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Title:
REMOVABLE CODE LOCK DEVICE FOR A DOOR LOCK CYLINDER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/157388
Kind Code:
A1
Abstract:
The removable code lock device (35) to be inserted into a mechanical key-operated lock cylinder comprises: - a rotor (43) provided with a slot (42) parallel to one plane and with internal pins (44) in another plane different from the plane of the slot, and - a stator provided with counter-pins (41) external to the rotor, the dimensions of the counter-pins allowing them to enter the slot in the rotor. The device comprises a housing (51) secured to a first key part (53) that is provided with reliefs corresponding to the pins of the rotor, the housing comprising: - a second key part (54) that is able to move with respect to the housing, - a means (50) for receiving candidate codes, and - a means (49) for linearly moving the second key part in the slot in the rotor after a candidate code corresponding to a predetermined code has been received.

Inventors:
MOREL RAYMOND (CH)
Application Number:
PCT/EP2022/051632
Publication Date:
July 28, 2022
Filing Date:
January 25, 2022
Export Citation:
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Assignee:
MOREL RAYMOND (CH)
International Classes:
E05B19/18; E05B19/08
Domestic Patent References:
WO2007043667A12007-04-19
Foreign References:
EP3498945A12019-06-19
CN2401653Y2000-10-18
US20200002974A12020-01-02
DE102007021350A12008-11-13
EP3498945A12019-06-19
Attorney, Agent or Firm:
CORNUEJOLS, Marine (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif amovible (35) de serrure à code à insérer dans un barillet (40) de serrure à clé mécanique comportant :

- un rotor (43) muni d’une fente (42) parallèle à un plan et de goupilles internes (44) dans un autre plan que le plan de la fente, et

- un stator muni de contre-goupilles (41) externes au rotor, les dimensions des contre-goupilles leur permettant d’entrer dans la fente du rotor, caractérisé en ce que le dispositif comporte un boîtier (51) solidaire d’une première partie de clé (53) munie de reliefs correspondant auxdites goupilles du rotor, le boîtier comportant :

- une deuxième partie de clé (54) mobile par rapport au boîtier,

- un moyen (50) de réception de codes candidats et

- un moyen (49) de mise en mouvement linéaire de la deuxième partie de clé dans la fente du rotor après réception d’un code candidat correspondant à un code prédéterminé.

2. Dispositif (35) selon la revendication 1 , dans lequel le moyen (50) de réception de codes candidats comporte une serrure à combinaison mécanique.

3. Dispositif (35) selon l’une des revendications 1 ou 2, dans lequel le rotor (43) du barillet (40) comporte un trou en son fond et la seconde partie de clé (54) comporte une tige en son extrémité.

4. Dispositif (35) selon l’une des revendications 1 à 3, qui comporte une réserve d’énergie électrique, une interface électronique de réception d’un code candidat et une unité centrale de reconnaissance du code prédéterminé.

5. Dispositif (35) selon la revendication 4, dans lequel l’interface de réception comporte un moyen de communication avec un terminal mobile communiquant.

6. Dispositif (35) selon l’une des revendications 1 à 5, qui comporte au moins un moteur de mise en mouvement de la deuxième partie de la clé.

7. Dispositif (35) selon l’une des revendications 1 à 6, dans lequel le moyen de mise en mouvement linéaire de la deuxième partie de clé (54) dans la fente du rotor comporte un bouton-poussoir solidaire de la deuxième partie de clé, le bouton-poussoir étant muni d’un ressort de rappel dont la force fait ressortir au moins partiellement la deuxième partie de clé de la fente.

8. Dispositif (35) selon l’une des revendications 1 à 6, qui comporte une bague rotative (49) et un mécanisme de transformation d’un mouvement de rotation de la bague en un mouvement de translation de la deuxième partie de clé.

9. Dispositif (35) selon la revendication 8, dans lequel le mécanisme de transformation du mouvement comporte un ressort dont la force fait sortir la deuxième partie de clé de la fente du rotor lorsque l’utilisateur relâche la bague.

Description:
DESCRIPTION

TITRE DE L’INVENTION : DISPOSITIF AMOVIBLE DE SERRURE À CODE POUR

BARILLET DE SERRURE DE PORTE

Domaine technique de l’invention

La présente invention vise un dispositif amovible de serrure à code pour barillet de serrure de porte. Elle s’applique, en particulier, à l’autorisation ponctuelle d’accès à une serrure et, au- delà, à un local. L’invention s’applique, par exemple, à la location de courte durée de biens immobiliers.

