Titre : Bloc optique, pour véhicule, équipé d’un radiateur thermique

La présente invention revendique la priorité de la demande française 2210780 déposée le 19.10.2022 dont le contenu (texte, dessins et revendications) est ici incorporé par référence.

Domaine technique

La présente invention concerne les blocs optiques qui équipent des véhicules, par exemple de type automobile, pour assurer au moins une fonction photométrique de signalisation ou d’éclairage. L’invention concerne en particulier un bloc optique comprenant un radiateur pour dissiper de la chaleur.

Arrière-plan technologique

De façon connue, certains véhicules sont équipés de blocs optiques (appelés aussi projecteurs ou modules d’éclairage) assurant au moins une fonction d’éclairage (projecteur, codes, feux de route) et/ou de signalisation (feux de jours dits « DRL », identification de direction, clignotant, etc.). Chaque bloc optique comprend une enceinte formée par un boîtier et une glace translucide, des composants étant installés dans l’enceinte pour participer à la fonction photométrique. En particulier, un bloc optique peut comprendre au moins une source de lumière et éventuellement au moins un masque pour masquer certains éléments du bloc optique et personnaliser l’aspect esthétique du bloc optique.

Certains blocs optiques sont équipés de lampes à incandescence à filament, ou d’autres sources lumineuses, qui par nature sont fortement émettrices en chaleur. Il est souvent difficile de dissiper convenablement la chaleur émise dans les blocs optiques, en raison notamment du fait que les volumes sont souvent restreints dans les blocs optiques. La génération de forte chaleur dans un bloc optique peut causer des problèmes importants, tels que par exemple la détérioration ou fusion de matériaux plastiques. Une solution connue consiste à équiper un bloc optique d’un radiateur pour dissiper la chaleur émise dans le boîtier du bloc optique. Un tel radiateur peut prendre la forme d’une plaque métallique faisant office de dissipateur thermique. Pour ce faire, le radiateur est classiquement fixé sur le boîtier du bloc optique au moyen de vis ou d’un système de clippage.

Le document EP237994 divulgue un bloc optique de véhicule avec une plaque métallique.

Cependant, ce type de solution nécessite des adaptations du boîtier telles que l’ajout de fûts de vissage ou la modification du moule utilisé pour réaliser la fixation par clippage. En outre, des opérations supplémentaires peuvent être nécessaire pour fixer le radiateur dans le boîtier du bloc optique. Ces adaptations structurelles et le temps supplémentaire entraînent de la complexité et un surcout dans la fabrication des blocs optiques pour véhicule.

Résumé de la présente invention

L’un des objets de la présente invention est de résoudre au moins l’un des problèmes ou déficiences de l’arrière-plan technologique décrit précédemment.

Un autre objet de la présente invention est d’améliorer la conception d’un bloc optique pour véhicule.

Un autre objet de la présente invention est de proposer un bloc optique comprenant un radiateur (ou dissipateur thermique) fixé efficacement au boîtier du bloc optique, et ce avec un minimum de complexité et de coût pour la conception et le montage.

Selon un premier aspect, la présente invention concerne un bloc optique destiné à équiper un véhicule et comprenant :

- un boîtier pourvu de glissières de positionnement ; et

- un radiateur métallique inséré par translation selon une direction d’insertion dans les glissières de positionnement pour dissiper de la chaleur émise dans le boîtier, dans lequel le radiateur métallique s’étend dans un plan définissant des première et deuxième faces opposées l’une à l’autre, le radiateur métallique comprenant au moins une patte de fixation et au moins une protubérance maintenant en force le radiateur métallique dans les glissières de positionnement, dans lequel ladite au moins une patte de fixation est formée par pliage du radiateur et s’étend depuis la première face vers l’extérieur du radiateur métallique de manière à former un appui contre au moins une glissière de positionnement, ledit appui s’opposant à un retrait par translation du radiateur métallique hors des glissières de positionnement selon une direction de retrait, opposée à la direction d’insertion, et dans lequel ladite au moins une protubérance s’étend depuis la deuxième face vers l’extérieur du radiateur métallique pour former au moins un contre-appui dans les glissières de positionnement.

