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Title:
ROTATING BEZEL FOR A TIMEPIECE CASE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/101274
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a rotating bezel (10) for a timepiece case, the bezel comprising: a first axis (A10), and a single frustoconical surface (1a) centred on the first axis and to be acted on by at least one press element (51) at an interface (110) between the bezel (10) and the middle (3) of the timepiece case.

Inventors:
DOS SANTOS PEDROSA PEDRO MANUEL (CH)
ROBIN JEAN-BAPTISTE (FR)
Application Number:
PCT/EP2021/081258
Publication Date:
May 19, 2022
Filing Date:
November 10, 2021
Export Citation:
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Assignee:
ROLEX SA (CH)
International Classes:
G04B19/28
Foreign References:
DE1814395U1960-06-30
EP1416341A22004-05-06
EP3712716A12020-09-23
FR2192331A11974-02-08
EP2624076A12013-08-07
Attorney, Agent or Firm:
MOREAU, Stéphane et al. (CH)
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Claims:
Revendications :

1. Lunette tournante (10 ; 10’) pour boîte (100 ; 100’) de pièce d’horlogerie (200 ; 200’), la lunette comprenant :

- un premier axe (A10 ; A10’), et

- une unique surface tronconique (1 a ; 1 a’) centrée sur le premier axe et destinée à recevoir l’action d’au moins un élément presseur (51 , 52, 53 ; 51 ’, 52’, 53’) à une interface (1 10 ; 110’) entre la lunette (10 ; 10’) et une carrure (3, 3’) d’une boîte (100, 100’) de pièce d’horlogerie (200 ; 200’).

2. Lunette selon la revendication 1 , caractérisée en ce que la surface tronconique (1 a ; 1 a’) présente un angle (a ; a’) avec l’axe (A10 ; A10’) compris entre 30° et 80°.

3. Lunette selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que l’unique surface tronconique présente un sommet orienté vers le dessus de la lunette.

4. Lunette selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que l’unique surface tronconique présente un sommet orienté vers le dessous de la lunette.

5. Lunette selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comprend des éléments (1 b ; 1 b’) d’indexation ou d’actionnement disposés au niveau d’un deuxième cercle centré sur le premier axe (A10 ; A10’) et présentant un deuxième rayon (R2, R2’).

6. Boîte (100 ; 100’) de pièce d’horlogerie comprenant une carrure (3 ; 3’) et une lunette (10 ; 10’) selon l’une des revendications 1 à 5. Boîte de pièce d’horlogerie selon la revendication précédente, caractérisée en ce qu’elle comprend au moins un élément presseur (51 , 52, 53 ; 51 ’, 52’, 53’) à une interface (1 10 ; 1 10’) entre la lunette (10 ; 10’) et la carrure (3 ; 3’), l’au moins un élément presseur étant destiné à appuyer sur l’unique surface tronconique (1 a ; 1 a’). Boîte de pièce d’horlogerie selon la revendication précédente, caractérisée en ce que l’au moins un élément presseur (51 , 52, 53 , 51 ’, 52’, 53’) comprend une bille ou un élément presseur ayant une extrémité hémisphérique ou sensiblement hémisphérique et/ou en ce que l’au moins un élément presseur (51 , 52, 53 , 51 ’, 52’, 53’) est disposé au niveau d’un premier cercle centré sur le premier axe (A10 ; A10’) et présentant un premier rayon (R1 , R1 ’). Boîte de pièce d’horlogerie selon l’une des revendications 6 à 8 et comprenant une lunette selon la revendication 5, caractérisée en ce qu’elle comprend un arbre (4 ; 4’) présentant un deuxième axe (A4 ; A4’) parallèle ou sensiblement parallèle au premier axe (A10 ; A10’), l’arbre (4 ; 4’) étant agencé pour coopérer avec les éléments (1 b ; 1 b’) d’indexation ou d’actionnement et l’arbre (4 ; 4’), en particulier le deuxième axe (A4 ; A4’), étant disposé au niveau d’un troisième cercle centré sur le premier axe (A10 ; A10’) et présentant un troisième rayon (R3, R3’). Boîte de pièce d’horlogerie selon la revendication précédente, caractérisée en ce que l’arbre (4) est un arbre mobile en rotation autour du deuxième axe (A4). Boîte de pièce d’horlogerie selon la revendication précédente, caractérisée en ce que les éléments (1 b) se présentent sous la forme de goupilles prévues pour coopérer avec un pignon (4b) ou une croix de Malte (4b) solidaire de l’arbre (4). Boîte de pièce d’horlogerie selon la revendication 9, caractérisée en ce que l’arbre (4’) est un arbre mobile en translation selon le deuxième axe (A4’). Boîte de pièce d’horlogerie selon la revendication précédente, caractérisée en ce que les éléments (1 b’) forment une denture prévue pour coopérer avec une dent (4b’) solidaire de l’arbre (4’). Boîte de pièce d’horlogerie selon l’une des revendications 8 à 13, caractérisée en ce qu’un rapport :

