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Patent Searching and Data


Title:
MUSICAL DEVICE AND ASSOCIATED METHOD
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/180734
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a musical device (1) comprising: • a frame (2) comprising • a plurality of receptacles (11) for receiving three-dimensional pieces (10) each comprising a face (14) that is capable of permutating between at least two orientations in the receptacle (11); each piece (10) comprising an indexing element (7) for orientating the piece (10) among the at least two orientations, • a plurality of detectors, each detector being associated with a receptacle for determining the orientation of the piece (10) via the detection of an indexing element (7) in the receptacle (11) thereof, • at least one audio system (5), the insertion of at least two pieces (10) in the respective receptacle (11) thereof triggering the sound diffusion by the audio system (5) of at least two musical tracks that are simultaneously given in accordance with each of the orientations of the pieces (10) thus determined; the device (1) further comprising a calculation system for ensuring the synchronisation of the musical tracks (M1) that are diffused simultaneously.

Inventors:
HELBERT KARINE (FR)
BRUNET CHRISTOPHE (FR)
PAIOLA MELANIE (FR)
Application Number:
PCT/EP2021/055940
Publication Date:
September 16, 2021
Filing Date:
March 09, 2021
Export Citation:
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Assignee:
CONCERTI (FR)
International Classes:
G10H1/26; A63H5/00
Foreign References:
US6353168B12002-03-05
US20130305903A12013-11-21
US6991509B12006-01-31
US8420923B12013-04-16
EP1515328A22005-03-16
US5349129A1994-09-20
US8420923B12013-04-16
Attorney, Agent or Firm:
PICHON, Julien (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif musical (1 ) comportant :

un bâti (2) comprenant

une pluralité de réceptacles (11 ) pour accueillir des pièces (10) tridimensionnelles comportant chacune une face (14) capable de permuter entre au moins deux orientations dans ledit réceptacle (11) ; chaque pièce (10) comportant un élément d’indexation (7) de l’orientation de la pièce (10) parmi les au moins deux orientations (Q),

une pluralité de détecteurs (8), chaque détecteur (8) étant associé à un réceptacle pour déterminer l’orientation (Q) de la pièce (10) via la détection d’un élément d’indexation (7) dans son réceptacle (11),

au moins un système audio (5, 51 ), l’insertion d’au moins deux pièces (10) dans leur réceptacle respectif (11 ) actionnant la diffusion sonore par le système audio (5, 51 ) d’au moins deux pistes musicales données (Mi, M2) simultanément, lesdites pistes musicales données (M1, M2) étant sélectionnées parmi un ensemble (P) de pistes musicales (M) en fonction de chacune des orientations (Q) desdites pièces (10) déterminées ; le dispositif (1) comprenant, en outre, un système de calcul (K) pour assurer la synchronisation des pistes musicales (M1, M2) diffusées simultanément.

2. Dispositif musical (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque réceptacle (11) comprend une cavité d’accueil formant une forme géométrique destinée à accueillir une pièce (10) d’une forme géométrique prédéfinie.

3. Dispositif musical (1) selon la revendication 1 , caractérisé en ce que le bâti (2) comprend des évidements (4) pour accueillir un réceptacle (11 ) de manière amovible, et en ce que chaque réceptacle (11) comprend une cavité d’accueil formant une forme géométrique destinée à accueillir une pièce (10) d’une forme géométrique prédéfinie.

4. Dispositif musical (1 ) selon la revendication 1 à 3, caractérisé en ce que la pluralité de détecteurs comprend une pluralité de capteurs à effet Hall et en ce que les éléments d’indexation (7) comprennent des aimants permanents.

5. Dispositif musical (1 ) selon l’une des revendications 1 à 4, comprenant un moyen d’affichage (9), le système de calcul (K) étant configuré pour que le moyen d’affichage (9) émette des informations relatives à l’orientation d’une pièce (10) dans un réceptacle (11 ).

6. Dispositif musical (1 ) selon la revendication 6, caractérisé en ce que le système de calcul (K) est configuré pour assurer la synchronisation de la manière suivante :

le lancement simultané de la lecture de toutes les pistes musicales (M) de l’ensemble (P) de pistes musicales, le volume de chaque piste (M) étant réglable individuellement entre au moins deux volumes : un premier volume correspondant à un volume nul empêchant la diffusion sonore de la piste (M) et un second volume autorisant la diffusion sonore de ladite piste (M) ;

le réglage du volume de toutes les pistes musicales (M) sur le premier volume empêchant leur diffusion sonore ; et caractérisé en ce que l’actionnement de la diffusion sonore par le système audio (5, 51 ) d’une piste musicale sélectionnée comprend une modification automatique du réglage du volume de ladite piste musicale sur le second volume.

7. Dispositif musical (1 ) selon l’une des revendications 1 à 6, comprenant une pluralité de pièces (10) adaptée à coopérer avec lesdits réceptacles et caractérisé en ce que chaque pièce (10) comporte un aimant permanent agencé entre le centre de la pièce est une extrémité radiale de ladite pièce (10).

8. Méthode pour diffuser plusieurs pistes musicales (M) simultanément et de manière synchronisée comprenant les étapes de :

fourniture (FOU) d’un ensemble de pistes musicales (M) comprenant une pluralité de sous-ensembles (N) de pistes musicales (M), chaque sous-ensemble (N) étant associée à un réceptacle (11) d’un dispositif musical (1), chaque réceptacle (11) étant conçu pour accueillir des pièces tridimensionnelles (10) comportant chacune une face (14) capable de permuter entre au moins deux orientations (Q) dans ledit réceptacle (11);

détection (DET1) de la présence et d’une orientation (Q) d’une première pièce tridimensionnelle (10) dans un premier réceptacle (A);

sélection (SEL1) d’une première piste musicale (Mi) parmi un premier sous-ensemble (N1) associé audit premier réceptacle (A) en fonction de l’orientation de la pièce tridimensionnelle dans le premier réceptacle ;

diffusion sonore (DIFF1) de la première piste musicale sélectionnée (Mi) ;

détection (DET2) de la présence et d’une orientation (Q) d’une deuxième pièce tridimensionnelle dans un deuxième réceptacle (B) ;

sélection d’une deuxième piste musicale (M2) parmi un deuxième sous-ensemble (N2) associé audit deuxième réceptacle (B) en fonction de l’orientation de la pièce tridimensionnelle dans le deuxième réceptacle ;

diffusion sonore (DIFF2) de la deuxième piste musicale sélectionnée (M2), la deuxième piste musicale (M2) étant diffusée simultanément et de manière synchronisée avec la première piste musicale (Mi).

9. Méthode selon la revendication 8, caractérisée en ce que la synchronisation de la diffusion sonore des pistes musicales sélectionnée (M1, M2) est assurée par :

le lancement simultané de la lecture de toutes les pistes musicales (M) de l’ensemble (P) de pistes musicales, le volume de chaque piste (M) étant réglable individuellement entre au moins deux volumes : un premier volume correspondant à un volume nul empêchant la diffusion sonore de la piste (M) et un second volume autorisant la diffusion sonore de ladite piste (M) ;

le réglage du volume de toutes les pistes musicales (M) sur le premier volume empêchant leur diffusion sonore ; quand la première et/ou la seconde piste musicale est sélectionnée (Mi, IV ), la modification automatique du réglage du volume de respectivement ladite première et/ou deuxième piste musicale sélectionnée (M1, M2) du premier volume au second volume pour sa diffusion sonore.

10. Méthode selon la revendication 9, comprenant les étapes de :

détection de la permutation de l’orientation (Q) de la première pièce tridimensionnelle dans un deuxième réceptacle (B) ;

sélection d’une troisième piste musicale (M3) parmi le premier sous-ensemble (N1) en fonction de la nouvelle orientation de la pièce tridimensionnelle (10) dans le premier réceptacle (11) ;

arrêt de la diffusion sonore de la première piste musicale (M1) ;

la diffusion sonore de la troisième piste musicale (M3) sélectionnée, la troisième piste musicale (M3) étant diffusée simultanément et de manière synchronisée avec la deuxième piste musicale (M2).

11. Méthode selon la revendication 10, caractérisée en ce que l’arrêt de la diffusion sonore de la première piste musicale (M1) est effectuée par la modification automatique du réglage du volume de ladite première piste musicale (M1) du second volume au premier volume pour arrêter sa diffusion sonore dès que ladite première piste musicale (M1) n’est plus sélectionnée.