Il est ainsi possible d’améliorer la conception d’un bloc optique pour véhicule. En particulier, il est possible de former un bloc optique comprenant un radiateur (ou dissipateur thermique) fixé efficacement au boîtier du bloc optique, et ce avec un minimum de complexité et de coût pour la conception et le montage. L’agencement à base de patte(s) de fixation et de protubérance(s) permet de former des appuis et contre-appuis du radiateur sur (ou dans) des glissières de positionnement, et ainsi maintenir en force le radiateur dans les glissières sans qu’il soit nécessaire d’effectuer des modifications complexes ou coûteuses au niveau du boîtier lui- même.

Selon un exemple particulier, le boîtier du bloc optique est dépourvu de fut de vissage et dépourvu de moyen de clippage pour assurer la fixation du radiateur métallique dans les glissières de positionnement. Autrement dit, la fixation du radiateur est assurée uniquement par ladite au moins une patte de fixation et par ladite au moins une protubérance.

Le bloc optique selon l’invention peut comporter d’autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, notamment parmi les modes de réalisation qui suivent.

Selon un mode particulier et non limitatif de réalisation, ladite au moins une patte de fixation est formée par un processus mécanique comprenant un pliage du radiateur métallique, ledit processus mécanique comprenant un emboutissage et/ou une découpe du radiateur métallique.

Selon un mode particulier et non limitatif de réalisation, ladite au moins une patte de fixation comprend une extrémité distale formant un dit appui contre au moins une glissière, ladite extrémité distale formant une pointe s’opposant au retrait du radiateur métallique hors des glissières de positionnement.

Selon un mode particulier et non limitatif de réalisation, l’extrémité distale en forme de pointe de ladite au moins une patte de fixation est orientée pour s’appuyer contre au moins une dite glissière de positionnement de sorte à s’opposer au retrait du radiateur métallique hors des glissières de positionnement selon la direction de retrait.

Selon un mode particulier et non limitatif de réalisation, le radiateur métallique comporte un corps substantiellement en forme de plaque pour dissiper la chaleur émise dans le boîtier, ladite au moins une patte de fixation et ladite au moins une protubérance étant formées respectivement sur les première et deuxième faces du corps du radiateur métallique.

Selon un mode particulier et non limitatif de réalisation, les glissières de positionnement sont en matière plastique.

Selon un mode particulier et non limitatif de réalisation, le bloc optique comprend au moins une source lumineuse configurée pour émettre de la chaleur dans le boîtier.

Selon un mode particulier et non limitatif de réalisation, le bloc optique est un feu arrière d’un véhicule.

Selon un deuxième aspect, la présente invention concerne un véhicule, par exemple de type automobile ou de type véhicule à moteur terrestre, comprenant un (ou au moins un) bloc optique selon le premier aspect de l’invention.

Brève description des figures D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description des exemples de réalisation particuliers et non limitatifs de la présente invention ci-après, en référence aux figures 1 à 6 annexées, sur lesquelles :

[Fig. 1] est une vue interne d’un bloc optique selon au moins un exemple de réalisation particulier et non limitatif de la présente invention ;

[Fig. 2] est une vue en perspective d’un radiateur équipant le bloc optique de la figure 1 , selon au moins un exemple de réalisation particulier et non limitatif de la présente invention ;

[Fig. 3] est une vue en perspective de détail du radiateur de la figure 2, selon au moins un exemple de réalisation particulier et non limitatif de la présente invention ;

[Fig. 4] est une vue en perspective de détail du bloc optique de la figure 1 , selon au moins un exemple de réalisation particulier et non limitatif de la présente invention ;

[Fig. 5] est une vue en perspective de détail du bloc optique de la figure 1 , selon au moins un exemple de réalisation particulier et non limitatif de la présente invention ; et

[Fig. 6] est une vue en perspective de détail du bloc optique de la figure 1 , selon au moins un exemple de réalisation particulier et non limitatif de la présente invention.

Description des exemples de réalisation

L’invention vise un bloc optique destiné à équiper un véhicule, tel qu’un véhicule de type automobile ou autre, ou plus généralement un véhicule de type véhicule terrestre motorisé ou un quelconque véhicule (terrestre, maritime (ou fluvial), ou aérien) dès qu’il doit comprendre au moins un bloc optique.

