2 mm à 5 mm. Augmenter légèrement le diamètre de la pointe permet de l’alourdir (sans que l’utilisateur ne le ressente lors de l’insertion) et par voie de conséquence permet d’augmenter le volume du motif et les possibilités de design. Le bulbe 120 Il dispose de deux extrémités, à savoir une première extrémité 410 ayant un premier périmètre côté pointe110 et une deuxième extrémité 510 ayant un second périmètre côté tige 200 et s’étend selon une direction LB. Il présente un profil ovoïde et, selon le mode de réalisation préféré, une section avantageusement ovale afin de présenter deux zones propices au marquage du logotype de la marque. Tout périmètre du bulbe 120 est supérieur à tout périmètre PP de la pointe 110 et à tout périmètre PT de la tige 200. Le bulbe 120 présente parmi ses nombreux périmètres, un périmètre maximal noté PB. Le rapport entre le périmètre maximal PB du bulbe 120 et tout périmètre PT de la tige 200 est compris entre 1,3 et 2,2, plutôt entre 1 ,5 et 1 ,9 et de préférence égal à 1 ,7. A la première extrémité du bulbe 120 existe un angle a qui est l’angle formé par une tangente au bulbe 120 en tout point de son périmètre 410 et par la première direction longitudinale L1. De préférence, selon le mode de réalisation préféré, l’angle a est un angle obtus, compris entre 135° et 180°, de préférence entre 160 et 170° et de préférence égal à 165°. A la seconde extrémité du bulbe 120 existe un angle b, qui est l’angle formé par une tangente au bulbe 120 en tout point du deuxième périmètre 510 et par la deuxième direction longitudinale L2. De préférence, selon le mode de réalisation préféré, l’angle b est un angle obtus, compris entre 90° et 150° et de préférence entre 115° et 125° et de préférence égal à 120°. Selon ce mode POP, la direction LB du bulbe 120 est confondue avec la première direction longitudinale L1 La tige 200 La tige 200 est située entre le bulbe 120 et le motif 300. Elle a pour première extrémité le deuxième périmètre 510 et pour deuxième extrémité le motif 300. Avantageusement selon le mode de réalisation préféré, elle est cylindrique et son diamètre détermine l’appellation des tailles du modèle. La tige 200 s’étend selon une deuxième direction longitudinale notée L2. De préférence dans le mode de réalisation préféré, L2 est confondue avec la première direction L1 de la pointe, elle même confondue avec la direction LB du bulbe 120. La longueur de la tige 200 est adaptée à la longueur du trou “tunnel" de l’utilisateur. Pour le lobe d’une oreille, sa longueur varie entre 3 et 6 mm. De préférence, la tige peut présenter plusieurs valeurs prédéfinies en fonction de la localisation du piercing sur l’oreille et de l’âge de l’utilisateur. Le motif 300 Il est situé à la deuxième extrémité de la tige 200. Il s’agit d’une partie ornementale qui peut prendre toute forme à condition que son volume soit suffisant et/ou au moins une de ses dimensions caractéristiques soit suffisante pour l'empêcher de passer dans le trou. Dans ce mode de réalisation préféré le poids du motif est égal à celui du poids cumulé de la pointe 110 et du bulbe 120 avec une tolérance de 10%. La série selon le mode de réalisation préféré: Ainsi selon le mode POP, mode de réalisation préféré, la pointe et la tige sont cylindriques, la pointe a un diamètre légèrement supérieur à celui de la tige, le bulbe est ovale sans méplat, a et b sont égaux à 165° et 120°et les trois directions L1, LB et L2 sont confondues: toutes les parties sont alignées et le piercing est rectiligne dans son ensemble. Le bijou, qui est une boucle d’oreille, se maintient horizontalement de manière harmonieuse et pérenne grâce à l’égalité du poids de ses extrémités. Section 3. Insertion, maintien et retrait (du piercing 1) Le plus souvent, l’utilisateur n’a pas idée du diamètre de son trou. Il vaut mieux commencer par essayer une petite taille. Il va sans dire que le trou artificiel doit être parfaitement cicatrisé. Il