Description:
Description

Titre : DISPOSITIF MUSICAL ET MÉTHODE ASSOCIÉE

DOMAINE DE L’INVENTION

Le domaine de l’invention concerne les dispositifs musicaux et les méthodes pour jouer des séquences musicales.

ÉTAT DE LA TECHNIQUE

Il existe de nombreux dispositifs musicaux, notamment à destination des enfants.

On connaît par exemple des dispositifs permettant la génération lorsque l’enfant appuie sur des boutons spécifiques. Cependant, l’enfant se contente d’associer un bouton à un son et ne permet pas de développer son éveil musical.

US5,349,129 décrit un dispositif musical électronique permettant la génération de notes ou de phrases musicales. Ce dispositif propose de placer sur un support des éléments modulaires. Chaque élément modulaire est associé à une note de musique. Lors de la lecture, le dispositif joue les notes les unes après les autres en fonction des éléments modulaires placés sur le support et de leur ordre sur le support.

Un inconvénient de ce dispositif est qu’il ne permet de générer qu’une mélodie à la fois. De plus, ce dispositif ne permet pas à l’enfant de modifier en temps réel la composition. Il doit réaliser une composition, l’écouter, puis la modifier une fois la séquence générée.

US8,420,923 décrit un dispositif musical pour enfant dans lequel une pluralité de pistes musicales peut être jouée simultanément. Chaque piste musicale correspond à la partition d’un instrument musicale dans une composition symphonique. Le dispositif comprend une pluralité de pièces représentant chacune un instrument musical. Lorsque l’utilisateur place une pièce sur un support particulier, la séquence musicale associée à cet instrument est jouée. L’utilisateur peut alors ajouter ou retirer des pièces du support pour arrêter ou ajouter une piste musicale associée à un instrument.

Si ce dispositif s’avère utile pour l’identification ou la reconnaissance du son d’un instrument dans une composition symphonique, l’inconvénient de ce dispositif est que l’utilisateur reste passif et n’a pas la possibilité de modifier la piste d’un instrument ou de participer à la création musicale. RÉSUMÉ

La présente invention vise à résoudre les inconvénients précités.

Selon un premier aspect, l’invention concerne un dispositif musical comprenant :

un bâti comprenant

une pluralité de réceptacles pour accueillir des pièces tridimensionnelles comportant chacune une face capable de permuter entre au moins deux orientations dans ledit réceptacle ; chaque pièce comportant un élément d’indexation de l’orientation de la pièce parmi les au moins deux orientations,

une pluralité de détecteurs, chaque détecteur étant associé à un réceptacle pour déterminer l’orientation de la pièce via la détection d’un élément d’indexation dans son réceptacle, et

au moins un système audio.

L’insertion d’au moins deux pièces dans leur réceptacle respectif actionnant la diffusion sonore par le système audio d’au moins deux pistes musicales données simultanément. Lesdites pistes musicales données étant sélectionnées parmi un ensemble de pistes musicales en fonction de chacune des orientations desdites pièces déterminées, et optionnellement en fonction de chaque réceptacle dans lequel lesdites pièces sont insérées. Le dispositif comprenant, en outre, un système de calcul pour assurer la synchronisation des pistes musicales diffusées simultanément.

Selon un mode de réalisation, l’actionnement de la diffusion sonore est réalisé par un calculateur recevant des indicateurs d’orientation et/ou de présence d’une ou de plusieurs pièce(s) au sein d’un réceptacle du bâti. Le calculateur peut être, par exemple, intégré au système audio. Selon un autre mode de réalisation, le calculateur est un calculateur dissocié du système audio. Dans ce dernier cas, le calculateur délivre des consignes visant communiquer un mode de diffusion au système audio, tel qu’activer la diffusion sonore d’une piste ou la rendre muette. Selon un mode de réalisation, le calculateur reçoit ou interroge à intervalles réguliers des statuts numériques d’une mémoire représentatifs de la présence ou non d’une ou de plusieurs pièce(s) dans un réceptacle et de son orientation dans le réceptacle. Cette mémoire est, par exemple, couplée avec les détecteurs pour enregistrer à intervalles réguliers les mesures de chaque détecteur. Ledit calculateur ou le système de calcul est connecté au système audio.

Un premier avantage est de permettre la diffusion sonore de manière synchronisée de deux pistes musicales sélectionnées à partir du placement et de l’orientation d’une pièce dans un réceptacle, notamment sans changer la face de contact. L’utilisateur peut ainsi modifier une des pistes musicales en permutant l’orientation d’une pièce.

Un second avantage est de synchroniser les pistes musicales. Ainsi, la seconde piste est diffusée de manière à ce que les emplacements de lecture de la première et de la seconde piste correspondent. Ainsi, il n’est pas nécessaire de reprendre la première piste depuis le début, la seconde piste étant diffusée de manière à ce que ses notes se fondent dans la mélodie de la première piste.

Dans un mode de réalisation, chaque réceptacle comprend une cavité d’accueil formant une forme géométrique destinée à accueillir une pièce d’une forme géométrique prédéfinie, préférentiellement selon plusieurs orientations de la pièce.

Dans un mode de réalisation, le bâti comprend des évidements pour accueillir un réceptacle de manière amovible, et en ce que chaque réceptacle comprend une cavité d’accueil formant une forme géométrique destinée à accueillir une pièce d’une forme géométrique prédéfinie, préférentiellement selon plusieurs orientations de la pièce.

Un avantage est de pouvoir dessiner les pièces de manière à ce qu’une pièce ne puisse coopérer qu’avec un seul réceptacle.

Dans un mode de réalisation, la pluralité de détecteurs comprend une pluralité de capteurs à effet Hall et en ce que les éléments d’indexation comprennent des aimants permanents.

Un avantage d’un aimant permanent et de capteurs à effet Hall est de fournir un moyen de détection qui ne soit pas accessible à la surface d’une pièce ou du bâti. Les éléments d’indexation et les détecteurs sont enfouis et inaccessibles à l’utilisateur. Le risque de casse est ainsi réduit, notamment lorsque l’utilisateur est un jeune enfant. Un autre avantage est de fournir un système de détection « passif », c’est-à-dire sans émission d’ondes, de lumière ou de signal entre la pièce tridimensionnelle et un détecteur. Dans un mode de réalisation, le dispositif comprend un moyen d’affichage, le système de calcul étant configuré pour que le moyen d’affichage émette des informations relatives à l’orientation d’une pièce dans un réceptacle.

Un avantage est de pouvoir fournir à l’utilisateur une information sur quelle piste est en cours de diffusion.

Dans un mode de réalisation, le dispositif comprend une mémoire comprenant un ensemble de pistes musicales ou un connecteur compatible pour recevoir des informations d’une telle mémoire.

Dans un mode de réalisation, le système de calcul est configuré pour assurer la synchronisation, notamment des deux pistes musicales données, par :

un lancement simultané de la lecture de toutes les pistes musicales de l’ensemble de pistes musicales ;

une activation automatique du volume de chaque piste qui est associée avec le réceptacle dans lequel une pièce est engagée et avec l’orientation, déterminée de ladite pièce et ;

une désactivation du volume des autres pistes.

Dans un mode de réalisation, le système de calcul est configuré pour assurer la synchronisation, notamment des deux pistes musicales données, par :

le lancement simultané de la lecture de toutes les pistes musicales de l’ensemble de pistes musicales, le volume de chaque piste étant réglable individuellement entre au moins deux volumes : un premier volume correspondant à un volume nul empêchant la diffusion sonore de la piste et un second volume autorisant la diffusion sonore de ladite piste ;

le réglage du volume de toutes les pistes musicales sur le premier volume empêchant leur diffusion sonore.

L’actionnement de la diffusion sonore par le système audio d’une piste musicale sélectionnée peut comprendre une modification automatique du réglage du volume de ladite piste musicale sur le second volume pour sa diffusion.

Dans un mode de réalisation, le dispositif musical comprend une pluralité de pièces adaptée à coopérer avec lesdits réceptacles. Dans un mode de réalisation, chaque pièce comporte un aimant permanent agencé entre le centre de la pièce est une extrémité radiale de ladite pièce. Par extrémité distale, on entend une zone ne comprenant pas un centre de rotation de la pièce autour duquel la pièce tourne pour permuter entre deux orientations dans le réceptacle.