État de la technique

Les serrures à code existantes sont contraignantes au niveau de l’installation et de l’utilisation. Pour équiper une porte d’une serrure à code à la place d’une serrure à clé, il est nécessaire de faire appel à un serrurier, ou de savoir bricoler et être équipé d’outils pour son installation. Une fois que la serrure à code est installée, il n’est pas possible de revenir à l’usage du barillet à clé traditionnelle sans de nouveau faire un démontage complet.

On connaît le document EP 3 498 945 qui décrit un dispositif amovible de serrure à code à insérer dans un barillet de serrure à clé mécanique comportant un rotor muni d’une fente et de goupilles internes dans le plan de cette fente.

Présentation de l’invention

La présente invention vise à remédier à tout ou partie de ces inconvénients.

A cet effet, la présente invention vise un dispositif amovible de serrure à code à insérer dans un barillet de serrure à clé mécanique comportant :

- un rotor muni d’une fente parallèle à un plan et de goupilles internes dans un autre plan que le plan de la fente, et

- un stator muni de contre-goupilles externes au rotor, les dimensions des contre-goupilles leur permettant d’entrer dans la fente du rotor, le dispositif comportant un boîtier solidaire d’une première partie de clé munie de reliefs correspondant aux goupilles du rotor, le boîtier comportant :

- une deuxième partie de clé mobile par rapport au boîtier,

- un moyen de réception de codes candidats et

- un moyen de mise en mouvement linéaire de la deuxième partie de clé dans la fente du rotor après réception d’un code candidat correspondant à un code prédéterminé.

Grâce à ces dispositions, l’accès à une serrure peut être condamné en positionnant le dispositif en regard du barillet, en introduisant la première partie de clé dans la fente du rotor barillet, ce qui a pour effet de libérer la rotation du barillet, puis en lui faisant faire une rotation dans le sens inverse du sens de rotation provoquant l’ouverture de la serrure. La deuxième partie de clé n’étant alors pas insérée jusqu’au fond du barillet, des contre-goupilles du stator entrent dans la fente lorsque la fente du rotor est présentée devant ces contre-goupilles. Cette particularité permet, d’une part le blocage de la rotation du rotor par rapport au barillet, et d’autre part, le blocage de la première partie de clé dans le barillet afin que le dispositif ne puisse être retiré du barillet.

Pour déverrouiller la serrure, un utilisateur doit fournir un code correspondant au code prédéterminé. Ensuite il doit provoquer le mouvement d’enfoncement de la deuxième partie de clé dans la fente du rotor, ce qui a pour effet de repousser les contre-goupilles du stator en dehors de cette fente et de permettre la rotation du rotor pour ouvrir la porte.

Dans des modes de réalisation, le moyen de mise en mouvement linéaire de la deuxième partie de clé dans la fente du rotor comporte un bouton-poussoir solidaire de la deuxième partie de clé.

Ainsi, après avoir saisi le code correct, l’utilisateur appui sur le bouton-poussoir pour faire pénétrer la deuxième partie de clé dans la fente et en chasser les contre-goupilles du stator. Dans des modes de réalisation, le bouton-poussoir est muni d’un ressort de rappel dont la force fait ressortir au moins partiellement la deuxième partie de clé de la fente.

Ainsi, une fois la porte ouverte, lorsque l’utilisateur relâche le bouton-poussoir, la deuxième partie de clé libère une place dans la fente du rotor pour que des contre-goupilles du stator puissent y pénétrer. Ainsi, l’utilisateur s’il souhaite laisser le dispositif sur la porte à la suite de l’ouverture de celle-ci, il ne lui reste plus qu’à tourner le dispositif jusqu’à trouver le point de blocage, c’est-à-dire tourner jusqu’à ce que la fente du rotor se présente en face des contre- goupilles du stator et, dans le cas d’une interface mécanique de saisie du code, à brouiller le code, c’est-à-dire ne pas le laisser apparent.