est recommandé d’humidifier le trou avec de l’eau ou une solution antiseptique. Opportunément, on pourra recourir à un testeur tel que décrit dans la section « accessoires » plus loin. D’une main, l'utilisateur insère le piercing 1 par la pointe 110 en maintenant fermement la peau alentours de l’autre main. Dans le cas du lobe de l’oreille, il est utile de tirer sur le lobe vers le bas et l’arrière de manière à tendre la peau et provoquer une légère ouverture du trou. Lorsque l’on sent l’extrémité 111 de la pointe 110 de l’autre côté du lobe, l’insertion est en très bonne voie. Avantageusement, la tige 110 sert de guide de façon à permettre un engagement convenable du bulbe de dilatation 200 dans le trou. Avantageusement, la valeur de l’angle a permet une insertion sans douleur du piercing 1 grâce à une dilatation très progressive de la peau. L’utilisateur augmente la pression de ses doigts sur le motif 300 pour faire passer le plus grand périmètre du bulbe 120 légèrement en force dans le trou grâce à l’élasticité de la peau. Il faut forcer un peu, sans provoquer de douleur, et ceci est laissé à l’appréciation de chacun. L’épiderme se dilate au passage du bulbe 120 puis se resserre immédiatement autour de la tige 200. Bien que la sensation que le bulbe 120 est passé est nette, il est préférable de vérifier, en pliant le lobe, que le bulbe 120 est bien entièrement ressorti de l’autre côté et joue son rôle de butée anti-retour. Une fois mis en place, il faut tirer sur le motif 300 pour tester la tenue du bijou. Si le piercing 1 ressort facilement, il faut recommencer la procédure avec la taille supérieure. Le piercing 1 doit résister au retrait dans une certaine mesure. Les périmètres relatifs du bulbe 120 et de la tige 200 ont été particulièrement étudiés pour respecter la capacité élastique de l’épiderme. Celle-ci découle de la capacité d’élongation d’une protéine: l’élastine. C’est le volume du bulbe 120 qui détermine le choix de la taille du piercing: si le bulbe ne passe pas, l’utilisateur doit revenir à la taille en dessous. Une fois le piercing [1] en place, il repose dans le trou par sa tige 200. Le bulbe 120 et le motif 300 constituent chacun, de part et d’autre du trou, un volume suffisant pour empêcher le piercing 1 de s’échapper. Avantageusement, la valeur de la différence entre les périmètres PB du bulbe 120 et PT de la tige 200 crée une butée à la fois suffisante pour opposer une résistance passive à la chute du bijou lors des mouvements naturels de l’utilisateur et compatible avec le retrait actif du bijou selon la volonté de son porteur. Ainsi, le piercing 1 une fois en place est maintenu par sa forme ainsi que par l’élasticité de la peau, sans ajout de pièce mobile ni amovible. Ainsi, de part sa forme structurelle, le bijou peut tenir en place sans le recours à un quelconque fermoir Pour retirer le piercing 1, l’utilisateur tire sur le motif ou pousse sur l’extrémité 111 de la pointe 110 tout en maintenant fermement la peau alentours. Avantageusement, la peau alentour peut être humidifiée. L'épiderme se distend pour vaincre la butée en sens inverse de l’insertion expliquée ci-dessus et laisser passer le bulbe 120. Avantageusement la tige 200 sert de guide à l’engagement du bulbe 120 dans le trou lors du retrait, et ce dernier est plus facile que l’insertion. Avantageusement, la valeur de l’angle b permet le retrait sans douleur du piercing 1 grâce à une dilatation suffisamment progressive de la peau. Section 4. Autres modes de réalisation 4.1. Variantes du mode de réalisation préféré La présente invention peut se décliner suivant les caractéristiques ci-dessous, ce qui autorise de multiples versions et de nombreuses et diverses formes. D’autres formes pourront être envisagées sans limitation de l’objet de la présente demande de brevet. Les variantes suivantes peuvent indifféremment être associées les unes aux autres. Variante au niveau de la pointe 110 