Titre : Pagaie pour embarcation nautique

L’invention concerne une pagaie pour embarcation nautique.

Elle s’applique en particulier à la pratique de sports nautiques, tels que le kayak, le rafting, le packrafting, ou encore le stand up paddle.

De telles pagaies comprennent un manche sur l’une des extrémités duquel une pale est associée, l’autre extrémité pouvant être équipée d’une poignée ou d’une seconde pale, selon le type d’activité et/ou de sport pratiqué(e)(s).

Pour faciliter leur transport et leur rangement, il est connu de prévoir des pagaies qui soient partiellement démontables et/ou rétractables, notamment pour pouvoir être transportées dans ou sur un sac à dos. Un tel agencement s’avère particulièrement avantageux dans le cas d’activités sportives combinant des déplacements nautiques avec des déplacements terrestres, comme par exemple le packrafting.

Le document US-2 566 023 prévoit une pagaie dont le manche présente deux segments s’étendant chacun entre une extrémité interne et une extrémité externe, une pale étant associée de façon réversible sur l’extrémité externe d’un premier segment, et les extrémités internes étant équipées d’un dispositif d’association réversible, afin de pouvoir former - respectivement démonter - la pagaie par association - respectivement dissociation - de la pale et des segments.

Ainsi, lorsqu’elle n’est pas utilisée, la pagaie peut être démontée en trois parties - les deux segments et la pale -, ce qui permet de limiter son encombrement, et ainsi de faciliter son rangement et son transport. Toutefois, lorsqu’elles sont démontées, les différentes parties de la pagaie deviennent indépendantes les unes des autres, ce qui ne permet pas de les manipuler facilement en vue de leur transport et/ou de leur rangement. En outre, lors d’un transport sur un sac à dos, chacune des trois parties démontées doit être fixée sur des moyens spécifiques dudit sac, ce qui ne donne pas satisfaction.

L’invention vise à perfectionner l’art antérieur en proposant notamment une pagaie présentant un manche et au moins une pale qui sont démontables en plusieurs parties lorsqu’elle n’est pas utilisée, ladite pagaie intégrant des moyens spécifiques permettant de faciliter la manipulation et le transport desdites parties démontées.

A cet effet, l’invention propose une pagaie pour embarcation nautique comprenant un manche présentant au moins un segment s’étendant entre une extrémité interne et une extrémité externe, une pale étant associée de façon réversible sur l’extrémité externe dudit segment afin de pouvoir former - respectivement démonter - la pagaie par association - respectivement dissociation - de la pale et dudit segment, ladite pagaie comprenant des moyens géométriques formés sur la pale et des moyens géométriques complémentaires formés sur le segment, lesdits moyens géométriques étant agencés pour associer ledit segment sur la pale en configuration démontée.

D’autres particularités et avantages de l’invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence aux figures annexées, dans lesquelles : [Fig.1a] et

[Fig.1 b] représentent une pagaie selon l’invention dans la configuration montée, respectivement en vue de face (figure 1a) et en vue latérale (figure 1b) ;

[Fig.2] représente en vue de face la pagaie des figures précédentes dans la configuration démontée, avec les segments associés sur la pale ;

[Fig.3] représente en vue de face la pale des figures 1a, 1 b et 2 ;

[Fig.4] représente schématiquement en coupe transversale partielle un moyen géométrique de la pale des figures précédentes ;

[Fig.5a] et [Fig.5b] représentent le deuxième segment de la pagaie des figures précédentes, respectivement en vue latérale (figure 5a) et en coupe longitudinale (figure 5b) ;

[Fig.6] représente en vue latérale le tube extérieur du deuxième segment des figures précédentes ;

[Fig.7] représente en perspective une bague de serrage équipant les premier et deuxième segments des figures précédentes ;

[Fig.8] représente en vue latérale le premier segment de la pagaie des figures précédentes

[Fig.8a] et

[Fig.8b] représentant suivant une vue similaire respectivement le tube intérieur et le tube extérieur dudit premier segment ;

[Fig.9a] et

[Fig.9b] représentent en coupe transversale respectivement le tube intérieur et le tube extérieur de l’un des segments des figures précédentes, selon une première variante de réalisation de l’invention ;

[Fig.10] représente en coupe transversale l’un des segments de la pagaie des figures précédentes, selon quatre variantes de réalisation de l’invention (a, b, c et d).