L’invention permet ainsi d’appliquer une serrure à code à un barillet serrure de la porte d’un logement. La clé de la porte n’a pas besoin d’être mise à disposition d’un tiers. Le dispositif de serrure à code étant rajouté sur le barillet effectue une authentification à code prédéterminé pour autoriser l’utilisation de la porte. Ainsi, le tiers est authentifié par ce qu’il sait, c’est-à-dire le code secret prédéterminé.

Le dispositif objet de l’invention s’insère dans le barillet de la serrure et bloque celui-ci. La seule manière d’ouvrir la serrure et/ou de retirer le dispositif du barillet est de connaitre le code secret prédéterminé. L’interface de fourniture peut être aussi bien mécanique qu’électronique. Si le dispositif est forcé et cassé, la première partie de clé reste coincée dans le barillet de serrure, ce qui empêche l’insertion ultérieure d’une clé.

Pour ouvrir la serrure et/ou enlever le dispositif de serrure à code, l’utilisateur doit connaitre le code secret qui lui est communiqué par le propriétaire ou locataire du logement.

La serrure offre alors la souplesse d’une utilisation mixte : ouverture avec une clé traditionnelle ou, après positionnement d’un dispositif selon l’invention, avec un code secret.

Dans des modes de réalisation, le moyen de réception de codes candidats comporte une serrure à combinaison mécanique. Par exemple, cette serrure à combinaison mécanique est à rouleaux, à mouvements directionnels. Grâce à ces dispositions, le dispositif n’a pas besoin de source d’énergie et l’utilisateur n’a pas besoin d’un autre appareil pour utiliser le dispositif.

Dans des modes de réalisation, le rotor du barillet comporte un trou en son fond et la seconde partie de clé comporte une tige en son extrémité.

Lorsque l’utilisateur enfonce le bouton-poussoir, cette tige passe par le trou du rotor, et vient se coincer dans la partie opposée du rotor, ce qui a pour résultat de bloquer la rotation du rotor.

Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte une réserve d’énergie électrique, une interface électronique de réception d’un code candidat et une unité centrale de reconnaissance du code prédéterminé.

Dans des modes de réalisation, l’interface de réception comporte un moyen de communication avec un terminal mobile communiquant.

Grâce à ces dispositions, le code peut être conservé en mémoire du terminal portable communicant ou être saisi par l’intermédiaire d’une interface utilisateur.

Dans le premier cas, l’utilisateur peut ne pas connaître le code qui lui a été transmis de manière chiffrée par un serveur de réservation d’un local accessible par l’intermédiaire de la serrure codée, ce qui augmente la sécurité du code secret contre les divulgations.

Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte une bague rotative et un mécanisme de transformation d’un mouvement de rotation de la bague en un mouvement de translation de la deuxième partie de clé.

Dans des modes de réalisation, le mécanisme de transformation du mouvement comporte un ressort dont la force fait sortir la deuxième partie de clé de la fente du rotor lorsque l’utilisateur relâche la bague.

Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte au moins un moteur de mise en mouvement de la deuxième partie de la clé.

Grâce à ces dispositions, l’utilisateur n’a pas à exercer de force importante sur le dispositif pour l’actionner.

Brève description des figures

D’autres avantages, buts et caractéristiques particulières de l’invention ressortiront de la description non limitative qui suit d’au moins un mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention, en regard des dessins annexés, dans lesquels :

[Fig. 1] représente schématiquement en vue de face, un rotor de barillet de serrure et des contre-goupilles de stator en position initiale non bloquée,

[Fig. 2] représente schématiquement en vue de côté, le rotor de barillet de serrure et les contre- goupilles illustrés en figure 1 , [Fig. 3] représente schématiquement en vue de dessus, le rotor de barillet de serrure et les contre-goupilles illustrés en figure 1 ,

[Fig. 4] représente schématiquement en vue en perspective, le rotor de barillet de serrure et les contre-goupilles illustrés en figure 1 ,

[Fig. 5] représente schématiquement en vue de face, un rotor de barillet de serrure et des contre-goupilles de stator en position bloquée, seule une première partie de clé étant insérée dans le rotor et le rotor ayant effectué, par rapport à la figure 1 , une rotation d’un quart de tour dans le sens antihoraire ou trigonométrique,

[Fig. 6] représente schématiquement en vue de côté, le rotor de barillet de serrure et les contre- goupilles illustrés en figure 5,

