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Title:
POLYMERIC SUBLAYER - FORMULATION BASED ON RESINS HAVING HIGH THERMOMECHANICAL PROPERTIES (PEEK, PES, PAI, PBI, ETC) FOR REINFORCING THE MECHANICAL RESISTANCE, IN PARTICULAR TO HEAT, OF FLUORINATED COATINGS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/111490
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a tie sublayer of a release coating on a metal support, characterized in that it comprises: a) between 20% and 80% by weight of the total weight of the sublayer of one or more polymers selected from the group consisting of polyaryletherketones (PAEK), polyethyleneimines (PEI), polyimides (PI), polyamide imides (PAI) and polybenzymidazoles (PBI), with a weight ratio PAEK: (PEI+PI+PAI+PBI) of between 1:1 and 15:1, b) at least 20%, preferably at least 25% by weight of the total weight of the sublayer of one or more polymers selected from the group consisting of phenylene polysulfides (PPS) and polyethersulfones (PES), c) less than 40%, preferably less than 30% by weight of the total weight of the sublayer of reinforcing inorganic fillers, preferably between 5% and 25% by weight, d) between 0% and 5% by weight of the total weight of the sublayer of one or more fluorocarbon or acrylic resins, e) optionally one or more pigments.

Inventors:
GANTILLON BARBARA (FR)
Application Number:
PCT/FR2022/052410
Publication Date:
June 22, 2023
Filing Date:
December 16, 2022
Export Citation:
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Assignee:
SEB SA (FR)
International Classes:
A47J36/02; B05D3/02; B05D5/08; B05D7/00; C09D171/12; B05D1/02; C08K3/013; C08K3/04; C08K3/22; C08K3/36
Domestic Patent References:
WO2019096800A12019-05-23
WO2000054895A12000-09-21
WO2010130954A12010-11-18
WO2000054896A12000-09-21
Foreign References:
CN105001780B2017-10-10
FR2871038A12005-12-09
CN103465574B2015-08-26
FR2871038A12005-12-09
US6596380B12003-07-22
Attorney, Agent or Firm:
REGIMBEAU (FR)
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Claims:
34

REVENDICATIONS

1. Sous-couche d’accroche d’un revêtement antiadhésif sur un support métallique caractérisée en ce qu’elle comprend : a) entre 20 % et 80 % en poids du poids total de la sous-couche d’un ou plusieurs polymère(s) choisis dans le groupe constitué des polyaryléthercétones (PAEK), des polyéthylèneimines (PEI ), des polyimides (PI), des polyamide imides (PAI) et des polybenzymidazole (PBI), avec un ratio en poids PAEK:(PEI+PI+PAI+PBI) compris entre 1 :1 et 15:1 , b) au moins 20 %, de préférence au moins 25 %, en poids du poids total de la sous-couche d’un ou plusieurs polymères choisi(s) dans le groupe constitué des polysulfures de phénylène (PPS) et des polyethersulfones (PES), c) moins de 40 %, de préférence moins de 30 %, en poids du poids total de la sous-couche de charges inorganiques de renfort, de préférence entre 5 et 25 % en poids, d) entre 0 et 5 % en poids du poids total de la sous-couche d’une ou plusieurs résine(s) fluorocarbonée(s) ou acrylique(s), e) éventuellement un ou plusieurs pigments.

2. Sous-couche d’accroche d’un revêtement antiadhésif sur un support métallique selon la revendication 1 , caractérisée en ce que le ou les polyaryléthercétones (PAEK) est(sont) choisi (s) dans le groupe constitué de : polyethercétones (PEK), polyetherethercetone (PEEK), polyethercétonecétones (PEKK), polyetherethercétonecétones (PEEKK) et polyethercétoneethercétonecétones (PEKEKK).

3. Sous-couche d’accroche d’un revêtement antiadhésif sur un support métallique selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que le ou les polymère(s) (a) est(sont) choisi(s) dans le groupe constitué des polyetherethercétones (PEEK) et des polyamide imides (PAI).

4. Sous-couche d’accroche d’un revêtement antiadhésif sur un support métallique selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que le ou les polymère(s) (b) est(sont) une(des) polyethersulfone(s) (PES).

5. Sous-couche d’accroche d’un revêtement antiadhésif sur un support métallique selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que les parties (a) et (b) sont un mélange constitué des polymères PEEK, PAI et PES. 35

6. Sous-couche d’accroche d’un revêtement antiadhésif sur un support métallique selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la ou les charge(s) inorganique(s) de renfort est(sont) choisie(s) dans le groupe constitué des oxydes, carbures, nitrures métalliques, de préférence l’alumine, les carbures de silicium ou la silice pyrogénée.

7. Sous-couche d’accroche d’un revêtement antiadhésif sur un support métallique selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la ou les résine(s) fluorocarbonée(s) est/sont choisie(s) dans le groupe constitué de : le polytétrafluoroéthylène (PTFE), le copolymère de tétrafluoroéthylène et de perfluoro- propylvinyléther (PFA), le copolymère de tétrafluoroéthylène et d'hexafluoropropylène (FEP) et leurs mélanges.

8. Sous-couche d’accroche d’un revêtement antiadhésif sur un support métallique selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le ou les pigment(s) est/sont choisi(s) dans le groupe constitué de : dioxyde de titane, noir de carbone, graphite, certains pigments thermochromes comme l’oxyde de bismuth, l’oxyde de vanadium ou encore des pigments organiques de perylene.

9. Sous-couche d’accroche d’un revêtement antiadhésif sur un support métallique selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comprend en outre un ou plusieurs solvants, de préférence aprotiques polaires, de préférence non étiquetés.

10. Sous-couche d’accroche d’un revêtement antiadhésif sur un support métallique selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comprend en outre un ou plusieurs tensio-actifs.

11. Sous-couche d’accroche d’un revêtement antiadhésif sur un support métallique selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comprend en outre un ou plusieurs agents anti-mousses.

12. Article culinaire (1 ) comprenant un support métallique (2) présentant une face interne (21 ) destinée à la cuisson des aliments recouverte d’une sous-couche d’accroche (3) selon l’une quelconque des revendications 1 à 11 puis d’une ou plusieurs couches d’un revêtement antiadhésif.

13. Article culinaire (1 ) selon la revendication 12, caractérisé en ce que le support métallique (2) est un support monocouche en aluminium ou en alliage d'aluminium, en fonte d'aluminium, en acier inoxydable, en fonte d'acier ou en cuivre, ou un support multicouches comprenant de l'extérieur vers l'intérieur les couches suivantes acier inoxydable ferritique/aluminium/acier inoxydable austénitique ou encore acier inoxydable/aluminium/cuivre/aluminium/acier inoxydable austénitique, ou encore une calotte d'aluminium de fonderie, d'aluminium ou d'alliages d'aluminium doublée d'un fond extérieur en acier inoxydable.

14. Article culinaire (1 ) selon la revendication 12 ou 13, caractérisé en ce que l’épaisseur de la sous-couche d ’accroche (3) est comprise entre 10 et 100 pm, de préférence entre 20 m et 80 pm, préférentiellement entre 30 et 60 pm.

15. Article culinaire (1 ) selon l’une quelconque des revendications 12 à 14, caractérisé en ce qu’il s’agit d’une poêle ou d’une casserole.

16. Procédé de fabrication d’un article culinaire (1 ) comprenant un support métallique (2) présentant une face interne (21 ) destinée à la cuisson des aliments recouverte d’une sous- couche d’accroche (3) puis d’une ou plusieurs couches d’un revêtement antiadhésif caractérisé par les étapes suivantes : i. une étape de fourniture d'un support (2) métallique, comprenant deux faces opposées ; ii. une étape de mise en forme du dit support (2) pour lui conférer la forme d'une calotte qui comprend un fond (211 ) et une paroi latérale (212) s'élevant à partir du fond (211 ), et ainsi définir une face interne (21 ) concave adaptée à recevoir des aliments et une face extérieure (22) convexe, ladite étape ii) étant réalisée soit avant l'étape iv) de réalisation de la sous-couche d’accroche (3), soit après l'étape v) de réalisation du revêtement antiadhésif ; iii. de manière optionnelle, une étape de traitement de la face interne (21 ) du support (2), pour obtenir une face interne traitée favorisant l'adhérence d'une sous-couche d’accroche (3) sur le support (2) ; iv. dépôt sur la face interne (21 ) ou sur le fond (211 ) du support (2) d’une ou plusieurs couches continues de la sous-couche d’accroche (3) comprenant a) entre 20 % et 80 % en poids du poids total de la sous-couche d’un ou plusieurs polymère(s) choisis dans le groupe constitué des polyaryléthercétones (PAEK), des polyéthylèneimines (PEI), des polyimides (PI), des polyamide imides (PAI) et des polybenzymidazole (PBI), avec un ratio en poids PAEK: (PEI+PI+PAI+PBI ) compris entre 1 :1 et 15:1 , b) au moins 20 %, de préférence au moins 25 %, en poids du poids total de la sous- couche d’un ou plusieurs polymères choisi(s) dans le groupe constitué des polysulfures de phénylène (PPS) et des polyethersulfones (PES), c) moins de 40 %, de préférence moins de 30 %, en poids du poids total de la sous- couche de charges inorganiques de renfort, de préférence entre 5 et 25 % en poids, d) éventuellement une ou plusieurs résine(s) fluorocarbonée(s) ou acrylique(s), e) éventuellement un ou plusieurs pigments., v. dépôt d’une ou plusieurs couches d’un revêtement antiadhésif à base de résines fluorocarbonées, de préférence deux couches, sur ladite sous-couche d’accroche (3) déposée à l’étape (iv), caractérisé en ce qu’il ne comprend qu’une seule étape de frittage (vi) à une T°C > 400°C, et ce de l’ensemble, après le dépôt des différentes couches.

