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Title:
PERPETUAL DATE DISPLAY SYSTEM WITH SECULAR YEAR CORRECTION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/253603
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a system (1) for displaying the perpetual date of a Gregorian calendar comprising at least one date display and a counting device (9) intended to selectively increment the date display at the end of the month according to a number of predetermined additional units, depending on the number of days in the month. According to the invention, the display system (1) comprises a 12- or 48-month 5 cam mechanism (17) and the counting device is arranged to form an abutment (19) used for counting leap years, the distance of which relative to an axis (A) of rotation of the 12- or 48- month cam (17) is selectively adjustable in the thickness of the 12- or 48- month cam (17) so as to provide secular-year corrections to the Gregorian calendar.

Inventors:
DONZÉ SÉVERIN (CH)
Application Number:
PCT/EP2022/063805
Publication Date:
December 08, 2022
Filing Date:
May 20, 2022
Export Citation:
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Assignee:
RICHEMONT INT SA (CH)
International Classes:
G04B19/253
Domestic Patent References:
WO2001048568A12001-07-05
Foreign References:
EP3040786A12016-07-06
EP2813902A12014-12-17
EP1818738A22007-08-15
Other References:
CHARLES-ANDRÉ REYMONDIN ET AL.: "the perpetual calendar watch » du livre « the theory of horology", FÉDÉRATION DES ÉCOLES TECHNIQUES (FET, July 2015 (2015-07-01)
Attorney, Agent or Firm:
LLR (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Système (1) d’affichage de quantième perpétuel d’un calendrier grégorien comportant au moins un afficheur (4) de quantième couplé à un dispositif (7) d’entraînement de l’afficheur (4) de quantième destiné à incrémenter d’une unité l’afficheur (4) de quantième toutes les vingt-quatre heures, et un dispositif (9) de comptage destiné à commander le dispositif (7) d’entraînement afin de sélectivement incrémenter l’afficheur (4) de quantième selon un nombre d’unités supplémentaires prédéterminé, en fin de mois, en fonction du nombre de jours du mois, caractérisé en ce que le système (1) d’affichage comporte un mécanisme à came (17) de 12 ou de 48 mois et en ce que le dispositif (9) de comptage est agencé pour former une butée (19, 39) utilisée pour le comptage des années bissextiles dont la distance par rapport à un axe (A) de rotation de la came (17) de 12 ou de 48 mois est sélectivement ajustable dans l’épaisseur (E) de la came (17) de 12 ou de 48 mois afin d’apporter les corrections séculaires du calendrier grégorien. 2. Système (1) d’affichage selon la revendication précédente, dans lequel le mécanisme à came (17) de 12 ou de 48 mois comporte une grande bascule (11) destinée à entrer en contact avec la butée (19, 39) du dispositif (9) de comptage afin de déterminer si l’afficheur (4) de quantième doit sélectivement afficher le vingt- neuvième jour du mois de février de l’année. 3. Système (1) d’affichage selon la revendication 1 ou 2, dans lequel le dispositif (9) de comptage comporte un ensemble doigt (24) - croix de Malte (23) ménagé dans l’épaisseur (E) de la came (17) de 12 ou de 48 mois afin de former un rouage réducteur par rapport à la came (17) de 12 ou de 48 mois.

4. Système (1) d’affichage selon la revendication précédente, dans lequel le dispositif (9) de comptage comprend en outre un mobile (25, 25’) séculaire, ménagé dans l’épaisseur d’une roue (16) dentée solidaire coaxialement de la came (17) de 12 ou de 48 mois, dont une première partie de l’épaisseur comporte une denture (26) destinée à coopérer avec un doigt (29) solidaire coaxialement de la croix de Malte (23), et une deuxième partie de l’épaisseur comporte un chemin (27, 27’) de came destiné à coopérer avec un suiveur (28, 28’) du chemin de came commandant le déplacement de la butée (19) utilisée pour le comptage des années bissextiles.

5. Système (1) d’affichage selon la revendication 3 ou 4, dans lequel la butée (19) utilisée pour le comptage des années bissextiles est formée par un pion (20) se déplaçant par rapport à un des reliefs (21) de mois de février de la came (17) de 12 ou de 48 mois afin de pouvoir sélectivement appliquer un mois de février à vingt-huit ou vingt-neuf jours. 6. Système (1) d’affichage selon la revendication 1 ou 2, dans lequel le dispositif (9) de comptage comporte un ensemble doigt (44) - croix de Malte (43), ménagé dans l’épaisseur d’une roue (16) dentée solidaire coaxialement de la came (17) de 12 ou de 48 mois, afin de former un rouage réducteur par rapport à la came (17) de 12 ou de 48 mois.

7. Système (1) d’affichage selon la revendication précédente, dans lequel le dispositif (9) de comptage comprend en outre un mobile (45) séculaire, ménagé dans l’épaisseur (E) de la came (17) de 12 ou de 48 mois, dont une première partie de l’épaisseur comporte une denture (46) destinée à coopérer avec un doigt (49) solidaire coaxialement de la croix de Malte (43), et une deuxième partie de l’épaisseur comporte un chemin (47) de came destiné à former la butée (39) utilisée pour le comptage des années bissextiles.

8. Système (1) d’affichage selon la revendication 6 ou 7, dans lequel la butée (39) est formée par le chemin (47) de came déplaçable formant une partie d’un des reliefs (21”) de mois de février de la came (17) de 12 ou de 48 mois afin de pouvoir sélectivement appliquer un mois de février à vingt-huit ou vingt-neuf jours.