En relation avec ces figures, on décrit ci-dessous une pagaie pour embarcation nautique, notamment pour la pratique d’une activité nautique telle que le kayak, le rafting, et plus particulièrement le packrafting ou le stand up paddle.

La pagaie comprend un manche 1 présentant au moins un segment 2 s’étendant entre une extrémité interne 2a et une extrémité externe 2b, une pale 4 étant associée de façon réversible sur l’extrémité externe 2b dudit segment.

En relation avec les figures, le manche 1 présente deux segments 2, 3 qui s’étendent chacun entre une extrémité interne 2a, 3a et une extrémité externe 2b, 3b, une pale 4 étant associée de façon réversible sur l’extrémité externe 2b d’un premier segment 2. Dans le mode de réalisation représenté, l’extrémité externe 3b du deuxième segment 3 est équipée d’une poignée 5, afin de permettre à l’utilisateur de manipuler la pagaie en agrippant ladite poignée lors de la pratique de son activité sportive.

En variante, l’extrémité externe 3b du deuxième segment 3 peut être équipée d’une seconde pale, afin d’adapter la pagaie à la pratique d’une activité nautique telle que le kayak. De même, lorsque le manche 1 ne comprend qu’un segment 2, une poignée ou une seconde pale peut être associée sur son extrémité interne 2a.

Au moins un segment 2, 3 est formé d’un tube extérieur 6e, 7e portant l’extrémité interne 2a, 3a et d’un tube intérieur 6i, 7i portant l’extrémité externe 2b, 3b, le tube intérieur 6i, 7i étant monté en coulissement télescopique dans le tube extérieur 6e, 7e.

Sur les figures, chaque segment 2, 3 présente une telle structure tubulaire avec un tube intérieur 6i, 7i monté en coulissement télescopique dans un tube extérieur 6e, 7e, ce qui permet à l’utilisateur de régler de façon indépendante les positions longitudinales respectives de la pale 4 et de la poignée 5 sur le manche 1.

Dans la description, les termes de positionnement dans l’espace sont pris en référence à l’axe suivant laquelle la pagaie s’étend (vertical sur les figures 1a et 1 b), et sont relatifs à une direction respectivement parallèle et perpendiculaire à cet axe pour les termes « longitudinal » et « radial », un positionnement respectivement proche et éloigné de cet axe pour les termes « intérieur » et « extérieur », un positionnement respectivement proche et éloigné suivant cet axe pour les termes « interne » et « externe ».

Chaque tube 6i, 6e, 7i, 7e peut être formé en un matériau métallique, notamment à base d’aluminium, ou par moulage d’un matériau thermoplastique, éventuellement renforcé de fibres de verre et/ou de carbone. En relation avec les figures, les tubes 6i, 6e, 7i , 7e présentent chacun une section de coulissement de géométrie cylindrique qui est pourvue d’un méplat 8i, 8e pour empêcher la rotation relative des tubes 6i, 6e, 7i, 7e. Ainsi, on empêche la rotation relative de la pale 4 et/ou de la poignée 5 lors du réglage en longueur du segment 2, 3 correspondant.

Chaque tube extérieur 6e, 7e est équipé d’une bague 9 de serrage de l’interface entre ledit tube extérieur et le tube intérieur 6i, 7i correspondant, afin de bloquer le coulissement dudit tube intérieur à la longueur de segment 2, 3 souhaitée.

En relation avec les figures 6 et 8b, chaque tube extérieur 6e, 7e présente une échancrure 11 s’étendant longitudinalement depuis son extrémité externe, et autour de laquelle la bague 9 est disposée pour venir serrer ledit tube extérieur sur le tube intérieur 6i, 7i correspondant.

En particulier, comme représenté sur la figure 7, la bague 9 présente une fente longitudinale 12 qui est disposée en regard radial de l’échancrure 11 , afin de permettre un serrage des tubes 6i, 6e, 7i, 7e par rapprochement simultané des bords longitudinaux respectifs de ladite fente et de ladite échancrure lors du serrage de la bague 9.

Sur les figures, le tube intérieur 6i du premier segment 2 présente une extrémité externe 2b formant une embase 13 dans laquelle la pale 4 est connectée de manière réversible, notamment au moyen d’une connexion de type goupille- poussoir.