[Fig. 7] représente schématiquement en vue de dessus, le rotor de barillet de serrure et les contre-goupilles illustrés en figure 5,

[Fig. 8] représente schématiquement en vue en perspective, le rotor de barillet de serrure et les contre-goupilles illustrés en figure 5,

[Fig. 9] représente schématiquement en vue de dos, un mode de réalisation particulier du dispositif objet de l’invention, en configuration déployée, les deux parties de clé étant côté à côte,

[Fig. 10] représente schématiquement en vue de côté, le mode de réalisation particulier du dispositif objet de l’invention illustré en figure 9,

[Fig. 11] représente schématiquement en vue de face, le mode de réalisation particulier du dispositif objet de l’invention illustré en figures 9 et 10,

[Fig. 12] représente schématiquement en vue de dessus, le mode de réalisation particulier du dispositif objet de l’invention illustré en figures 9 à 11 ,

[Fig. 13] représente schématiquement en perspective, le mode de réalisation particulier du dispositif objet de l’invention illustré en figures 9 à 12,

[Fig. 14] représente schématiquement en vue de dos, un mode de réalisation particulier du dispositif objet de l’invention, en configuration rétractée, une partie de clé étant partiellement rentrée dans un boîtier,

[Fig. 15] représente schématiquement en vue de côté, le mode de réalisation particulier du dispositif objet de l’invention illustré en figure 14,

[Fig. 16] représente schématiquement en vue de dessus, le mode de réalisation particulier du dispositif objet de l’invention illustré en figures 14 et 15,

[Fig. 17] représente schématiquement en perspective, le mode de réalisation particulier du dispositif objet de l’invention illustré en figures 14 à 16,

[Fig. 18] représentent, en vue de dessus, la configuration initiale des parties de clé dans le barillet,

[Fig. 19] représentent, selon une coupe A-A spécifiée en figure 18, la configuration initiale des parties de clé dans le barillet, [Fig. 20] représentent, en vue de côté, la configuration initiale des parties de clé dans le barillet, [Fig. 21] représente, en perspective, la configuration initiale des parties de clé dans le barillet, [Fig. 22] représentent, en vue de dessus, la configuration de blocage des parties de clé dans le barillet,

[Fig. 23] représentent, selon une coupe B-B spécifiée en figure 22, la configuration de blocage des parties de clé dans le barillet,

[Fig. 24] représentent, en vue de côté, la configuration de blocage des parties de clé dans le barillet,

[Fig. 25] représentent, selon une coupe A-A spécifiée en figure 24, la configuration de blocage des parties de clé dans le barillet,

[Fig. 26] représentent, en vue de dessus, la configuration de déblocage et d’actionnement de la serrure, des parties de clé dans le barillet,

[Fig. 27] représentent, selon une coupe B-B spécifiée en figure 26, la configuration de déblocage et d’actionnement de la serrure, des parties de clé dans le barillet,

[Fig. 28] représentent, en vue de côté, la configuration de déblocage et d’actionnement de la serrure, des parties de clé dans le barillet,

[Fig. 29] représentent, selon une coupe A-A spécifiée en figure 28, la configuration de déblocage et d’actionnement de la serrure, des parties de clé dans le barillet, et

[Fig 30] représente, sous forme d’un logigramme, des étapes d’un mode de réalisation particulier du procédé objet de l’invention.

Description des modes de réalisation

La présente description est donnée à titre non limitatif, chaque caractéristique d’un mode de réalisation pouvant être combinée à toute autre caractéristique de tout autre mode de réalisation de manière avantageuse.

On note, dès à présent, que les figures 1 à 29 sont, chacune, à l’échelle et que les échelles des différentes figures peuvent être différentes.

Dans toute la description, on appelle « interne » ou « central » ce qui proche de ou orienté vers un axe de rotation du barillet ou du dispositif et, « externe », ce qui est éloigné ou orienté à l’opposé de cet axe. La longueur du dispositif est définie selon cet axe. On appelle « avant », ce qui est orienté dans le sens de l’insertion d’une clé dans le barillet, c’est-à-dire, pour le dispositif, du côté de la porte, et « arrière » ce qui dans le sens opposé. On appelle face, la partie de la serrure visible depuis l’extérieur de la porte et « de face », les figures faites dans le sens du regard vers cette face. Les sens de rotation sont définis sur les vues de face.

