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Title:
STRUCTURE FOR PRODUCING A DIP TANK
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/136795
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a structure (1) for producing a dip tank for wall coverings, comprising a plate (2) comprising a plurality of fold lines (9) defining a plurality of areas (10) forming the plate (2), the fold lines (9) being configured such that the plate (2), when folded along the fold lines (9), defines an internal space of the dip tank, the structure (1) further comprising an attachment means intended to connect two areas (10) of the plate (2) and configured to hold the plate (2) in its folded form, characterised in that the structure (1) comprises a draining device (11) arranged in a draining area (100) of the plate (2) intended to be positioned facing the internal space of the dip tank.

Inventors:
MAGAT GERMAIN (FR)
Application Number:
PCT/FR2021/052419
Publication Date:
June 30, 2022
Filing Date:
December 21, 2021
Export Citation:
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Assignee:
SAINT GOBAIN ADFORS (FR)
International Classes:
B44C7/02
Foreign References:
DE2032703A11972-01-13
DE102016114712B32018-01-25
DE7110578U
Attorney, Agent or Firm:
SAINT-GOBAIN RECHERCHE (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1- Structure (1) pour la réalisation d’un bac de trempage (20) de revêtement mural (17), comprenant une plaque (2) comportant une pluralité de lignes de pliage (9) délimitant une pluralité de zones (10) constitutives de la plaque (2), les lignes de pliage (9) étant configurées de sorte à ce que la plaque (2) pliée selon les lignes de pliage (9) délimite un volume interne (19) du bac de trempage (20), la structure (1) comprenant en outre au moins un moyen de fixation (15) destiné à relier au moins deux zones (10) de la plaque (2) et configuré pour maintenir la plaque (2) sous sa forme pliée, caractérisé en ce que la structure (1) comprend un dispositif d’essorage (11) agencé sur une zone d’essorage (100) de la plaque (2) destinée à être positionnée en regard du volume interne (19) du bac de trempage (20).

2- Structure (1) selon la revendication 1, dans lequel la plaque (2) est formée d’un seul tenant.

3- Structure (1) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel la plaque (2) comprend au moins une matière synthétique imperméable aux liquides.

4- Structure (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le moyen de fixation (15) comprend au moins deux portions de la plaque (2) interagissant entre elles par complémentarité de forme.

5- Structure (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le dispositif d’essorage (11) comprend au moins une bande élastique (12) comprenant deux extrémités longitudinales (121, 122) fixées sur la plaque (2).

6- Structure (1) selon la revendication précédente, dans lequel la bande élastique (12) est configurée pour être sollicitée élastiquement contre la plaque (2).

7- Structure (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel le dispositif d’essorage (11) comprend au moins une fente (13) formée dans la plaque (2) et délimitée par un contour au moins en partie revêtu d’une matière d’essorage (14).

8- Bac de trempage (20) d’un revêtement mural (17), réalisé à partir d’une structure (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, délimitant un volume interne (19) configuré pour contenir un liquide (18), le dispositif d’essorage (11) étant agencé sur une zone d’essorage (100) en regard du volume interne (19).

9- Bac de trempage (20) selon la revendication précédente, combiné avec la revendication 5 ou 6, dans lequel la bande élastique (12) et la zone d’essorage (100) sont configurées pour essorer un revêtement mural (17) circulant entre la bande élastique (12) et la zone d’essorage (100).

10- Bac de trempage (20) selon la revendication 8, combiné avec la revendication

7, dans lequel la fente (13) et la matière d’essorage (14) sont configurées pour essorer un revêtement mural (17) circulant à travers ladite fente (13).

11- Procédé d’utilisation d’une structure (1) pour la réalisation d’un bac de trempage (20) selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, comprenant : une étape de pliage de la plaque (2) selon les lignes de pliage (9) afin de mettre en forme le bac de trempage (20), - une étape de fixation où l’on met en œuvre le moyen de fixation (15) de la plaque (2) afin de fixer au moins deux zones (10) de la plaque (2), une étape de remplissage du volume interne (19) du bac de trempage (20) par un liquide (18), une étape de trempage d’un revêtement mural (17) dans le liquide (18), - une étape d’essorage du revêtement mural (17) par le dispositif d’essorage (11).

Description:
DESCRIPTION

Titre de l'invention : Structure pour la réalisation d’un bac de trempage

La présente invention se rapporte au domaine des revêtements muraux préencollés et porte plus particulièrement sur un dispositif de trempage desdits revêtement muraux avant la pose de ces derniers.