On entend dans ce document par « bloc optique » un dispositif d’éclairage (ou dispositif lumineux) assurant au moins une fonction photométrique d’éclairage et/ou de signalisation. Il peut s’agir notamment d’un phare ou projecteur avant ou d’un feu avant ou arrière. Comme déjà indiqué, la présente invention vise plus particulièrement un bloc optique dont la conception est améliorée, et notamment un bloc optique comprenant un radiateur (ou dissipateur thermique) fixé efficacement au boîtier du bloc optique, et ce avec un minimum de complexité et de coût pour la conception et le montage. La fixation améliorée du radiateur est possible en intégrant un système de fixation au radiateur de sorte à ce qu’il puisse être fixé avec un minimum d’adaptation au niveau du boîtier du bloc optique.

Dans le présent document, le terme « radiateur » peut être utilisé de façon interchangeable avec « radiateur thermique » ou « dissipateur thermique ». Un tel radiateur, pouvant présenter diverses structures (formes, arrangements, ...), permet de dissiper ou évacuer la chaleur émise dans le boîtier d’un bloc optique afin d’éviter que la température augmente de façon excessive dans ledit boîtier.

En particulier, l’invention selon des modes de réalisation particuliers prévoit d’équiper un radiateur métallique d’au moins une patte de fixation et d’au moins une protubérance qui maintiennent ensemble en force le radiateur dans les glissières d’un boîtier de bloc optique. Cet agencement à base de patte(s) de fixation et de protubérance(s) permet de former des appuis et contre-appuis du radiateur sur (ou dans) les glissières de positionnement, et ainsi maintenir en force le radiateur dans les glissières sans qu’il soit nécessaire d’effectuer des modifications complexes ou coûteuses au niveau du boîtier lui-même.

Selon différents modes de réalisation particuliers, l’invention prévoit un bloc optique destiné à équiper un véhicule, par exemple de type automobile ou plus généralement de type véhicule terrestre motorisé. Le bloc optique peut comprendre un boîtier pourvu de glissières de positionnement ; et un radiateur métallique inséré par translation dans les glissières de positionnement pour dissiper de la chaleur émise dans le boîtier. Le radiateur métallique peut s’étendre dans un plan définissant des première et deuxième faces opposées l’une à l’autre. Le radiateur métallique peut comprendre au moins une patte de fixation et au moins une protubérance maintenant en force le radiateur métallique dans les glissières de positionnement. Ladite au moins une patte de fixation peut être est formée par pliage du radiateur métallique et ainsi s’étendre depuis la première face vers l’extérieur du radiateur métallique de manière à former un appui contre au moins une glissière de positionnement, ledit appui s’opposant à un retrait par translation du radiateur hors des glissières de positionnement. En outre, ladite au moins une protubérance peut s’étendre depuis la deuxième face vers l’extérieur du radiateur métallique pour former au moins un contre-appui dans les glissières de positionnement.

Un bloc optique destiné à équiper un véhicule va maintenant être décrit dans ce qui va suivre en référence conjointement aux figures 1-6 selon des modes particuliers et non limitatifs de réalisation de l’invention. Sauf indications contraires, les éléments communs ou analogues à plusieurs figures portent les mêmes signes de référence et présentent des caractéristiques identiques ou analogues, de sorte que ces éléments communs ne sont généralement pas à nouveau décrits par souci de simplicité.

Les termes « premier(s) » (ou première(s)), « deuxième(s) », etc.) sont utilisés dans ce document par convention arbitraire pour permettre d’identifier et de distinguer différents éléments (tels que des faces, appuis, etc.) mis en oeuvre dans les modes de réalisation décrits ci-après.

Les figure 1-6 illustrent schématiquement un bloc optique (ou projecteur) 2 destiné à équiper un véhicule 1 , selon un exemple de réalisation particulier non limitatif et diverses variantes de réalisation. On considère par la suite, à titre d’exemple non limitatif, que le bloc optique 2 est destiné à équiper un véhicule automobile 1 , mais l’invention ne se limite pas à cette application. Le bloc optique 2 peut en effet équiper un quelconque véhicule, de type automobile ou de type véhicule terrestre motorisé (bus, car, camion, etc.), voire un véhicule maritime, fluvial ou aérien, ce véhicule devant assurer au moins une fonction photométrique d’éclairage et/ou de signalisation.

