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Title:
METHOD FOR ADJUSTING AN OPENING LEAF RELATIVE TO A VEHICLE BODY
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/208687
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a method for adjusting the clearance (J) between an opening leaf (3), in particular a non-metal opening leaf, and the body (2) of a vehicle, in particular a motor vehicle (1), the body (2) comprising a strike plate (10), an ejector (11) for the opening leaf (3), the strike plate (10) being attached to the body (2) by an attachment means, which method is characterised in that it comprises a step of opening the opening leaf (3), a step of fictitiously closing the opening leaf (3) so as to allow at least partial access to the attachment means, a step of adjusting the position of the strike plate (10) relative to the body (2), a step of closing the opening leaf (3) and a step of checking the adjustment of the clearances (J).

Inventors:
SEIGNEUR QUENTIN (FR)
Application Number:
PCT/EP2023/060145
Publication Date:
November 02, 2023
Filing Date:
April 19, 2023
Export Citation:
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Assignee:
RENAULT SAS (FR)
International Classes:
B62D65/02; B62D65/06
Domestic Patent References:
WO2012001253A12012-01-05
Foreign References:
JPH10157668A1998-06-16
US5653012A1997-08-05
DE102017206893A12018-10-25
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Procédé pour le réglage de jeux (J) entre un ouvrant (3), notamment non métallique, et une caisse (2) de véhicule, notamment de véhicule automobile (1 ), la caisse (2) comprenant une gâche (10), un éjecteur (11 ) de l’ouvrant (3), la gâche (10) étant fixée sur la caisse (2) par un moyen de fixation (4), caractérisé en ce que le procédé comprend :

- une étape d’ouverture de l’ouvrant (3),

- une étape de fermeture fictive de l’ouvrant (3) de sorte à permettre l’accès au moins partiel au moyen de fixation (4),

- une étape de réglage de la position de la gâche (10) par rapport à la caisse (2),

- une étape de fermeture de l’ouvrant (3),

- une étape de vérification du réglage des jeux (J).

2. Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l’étape de fermeture fictive de l’ouvrant (3) comprend une sous étape de poussée de l’éjecteur (11 ) et de maintien en position poussée de l’éjecteur (11 ).

3. Procédé selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’étape de réglage de la position de la gâche (10) comprend :

- une sous étape de desserrage du moyen de fixation (4) de sorte à permettre un déplacement de la gâche (10) par rapport à la caisse (2), suivie de

- une sous étape de décalage de la gâche (10) par rapport à la caisse (2), suivie de

- une sous étape de serrage du moyen de fixation (4) de sorte à bloquer la gâche (10) en position.

4. Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le décalage de la gâche se fait selon la direction transversale ou sensiblement transversale.

5. Procédé selon l’une des revendications 3 ou 4, caractérisé en ce que la sous étape de desserrage se fait par dévissage du moyen de fixation (4) et en ce que la sous étape de serrage se fait par vissage du moyen de fixation (4).

6. Procédé selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend, suite à l’étape de vérification du réglage des jeux (J), au moins une autre itération d’étapes de réglage des jeux (J) entre l’ouvrant (3) et la caisse (2).

7. Procédé selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la sous étape de poussée et de maintien de l’éjecteur (11 ) est réalisée à l’aide d’un outil (20) simulant l’ouvrant (3) en position fermée.

8. Outil (20) destiné à être utilisé pour simuler un ouvrant (3) de véhicule, notamment de véhicule automobile, en position fermée au niveau d’une gâche (10) comprenant un éjecteur (11 ) de l’ouvrant (3) dans le procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l’outil (20) comprend un volume (21 ) apte à occuper un espace (E) occupé par l’ouvrant (3) en position fermée.

9. Procédé d’assemblage d’un véhicule comprenant un ouvrant (3) et une caisse (2), notamment un véhicule automobile (1 ), caractérisé en ce que le procédé d’assemblage comprend les étapes du procédé selon l’une des revendications 1 à 7 pour le réglage de l’ouvrant (3) par rapport à la caisse (2).