17. Procédé selon la revendication 16, caractérisé en ce que la sous-couche d’accroche (3) est déposée par spray, par enduction, par sérigraphie ou au rouleau.

18. Procédé selon l’une quelconque des revendications 16 à 17, caractérisé en ce que la température de frittage est comprise entre 400° C et 440° C.

Description:
SOUS COUCHE POLYMERIQUE - FORMULATION A BASE DE RESINES A HAUTES PROPRIETES THERMOMECANIQUES (PEEK, PES, PAI PBI ETC.) POUR LE RENFORCEMENT DE LA RESISTANCE MECANIQUE, NOTAMMENT A CHAUD DES REVETEMENTS FLUORES

L’invention s’applique dans le domaine des revêtements anti-adhésifs pour surface de cuisson des articles culinaires et appareils électriques de cuisson.

Les articles culinaires revêtus en PTFE (polytétrafluoroéthylène) ont la faveur du marché car ils permettent une cuisson ne nécessitant pas, ou peu, de matières grasses ajoutées et sont d’un entretien facile. Toutefois, une faiblesse inhérente à ces revêtements est leur faible résistance mécanique, notamment à chaud.

Pour y remédier, de nombreuses solutions techniques ont été proposées qui consistent à renforcer le revêtement par des charges dures ou par l’interposition de sous couches dures de type inorganiques ou organiques.

Dans le cas des primaires renforcés par des charges dures organiques ou inorganiques, on observe effectivement des améliorations importantes pour la résistance à l’abrasion mais on observe tout aussi bien des impacts au métal lors de la cuisson d’aliments telles que des côtes de porc ou lors de l’utilisation de spatules métalliques.

Dans le cas de bases dures inorganiques telles que par exemple celles réalisées à partir d’un émail ou encore d’oxydes métalliques, la résistance à l’abrasion est encore améliorée et le problème des impacts est limité sans toutefois être supprimé.

On connaît également les sous-couches de polymères organiques. Ces sous-couches permettent effectivement de diminuer considérablement l’apparition de la rayure voire de la supprimer. Cette stratégie est donc très intéressante. Les polymères utilisés sont très souvent des thermoplastiques de haute résistance thermique et possédant un point de fusion élevé comme par exemple les polyarylethercétone et notamment l’oxy-1 ,4- phenylènephénylène-oxy-1 ,4-phénylène-carbonyle-1 ,4-phénylène ou PEEK ou encore les phénylènesulfides.

Le polymère PEEK est intéressant dans les articles culinaires puisqu’il présente un haut point de fusion (343°C) et une excellente stabilité thermique dans des conditions d’usage à 260°C. Les techniques d’enduction suivantes peuvent être réalisées pour obtenir une sous-couche à partir de ce type de polymère : l’enduction par spray, au rouleau, au rideau, par tampographie, sérigraphie, projection thermique, pistolage électrostatique, jet d’encre.

Dans la demande WO 2000/54895, il est mentionné l’utilisation d’une sous-couche composée uniquement de PEEK (avec des tailles de particules comprises entre 5 pm et 100 pm, et avec un d50 de préférence de 20 pm) déposée sur un substrat métallique, avec un recouvrement compris entre 60 % à 95 % de la surface de l’article puis recouverte d’un revêtement antiadhésif en mono- ou multicouche, à base de résines fluorées et copolymères fluorés. La sous-couche PEEK est déposée soit par tampographie ou sérigraphie, soit par spray sous forme de dispersion.

L’épaisseur de cette couche de PEEK est comprise entre 5 pm et 100 pm.

L’inconvénient du procédé tel que décrit est qu’il impose une double cuisson du revêtement fluoré à base de PEEK. La première cuisson nécessite une température supérieure au point de fusion du polymère composant la sous-couche (soit entre 380 et 400° C pour le PEEK) afin de permettre son adhésion au substrat métallique. Il faut ensuite refroidir fortement l’article, ce qui est très coûteux en temps et en énergie, mais indispensable pour pouvoir appliquer les couches successives fluorées qui seront frittées lors d’une seconde cuisson à haute température (> 420° C).

Dans la demande WO 2010/130954, il est décrit une sous-couche dure formant un réseau continu, déposé de façon discontinu sur le fond intérieur de l’article culinaire. Le matériau composant cette couche est une céramique (mélange alumine-titane) ou un métal ou un polymère (PAI, PEI, PI, PES, PPS, PEK ou PEEK). La surface de l’article culinaire recouverte par ce matériau est comprise entre 30 % à 80 % et la dimension entre les gouttes déposées est comprise entre 2 pm à 50 pm. La surface de cette couche dure présente une rugosité avec un Ra de 2 pm à 12 pm, de préférence 4 pm à 8 pm.

Ce matériau est projeté par un procédé flamme spray sous forme pulvérulente avec une granulométrie comprise de préférence entre 20 pm et 45 pm.

Il est nécessaire de préchauffer fortement le substrat métallique avant de procédé au dépôt des poudres par flamme spray au-dessus de 180°C. Les couches fluorées sont ensuite déposées par spray coating une fois le dépôt refroidi à température ambiante. Un seul frittage à 430° C est ensuite réalisé.

Dans le brevet FR 2871038, il est mentionné l’utilisation d’une sous couche de PEEK, avec une résine PAI et des résines fluorées déposée sur un substrat métallique puis recouverte d’un revêtement antiadhésif en une ou plusieurs couches et sans présence de PEEK dans ces couches supérieures.

La sous couche est composée d’un mélange de PAI, de PEEK et de PTFE tels que le PTFE est compris entre 9 à 15 %/p et la résine PAI est comprise entre 4 à 5 %/p.

Dans tous les cas le taux de PEEK en matière sèche dans le film fluoré final est de l’ordre de 0,12 % à 1 ,1 %/p, de préférence de 0,12 % à 0,9 %/p.

La poudre de PEEK a une granulométrie D50 de 5 à 35 pm.

Dans tous les cas, la première couche de revêtement contient des résines fluorées.

Ce revêtement liquide est déposé par spray. Des couches supérieures de revêtements fluorés contenant également un ou des primaires d’accroche sont ensuite déposées par spray. Le frittage de toutes ces couches est réalisé en une seule cuisson de 400 à 420° C.

L’inconvénient de cette méthode d’application est que le taux de résine PEEK dans la première couche est très faible et ne permet pas d’atteindre les performances mécaniques suffisantes pour avoir un revêtement anti-rayure.

Dans la demande WO 00/054896, il est mentionné l’utilisation d’une sous couche de PEEK sans résine fluorée constituée d’au-moins 50 % en poids de poudre de PEEK, ceci afin que la surface recouverte en PEEK soit comprise entre 60 % à 95 % de la surface de l’article.

Ce primaire qui contient au-moins 50 % de PEEK, peut contenir également un mélange avec d’autres résines thermostables purs ou en mélange tels que le polyphenylène sulfure (PPS), le polyetherimide (PEI), le polyimide (PI), le polyethercetone (PEK), le polyethersulfone (PES), le polyamideimide (PAI). Elle peut aussi contenir des charges choisies parmi les oxydes métalliques : silice, mica, ou charges lamellaires. Elle ne comporte aucune résine fluorée.

La première cuisson est réalisée à une température élevée d’au-moins 260° C, de préférence supérieure ou égale à 340° C pour faire fondre le PEEK.

Le PEEK est sous forme de poudre dont la granulométrie est comprise entre 4 pm et 80 pm, avec un d50 de préférence de 20 pm. L’épaisseur de cette sous-couche est comprise entre 5 pm et 100 pm.