- du plus grand des premier et deuxième rayons sur

- le plus petit des premier et deuxième rayons est inférieur à 1 .2, voire inférieur à 1 .1 . Pièce d’horlogerie (200 ; 200’), notamment montre, en particulier montre bracelet, comprenant une boîte selon l’une des revendications 6 à 14 et/ou une lunette selon l’une des revendications 1 à 5.

Description:
Lunette tournante pour boîte de pièce d’horlogerie.

L’invention concerne une lunette tournante pour boîte de pièce d’horlogerie. L’invention concerne aussi une boîte de pièce d’horlogerie comprenant une telle lunette tournante. L’invention concerne enfin une pièce d’horlogerie comprenant une telle boîte de pièce d’horlogerie ou une telle lunette tournante.

On connaît du document EP2624076 une conception de lunette dont la section annulaire est minimisée de sorte à être agencée sur un siège annulaire d’une carrure dont l’étendue surfacique est également minimisée. Une telle lunette comprend des moyens d’indexation et des moyens de guidage et/ou de freinage disposés sur un seul et même rayon centré sur l’axe de ladite lunette. Cela est rendu possible par l’entremise d’une bague qui est disposée à l’interface de ressorts hélicoïdaux de rappel (disposés sur le siège annulaire de la carrure) et de la face inférieure de la lunette, un cliquet d’indexation traversant ladite bague de sorte à coopérer avec une denture d’indexation disposée sur ladite face inférieure de la lunette au niveau dudit rayon de lunette. Même si cette solution est tout à fait performante, il est encore possible de l’améliorer.

Le but de l’invention est de fournir une lunette tournante pour boîte de pièce d’horlogerie permettant d’améliorer les systèmes connus de l’art antérieur. En particulier, l’invention propose une lunette tournante simple et fiable dont l’encombrement radial est minimisé.

Une lunette tournante selon l’invention est définie par la revendication 1 .

Différents modes de réalisation de lunette sont définis par les revendications 2 à 5. Une boîte de pièce d’horlogerie selon l’invention est définie par la revendication 6.

Différents modes de réalisation de boîte de pièce d’horlogerie sont définis par les revendications 7 à 14.

Une pièce d’horlogerie selon l’invention est définie par la revendication 15.

Les dessins annexés représentent, à titre d’exemples, deux modes de réalisation d’une pièce d’horlogerie.

La figure 1 est une vue de dessus d’un premier mode de réalisation d’une pièce d’horlogerie.

La figure 2 est une vue de dessus du premier mode de réalisation de la pièce d’horlogerie, lunette déposée.

La figure 3 est une vue de dessous de la lunette du premier mode de réalisation de la pièce d’horlogerie.

La figure 4 est une vue partielle en coupe radiale selon le plan IV-IV de la figure 1 du premier mode de réalisation de la pièce d’horlogerie.

La figure 5 est une vue partielle en coupe radiale selon le plan V-V de la figure 1 du premier mode de réalisation de la pièce d’horlogerie.

La figure 6 est une vue partielle en coupe radiale d’un deuxième mode de réalisation d’une pièce d’horlogerie.

La figure 7 est une autre vue partielle en coupe radiale du deuxième mode de réalisation de la pièce d’horlogerie. La figure 8 est une vue de dessous de la lunette du deuxième mode de réalisation de la pièce d’horlogerie.