Description:
TITRE : Procédé de réglage d’un ouvrant par rapport à une caisse de véhicule.

Domaine technique de l'invention

L’invention concerne un procédé pour le réglage de jeux entre un ouvrant et une caisse de véhicule. L’invention porte encore sur un outil utilisé au cours d’un tel procédé. L’invention porte encore sur un procédé d’assemblage d’un véhicule comprenant un tel procédé de réglage des jeux entre un ouvrant et une caisse de véhicule.

Etat de la technique antérieure

Un véhicule, en particulier un véhicule automobile, comprend généralement au moins un ouvrant et une caisse. Afin d’améliorer l’esthétique d’un véhicule, un ouvrant, en particulier une porte de coffre, ne comprend pas toujours d’échancrure du côté de sa peau externe. Ainsi, il n’existe pas de passage pour au moins un doigt d’une main entre une telle caisse et un tel ouvrant pour déverrouiller la serrure d’un tel ouvrant et permettre son ouverture depuis l’extérieur d’un tel véhicule. Un tel ouvrant comprend généralement une commande discrète sur sa peau externe, par exemple un bouton, alors qu’une telle caisse comprend un éjecteur de l’ouvrant. L’activation d’une telle commande discrète déclenche la sortie d’un tel éjecteur. L’éjection d’un tel ouvrant par l’éjecteur engendre un décalage entre un tel ouvrant et une telle caisse si bien qu’il devient possible de passer au moins un doigt pour déverrouiller la serrure de l’ouvrant depuis l’extérieur et par conséquent d’ouvrir l’ouvrant.

En fin de fabrication d’un tel véhicule, ou à l’issue d’une intervention sur un tel ouvrant, il convient de régler le centrage d’un tel ouvrant par rapport à une telle caisse, en particulier selon la direction transversale pour un ouvrant de type porte de coffre. Un tel réglage n’est possible qu’en position ouverte d’un tel ouvrant. Seulement l’ouverture d’un tel ouvrant nécessite la sortie de l’éjecteur. Un tel éjecteur en position sortie est gênant pour le réglage d’un tel ouvrant par rapport à une telle caisse, voire le rend impossible. Une telle situation n’est pas acceptable.

Présentation de l'invention

Le but de l’invention est de fournir un procédé de réglage remédiant aux inconvénients ci-dessus. En particulier, l’invention propose un procédé simple, ergonomique, pouvant être exécuté par un seul opérateur et particulièrement adapté au réglage d’une porte de coffre en matériau plastique et/ou composite.

Résumé de l'invention

Pour atteindre cet objectif, l’invention porte sur un procédé pour le réglage de jeux entre un ouvrant, notamment non métallique, et une caisse de véhicule, notamment de véhicule automobile, la caisse comprenant une gâche, un éjecteur de l’ouvrant, la gâche étant fixée sur la caisse par un moyen de fixation, le procédé comprenant :

- une étape d’ouverture de l’ouvrant,

- une étape de fermeture fictive de l’ouvrant de sorte à permettre l’accès au moins partiel au moyen de fixation,

- une étape de réglage de la position de la gâche par rapport à la caisse,

- une étape de fermeture de l’ouvrant,

- une étape de vérification du réglage des jeux.

L’étape de fermeture fictive de l’ouvrant peut comprendre une sous étape de poussée de l’éjecteur et de maintien en position poussée de l’éjecteur.

L’étape de réglage de la position de la gâche peut comprendre :

- une sous étape de desserrage du moyen de fixation de sorte à permettre un déplacement de la gâche par rapport à la caisse, suivie de

- une sous étape de décalage de la gâche par rapport à la caisse, suivie de

- une sous étape de serrage du moyen de fixation de sorte à bloquer la gâche en position.

Le décalage de la gâche peut se faire selon la direction transversale ou sensiblement transversale.

La sous étape de desserrage peut se faire par dévissage du moyen de fixation et la sous étape de serrage peut se faire par vissage du moyen de fixation.

Le procédé peut comprendre, suite à l’étape de vérification du réglage des jeux, au moins une autre itération d’étapes de réglage des jeux entre l’ouvrant et la caisse.