Ce revêtement liquide est déposé par spray. Des couches supérieures de revêtements fluorés voire de primaires avec des couches de finition fluorées sont ensuite déposés par spray. Le frittage de toutes ces couches est réalisé en deux cuissons une seconde cuisson pour fritter le revêtement fluoré, entre 400° C à 420° C.

Dans le brevet US 6,596,380 B1 , il est mentionné un revêtement fluoré anti-rayures dont la première couche contient au-moins 50 % en poids de PEEK (de préférence entre 60 % et 95 %), en mélange avec une résine polymère thermostable telle que la PPS, le PEI, le PI, les PAI et leurs mélanges et des charges telles que les oxydes métalliques, la silice, les micas, et en absence de toute résine fluorée. Cette première couche a une épaisseur comprise entre 5 et 100 pm.

Le PEEK est une poudre de granulométrie de 4 pm à 80 pm avec un d50 de l’ordre de 20 pm. Cependant, le procédé d’obtention d’un tel revêtement passe forcément par une double- cuisson/frittage entre 400 et 420° C.

DEFINITIONS

Par l’expression « article culinaire », il faut comprendre, au sens de la présente invention, un objet destiné à cuisiner. Les articles culinaires au sens de la présente invention comprennent les objets destinés à être chauffé pour cuire ou réchauffer les aliments portés par l’élément de cuisson ou contenus dans l’élément de cuisson et les appareils électriques de cuisson.

Par l’expression « objet destiné à être chauffé pour cuire ou réchauffer les aliments portés par l’élément de cuisson ou contenus dans l’élément de cuisson », il faut comprendre, au sens de la présente invention, un objet qui sera chauffé par un système extérieur de chauffage, tel qu’un foyer de cuisson, et qui est apte à transmettre l'énergie calorifique apportée par ce système extérieur de chauffage à un matériau ou aliment au contact dudit objet. Un tel objet peut notamment être une poêle, une casserole, une sauteuse, un poêlon ou caquelon pour fondue ou raclette, un fait-tout, un wok, une sauteuse, une crêpière, une marmite, une cocotte, un moule culinaire.

Par l’expression « appareil électrique de cuisson », il faut comprendre, au sens de la présente invention, un objet destiné à cuisiner, configuré pour produire de la chaleur.

Par l’expression « objet configuré pour produire de la chaleur », il faut comprendre au sens de la présente invention un objet chauffant possédant son propre système de chauffage.

Un tel objet peut notamment être un grill, une plancha, une cuve de cuiseur ou de machine à pain, une crêpière électrique, un appareil électrique à raclette, un appareil électrique à fondue, un grill électrique, une plancha électrique, un cuiseur électrique, une machine à pain.

RESUME DE L’INVENTION

Cette invention décrit la fabrication d’un article culinaire résistant à la rayure à froid et à chaud tout en étant antiadhésif.

Pour remédier à l’ensemble de ces problèmes, les inventeurs ont identifié une sous-couche d ’accroche optimale.

La formulation de cette sous-couche permet également un revêtement avec un nombre limité de couches et un seul procédé de frittage dans les conditions standards, ce qui rend le process industrialisable sans investissement complémentaire.

Des couches fluorées supérieures sont ensuite appliquées par spray avec l’obtention d’une excellente anti-adhésivité du revêtement. La présence de charges de renfort (alumine, carbure de silicium etc.) est également possible dans les couches fluorées. Le revêtement obtenu est réalisé avec une seule et même condition de frittage à 420-430° C. D’excellentes performances anti-scratch sont obtenues tout en maintenant le coût du revêtement à des prix acceptables industriellement. Ce type de revêtement permet d’augmenter de manière significative la résistance à la rayure du revêtement tant à température ambiante qu’à température élevée (180°C) tout en minimisant les coûts de procédé et en conservant d’excellentes propriétés anti-adhésives et d’adhésion.

Un premier objet de l’invention concerne une sous-couche d’accroche d’un revêtement antiadhésif sur un support métallique caractérisée en ce qu’elle comprend : a) entre 20 % et 80 % en poids du poids total de la sous-couche d’un ou plusieurs polymère(s) choisis dans le groupe constitué des polyaryléthercétones (PAEK), des polyéthylèneimines (PEI ), des polyimides (PI), des polyamide imides (PAI) et des polybenzymidazole (PBI), avec un ratio en poids PAEK:(PEI+PI+PAI+PBI) compris entre 1 :1 et 15:1 , b) au moins 20 %, de préférence au moins 25 %, en poids du poids total de la sous-couche d’un ou plusieurs polymères choisi(s) dans le groupe constitué des polysulfures de phénylène (PPS) et des polyethersulfones (PES), c) moins de 40 %, de préférence moins de 30 %, en poids du poids total de la sous-couche de charges inorganiques de renfort, de préférence entre 5 et 25 % en poids, d) entre 0 et 5 % en poids du poids total de la sous-couche d’une ou plusieurs résine(s) fluorocarbonée(s) ou acrylique(s), e) éventuellement un ou plusieurs pigments.

Un second objet de l’invention concerne un article culinaire (1 ) comprenant un support métallique (2) présentant une face interne (21 ) destinée à la cuisson des aliments recouverte d’une sous-couche d’accroche (3) selon l’invention puis d’une ou plusieurs couches d’un revêtement antiadhésif.

Un troisième objet de l’invention concerne un procédé de fabrication d’un article culinaire (1 ) comprenant un support métallique (2) présentant une face interne (21 ) destinée à la cuisson des aliments recouverte d’une sous-couche d’accroche (3) puis d’une ou plusieurs couches d’un revêtement antiadhésif caractérisé par les étapes suivantes : i. Une étape de fourniture d'un support (2) métallique, comprenant deux faces opposées, ii. Une étape de mise en forme du dit support (2) pour lui conférer la forme d'une calotte (3), qui comprend un fond (211 ) et une paroi latérale (212) s'élevant à partir du fond (211 ), et ainsi définir une face interne (21 ) concave adaptée à recevoir des aliments et une face extérieure (22) convexe, ladite étape ii) étant réalisée soit avant l'étape iv) de réalisation de la sous-couche d ’accroche (3), soit après l'étape v) de réalisation du revêtement antiadhésif, iii. De manière optionnelle, une étape de traitement de la face interne (21 ) du support (2), pour obtenir une face interne traitée favorisant l'adhérence d'une sous-couche d’accroche (3) sur le support (2) iv. Dépôt sur la face interne (21 ) du support (2) d’une ou plusieurs couches continues de la sous-couche d’accroche (3) comprenant a) entre 20 % et 80 % en poids du poids total de la sous-couche d’un ou plusieurs polymère(s) choisis dans le groupe constitué des polyaryléthercétones (PAEK), des polyéthylèneimines (PEI), des polyimides (PI), des polyamide imides (PAI) et des polybenzymidazole (PBI), avec un ratio en poids PAEK: (PEI+PI+PAI+PBI) compris entre 1 :1 et 15:1 , b) au moins 20 %, de préférence au moins 25 %, en poids du poids total de la sous-couche d’un ou plusieurs polymères choisi(s) dans le groupe constitué des polysulfures de phénylène (PPS) et des polyethersulfones (PES), c) moins de 40 %, de préférence moins de 30 %, en poids du poids total de la sous-couche de charges inorganiques de renfort, de préférence entre 5 et 25 % en poids, d) éventuellement une ou plusieurs résine(s) fluorocarbonée(s) ou acrylique(s), e) éventuellement un ou plusieurs pigments, v. Dépôt d’une ou plusieurs couches d’un revêtement anti-adhésif à base de résines fluorocarbonées, de préférence deux couches, sur ladite sous-couche d’accroche (3) déposée à l’étape (iv), caractérisé en ce qu’il ne comprend qu’une seule étape de frittage (vi) à une T°C > 400° C, et ce de l’ensemble, après le dépôt des différentes couches.

DESCRIPTION DETAILLEE

La présente invention a donc pour objet une sous-couche d’accroche, un revêtement antiadhésif, un article culinaire et un procédé de fabrication d’un tel article qui remédient aux inconvénients de l’art antérieur.

Un premier objet de l’invention concerne une sous-couche d’accroche d’un revêtement antiadhésif sur un support métallique caractérisée en ce qu’elle comprend : a) entre 20 % et 80 % en poids du poids total de la sous-couche d’un ou plusieurs polymère(s) choisis dans le groupe constitué des polyaryléthercétones (PAEK), des polyéthylèneimines (PEI), des polyimides (PI), des polyamide imides (PAI) et des polybenzymidazole (PBI), avec un ratio en poids PAEK:(PEI+PI+PAI+PBI) compris entre 1 :1 et 15:1 , b) au moins 20 %, de préférence au moins 25 %, en poids du poids total de la sous- couche d’un ou plusieurs polymères choisi(s) dans le groupe constitué des polysulfures de phénylène (PPS) et des polyethersulfones (PES), c) moins de 40 %, de préférence moins de 30 %, en poids du poids total de la sous- couche de charges inorganiques de renfort, de préférence entre 5 et 25 % en poids, d) entre 0 et 5 %, de préférence entre 0 à 4 %, de manière particulièrement préférée de 0 à 3 %, en poids du poids total de la sous-couche d’une ou plusieurs résine(s) fluorocarbonée(s) ou acrylique(s), e) éventuellement un ou plusieurs pigments.