La pose de revêtements muraux, par exemple des toiles de verre ou du papier peint, est une opération qui est devenue accessible au grand public et qui nécessite peu de matériel pour utilisation. Certains revêtements muraux sont préencollés, de sorte à ce qu’il suffise de les tremper dans un bain d’eau pour activer les propriétés adhésives desdits revêtements muraux. Il ne reste alors plus qu’à appliquer le revêtement mural contre le mur à revêtir.

Malgré la simplicité d’accès, une difficulté réside dans le fait qu’il peut être difficile d’avoir à portée de main un récipient pouvant contenir de l’eau et présentant des dimensions adéquates pour y tremper le revêtement mural. Par ailleurs, le transport du revêtement mural imbibé d’eau jusqu’au mur à revêtir entraîne notamment le fait que l’eau se répand au sol en grande quantité.

Il existe des machines permettant d’éviter de répandre de l’eau lors d’une telle opération, mais de telles machines sont encombrantes et utilisés par des professionnels, et ne sont donc pas accessibles au grand public.

La présente invention se propose de résoudre le problème en proposant une structure pour la réalisation d’un bac de trempage de revêtement mural, comprenant une plaque comportant une pluralité de lignes de pliage délimitant une pluralité de zones constitutives de la plaque, les lignes de pliage étant configurées de sorte à ce que la plaque pliée selon les lignes de pliage délimite un volume interne du bac de trempage, la structure comprenant en outre au moins un moyen de fixation destiné à relier au moins deux zones de la plaque et configuré pour maintenir la plaque sous sa forme pliée, caractérisé en ce que la structure comprend un dispositif d’essorage agencé sur une zone d’essorage de la plaque destinée à être positionnée en regard du volume interne du bac de trempage.

Ainsi, une fois l’opération de trempage effectuée, le dispositif d’essorage permet d’évacuer au moins partiellement le liquide, avantageusement de l’eau, ayant imbibé le revêtement mural. Ce dernier est alors prêt à être collé au mur suite au trempage, sans pour autant répandre de l’eau au sol entre son extraction hors du bac de trempage et sa pose sur le mur.

Avant pliage, la structure selon l’invention se présente sous une forme d’une plaque. D’une manière avantageuse, cette plaque est plane ou sensiblement plane. Une telle forme permet de faciliter le transport et le stockage de la structure par rapport à sa forme pliée. La plaque correspond ainsi à un patron du bac de trempage qui peut être monté facilement par un utilisateur.

Les dimensions de la plaque sont déterminées de sorte à ce que le bac de trempage formé par la structure présente des dimensions permettant le trempage du revêtement mural de manière aisée. Autrement dit, une dimension principale du bac de trempage est telle qu’un revêtement mural puisse y être trempé sans qu’il soit nécessaire de le déformer dans sa largeur pour le tremper dans sa totalité.

Les lignes de pliage sont des lignes réparties sur la plaque et permettant de faciliter la réalisation du bac de trempage par un utilisateur. Ce dernier peut ainsi mettre en forme le bac de trempage en pliant la plaque selon les lignes de pliage. La plaque peut éventuellement comprendre des butées au niveau des lignes de pliage afin de s’assurer que chaque pliure est effectuée dans le bon sens. Chacune des zones, y compris la zone d’essorage où est disposée le dispositif d’essorage, est configurée pour correspondre à une portion du bac de trempage une fois la plaque pliée, par exemple une paroi de fond ou une paroi latérale.

Lorsque le bac est mis en forme, l’utilisateur peut mettre en œuvre les moyens de fixation afin de verrouiller la structure sous sa forme pliée. Le bac de trempage peut par la suite être rempli de liquide et est ainsi prêt à l’emploi. Sous cette configuration, le dispositif d’essorage est agencé en regard du volume interne du bac de trempage, et ce afin que tout liquide retenu par le dispositif d’essorage retombe au sein du volume interne du bac de trempage.

Une fois que le revêtement mural est imbibé d’eau, l’utilisateur peut mettre en œuvre le dispositif d’essorage afin de retirer un maximum d’eau imbibé au sein du revêtement mural. A titre d’exemple, la plaque peut s’étendre selon une première dimension entre un premier bord et un deuxième bord, et selon une deuxième dimension entre un troisième bord et un quatrième bord. Une fois que la plaque est pliée, le bac de trempage formé s’étend selon une dimension principale pouvant correspondre à la première dimension de la plaque, mais ladite première dimension n’est pas nécessairement supérieure à la deuxième dimension de la plaque lorsque la structure est sous sa forme initiale. Le dispositif d’essorage est donc agencé de sorte à être proche du troisième bord ou du quatrième bord, ce qui facilite la mise en œuvre par l’utilisateur.