En particulier, la pale 4 comprend un corps de propulsion 14 qui présente un bord 14a sur lequel est monté un connecteur 15 d’association réversible sur l’extrémité externe 2b du premier segment 2, ledit connecteur étant sous la forme d’un manchon saillant dudit bord. Selon une réalisation, notamment en relation avec un manche 1 en un seul segment 2, le connecteur 15 peut former un tronçon de tube sur lequel l’extrémité externe 2a dudit segment est associée de façon réversible.

Comme représenté sur les figures 2 et 3, le manchon 15 est équipé d’une goupille 16 contrainte élastiquement par ressort, et le premier segment 2 comprend un orifice radial 17 formé sur l’extrémité externe 2b de son tube intérieur 6i (voir figure 8a), dans lequel ladite goupille est destinée à s’engager élastiquement lors de l’insertion du manchon 15 dans ladite extrémité externe.

Par ailleurs, le tube intérieur 7i du deuxième segment 3 présente une extrémité externe 3b à laquelle la poignée 5 est associée de manière irréversible, par exemple par emmanchement de ladite poignée dans ladite extrémité externe.

Pour diminuer l’encombrement de la pagaie lorsqu’elle n’est pas utilisée, les segments 2, 3 sont associés de manière réversible, afin de pouvoir être désassemblés l’un de l’autre lors du rangement de ladite pagaie.

Pour ce faire, les extrémités internes 2a, 3a des segments 2, 3 sont équipées d’un dispositif d’association réversible, afin de pouvoir former - respectivement démonter - la pagaie par association - respectivement dissociation - de la pale 4 et des segments 2, 3.

Dans le mode de réalisation représenté, les segments 2, 3 sont associés directement par l’intermédiaire de leurs tubes extérieurs 6e, 7e, qui sont connectés de manière réversible l’un à l’autre. En variante, le manche 1 peut comprendre au moins un segment intermédiaire disposé entre les segments 2, 3, les extrémités internes 2a, 2b desdits segments étant associées par l’intermédiaire dudit segment intermédiaire.

La connexion réversible des tubes extérieurs 6e, 7e est réalisée par l’intermédiaire d’un manchon 18 qui est fixé dans l’extrémité interne 3a de l’un des tubes extérieurs 7e, par exemple celui du deuxième segment 3 (figures 5a, 5b). Pour ce faire, le deuxième segment 3 présente un orifice de fixation 19 formé radialement sur l’extrémité interne 3a de son tube extérieur 7e (voir figure 6), le manchon 18 étant fixé dans ladite extrémité interne par soudure ou vissage dans l’orifice 19.

Le manchon 18 est en outre équipé d’un dispositif 20 d’association réversible de l’extrémité interne 2a de l’autre tube extérieur 6e, c’est-à-dire celui du premier segment 2. En particulier, ce dispositif est de type goupille-poussoir, et le tube extérieur 6e du premier segment 2 présente sur son extrémité interne 2a un orifice radial 21 dans lequel la goupille 20 est destinée à s’engager élastiquement lors de l’insertion du manchon 18 dans ladite extrémité interne (voir figure 8b).

En variante non représentée, le manchon 18 peut être associé au tube extérieur 6e du premier segment 2, et l’orifice 21 de réception du dispositif goupille - poussoir 20 peut être formé sur le tube extérieur 7e du deuxième segment 3.

La pagaie comprend en outre des moyens géométriques 23 formés sur la pale 4 et des moyens géométriques complémentaires 24 formés sur chacun des segments 2, 3, lesdits moyens géométriques étant agencés pour associer chacun des segments 2, 3 sur la pale 4 en configuration démontée.

Ainsi, l’invention prévoit de fonctionnaliser la pagaie pour pouvoir maintenir ensemble ses différentes parties 2, 3, 4 une fois démontées, ce qui permet de faciliter leur manipulation et leur transport. En particulier, la pale 4 et les segments 2, 3 forment alors un ensemble unitaire que l’utilisateur peut manipuler aisément, notamment en pouvant sécuriser son transport sur un sac à dos.

Le corps de propulsion 14 de la pale 4 présente une face avant 4a et une face arrière 4b, les moyens géométriques d’association 23 étant formés sur au moins l’une desdites faces.