Avantageusement, lorsque les polymères a) représentent de 20 à 40 % de la sous-couche selon l’invention, le ratio en poids PAEK:(PEI+PI+PAI+PBI) est compris entre 6:1 et 12:1.

Avantageusement, lorsque les polymères a) représentent de 40 à 80 % de la sous-couche selon l’invention, le ratio en poids PAEK: (PEI+PI+PAI+PBI) est compris entre 12:1 et 15:1.

Avantageusement, les polymères b) représentent 25 à 40 % en poids du poids total de la sous- couche, de préférence de 25 à 35 %.

Le ratio en poids entre les polymères a) et les polymères b) est avantageusement compris entre 2:5 et 2:3, de préférence entre 1 :2 et 1 :3.

Dans un mode de réalisation particulier, la sous-couche d’accroche d’un revêtement antiadhésif sur un support métallique selon l’invention ne comprend pas de résine(s) fluorocarbonée(s) ou acrylique(s), en particulier pas de résine(s) fluorocarbonée(s), avantageusement pas de PTFE.

Avantageusement, la ou les pigment(s) e) représentent moins de 30%, de préférence moins de 20 %, en poids du poids total de la sous-couche.

Avantageusement, le ou les polyaryléthercétones (PAEK) est(sont) choisi(s) dans le groupe constitué de : polyethercétones (PEK), polyetherethercetone (PEEK), polyethercétonecétones (PEKK), polyetherethercétonecétones (PEEKK) et polyethercétoneethercétonecétones (PEKEKK), de manière particulièrement préférée est(sont) des PEEK. Avantageusement, le ou les polymère(s) (a) est(sont) choisi(s) dans le groupe constitué des polyaryléthercétones (PAEK) et des polyamide imides (PAI) et de leurs mélanges. De manière particulièrement préférée, la partie (a) est un mélange de polymères PAEK et PAL

Avantageusement, le ou les polymère(s) (a) est(sont) choisi(s) dans le groupe constitué des polyetherethercétones (PEEK) et des polyamide imides (PAI) et de leurs mélanges. De manière particulièrement préférée, la partie (a) est un mélange de polymères PEEK et PAL

Avantageusement, le ou les polymère(s) (b) est(sont) une(des) polyethersulfone(s) (PES).

Dans un mode de réalisation préféré de l’invention, les parties (a) et (b) sont un mélange constitué des polymères PEEK, PAI et PES.

La ou les charge(s) inorganique(s) de renfort est(sont) préférentiellement choisie(s) dans le groupe constitué des oxydes, carbures, nitrures métalliques, de préférence l’alumine, les carbures de silicium et la silice pyrogénée.

La ou les résine(s) fluorocarbonée(s) est/sont avantageusement choisie(s) dans le groupe constitué de : le polytétrafluoroéthylène (PTFE), le copolymère de tétrafluoroéthylène et de perfluoro-propylvinyléther (PFA), le copolymère de tétrafluoroéthylène et d'hexafluoropropylène (FEP) et leurs mélanges, de manière particulièrement préférée comprennent du PTFE.

La ou les résine(s) acrylique(s) est/sont avantageusement choisie(s) dans le groupe constitué de : polymères issus d'une polymérisation en émulsion de différents monomères avec d'autres monomères à base d'acryliques.

Le ou les pigment(s) organique(s) ou inorganique(s) est/sont choisi(s) dans le groupe constitué des poudres pigmentaires connues de l’homme du métier dans le domaine, par exemple dioxyde de titane, noir de carbone, graphite, certains pigments thermochromes comme l’oxyde de bismuth, l’oxyde de vanadium ou encore des pigments organiques de perylene.

La sous-couche d’accroche d’un revêtement anti-adhésif sur un support métallique selon l’invention peut comprendre en outre un ou plusieurs solvants, de préférence aprotiques polaires, de préférence non étiquetés, par exemple N-formylmorpholine (NFM), N-Méthyl Imidazole (NMI), N-ButylPyrrolidone (NBP), diméthylsulfoxyde (DMSO), ou alcooliques, par exemple Propylène Glycol (PPG), Diethyleneglycol.

La sous-couche d’accroche d’un revêtement anti-adhésif sur un support métallique selon l’invention peut comprendre en outre un ou plusieurs tensio-actifs.

La sous-couche d’accroche d’un revêtement anti-adhésif sur un support métallique selon l’invention peut comprendre en outre un ou plusieurs agents anti-mousses.

Dans un mode de réalisation préféré de l’invention, la sous-couche d’accroche selon l’invention est un mélange constitué de PEEK, PAI, PES, PTFE et éventuellement des charges, des résines acryliques et des pigments.

Un deuxième objet de l’invention concerne un revêtement du support métallique d’un article culinaire comprenant à partir du support métallique la sous-couche d’accroche selon l’invention recouverte d’une ou plusieurs couches d’un revêtement anti-adhésif.

Ledit revêtement anti-adhésif est avantageusement à base de résines fluorocarbonées. Ledit revêtement anti-adhésif comprend de préférence deux couches.

Un troisième objet de l’invention concerne un article culinaire (1 ) comprenant un support métallique (2) présentant une face interne (21 ) destinée à la cuisson des aliments recouverte d’une sous-couche d’accroche (3) selon l’invention puis d’une ou plusieurs couches d’un revêtement anti-adhésif.

Avantageusement, ledit support métallique (2) est un support monocouche en aluminium ou en alliage d'aluminium, en fonte d'aluminium, en acier inoxydable, en fonte d'acier ou en cuivre, ou un support multicouches comprenant de l'extérieur vers l'intérieur les couches suivantes acier inoxydable ferritique/aluminium/acier inoxydable austénitique ou encore acier inoxydable/aluminium/cuivre/aluminium/acier inoxydable austénitique, ou encore une calotte d'aluminium de fonderie, d'aluminium ou d'alliages d'aluminium doublée d'un fond extérieur en acier inoxydable.

Ledit support métallique (2) (disque ou article en forme) sur lequel est appliqué la sous- couche d’accroche selon l’invention peut présenter une rugosité obtenue par sablage, grenaillage, emboutissage, brossage ou attaque chimique. L’épaisseur de la sous-couche d ’accroche (3) est avantageusement comprise entre 10 et 100 pm, de préférence entre 20 pm et 80 pm, préférentiellement entre 30 et 60 pm.

L’article culinaire (1 ) selon l’invention est de préférence une poêle ou une casserole.

Un troisième objet de l’invention concerne un procédé de fabrication d’un article culinaire (1 ) comprenant un support métallique (2) présentant une face interne (21 ) destinée à la cuisson des aliments recouverte d’une sous-couche d’accroche (3) puis d’une ou plusieurs couches d’un revêtement antiadhésif caractérisé par les étapes suivantes : i. Une étape de fourniture d'un support (2) métallique, comprenant deux faces opposées, ii. Une étape de mise en forme du dit support (2) pour lui conférer la forme d'une calotte (3), qui comprend un fond (211 ) et une paroi latérale (212) s'élevant à partir du fond (211 ), et ainsi définir une face interne (21 ) concave adaptée à recevoir des aliments et une face extérieure (22) convexe, ladite étape ii) étant réalisée soit avant l'étape iv) de réalisation de la sous-couche d’accroche (3), soit après l'étape v) de réalisation du revêtement antiadhésif, iii. De manière optionnelle, une étape de traitement de la face interne (21 ) du support (2), pour obtenir une face interne traitée favorisant l'adhérence d'une sous-couche d’accroche (3) sur le support (2) iv. Dépôt sur la face interne (21 ) du support (2) d’une ou plusieurs couches continues de la sous-couche d’accroche (3) comprenant a) entre 20 % et 80 % en poids du poids total de la sous-couche d’un ou plusieurs polymère(s) choisis dans le groupe constitué des polyaryléthercétones (PAEK), des polyéthylèneimines (PEI), des polyimides (PI), des polyamide imides (PAI) et des polybenzymidazole (PBI), avec un ratio en poids PAEK: (PEI+PI+PAI+PBI) compris entre 1 :1 et 15:1 , b) au moins 20 %, de préférence au moins 25 %, en poids du poids total de la sous-couche d’un ou plusieurs polymères choisi(s) dans le groupe constitué des polysulfures de phénylène (PPS) et des polyethersulfones (PES), c) moins de 40 %, de préférence moins de 30 %, en poids du poids total de la sous-couche de charges inorganiques de renfort, de préférence entre 5 et 25 % en poids, d) éventuellement une ou plusieurs résine(s) fluorocarbonée(s) ou acrylique(s), e) éventuellement un ou plusieurs pigments, v. Dépôt d’une ou plusieurs couches d’un revêtement anti-adhésif à base de résines fluorocarbonées, de préférence deux couches, sur ladite sous-couche d ’accroche (3) déposée à l’étape (iv), caractérisé en ce qu’il ne comprend qu’une seule étape de frittage (vi) à une T°C > 400° C, et ce de l’ensemble, après le dépôt des différentes couches.

