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Title:
MAGNETIC MECHANISM FOR CONTROLLING AND/OR DRIVING THROUGH A WATCH CASE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/072437
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates, according to one aspect thereof, to a watch assembly (2000) comprising a watch (1000) and an adjusting tool (200) for driving, without direct contact, a first wheel (1) inside the watch (1000) through the case thereof for the purpose of adjustment and/or recharging, the adjusting tool (200) comprising first magnetic zones (210) which attract or repel the first wheel (1) which is pivotably and axially movable about a first axis (D1), counter to a resilient return means (5) attached to the case (10), between an active position in which the adjusting tool (200) attracts the first wheel (1) towards an end-of-travel surface (6) in a position of engagement with a second wheel (7) inside the case (10), and an inactive position in the absence of the adjusting tool (200) in which the elastic return means (5) holds the first wheel (1) so as to be disengaged from the second wheel (7).

Inventors:
PARATTE LIONEL (CH)
LECHOT DOMINIQUE (CH)
BORN JEAN-JACQUES (CH)
Application Number:
PCT/EP2022/066203
Publication Date:
May 04, 2023
Filing Date:
June 14, 2022
Export Citation:
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Assignee:
SWATCH GROUP RES & DEV LTD (CH)
International Classes:
G04B18/02; G04B19/24; G04B21/12; G04B23/02; G04B27/00; G04B37/02; G04D7/00; G04D7/12
Foreign References:
EP3252545B12019-10-16
EP3579061B12021-03-10
EP3842876A12021-06-30
EP3252545A12017-12-06
Attorney, Agent or Firm:
ICB SA (CH)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Ensemble horloger (2000) comportant au moins une montre (1000) et au moins un outil de réglage (200) agencé pour permettre l’entraînement sans contact direct d’un premier mobile interne (1 ) que comporte chaque dite montre (1000) dudit ensemble horloger (2000), au travers d’une boîte (10) que comporte chaque dite montre (1000), pour l’exécution d’un réglage ou/et un rechargement en énergie, chaque dit outil de réglage (200) comportant des premières zones magnétiques (210) agencées pour coopérer de façon complémentaire en attraction ou répulsion avec ledit premier mobile interne (1 ) ferromagnétique ou comportant des deuxièmes zones magnétiques, caractérisé en ce que ledit premier mobile interne (1 ) est mobile en pivotement autour d’un premier axe (D1 ), et est aussi mobile axialement selon la direction dudit premier axe à l’encontre d’un moyen de rappel élastique (5) fixé à un élément (2) de ladite boîte (10), entre d’une part une position active dans laquelle ledit outil de réglage (200) est positionné contre ladite montre (1000) ou au voisinage de ladite montre (1000) de façon à attirer, ou respectivement repousser, ledit premier mobile interne (1 ) vers une surface de fin de course (6) que comporte ledit moyen de rappel élastique (5) ou ledit élément (2) ou ladite boîte (10), dans une position d’embrayage entre un premier élément d’entraînement (3) solidaire dudit premier mobile interne (1 ) ou constitué par ledit premier mobile interne (1 ) et un deuxième mobile interne (7) interne à ladite boîte (10), et d’autre part une position inactive en l’absence dudit outil de réglage (200), dans laquelle position inactive ledit moyen de rappel élastique (5) maintient ledit premier élément d’entraînement (3) débrayé dudit deuxième mobile interne (7), ledit moyen de rappel élastique étant agencé pour fournir à lui seul le couple désiré pour assurer le réglage.