La figure 9 est une vue partielle en coupe radiale d’une variante du deuxième mode de réalisation d’une pièce d’horlogerie.

La figure 10 est une autre vue partielle en coupe radiale de la variante du deuxième mode de réalisation de la pièce d’horlogerie.

La figure 1 1 est une vue de dessus de la lunette de la variante du deuxième mode de réalisation d’une pièce d’horlogerie.

Un premier mode de réalisation d’une pièce d’horlogerie 200 est décrit ci- après en référence aux figures 1 à 5.

La pièce d’horlogerie 200 est par exemple une montre, en particulier une montre bracelet.

La pièce d’horlogerie 200 comprend un mouvement horloger destiné à être monté dans une boîte 100 de pièce d’horlogerie afin de le protéger de l’environnement extérieur.

Le mouvement horloger peut être un mouvement électronique ou un mouvement mécanique, notamment un mouvement automatique.

La boîte 100 de pièce d’horlogerie comprend :

- une carrure 3,

- une lunette 10,

- un fond, et

- une glace 8. La lunette est une lunette tournante, c’est-à-dire une lunette mobile en rotation autour d’un axe A10 relativement au reste de la boîte de pièce d’horlogerie, notamment relativement à la carrure 3 sur laquelle elle est montée.

La carrure 3 est dotée d’un siège annulaire 3a plus particulièrement visible sur la figure 2. Ce siège 3a comprend différents logements 31 , 32, 33 au sein desquels sont agencés des éléments presseurs 51 , 52, 53, comme des billes, chacun monté sur un ressort hélicoïdal 61 , 62, 63. Ce siège 3a comprend également un logement 34 au sein duquel est pivoté un arbre 4 selon un axe A4 parallèle ou sensiblement parallèle à l’axe A10 de rotation de la lunette 10.

La lunette tournante 10 pour boîte 100 de pièce d’horlogerie 200 comprend :

- un premier axe A10, et

- une unique surface tronconique 1 a centrée sur le premier axe A10 et destinée à recevoir l’action d’au moins un élément presseur 51 , 52, 53 à une interface 1 10 entre la lunette 10 et la carrure 3, notamment à une interface 1 10 entre la lunette 10 et le siège 3a de la carrure 3.

De préférence, la lunette présente une forme de révolution ou sensiblement de révolution autour de l’axe A10.

Dans le premier mode de réalisation, la lunette 10 comprend par exemple :

- une bague 1 de lunette, et

- au moins au moins un élément décoratif 2.

La bague 1 comprend :

- une face supérieure 10b évidée dans le but de réceptionner l’au moins un élément décoratif 2, en particulier des pierres précieuses 2, et

- une face inférieure 10a présentant la surface tronconique 1 a.

La figure 4 illustre une section radiale de la pièce d’horlogerie passant par un axe A31 du logement 31 formé sur le siège annulaire 3a de la carrure 3. La bille 51 est pressée par le ressort 61 à l’encontre de la surface tronconique 1 a. Ainsi, un contact ponctuel est formé entre la bille 51 et la surface tronconique 1 a. Il en est avantageusement de même pour ce qui concerne les autres éléments presseurs 52, 53 respectivement rappelés élastiquement à l’encontre de la surface tronconique 1 a par leurs ressorts 62 et 63. La surface tronconique 1 a formée sur la surface inférieure 10a de la lunette 10 est ici disposée sur un premier rayon R1 centré sur l’axe A10 de la lunette 10.

De préférence, la surface tronconique 1 a forme un angle a (demi-angle au sommet de la surface tronconique) compris entre 30° et 80° avec un vecteur z agencé selon la direction de l’axe A10 ou avec l’axe A10. Par convention, ce vecteur z est orienté du fond de la boîte 100 vers la glace de la boîte 100. Dans le premier mode de réalisation tel qu’illustré, la surface tronconique 1 a est orientée de telle manière que celle-ci se rapproche de l’axe A10 dans le sens défini par le vecteur z. Autrement dit, l’unique surface tronconique 1 a présente un sommet orienté vers le dessus de la lunette. Le dessus de la lunette correspond ici à la face supérieure de la lunette, à savoir la face visible de la lunette lorsque cette dernière est montée sur la carrure. Autrement dit, le sommet de la surface conique prolongeant l’unique surface tronconique se trouve au-dessus de la face visible de la lunette.