On observe, en figures 1 à 4, un rotor 43 de barillet 40 de serrure et des contre-goupilles 41 externes au rotor. Le rotor 43 comporte des goupilles 44 dont les longueurs correspondent au creux 55 de la clé permettant d’ouvrir la porte (voir figures 19, 23, 25, 27 et 29). De manière connue en soi, les contre-goupilles 41 sont montées sur des ressorts et servent à pousser les goupilles 44 pour qu’elles appuient sur la surface plate de la clé et pénètrent dans les creux 55. En l’absence de clé, les contre-goupilles 41 pénètrent dans les logements des goupilles les plus courtes et le rotor 40 ne peut pas tourner, ce qui interdit l’ouverture de la porte. Une fente 42 accueille la clé pourvu qu’elle présente le profil correspondant au profil 45 en entrée de la fente 42.

Selon la présente invention, deux parties de clé 53 et 54 dont prévues. La première partie de clé 53 porte les creux 55 correspondant aux longueurs de goupilles 44. La deuxième partie de clé 54 est mobile par rapport à la première partie de clé 53. De plus, les contre-goupilles 41 présentent des dimensions permettant aux têtes de ces contre-goupilles de pénétrer dans la fente 42.

Comme illustré en figures 5 à 8, lors la première partie de clé 53 est insérée dans le rotor, elle repousse les goupilles 44 si bien que les goupilles 44 et les contre-goupilles 41 affleurent la surface cylindrique externe du rotor 43 et ce rotor est libre de tourner dans le stator qui comporte les contre-goupilles 41 et les ressorts associés. Une rotation du rotor 43 dans un premier sens, par exemple horaire, permettrait d’ouvrir la porte.

Pour bloquer la rotation du rotor 43 et bloquer la première partie de clé 53 dans la fente 42, l’utilisateur faire tourner la première partie de clé 53 dans le sens inverse du premier sens, par exemple dans le sens anti-horaire (ou trigonométrique) jusqu’à ce que la fente 42 se retrouve en face des contre-goupilles 41 .

Comme illustré en figures 5 à 8, les têtes des contre-goupilles 41 pénètrent alors dans la fente 42. A partir de ce moment, le rotor 43 ne peut plus tourner puisqu’il est bloqué en rotation par des têtes de contre-goupilles 41. Et la première partie de clé 53 ne peut plus sortir de la serrure puisqu’elle est bloquée en position par les goupilles 44 qui ont pénétré dans les creux de la première partie de clé 53.

Le dispositif amovible 35 de serrure à code à insérer dans un barillet 40 de serrure à clé mécanique met en œuvre cette configuration de la serrure par l’intermédiaire des deux parties 53 et 54 de clé.

Comme illustré en figures 9 à 13, le dispositif 35 comporte un boîtier 51 solidaire de la première partie de clé 53 munie de reliefs correspondant aux goupilles 44 du rotor 43. Le boîtier 51 comporte :

- une deuxième partie de clé 54 mobile par rapport au boîtier 51 ,

- un moyen 50 de réception de codes candidats et

- un moyen 49 de mise en mouvement linéaire de la deuxième partie de clé 54 dans la fente 42 du rotor 43 après réception d’un code candidat correspondant à un code secret prédéterminé.

La deuxième partie de clé 54 coulisse dans une pièce centrale 52 du boîtier 51 solidaire de la première partie de clé 53. Préférentiellement, cette pièce centrale 52 présente un profil de sortie correspondant au profil d’entrée de la fente 42. On note que ces profils se poursuivent dans toute la fente 42 et, préférentiellement, dans toute la pièce centrale 52, pour guider la translation de la deuxième partie de clé 54.

La deuxième partie de clé 54 complète la première partie de clé 53 pour constituer la clé qui permet d’ouvrir la serrure et la porte, comme illustré en figures 12 et 13.

Le moyen 50 de réception de codes candidats illustré dans les figures est une serrure à code, représentée avec quatre rouleaux. Cependant, tout autre moyen, mécanique, magnétique ou électronique, de réception de codes candidats et de vérification de correspondance du code candidat avec un code prédéterminé peut remplacer cet exemple de moyen 50.