9. Système (1) d’affichage selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le dispositif (9) de comptage est agencé en outre pour former une contre- butée (59) qui, montée à l’aplomb du relief (21, 21’, 21”) de la came (17) de 12 ou de 48 mois utilisé pour le comptage des années bissextiles, via un rouage réducteur supplémentaire, permet de retirer une année bissextile tous les quatre mille ans par rapport au calendrier grégorien.

10. Pièce d'horlogerie (2) comportant un mouvement (3) horloger, caractérisée en ce qu’elle comprend le système (1) d’affichage selon l’une des revendications précédentes couplé au mouvement (3) horloger.

Description:
SYSTEME D’AFFICHAGE DE QUANTIEME PERPETUEL A CORRECTION

SECULAIRE

DOMAINE TECHNIQUE DE L’INVENTION

[0001] La présente invention se rapporte à un système d’affichage de quantième perpétuel à correction séculaire et notamment un tel système monté dans une pièce d'horlogerie.

ARRIÈRE-PLAN TECHNIQUE DE L’INVENTION

[0002] Dans le domaine des indicateurs, il existe plusieurs types d’afficheurs mécaniques de quantième suivant le raffinement souhaité de la pièce d'horlogerie à laquelle ils appartiennent. Il existe notamment le quantième simple (changement d’une unité tous les jours), le quantième annuel (changement de deux unités quand les mois ne font pas 31 jours) ou le quantième perpétuel (changement tenant compte en plus du mois de février et des années bissextiles) correspondant aux corrections du calendrier julien dans lequel une année représente 365,25 jours. Dans ce calendrier, toutes les années multiples de quatre sont des années bissextiles. Un quantième perpétuel peut être affiché, par exemple, par un mécanisme dit « à came de 48 », sous-entendu de 48 mois prenant en compte tous les mois d’un cycle de quatre ans dont un des mois de février comporte vingt-neuf jours.

[0003] Dans le calendrier grégorien, une année représente 365,2425 jours. Ce calendrier est donc plus précis que la calendrier julien et a été adopté bien plus tard que ce dernier grâce à l’amélioration des techniques astronomiques et de mesure du temps au travers des âges. Aussi, dans le calendrier grégorien, les années séculaires divisibles par cent (par exemple mille neuf cents, deux mille cent, etc.) ne sont pas bissextiles, sauf si elles sont divisibles par quatre cents (deux mille, deux mille quatre cents, etc.) auquel cas elles restent bissextiles. Pour une pièce d'horlogerie à calendrier mécanique, afficher le quantième du mois (numéro du jour du mois) en suivant les variations de la durée des mois selon le calendrier grégorien et sans correction à apporter par l’utilisateur est donc particulièrement complexe. Ce type de mécanisme est parfois appelé calendrier ou quantième séculaire.

[0004] Toutefois, ces calendriers restent des approximations d’une année tropique en partie à cause du maintien des divisions de temps qui ont été choisies au cours de l’histoire. Ainsi, bien qu’il ne soit pas actuellement pas prévu de corriger officiellement le calendrier grégorien, il a déjà été calculé que son approximation ajoutait une journée complète par rapport à la réalité astronomique tous les quatre mille ans. RÉSUME DE L’INVENTION

[0005] L'invention a pour but de proposer un système d’affichage de quantième perpétuel apportant les corrections séculaires prévues par le calendrier grégorien, voire millénaires non prévues par le calendrier grégorien, de manière simple (peu d’augmentation de pièces et adaptation possible de mécanisme actuels) et compact (peu d’augmentation d’épaisseur par rapport aux mécanisme actuels et intégration dans les pièces des mécanismes actuels).

[0006] À cet effet, l’invention se rapporte à un système d’affichage de quantième perpétuel d’un calendrier grégorien comportant au moins un afficheur de quantième couplé à un dispositif d’entraînement de l’afficheur de quantième destiné à incrémenter d’une unité l’afficheur de quantième toutes les vingt-quatre heures, et un dispositif de comptage destiné à commander le dispositif d’entraînement afin de sélectivement incrémenter l’afficheur de quantième selon un nombre d’unités supplémentaires prédéterminé, en fin de mois, en fonction du nombre de jours du mois, caractérisé en ce que le système d’affichage comporte un mécanisme à came de 12 ou 48 mois et en ce que le dispositif de comptage est agencé pour former une butée utilisée pour le comptage des années bissextiles dont la distance par rapport à un axe de rotation de la came de 12 ou 48 mois est sélectivement ajustable dans l’épaisseur de la came de 12 ou 48 mois afin d’apporter les corrections séculaires du calendrier grégorien [0007] Avantageusement selon l'invention, la distance de la butée est sélectivement ajustée par rapport à l’axe de rotation, typiquement respectivement en 12 ou 48 pas répartis sur trois cent soixante degrés, en fonction des années bissextiles en l’intégrant à un mécanisme à came de 12 ou 48 mois pour garder un fonctionnement similaire du mécanisme à came de 12 ou 48 mois tout en permettant que ce dernier respecte fidèlement le calendrier grégorien. Plus précisément, le système d’affichage tient compte du fait que les années séculaires divisibles par cent (par exemple mille neuf cents, deux mille cent, etc.) ne sont pas bissextiles, sauf si elles sont divisibles par quatre cents (par exemple deux mille, deux mille quatre cents, etc.) où elles restent bissextiles.