Dans un autre mode de réalisation illustré en figure 6, la pointe 110 présente une section transversale de forme variable, de préférence ronde ou ovale, et un profil conique. . Elle se présente sous la forme d’un cône tronqué ayant pour première extrémité le périmètre 111 et pour seconde extrémité le premier périmètre410 situé à la jonction entre ladite pointe 110 et le bulbe 120. La valeur de périmètre 111 est supérieure ou égale à 0,8 mm. La valeur du périmètre remarquable 410 est supérieure à la valeur du premier périmètre 111 et détermine la conicité. Cependant tout périmètre PP de la pointe reste toujours inférieur à tout périmètre PB du bulbe. . La pointe 110 s’étend selon une première direction longitudinale L1 . Avec ses deux extrémités de périmètre différent, la pointe 110 présente une conicité variant entre 2% à 30% selon le mode de réalisation et la taille du piercing. La conicité est constante dans une série homothétique et variable dans une série dont les longueurs de bulbe et de la pointe sont bridées par un coefficient modérateur. (Figure 6). . L’angle a est l’angle formé par une tangente au bulbe en tout point de son périmètre 410 et par la première direction longitudinale L1. Il est variable dans une série dont la pointe présente une conicité variable, sa valeur est comprise entre 155 et 180° et tend vers 180° dans les grandes tailles de cette série. . Variantes au niveau du bulbe 120 . Dans un autre mode de réalisation, le bulbe 120 présente 1 ou 2 méplats 121 , tel que cela est illustré dans les figures 7 et 8. . Le plus grand périmètre PB du bulbe 120 du piercing réalisé selon ce mode alternatif respecte néanmoins la caractéristique suivant laquelle le rapport entre le périmètre maximal PB du bulbe 120 avec méplats 121 et le périmètre PT de la tige 200 est compris entre 1,3 et 2,1 et plutôt entre 1,5 et 1,9 et de préférence égal à 1 ,7. . Ces méplats peuvent accueillir avantageusement le poinçon et/ou le logotype de la marque. . Variantes au niveau des directions L1 et L2: . Dans un autre mode de réalisation, illustré en figure 9, les première et deuxième directions L1 et L2 peuvent être légèrement angulées. °. Cette option peut être utilisée dans le cas où le motif du piercing présente un sens à respecter (par exemple un cœur). Cela permet d’orienter avantageusement le piercing car le bulbe se positionnera toujours avec la pointe vers le bas, entraînant le motif avec lui. . Variantes au niveau de la tige [2001 . Dans un autre mode de réalisation, la tige apparaît avec une courbure (figure 9). Dans le cas du port du piercing à la verticale, par exemple au nombril, cette option permet avantageusement au piercing de ne pas plier la peau. . 4.2. Description d’un mode de réalisation spécifique, le piercing 2 . Nous allons à présent décrire un mode de réalisation spécifique, le piercing 2. Ce piercing est monolithique et rigide, non déformable, sans mécanisme, fait d’un seul tenant et sans aucune partie amovible. Ce modèle de piercing est avantageusement une boucle d’oreille. . Le piercing 2 est constitué d’une pointe 1100, d’un bulbe 1200, d’une tige 2000 et d’un motif 3000. Le piercing 2 présente certaines caractéristiques qui le différencient du piercing 1, décrit précédemment : la forme de son bulbe 1200 est si allongée qu’il se confond à ses deux extrémités avec la pointe 1100 et la tige 2000 ainsi les deux angles alpha et bêta tendent vers 180°, et la masse des extrémités de part et d’autre de la tige 2000 présente une nette différence, à savoir que la masse du motif est plus faible que celle du bulbe et de la pointe cumulées. . La pointe 1100 du piercing 2 présente un profil conique et une section ronde ou ovale en accord avec le diamètre du trou percé de l’utilisateur. Elle s’étend selon une première direction notée L1100. . La pointe 1100 est configurée pour permettre une insertion facile du piercing 2 grâce au guidage et à la présentation convenable du