Selon un second aspect, l’invention concerne une méthode pour diffuser plusieurs pistes musicales simultanément et de manière synchronisée.

Cette méthode comprend les étapes de :

fourniture d’un ensemble de pistes musicales comprenant une pluralité de sous-ensembles de pistes musicales, chaque sous- ensemble étant associé à un réceptacle d’un dispositif musical, chaque réceptacle étant conçu pour accueillir des pièces tridimensionnelles comportant chacune une face capable de permuter entre au moins deux orientations dans ledit réceptacle >

détection de la présence et d’une orientation d’une première pièce tridimensionnelle dans un premier réceptacle ;

sélection d’une première piste musicale parmi un premier sous- ensemble associé audit premier réceptacle en fonction de l’orientation de la pièce tridimensionnelle dans le premier réceptacle ;

diffusion sonore de la première piste musicale sélectionnée ;

détection de la présence et d’une orientation d’une deuxième pièce tridimensionnelle dans un deuxième réceptacle ;

sélection d’une deuxième piste musicale parmi un deuxième sous-ensemble associé audit deuxième réceptacle en fonction de l’orientation de la pièce tridimensionnelle dans le deuxième réceptacle ;

diffusion sonore de la deuxième piste musicale sélectionnée, la deuxième piste musicale étant diffusée simultanément et de manière synchronisée avec la première piste musicale.

Selon un mode d’exécution, la diffusion sonore de la deuxième piste musicale sélectionnée est lancée à partir de l’emplacement temporel de la première piste musicale en train d’être diffusée. Selon un mode d’exécution, la synchronisation de la diffusion sonore des pistes musicales sélectionnées est assurée de la manière par :

le lancement simultané de la lecture de toutes les pistes musicales de l’ensemble de pistes musicales, le volume de chaque piste étant réglable individuellement entre au moins deux volumes : un premier volume correspondant à un volume nul empêchant la diffusion sonore de la piste et un second volume autorisant la diffusion sonore de ladite piste ;

le réglage du volume de toutes les pistes musicales sur le premier volume empêchant leur diffusion sonore ;

quand la première ou la deuxième piste musicale est sélectionnée, la modification automatique du réglage du volume de respectivement ladite première ou deuxième piste musicale sélectionnée du premier volume au second volume pour sa diffusion sonore.

Un avantage est de permettre, lorsqu’une première piste est diffusée, la diffusion sonore d’une seconde piste de manière synchronisée avec la première piste de manière à combiner ces deux pistes sans avoir à effectuer des calculs sur la façon de déclencher la seconde piste pour qu’elle puisse se superposée à la première. Ici, une simple commande permet de diffuser automatiquement, avec un temps de réponse étonnamment réduit, une seconde piste qui va se combiner parfaitement avec la première piste.

Selon un mode d’exécution, la méthode comprend en outre les étapes de :

détection de la permutation de l’orientation de la première pièce tridimensionnelle dans un deuxième réceptacle ;

sélection d’une troisième piste musicale parmi le premier sous- ensemble en fonction de la nouvelle orientation de la pièce tridimensionnelle dans le premier réceptacle ;

arrêt de la diffusion sonore de la première piste musicale ;

la diffusion sonore de la troisième piste musicale sélectionnée.

La troisième piste musicale est diffusée simultanément et de manière synchronisée avec la deuxième piste musicale. Selon un mode d’exécution, la diffusion sonore de la troisième piste musicale sélectionnée est lancée à partir de l’emplacement temporel de la deuxième piste musicale en train d’être diffusée.

Selon un mode d’exécution, l’arrêt de la diffusion sonore de la première piste musicale est effectué par la modification automatique du réglage du volume de ladite première piste musicale du second volume au premier volume pour arrêter sa diffusion sonore dès que ladite première piste musicale n’est plus sélectionnée.

Un avantage est de pouvoir modifier une des pistes sans interrompre la lecture d’une deuxième piste. Cette méthode permet avantageusement de modifier une piste par une autre et pouvoir constater la différence sur une mélodie symphonique globale.

Selon un mode d’exécution, la méthode comprend une étape de lancement simultané de toutes les pistes de l’ensemble de pistes musicales, préférentiellement à partir du même emplacement temporel. Le volume de chaque piste est réglable individuellement entre au moins un premier volume et un second volume, le premier volume correspondant à un volume nul empêchant sa diffusion et le second volume ayant une valeur prédéterminée génère sa diffusion sonore. La diffusion sonore d’une piste sélectionnée comprenant une sous-étape de modification automatique du volume de ladite piste, du premier volume au second volume pour sa diffusion sonore.

Ce mode de réalisation permet avantageusement d’améliorer le temps de réponse entre la sélection de la piste musicale et sa diffusion sonore de manière synchronisée avec la première piste sonore.

Selon un troisième aspect, l’invention concerne un dispositif musical comportant :

un bâti comprenant

une pluralité de réceptacles pour accueillir des pièces tridimensionnelles comportant chacune une face capable de permuter entre au moins deux orientations dans ledit réceptacle ; chaque pièce comportant un élément d’indexation de l’orientation de la pièce parmi les au moins deux orientations,

une pluralité de détecteurs, chaque détecteur étant associé à un réceptacle pour déterminer l’orientation de la pièce via la détection d’un élément d’indexation dans son réceptacle, lesdits détecteurs étant des capteurs à effets hall pour mesurer au moins une caractéristique d’un champ magnétique d’un aimant compris dans une pièce et formant l’élément d’indexation afin d’évaluer la position et/ ou l’orientation relative de chaque aimant avec au moins un détecteur ;

au moins un système audio pour générer un signal sonore résultant d’un mixage d’au moins deux pistes musicales données (M-i, M2), lesdites pistes musicales données étant sélectionnées automatiquement parmi un ensemble de pistes musicales en fonction de la position et/ou de l’orientation évaluée(s) de l’aimant de chaque pièce insérée dans un réceptacle.

BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront à la lecture de la description détaillée qui suit, en référence aux figures annexées, qui illustrent :

Fig. 1 : La figure 1 représente une vue en perspective d’un dispositif musical selon un mode de réalisation de l’invention.

Fig. 2 : La figure 2 représente une vue en perspective d’un dispositif musical selon la figure 1 dans lequel les pièces et les réceptacles ont été retirés.

Fig. 3 : La figure 3 représente une vue en perspective d’un dispositif musical selon un mode de réalisation de l’invention dans lequel les réceptacles sont formés par un évidement dans la surface supérieure du bâti.

Fig. 4 : La figure 4 représente une vue de profil d’un dispositif musical selon un mode de réalisation de l’invention.

Fig. 5A, Fig. 5B, Fig. 5C, Fig. 5D, Fig. 5E : Les figures 5A à 5E représentent une vue en transparence de pièces tridimensionnelles adaptées pour coopérer avec les réceptacles d’un dispositif musical selon un mode de réalisation de l’invention.

Fig. 6A : la figure 6A représente une vue d’un réceptacle coopérant avec une pièce tridimensionnelle présentant une forme sensiblement carrée.

Fig. 6B : la figure 6B représente une vue d’un réceptacle selon la figure 6A dans lequel la pièce tridimensionnelle a été retirée. Fig. 7 A : la figure 7A représente une vue d’un réceptacle coopérant avec une pièce tridimensionnelle présentant une forme sensiblement circulaire.

Fig. 7B : la figure 7B représente une vue d’un réceptacle selon la figure 7A dans lequel la pièce tridimensionnelle a été retirée.

Fig. 8 : la figure 8 représente un plan de coupe d’un dispositif musicale selon un mode de réalisation au niveau d’un réceptacle.

Fig. 9A, Fig. 9B, Fig. 9C, Fig. 9D : les figures 9A à 9D représentent une vue du dessus d’une pièce tridimensionnelle dans un réceptacle du dispositif musical selon un mode de réalisation, dans lequel la pièce tridimensionnelle a une orientation différente sur chaque figure.

Fig. 10 : la figure 10 représente une vue schématique des composants d’un dispositif musical selon un mode de réalisation de l’invention.