[0008] On comprend donc que l’adaptation du mécanisme à came de 12 ou 48 mois engendre une faible augmentation de pièces et permet donc d’utiliser un mécanisme dont le fonctionnement est déjà fiabilisé. Il est également immédiat que l’adaptation est avantageusement intégrée dans l’épaisseur du mécanisme à came de 12 ou 48 mois ce qui permet une épaisseur qui n’est pas augmentée dans le cas des corrections séculaires. [0009] L’invention peut également comporter l’une ou plusieurs des caractéristiques optionnelles suivantes, prises seules ou en combinaison. [0010] Le mécanisme à came de 12 ou 48 mois peut comporter une grande bascule destinée à entrer en contact avec la butée du dispositif de comptage afin de déterminer si l’afficheur de quantième doit sélectivement afficher le vingt-neuvième jour du mois de février de l’année. On comprend que la grande bascule du mécanisme à came de 12 ou 48 mois n’a pas à être particulièrement adaptée pour que le système d’affichage selon l'invention fonctionne.

[0011] Selon un premier mode de réalisation, le dispositif de comptage peut comporter un ensemble doigt - croix de Malte ménagé dans l’épaisseur de la came de 12 ou de 48 mois afin de former un rouage réducteur par rapport à la came de 12 ou de 48 mois. Suivant le type de came 12 ou 48 mois, la réduction est adaptée pour que la croix de Malte fasse un tour en préférentiellement 20 ans.

[0012] En outre, le dispositif de comptage comprend préférentiellement un mobile séculaire, ménagé dans l’épaisseur d’une roue dentée solidaire coaxialement de la came de 12 ou de 48 mois. Une première partie de l’épaisseur peut comporter une denture destinée à coopérer avec un doigt solidaire coaxialement de la croix de Malte, et une deuxième partie de l’épaisseur peut comporter un chemin de came destiné à coopérer avec un suiveur du chemin de came commandant le déplacement de la butée utilisée pour le comptage des années bissextiles. Le rouage complet est adapté pour que le mobile séculaire fasse un tour en préférentiellement quatre cents ans.

[0013] Dans le premier mode de réalisation, la butée utilisée pour le comptage des années bissextiles peut donc être formée par un pion se déplaçant par rapport à un des reliefs de mois de février de la came de 12 ou de 48 mois afin de pouvoir sélectivement appliquer un mois de février à vingt-huit ou vingt-neuf jours. Il peut être envisagé un déplacement rectiligne ou courbe par rapport à l’axe de rotation de la came de 12 ou de 48 mois sans sortir du cadre de l’invention. À titre d'exemple nullement limitatif, un déplacement radial de la butée, c'est-à-dire orienté selon un rayon partant de l’axe de rotation de la came de 12 ou de 48 mois, peut être réalisé.

[0014] Selon un deuxième mode de réalisation, le dispositif de comptage peut comporter un ensemble doigt - croix de Malte, ménagé dans l’épaisseur d’une roue dentée solidaire coaxialement de la came de 12 ou de 48 mois, afin de former un rouage réducteur par rapport à la came de 12 ou de 48 mois. Suivant le type de came 12 ou 48 mois, la réduction est adaptée pour que la croix de Malte fasse un tour en préférentiellement 20 ans.

[0015] En outre, le dispositif de comptage comprend préférentiellement un mobile séculaire, ménagé dans l’épaisseur de la came de 12 ou de 48 mois. Une première partie de l’épaisseur peut comporter une denture destinée à coopérer avec un doigt solidaire coaxialement de la croix de Malte, et une deuxième partie de l’épaisseur peut comporter un chemin de came destiné à former la butée utilisée pour le comptage des années bissextiles. Le rouage complet est adapté pour que le mobile séculaire fasse un tour en préférentiellement quatre cents ans.

[0016] Dans le deuxième mode de réalisation, on comprend donc que la butée utilisée pour le comptage des années bissextiles est préférentiellement formée par le mobile séculaire lui-même. Le deuxième mode de réalisation comporte donc moins de pièces que le premier mode de réalisation. À titre d'exemple nullement limitatif, un déplacement rotatif de la butée, c'est-à-dire autour d’un axe décalé par rapport à l’axe de rotation de la came de 12 ou de 48 mois, peut être réalisé.

[0017] Dans le deuxième mode de réalisation, la butée utilisée pour le comptage des années bissextiles peut donc être formée par le chemin de came déplaçable formant une partie d’un des reliefs de mois de février de la came de 12 ou de 48 mois afin de pouvoir sélectivement appliquer un mois de février à vingt-huit ou vingt-neuf jours. Il peut être envisagé un déplacement rectiligne ou courbe par rapport à l’axe de rotation de la came de 12 ou de 48 mois ou même une rotation autour d’un axe décalé par rapport à celui de la came de 12 ou de 48 mois sans sortir du cadre de l’invention. À titre d'exemple nullement limitatif, un déplacement rotatif du chemin de came permet de corriger le relief (bossage, plat ou creux) de la came de 12 ou 48 mois, c'est-à-dire suivant son orientation par rapport au relief, il bouche, arrête ou creuse se dernier afin de sélectivement commander l’amplitude de mouvement de la grande bascule.