bulbe au trou percé de l’utilisateur. Sa longueur lui permet de juste ressortir de l’autre côté du trou tunnel lorsque le bulbe commence à s’engager. . Tout périmètre de la pointe 1100 est noté PP. Deux de ces périmètres sont cependant notables: le périmètre de son extrémité libre 1110 et le périmètre de son autre extrémité, qui fait jonction avec le bulbe 1200 et qui est appelé premier périmètre 4100. Le périmètre 1110 est le plus petit des périmètres de la pointe 1100 et est égal à celui de la tige 2000 avec une tolérance de 10%. Tout périmètre PP de la pointe 1100 est inférieur à tout périmètre PB du bulbe 1200.. Le bulbe 1200 présente un profil oblong, et une section ronde ou ovale. Il s’étend selon une deuxième direction notée L1200. . Le bulbe est configuré pour provoquer une dilatation avantageusement progressive et indolore de l’épiderme lors de l’insertion et du retrait. Sa première extrémité, côté pointe 1200, correspond au premier périmètre 4100. Sa deuxième extrémité fait jonction avec la tige 2000, et le périmètre de cette deuxième extrémité est appelé deuxième périmètre 5100. Tout périmètre PB du bulbe est supérieur à tout périmètre PP de la pointe 1100 et à tout périmètre PT de la tige 2000. . Le bulbe 1200 présente une multitude de périmètres différents dont un seul est maximal. Le plus grand périmètre PB du bulbe 1200 du piercing FUN réalisé selon ce mode spécifique respecte la caractéristique suivante dans laquelle le rapport entre le périmètre maximal PB du bulbe 1200 et le périmètre PT de la tige 2000 est compris entre 1 ,3 et 2,1 et plutôt entre 1 ,5 et 1 ,9 et de préférence égal à 1,7. . La section du bulbe augmente lentement à partir de la valeur du périmètre 4100 côté pointe 1100, jusqu’à ce que son périmètre atteigne la valeur PB du périmètre maximal, puis diminue lentement jusqu’à atteindre la valeur du périmètre 5100 côté tige 2000. . La tige 2000 présente un profil cylindrique et une section ronde ou ovale. Elle s’étend selon une troisième direction notée L2000. Sa longueur est équivalente à l’épaisseur de peau percée. . Tout périmètre PT de la tige 2000 est inférieur à tout périmètre PB du bulbe 1200. La valeur du périmètre PT de la tige 2000 détermine le périmètre maximal du bulbe PB selon le rapport défini au point . 121. . La tige 2000 est le support du piercing lorsqu’il est en place. L’épiderme du trou percé s’est resserré autour de celle ci après avoir été brièvement étiré par le passage du bulbe 1200 lors de l’insertion. La tige 2000 guide le bulbe 1200 lors du retrait. . La partie terminale 3000 matérialise le motif ornemental, qui peut être de forme diverse à condition de présenter un volume et/ou une dimension caractéristique suffisants pour l’empêcher de passer au travers du trou de peau. Le motif réalise la butée finale qui sert de stop et marque l’arrêt de l’insertion.. Les 3 directions L1100, L1200 et L2000 sont courbes et s’enchaînent harmonieusement sans cassure. . L’angle a est G angle formé par la tangente au bulbe 1200 à partir de n’importe quel point du premier périmètre 4100 et par la première direction longitudinale L1100 . L’angle b est l’angle formé par la tangente au bulbe à partir de n’importe quel point du deuxième périmètre 5100 et par la troisième direction longitudinale

L2000. . Dans un mode de réalisation préféré du piercing 2 les deux angles tendent vers 180° et ces valeurs permettent une continuité harmonieuse au niveau des surfaces de la pointe 1100 au bulbe 1200 et du bulbe 1200 à la tige 2000. . Ainsi la pointe 1100, le bulbe 1200 et la tige 2000 du piercing 2 se fondent l’un en l’autre pour donner un bijou présentant un profil continu, (sans variation marquée de volume, sans changement visible d’inclinaison des surfaces, ou sans rupture dans l’alignement des tangentes ou sans démarcation apparente). La distinction des 4 parties se fait lors de la conception du modèle en 3D et n’est pas évidente à l’œil. . L’étirement