Par ailleurs, on considère dans ce qui suit, à titre d’exemple non limitatif, que le bloc optique 2 est un feu arrière. Par exemple, ce feu arrière peut équiper une partie d’un hayon arrière et/ou d’une aile arrière de véhicule. Mais le bloc optique 2 pourrait également être un phare avant.

Comme illustré dans les figures 1-6, le bloc optique 2 comprend un boîtier 4 définissant une cavité interne 3 dans laquelle peuvent être arrangés un ou des composants participant à au moins une fonction photométrique d’éclairage et/ou de signalisation. A titre d’exemple, le boîtier 2 comprend au moins une source lumineuse 6 dont la configuration en termes notamment de nombre, type, agencement, etc. peut varier selon le cas. On considère par exemple que le boîtier 2 comprend une lampe à incandescence à filament 6, bien que d’autres implémentations soient possibles avec plusieurs sources lumineuses et/ou avec un autre type de source lumineuse.

Le boîtier 4 du bloc optique 2 peut éventuellement comprendre au moins un autre élément, tel qu’un masque par exemple, coopérant avec la lampe 6 pour réaliser au moins une fonction photométrique d’éclairage et/ou de signalisation.

Selon un exemple particulier, le bloc optique 2 comprend une glace translucide (non représentée) qui est assemblée au boîtier 4 pour refermer la cavité interne 3. Cette glace (ou écran) peut être réalisée dans un quelconque matériau translucide, ayant une couleur adaptée à la fonction photométrique désirée (par exemple rouge, orange, cristal, etc.), et rigide, comme par exemple une matière plastique ou synthétique. Dans ce cas, la glace peut être réalisé par moulage.

Comme indiqué ci-avant, le volume disponible dans la cavité interne 3 peut être relativement limité, ce qui peut rendre particulièrement difficile l’évacuation de la chaleur dans le bloc optique 2. Pour permettre une bonne dissipation thermique de la chaleur émise par la lampe 6, le boîtier 2 est équipé dans cet exemple d’un radiateur (ou dissipateur thermique) 10. Comme illustré dans les figures 1-6, le radiateur 10 est ménagé dans la cavité interne 3 et fixé au boîtier 4 du bloc optique 2 afin de dissiper la chaleur émise par la lampe 6.

Plus spécifiquement, le boîtier 4 est pourvu de glissières de positionnement 12 (figures 1 et 4-6) configurées pour recevoir le radiateur thermique 10. Le radiateur 10 est ainsi inséré par translation selon une direction d’insertion DR1 (figure 2) dans les glissières de positionnement 12 jusqu’à une position de travail pour dissiper de la chaleur émise dans le boîtier 4.

Les glissières de positionnement (dites aussi glissières) 12, dont la configuration peut varier, peuvent présenter une structure quelconque qui guide le radiateur 10 par translation dans une position de travail permettant la dissipation de la chaleur émise au sein du boîtier 4. Ces glissières 12 peuvent par exemple être ou comprendre des rainures ou des rails adaptés au radiateur 10.

Les glissières 12 peuvent faire partie intégrante du boîtier 4 ou être fixées au boîtier 4. Selon un exemple particulier, les glissières 12 sont formées sur une paroi interne du boîtier 4.

Selon un exemple particulier, le boîtier 4 comprend deux glissières de positionnement 12 configurées pour recevoir et guider des bords latéraux 14a et 14b (notés collectivement 14, cf. figures 1-2) du radiateur 10.

Comme illustré en figures 4-6, chaque glissière de positionnement 12 peut comprendre par exemple une partie inférieure 12b et une partie supérieure 12a formant ensemble un guide dans lequel est inséré par translation un bord latéral 14 du radiateur 10. A titre d’exemple, les parties inférieures 12b des glissières peuvent présenter une section en forme de « L » pour recevoir des parties latérales du radiateur 10.