[0018] Quel que soit le mode de réalisation, le dispositif de comptage peut, selon une variante particulière, être agencé en outre pour former une contre-butée qui, montée à l’aplomb du relief de la came de 12 ou de 48 mois utilisé pour le comptage des années bissextiles, via un rouage réducteur supplémentaire, permet de retirer une année bissextile tous les quatre mille ans par rapport au calendrier grégorien.

[0019] Avantageusement selon l'invention, le système d’affichage utilise donc un mécanisme à came de 12 ou 48 mois adapté pour corriger le calendrier grégorien. Plus précisément, le système d’affichage dans la variante millénaire retire une année bissextile les années multiples de quatre mille (par exemple quatre mille, huit mille, etc.) pour apporter une meilleur approximation de la durée d’une année tropique en imposant, à l’aide de la contre-butée, par exemple de passer du vingt-huit février quatre mille directement au premier mars quatre mille alors que normalement selon le calendrier grégorien, l’an quatre mille est une année bissextile.

[0020] On comprend donc que l’adaptation du mécanisme à came de 12 ou 48 mois engendre une faible augmentation de pièces et permet donc d’utiliser un mécanisme dont le fonctionnement est déjà fiabilisé. Il est également immédiat que l’adaptation est avantageusement intégrée dans l’épaisseur du mécanisme à came de 12 ou 48 mois ce qui permet une épaisseur peu augmentée par rapport à celle à corrections séculaires simples.

[0021] Enfin, l’invention se rapporte à une pièce d'horlogerie comportant un mouvement horloger, caractérisée en ce qu’elle comprend le système d’affichage tel que présenté plus haut couplé au mouvement horloger.

BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS

[0022] D’autres particularités et avantages de l’invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d’une pièce d'horlogerie selon l'invention ; les figures 2 à 4 sont des vues partielles d’une première variante d’un premier mode de réalisation d’un système d’affichage de calendrier grégorien selon l’invention ; les figures 5 et 6 sont des vues partielles d’une deuxième variante du premier mode de réalisation d’un système d’affichage de calendrier grégorien selon l’invention ; les figures 7 et 8 sont des vues partielles d’une variante millénaire du premier mode de réalisation d’un système d’affichage de calendrier grégorien selon l’invention ; - les figures 9 à 12 sont des vues partielles d’un deuxième mode de réalisation d’un système d’affichage de calendrier grégorien selon l’invention. DESCRIPTION DÉTAILLÉE D’AU MOINS UN MODE DE RÉALISATION DE

L’INVENTION

[0023] Sur les différentes figures, les éléments identiques ou similaires portent les mêmes références, éventuellement additionnés d’un indice. La description de leur structure et de leur fonction n’est donc pas systématiquement reprise.

[0024] Dans tout ce qui suit, les orientations sont les orientations des figures. En particulier, les termes « supérieur », « inférieur », « gauche », « droit », « au-dessus », « en-dessous », « vers l’avant » et « vers l’arrière » s’entendent généralement par rapport au sens de représentation des figures.

[0025] Par « pièce d'horlogerie 2 », on entend tous les types d’instruments de mesure ou de comptage du temps tels que les pendules, les pendulettes, les montres, etc... [0026] Par « mouvement 3 horloger », on entend tous les types de mécanisme capables de compter le temps qu’ils soient alimentés à base d’énergie mécanique (par exemple un barillet) ou électrique (par exemple une batterie). [0027] Comme illustré à la figure 1 , l’invention se rapporte à une pièce d'horlogerie 2 comprenant un système 1 d’affichage couplé, par exemple par la roue des heures, à un mouvement 3 horloger et destiné à visualiser au moins un afficheur 4 de quantième d’un calendrier grégorien. Le système 1 d’affichage peut comporter, outre l’afficheur 4 de quantième, un afficheur 5 de jour de la semaine et un afficheur 6 de mois de l’année. D’autres valeurs du calendrier peuvent bien entendu être envisagées comme un afficheur de phase de lune (non représenté) ou un afficheur d’année bissextile (non représenté), c'est-à-dire une indication identifiant si l’année en cours comporte un vingt-neuf février ou non, sans sortir du cadre de l’invention.

[0028] L'invention permet avantageusement d’afficher un quantième de type perpétuel apportant au moins les corrections séculaires prévues par le calendrier grégorien, de manière simple et compact. Plus précisément, le système 1 d’affichage tient compte du fait que les années séculaires divisibles par cent (par exemple mille neuf cents, deux mille cent, etc.) ne sont pas bissextiles, sauf si elles sont divisibles par quatre cents (par exemple deux mille, deux mille quatre cents, etc.) où elles restent bissextiles.

[0029] Avantageusement selon l'invention, le système 1 d’affichage de quantième perpétuel d’un calendrier grégorien utilise un mécanisme à came de 12 ou 48 mois modifié et non un tel mécanisme auquel un module externe encombrant a été ajouté pour apporter les corrections séculaires. Plus précisément, il comporte l’afficheur 4 de quantième déplacé par un dispositif 7 d’entraînement, lui-même sélectivement corrigé par un dispositif 9 de comptage. Le dispositif 7 d’entraînement de l’afficheur 4 de quantième est destiné à incrémenter d’une unité l’afficheur 4 de quantième toutes les vingt-quatre heures. Le dispositif 7 d’entraînement comporte notamment une grande bascule 11 muni d’au moins un levier 12. Le dispositif 7 d’entraînement n’étant pas modifié par rapport à un mécanisme à came de 12 ou 48 mois, il ne sera pas d’avantage décrit par la suite.