Une bague 49 comporte un moyen de transformation du mouvement de rotation de cette bague 49 par rapport au boîtier 51 , en un mouvement de translation de la deuxième partie de clé 54.

Au moins dans le sens de la sortie de la deuxième partie de clé 54 du boîtier 51 , la bague 49 n’est mobile en rotation par rapport à ce boîtier 51 que lorsque le code candidat saisi sur le moyen de réception 50 correspond au code secret prédéterminé.

La bague 49 comporte, par exemple, un filetage correspondant à un filetage de la deuxième partie de clé 54 pour assurer la transformation du mouvement de rotation de la bague 49 en un mouvement de translation de la deuxième partie de clé 54.

La rotation de la bague 49 provoque, dans un premier sens, par exemple horaire, le déploiement de la deuxième partie de clé 54 parallèlement à la première partie de clé 53, jusqu’à ce que les deux parties de clé 53 et 54 constituent occupent toute la fente 42 et constituent la clé mécanique d’ouverture de la serrure.

La rotation de la bague 49 provoque, dans un deuxième sens, par exemple anti-horaire, la rétractation, au moins partielle, de la deuxième partie de clé 54 dans le boîtier 51. On note que la rotation de la bague 49 dans ce deuxième sens ne nécessite pas la saisie du code secret sur le moyen 50 de réception de codes candidats. Préférentiellement, le mécanisme de transformation du mouvement comporte un ressort dont la force fait sortir la deuxième partie de clé 54 de la fente 42 du rotor 43 lorsque l’utilisateur relâche la bague 49.

On va maintenant décrire le fonctionnement du dispositif 35.

Comme illustré en figures 14 à 17, pour installer le dispositif 35 sur une serrure, l’utilisateur provoque la rétraction, au moins partielle, de la deuxième partie de clé 54 dans le boîtier 51. Il introduit alors la première partie de clé 53 dans la fente 42 du rotor 43, ce qui libère la rotation de ce rotor 43.

La configuration correspondante des parties de clé 53 et 54, du rotor 43 et des contre-goupilles 41 est illustrée en figures 18 à 21.

Puis, l’utilisateur fait tourner le boîtier 51 et donc le rotor 43 dans le sens opposé de l’ouverture de la serrure jusqu’à ce que la fente 42 soit en regard des contre-goupilles 41 et accueille les têtes d’au moins une partie de ces contre-goupilles 41 . La configuration correspondante des parties de clé 53 et 54, du rotor 43 et des contre-goupilles 41 est illustrée en figures 22 à 25.

Dans cette configuration, la serrure est bloquée en rotation par les têtes des contre-goupilles 41 introduites dans la fente 42. La première partie de clé 53 est bloquée dans le rotor 43 par les goupilles 44 ayant pénétré dans des creux 55 de la première partie de clé 53.

L’utilisateur initial, par exemple le propriétaire du local ou son locataire, peut alors mettre le code secret à disposition d’un tiers à qui il autorise l’accès au local, en lui transmettant ce code secret ou en passant par un serveur de réservation de locaux. Par exemple, il s’agit d’un serveur de location de logement de courtes durées.

Lorsque ce tiers se présente devant le dispositif 35, il saisit le code secret sur le moyen 50 de réception de codes candidats. Puis, il active le déplacement de la deuxième partie de clé 54 dans la fente 42, ce qui a pour effet de repousser les têtes de contre-goupilles 41 à l’extérieur de la fente 42.

La configuration correspondante des parties de clé 53 et 54, du rotor 43 et des contre-goupilles 41 est illustrée en figures 26 à 29.

Le rotor 43 peut alors tourner et provoquer l’ouverture de la serrure et de la porte.

On observe, en figure 30, un mode de réalisation particulier 90 du procédé objet de l’invention, dans lequel des moyens de communication électroniques sont mis en œuvre à la place des moyens mécaniques 49 et 50 décrits ci-dessus.

Ce procédé 90 comporte, préliminaire, du côté du tiers (à gauche en figure 30) :

- une étape 91 de réservation du local, par des moyens connus, par exemple une plateforme de réservation de la toile et

- une étape 92 d’obtention d’un code secret à saisir sur le dispositif 35.