La sous étape de poussée et de maintien de l’éjecteur peut être réalisée à l’aide d’un outil simulant l’ouvrant en position fermée.

L’invention porte encore sur un outil destiné à être utilisé pour simuler un ouvrant de véhicule, notamment de véhicule automobile, en position fermée au niveau d’une gâche comprenant un éjecteur de l’ouvrant dans le procédé tel que défini précédemment, l’outil comprenant un volume apte à occuper un espace occupé par l’ouvrant en position fermée.

L’invention porte encore sur un procédé d’assemblage d’un véhicule comprenant un ouvrant et une caisse, notamment un véhicule automobile, le procédé d’assemblage comprenant les étapes du procédé tel que défini précédemment pour le réglage de l’ouvrant par rapport à la caisse.

Présentation des figures

Ces objets, caractéristiques et avantages de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante d’un mode de réalisation d’un outil et d’une mise en œuvre d’un procédé de réglage faites à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : La figure 1 est une vue schématique d’un véhicule automobile.

La figure 2 est une autre vue schématique du véhicule automobile.

La figure 3 est une vue de détail, partielle, en perspective, du véhicule automobile.

La figure 4 est une vue de détail partielle de la caisse du véhicule, un outil selon un mode de réalisation étant en position d’utilisation.

La figure 5 est une vue de détail, l’outil selon le mode de réalisation étant en position d’utilisation.

La figure 6 est une vue de détail en perspective, l’outil selon le mode de réalisation étant en position d’utilisation.

La figure 7 est une vue de détail, l’outil selon le mode de réalisation étant en position d’utilisation.

La figure 8 est une vue de l’outil selon le mode de réalisation.

La figure 9 est une autre vue de l’outil selon le mode de réalisation.

La figure 10 est une vue en perspective de l’outil selon le mode de réalisation.

Description détaillée

La direction selon laquelle un véhicule, notamment un véhicule automobile, se déplace en ligne droite est définie comme étant la direction longitudinale X. Par convention, la direction perpendiculaire à la direction longitudinale, située dans un plan parallèle au sol, est nommée direction transversale Y. La troisième direction, perpendiculaire aux deux autres, est nommée direction verticale Z. Ainsi, on utilise un repère direct XYZ dans lequel X est la direction longitudinale dans le sens avant-arrière du véhicule, donc dirigée vers l’arrière, Y est la direction transversale dirigée vers la droite et Z est la direction verticale dirigée vers le haut. Le sens avant correspond au sens dans lequel le véhicule se déplace habituellement dans la direction longitudinale et est opposé au sens arrière. La figure 1 illustre schématiquement un véhicule 1 , de préférence un véhicule automobile. Le véhicule 1 comprend une caisse 2. Le véhicule ou la caisse comprend des ouvrants, par exemple au moins une porte latérale avant 6 et au moins une porte latérale arrière 7. Le véhicule ou la caisse comprend une porte de coffre ou hayon 3 destiné à fermer un compartiment de type coffre. La caisse 2 ou le véhicule 1 comprend une ouverture ou accès 9 au coffre du véhicule destiné à être fermé par la porte 3. La porte 3 pivote via des moyens de pivotement 35 d’axe s’étendant transversalement, par exemple de type charnières, agencés entre la porte 3 et la caisse 2, illustrés sur la figure 2. La caisse 2 ou le véhicule 1 comprend encore une gâche 10 destinée à coopérer avec une serrure 8. La porte 3 comprend la serrure 8 agencée sur la porte 3. La coopération entre la serrure 8 et la gâche 10 permet le blocage en position fermée de la porte 3 par rapport à la caisse 2.