[0030] À titre d’exemple, l’explication d’un mécanisme à came de 12 ou 48 mois est divulguée dans le chapitre 9.7 intitulé « quantième perpétuel » du livre « théorie d’horlogerie », Charles-André REYMONDIN et al., Fédération des Écoles Techniques (FET), juillet 2015, ISBN 2-940025-47-9 ou dans le chapitre 9.7 intitulé « the perpétuai calendar watch » du livre « the theory of horology », Charles-André REYMONDIN et al., Fédération des Écoles Techniques (FET), juillet 2015, ISBN 2-940025-49-5. Les nomenclatures des éléments constitutifs du mécanisme à came de 12 ou 48 mois décrits ci-après sont reprises de ce chapitre 9.7.

[0031] Les figures 2 à 12 présentent des exemples uniquement avec un mécanisme à came de 48 mois. Toutefois, l’invention peut être appliquée également à un mécanisme à came de 12 mois, c'est-à-dire former une butée sélectivement déplaçable sur la came des années bissextiles afin d’apporter de manière équivalente les corrections séculaires prévues par le calendrier grégorien, voire millénaires non prévues par le calendrier grégorien.

[0032] Le dispositif 9 de comptage est destiné à commander le dispositif 7 d’entraînement afin de sélectivement incrémenter l’afficheur 4 de quantième selon un nombre d’unités supplémentaires prédéterminé, en fin de mois, en fonction du nombre de jours du mois du calendrier grégorien. Dans l’exemple de la figure 2, le dispositif 9 de comptage comporte un bec 13 ménagé sur le levier 12 et un mobile 15 de comptage permettant de compter les mois par cycle de quatre ans. Le mobile 15 de comptage comporte au moins une roue 16 dentée de transmission couplée au mouvement 3 horloger et solidaire coaxialement d’une came 17 de 48 mois, c'est-à-dire que la roue 16 dentée et la came 17 de 48 mois sont solidaires en rotation autour du même axe A. [0033] Avantageusement selon l'invention, le dispositif 9 de comptage est agencé pour former une butée 19, 39 utilisée, par contact avec l’extrémité libre du bec 13, pour compter les années bissextiles. La butée 19, 39 présente une distance par rapport à l’axe A de rotation de la came de 48 mois qui est sélectivement ajustable dans l’épaisseur E de la came 17 de 48 mois afin d’apporter les corrections séculaires du calendrier grégorien.

[0034] La distance de la butée 19, 39 étant sélectivement ajustée en étant intégrée à un mécanisme à came 17 de 48 mois, l’invention permet avantageusement de garder un fonctionnement similaire du mécanisme à came 17 de 48 mois (la grande bascule 12 du mécanisme à came 17 de 48 mois n’a par exemple pas à être adaptée pour que le système 1 d’affichage selon l'invention fonctionne) tout en permettant que le mécanisme à came 17 de 48 mois respecte fidèlement le calendrier grégorien. Plus précisément, le système 1 d’affichage tient compte du fait que les années séculaires divisibles par cent (par exemple mille neuf cents, deux mille cent, etc.) ne sont pas bissextiles, sauf si elles sont divisibles par quatre cents (par exemple deux mille, deux mille quatre cents, etc.) où elles restent bissextiles.

[0035] On comprend donc que l’adaptation du mécanisme à came 17 de 48 mois engendre une faible augmentation de pièces et permet d’utiliser un mécanisme dont le fonctionnement est déjà fiabilisé. Il est également immédiat que l’adaptation est avantageusement intégrée dans l’épaisseur du mécanisme à came 17 de 48 mois ce qui permet une épaisseur qui n’est pas augmentée dans le cas des corrections séculaires. [0036] Dans un premier mode de réalisation illustré aux figures 2 à 8, une unique butée 19 est préférentiellement déplacée dans un des quatre évidements 21 de mois de février de la came 17 de 48 mois afin de pouvoir sélectivement appliquer un mois de février à vingt-huit ou vingt-neuf jours. Dans un deuxième mode de réalisation illustré aux figures 9 à 12, la butée 19 est formée par un chemin de came déplaçable formant une partie d’un des quatre évidements 21 de mois de février de la came 17 de 48 mois afin de pouvoir sélectivement appliquer un mois de février à vingt-huit ou vingt-neuf jours.

[0037] Selon une première variante du premier mode de réalisation illustrée dans les exemples des figures 2 à 4, le dispositif 9 de comptage comporte une came 17 de 48 mois faisant un tour en quatre ans de manière habituelle. Toutefois, de manière avantageuse selon l'invention, la came 17 de 48 mois reçoit dans son épaisseur E un pion 20 formant la butée 19, une croix de Malte 23 et un doigt 24. Le pion 20 peut coulisser dans l’évidement 21 pour changer la profondeur de l’évidement 21. La croix de Malte 23 est montée pivotante sur l’arbre B (solidaire de la planche de la roue 16) et comporte cinq ailes 22 destinées à coopérer avec le doigt 24. Dans l’exemple des figures 2 à 4, le doigt 24 est fixe, c'est-à-dire est monté sur un point du mouvement 3 horloger, et c’est la rotation du mobile 15 autour de l’axe A qui va permettre le contact entre la croix de Malte 23 et le doigt 24.