du bulbe 1200 accroît sa masse de façon significative. Le bulbe 1200 du piercing 2 est 1,5 à 3 fois plus lourd que le motif 3000. Cette différence de poids de part et d’autre de la tige 2000 provoque une bascule verticale du piercing 2 autour de la tige 2000 et son placement particulier dans l’espace, le bulbe 1200 tirant vers le bas et/ou l’arrière entraînant le motif 3000 qui se plaque parfaitement sur le lobe. La gravité maintient le piercing 2 dans cette même position de façon permanente. Le poids du bulbe sert avantageusement à la rétention du piercing 2 . Le plus grand périmètre PB du bulbe 1200 est une sécurité supplémentaire pour que le piercing 2 ne s’échappe pas lors de mouvements exceptionnels de l’utilisateur. . D’autre part, le bulbe 1200 du piercing 2 est bien visible grâce à sa longueur et son périmètre. Il dépasse derrière le lobe et se présente avantageusement comme un élément ornemental à part entière. . Le modèle 2 est, comme le piercing 1, décliné en tailles afin que chaque utilisateur puisse trouver un modèle exactement adapté au diamètre de son trou percé. . Tous les piercings 1 ou 2 ont leur taille calculée et nommée en référence au diamètre de leur tige 200 ou 2000. Le périmètre des bulbes 120 ou 1200 est calculé par rapport au périmètre des tiges 200 ou 2000. . Les tailles définies pour tous les piercings 1 et tous les piercings 2 sont les mêmes. Par exemple la taille 2 d’un piercing 1 correspond à la taille 2 d’un piercing 2. . . Les testeurs de taille peuvent indifféremment être utilisés pour les piercings 1 et les piercings 2 . . Section 5. Avantages de l’invention et applications industrielles . Le piercing 1 est un objet millimétrique. Réalisé par exemple entièrement en platine 24 carats, le matériau tenace et biocompatible le plus dense à notre disposition, ce bijou, dans sa plus grande taille, pèse aux alentours de 1g. . Le piercing 2 mesure 2 à 5 cm de haut selon la taille et le modèle et peut peser jusqu’à 3g. . De par sa forme monolithique rigide, non déformable, ce bijou est inusable, ne comportant aucun fermoir amovible ou mécanique. . De par l’absence d’angle aigu et/ou de fermoir, le nettoyage du bijou, même en place, est facile et efficace et le dépôt bactérien réduit au minimum. . De par sa petitesse et sa légèreté, le bijou se fait totalement oublier par l’utilisateur, ce qui le rend exceptionnellement confortable. . De par sa sobriété, la partie technique du bijou est un élément ornemental à part entière qui peut être avantageusement visible. . En outre, ce piercing peut être réalisé à partir de multiples matériaux, et au moyen d’un processus de fabrication des plus économiques. . Les matériaux . Le piercing 1 et le piercing 2 peuvent être faits de métal et/ou d’alliage de métaux, précieux et non précieux, mais aussi de céramique, verre, cristal, corne, os ou de tout matériau suffisamment tenace et bio-compatible. . De préférence le piercing 1 et/ou le piercing 2 sont faits d’un seul matériau. Néanmoins, des matériaux différents peuvent être utilisés pour chacune des parties pointe, bulbe, tige et motif. . Le motif 300 du piercing 1 et/ou le motif 3000 du piercing 2 peuvent comporter une incrustation cosmétique : laque, nacre, pierre précieuse ou imitation... qui peut être, de manière non exhaustive, sertie ou collée. . La fabrication . Le piercing [1] ou le piercing FUN peuvent être indifféremment coulés, usinés ou imprimés dans leur ensemble. Il peuvent aussi être assemblés avec des parties issues de modes de fabrication différents. 