La configuration du radiateur 10 en termes notamment de forme, dimensions, structure, etc. peut être adaptée selon le cas. On considère par la suite que le radiateur 10 est métallique pour permettre une bonne dissipation de la chaleur ainsi qu’une bonne tenue mécanique.

Comme illustré, le radiateur métallique 10 s’étend dans un plan définissant des première et deuxième faces 11a, 11 b (figure 2) opposées l’une à l’autre. Le radiateur 10 comprend au moins une patte de fixation 20 et au moins une protubérance 22 maintenant en force le radiateur 10 dans les glissières de positionnement 12. On suppose par la suite que le radiateur 10 comprend une unique patte de fixation 20 et une pluralité de protubérances 22 (au nombre de 3 dans cet exemple), bien que d’autres implémentations soient possibles notamment avec une pluralité de pattes de fixation 20 analogue à celle décrite dans cet exemple et un nombre quelconque de protubérances 22.

La patte de fixation 20 est formée par pliage du radiateur 10 et s’étend depuis la première face 11a (la face inférieure dans cet exemple) vers l’extérieur du radiateur 10 de manière à former un appui contre au moins une glissière 12, à savoir contre la glissière 12 de gauche dans cet exemple (figures 2-5). Cet appui s’oppose à un retrait par translation du radiateur 10 hors des glissières de positionnement 12 selon une direction de retrait DR2 (figure 2), opposée à la direction d’insertion DR1.

Comme illustré notamment en figures 2-4 et 6, les protubérances 22 s’étendent depuis la deuxième face 11b (la face supérieure dans cet exemple) vers l’extérieur du radiateur 10 pour former au moins un contre-appui sur (ou dans) les glissières de positionnement 12.

Ainsi, le radiateur 10 est inséré, et maintenu en position de travail, en coopérant mécaniquement avec les glissières 12 par l’intermédiaire de la patte de fixation 20 et des protubérances 22 formant respectivement un appui et des contre-appuis contre les glissières 12. Comme indiqué ci-avant, cette patte 20 est formée par pliage du radiateur 10 (cf. la ligne de pliage notée 20a illustrées en figures 2-3). La formation de la patte de fixation 20 par pliage à partir du corps métallique du radiateur 10 permet avantageusement à la patte 20 de maintenir en force ledit radiateur dans sa position de travail dans les glissières 12, une fois le radiateur 10 inséré dans les glissières 12.

Les protubérances 22 peuvent présenter différentes configurations en termes notamment de nombre, forme, agencement, etc. Ces protubérances 22 peuvent être de quelconques portions en saillie (des plots par exemple) formées sur la deuxième face 11 b (la face supérieure dans cet exemple) du radiateur 10. La configuration des protubérances 22 peut en particulier être adaptée pour former des contre-appuis sur (ou dans) les glissières de positionnement 22, ces contre-appuis agissant collectivement avec l’appui formé par la patte de fixation 20 pour maintenir en force le radiateur 10 en position dans les glissières 12. La formation par pliage à partir d’un corps métallique permet en particulier de former une patte de fixation 20 présentant des bords relativement tranchants, ce qui assure une bonne résistance de la patte de fixation contre un mouvement de retrait selon la direction DR2 du radiateur 10 hors des glissières 12.

La configuration de la patte de fixation 20 peut varier selon le cas. La patte 20 est par exemple formée sur un bord latéral du radiateur 10 (bord latéral gauche dans cet exemple) de sorte à ce qu’il s’appuie contre une glissière 12 lorsque le radiateur 10 est engagé en position de travail par translation selon la direction d’insertion DR1.

La patte 20 appuie ainsi dans cet exemple sur la partie inférieure 12b de la glissière 12 gauche de manière à maintenir en position le radiateur 10.

La manière dont la ou les pattes de fixation 20 sont formées peut varier selon le cas. Selon un exemple particulier, la patte de fixation 20 est formée par un processus mécanique comprenant un pliage du radiateur métallique 10, ledit processus mécanique comprenant un emboutissage et/ou une découpe dudit radiateur 10. Le pliage peut par exemple être réalisé au cours d’une opération d’emboutissage du corps du radiateur.