[0038] L’ensemble doigt 24 - croix de Malte 23 permet ainsi de former un rouage réducteur totalement intégré dans la came de 48 mois. Dans l’exemple des figures 2 à 4, la réduction est adaptée pour que la croix de Malte 23 fasse un tour préférentiellement en 20 ans par le passage d’une des cinq ailes 22 de la croix de Malte 23 par le doigt 24 à chaque rotation complète de la came 17 de 48 mois tous les quatre ans.

[0039] Comme illustré dans les exemples des figures 2 à 4, le dispositif 9 de comptage comporte en outre une roue 16 dentée solidaire coaxialement de la came 17 de 48 mois faisant un tour en quatre ans de manière habituelle. Toutefois, de manière avantageuse selon l'invention, la roue 16 reçoit dans son épaisseur un mobile 25 séculaire, un suiveur 28 de commande et un tenon 29 (caché à la figure 4 mais comparable à celui de la figure 6).

[0040] Le mobile 25 séculaire, monté pivotant contre le diamètre externe du cercle 30 centré sur l’axe C, comporte, sur une première partie inférieure de son épaisseur, une denture 26 destinée à coopérer avec le tenon 29 solidaire coaxialement de la croix de Malte 23, et, sur une deuxième partie supérieure de son épaisseur, un chemin de came 27 destiné à coopérer avec le suiveur 28 du chemin de came commandant le déplacement de la butée 19 dont la distance par rapport à l’axe A est sélectivement ajustable. Comme visible à la figure 4, le chemin de came 27 comporte trois encoches 31 réparties successivement tous les quatre-vingt-dix degrés afin de prendre en compte les années séculaires divisibles par cent (par exemple mille neuf cents, deux mille cent, etc.) qui ne sont pas bissextiles, sauf si elles sont divisibles par quatre cents (par exemple deux mille, deux mille quatre cents, etc.) où elles restent bissextiles. [0041] C’est pour ce dernier cas qu’il n’y a pas de quatrième encoche 31 répartie à quatre-vingt-dix degrés avec les trois encoches 31. L’absence d’encoche permettra à l’ensemble suiveur 28 - pion 20 et donc incidemment à la butée 19 d’être déplacée moins profondément dans l’évidement 21 pour que le dispositif 9 de comptage maintienne un vingt-neuvième jour de février les années divisibles par quatre cents, comme, par exemple, en l’an deux mille ou deux mille quatre cents ainsi que toutes les autres années non divisibles par cent. On comprend que les encoches 31 permettent inversement à la butée 19 d’être déplacée plus profondément dans l’évidement 21 (équivalente aux profondeurs fixes des autres évidements 21 de mois de février) pour que le dispositif 9 de comptage impose, au plus, un vingt-huitième jour de février les années divisibles par cent mais pas par quatre cents, comme, par exemple, en l’an deux mille cent, deux mille deux cents et deux mille trois cents. Dans l’exemple des figures 2 à 4, le rouage complet est adapté pour que le mobile 25 séculaire fasse un tour préférentiellement en quatre cents ans par le passage d’une des vingt dents de la denture 26 par le tenon 29 à chaque rotation complète de la croix de Malte 23 tous les vingt ans.

[0042] Une deuxième variante du premier mode de réalisation est illustrée dans les exemples des figures 5 et 6, le dispositif 9 de comptage diffère essentiellement de la première variante par l’environnement au niveau du pion 20’ entraînant une inversion de sens du mobile 25’ séculaire et du tenon 29. Ainsi, de manière avantageuse selon l'invention, la came 17 de 48 mois reçoit dans son épaisseur E un pion 20’ formant la butée 19, une croix de Malte 23 et un doigt 24. Le pion 20’ est monté élastiquement en porte-à-faux d’un bras 32 élastique et peut se déplacer dans un évidement 21’ élargi en comparaison de la première variante du premier mode de réalisation. La croix de Malte 23 et le doigt 24 sont identiques à la première variante.

[0043] Comme visible à la figure 6, le mobile 25’ séculaire, monté pivotant contre le diamètre externe d’une partie circulaire 30’ de la roue 16, comporte, sur une première partie supérieure de son épaisseur, une denture 26 destinée à coopérer avec le tenon 29 solidaire coaxialement de la croix de Malte 23, et, sur une deuxième partie inférieure de son épaisseur, un chemin de came 27’ destiné à coopérer avec le suiveur 28’ du chemin de came commandant le déplacement de la butée 19 dont la distance par rapport à l’axe A est sélectivement ajustable. Comme visible à la figure 5, le chemin de came 27’ comporte trois encoches 31’ réparties successivement tous les quatre-vingt-dix degrés comme dans la première variante afin de prendre en compte les années séculaires divisibles par cent (par exemple mille neuf cents, deux mille cent, etc.) qui ne sont pas bissextiles, sauf si elles sont divisibles par quatre cents (deux mille, deux mille quatre cents, etc.) où elles restent bissextiles. [0044] Par conséquent, de manière similaire à la première variante, le chemin de came 27’ permet à l’ensemble suiveur 28’ - pion 20’ et donc incidemment à la butée 19 d’être la majeure partie du temps déplacée dans l’évidement 21’ de telle sorte que le dispositif 9 de comptage maintienne un vingt-neuvième jour de février comme par exemple en l’an deux mille ou deux mille quatre cents et toutes les autres années non divisibles par cent. On comprend que les encoches 31 ’ permettent inversement à la butée 19 d’être déplacée plus profondément dans l’évidement 21 ’ (équivalente aux profondeurs fixes des autres évidements 21 de mois de février) pour que le dispositif 9 de comptage impose, au plus, un vingt-huitième jour de février les années divisibles par cent mais pas par quatre cents comme, par exemple, en l’an deux mille cent, deux mille deux cents et deux mille trois cents. Dans l’exemple des figures 5 à 6, le rouage complet est adapté pour que le mobile 25’ séculaire fasse un tour préférentiellement en quatre cents ans par le passage d’une des vingt dents de la denture 26 par le tenon 29 à chaque rotation complète de la croix de Malte 23 tous les vingt ans.