Parallèlement, sont réalisées, du côté du fournisseur du local :

- une étape 93 de fermeture de la porte à clé,

- une étape 94 d’insertion de la première partie de clé 53 dans le rotor 43 de la serrure, la deuxième partie de clé 54 étant rétractée, au moins partiellement, dans le boîtier 51 et

- une étape 95 de rotation du rotor 43 pour que des têtes de contre-goupilles 41 pénètrent dans la fente 42, ce qui provoque le blocage de la serrure.

Lors de l’arrivée du tiers en regard de la serrure munie du dispositif 35, le terminal portable communicant du tiers et le dispositif 35 effectuent conjointement :

- des étapes d’appairage 96 et 97, respectivement et

- des étapes de fourniture du code secret 98 et de réception du code candidat 99, respectivement.

Puis, le dispositif effectue une étape 100 de vérification de correspondance entre le code candidat fourni par le terminal portable communicant et le code prédéterminé conservé en mémoire du dispositif. Seulement en cas de correspondance, le dispositif effectue une étape 101 de déblocage de la serrure par mise en mouvement de la deuxième partie de clé 54 pour qu’elle repousse toutes les têtes de contre-goupilles 41 ayant pénétré dans la fente 42. Le tiers effectue alors une étape 102 de rotation du dispositif 35 qui déclenche l’ouverture de la serrure et de la porte.

On donne, ci-dessous, d’autres variantes et explications du fonctionnement de l’invention.

L’interface 50 de fourniture, par le tiers, du code secret peut être aussi bien mécanique qu’électronique, voire comporter une interface mécanique, telle que celle illustrée dans les figures et une interface électronique. Le principe du dispositif est d’utiliser deux parties de clé. Ces deux parties clé rassemblées côte à côte forment la lame d’une clé de barillet standard. Sont concernés tous les barillets de serrure à goupilles, contre-goupilles et clés munies de creux où pénètrent les goupilles, réversibles ou non. Ces types de barillets représentent la majorité des barillets de serrure utilisés pour les portes d’entrée (locaux, appartements, maisons...) dans le monde.

Dans des modes de réalisation, à la deuxième partie de clé est ajouté une tige venant traverser la partie centrale du barillet, l’entraineur, jusqu’à l’autre rotor se trouvant dans l’autre partie du barillet. Cette action a pour effet de coupler le rotor extérieur avec le rotor intérieur et donc de bloquer les deux rotors.

En variante du moyen de mise en mouvement de la deuxième partie de clé 54, on utilise deux axes l’un dans l’autre. Le premier axe tient la deuxième partie de clé 54, et le second axe est rattaché à un loquet ou une bague permettant de le faire tourner. Un des axes a des cannelures internes sur une extrémité, et l’autre axe a des cannelures externes sur une de ses extrémités. En position bloquée, les deux axes sont libres l’un par rapport à l’autre, débrayés, donc l’axe qui comporte le loquet ou la bague n’entraine pas la rotation de l’axe qui comporte la clé. En position débloquée, il est alors nécessaire de tirer ou de pousser le loquet ou la bague, ce qui a pour but de mettre en face les cannelures des deux axes et donc d’embrayer les deux axes ensemble. La rotation du loquet ou de la bague entraine la rotation de la clé.

Dans d’autres modes de réalisation (non représentés), le moyen de mise en mouvement linéaire de la deuxième partie de clé dans la fente du rotor comporte un bouton-poussoir solidaire de la deuxième partie de clé, ce bouton poussoir étant retenu en position par le moyen de réception de codes candidats. Préférentiellement, ce bouton-poussoir est muni d’un ressort de rappel dont la force fait ressortir au moins partiellement la deuxième partie de clé 54 de la fente 42.

Dans des modes de réalisation (non représentés), le boîtier 51 comporte une réserve d’énergie électrique, une interface électronique de réception d’un code candidat et une unité centrale de reconnaissance du code prédéterminé. Préférentiellement, l’interface de réception comporte un moyen de communication avec un terminal mobile communiquant.

Dans des modes de réalisation (non représentés), le boîtier 51 comporte au moins un moteur de mise en mouvement de la deuxième partie de la clé 54. Bien entendu, les caractéristiques particulières de tous les modes de réalisation décrits ci- dessus peuvent être combinées pour former d’autres dispositif amovible de serrure à code à insérer dans un barillet de serrure à clé mécanique.