Fig. 11 : la figure 11 représente une vue schématique d’un exemple d’un ensemble de pistes musicales et d’un exemple d’une méthode de sélection d’une piste musicale en fonction du réceptacle et de l’orientation d’une pièce dans ledit réceptacle.

Fig. 12 : la figure 12 représente un logigramme représentant les étapes d’une méthode de diffusion sonore de deux pistes musicales selon un exemple. DESCRIPTION DÉTAILLÉE

Le dispositif selon un mode de réalisation est maintenant décrit en référence aux figures 1 à 10.

Bâti

Les figures 1 à 4 représentent un dispositif musical selon des modes de réalisation de l’invention.

Le dispositif 1 comprend un bâti 2 comprenant une pluralité de réceptacle 11 pour accueillir des pièces tridimensionnelles 10. Le bâti peut comprendre une structure monobloc. Le bâti comprend des réceptacles 11 pour accueillir des pièces tridimensionnelles 10 et un système audio 5, 51. L’insertion de deux pièces 10 dans deux réceptacles 11 actionne la diffusion sonore par le système audio 5, 51 de deux pistes musicales, sélectionnées en fonction de l’orientation des pièces dans leur réceptacle. Les pistes musicales sont diffusées simultanément et de manière synchronisée.

Dans un exemple illustré sur les figures 1 à 4, le bâti 2 a une forme sensiblement de révolution. Le bâti peut reposer sur une pluralité de pieds 20. L’ensemble des réceptacles 11 sont agencés sur la surface supérieure 21 du bâti 2, préférentiellement de manière équirépartie angulairement autour d’un axe central.

Sortie son

Le bâti 2 comprend en outre un système audio permettant la production d’un son à partir d’un signal électrique. Le système audio peut comprendre un amplificateur. Le système audio comprend également un haut- parleur ou une enceinte 5. Préférentiellement, le haut-parleur ou l’enceinte 5 est agencé au centre du bâti 2. Dans un exemple illustré sur les figures 1 à 3B, le bâti 2 comprend une cavité centrale comprenant une enceinte 5 pouvant être protégée par une grille d’enceinte. Les réceptacles 11 sont préférentiellement agencés autour de la grille d’enceinte.

Dans un mode de réalisation complémentaire ou alternatif, le système audio comprend une interface de sortie audio 51 . L’interface de sortie audio 51 permet la connexion d’une enceinte déportée au bâti. L’interface de sortie audio 51 consiste par exemple en une prise connexion électrique ou une prise Jack. L’interface de sortie audio 51 permet par exemple de brancher le dispositif musical 1 à une enceinte déportée ou à un casque audio ou des oreillettes audio. Dans un autre mode de réalisation, l’interface de sortie audio 51 est une interface permettant la connexion avec un appareil audio sans fil (enceinte, casque, oreillettes), par exemple via une connexion Bluetooth.

Réceptacles

Les réceptacles 11 sont conçus pour recevoir pour des pièces tridimensionnelles 10 décrites plus loin dans la description. Les réceptacles 11 présentent une cavité d’accueil permettant de coopérer avec une pièce tridimensionnelle 10 par insertion de ladite pièce 10 dans ladite cavité.

Dans un premier mode de réalisation illustré sur la figure 3A et la figure 3B, les réceptacles 11 peuvent être ménagés par un évidement dans le bâti 2.

Dans un second mode de réalisation alternatif, illustré sur les figures 1 , 2 et 6A à 7B, les réceptacles 11 sont amovibles par rapport au bâti 2. Le bâti 2 comprend des évidements 4. Chaque évidement 4 est conçu pour recevoir un réceptacle 11. Chaque réceptacle 11 peut être intégré dans l’évidement 4 de manière amovible. L’évidement 4 peut comprendre des moyens de coopération avec le réceptacle 11. Les moyens de coopération permettent de maintenir le réceptacle 11 à l’intérieur de l’évidement 4. Chaque réceptacle 11 présente une forme permettant la coopération avec une face d’au moins une pièce tridimensionnelle 10. Le réceptacle 11 comprend un fond 12 destinée à recevoir la pièce tridimensionnelle. Comme illustré sur les figures 6A à 6B, le fond 12 du réceptacle 11 est destiné pour recevoir une pièce tridimensionnelle 10 ou pour coopérer avec une face d’au moins une pièce tridimensionnelle 10.

Un avantage des réceptacles 11 amovibles dans un évidement 4 du bâti 2 est de facilement adapter le type de formes du fond des réceptacles 11. Par exemple, un dispositif 1 à destination des enfants peut comprendre des formes de réceptacle 11 comprenant des formes d’étoiles, de carré, de croissants de lune. Au contraire, un dispositif 1 à destination d’adultes peut comprendre des formes plus neutres. Les réceptacles 11 s’insérant dans des évidements 4 du bâti 2 permet donc de moduler le dispositif musical 1 .

Dans les deux cas, le fond 12 du réceptacle 11 présente une forme coopérant avec la forme d’une face de la pièce tridimensionnelle 10. Les réceptacles 11 peuvent également présenter une protubérance par rapport au bâti ou être alignée avec la surface supérieure 21 du bâti 2.

Pièces tridimensionnelles

- Forme de la pièce tridimensionnelle

Les pièces tridimensionnelles 10 sont conçues pour coopérer avec au moins un réceptacle 11 .

Les pièces tridimensionnelles 10 comprennent une face de contact 14 et une face extérieure 15 opposée à la face de contact 14. La face de contact 14 est conçue pour coopérer avec le fond 12 d’un réceptacle 11. La face de contact 14 peut comprendre une forme sensiblement similaire à la forme du fond 12 d’un réceptacle conçu pour coopérer avec ladite pièce 10. Préférentiellement, la face de contact 14 comprend des dimensions similaires ou légèrement inférieures aux dimensions du fond 12 d’un réceptacle 11 , permettant ainsi l’insertion et la coopération de la face de contact 14 avec le fond du réceptacle 12.

Dans des exemples illustrés sur les figures 5A à 5E, la face de contact de la pièce tridimensionnelle peut comprendre une forme d’étoile (figure 5A), de carré (figure 5B), une forme circulaire (figure 5C), une forme de croix (figure 5D) ou une forme de croissant de lune (figure 5E). Chaque pièce tridimensionnelle 10 peut être associée à un réceptacle 11 du bâti 2 dont la forme du fond 12 du réceptacle 11 coopère avec la forme de la face de contact 14 de ladite pièce tridimensionnelle 10. Dans un autre exemple, toutes les pièces 10 et tous les réceptacles 11 sont identiques et chaque pièce 10 peut coopérer avec n’importe quel réceptacle 11 .

- Permutation d’orientation de la pièce dans le réceptacle

Les formes de la face de contact 14 d’une pièce tridimensionnelle 10 et la forme du fond 12 du réceptacle 11 associé à ladite pièce tridimensionnelle 10 coopèrent par insertion.

La pièce tridimensionnelle 10 peut coopérer par insertion dans le réceptacle 11 dans plusieurs orientations différentes. Préférentiellement, la pièce 10 peut permuter d’orientation dans le réceptacle par une rotation de la pièce 10 selon un axe 16 sensiblement perpendiculaire à la surface de contact 14 de la pièce 10. L’axe de rotation 16 décrit ci-avant doit être compris comme un axe de rotation entre deux orientations de la pièce dans le réceptacle, même si cette pièce doit être retirée du réceptacle puis réinsérée pour permuter l’orientation comme décrit ci-avant. L’axe de rotation 16 peut être une projection du centre géométrique de la face de contact dans un plan perpendiculaire au plan de la face de contact.

Dans un mode de réalisation, les formes du réceptacle 11 et de la pièce tridimensionnelle 10 associée coopèrent pour bloquer un mouvement de rotation de ladite pièce 10 dans le réceptacle 11. Par exemple, si le fond du réceptacle 12 et la surface de contact 14 de la pièce 10 présentent une forme en étoile, en croix ou en carré, la pièce 10 ne peut permuter d’orientation que par retrait de la pièce 10 et par réinsertion dans le réceptacle dans une orientation différente.