De façon avantageuse, le corps de propulsion 14 et les moyens géométriques d’association 23 sont formés en une pièce par moulage d’un matériau polymère. Le connecteur 15 peut être réalisé en un matériau métallique, notamment en aluminium, et fixé par emmanchement et/ou collage dans un logement prévu à cet effet sur une extrémité interne du bord périphérique 14a du corps de propulsion 14.

Sur les figures, les moyens géométriques d’association 23 sont formés sur la même face 4a du corps de propulsion 14, par exemple la face avant 4a, ce qui les rend plus faciles à repérer pour l’utilisateur, qui peut ainsi assembler les segments 2, 3 à ladite pale de manière particulièrement intuitive.

En relation avec la figure 3, le corps de propulsion 14 présente un plan longitudinal médian P, les moyens géométriques d’association 23 étant formés de part et d’autre dudit plan pour associer respectivement un segment 2, 3.

Dans le mode de réalisation représenté, le plan médian P forme un plan de symétrie pour le corps de propulsion 14. En particulier, le corps de propulsion 14 présente une arête 25 formée en saillie sur la face avant 4a et le long du plan médian P, ainsi qu’un logement de montage du connecteur 15 qui s’étend dans l’alignement longitudinal de ladite arête.

Les moyens géométriques d’association comprennent une nervure 23 pour l’association de chacun des segments 2, 3, au moyen d’une gorge complémentaire 24 formée sur la périphérie dudit segment.

En relation avec les figures 1a, 3, 5a et 8, les nervures 23 s’étendent longitudinalement et symétriquement de part et d’autre du plan médian P, et les gorges 24 s’étendent chacune longitudinalement sur le tube extérieur 6e, 7e d’un segment 2, 3.

Cet agencement permet d’associer les segments 2, 3 sur la pale 4 parallèlement à l’arête médiane 25 en configuration démontée, notamment en disposant chaque segment 2, 3 de part et d’autre de ladite arête, comme représenté sur la figure 2. En relation avec les figures, chaque gorge 24 présente une géométrie en contre dépouille, les nervures 23 présentant une géométrie en queue d’aronde pour permettre leur coulissement longitudinal dans une gorge 24 en empêchant leur retrait radial.

Selon une réalisation, les moyens géométriques d’association d’au moins un segment 2, 3 sur la pâle 4 peuvent être combinés avec un autre type de moyens d’association, notamment en vue de fiabiliser l’association conférée. Selon un exemple, un aimant peut être prévu en combinaison avec un engagement géométrique de type gorge 24 / nervure 23 qui est agencé pour limiter les mouvements latéraux d’un segment 2, 3 associé sur la pâle 4.

De façon avantageuse, les nervures 23 et les gorges 24 présentent des géométries respectivement identiques, ce qui permet d’associer indifféremment les segments 2, 3 sur chacune desdites nervures, et ainsi de faciliter l’assemblage des parties 2, 3, 4 de la pagaie en configuration démontée.

La pale 4 comprend en outre des symboles, par exemple sous forme de doubles flèches 26, 27, qui sont formés sur le corps de propulsion 14 pour fournir un indicateur visuel à l’utilisateur sur le sens d’assemblage et/ou de désassemblage des segments 2, 3 sur ladite pale en configuration démontée.

Sur les figures, la pale 4 présente, disposées de part et d’autre de l’arête médiane 25 :

- deux doubles flèches d’association 26, formées dans l’alignement longitudinal de respectivement une nervure 23, notamment en regard d’un bord de ladite nervure par lequel doit être introduite la gorge 24 d’un segment 2, 3 lors de son association sur la pale 4 ; et

- deux doubles flèches de dissociation 27, de sens opposé à celui des doubles flèches d’association 26, formées chacune à proximité d’une portion latérale du bord 14a de la pale 4, et de manière adjacente à l’autre bord de la nervure 23 correspondante. Ainsi, pour associer un segment 2, 3 sur la pale 4, l’utilisateur place la gorge 24 dudit segment dans l’alignement longitudinal d’une nervure 23, puis fait coulisser ledit segment le long de ladite nervure dans le sens indiqué par la double flèche d’association 26. En particulier, les doubles flèches d’association 26 sont disposées sur la pale 4 de manière à être recouvertes par les segments 2, 3 lors de leur association à ladite pale.