Pour des raisons esthétiques notamment, l’ouvrant 3 ne comprend pas d’échancrure ou encoche ou entaille du côté de sa peau ou face externe 30. Ainsi, il n’existe pas de passage pour au moins un doigt d’une main entre la caisse 2 et l’ouvrant 3 pour déverrouiller la serrure 8 et permettre l’ouverture de l’ouvrant 3 depuis l’extérieur du véhicule. L’ouvrant 3 comprend donc une commande discrète 31 sur sa peau externe 30, par exemple un bouton. La caisse 2 comprend un éjecteur ou poussoir ou butée mobile 11 pour décaler l’ouvrant 3. L’éjecteur 11 comprend de préférence un bâti support fixé sur la caisse, au moins un ressort et une partie d’éjection mobile entre deux positions, notamment sous l’effet de l’au moins un ressort. Une première position est une position rentrée (ouvrant 3 fermé) de la partie d’éjection et une deuxième position est une position sortie de l’éjecteur (ouvrant 3 ouvert, décalé de la caisse et permettant le passage de doigts pour déverrouiller la serrure 8). Plus précisément, comme illustré sur la figure 3, l’activation de la commande discrète alors que la porte 3 est fermée intégralement déclenche l’éjecteur 11 de sorte à passer de la position rentrée (porte fermée - PF) à la position sortie (porte ouverte - PO). Ce changement de position de l’éjecteur 11 illustré par une flèche sur la figure 3 éjecte, pousse, décale, ouvre l’ouvrant 3 par rapport à la caisse. Par exemple, ce décalage crée un écart compris entre 1 cm et 4 cm entre la caisse et l’ouvrant, par exemple sensiblement de 2.5 cm. Ainsi, il devient possible de passer au moins un doigt pour déverrouiller la serrure 8 de l’ouvrant 3 depuis l’extérieur et ouvrir l’ouvrant 3 davantage, voire intégralement.

De préférence, la porte de coffre 3 est centrée, ou sensiblement centrée, selon la direction transversale de la caisse 2 du véhicule 1 . En effet, le centrage est fait non seulement à des fins esthétiques mais également pour assurer une fermeture optimale de l’ouverture 9 par la porte 3. Ainsi, de préférence, un jeu J s’étend à gauche entre la porte 3 et l’ouverture 9 et un autre jeu J de même valeur ou sensiblement de même valeur s’étend à droite entre la porte 3 et l’ouverture 9, comme illustré sur la figure 2 (les deux lignes en pointillés représentent l’emplacement idéalement centré de la porte par rapport à l’ouverture). Le jeu J est par exemple compris entre 2 mm et 8 mm, par exemple de 5 mm ou de l’ordre de 5 mm.

Après un changement de la porte 3 ou une opération sur la porte 3 nécessitant de la démonter puis de la remonter, ou tout simplement en fin de fabrication du véhicule, la porte n’est pas parfaitement centrée dans l’ouverture 9 correspondante. Comme illustré sur la figure 2, par exemple un jeu J1 entre la porte et l’ouverture est présent à gauche et un jeu J2 entre la porte et l’ouverture est présent à droite. Le jeu J1 , à gauche, est supérieur au jeu J2, à droite (cas illustré). Evidemment, le jeu J1 peut être inférieur au jeu J2 (cas non illustré).

Avantageusement, la structure et/ou la peau de la porte ou hayon ou porte de coffre 3 est en matière plastique et/ou en matériaux composites. De préférence, la structure et/ou la peau 30 de la porte 3 n’est pas en tôle d’acier ou en tôle d’aluminium ou en tôle d’alliage d’aluminium. Quoi qu’il en soit la porte 3 tolère des torsions et/ou déformations récurrentes sans que sa structure et/ou son aspect esthétique intérieur et/ou extérieur ne se dégrade au fil du temps.

Alternativement, la structure et/ou la peau 30 de la porte est en tôle d’acier et/ou en tôle d’aluminium et/ou en tôle d’alliage d’aluminium.

Un mode d’exécution d’un procédé pour le réglage des jeux J entre la porte 3 et la caisse 2, ou centrage ou recentrage de la porte, va maintenant être décrit. Pour rappel, la caisse 2 comprend la gâche 10 et l’éjecteur 11 de la porte 3. La gâche 10 est fixée sur la caisse 2 par un moyen de fixation 4. De préférence, comme illustré notamment sur les figures 4 et 5, le moyen de fixation 4 de la gâche 10 sur la caisse 2 comprend deux vis.