Les pièces tridimensionnelles 10 comprennent préférentiellement un marqueur 13. Le marqueur 13 est préférentiellement un marqueur visuel agencé sur une zone de la face extérieure 15 de la pièce tridimensionnelle 10. Le marqueur 13 permet à l’utilisateur de visualiser l’orientation de la pièce 10 insérée dans le réceptacle 11. Le marqueur visuel 13 est agencé préférentiellement dans une zone latérale de la face extérieure 15, c’est-à-dire dans une zone qui ne comprend pas l’axe de rotation 16. Le marqueur 13 permet ainsi avantageusement de visualiser l’orientation de pièce tridimensionnelle 10 dans le réceptacle 11. Dans un premier exemple illustré sur les figures 9A à 9D, la pièce

10 et le réceptacle 11 présentent une forme en croix. Le marqueur 13 est agencé sur la face extérieure de pièce 10 et permet de visualiser son orientation. Une telle forme en croix ne permet pas une rotation de la pièce 10 dans son réceptacle 11. En effet, le contact entre les bords radiaux 17 de la pièce 10 et du réceptacle 11 bloque la rotation de la pièce 10. La pièce 10 doit donc être retirée du réceptacle 11 , tournée par l’utilisateur selon son axe de rotation 16, puis réinsérer dans une autre orientation. La figure 9B illustre la pièce 10 de la figure 9A dont l’orientation dans le réceptacle a été permutée de 90° dans le sens horaire. Les figures 9C et 9D illustrent une permutation de l’orientation de la pièce de respectivement 180° et 270° dans le sens horaire par rapport à la figure 9A. Le marqueur 13 permet de visualiser cette permutation d’orientation.

Dans un autre mode de réalisation, la forme de la pièce 10 et la forme du réceptacle 11 autorisent la rotation de la pièce tridimensionnelle 10 dans le réceptacle 11 , par exemple une forme circulaire ou une forme de croissant de lune dans un réceptacle de forme circulaire.

Préférentiellement, la hauteur de la pièce tridimensionnelle 10 est supérieure à la hauteur de la cavité d’accueil du réceptacle 11. La pièce tridimensionnelle fait ainsi protubérance par rapport à la surface supérieure 21 du bâti 2 ou par rapport au réceptacle 11. Cette protubérance permet avantageusement de plus facilement saisir une pièce 10 insérée dans un réceptacle 11. 11 sera compris que la hauteur de la pièce 10 peut être définie par la distance entre la face de contact 14 et la face extérieure de la pièce 15.

- Élément d’indexation

Le dispositif musical 1 permet de détecter les orientations des pièces 10 dans les réceptacles 11 afin de sélectionner une piste musicale en fonction de l’orientation détectée.

Comme illustré sur les figures 5A à 5E, chaque pièce tridimensionnelle 10 comprend un élément d’indexation 7. Le bâti 2 comprend une pluralité de détecteurs 8. Chaque détecteur est associé à un réceptacle

11 pour déterminer l’orientation de la pièce 10 via la détection de l’élément d’indexation 7 dans ledit réceptacle.

L’élément d’indexation 7 permet de coopérer avec au moins un détecteur 8 du bâti 2 associé au réceptacle pour déterminer l’orientation de la pièce dans le réceptacle. Le détecteur 8 et l’élément d’indexation 7 peuvent être choisis de manière à ce que le détecteur 8 puisse détecter la présence de l’élément d’indexation 7 et/ou puisse détecter grandeur représentative de la distance entre l’élément d’indexation 7 et ledit détecteur 8.

La figure 8 est une vue en coupe d’une partie du bâti 2 illustrant un couple réceptacle 11/ pièce 10. Sur cette figure sont représentés 3 détecteurs 8 associés au réceptacle 11 représenté.

L’élément d’indexation 7 est préférentiellement agencé à l’intérieur du volume de la pièce 10. Un tel agencement permet avantageusement de protéger l’élément d’indexation 7 des manipulations de l’utilisateur. En effet, les pièces 10 sont destinées à être amplement manipulées par l’utilisateur. Le risque de détérioration de l’élément d’indexation 7 est avantageusement réduit, en particulier lorsque l’utilisateur est un jeune enfant.

L’élément d’indexation 7 est préférentiellement agencé dans une zone latérale de la pièce 10. Notamment, l’élément d’indexation 7 est agencé dans une zone ne comprenant pas l’axe de rotation 16 de la pièce 10 dans le réceptacle 11. Grâce à sa position déportée par rapport à l’axe de rotation 16, une rotation de la pièce tridimensionnelle 10 entraîne avantageusement un changement de position de l’élément d’indexation 7 relativement au bâti 2 (de la même manière que le marqueur illustré sur les figures 9A à 9D). En déterminant la position de l’élément d’indexation 7 par rapport au bâti 2, il est avantageusement possible de déterminer l’orientation de la pièce tridimensionnelle 10 dans le réceptacle 11.

Le ou les détecteurs 8 associés à un réceptacle sont agencés pour déterminer l’orientation de la pièce tridimensionnelle 10 dans ledit réceptacle 11 via la détection de l’élément d’indexation 7.

Dans un exemple, au moins 3 détecteurs sont associés à un réceptacle 11 et un des détecteurs 8 n’est pas sur un segment reliant les deux autres détecteurs 8. Un tel nombre et un tel agencement des détecteurs permettent avantageusement de déterminer la position de l’élément d’indexation 7 par triangulation.

Dans un autre exemple, le nombre de détecteurs 8 associé à chaque réceptacle 11 est égal au nombre d’orientations possible de la pièce 10 dans le réceptacle 11 ou égal au nombre d’orientations souhaitant être détectées. Préférentiellement, comme illustré sur la figure 8, chaque détecteur 8 est agencé dans le bâti 2 dans une zone comprenant la projection 19 de la position attendue d’un élément d’indexation 7 par rapport au plan de la surface de contact 14 ou du fond 12. Ainsi, chaque détecteur 8 peut être agencé en dessous d’une position que prendrait l’élément d’indexation 7 dans une orientation de la pièce 10. Un tel nombre et un tel agencement des détecteurs permettent avantageusement de déterminer l’orientation de la pièce 10 en fonction du détecteur captant la meilleure réponse.

Dans un premier mode de réalisation préférentiel, l’élément d’indexation 7 comprend un aimant permanent et les détecteurs 8 comprennent des capteurs à effet Hall. Les capteurs à effet Hall permettent avantageusement de mesurer une variation de champ magnétique, représentative de la distance avec ledit aimant permanent.

Ainsi, à chaque réceptacle 11 peuvent être associés un ou plusieurs capteurs à effet Hall. Dans un exemple illustré sur la figure 8, ces capteurs 8 à effet Hall sont agencés dans le bâti 2 sous le fond 12 du réceptacle 11 .

Les capteurs à effet Hall sont répartis de manière à estimer une position de l’élément d’indexation 7 en fonction du champ magnétique détecté par chaque capteur à effet Hall.

Un avantage d’un aimant permanent et de capteurs à effet Hall est de fournir un moyen de détection qui ne soit pas accessible à la surface d’une pièce ou du bâti. Les éléments d’indexation 7 et les détecteurs 8 sont enfouis et inaccessibles à l’utilisateur. Le risque de casse est ainsi réduit, notamment lorsque l’utilisateur est un jeune enfant. Un autre avantage est de fournir un système de détection « passif », c’est-à-dire sans émission d’ondes, de lumière ou de signal entre la pièce tridimensionnelle 10 et un détecteur 8.

Dans un autre mode de réalisation alternatif non représenté, la pluralité de détecteurs 8 comprend des lasers et des moyens de détection optique disposés à différentes zones du fond 12 et l’élément d’indexation 7 comprend un moyen réfléchissant pour réfléchir la lumière laser vers un moyen de détection optique lorsque la pièce permute dans une orientation prédéterminée.

Dans un autre mode de réalisation alternatif non représenté, l’élément d’indexation comprend un émetteur de signal et les détecteurs comprennent des récepteurs de signaux pour estimer la position de l’émetteur en fonction des signaux reçus. Le signal émis par l’élément d’indexation peut être généré par l’élément d’indexation ou peut être un signal réfléchi par l’élément d’indexation.