Le procédé de fabrication d’un article culinaire (1 ) comprenant un support métallique (2) présentant une face interne (21 ) destinée à la cuisson des aliments recouverte d’une sous- couche d’accroche (3) puis d’une ou plusieurs couches d’un revêtement antiadhésif ne comprend pas deux étapes de frittage ou deux étapes de cuisson. Le procédé de fabrication selon l’invention ne comprend pas trois étapes de frittage ou trois étapes de cuisson. Le procédé de fabrication selon l’invention comprend une unique étape de cuisson par frittage.

Dans un mode de réalisation préféré, la sous-couche d’accroche (3) déposée à l’étape iv comprend de 0 à 5 %, de préférence de 0 à 4%, de manière particulièrement préférée de 0 à 3%, d’une ou plusieurs résine(s) fluorocarbonée(s) ou acrylique(s).

Dans un mode de réalisation particulier, la sous-couche d’accroche (3) déposée à l’étape iv ne comprend pas de résine(s) fluorocarbonée(s), en particulier pas de PTFE.

Avantageusement, le support (2) métallique de l’étape i. se présente sous forme de disque.

Avantageusement, la sous-couche d’accroche (3) est déposée par spray, par enduction, par sérigraphie ou au rouleau.

Avantageusement, la température de frittage est comprise entre 400° C et 440° C.

FIGURES

Figure 1 : Photographie du test HOT BLADE

3 pointes métalliques en rotation sur le revêtement de la face intérieure de l’article culinaire qui est posé sur une source de chaleur.

Figure 2 : Schéma d’un article culinaire selon l’invention EXEMPLES

1 ) Les tests de performances réalisés sur les revêtements

Tests d’évaluation de la durabilité mécanique - Résistance à la rayure

Les excellentes performances mécaniques de ce revêtement sont évaluées au regard du test hot blade.

Cette méthode de test évalue la résistance à la rayure d’un revêtement à l’aide d’un système mobile composé de 3 pointes dures (stylos à billes). Ce test dit aussi « patte de tigre » induit une rotation autour de son axe et décrit un mouvement épicycloïdal sur la surface revêtue. Le test est réalisé à chaud. La dégradation du revêtement (apparition de points au métal, de rayures, délamination du revêtement) est évaluée visuellement après différents cycles de temps.

Des tests d’anti-adhésivité au lait carbonisé sont réalisés après chacun des cycles précédents.

Ce test permet au final d’évaluer trois données de sortie :

- La délamination du revêtement fluoré sur une surface métallique ou inter-couches fluorées après un temps de test (durée).

- L’apparition de la rayure au métal : Scratch au métal après un temps de test (durée).

- La perte de l’anti-adhésivité (AA=0) à un temps de test (durée).

Evaluation de la résistance à la corrosion d’une couche de semi-fini ou de primaire sur un substrat en aluminium grenaillé

Concernant le point 3, ci-dessus, il existe un test.

On évalue la résistance à la corrosion d’un revêtement antiadhésif sur un substrat en aluminium sablé, en évaluant sa résistance à la diffusion du sel vers le substrat métallique qui corrode.

Pour cela on procède comme suit : On réalise une immersion, pendant 20 heures, du substrat revêtu avec le revêtement fluoré dans une solution aqueuse saline portée à ébullition. Cette solution saline comporte 10% en poids de chlorure de sodium. Le protocole de ce test est celui défini dans la norme AFNOR NF D21 -511 $ 3.3.5.

À l’issue de chaque immersion, on réalise un contrôle visuel de l’aspect final du revêtement, qui consiste à noter la présence ou l’absence de traces de corrosion (par une observation visuelle à l’œil nu ou à la loupe binoculaire). Il s’agit en pratique de déceler la présence éventuelle de traces telles que des cloques avec étendue des zones, des traces blanches sous le revêtement.

Cette observation est suivie d’un test par quadrillage selon la norme ISO 2409.

Evaluation de l’adhésion d’une couche de semi-fini ou de primaire sur un substrat en aluminium lisse

Il existe un test normé par quadrillage selon la norme ISO 2409, suivi d’une immersion de l’article revêtu pendant 18 heures (consistant en une alternance de 3 cycles de 3 heures dans de l’eau bouillante et de 3 cycles de 3 heures dans l’huile à 200° C). Puis, on observe si le revêtement antiadhésif présente ou non un décollement.

La cotation est la suivante : aucun carré ne doit être décollé pour obtenir une cotation de 100 (adhérence excellente) ; en cas de décollement, la valeur relevée est égale à la cotation de 100 diminuée du nombre de carrés décollés

2) Exemples de réalisation :

Supports

Supports en aluminium sablé ou grenaillé puis passés dans un traitement de surface adapté pour éliminer les contaminants organiques.

Matières premières

Résines polymères hétérocycliques : o Résine PolyAmide-lmide (PAI) à 29 % d’extrait sec dans la N-butylpyrrolidone (NBP), o Résine sous forme de poudre : PolyAcide antique à 90 % d’extrait sec dans la N-méthylpyrrolidone (NMP/ Eau), référence de chez SOLVAY, grade TORLON AI10LS, o Résine en solvant : Polybenzimidazole (PBI) à 9 % dans le diméthylacétamide (DMAc).

Autres résines polymères aromatiques : o Résine poudre PolyEtherEtherCétone (PEEK), Vicote 704 de chez VICTREX, poudre polymère avec un d50 de 10 pm, o Résine poudre PEKK, KEPSTAN 7002 PT de Arkema avec un d50 de 20 pm, o Résine poudre PEKK, KEPSTAN 6002 PT de Arkema avec un d50 de 50 pm, o Résine poudre PolyEtherSulfone (PES), grade micronisé de chez SOLVAY, poudre polymère avec un d50 de 40 pm.

Résines polymères fluorées (à prédisperser à 20 % dans du PPG avec UltraTurrax, 20 000 rpm) : o Poudre PTFE de 3M / DYNEON : TF 9207 Z, o Poudre FEP de 3M / DYNEON : 6233PZ.

Solvants aprotiques polaires non étiquetés (c’est-à-dire non toxiques au sens de la présente invention) : o N-formylmorpholine (NFM), o N-Méthyl Imidazole (NMI), o N-ButylPyrrolidone (NBP).

Solvant Alcool o Propylène Glycol : PPG, o Diethyleneglycol : butyl diglycol.

Tensio-actif et agent anti-mousse o Tego foamex K7 de chez Evonik, o Genapol X089 de chez Clariant.

Charges de renfort : o Alumine, grade CAHP-F240 (granulométrie en d50 : 50 pm), o Carbure de Silicium, grades SIKA 400, SIKA 320, o Silice pyrogénée, o MICA MILL200/325.

Pigment : o Noir 100, o Bleu CM13, o Rouge brique perylene (indicateur d’usure), o Titane, o Talc, o Graphite. Résine acrylique : o Modarez PW336 : solution de polymère acrylique à 30 % en phase aqueuse, o Rohagit SD 15 : solution de polymère acrylique à 30 % en phase aqueuse.

Exemple 1 :

Sur disque en aluminium mis en forme (30 cm de diamètre), préalablement dégraissé et sablé pour obtenir une rugosité de 4 à 7 pm (Ra), est déposée une couche continue SCD1 (SCD = sous-couche d’accroche) de l’exemple 1 telle que décrite ci-dessous.

Préparation d’une composition aqueuse de semi-fini SF1 à base de polymère hétérocyclique avec une amine et du solvant aprotique polaire non étiqueté.

On réalise une composition aqueuse de semi-fini SF1 comportant les composés suivants, leurs quantités respectives étant indiquées ci-après :

La mise en œuvre de la PAI comporte une étape de passage en phase aqueuse via l'obtention d'un sel de polyamide-acide antique. Cette étape est réalisée dans un broyeur à billes de marque Discontimill®, à température ambiante en présence d'amine.