La figure 5 illustre une section radiale de la pièce d’horlogerie passant par l’axe A4. L’arbre 4 comprend une première portion 4a d’actionnement du mouvement horloger, disposée à une première extrémité longitudinale, ainsi qu’une deuxième portion 4b disposée à une deuxième extrémité longitudinale opposée à la première extrémité longitudinale. Cette portion 4b est prévue pour être actionnée par des éléments d’actionnement 1 b de la bague 1 de lunette 10. Les éléments d’actionnement 1 b d’actionnement sont disposés au niveau d’un deuxième cercle centré sur le premier axe A10 et présentant un deuxième rayon R2.

L’arbre 4 est par exemple disposé au niveau d’un troisième cercle centré sur le premier axe A10 et présentant un troisième rayon R3. Plus particulièrement, le troisième cercle passe par l’axe A4 de l’arbre 4.

Par exemple, ces éléments 1 b se présentent sous la forme de goupilles ou de plots 1 1 , 12, 13, 14, 15, comme illustré sur la figure 3, prévus pour coopérer avec une croix de Malte ou un pignon formé sur la deuxième portion 4b de l’arbre 4 comme illustré sur la figure 5. Ces goupilles font saillie de la face inférieure 10a de la lunette 10 en direction du siège annulaire 3a de la carrure 3, et sont disposées sur un deuxième cercle centré sur le premier axe A10 et présentant un deuxième rayon R2.

Dans le premier mode de réalisation, le premier rayon R1 est inférieur au deuxième rayon R2. Préférentiellement, le rapport des rayons R2/R1 est inférieur à 1 .2, voire inférieur à 1 .1 .

Dans le premier mode de réalisation de lunette 10 qui est illustré, les goupilles 11 , 12, 13, 14, 15 sont réparties sur un secteur angulaire S1 de la face inférieure 10a de lunette. Bien entendu, ces goupilles pourraient être réparties, en particulier équi-réparties, sur tout le tour de la lunette. Ces goupilles peuvent être venues de matière de la bague 1 de lunette 10. Alternativement, ces goupilles peuvent être chassées ou rivetées ou brasées ou soudées dans la bague de lunette ou dans la lunette. Le guidage et/ou le freinage de la lunette 10 est opéré par le biais de la surface tronconique 1 a qui coopère avec les éléments presseurs 51 , 52, 53, chacun monté sur son ressort hélicoïdal 61 , 62, 63. Les éléments presseurs appuient sur la surface tronconique. L’agencement de la surface tronconique 1 a et des éléments presseurs génère des efforts mécaniques des éléments presseurs sur la surface tronconique 1 a, qui présentent des composantes radiales relativement à l’axe A10 et qui sont orientées vers l’extérieur de la boîte. Une telle configuration permet de réaliser un bon guidage en rotation de la lunette autour de l’axe A10 relativement à la carrure.

L’indexation angulaire de la lunette 10 selon l’axe A10 est quant à elle opérée par des creux 1 1 a (plus particulièrement visibles sur la figure 3) formés localement sur la surface tronconique 10a et qui sont destinés à coopérer avec les éléments presseurs 51 , 52, 53 sous l’effet des ressorts hélicoïdaux 61 , 62, 63. Ainsi, la surface tronconique peut ne pas être continue mais constituée par plusieurs portions de surface disposées sur un même cône. Une telle indexation permet de positionner la lunette 10 dans une ou plusieurs positions angulaires stables correspondant à une ou plusieurs sélections de fonction du mouvement horloger. Bien entendu, une telle indexation angulaire n’est pas indispensable.

Le maintien vertical de la lunette 10 est quant à lui réalisé par un anneau 7 rapporté sur la carrure 3 par l’intermédiaire d’une garniture d’étanchéité de boîte 91 , 92 au niveau de la glace 8. La garniture est par exemple composée d’un joint 91 et d’un anneau 92. Plus particulièrement, la lunette 10, notamment la bague 1 , comprend une rainure 1 c dans laquelle il est prévu de loger au moins une portion d’anneau 7.