- Face insérée

Dans un mode de réalisation, le dispositif musical 1 est conçu pour que la détection de l’orientation de la pièce tridimensionnelle 10 soit aussi possible lorsque la pièce 10 est insérée dans le réceptacle 11 par n'importe laquelle de la face extérieure 15 et de la face de contact 14. Pour cela, le moyen d’indexation 7 peut être agencé de manière à être détecté par la pluralité de détecteurs 8 lorsque la pièce 10 est insérée dans les deux sens. La pièce 10 peut également comprendre un second moyen d’indexation similaire au premier moyen d’indexation pour être détectée par la pluralité de détecteurs 8 lorsque la pièce 1 est insérée dans le réceptacle 11 par la face extérieure 15. Un avantage est de pouvoir utiliser une pièce 10 dans les deux sens afin d’en faciliter l’utilisation, par exemple pour de jeunes enfants.

Optionnellement, la pluralité de récepteurs 8 permet de déterminer l’orientation de la pièce 10 dans son réceptacle et le sens de la pièce 10 dans son réceptacle via la détection d’un élément d’indexation 7. L’avantage de cette option est de permettre, à partir d’un seul couple réceptacle 11 /pièce 10 de pouvoir doubler le nombre d’orientations possibles.

- Reconnaissance de la pièce tridimensionnelle

Dans un mode de réalisation, le dispositif musical 1 permet la détection d’un identifiant de la pièce tridimensionnelle 10 introduite dans un réceptacle 11 . Les pièces tridimensionnelles 10 comprennent alors un élément d’identification. Cet élément d’identification permet de reconnaître l’identifiant d’une pièce tridimensionnelle 10 introduite dans un réceptacle. La détermination de l’identification d’une pièce 10 dans un réceptacle 11 permet avantageusement l'augmentation du nombre de pistes sélectionnâmes M à partir d’un réceptacle 11. La piste M à diffuser sera alors sélectionnée à partir du réceptacle 11 , de l’orientation de la pièce 10 et en fonction de la pièce 10 qui a été insérée dans ledit réceptacle 11. Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux lorsque les formes des pièces 10 et des réceptacles 11 sont conçues pour que chaque pièce 10 puisse coopérer avec chaque réceptacle 11 .

Dans un premier exemple, les éléments d’indexation 7 sont conçus pour permettre aux détecteurs 8 de déterminer l’identifiant de la pièce 10 dans le réceptacle 11 associé audits détecteurs 8. Si les éléments d’indexation 7 des pièces 10 sont des aimants permanents, l’aimant permanent de chaque pièce tridimensionnelle 10 comprend alors une aimantation différente de l’aimantation des autres aimants permanents. L’aimantation d’un matériau est caractérisable par sa densité volumique de moment magnétique et peut se mesurer en ampère par mètre.

Les capteurs à effet hall associés à un réceptacle 11 peuvent ainsi :

- déterminer la position de l’aimant permanent comme décrit ci- avant ;

- calculer l’aimantation de l’aimant permanent à partir de sa position connue et de son champ magnétique mesuré ; et

- déterminer l’identifiant de la pièce 10 détectée à partir de l’aimantation calculée.

Dans un second exemple, la pièce tridimensionnelle 10 peut comprendre une étiquette RFID. Le bâti 2 comprend alors une pluralité de capteurs RFID, chaque capteur RFID étant associé à un réceptacle 11 pour lire l’étiquette RFID d’une pièce 10 dans son réceptacle 11. Chaque étiquette RFID est associée à un identifiant d’une pièce 10. L’identifiant de la pièce 10 dans un réceptacle 11 peut alors être déterminé à partir de son étiquette RFID.

Mémoire

Le dispositif musical 1 selon l’invention peut également comprendre une mémoire, notamment une mémoire comprenant un ensemble P de pistes musicales comme décrit ci-après. Dans un autre mode de réalisation illustré sur les figures 2, 3A, 3B et figure 10, le dispositif 1 comprend un connecteur 6 pour le branchement d’une mémoire comprenant un tel ensemble P de pistes. Le connecteur 6 comprend par exemple un port USB ou un port pour carte SD.

Indicateur visuel

Le dispositif musical 1 peut générer une information, préférentiellement une information lumineuse, en fonction de la présence et de l’orientation déterminée d’une pièce 10 dans un réceptacle 11 . À cet effet, le bâti 2 peut comprendre au moins un moyen d’affichage. Le au moins un moyen d’affichage peut comprendre une pluralité de diodes lumineuses 9, chaque diode lumineuse 9 étant associée à un réceptacle 11 .

Dans un mode de réalisation illustré sur les figures 1 à 3B, les diodes lumineuses 9 sont agencées sur la surface supérieure 21 du bâti 2. Dans un mode de réalisation alternatif non représenté, la diode lumineuse

9 peut être agencée sur le fond 12 du réceptacle 11 . La pièce tridimensionnelle

10 comprend alors un élément transparent (non représenté) pour diffuser la lumière de la diode lumineuse 9 à travers ladite pièce 10.

Alternativement, moyen d’affichage comprend un écran pour afficher des informations relatives aux orientations détectées des pièces dans les réceptacles 11 . L’écran peut être intégré au bâti 2 ou être déporté 2.

Interface d’utilisation

Le dispositif musical 1 selon un mode de réalisation de l’invention comprend une interface de contrôle 3. L’interface de contrôle 3 comprend préférentiellement une molette de contrôle comme illustré sur les figures 1 à 4. L’interface de contrôle 3 permet par exemple d’allumer ou d’éteindre le dispositif musical 1. L’interface de contrôle 3 peut également permettre le contrôle du volume et/ou la sélection d’un ensemble de pistes parmi plusieurs ensembles de pistes stockées sur la mémoire. L’interface de contrôle 3 est préférentiellement agencée sur une surface du bâti 2, très préférentiellement sur une paroi latérale du bâti 2.

Méthode

Un mode d’exécution de la méthode de fonctionnement d’un dispositif musical 1 est décrit ci-après, notamment en référence aux figures 11 et 12.

Fournir un ensemble de pistes

Le fonctionnement du dispositif comprend une étape de fourniture FOU d’un ensemble P de pistes musicales. L’ensemble P de pistes musicales M est fourni au dispositif 1 par ladite mémoire ou par une mémoire connectée au connecteur 6.

L’ensemble P de pistes musicales M est composé d’une pluralité de pistes musicales M. Les pistes musicales M d’un même ensemble P sont conçues pour pouvoir être diffusées simultanément et de manière synchronisée. Préférentiellement, les pistes musicales M comprennent des mélodies ou des séquences sonores ayant un tempo commun ou un tempo dont la valeur est un multiple d’un tempo commun. Préférentiellement, chaque piste musicale M d’un ensemble P comprend une même durée.

Un tel ensemble P est illustré sur la figure 11. L’ensemble P comprend une pluralité de pistes musicales M réparties dans une pluralité de sous-ensemble N. Chaque sous-ensemble N comprend au moins deux pistes musicales M. Préférentiellement, l’ensemble P comprend un nombre de sous- ensembles N égal au nombre de réceptacles 11 du bâti 2. Préférentiellement, chaque sous-ensemble N comprend un nombre de pistes musicales M inférieur ou égal au nombre d’orientations que le dispositif 1 peut déterminer et/ou au nombre d’orientations différentes que la pièce 10 peut prendre dans un réceptacle 11 associé audit sous-ensemble N.

Préférentiellement, chaque piste musicale M comprend une séquence sonore d’un instrument.

Les pistes musicales M sont conçues de manière à obtenir, lorsque l’on combine des pistes M de sous-ensemble N différent, une séquence musicale synchronisée et cohérente.

Préférentiellement, chaque piste musicale M comprend un enregistrement d’un son d’un instrument ou une musique.

Préférentiellement, l’ensemble P comprend des groupes S de pistes musicales S issues d’une composition symphonique musicale et chaque instrument ou chaque groupe d’instrument est enregistré sur une des pistes musicales M de ce groupe S de pistes musicales M pour une lecture sélective.

Dans un premier exemple, une composition symphonique musicale est un concerto pour piano. Une des pistes musicales MAI comprend alors le son du piano de cette composition. Une des pistes MB Î comprend le son du violon d’accompagnement de cette même composition. Une des pistes ME Î comprend le son de la guitare d’accompagnement de cette même composition. Une des pistes MC Î comprend le son du violoncelle et une des pistes MD Î comprend le son des percussions de cette même composition.

Dans un mode de réalisation, chaque sous-ensemble N comprend une piste musicale issue de ce groupe formant une composition symphonique musicale S. De plus, les pistes issues d’une même composition musicale sont préférentiellement organisées chacune dans un sous-ensemble N distinct.