2. Ensemble horloger (2000) selon la revendication 1 , caractérisé en ce que lesdites premières zones magnétiques (210) sont agencées pour coopérer, dans ladite position active, de façon complémentaire en attraction ou répulsion axiale parallèlement à la direction dudit premier axe (D1 ) avec ledit premier mobile interne (1 ). Ensemble horloger (2000) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit premier mobile interne (1 ) comporte une pluralité de bras radiaux (101 , 102) définissant, en projection sur un plan perpendiculaire audit premier axe (D1 ), une forme géométrique particulière, et en ce que lesdites premières zones magnétiques (210) comportent une pluralité d’aimants (201 , 202) disposés radialement autour d’un deuxième axe (D2) selon ladite forme géométrique particulière, de façon à réaliser une connexion magnéto-mécanique encodée propre au seul dit ensemble horloger (2000). Ensemble horloger (2000) selon l’une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que lesdites premières zones magnétiques (210) comportent une pluralité d’aimants (201 , 202) disposés radialement autour d’un deuxième axe (D2) selon la direction duquel s’étend leur axe de champ magnétique, et qui sont en alternance de polarité. Ensemble horloger (2000) selon l’une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ledit premier mobile interne (1 ) est ferromagnétique. Ensemble horloger (2000) selon la revendication 5, caractérisé en ce que ledit premier mobile interne (1 ) ferromagnétique a une forme particulière agencée pour minimiser les effets d’attraction, de rotation ou de répulsion d’un champ magnétique externe uniforme de typiquement 1 ,5 Tesla, et pour empêcher la rotation dudit premier mobile interne (1 ) ferromagnétique sous l’action d’un dit champ magnétique externe uniforme de typiquement 1 ,5 Tesla. Ensemble horloger (2000) selon la revendication 6, caractérisé en ce que ledit premier mobile interne (1 ) ferromagnétique comporte une pluralité de bras radiaux (101 , 102) qui s’étendent radialement jusqu’au - 14 - plus grand rayon dans lequel est mobile ledit premier mobile interne (1 ) autour dudit premier axe (D1 ).

8. Ensemble horloger (2000) selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ledit élément (2) est un composant en matière amagnétique.

9. Ensemble horloger (2000) selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ledit premier mobile interne (1 ) est guidé en pivotement autour d’un premier axe (D1 ) par un arbre (4) ou un palier que comporte au moins une dite montre (1000).

10. Ensemble horloger (2000) selon l’une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que chaque dite montre (1000) est une montre amagnétique.

11. Ensemble horloger (2000) selon l’une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce qu’au moins une dite montre (1000) est une montre mécanique.

12. Ensemble horloger (2000) selon l’une des revendications 1 à 11 , caractérisé en ce qu’au moins une dite montre (1000) est une montre électromécanique ou électronique.

13. Ensemble horloger (2000) selon l’une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que ledit deuxième mobile interne (7) est un mobile de commande de réglage de marche d’un organe réglant que comporte au moins une dite montre (1000).

14. Ensemble horloger (2000) selon l’une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que ledit deuxième mobile interne (7) est un mobile de commande de réglage de mise à l’heure d’au moins une dite montre (1000).

15. Ensemble horloger (2000) selon l’une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que ledit deuxième mobile interne (7) est un mobile - 15 - de commande de réglage d’un mécanisme de calendrier que comporte au moins une dite montre (1000). Ensemble horloger (2000) selon l’une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que ledit deuxième mobile interne (7) est un mobile de commande de remontage d’au moins une dite montre (1000). Ensemble horloger (2000) selon l’une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que ledit deuxième mobile interne (7) est un mobile de commande de réglage d’un mécanisme d’alarme et/ou de sonnerie que comporte au moins une dite montre (1000). Ensemble horloger (2000) selon l’une des revendications 1 à 17, caractérisé en ce que ledit premier mobile interne (1 ) est invisible par l’utilisateur d’au moins une dite montre (1000). Ensemble horloger (2000) selon l’une des revendications 1 à 18, caractérisé en ce qu’au moins une dite montre (1000) est dépourvue de tout organe de réglage mécanique externe traversant l’emboîtage de ladite montre (1000). Ensemble horloger (2000) selon l’une des revendications 1 à 19, caractérisé en ce que au moins une dite montre (1000) est étanche aux gaz et à l’humidité ambiante, et en ce que son emboîtage comporte à cet effet au moins une zone de scellement apte à la réalisation d’un traitement de scellement métallique ou céramique ou verre sous vide ou en atmosphère de gaz neutre. Ensemble horloger (2000) selon l’une des revendications 1 à 20, caractérisé en ce que au moins une dite montre (1000) est scellée pour être mise sous vide de façon à être insensible à des variations de pression interne provoquées par des variations de température. Ensemble horloger (2000) selon l’une des revendications 1 à 21 , caractérisé en ce que au moins une dite montre (1000) est équipée d’une puce RFID ou d’un moyen passif d’identification permettant - 16 - l’identification directe en après-vente de la nature du dit ensemble horloger (2000) auquel appartient ladite montre (1000), et du dit outil de réglage (200) à utiliser.