Tout d’abord, l’opérateur observe, inspecte, la porte 3 en position intégralement fermée sur l’ouverture 9 pour définir s’il existe un besoin de réglage. Le cas échéant, l’opérateur détermine si le jeu J1 du côté gauche est supérieur ou inférieur au jeu J2 du côté droit (figure 2). Eventuellement, l’opérateur mesure, par exemple avec un jeu de cales adaptées, l’un des jeux J1 , J2, voire les deux jeux, selon la direction transversale ou sensiblement transversale. L’opérateur en déduit de quel côté il faut décaler la gâche et, éventuellement, de quelle valeur.

Dans un premier temps, on procède à une étape d’ouverture de la porte 3. En cas de présence d’une commande discrète 31 comme vu précédemment, on appuie sur, ou on touche, la commande 31 ce qui éjecte la porte 3 par rapport à la caisse. En effet, un système entre la commande discrète 31 et l’éjecteur 11 provoque le passage de la position rentrée ou de repos de l’éjecteur à sa position de sortie dans laquelle une partie mobile de l’éjecteur est sortie de sorte à venir pousser sur le nez de la serrure 8 de la porte 3. L’écart ou décalage entre la porte 3 et la caisse 2 résultant de la translation de l’éjecteur permet d’accéder manuellement à la serrure et donc d’ouvrir intégralement la porte 3.

On procède ensuite à une étape de fermeture fictive de la porte 3 de sorte à permettre l’accès au moins partiel au moyen de fixation 4. En effet, comme illustré sur la figure 3, lorsque l’éjecteur est en position sortie (porte ouverte - PO), il n’est pas possible d’accéder au moyen de fixation 4 de la gâche sur la caisse. Plus précisément l’éjecteur en position sortie est positionné à proximité immédiate du moyen de fixation 4, par exemple juste au-dessus.

De préférence, l’étape de fermeture fictive de l’ouvrant 3 comprend une sous étape de poussée de l’éjecteur 11 et de maintien en position poussée, c’est-à-dire en position rentrée de l’éjecteur 11 (identique à la position de porte 3 fermée PF de la figure 3).

Pour cela, par exemple, l’éjecteur et/ou la gâche comprend un moyen de blocage en position rentrée de l’éjecteur, tel qu’une tirette ou levier ou ergot. Le moyen de blocage en position rentrée de l’éjecteur permet de maintenir, le cas échéant, le ou les ressorts de l’éjecteur à l’état comprimé comme c’est le cas lorsque la porte est intégralement fermée (mode de réalisation non illustré). On active le moyen de blocage de sorte à contraindre l’éjecteur en position rentrée, comme si la porte était fermée complètement.

L’éjecteur n’entravant plus le moyen de fixation 4, on procède ensuite à une étape de réglage de la position de la gâche 10 par rapport à la caisse 2. Pour ce faire, comme illustré sur les figures 4, 5, 6 et 7, on agit sur les vis 4, de préférence par l’intermédiaire d’une douille 5. Avantageusement, la douille 5 est montée sur une visseuse/dévisseuse. Plus précisément, l’étape de réglage de la position de la gâche 10 comprend une sous étape de desserrage du moyen de fixation 4. Cette sous-étape de desserrage est de préférence effectuée par l’opérateur en dévissant les vis 4, notamment via une visseuse/dévisseuse. Ce desserrage permet de créer un jeu entre la gâche 10 et la caisse 2. L’opérateur exécute alors une sous étape de décalage de la gâche par rapport à la caisse du côté où le jeu entre la porte 3 et l’ouverture 9 est le plus grand, c’est-à-dire soit au niveau de J1 , soit au niveau de J2. Ce décalage se fait par exemple selon la valeur mesurée et/ou déterminée lors de l’inspection de la porte intégralement fermée en début de procédé. Enfin, l’opérateur exécute une sous étape de serrage des vis 4 de sorte à bloquer la gâche 10 en position par rapport à la caisse 2.