1. Accessoires : les testeurs ... . Un ensemble de testeurs de taille (figure 11) permet à chaque utilisateur de déterminer rapidement le diamètre de son trou percé pour choisir d’emblée la taille adéquate du piercing 1 ou du piercing 2 à insérer. . Actuellement il existe deux testeurs pour 6 tailles de piercing. Un testeur fonctionne pour 3 tailles consécutives. Il y en a un pour les tailles 00, 0 et 1 et un autre pour les tailles 2, 3 et 4. . Un testeur de taille résulte de la juxtaposition de 3 piercing 1 selon le mode de réalisation préféré, sans leur tige ni leur motif. Seuls pointes et bulbes sont juxtaposés et alignés par ordre croissant de leur taille. A l’extrémité du plus gros des trois bulbes se trouve une plaquette de préhension sur laquelle sont gravés les numéros des tailles de façon bien visible. . L’utilisateur commence par introduire le plus petit testeur par la pointe en le tenant par la plaque de préhension. Si le premier bulbe (taille 00) passe dans le trou sans difficulté, il doit continuer à enfiler le testeur et faire passer le bulbe suivant. La taille du piercing idéal est déterminée par le bulbe précédant celui qui ne peut pas passer. Par exemple: le 3eme bulbe (correspondant à un piercing de taille 1) du petit testeur ne passe pas dans le trou percé. Le trou percé peut donc recevoir un piercing de la taille du second bulbe, correspondant à une taille 0. Par exemple si les 3 bulbes du petit testeur passent facilement dans le trou percé, alors il faut essayer le deuxième testeur qui est plus gros et recommencer l’opération. . Section 6 et finale : REFERENCES . (1) Piercing selon le mode de réalisation préféré . (110) Pointe . (111) Extrémité libre de la pointe . (120) Bulbe . (121) Méplat . (200) Tige . (300) Motif ornemental . (410) Premier périmètre , résultant de la section du piercing 1 au niveau de la frontière entre la pointe 110 et le bulbe 120 . (510) Deuxième périmètre , résultant de la section du piercing 1 au niveau de la frontière entre le bulbe 120 et la tige 200 . (L1) Première direction longitudinale, celle de la pointe 110 et du bulbe 120. (L2) Deuxième direction longitudinale, celle de la tige 200 . (PB) Plus grand périmètre du bulbe . (PT) Périmètre de la tige en un point considéré de sa longueur . (PP) Périmètre de la pointe en un point considéré de sa longueur . (a) Angle formé par la tangente au bulbe à partir de n’importe quel point du premier périmètre 410 et par la première direction longitudinale L1 . (b) Angle formé par la tangente au bulbe à partir de n’importe quel point du deuxième périmètre 510 et par la deuxième direction longitudinale L2 L1. . Piercing 2 selon un mode de réalisation alternatif et spécifique . (1100) pointe . (1110) extrémité de la pointe . (1200) bulbe . (2000) tige . (3000) motif . (4100) Premier périmètre, résultant de la section du piercing 2 au niveau de la frontière entre la pointe 1100 et le bulbe 1200. . (5100 ) Deuxième périmètre, résultant de la section du piercing 2 au niveau de la frontière entre le bulbe 1200 et la tige 2000. . (L1100) (première) direction longitudinale selon laquelle s’étend la pointe 1100 . (L1200) (deuxième) direction longitudinale selon laquelle s’étend le bulbe 1200 . (L2000) (troisième) direction longitudinale selon laquelle s’étend la tige 2000. (PB) Plus grand périmètre du bulbe 1200 . (PT) Périmètre de la tige 2000 à sa jonction avec le motif 3000 . (PP) Périmètre de la pointe 110Oà son extrémité 1110 . (Alpha) Angle formé, au niveau de l’intersection entre la pointe et le bulbe dans une vue en coupe, par laau bulbe 1200 à la première direction longitudinale L1100. (a) Angle formé par la tangente au bulbe 1200 à partir de n’importe quel point dupremier périmètre 4100 et par la première direction longitudinale L1100 (j’ai recopié la définition des points 172 et 173 que nous avions validé pour le premier dépôt). . (Bêta) Angle formé, au niveau de l’intersection entre le bulbe et la tige dans une vue en coupe, par la tangente au bulbe à partir de n’importe quel point du deuxième périmètre 5100 et par (une droite située en surface de la tige et parallèle à) la troisième direction longitudinale I_2000(b) Angle formé par la tangente au bulbe 1200 à partir de n’importe quel point dudeuxième périmètre 5100 et par la deuxième direction longitudinale L2000. (Idem) .