Un deuxième mode de réalisation d’une pièce d’horlogerie 200’ est décrit ci-après en référence aux figures 6 à 8. La pièce d’horlogerie 200’ est par exemple une montre, en particulier une montre bracelet.

La pièce d’horlogerie 200’ comprend un mouvement horloger destiné à être monté dans une boîte 100’ de pièce d’horlogerie afin de le protéger de l’environnement extérieur.

Le mouvement horloger peut être un mouvement électronique ou un mouvement mécanique, notamment un mouvement automatique.

La boîte 100’ de pièce d’horlogerie comprend :

- une carrure 3’,

- une lunette 10’,

- un fond, et

- une glace 8’.

La lunette est une lunette tournante, c’est-à-dire une lunette mobile en rotation autour d’un axe A10’ relativement au reste de la boîte de pièce d’horlogerie, notamment relativement à la carrure 3’ sur laquelle elle est montée.

La carrure 3’ est dotée d’un siège annulaire 3a’ qui comprend différents logements 31 ’, 32’, 33’ au sein desquels sont agencés des éléments presseurs 51 ’, 52’, 53’, comme des billes, chacun monté sur un ressort hélicoïdal 61 ’, 62’, 63’. Ce siège 3a’ comprend également un logement 34’ au sein duquel est logé un arbre 4’ selon un axe A4’ parallèle ou sensiblement parallèle à l’axe A10’ de rotation de la lunette 10’. Cet arbre 4’ est mobile en translation selon l’axe A4’. La lunette tournante 10’ pour boîte 100’ de pièce d’horlogerie 200’ comprend :

- un premier axe A10’, et

- une unique surface tronconique 1 a’ centrée sur le premier axe A10’ et destinée à recevoir l’action d’au moins un élément presseur 51 ’, 52’, 53’ à une interface 1 10’ entre la lunette 10’ et la carrure 3’, notamment à une interface 1 10’ entre la lunette 10’ et le siège 3a’ de la carrure 3’.

De préférence, la lunette présente une forme de révolution ou sensiblement de révolution autour de l’axe A10’.

Dans le deuxième mode de réalisation, la lunette 10’ comprend par exemple :

- une première bague 1 ’ de lunette, notamment une bague inférieure,

- une deuxième bague 99’ de lunette, notamment une bague supérieure, et

- au moins au moins un élément décoratif 2’, comme un disque.

Par exemple, la deuxième bague 99’ de lunette est maintenue contre la première bague 1 ’ de lunette par l’action de l’au moins un élément décoratif 2’. Par exemple, l’élément décoratif 2’ est clipsé sur la première bague 1 ’, et la deuxième bague 99’ est logée et maintenue entre la première bague 1 ’ et l’élément décoratif 2’.

La première bague 1 ’ comprend :

- une face supérieure 10b’ évidée dans le but de réceptionner la deuxième bague 99’, et

- une face inférieure 10a’ présentant la surface tronconique 1 a’.

La figure 6 illustre une section radiale de boîte de pièce d’horlogerie passant par un axe A31 ’ du logement 31 ’ formé sur le siège annulaire 3a’ de la carrure 3’. La bille 51 ’ est pressée par le ressort 61 ’ à l’encontre de la surface tronconique 1 a’. Préférentiellement, la boîte 100’ comprend au moins trois billes 51 ’, 52’, 53’ chacune rappelée élastiquement par un ressort 61 ’, 62’, 63’. Un contact ponctuel est formé entre la bille 51 ’ et la surface tronconique 1 a’. Il en est avantageusement de même pour ce qui concerne les autres éléments presseurs 52’, 53’ respectivement rappelés élastiquement à l’encontre de la surface tronconique 1 a’ par leurs ressorts 62’ et 63’. La surface tronconique 1 a’ formée sur la surface inférieure 10a’ de la première bague 1 ’ de lunette est ici disposée sur un premier cercle, d’un premier rayon R1 ’, centré sur l’axe A10’ de la lunette 10’.