Selon une caractéristique de l’invention, la plaque est formée d’un seul tenant. Cette caractéristique permet de faciliter le montage de la structure sans utiliser de potentielles pièces indépendantes de la plaque.

Selon une caractéristique de l’invention, la plaque comprend au moins une matière synthétique imperméable aux liquides. Ainsi lorsque la plaque est pliée pour mettre en forme le bac de trempage et que ce dernier est rempli d’eau, l’imperméabilité de la plaque garantit que l’eau demeure au sein du volume interne et ne s’écoule pas hors du bac de trempage.

Afin d’assurer l’imperméabilité de la plaque, celle-ci peut être intégralement composée de polymères, notamment intégralement composée de polymères plastiques, par exemple en polypropylène. D’une manière alternative, la plaque peut être formée en carton laminé recouvert d’un film en polymère imperméable.

Selon une caractéristique de l’invention, le moyen de fixation comprend au moins deux portions de la plaque interagissant entre elles par complémentarité de forme. Les deux portions peuvent par exemple correspondre à une languette et une encoche, la languette étant apte à être glissée au sein de l’encoche et à y être maintenue. Cette complémentarité de forme permet ainsi de maintenir la structure sous sa forme pliée.

Selon une caractéristique de l’invention, le dispositif d’essorage comprend au moins une bande élastique comprenant deux extrémités longitudinales fixées sur la plaque. La bande élastique peut par exemple être en tissu, ou toute autre matière permettant une retenue au moins partielle de liquide. Lorsque le revêtement mural est trempé dans l’eau du bac de trempage puis y est retiré, le revêtement mural est alors mis en contact du dispositif d’essorage, par exemple par frottement contre celui-ci. C’est ce frottement qui permet à l’eau imbibée au sein du revêtement mural d’être au moins partiellement essorée par la bande élastique.

Selon une caractéristique de l’invention, la bande élastique est configurée pour être sollicitée élastiquement contre la plaque. La bande élastique est plaquée contre la plaque et est configurée pour être étirée temporairement par l’utilisateur de sorte à délimiter un espace s’étendant entre la bande élastique et la plaque au niveau de la zone d’essorage. L’espace formé entre la bande élastique et la plaque permet d’y glisser une partie d’extrémité du revêtement mural imbibé. Une fois rappelée contre la zone d’essorage, la bande élastique vient serrer localement le revêtement mural contre la zone d’essorage. L’utilisateur tire ensuite sur l’extrémité du revêtement mural afin que ce dernier soit essoré sur toute sa longueur en circulant entre la bande élastique et la plaque.

Le fait que la bande élastique soit plaquée contre la plaque permet, une fois que le revêtement mural occupe l’espace, de rabattre la bande élastique contre le revêtement mural. Le frottement exercé permet alors à la bande élastique de récupérer au moins partiellement l’eau ayant imbibé le revêtement mural.

Selon une caractéristique de l’invention, le dispositif d’essorage comprend au moins une fente formée dans la plaque et délimitée par un contour au moins en partie revêtu d’une matière d’essorage. Il s’agit là d’un mode de réalisation du dispositif d’essorage alternatif à la bande élastique évoquée précédemment. La matière d’essorage bordant le contour de la fente peut par exemple être de la mousse, un tissu à poils ou tout autre matière permettant d’essorer l’eau imbibée par le revêtement mural. Ce dernier, après trempage, est inséré dans la fente, puis l’utilisateur tire sur le revêtement mural afin qu’il traverse la fente sur toute sa longueur. Le frottement exercé par la matière d’essorage sur le revêtement mural permet d’essorer ce dernier.

L’invention couvre également un bac de trempage d’un revêtement mural, réalisé à partir d’une structure tel que décrit précédemment, délimitant un volume interne configuré pour contenir un liquide, le dispositif d’essorage étant agencé sur une zone d’essorage en regard du volume interne. Le bac de trempage correspond ainsi à la forme pliée de la structure décrite précédemment.