Les propriétés de la composition aqueuse SF1 ainsi obtenue sont les suivantes :

Extrait sec théorique : 9,5 %

Extrait sec mesuré dans la composition : 9,3 %

Principe de fonctionnement du broyeur en jarre (broyage mécanique)

PRINCIPE

Le broyage à billes consiste à charger une jarre avec l’échantillon à broyer et des billes dites de broyage et à faire tourner la jarre autour de son axe à une certaine vitesse. La rotation de la jarre s’effectue généralement à l'aide d'une machine à rouleaux. L’échantillon peut être broyé sous forme sèche ou dispersée dans un solvant approprié (par ex. dans l’eau, dans L’alcool ou dans un solvant). La dispersion peut également contenir certains adjuvants (comme un dispersant ou un anti-mousse).

Préparation d’une composition de semi-fini SF2 réalisée dans un broyeur à billes pendant 20 minutes pour l’obtention de la pâte broyée ci-dessous, référencée SF2.

L’alcool (PPG) et la poudre de PTFE sont pré-dispersés à très haute vitesse avec un système ultra-turax avant incorporation en mélange tel que :

Composition de la sous-couche SCD1 de l’exemple 1

L’étape finale est réalisée dans un disperseur de type Rayneri pour l’obtention de la sous- couche d’accroche ci-dessous :

Les propriétés de la sous-couche SCD1 de l’exemple 1 ainsi obtenue sont les suivantes :

Le ratio final massique du mélange de résines polymères est le suivant : PEEK / PAI / PES/ Charge/ PTFE : 19 / 3 / 23 / 25 / 30 :

Extrait sec théorique : 40,7 %

Viscosité mesurée en Coupe AFNOR CA6 : 50 sec

L’épaisseur de cette couche SCD1 de l’exemple 1 est comprise entre 50 pm à 100 pm, de préférence 40 pm à 60 pm.

Le substrat et la sous couche continue telle que décrite ci-dessus sont revêtus d’un revêtement anti-adhésif multicouches composé d’un Mid-coat (6 - 8 pm) qui est séché 4 minutes à 100°C et d’un finish (14 - 18 pm). L’ensemble étant finalement chauffé à 430° C pendant 11 minutes, c’est-à-dire que le procédé ne comprend qu’une seule étape de frittage à une T°C > 400° C, et ce, après le dépôt des différentes couches. Les compositions sont les suivantes :

Composition du Mid-coat (MD)

Composition de finition (F) Exemple 2 :

Sur disque en aluminium mis en forme (30 cm de diamètre), préalablement dégraissé et sablé pour obtenir une rugosité de 4 à 7 pm (Ra), est déposée une couche continue SCD2 de l’exemple 2 telle que décrite ci-dessous.

Principe de fonctionnement du broyeur en jarre (broyage mécanique)

PRINCIPE

Le broyage à billes consiste à charger une jarre avec l’échantillon à broyer et des billes dites de broyage et à faire tourner la jarre autour de son axe à une certaine vitesse. La rotation de la jarre s’effectue généralement à l'aide d'une machine à rouleaux. L’échantillon peut être broyé sous forme sèche ou dispersée dans un solvant approprié (par ex. dans l’eau, dans l’alcool ou dans un solvant). La dispersion peut également contenir certains adjuvants (comme un dispersant ou un anti-mousse).

Préparation d’une composition de semi-fini SF3 réalisée dans un broyeur à billes pendant 20 minutes pour l’obtention de la pâte broyée ci-dessous, référencée SF3.

Composition de la sous-couche SCD2 de l’exemple 2

L’étape finale est réalisée dans un disperseur de type Rayneri pour l’obtention de la sous- couche d’accroche ci-dessous : Les propriétés de la sous-couche SCD2 de l’exemple 2 ainsi obtenue sont les suivantes :

Le ratio final massique du mélange de résines polymères est le suivant : PEEK / PAI I PES/ Charge/ Résine acrylique / Pigment : 19 / 3 / 23 / 30 / 5 / 20

Extrait sec théorique : 41 ,1 %

Viscosité mesurée en Coupe AFNOR CA6 : 45 sec

L’épaisseur de cette couche SCD2 de l’exemple 2 est comprise entre 50 pm à 100 pm, de préférence 40 pm à 60 pm.

Le substrat et la sous couche continue telle que décrite ci-dessus sont revêtus d’un revêtement antiadhésif multicouches composé d’un mid-coat (6 - 8 pm) qui est séché 4 minutes à 100°C et d’un finish (14 - 18 pm). L’ensemble étant finalement chauffé à 430° C pendant 11 minutes, c’est-à-dire que le procédé ne comprend qu’une seule étape de frittage à une T°C > 400° C, et ce, après le dépôt des différentes couches.

Les formules du mid-coat et du finish sont données plus haut.

Exemple 3 :

Sur disque en aluminium mis en forme (30 cm de diamètre), préalablement dégraissé et sablé pour obtenir une rugosité de 4 à 7 pm (Ra), est déposée une couche continue SCD3 de l’exemple 3 telle que décrite ci-dessous.

Principe de fonctionnement du broyeur en jarre (broyage mécanique)

PRINCIPE

Le broyage à billes consiste à charger une jarre avec l’échantillon à broyer et des billes dites de broyage et à faire tourner la jarre autour de son axe à une certaine vitesse. La rotation de la jarre s’effectue généralement à l'aide d'une machine à rouleaux. L’échantillon peut être broyé sous forme sèche ou dispersée dans un solvant approprié (par ex. dans l’eau, dans l’alcool ou dans un solvant). La dispersion peut également contenir certains adjuvants (comme un dispersant ou un anti-mousse).

Préparation d’une composition de semi-fini SF4 réalisée dans un broyeur à billes pendant 20 minutes pour l’obtention de la pâte broyée ci-dessous, référencée SF4.

L’alcool (PPG) et la poudre de PTFE sont pré-dispersés à très haute vitesse avec un système ultra-turax avant incorporation en mélange tel que :

Composition de la sous-couche SCD3 de l’exemple 3

L’étape finale est réalisée dans un disperseur de type Rayneri pour l’obtention de la sous- couche d’accroche ci-dessous :

Les propriétés de la sous-couche SCD3 de l’exemple 3 ainsi obtenue sont les suivantes :

Le ratio final massique du mélange de résines polymères est le suivant : PEEK / PAI I PES/ Charge/ PTFE / Pigment : 17 / 3 / 25 / 15 / 30 / 10

Extrait sec théorique : 41 ,1 %

Viscosité mesurée en Coupe AFNOR CA6 : 2,10 min

L’épaisseur de cette couche SCD3 de l’exemple 3 est comprise entre 50 pm à 100 pm, de préférence 40 pm à 60 pm.

Le substrat et la sous couche continue telle que décrite ci-dessus sont revêtus d’un revêtement antiadhésif multicouches composé d’un mid-coat (6 - 8 pm) qui est séché 4 minutes à 100°C et d’un finish (14 - 18 pm). L’ensemble étant finalement chauffé à 430° C pendant 11 minutes, c’est-à-dire que le procédé ne comprend qu’une seule étape de frittage à une T°C > 400° C, et ce, après le dépôt des différentes couches.

Les formules du mid-coat et du finish sont données plus haut. Exemple 4 :

Sur disque en aluminium mis en forme (30 cm de diamètre), préalablement dégraissé et sablé pour obtenir une rugosité de 4 à 7 pm (Ra), est déposée une couche continue SCD4 de l’exemple 4 telle que décrite ci-dessous.

Principe de fonctionnement du broyeur en jarre (broyage mécanique)

PRINCIPE

Le broyage à billes consiste à charger une jarre avec l’échantillon à broyer et des billes dites de broyage et à faire tourner la jarre autour de son axe à une certaine vitesse. La rotation de la jarre s’effectue généralement à l'aide d'une machine à rouleaux. L’échantillon peut être broyé sous forme sèche ou dispersée dans un solvant approprié (par ex. dans l’eau, dans l’alcool ou dans un solvant). La dispersion peut également contenir certains adjuvants (comme un dispersant ou un anti-mousse).

Préparation d’une composition de semi-fini SF5 réalisée dans un broyeur à billes pendant 20 minutes pour l’obtention de la pâte broyée ci-dessous, référencée SF5.

Composition de la sous-couche SCD4 de l’exemple 4

L’étape finale est réalisée dans un disperseur de type Rayneri pour l’obtention de la sous- couche d’accroche ci-dessous : Les propriétés de la sous-couche SCD4 de l’exemple 4 ainsi obtenue sont les suivantes :

Le ratio final massique du mélange de résines polymères est le suivant : PEEK / PAI I PES/ Charge/ Résine acrylique / Pigment : 17 / 3 / 25 / 30 / 5 / 20

Extrait sec théorique : 42,4 %

Viscosité mesurée en Coupe AFNOR CA6 : 55 sec

L’épaisseur de cette couche SCD4 de l’exemple 4 est comprise entre 50 pm à 100 pm, de préférence 40 pm à 60 pm.