De préférence, la surface tronconique 1 a’ forme un angle a’ (demi-angle au sommet de la surface tronconique) compris entre 30° et 80° avec un vecteur z’ agencé selon la direction de l’axe A10’ ou avec l’axe A10’. Par convention, ce vecteur z’ est orienté du fond de la boîte 100’ vers la glace 8’ de la boîte 100’. Dans le deuxième mode de réalisation tel qu’illustré, la surface tronconique 1 a’ est orientée de telle manière que celle-ci se rapproche de l’axe A10’ dans le sens défini par le vecteur z’. Autrement dit, l’unique surface tronconique 1 a’ présente un sommet orienté vers le dessus de la lunette.

L’arbre 4’, logé au sein de l’ouverture 34’ du siège annulaire 3a’ de la carrure 3’, est prévu pour coopérer avec une denture de chant 1 b’ formée sur la face inférieure 10a’ de la lunette 10’ comme illustré sur la figure 7. Pour ce faire, une première extrémité longitudinale 4a’ de l’arbre 4’ est en contact avec un ressort hélicoïdal 64’ afin que ce dernier puisse rappeler élastiquement une deuxième extrémité longitudinale 4b’ de l’arbre 4’ à l’encontre de la denture 1 b’ de lunette 10’. Ainsi, l’arbre 4’ est susceptible de se déplacer en translation selon une direction parallèle à son axe A4’ sous l’effet combiné de la denture 1 b’ de lunette 10’ et du ressort 64’. L’arbre 4’ est par exemple disposé au niveau d’un troisième cercle centré sur le premier axe A10’ et présentant un troisième rayon R3’. Plus particulièrement, le troisième cercle passe par l’axe A4’ de l’arbre 4’.

Dans le deuxième mode de réalisation plus particulièrement illustré sur la figure 7, le ressort 64’ est logé dans une ouverture 41 ’ formée depuis l’extrémité 4a’ de l’arbre 4’. Par ailleurs, l’extrémité 4b’ se présente sous la forme d’une dent 4b’.

La denture 1 b’ peut être symétrique ou non. La dent 4b’ peut être symétrique ou non. Par ailleurs, la denture est disposée au niveau d’un deuxième rayon R2’ d’un deuxième cercle centré sur l’axe A10’ de rotation de lunette 10’.

Le guidage et/ou le freinage de la lunette 10’ est opéré par le biais de la surface tronconique 1 a’ qui coopère avec les éléments presseurs 51 ’, 52’, 53’, chacun monté sur son ressort hélicoïdal 61 ’, 62’, 63’. Les éléments presseurs appuient sur la surface tronconique 1 a’. L’agencement de la surface tronconique 1 a’ et des éléments presseurs génère des efforts mécaniques des éléments presseurs sur la surface tronconique 1 a’, qui présentent des composantes radiales relativement à l’axe A10’ et qui sont orientées vers l’extérieur. Une telle configuration permet de réaliser un bon guidage en rotation de la lunette autour de l’axe A10’ relativement à la carrure.

Une telle conception permet d’agencer la surface 1 a’ et les éléments 1 b’, et donc les billes 51 ’, 52’, 53’ et l’arbre 4’, sur respectivement des rayons R1 ’ et R2’ qui sont proches, voire très proches. Dans le deuxième mode de réalisation, le premier rayon R1 ’ est supérieur au deuxième rayon R2’. Préférentiellement, le rapport des rayons R17R2’ est inférieur à 1 .2, voire inférieur à 1 .1 .

Comme pour le premier mode de réalisation, le maintien axial de la lunette 10’ est quant à lui défini par un anneau T rapporté sur la carrure 3’ par l’intermédiaire d’une garniture d’étanchéité de boîte au niveau de la glace 8’. La garniture d’étanchéité est composée d’un joint 91 ’ et d’un anneau 92’. Plus particulièrement, les première et deuxième bagues 1 ’ et 99’ forment une rainure 1 c’ dans laquelle il est prévu de loger au moins une portion d’anneau 7’.