[0045] Dans le deuxième mode de réalisation, il est prévu que la butée utilisée pour le comptage des années bissextiles soit préférentiellement formée par le mobile séculaire lui-même. Le deuxième mode de réalisation comporte donc moins de pièces que le premier mode de réalisation. À titre d'exemple nullement limitatif, un déplacement rotatif de la butée, c'est-à-dire autour d’un axe décalé par rapport à l’axe de rotation de la came de 12 ou de 48 mois, peut être réalisé.

[0046] Dans les figures 9 à 12, un exemple de deuxième mode de réalisation est présenté. On peut voir que le dispositif 9 de comptage comporte une came 17 de 48 mois faisant un tour en quatre ans de manière habituelle. Toutefois, de manière avantageuse selon l'invention, la came 17 de 48 mois reçoit, dans son épaisseur E, le mobile 45 séculaire formant la butée 39 et un tenon 49. Le mobile 45 séculaire, monté pivotant (selon un axe décalé par rapport à celui de la came 17 de 48 mois) contre le diamètre interne d’une partie circulaire de la came 17 de 48 mois, comporte, sur une première partie supérieure de son épaisseur, une denture 46 destinée à coopérer avec le tenon 49 solidaire coaxialement d’une croix de Malte 43 (située dans l’épaisseur de la roue 16 dentée), et, sur une deuxième partie inférieure de son épaisseur, un chemin de came 47 destiné à coopérer avec le bec 13 en formant ainsi plusieurs butées 39 pour changer la profondeur de l’évidement 21” en fonction de la rotation du mobile 45 séculaire. On aura compris que l’évidement 21” débouche en regard du chemin de came 47.

[0047] Comme visible à la figure 10, le chemin de came 47 comporte trois encoches 51 réparties successivement tous les quatre-vingt-dix degrés afin de prendre en compte les années séculaires divisibles par cent (par exemple mille neuf cents, deux mille cent, etc.) qui ne sont pas bissextiles, sauf si elles sont divisibles par quatre cents (deux mille, deux mille quatre cents, etc.) où elles restent bissextiles. Le chemin 47 de came déplaçable complète donc l’évidement 21” de mois de février de la came 17 de 48 mois afin de pouvoir sélectivement appliquer un mois de février à vingt-huit ou vingt-neuf jours. Dans l’exemple des figures 9 à 12, le déplacement est rotatif afin de fermer ou de prolonger l’évidement 21” de la came 17 de 48 mois permettant de sélectivement commander l’amplitude de mouvement de la grande bascule 11.

[0048] Comme illustré dans les exemples des figures 2 à 4, le dispositif 9 de comptage comporte en outre une roue 16 dentée solidaire coaxialement de la came 17 de 48 mois faisant un tour en quatre ans de manière habituelle. Toutefois, de manière avantageuse selon l'invention, la roue 16 reçoit dans son épaisseur un doigt 44 et la croix de Malte 43. La croix de Malte 43 est montée pivotante sur l’arbre B (solidaire de la planche de la came 17 de 48 mois) et comporte cinq ailes 42 destinées à coopérer avec le doigt 44. Dans l’exemple des figures 9 à 11 , le doigt 44 est fixe, c'est-à-dire est monté sur un point du mouvement 3 horloger, et c’est la rotation du mobile 15 autour de l’axe A qui va permettre le contact entre la croix de Malte 43 et le doigt 44.

[0049] L’ensemble permet ainsi de former un rouage réducteur totalement intégré dans la roue 16 dentée. Dans l’exemple des figures 9 à 12, la réduction est adaptée pour que la croix de Malte 43 fasse un tour préférentiellement en 20 ans par le passage d’une des cinq ailes 42 de la croix de Malte 43 par le doigt 44 à chaque rotation complète de la came 17 de 48 mois tous les quatre ans.

[0050] Par conséquent, de manière similaire au premier mode de réalisation mais avec moins de pièces, le chemin de came 47, et donc incidemment la butée 39, ferme la majeure partie du temps l’évidement 21” de telle sorte que le dispositif 9 de comptage maintienne un vingt-neuvième jour de février comme par exemple en l’an deux mille ou deux mille quatre cents et toutes les autres années non divisibles par cent. On comprend que les encoches 51 permettent inversement d’allonger ou de prolonger l’évidement 21” pour placer une butée 39 plus proche de l’axe A (équivalente aux profondeurs fixes des autres évidements 21 de mois de février) pour que le dispositif 9 de comptage impose, au plus, un vingt-huitième jour de février les années divisibles par cent mais pas par quatre cents comme par exemple en l’an deux mille cent, deux mille deux cents et deux mille trois cents. Dans l’exemple des figures 9 à 12, le rouage complet est adapté pour que le mobile 45 séculaire fasse un tour préférentiellement en quatre cents ans par le passage d’une des vingt dents de la denture 46 par le tenon 49 à chaque rotation complète de la croix de Malte 43 tous les vingt ans.