Le substrat et la sous couche continue telle que décrite ci-dessus sont revêtus d’un revêtement antiadhésif multicouches composé d’un mid-coat (6 - 8 pm) qui est séché 4 minutes à 100°C et d’un finish (14 - 18 pm). L’ensemble étant finalement chauffé à 430° C pendant 11 minutes, c’est-à-dire que le procédé ne comprend qu’une seule étape de frittage à une T°C > 400° C, et ce, après le dépôt des différentes couches.

Les formules du mid-coat et du finish sont données plus haut.

Exemple 5 :

Sur disque en aluminium mis en forme (30 cm de diamètre), préalablement dégraissé et sablé pour obtenir une rugosité de 4 à 7 pm (Ra), est déposée une couche continue SCD5 de l’exemple 5 telle que décrite ci-dessous. r en i

PRINCIPE

Le broyage à billes consiste à charger une jarre avec l’échantillon à broyer et des billes dites de broyage et à faire tourner la jarre autour de son axe à une certaine vitesse. La rotation de la jarre s’effectue généralement à l'aide d'une machine à rouleaux. L’échantillon peut être broyé sous forme sèche ou dispersée dans un solvant approprié (par ex. dans l’eau, dans l’alcool ou dans un solvant). La dispersion peut également contenir certains adjuvants (comme un dispersant ou un anti-mousse).

Préparation d’une composition de semi-fini SF6 réalisée dans un broyeur à billes pendant 20 minutes pour l’obtention de la pâte broyée ci-dessous, référencée SF6.

L’alcool (PPG) et les poudres de PTFE et de FEP sont pré-dispersés à très haute vitesse avec un système ultra-turax avant incorporation en mélange tel que :

Composition de la sous-couche SCD5 de l’exemple 5

L’étape finale est réalisée dans un disperseur de type Rayneri pour l’obtention de la sous- couche d’accroche ci-dessous :

Les propriétés de la sous-couche SCD5 de l’exemple 5 ainsi obtenue sont les suivantes :

Le ratio final massique du mélange de résines polymères est le suivant : PEEK / PAI I PES/ Charge/ PTFE / FEP : 19 / 3 / 23 / 25 / 25 / 5

Extrait sec théorique : 41 ,0 %

Viscosité mesurée en Coupe AFNOR CA6 : 1 min 50

L’épaisseur de cette couche SCD5 de l’exemple 5 est comprise entre 50 pm à 100 pm, de préférence 40 pm à 60 pm.

Le substrat et la sous couche continue telle que décrite ci-dessus sont revêtus d’un revêtement antiadhésif multicouches composé d’un mid-coat (6 - 8 pm) qui est séché 4 minutes à 100°C et d’un finish (14 - 18 pm). L’ensemble étant finalement chauffé à 430° C pendant 11 minutes, c’est-à-dire que le procédé ne comprend qu’une seule étape de frittage à une T°C > 400° C, et ce, après le dépôt des différentes couches.

Les formules du mid-coat et du finish sont données plus haut. Exemple 6 :

Sur disque en aluminium mis en forme (30cm de diamètre), préalablement dégraissé et sablé pour obtenir une rugosité de 4 à 7 pm (Ra), est déposée une couche continue SCD6 de l’exemple 6 telle que décrite ci-dessous.

Préparation d’une composition de semi-fini SF7 réalisée dans un broyeur à billes pendant

20 minutes pour l’obtention de la pâte broyée ci-dessous, référencée SF7.

Propylene glycol 20,1 g

NFM 20,1 g

Genapol X089 6,7 g

Tego foamex K7 2,0 g

PEEK Vicote 704 40,3 g

PES 10,8 g

TOTAL 100 g

Composition de la sous-couche SCD6 de l’exemple 6

L’étape finale est réalisée dans un disperseur de type Rayneri pour l’obtention de la sous- couche dure ci-dessous :

SF1 18,5 g

SF7 72,1 g

Eau 9,4 g

TOTAL 100 g

Les propriétés de la sous-couche SCD6 de l’exemple 6 ainsi obtenue sont les suivantes :

Le ratio final massique du mélange de résines polymères est le suivant :

PEEK / PAI / PES/: 75/ 5 / 20

Extrait sec théorique : 38,5 %

Viscosité mesurée en Coupe AFNOR CA6 : 1 min40sec

L’épaisseur de cette couche SCD6 de l’exemple 6 est comprise entre 50 pm à 100 pm, de préférence 40 pm à 60 pm.

Le substrat et la sous couche continue telle que décrite ci-dessus sont revêtus d’un revêtement anti-adhésif multicouches composé d’un Mid-coat (6 - 8 pm) qui est séché 4 minutes à 100°C et d’un finish (14 - 18 pm). L’ensemble étant finalement chauffé à 430° C pendant 11 minutes, c’est-à-dire que le procédé ne comprend qu’une seule étape de frittage à une T° C > 400° C, et ce, après le dépôt des différentes couches.

Les formules du mid-coat et du finish sont données plus haut.

Exemple 7 :

Sur disque en aluminium mis en forme (30cm de diamètre), préalablement dégraissé et sablé pour obtenir une rugosité de 4 à 7 μm (Ra), est déposée une couche continue SCD7 de l’exemple 7 telle que décrite ci-dessous.

Préparation d’une composition de semi-fini SF8 réalisée dans un broyeur à billes pendant 20 minutes pour l’obtention de la pâte broyée ci-dessous, référencée SF8. L’alcool (PPG) et les poudres de PTFE sont pré-dispersés à très haute vitesse avec un système ultra-turax avant incorporation en mélange tel que :

Propylene glycol 20,3 g

NFM 20,3 g

Genapol X089 8,8 g

Tego foamex K7 1 ,5 g

PEEK Vicote 704 23,7 g

PES 11 ,3 g

Pigment Noir 100 PTFE 2,8 g

11 ,3 g

TOTAL 100 g

Composition de la sous-couche SCD7 de l’exemple 7

L’étape finale est réalisée dans un disperseur de type Rayneri pour l’obtention de la sous- couche dure ci-dessous :

SF1 11 ,8

SF8 71 ,7 g

Eau 12,5 g

Charges SIKA 400 4,0 g

TOTAL 100 g Les propriétés de la sous-couche SCD7 de l’exemple 7 ainsi obtenue sont les suivantes :

Le ratio final massique du mélange de résines polymères est le suivant :

PEEK / PAI / PES / Charge/ PTFE / Pigment : 42 / 3 / 20 / 10 / 20 / 5

Extrait sec théorique : 40,3 %

Viscosité mesurée en Coupe AFNOR CA6 : 2min40sec

L’épaisseur de cette couche SCD7 de l’exemple 7 est comprise entre 50 pm à 100 pm, de préférence 40 pm à 60 pm.

Le substrat et la sous couche continue telle que décrite ci-dessus sont revêtus d’un revêtement anti-adhésif multicouches composé d’un Mid-coat (6 - 8 pm) qui est séché 4 minutes à 100°C et d’un finish (14 - 18 pm). L’ensemble étant finalement chauffé à 430° C pendant 11 minutes, c’est-à-dire que le procédé ne comprend qu’une seule étape de frittage à une T°C > 400° C, et ce, après le dépôt des différentes couches.

Les formules du mid-coat et du finish sont données plus haut.

Contre-exemple 1 :

Sur disque en aluminium mis en forme (30cm de diamètre), préalablement dégraissé et sablé pour obtenir une rugosité de 4 à 7 pm (Ra), est déposée une couche continue SCD8 du contre- exemple 1 telle que décrite ci-dessous.

Préparation d’une composition de semi-fini SF9 réalisée dans un broyeur à billes pendant 20 minutes pour l’obtention de la pâte broyée ci-dessous, référencée SF9.

L’alcool (PPG) et la poudre de PTFE sont pré-dispersés à très haute vitesse avec un système ultra-turax avant incorporation en mélange tel que :

Propylene glycol 21 ,7 g

PTFE poudre 21 ,1 g

NFM 21 ,7 g

Genapol X089 8,7 g

Tego foamex K7 1 ,6 g

PEEK Vicote 704 25,3 g

TOTAL 100 g Composition de la sous-couche SCD8 du contre-exemple 1 est réalisée dans un disperseur de type Rayneri pour l’obtention de la sous-couche dure ci-dessous :

SF1 11 ,1 g

SF9 68,7 g

Eau 11 ,9 g

Charges SIKA400 8,3 g

TOTAL 100 g

Les propriétés de la sous-couche SCD8 du contre-exemple 1 ainsi obtenue sont les suivantes : Le ratio final massique du mélange de résines polymères est le suivant :

PEEK / PAI / Charge/ PTFE : 42 / 3 / 20 / 35

Extrait sec théorique : 41 ,2 %

- Viscosité mesurée en Coupe AFNOR CA6 : 1 min 0

L’épaisseur de cette couche SCD8 du contre-exemple 1 est comprise entre 50 pm à 100 pm, de préférence 40 pm à 60 pm.