La zone d’essorage peut par exemple correspondre, selon les exemples évoqués précédemment, à une portion de la plaque contre laquelle la bande élastique est plaquée, ou à la fente pourvue de la matière d’essorage. L’agencement en regard du volume interne du bac de trempage signifie que la zone d’essorage est disposée de manière à ce que toute eau retenue par le dispositif d’essorage retombe au sein du volume interne du bac de trempage.

Selon une caractéristique de l’invention, la bande élastique et la zone d’essorage sont configurées pour essorer un revêtement mural circulant entre la bande élastique et la zone d’essorage. La circulation du revêtement mural entre la zone d’essorage et la bande élastique, associé au plaquage de la bande élastique contre ledit revêtement mural permet l’essorage de ce dernier lorsqu’un utilisateur tire sur une extrémité du revêtement mural.

Selon une caractéristique de l’invention, la fente et la matière d’essorage sont configurées pour essorer un revêtement mural circulant à travers ladite fente. De la même manière que pour la bande élastique, la fente pourvue de la matière d’essorage permet d’essorer un revêtement mural circulant à travers ladite fente.

L’invention couvre également un procédé d’utilisation d’une structure pour la réalisation d’un bac de trempage tel que décrit précédemment, comprenant : une étape de pliage de la plaque selon les lignes de pliage afin de mettre en forme le bac de trempage, une étape de fixation où l’on met en œuvre le moyen de fixation de la plaque afin de fixer au moins deux zones de la plaque, une étape de remplissage du volume interne du bac de trempage par un liquide, une étape de trempage d’un revêtement mural dans le liquide, une étape d’essorage du revêtement mural par le dispositif d’essorage.

Le suivi d’un tel procédé permet ainsi à l’utilisateur, après montage et remplissage du bac de trempage, d’imbiber un revêtement mural et de l’apposer sur un mur en toute simplicité et sans provoquer d’éclaboussures ou de répandre de l’eau au sol.

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront encore au travers de la description qui suit d’une part, et de plusieurs exemples de réalisation donnés à titre indicatif et non limitatif en référence aux dessins schématiques annexés d’autre part, sur lesquels : [fig 1] représente une structure pour la réalisation d’un bac de trempage selon l’invention, comprenant un premier mode de réalisation d’un dispositif d’essorage,

[fig 2] représente la structure comprenant un deuxième mode de réalisation du dispositif d’essorage,

[fig 3] représente la structure en cours de pliage avant formation d’un bac de trempage,

[fig 4] est une vue du dessus du bac de trempage comprenant le premier mode de réalisation du dispositif d’essorage,

[fig 5] est une vue du bac de trempage au sein duquel un revêtement mural y est disposé et est essoré par le premier mode de réalisation du dispositif d’essorage,

[fig 6] est une vue du bac de trempage au sein duquel un revêtement mural y est disposé et est essoré par le deuxième mode de réalisation du dispositif d’essorage.

La figure 1 représente une structure 1 permettant la réalisation d’un bac de trempage pour revêtement mural. La structure 1 comprend une plaque 2 qui sur la figure 1 se présente sous une forme plane définie par une première dimension 3 et par une deuxième dimension 4, transversale à la première dimension 3. La première dimension 3 est variable en fonction de la forme de la plaque 2. La première dimension 3 représentée sur la figure 1 correspond à une longueur la plus élevée que peut prendre la première dimension 3, à savoir une extension entre un premier bord 5 et un deuxième bord 6. Le raisonnement est identique pour la deuxième dimension 4, qui s’étend entre un troisième bord 7 et un quatrième bord 8. Sur la figure 1, la première dimension 3 est supérieure à la deuxième dimension 4, mais l’inverse est également envisageable.

La plaque 2 est formée d’un seul tenant et peut être intégralement constituée d’une matière imperméable aux liquides. A titre d’exemples, la plaque 2 peut être faite de polymères tel que du polypropylène. La plaque 2 peut également comprendre une matière imperméable qui constitue partiellement la plaque 2. Cette dernière peut par exemple être faite en carton laminé recouvert d’un film en polymère imperméable.

La forme de la plaque 2 permet de stocker celle-ci en grande quantité tout en limitant l’encombrement généré comparé à un bac de trempage sous une forme finale. La structure 1 nécessite donc d’être montée par un utilisateur afin de former le bac de trempage prêt à l’emploi. Pour ce faire, la plaque 2 comprend une pluralité de lignes de pliage 9 délimitant une pluralité de zones 10 constitutives de la plaque 2. Les lignes de pliage 9 permettent ainsi de faciliter la réalisation du bac de trempage par l’utilisateur qui n’a qu’à plier la plaque 2 selon les lignes de pliages 9. La plaque 2 peut par ailleurs comprendre des butées, non représentées, au voisinage des lignes de pliage 9, permettant de plier la plaque 2 dans le sens correct pour mettre en forme le bac de trempage.