Selon un exemple particulier, le radiateur 10 (figure 2) comporte un corps 11 en forme de plaque (ou substantiellement en forme de plaque) pour dissiper la chaleur émise dans le boîtier 4, ladite patte 20 et les protubérances 22 étant formées respectivement sur les première et deuxième faces 11a, 11 b du corps 11 du radiateur 10.

Selon un exemple particulier, la patte de fixation 20 comprend une extrémité distale 20b formant un appui contre une glissière 12 (à savoir la glissière gauche dans cet exemple), cette extrémité distale formant une pointe (ou un coin, ou un angle) qui s’oppose au retrait (par translation selon la direction de retrait DR2) du radiateur 10 hors des glissières 12. Cette pointe forme un appui contre une glissière 12 et interdit l’extraction du radiateur 10. Il est ainsi possible d’améliorer le maintien en position du radiateur 10 dans les glissières 12.

Selon un exemple particulier, l’extrémité distale 20b en forme de pointe de la patte de fixation 20 est orientée pour s’appuyer contre au moins une dite glissière 12 (à savoir la glissière gauche dans cet exemple) de sorte à s’opposer au retrait du radiateur 10 (selon la direction de retrait DR2) hors des glissières de positionnement 12. Cette orientation particulière permet d’améliorer le maintien en position du radiateur 10 dans les glissières 12.

Ainsi, la patte de fixation 20 peut, par exemple, être pliée de sorte que son extrémité distale 20b en forme de pointe soit orientée substantiellement selon la direction de retrait DR2 afin de garantir un bon maintien en position du radiateur 10.

La patte 20 peut toutefois avoir une forme autre qu’une forme en pointe (ou coin, ou angle). A titre d’exemple, la patte 20 peut comporter une extrémité linéaire (ou rectiligne) configurée pour former une ligne de contact contre une glissière 12. Cette extrémité linéaire peut par exemple être formée par un bord biseauté (bord avec coupe en biseau) configuré pour appuyer contre une glissière 12 de sorte à s’opposer au retrait du radiateur 10.

Selon un exemple particulier, les glissières de positionnement 12 sont en matière plastique. De cette manière, le matériau métallique de la patte de fixation 20 peut être plus agressif et/ou tranchant (ou perforant) que celui des glissières 12. Si le radiateur 10 est déplacé en translation selon la direction de retrait DR2 hors des glissières 12, l’extrémité 20b en pointe de la patte de fixation 20 bloque sur le plastique des glissières 12, s’opposant ainsi au retrait du radiateur 10.

Il est ainsi possible d’améliorer la conception d’un bloc optique pour véhicule. En particulier, il est possible de former un bloc optique comprenant un radiateur (ou dissipateur thermique) fixé efficacement au boîtier du bloc optique, et ce avec un minimum de complexité et de coût pour la conception et le montage. L’agencement à base de patte(s) de fixation et de protubérance(s) permet de former des appuis et contre-appuis du radiateur sur (ou dans) des glissières de positionnement, et ainsi maintenir en force le radiateur dans les glissières sans qu’il soit nécessaire d’effectuer des modifications complexes ou coûteuses au niveau du boîtier lui- même.

Selon un exemple particulier, le boîtier 4 du bloc optique 2 est dépourvu de fut de vissage et dépourvu de moyen de clippage pour assurer la fixation du radiateur métallique 10 dans les glissières de positionnement 12 (figures 1-6). Autrement dit, la fixation du radiateur 10 est assurée uniquement par la patte de fixation 20 et par les protubérances 22.

Un homme du métier comprendra que les modes de réalisation et variantes décrits ci-avant ne constituent que des exemples non limitatifs de mise en oeuvre de l’invention. En particulier, l’homme du métier pourra envisager une quelconque adaptation ou combinaison des modes de réalisation et variantes décrits ci-avant, afin de répondre à un besoin bien particulier.

La présente invention ne se limite donc pas aux exemples de réalisation décrits ci- avant mais s’étend notamment à un bloc optique qui inclurait des caractéristiques secondaires sans pour cela sortir de la portée de la présente invention.

La présente invention concerne également un véhicule 1 (figure 1 ), par exemple de type automobile ou plus généralement un véhicule à moteur terrestre, comprenant au moins un bloc optique 2 tel que décrit ci-avant.