Le substrat et la sous couche continue telle que décrite ci-dessus sont revêtus d’un revêtement anti-adhésif multicouches composé d’un Mid-coat (6 - 8 pm) qui est séché 4 minutes à 100°C et d’un finish (14 - 18 pm). L’ensemble étant finalement chauffé à 430° C pendant 11 minutes.

Les formules du mid-coat et du finish sont données plus haut.

Contre-exemple 2 :

Sur disque en aluminium mis en forme (30 cm de diamètre), préalablement dégraissé et sablé pour obtenir une rugosité de 4 à 7 pm (Ra), est déposée une couche continue SCD8 du contre-exemple 1 telle que décrite ci-dessus.

L’épaisseur de cette couche SCD8 du contre-exemple 1 est comprise entre 50 pm à 100 pm, de préférence 40 pm à 60 pm.

Cette sous-couche est chauffée à 430° C pendant 11 minutes puis refroidie à 25-30° C pour enduction des couches fluorées suivantes : Un revêtement anti-adhésif composé d’un Mid-coat (6 - 8 pm) qui est séché 4 minutes à 100°C et d’un finish (14 - 18 pm). L’ensemble étant finalement chauffé à 430° C pendant 11 minutes.

Les formules du mid-coat et du finish sont données plus haut.

Ce revêtement complet subit deux cycles de frittage à 430° C.

Contre-exemple 3 :

Sur disque en aluminium mis en forme (30cm de diamètre), préalablement dégraissé et sablé pour obtenir une rugosité de 4 à 7 pm (Ra), est déposée une couche continue SCD9 du contre- exemple 3 telle que décrite ci-dessous.

Préparation d’une composition de semi-fini SF10 réalisée dans un broyeur à billes pendant 20 minutes pour l’obtention de la pâte broyée ci-dessous, référencée SF10.

Propylene glycol 24,2 g

NFM 24,2 g

Genapol X089 8,1 g

Tego foamex K7 1 ,7 g

PEEK Vicote 704 28,3 g

Pigment Noir 100 13,5 g

TOTAL 100 g

Composition de la sous-couche SCD9 du contre-exemple 3 est réalisée dans un disperseur de type Rayneri pour l’obtention de la sous-couche dure ci-dessous :

SF1 11 ,2 g

SF10 61 ,1 g

EAU 13,3 g

Charges SI KA400 12,3 g

Résine acrylique Rohagit SD 15 2,1 g

TOTAL 100 g

Les propriétés de la sous-couche SCD9 du contre-exemple 3 ainsi obtenue sont les suivantes :

Le ratio final massique du mélange de résines polymères est le suivant :

PEEK / PAI / Charge/ Résine acrylique / Pigment : 42 / 3 / 30 / 5 / 20

Extrait sec théorique : 41 ,0 %

Viscosité mesurée en Coupe AFNOR CA6 : 55 sec L’épaisseur de cette couche SCD9 du contre-exemple 3 est comprise entre 50 pm à 100 pm, de préférence 40 pm à 60 pm.

Le substrat et la sous couche continue telle que décrite ci-dessus sont revêtus d’un revêtement anti-adhésif multicouches composé d’un Mid-coat (6 - 8 pm) qui est séché 4 minutes à 100°C et d’un finish (14 - 18 pm). L’ensemble étant finalement chauffé à 430° C pendant 11 minutes.

Les formules du mid-coat et du finish sont données plus haut.

Contre-exemple 4 :

Sur disque en aluminium mis en forme (30cm de diamètre), préalablement dégraissé et sablé pour obtenir une rugosité de 4 à 7 μm (Ra), est déposée une couche continue SCD10 du contre-exemple 4 telle que décrite ci-dessous.

Préparation d’une composition de semi-fini SF11 réalisée dans un broyeur à billes pendant 20 minutes pour l’obtention de la pâte broyée ci-dessous, référencée SF11 .

Propylene glycol 24,4 g

NFM 24,4 g

Genapol X089 8,2 g

Tego foamex K7 1 ,8 g

PEEK Vicote 704 28,5 g

Pigment Noir 100 12,7 g

TOTAL 100 g

Composition de la sous-couche SCD10 du contre-exemple 4 est réalisée dans un disperseur de type Rayneri pour l’obtention de la sous-couche dure ci-dessous :

SF11 81 ,8 g

Charges SI KA400 15,6 g

Résine acrylique Rohagit SD 15 2,6 g

TOTAL 100 g

Les propriétés de la sous-couche SCD10 du contre-exemple 4 ainsi obtenue sont les suivantes :

Le ratio final massique du mélange de résines polymères est le suivant : PEEK / Charge/ Résine acrylique I Pigment : 45 / 30 / 5 / 20

Extrait sec théorique : 51 ,9 %

Viscosité mesurée en Coupe AFNOR CA6 : 3 min 30 sec

L’épaisseur de cette couche SCD8 du contre-exemple 4 est comprise entre 50 pm à 100 pm, de préférence 40 pm à 60 pm.

Le substrat et la sous couche continue telle que décrite ci-dessus sont revêtus d’un revêtement anti-adhésif multicouches composé d’un Mid-coat (6 - 8 pm) qui est séché 4 minutes à 100°C et d’un finish (14 - 18 pm). L’ensemble étant finalement chauffé à 430° C pendant 11 minutes.

Les formules du mid-coat et du finish sont données plus haut.

Contre-exemple 6 :

Sur disque en aluminium mis en forme (30 cm de diamètre), préalablement dégraissé et sablé pour obtenir une rugosité de 4 à 7 pm (Ra), est déposée une couche continue SCD11 du contre-exemple 6 telle que décrite ci-dessous.

Préparation d’une composition de semi-fini SF12 réalisée dans un broyeur à billes pendant 20 minutes pour l’obtention de la pâte broyée ci-dessous, référencée SF12.

Propylene glycol 21 ,7 g

NFM 21 ,7 g

Genapol X089 6,7 g

Tego foamex K7 0,3 g

PEEK Vicote 704 4,0 g

Pigment Noir 100 16,0 g

PES 29,6 g

TOTAL 100 g

Composition de la sous-couche SCD11 du contre-exemple 6 est réalisée dans un disperseur de type Rayneri pour l’obtention de la sous-couche dure ci-dessous : SF12 51 ,9 g

SF1 11 ,1 g

EAU 22,6 g

Charges SI KA400 12,4 g

Résine acrylique Rohagit SD 15 2,1 g

TOTAL 100 g

Les propriétés de la sous-couche SCD11 du contre-exemple 6 ainsi obtenue sont les suivantes :

Le ratio final massique du mélange de résines polymères est le suivant :

PEEK / PAI / PES/ Charge/ Résine acrylique / Pigment : 5 / 3 / 37 / 30 / 5 / 20

Extrait sec théorique : 41 ,3%

Viscosité mesurée en Coupe AFNOR CA6 : 45sec

L’épaisseur de cette couche SCD11 du contre-exemple 6 est comprise entre 50 pm à 100 pm, de préférence 40 pm à 60 pm.

Le substrat et la sous couche continue telle que décrite ci-dessus sont revêtus d’un revêtement anti-adhésif multicouches composé d’un Mid-coat (6 - 8 pm) qui est séché 4 minutes à 100°C et d’un finish (14 - 18 pm). L’ensemble étant finalement chauffé à 430° C pendant 11 minutes.

Les formules du mid-coat et du finish sont données plus haut.

3) Avantages apportés

Le tableau ci-dessous montre clairement l’avantage apporté par l’utilisation d’une sous couche à base d’un mélange de résines polymères thermostables à base de PEEK/ PES/ PAI avec ou sans présence de :

Résines fluorées

- Charges

Résine acrylique

Pigment

L’anti-adhésivité du revêtement complet avec les couches supérieures à base de résines fluorées est bonne. L’apparition de la rayure mise en évidence par les tests utilisés (hot blade à 180°C) est largement repoussée voire inexistante pour une configuration où l’épaisseur de la sous- couche est comprise entre 50 pm et 100 pm, de préférence entre 40 pm et 60 pm. Ce revêtement est obtenu en une seule condition de frittage à 400-430° C pendant 11 minutes tout en conservant d’excellentes performances d’adhérence au substrat métallique et d’adhérence inter-couches.