Une variante du deuxième mode de réalisation d’une pièce d’horlogerie 200’ est décrite ci-après en référence aux figures 9 à 1 1 . Dans cette variante, la deuxième bague 99’ de lunette présente la particularité de comprendre la denture de chant 1 b’ formée sur la face inférieure 10a’ de la lunette 10’. Une telle variante de réalisation est particulièrement avantageuse pour simplifier la géométrie de la première bague 1 ’ de lunette, et ainsi simplifier l’usinage de cette dernière. Globalement, la première bague peut être vue comme une bague extérieure et la deuxième bague peut être vue comme une bague intérieure, car la première bague est disposée autour de la deuxième bague, en particulier relativement à l’axe A10’.

Par exemple, la deuxième bague 99’ de lunette est maintenue contre la première bague 1 ’ de lunette par l’action de l’au moins un élément décoratif 2’. Par exemple, l’élément décoratif 2’ est clipsé sur la première bague 1 ’, et la deuxième bague 99’ est logée et maintenue entre la première bague 1 ’ et l’élément décoratif 2’. Dans ce cas, la première bague peut être complémentairement ou alternativement vue comme une bague inférieure et la deuxième bague peut être vue comme une bague supérieure, car la deuxième bague est introduite dans la première bague depuis le côté supérieur de la première bague et les bagues sont en butées l’une contre l’autre au niveau d’une surface de la deuxième bague orientée vers le bas et d’une surface de la première bague orientée vers le haut (dans le sens défini par le vecteur z’).

Alternativement ou complémentairement, la bague 99’ peut être solidarisée à la bague 1 ’ par tout autre moyen. Par exemple, par chassage, rivetage, soudage ou brasage. Afin de garantir la solidarisation en rotation de la première bague 1 ’ avec la bague 99’, ces dernières peuvent comprendre des éléments de butée angulaire. Par exemple, la bague 1 ’ peut comprendre des lobes 1 c’ faisant saillie vers l’axe A10’, qui sont prévus pour coopérer avec des ouvertures 99c’ formées en périphérie extérieure de la bague 99’, comme cela est visible sur la figure 1 1 . Avantageusement, les ouvertures 99c’ présentent une géométrie complémentaire à celle des lobes 1 c’. Naturellement, les lobes pourraient être formés sur la bague 99’ et les ouvertures pourraient être formées sur la bague 1 ’.

De préférence, dans tout ce document, par « siège annulaire >>, nous entendons une surface de réception d’une lunette. Préférentiellement, cette surface fait partie intégrante de la carrure. Préférentiellement, cette surface est globalement disposée perpendiculairement à l’axe de rotation de la lunette, à l’exception notamment de la surface tronconique qui a une orientation spécifique selon l’invention.

De préférence, dans tout ce document, par « section radiale >>, nous entendons une section selon un plan passant par l’axe de rotation de la lunette. Autrement dit, l’axe de rotation de lunette est compris dans un tel plan. De préférence, dans tout ce document, par « surface de guidage et/ou de freinage >>, nous entendons une surface prévue pour coopérer avec des éléments de guidage et/ou de freinage. Ces éléments peuvent, par exemple, prendre la forme de billes rappelées élastiquement par un ou des ressorts.

De préférence, dans tout ce document, par « rayon >>, nous entendons de préférence un rayon médian. Plus particulièrement, le premier rayon R1 , R1 ’ par lequel passe la surface tronconique 1 a, 1 a’ correspond au rayon scindant la surface tronconique 1 a, 1 a’ en deux portions dont les aires sont égales ou sensiblement égales. Par ailleurs, le deuxième rayon R2 par lequel passent les éléments 1 b passe plus particulièrement par le centre des goupilles ou plots 1 1 , 12, 13, 14, 15. Par ailleurs, le deuxième rayon R2’ par lequel passent les éléments 1 b correspond au rayon scindant la denture de chant 1 b’ en deux portions dont les aires sont égales ou sensiblement égales.

Dans tout ce document, par « indexation angulaire >> ou « indexation de la lunette >>, on entend la définition de différentes positions angulaires stables de la lunette relativement à la carrure. Ces positions stables peuvent être séparées par un continuum de positions intermédiaires instables. Entre deux positions stables ou deux positions indexées ou deux positions d’indexation, la lunette passe transitoirement par un continuum de positions intermédiaires instables. La lunette peut quitter une position stable seulement si on exerce sur la lunette un couple supérieur à un couple seuil, alors que la lunette peut quitter une position instable lorsqu’on exerce sur la lunette un couple inférieur à ce couple seuil.