[0051] Quel que soit le mode de réalisation, le dispositif 9 de comptage peut, selon une variante particulière, dite millénaire, être agencé en outre pour former une contre-butée 59 qui, montée à l’aplomb du relief de la came de 12 ou de 48 mois utilisé pour le comptage des années bissextiles, via un rouage réducteur supplémentaire, permet de retirer une année bissextile tous les quatre mille ans par rapport au calendrier grégorien. [0052] Dans l’exemple des figures 7 et 8, le dispositif 9 de comptage est adapté de la première variante du premier mode de réalisation des figures 2 à 4 pour y appliquer la variante millénaire. Toutefois, bien entendu, il est possible d’appliquer la variante millénaire aux autres variantes et/ou modes de réalisation décrits sans sortir du cadre de l’invention.

[0053] Comme illustré aux figures 7 et 8, la came 17 de 48 mois est adaptée en ajoutant une encoche 31 au mobile 25 séculaire afin de répartir les encoches 31 symétriquement, c'est-à-dire qu’elles soient distribuées à des angles consécutifs égaux par rapport au centre C, le long du chemin de came 27, ici tous les quatre-vingt-dix degrés du chemin de came 27 circulaire. La deuxième adaptation concerne le suiveur 28 commandant le pion 20 qui possède une surépaisseur par rapport à la première variante du premier mode de réalisation afin de pouvoir continuer d’entrer en contact avec le chemin de came 27 mais également avec un chemin de came 67 formant la contre-butée 59 dans un plan supérieur. On comprend donc que l’adaptation du mécanisme à came de 48 mois engendre une légère augmentation d’épaisseur dans la variante millénaire et permet donc d’utiliser un mécanisme dont le fonctionnement est déjà fiabilisé.

[0054] En outre, le dispositif 9 de comptage, dans la variante millénaire, comporte un rouage réducteur supplémentaire formé par un ensemble doigt 64 - mobile 65 millénaire afin de se servir de la rotation complète du mobile 25 séculaire par rapport à la roue 16 dentée pour que le dispositif 9 de comptage enlève un vingt-neuvième jour de février tous les quatre mille ans. Dans l’exemple des figures 7 et 8, le doigt 64 est fixe sur la roue 16 dentée, c'est-à-dire est monté solidaire ou formé en une seul piève avec, et centré sur l’axe C de rotation du mobile 45 séculaire. C’est donc la rotation du mobile 65 millénaire autour de l’axe C qui va permettre le contact entre la denture 66 du mobile 65 millénaire et le doigt 64.

[0055] Le mobile 65 millénaire, monté pivotant contre le diamètre externe de l’arbre D (décalé par rapport à l’axe C de rotation du mobile 45 séculaire), comporte, sur une première partie supérieure de son épaisseur, une denture 66 destinée à coopérer avec le doigt 64 (situé dans l’épaisseur de la roue 16 dentée), et, sur une deuxième partie inférieure de son épaisseur, un chemin de came 67 destiné à coopérer avec le suiveur 28 en formant ainsi plusieurs contre-butées 59 pour changer la profondeur de l’évidement 21 en fonction de la rotation du mobile 45 séculaire et du mobile 65 millénaire. Dans l’exemple des figures 7 et 8, le rouage complet est adapté pour que le mobile 65 séculaire fasse un tour préférentiellement en quatre mille ans par le passage d’une des dix dents de la denture 66 par le doigt 64 à chaque rotation complète du mobile 45 séculaire tous les quatre cents ans.

[0056] Comme visible aux figures 7 et 8, le chemin de came 67 comporte une encoche 71 afin de prendre en compte les années millénaires divisibles par quatre mille (quatre mille, huit mille, etc.) qui ne sont pas bissextiles. Le chemin de came 67 déplaçable autorise donc le pion 20 comportant la butée 19 à s’enfoncer davantage dans l’évidement 21 de la came 17 de 48 mois tous les quatre mille ans afin de pouvoir sélectivement retirer un mois de février de vingt-neuf jours par rapport au calendrier grégorien, au profit d’un mois de février de 28 jours. [0057] Avantageusement selon l'invention, le système 1 d’affichage utilise donc un mécanisme à came de 48 mois adapté pour corriger le calendrier grégorien. Plus précisément, le système 1 d’affichage dans la variante millénaire retire une année bissextile (quatre mille, huit mille, etc.) pour apporter une meilleur approximation de la durée d’une année tropique en imposant, à l’aide de la contre-butée 59, par exemple de passer du vingt-huit février quatre mille directement au premier mars quatre mille alors que normalement selon le calendrier grégorien, l’an quatre mille est une année bissextile. [0058] L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation et variantes présentés et d'autres modes de réalisation et variantes apparaîtront clairement à l'homme du métier. Ainsi, les modes de réalisation et variantes sont combinables entre eux sans sortir du cadre de l’invention. En outre, il peut être envisagé de trouver des équivalents techniques des éléments présentés ci-dessus sans sortir du cadre de l’invention. À titre nullement limitatif, d’autres types de rouage réducteur que ceux présentés ci-dessus peuvent notamment être prévus.