L’ensemble P illustré figure 11 est composé de 20 pistes musicales (de MAI à MEI) réparties en 5 sous-ensembles (de N1 à N5) de 4 pistes musicales M chacun. Préférentiellement, ces 20 pistes M sont issues de 4 compositions symphoniques musicales S. Chaque composition symphonique musicale S comprend 1 piste musicale M par sous-ensemble. Préférentiellement, chaque sous-ensemble N représente une fonction musicale. Par exemple, dans le cas de 5 sous-ensembles N, un premier sous-ensemble N1 comprend des pistes musicales d’un instrument soliste, un deuxième N2 et troisième N5 sous-ensemble peuvent comprendre des pistes sonores d’accompagnement. Un quatrième sous-ensemble N3 comprend des pistes musicales comprenant un instrument jouant une fonction de basse (basse, violoncelle, contrebasse), un cinquième sous-ensemble N4 peut comprendre des pistes musicales comprenant des percussions.

Les plusieurs compositions musicales symphoniques sont alors « compatibles ». Par compatibles, on entend qu’elles ont le même tempo ou que leur tempo est un multiple d’un tempo commun. En jouant simultanément une piste par sous-ensemble, issues ou pas de la même composition musicale, on arrivera toujours à la diffusion musicale d’un ensemble symphonique global dont les différentes pistes se fondent les unes dans les autres mélodieusement.

Un avantage de l’invention est de pouvoir composer des arrangements mélodiques, notamment en sélectionnant une piste par fonction musicale (par exemple : basse, percussion, soliste, premier et deuxième accompagnement), chaque piste M pouvant être issue d’une composition musicale symphonique S différente.

Détection d’une pièce dans un réceptacle

Une deuxième étape comprend la détection DET1 de la présence et de l’orientation d’une pièce tridimensionnelle 10 dans un réceptacle 11. Cette étape comprend la génération et la transmission d’informations de présence et d’orientation d’une pièce 10 dans chaque réceptacle 11.

Cette étape peut comprendre la génération d’indicateurs d’orientation en fonction de l’orientation détectée par les détecteurs 8 de chaque réceptacle 11 .

Pour chaque réceptacle A, B, C, D, E, la pluralité de détecteurs 8 détermine une orientation QA, QB, 0C, 0D, 0E d’une pièce dans le réceptacle. Comme vu précédemment, l’orientation de la pièce 10 peut être détectée via une estimation de la position de l’élément d’indexation 7 de ladite pièce 10 par rapport au bâti 2.

Dans un mode de réalisation, si la présence de l’élément d’indexation 7 (donc de la pièce tridimensionnelle 10) n’est pas détectée dans le réceptacle 11 , aucun indicateur n’est généré pour ce réceptacle 11. Alternativement, un indicateur d’absence de pièce 10 peut être généré dans ce cas.

Si la présence de l’élément d’indexation 7 est détectée, l’orientation de la pièce 10 dans le réceptacle 11 est déterminée et un indicateur d’orientation Q est généré.

Préférentiellement, chaque indicateur d’orientation Q généré comprend au moins :

- Une information sur le réceptacle dans lequel la pièce 10 a été détectée (A, B, C, D, E). Cette information est obtenue grâce à l’identifiant du ou des détecteurs 8, chaque détecteur 8 étant associé à un réceptacle.

- Une information sur l’orientation déterminée de la pièce 10 dans le réceptacle (i, j, k, I), déterminée par les détecteurs via l’élément d’indexation comme décrit précédemment.

Dans l’exemple illustré sur la figure 11 , la pièce 10 dans le réceptacle E peut prendre 4 orientations différentes : i, j, k ou I. L’indicateur généré correspond donc à respectivement QE Ϊ , q¾, QEI< OU QEI.

Dans un mode de réalisation, l’indicateur d’orientation Q généré comprend en outre l’identifiant de la pièce 10 insérée dans le réceptacle 11 .

Sélection de pistes musicales

La méthode comprend une étape de sélection SEL1 d’une première piste musicale Mi à diffuser. La première piste musicale Mi à diffuser est sélectionnée parmi l’ensemble P de pistes musicales M. Cette sélection est effectuée de manière automatique une fois que l’orientation de la pièce est détectée.

La première piste musicale Mi est sélectionnée à partir du réceptacle 11 dans lequel une pièce 10 a été détectée et à partir de l’orientation déterminée de ladite pièce 10 dans ledit réceptacle 11. La première piste musicale Mi est sélectionnée à partir des informations de l’indicateur Q généré, préférentiellement des informations sur le réceptacle (A,

B, C, D, E).

Comme illustré sur la figure 11 , l’information sur le réceptacle (A, B,

C, D, E) dans lequel la pièce 10 a été insérée permet de sélectionner un sous- ensemble N de pistes musicales. Par exemple, si le réceptacle dans lequel une pièce 10 a été insérée est le réceptacle E, la première piste Mi sera sélectionnée parmi le sous-ensemble N5 associé comprenant les pistes ME Î , M¾, MEk, MEI.

La première piste musicale Mi est sélectionnée en fonction de l’orientation de la pièce 10 dans le réceptacle (i, j, k, I). La première piste musicale Mi est sélectionnée à partir des informations de l’indicateur Q généré, préférentiellement des informations sur l’orientation (i, j, k, I).

Comme illustré sur la figure 11 , l’information sur l’orientation (i, j, k, I) dans lequel la pièce 10 a été insérée permet de sélectionner une piste musicale parmi celles du sous-ensemble sélectionné.

Par exemple, si la pièce 11 dans lequel une pièce 10 a été insérée est le réceptacle E selon l’orientation k, la première piste Mi sera M Ek .

Dans un mode de réalisation, la permutation de l’orientation de la pièce 10 dans le réceptacle 11 permet ainsi de modifier la piste musicale M sélectionnée. Cette permutation peut permettre aussi de sélectionner la composition symphonique musicale S à partir de laquelle a été extraite la piste musicale sélectionnée.

Dans un mode de réalisation, la première piste Mi peut également être sélectionnée en fonction de l’identifiant de la pièce 10 coopérant avec le réceptacle 11 , notamment quand un réceptacle 11 est adapté pour recevoir plusieurs pièces et que la pluralité de détecteurs permet de déterminer l’identifiant de la pièce coopérant avec la pièce coopérant avec le réceptacle associé.

Dans un mode de réalisation non représenté, la ou les pistes M sélectionnées peuvent être choisies parmi l’ensemble P de pistes en fonction de l’identifiant déterminé de la pièce tridimensionnelle 10 détectée dans un réceptacle. Dans ce mode, chaque sous-ensemble N comprend au moins deux subdivisions comprenant chacun des pistes musicales. Chaque subdivision est associée à un identifiant de pièce tridimensionnelle 10. Cela permet avantageusement d’augmenter le nombre de pistes M sélectionnables à partir d’un réceptacle 11 , en sélectionnant une piste M en fonction du réceptacle 11 , de l’orientation de la pièce, et aussi en fonction de l’identifiant de la pièce déterminé.

Diffusion sonore de la première piste La méthode comprend une étape de diffusion sonore DIFF1 de la première piste musicale Mi sélectionnée. Cette diffusion DIFF1 est réalisée de manière automatique une fois la première piste musicale Mi sélectionnée.

La première piste musicale Mi peut être diffusée par le système audio 5 et/ou par l’intermédiaire de l’interface de sortie audio 51 du dispositif musical 1 .

Préférentiellement, la première piste musicale Mi est diffusée à partir de son début. Préférentiellement, la première piste musicale Mi est diffusée automatiquement quand l’orientation d’une première pièce 10 dans un premier réceptacle 11 est détectée.

Deuxième piste musicale

La méthode comprend la détection DET2 de la présence et d’une orientation d’une deuxième pièce tridimensionnelle 10 dans un deuxième réceptacle 11 . Cette étape est similaire à la détection DET1 de la présence et de l’orientation de la première pièce tridimensionnelle 10 dans le premier réceptacle 11 .

La méthode comprend également la sélection SEL2 d’une deuxième piste musicale M2 à diffuser. Cette étape SEL2 est similaire à l’étape de sélection SEL1 de la première piste musicale Mi.