Les zones 10 peuvent être de dimensions et de forme diverses et peuvent correspondre, une fois la plaque 2 sous sa forme pliée, à la paroi de fond ou une paroi latérale du bac de trempage, ou encore une portion assurant l’imperméabilité ou le maintien en forme du bac de trempage.

La particularité de la structure 1 selon l’invention est qu’elle comprend un dispositif d’essorage 11 solidaire de la plaque 2. Sur la figure 1, le dispositif d’essorage 11 est présenté sous la forme d’une bande élastique 12 s’étendant au voisinage du quatrième bord 8 et s’étendant de manière longitudinale le long du quatrième bord 8. Le dispositif d’essorage 11 peut également être mis en place au voisinage du troisième bord 7.

La zone 10 de la plaque 2 où est mis en place le dispositif d’essorage 11 correspond à une zone d’essorage 100. La bande élastique 12 comprend une première extrémité 121 et une deuxième extrémité 122, qui sont fixées contre la zone d’essorage 100. La bande élastique 12 permet ainsi, une fois le bac de trempage monté et rempli d’eau, d’essorer un revêtement mural tel que cela sera décrit en détails par la suite.

La figure 2 représente la structure 1 pourvue d’un deuxième mode de réalisation du dispositif d’essorage 11. Sur la figure 2, le dispositif d’essorage 11 est une fente 13 formée dans la matière de la plaque 2, plus particulièrement au niveau de la zone d’essorage 100. La fente 13 est configurée pour autoriser la circulation du revêtement mural à travers ladite fente 13. Afin d’assurer une fonction d’essorage efficace, un contour de la fente 13 est revêtu d’une matière d’essorage 14. La matière d’essorage 14 recouvre au moins partiellement la fente 13 mais est configurée pour autoriser la circulation du revêtement mural, tout en exerçant une fonction d’essorage sur celui-ci lors de sa circulation à travers la fente 13. Pour ce faire, la matière d’essorage 14 peut par exemple être de la mousse, un tissu à poils, ou toute autre matière capable à retenir au moins partiellement un liquide lorsqu’un revêtement mural gorgé dudit liquide est mis en circulation à travers la fente 13. La structure 1 représentée en figure 2, à l’exception du dispositif d’essorage 11 décrit précédemment, est identique à la structure 1 présentée en figure 1. On se référera donc à la description de la figure 1 pour la présentation de la structure 1.

La figure 3 représente la structure 1 en cours de réalisation, c’est-à-dire en cours de pliage afin de former le bac de trempage. Sur la figure 3, les deux dispositifs d’essorage 11 décrits précédemment sont représentés, chacun étant au voisinage du troisième bord 7 ou du quatrième bord 8 afin d’illustrer les deux modes de réalisation sur une même figure.

Sur la figure 3, la plaque 2 est en cours de pliage selon les lignes de pliage 9 afin de former le bac de trempage. Il est également possible d’observer sur la figure 3 que la plaque 2 comprend un moyen de fixation 15. Le moyen de fixation 15 permet de maintenir la plaque 2 sous sa forme pliée afin de former le bac de trempage.

A titre d’exemple, et tel qu’illustré sur la figure 3, le moyen de fixation 15 est divisé en au moins une languette 151 et une encoche 152. La languette 151 et l’encoche 152 sont configurées pour interagir entre elles par complémentarité de forme. Ainsi la languette 151 peut être insérée dans l’encoche 152 et rester maintenue au sein de celle- ci. Le moyen de fixation permet ainsi de verrouiller la forme du bac de trempage, ainsi qu’ éventuellement de plaquer les zones 10 au contact les unes par rapport aux autres afin que le bac de trempage ne présente pas d’interstices entre les zones 10 pouvant entraîner des fuites.

Une fois la plaque 2 pliée et maintenue en forme, le bac de trempage est prêt à l’emploi.