Description:
P6587/TR

MECANISME MAGNETIQUE DE COMMANDE ET/OU D’ENTRAINEMENT A TRAVERS UNE BOITE DE MONTRE

Domaine technique de l’invention

[0001] L’invention concerne un ensemble horloger comportant au moins une montre, et un outil de réglage, pour entraîner sans contact direct un premier mobile interne à la montre au travers de sa boîte, pour un réglage ou/et un rechargement en énergie.

[0002] L’invention concerne le domaine des mécanismes de commande de réglage et/ou d’entraînement pour pièces d’horlogerie.

Arrière-plan technologique

[0003] Beaucoup de systèmes de réglage mécanique des fonctions d’une montre-bracelet à travers l’emboîtage existent, tels que poussoirs, couronnes, et similaires. Seulement, l’étanchéité doit être assurée pour tout élément mécanique qui traverse l’emboîtage, par exemple par l’utilisation de joints O-rings ou autres, avec les problèmes que cela comporte.

[0004] Par ailleurs, certains réglages du mouvement, par exemple la marche, gagnent à être effectués une fois la montre fermée, car l’opération d’emboîtage provoque souvent une différence entre l’ajustage effectué au niveau du mouvement et la montre terminée.

[0005] Pour ces deux raisons principalement, il est souhaitable de disposer d’un système de couplage mécanique vers des fonctions internes à la montre, lequel peut traverser l’emboîtage d’une autre façon qu’une tige mécanique pourvue d’un joint d’étanchéité.

Résumé de l’invention

[0006] L’invention se propose de mettre en œuvre des moyens pour transmettre un couple ou une force à travers un emboîtage de montre à l’aide

FEUILLE RECTIFIÉE (RÈGLE 91) ISA/EP d’un magnéto-coupleur, afin d’effectuer un réglage mécanique, par exemple un réglage de la marche, une fois la montre terminée (mouvement emboîté).

[0007] A cet effet, l’invention concerne un ensemble horloger selon la revendication 1 .

Brève description des figures

[0008] Les buts, avantages et caractéristiques seront mieux compris à la lecture de la description détaillée qui va suivre, en référence aux figures annexées, où :

- les figures 1 à 5 illustrent une première variante d’un ensemble horloger selon l’invention, comportant un outil de réglage agencé pour coopérer avec une montre d’un type déterminé, propre à cet ensemble horloger particulier :

- la figure 1 représente une telle montre, de façon schématisée, partielle et en coupe passant par l’axe de rotation d’un premier mobile interne à la montre, mobile axialement et en rotation autour de ce premier axe, et qui est porteur d’un pignon de commande représenté ici en position débrayée par rapport à une planche que comporte un mécanisme interne de la montre;

- la figure 2 représente de façon schématisée et en plan ce premier mobile ici constitué d’une croix ferromagnétique;

- la figure 3 représente de façon schématisée et en plan un moyen de rappel élastique, ici constitué par un ressort spiral, et qui tend à ramener le premier mobile dans sa position débrayée, tel que visible sur la figure 1 ;

- la figure 4 représente de façon schématisée et en plan l’outil de réglage propre à l’appairage avec ce premier mobile, et qui comporte quatre aimants en croix, sur le même rayon, et de polarités alternées; ici constitué d’une croix ferromagnétique;

FEUILLE RECTIFIÉE (RÈGLE 91) ISA/EP - la figure 5 représente de façon similaire à la figure 1 , la coopération entre l’outil de réglage de la figure 4 et le premier mobile de la figure 2, amenant ce dernier dans sa position embrayée, où le pignon de commande engrène avec la planche, le premier mobile étant en position frontale de butée, ici par rapport à une glace que comporte la boîte de la montre;