Dans tout ce document, les termes « premier », « deuxième » et « troisième » dans les expressions « premier rayon », « deuxième rayon » et « troisième rayon », ont un sens distinctif et non un sens temporel ou un sens relatif à un lieu.

Dans les deux modes de réalisation décrits, les éléments presseurs sont des billes. Toutefois, les éléments presseurs ou certains éléments presseurs peuvent aussi être des plots ou des arbres, notamment des plots ou des arbres présentant une extrémité hémisphérique ou sensiblement hémisphérique.

Dans les deux modes de réalisation décrits, trois éléments presseurs sont mis en oeuvre. Toutefois, la boîte de montre peut présenter plus de trois éléments presseurs, notamment quatre, cinq ou six éléments presseurs agissant sur la lunette.

Quels que soient les variantes et modes de réalisation, les différents éléments presseurs sont de préférence équi-répartis autour de l’axe A10 ; A10’, c’est-à-dire que les éléments presseurs sont disposés symétriquement relativement à un ou plusieurs plans passant par l’axe A10 ; A10’ ou selon une symétrie de rotation autour de l’axe A10 ; A10’.

Dans les deux modes de réalisation décrits, l’unique surface tronconique présente un sommet orienté vers le dessus de la lunette. Toutefois, l’unique surface tronconique pourrait alternativement présenter un sommet orienté vers le dessous de la lunette. Le dessous de la lunette correspond ici à la face inférieure de la lunette, à savoir la face non visible de la lunette lorsque cette dernière est montée sur la carrure. Autrement dit, le sommet de la surface conique prolongeant l’unique surface tronconique se trouve en-dessous de la face inférieure de la lunette. Dans une telle réalisation, l’agencement de la surface tronconique et des éléments presseurs crée des efforts mécaniques des éléments presseurs sur la surface tronconique qui présentent des composantes radiales relativement à l’axe A10 ; A10’ et qui sont orientées vers l’intérieur de la boîte.

Quels que soient les variantes et modes de réalisation, la lunette peut présenter des informations horaires ou dérivées de l’heure. Ces informations peuvent être portées par un élément décoratif de la lunette.

Dans les deux modes de réalisation décrits, les actions mécaniques exercées par les éléments presseurs sur la surface tronconique sont des actions de contact. Toutefois, les actions pourraient alternativement être des actions à distance, comme des forces magnétiques.

Quels que soient les variantes et modes de réalisation, la lunette tournante comprend une unique surface tronconique 1 a centrée sur le premier axe A10 ; A10’ et destinée à recevoir l’action d’au moins un élément presseur. Ceci exclut que la lunette tournante comprenne deux surfaces tronconiques centrées sur le premier axe et destinées à recevoir chacune une action d’un élément presseur. Ceci exclut en particulier deux surfaces tronconiques centrées sur le premier axe et formant une section radiale de lunette présentant une forme en V dans laquelle un ou des éléments presseurs pourraient appuyer simultanément sur les deux flancs du V. Comme vu précédemment, l’unique surface tronconique peut être constituée par plusieurs portions d’une même surface conique. Grâce à une telle géométrie, l’encombrement radial nécessaire à la mise en oeuvre des moyens de guidage et des moyens d’indexation de la lunette peut être limité. En particulier, ceci permet de faire cohabiter la surface tronconique avec des éléments d’indexation et/ou des éléments d’actionnement de lunette, notamment pour une lunette dont la face inférieure présente une faible étendue surfacique, tout en présentant des performances en matière de guidage et/ou de freinage au moins équivalentes à celles des solutions connues de l’art antérieur. La section annulaire des lunettes selon l’invention peut donc être minimisée. Une telle conception est particulièrement avantageuse pour la définition d’une lunette tournante agencée au sein d’une boîte de petit diamètre dotée d’une carrure comprenant un siège annulaire dont la section est minimisée et/ou pour la définition d’une lunette tournante sertie.