De même, lorsqu’il souhaite monter la pagaie, l’utilisateur dissocie un segment 2, 3 de la pale 4 en le faisant coulisser dans le sens de la double flèche 27 adjacente, jusqu’à libération totale de sa gorge 24 de la nervure 23 correspondante. En relation avec la figure 2, les doubles flèches de dissociation 27 sont disposées sur la pale 4 de manière à rester visibles en permanence, même lorsque des segments 2, 3 sont associés à ladite pale.

En relation avec les figures 5a et 8, la gorge 24 de chaque segment 2, 3 présente une dimension longitudinale importante, notamment égale à au moins 80% de la dimension longitudinale du tube extérieur 6e, 7e. Ainsi, on facilite le repérage de la gorge 24 par l’utilisateur, et donc son engagement sur une nervure 23 de la pale 4.

De façon avantageuse, les segments 2, 3 et/ou la pale 4 présente des moyens de limitation de la course de coulissement jusqu’à une configuration optimale de recouvrement desdits segments sur ladite pale. Selon une réalisation, la nervure 23 forme un angle avec le plan longitudinal médian P du corps de propulsion 14 de la pale 4 de sorte à limiter la course de coulissement par interférence entre le segment 2, 3 et ladite pale.

En particulier, les segments 2, 3 présentent chacun une dimension longitudinale comprise entre 90% et 110% de la dimension longitudinale de la pale 4, afin de limiter leur dépassement par rapport à ladite pale lorsqu’ils sont associés sur elle.

Dans le mode de réalisation représenté, la bague de serrage 9 de chaque segment 2, 3 vient en interférence avec la pale 4, notamment à proximité du manchon 15 de fixation au premier segment 2, en fin de course de coulissement de la nervure 23 dans la gorge 24.

Par ailleurs, chaque bague de serrage 9 est immobilisée dans les moyens géométriques d’association 24 du tube extérieur 6e, 7e correspondant, lesdits moyens géométriques étant diamétralement opposés à l’échancrure 11 sur la périphérie dudit tube extérieur.

Pour ce faire, comme représenté sur la figure 7, la bague 9 présente un ergot 28 qui est formé sur sa périphérie intérieure en étant diamétralement opposé à la fente 12 de serrage, ledit ergot étant immobilisé dans la gorge d’association 24 du tube extérieur 6e, 7e d’un segment 2, 3.

Comme représenté sur la figure 9b, chaque gorge 24 peut être formée dans la périphérie d’un segment 2, 3, par exemple par usinage en cas de segments 2, 3 à base de matériau métallique. En variante, notamment pour des segments 2, 3 réalisés à base de carbone ou de fibres de verre, une gorge peut être formée dans un insert 29 qui est rapporté sur la périphérie d’un segment 2, 3, comme représenté sur la figure 10. En particulier, chaque gorge 24 est formée dans le tube extérieur 6e, 7e d’un segment 2, 3 en étant disposée sur son méplat 8e d’immobilisation en rotation.

Dans les réalisations a et b de la figure 10, le méplat 8e est formé directement sur la périphérie du tube extérieur 6e, 7e, l’insert 29 étant fixé sur ledit méplat, notamment par collage et/ou grâce à des moyens géométriques de fixation formés sur l’insert 29 et/ou la périphérie dudit tube extérieur.

En particulier, dans la réalisation a, l’insert 29 présente une nervure longitudinale 30 intérieure destinée à être encastrée radialement dans une gorge complémentaire 31 formée dans le méplat 8e du tube extérieur 6e, 7e, ladite gorge complémentaire définissant une excroissance radiale intérieure 32 qui coulisse dans une seconde gorge complémentaire 33 formée dans le méplat 8i du tube intérieur 6i, 7i. Dans les réalisations c et d de la figure 10, le tube extérieur 6e, 7e présente un évidement périphérique dans lequel l’insert 29 est fixé par collage et/ou grâce à des moyens géométriques de fixation formés sur ledit insert et/ou dans ledit évidement, l’insert 29 présentant en outre une face intérieure sur laquelle est formé le méplat 8e d’immobilisation en rotation dudit tube extérieur. De façon avantageuse, le matériau de l’insert 29 peut permettre d’améliorer le coulissement du tube intérieur 6i, 7i dans le tube extérieur 6e, 7e. En particulier, sur ces figures, l’insert 29 présente deux rainures latérales 34 qui s’étendent longitudinalement, et dans chacune desquelles un bord longitudinal 35 de l’évidement périphérique est fixé par encastrement et/ou par collage.