La deuxième piste musicale M2 à diffuser est sélectionnée parmi un deuxième sous-ensemble N, différent du premier sous-ensemble de pistes musicales. En effet, chaque sous-ensemble N de l’ensemble de pistes musicales n’est associé qu’à un réceptacle.

Diffusion sonore de la deuxième piste musicale

Une fois sélectionné, le dispositif 1 déclenche automatiquement la diffusion sonore DIFF2 de la ladite deuxième piste musicale M2.

Ladite deuxième piste musicale M2 est diffusée simultanément avec la première piste.

La deuxième piste musicale M2 est diffusée simultanément avec la première piste musicale M1 de manière temporellement synchronisée. Préférentiellement, la deuxième piste musicale M2 est diffusée automatiquement quand l’orientation d’une deuxième pièce 10 dans un deuxième réceptacle 11 est détectée. Lorsqu’une deuxième piste musicale M 2 est sélectionnée, sa diffusion sonore s’ajoute à la diffusion sonore de la première piste musicale de manière synchronisée.

La synchronisation temporelle avec la première piste musicale M 1 peut comprendre une synchronisation de la mesure de la deuxième piste musicale M 2 par rapport à la mesure de la première piste musicale M 1 de manière que les notes de la deuxième piste musicale M 2 se fondent dans la mélodie de la première piste musicale M 1 sans modifier la diffusion sonore de la première piste musicale Mi.

Dans un mode de réalisation, la diffusion sonore DIFF 2 de la deuxième piste musicale M 2 est déclenchée au même emplacement temporel que l’emplacement temporel de la première piste musicale M 1 au moment du déclenchement de la diffusion sonore de la deuxième piste. Par emplacement temporel, on entend une date ou une durée depuis le début de la piste musicale.

Par exemple, si lors du déclenchement de la diffusion sonore de la deuxième piste musicale M 2 , la diffusion sonore de la première piste musicale Mi est à un emplacement temporel de 35 secondes (c’est-à-dire que la durée entre le début de la piste et l’instant actuellement diffusé est de 35 secondes), alors, la deuxième piste musicale M 2 est diffusée en commençant directement à 35 secondes de manière à ce que sa diffusion soit synchronisée temporellement avec la diffusion de la première piste musicale Mi.

Dans un mode de réalisation, la méthode comprend une étape de lancement de toutes les pistes musicales M de l’ensemble P simultanément. Toutes les pistes M sont lues, par exemple par un moyen de lecture d’un fichier audio. Toutes les pistes M de l’ensemble P sont lues simultanément à partir de la même date ou du même emplacement, garantissant avantageusement la synchronisation entre toutes les pistes M.

Le volume de chaque piste musical M est alors variable individuellement. Le volume de chaque M est variable entre au moins un premier volume et un second volume dans lequel le premier volume correspond à un volume dit « muet » empêchant sa diffusion et dans lequel le second volume génère sa diffusion sonore. Lors du lancement de toute les pistes musicales, le volume de toutes les pistes musicales M est réglé sur le premier volume. La diffusion d’une piste sélectionnée comprend une étape de modification du volume de ladite piste, du premier volume au second volume pour sa diffusion sonore.

Lorsqu’une orientation d’une pièce est détectée dans un réceptacle, le dispositif modifie automatiquement le volume de la piste associée audit réceptacle et de ladite orientation sur le second volume permettant de générer la diffusion sonore de ladite piste associée.

Ce mode de réalisation permet avantageusement d’améliorer le temps de réponse entre la sélection de la piste musicale et sa diffusion sonore de manière synchronisée avec la première piste sonore.

Dans un mode de réalisation, l’étape de lancement de toutes les pistes musicales simultanément est déclenchée par la sélection SEL1 de la première piste musicale, par l’étape de détection DET1 ou par l’étape de diffusion sonore de la première piste DIFF1. Dans un autre mode de réalisation, l’étape de lancement de toutes les pistes musicales est commandée par l’interface de contrôle 3. Cela permet avantageusement, lors de l’allumage du dispositif ou de l’insertion d’une première pièce dans un réceptacle, de diffuser la première piste par son début.

De la même manière, le dispositif 1 permet la diffusion sonore d’une pluralité de pistes sonores M simultanément et de manière synchronisée en augmentant le nombre de réceptacles 11 accueillant une pièce 10. Préférentiellement, la méthode comprend la diffusion sonore d’un nombre de pistes musicales égale au nombre de réceptacles 11 dans lequel une pièce est détectée.

Dans un mode de réalisation, lors du retrait d’une pièce 10 d’un réceptacle 11 , les détecteurs 8 ne détectent plus sa présence et la piste correspondante sélectionnée M n’est alors plus diffusée.

De la même manière, si les détecteurs 8 déterminent une permutation d’orientation d’une pièce, la piste sélectionnée correspondante n’est plus diffusée et une nouvelle piste musicale correspondant à la nouvelle orientation est alors sélectionnée et est diffusée comme décrit ci-avant.

La méthode et le dispositif musical selon l’invention permettent ainsi la diffusion sonore simultanée et synchronisée de plusieurs pistes musicales formant une symphonie, d’ajouter, retirer, ou remplacer une piste musicale autant que voulu sans stopper ladite symphonie. La méthode peut comprendre une étape préalable de sélection d’un ensemble de pistes musicales parmi une pluralité de pistes musicales et la fourniture de l’ensemble P sélectionné. Dans un exemple, la mémoire connectée au connecteur 6 peut comprendre une pluralité d’ensembles P. La sélection d’un ensemble P peut être réalisée par l’interface de contrôle 3, par exemple par une molette de contrôle.

Système de calcul

Le dispositif musical 1 comprend des moyens matériels et/ou logiciels pour mettre en oeuvre les étapes de la méthode décrite ci-avant.

À cet effet, le dispositif musical peut comprendre un système de calcul K.

Le système de calcul K comprend un calculateur CALC. Le calculateur CALC comprend des éléments logiciels pour la mise en œuvre de la méthode décrite ci-après. Préférentiellement, un calculateur CALC est connecté à une seconde mémoire MEM comprenant des instructions lisibles et exécutables par le calculateur CALC, notamment pour la mise en œuvre de la méthode décrite ci-après.

Le système de commande K comprend en outre un processeur audio KLT. Le processeur audio KLT est connecté au calculateur CALC. Le processeur audio KLT est également connecté au système audio 5 et/ou à une interface de sortie audio 51 .

Le système de commande K est également connecté à une mémoire comprenant un ensemble P de pistes musicales M ou à un connecteur 6 pour le branchement à une telle mémoire. Préférentiellement, le processeur audio KLT est connecté à ladite mémoire ou audit connecteur 6.

Le calculateur CALC est connecté aux détecteurs 8 pour recevoir des données d’orientations des pièces 7 dans les réceptacles 11. Préférentiellement, le calculateur CALC est connecté à l’interface de contrôle 3 pour recevoir des informations de commande de l’interface de contrôle 3. Le calculateur peut également être connecté à l’indicateur 9 pour transmettre des informations à afficher.

Préférentiellement, l’ensemble P de pistes M est fourni au processeur audio KLT via le connecteur 6 ou via une mémoire intégrée au dispositif musical 1 , par exemple dans le bâti. Le calculateur CALC reçoit les informations issues de la pluralité de détecteurs 8. Le calculateur est configuré pour sélectionner des pistes musicales M à partir des informations issues de la pluralité de détecteurs 8. Le calculateur peut générer les indicateurs d’orientation Q. Dans un autre mode de réalisation, les détecteurs 8 génèrent chacun leur indicateur d’orientation Q et le transmet au calculateur CALC.

La ou les pistes sélectionnées sont transmises au processeur audio KLT. Le processeur audio KLT permet la diffusion sonore, par le système audio 5, 51 de la ou des pistes sélectionnées. Le processeur audio KLT est configuré pour diffuser les pistes musicales de manière simultanée et de manière synchronisée comme décrit ci-avant.

Le système de calcul est, en outre, connecté au moyen d’affichage pour afficher des informations relatives à l’orientation des pièces dans les réceptacles. Dans un mode de réalisation, à chaque fois qu’une orientation d’une pièce est détectée, un indicateur lumineux représentatif de l’orientation et du réceptacle est généré IND1 , IND2.

Le dispositif 1 peut également comprendre une alimentation, notamment pour alimenter le système audio 5, 51 , le système de calcul K et/ou les moyens d’affichage 9.