Eventuellement, le moyen de fixation 4 n’est pas un système vis-écrou. Dans ce cas, le desserrage du moyen de fixation de sorte à permettre un décalage entre la gâche et la caisse n’est pas un dévissage, et le serrage après décalage n’est pas un vissage.

L’opérateur procède ensuite à une étape de fermeture de l’ouvrant 3, suivie d’une étape de vérification du réglage des jeux J. Autrement dit, l’opérateur s’assure que les jeux J1 , J2 sont égaux ou sensiblement égaux, de sorte à obtenir le même jeu J de part et d’autre de la porte 3 selon la direction transversale. En effet, s’agissant ici d’une porte ou hayon de coffre, le décalage de la gâche se fait selon la direction transversale ou sensiblement transversale, les jeux J1 , J2 étant selon la direction transversale.

Par exemple, suite à l’étape de vérification du réglage des jeux, au moins une autre itération d’étapes de réglage des jeux entre l’ouvrant 3 et la caisse 2 est réalisée. En résumé, l’opérateur observe voire mesure les jeux J1 , J2, puis ouvre la porte, puis bloque l’éjecteur, puis desserre le moyen de fixation de la gâche, puis décale la gâche, puis resserre le moyen de fixation de la gâche, puis referme la porte de coffre avant de vérifier que les jeux de part et d’autre de la porte sont identiques ou sensiblement identiques. Eventuellement, une autre itération, voire davantage, sont possibles jusqu’à obtenir un jeu J de part et d’autre de la porte selon la direction transversale.

De préférence, le procédé de réglage décrit précédemment est utilisé au sein d’un procédé d’assemblage du véhicule 1 comprenant l’ouvrant 3 et la caisse 2 munie de l’ouverture 9.

De préférence, la sous étape de poussée ou blocage ou maintien en position rentrée de l’éjecteur de sorte à simuler la porte intégralement fermée est réalisée à l’aide d’un outil 20. Plus précisément, comme illustré sur les figures 6 et 7, l’outil 20 comprend un volume 21 apte à occuper un espace E occupé par l’ouvrant 3, notamment par la serrure 8 de l’ouvrant, en position intégralement fermée de l’ouvrant. L’outil 20 libère ainsi de la place permettant le passage de la douille 5 pour le dévissage et le vissage des vis 4. En effet, l’outil 20 comprend une forme ou volume 21 que l’opérateur pousse au sein de l’espace E pour repousser l’éjecteur 11 vers sa position rentrée. Comme illustré sur les figures 7, 8, 9 et 10, le volume

21 comprend de préférence deux plots 22. Par exemple, chaque plot 22 comprend une rainure 25. Par exemple, la rainure 25 est rectiligne ou sensiblement rectiligne. De préférence, la gâche ou un support de gâche ou une partie fixe de l’éjecteur comprend des gorges destinées à coopérer avec les rainures 25 de sorte à guider l’outil 20 par rapport à la gâche, notamment à guider l’outil verticalement ou sensiblement verticalement. De préférence, les rainures créent des surfaces de contact et/ou de frottement permettant de favoriser la tenue en position de l’outil maintenant l’éjecteur en position rentrée sans risque que l’éjecteur ne repasse en position sortie. Par exemple, les rainures 25 des deux plots 22 s’étendent parallèlement. Par exemple, les deux plots 22 sont symétriques par rapport à un plan P s’étendant entre les deux plots 22. De préférence, l’outil 20 comprend un raccord ou arc ou poignée 23 s’étendant entre les deux plots

22 permettant à la fois de relier les deux plots et de créer une zone de préhension. De préférence, l’outil 20 comprend encore un moyen d’accrochage 24 de l’outil 20, par exemple un crochet ou un anneau ou un trou, permettant d’accrocher l’outil en dehors de sa phase d’utilisation et de faciliter son stockage et le rangement de l’espace de travail de la zone de retouche de la porte de coffre en cas de chaîne de production.