La figure 4 représente le bac de trempage 20 vu du dessus, et comprenant le premier mode de réalisation du dispositif d’essorage 11. Une fois pliée, la plaque se présente donc sous la forme du bac de trempage 20 comprenant un volume interne 19 au sein duquel un volume de liquide, préférentiellement de l’eau, peut être contenu. Grâce au maintien sous la forme du bac de trempage 20 par le moyen de fixation et au fait que la structure est en matière imperméable, l’eau est conservée au sein du volume interne 19.

La bande élastique 12 est plaquée contre une paroi latérale du bac de trempage 20, qui représente la zone d’essorage 100. L’élasticité de la bande élastique 12 permet la création d’un espace 16 entre la bande élastique 12 et la zone d’essorage 100. Cet espace 16 est suffisant pour y glisser le revêtement mural. La bande élastique 12, après insertion du revêtement mural au sein de l’espace 16, est donc replaquée sur ledit revêtement mural. Dans cette position, le revêtement mural est serré localement entre la bande élastique 12 et la paroi latérale du bac de trempage 20. L’action d’essorage du revêtement mural dans son entier est obtenue par défilement de la longueur complète du revêtement mural entre la bande élastique 12 et la paroi latérale du bac de trempage 20, par la traction opérée par l’opérateur.

L’essorage du revêtement mural 17 par le premier mode de réalisation du dispositif d’essorage 11 est représenté sur la figure 5. Sur la figure 5, le bac de trempage 20 est rempli de liquide 18 et est ainsi prêt à l’emploi. Afin de faciliter la pose du revêtement mural 17, le bac de trempage 20 peut être positionné à proximité du mur sur lequel le revêtement mural 17 est destiné à être apposé. Sur la figure 5, le dispositif d’essorage 11 est disposé sur une partie haute de la paroi latérale du bac de trempage 20.

La dimension principale du bac de trempage 20 est configurée pour correspondre aux dimensions d’un revêtement mural 17 standard. Ainsi, ce dernier peut être plongé dans le bac de trempage 20 sans être plié ou déformé. Tremper le revêtement mural 17 préencollé dans le volume de liquide 18 permet d’activer les propriétés adhésives du revêtement mural 17.

Une fois que le trempage du revêtement mural 17 est terminé, l’utilisateur peut alors le retirer du bac de trempage 20, tout en mettant en œuvre le dispositif d’essorage 11. Selon le premier mode de réalisation, et tel que décrit sur la figure 4, le revêtement mural 17 est inséré au sein de l’espace entre la zone d’essorage et la bande élastique 12.

Le revêtement mural 17 est ensuite retiré hors du bac de trempage 20 selon un sens de circulation 21, en circulant contre la bande élastique 12. Grâce au frottement découlant de la circulation du revêtement mural 17, la bande élastique 12 vient essorer le revêtement mural 17 afin de limiter la présence de liquide 18 imbibant celui-ci.

Le dispositif d’essorage 11 est orienté en regard du volume interne du bac de trempage 20. Autrement dit, le dispositif d’essorage est disposé de sorte à ce que le liquide 18 essoré suite à la circulation du revêtement mural 17 retombe directement au sein du volume interne du bac de trempage 20. Le bac de trempage 20 permet ainsi d’éviter au maximum tout écoulement d’eau hors du bac de trempage 20 tout en garantissant l’essorage du revêtement mural 17.

La figure 6 illustre également l’essorage du revêtement mural 17 mais effectué avec le deuxième mode de réalisation du dispositif d’essorage 11. Le revêtement mural 17, après trempage, est donc ici glissé à traverse la fente 13 puis est tiré hors du bac de trempage 20 toujours selon le sens de circulation 21.

Le revêtement mural 17 circule donc au sein de la fente 13 et est essoré par la matière d’essorage lors du passage à travers la fente 13. Tout comme pour le premier mode de réalisation du dispositif d’essorage 11, la fente 13 est positionnée de sorte à ce que tout liquide 18 essoré par la matière d’essorage retombe dans le volume interne du bac de trempage 20. Selon la figure 6, la fente 13 peut par exemple être positionnée de sorte à surplomber le volume interne du bac de trempage 20.

Bien sûr, l’invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l’invention.

L’invention, telle qu’elle vient d’être décrite, atteint bien le but qu’elle s’était fixée, et permet de proposer une structure pour la réalisation d’un bac de trempage pour revêtement mural accessible au grand public et permettant l’essorage dudit revêtement mural. Des variantes non décrites ici pourraient être mises en œuvre sans sortir du contexte de l’invention, dès lors que, conformément à l’invention, elles comprennent une structure conforme à l’invention.