A noter qu’au cours d’une vérification après réglage des jeux nécessitant la fermeture au moins partielle de la porte, l’outil peut rester en place contre l’éjecteur. Ainsi, si la vérification n’est pas satisfaisante, on peut directement agir sur les moyens de fixation pour affiner le décalage de la gâche sans devoir contraindre à nouveau l’éjecteur, celui-ci étant resté en position rentrée grâce à l’outil. Evidemment, lorsqu’une vérification des jeux est concluante, l’outil de retouche de gâche de coffre est enlevé et rangé, de préférence accroché de sorte à éviter toute perte de l’outil, ou oubli au sein du véhicule.

Grâce à la solution, un seul opérateur peut procéder aux réglages ou retouches de porte de coffre. En effet, l’outil 20 peut facilement être installé avec deux mains. Une main assure la poussée de l’éjecteur 11 vers sa position de rentrée (identique à la porte 3 complètement fermée), et l’autre main positionne l’outil dans l’espace E libéré par l’éjecteur. Lors du décalage de la gâche, l’opérateur tient sa visseuse/dévisseuse d’une main et décale la gâche avec son autre main, l’éjecteur étant retenu par l’outil de sorte à libérer l’accès aux vis 4. Il en résulte qu’un seul opérateur peut être affecté à cette tâche, un gain de temps, et par conséquent une économie. En outre, l’outil s’enlève aisément à l’issue du réglage, en particulier grâce à sa poignée 23 qui permet de le retirer, notamment selon la direction des rainures. Il en résulte une ergonomie améliorée au poste des retouches des portes de coffre qui s’avère alors moins fatigante.

A noter que l’outil est peu encombrant ce qui permet éventuellement de positionner des cales de réglage au niveau de la gâche pour faciliter les réglages malgré la présence de l’outil. En outre la solution permet d’éviter le démontage de l’éjecteur pour assurer le réglage. L’outil est particulièrement léger et est éventuellement fabriqué par moulage et/ou impression 3D de matière plastique. L’outil est ainsi peu coûteux à produire.

Le procédé de réglage est particulièrement simple en exploitant le fait que la porte tolère des torsions et/ou déformations, en particulier du fait de son ou ses matériaux. Ainsi, le rattrapage de jeu latéral de la porte 3 est réalisé sans agir sur les moyens de pivotement de la porte par rapport à la caisse, généralement de type charnière 35. En effet, le rattrapage ou réglage de jeux est réalisé en déplaçant uniquement la gâche par rapport à la caisse malgré les torsions et/ou déformations engendrées de la porte, en particulier en position fermée intégralement de la porte. Ainsi, la porte se trouve éventuellement contrainte, au contact de la gâche ou au niveau de la gâche, pour mieux répartir les jeux selon la direction transversale entre la porte et la caisse. Comme évoqué précédemment l’esthétique et les fonctionnalités de la porte ne sont pas altérés au cours des cycles d’ouverture / fermeture, même en cas de légères torsions et/ou déformations récurrentes. Le fait de s’affranchir de régler au niveau des charnières représente là encore un gain de temps, une économie et rend moins pénible ce réglage.

Grâce à la solution, bien que l’ouverture de l’ouvrant engendre la sortie de l’éjecteur qui empêche l’accès au moyen de fixation de la gâche, et par conséquent empêche le réglage de la position de la gâche, le réglage devient possible. L’éjecteur est rentré, de préférence par l’intermédiaire de l’outil 20, et n’interfère pas pour le réglage. Il en résulte un procédé simple, ergonomique, rapide pouvant être exécuté par un seul opérateur. Comme évoqué précédemment, le procédé est particulièrement adapté aux réglages d’une porte de coffre en matériau plastique et/ou composite tolérant des déformations puisque seule la gâche est décalée pour rattraper les jeux.

En remarque, la solution atteint donc l’objectif recherché de fournir un procédé de réglage facilité entre une porte et une caisse, et présente les avantages suivants :

- il peut être utilisé sur d’autres types d’ouvrants ayant recours à une commande d’ouverture discrète associée à un éjecteur, et/ou sur des portes de coffre n’étant pas de type hayon, - il peut être utilisé sur d’autres véhicules équipés d’ouvrants devant satisfaire des critères esthétiques exigeants.