- les figures 6 et 7 illustrent une deuxième variante générique, avec premier mobile interne, qui est ici de contour irrégulier, qui comporte dans cet exemple non limitatif cinq bras inégalement répartis angulairement, et d’amplitude radiale variable; l’outil de réglage correspondant comporte cinq aimants, dont trois sur un même rayon, et deux autres sur d’autres valeurs de rayon; parmi ces cinq aimants, quatre présentent la même polarité face au premier mobile interne, tandis qu’un aimant unique présente la polarité opposée :

- la figure 6 représente de façon schématisée et en plan ce premier mobile interne à cinq bras inégaux et en plan, en miroir, l’outil de réglage externe propre à l’appairage avec ce premier mobile, et qui comporte cinq aimants tels que décrits ci-dessus;

- la figure 7 représente de façon similaire à la figure 5, la coopération entre l’outil de réglage et le premier mobile de la figure 6, et illustre la mise en coopération (et le retrait en position débrayée avec la représentation du pignon en trait interrompu) entre le premier mobile interne et l’outil de réglage de la figure 6, avec alignement du premier axe D1 et du deuxième axe D2. Le bouclage des flux magnétiques au travers des zones ferromagnétiques du premier mobile interne et des aimants de l’outil de réglage est schématisé par des boucles fermées orientées, l’une en trait plein, l’autre en trait interrompu;

FEUILLE RECTIFIÉE (RÈGLE 91) ISA/EP - la figure 8 est un schéma-blocs représentant un ensemble horloger comportant un outil de réglage unique, apte à coopérer avec différentes montres de cet ensemble, qui comportent le même premier mobile interne.

Description détaillée de l’invention

[0009] Le document de brevet EP3252545A1 décrit un système de couplage magnétique entre l’intérieur et l’extérieur de l’emboîtage, lequel système permet d’embrayer la tige de remontoir vers un système de réglage de marche par changement de l’inertie d’un balancier spécial. En particulier, une clé magnétique externe cryptée, dotée d’aimants permanents, fait tourner une bague interne, dotée de cibles ferromagnétiques, par couplage magnéto-mécanique. La bague est verrouillée en rotation, soit par le maintien élastique axial contre un bloqueur, soit par un blocage solidaire du mouvement axial de la tige, garantissant ainsi son maintien vis-à-vis de chocs rotatifs.

[0010] Ce système performant sert essentiellement à relayer le couple de rotation de la tige, seul garant de la fonction mécanique interne, en l’occurrence le changement d’inertie du balancier spécial. Il n’est donc pas propre à fournir, à lui seul, le couple désiré pour le réglage en question, ni pour un rechargement en énergie. Le système de traversée magnétique doit coopérer avec un autre système d’apport d’énergie, qui doit aussi être adapté au relais magnétique. Le tout constitue donc un ensemble relativement complexe.

[0011] L’invention propose un système apparenté à celui décrit par le document de brevet EP3252545A1 , mais indépendant d’un quelconque poussoir ou de la tige, et donc capable de produire un couple/ une force directs, ce nouveau système étant également crypté et possédant une fonction de verrouillage/ désembrayage mécanique propre, et dont l’exécution est simplifiée.

FEUILLE RECTIFIÉE (RÈGLE 91) ISA/EP [0012] L’invention concerne ainsi un ensemble horloger 2000 comportant au moins une montre 1000, et au moins un outil de réglage 200, lequel est agencé pour permettre l’entraînement sans contact direct d’un premier mobile interne 1 que comporte chaque montre 1000 de cet ensemble horloger 2000, au travers d’une boîte 10 que comporte chaque montre 1000, pour l’exécution d’un réglage ou/et un rechargement en énergie. Chaque outil de réglage 200 comporte des premières zones magnétiques 210, qui sont agencées pour coopérer de façon complémentaire, en attraction ou répulsion, avec le premier mobile interne 1 qui est ferromagnétique ou qui comporte des deuxièmes zones magnétiques.

[0013] L’invention est illustrée par des variantes où cette coopération se fait en attraction; naturellement des mécanismes alternatifs peuvent aussi être développés sur la base d’une coopération en répulsion.

[0014] Selon l’invention, le premier mobile interne 1 est mobile en pivotement autour d’un premier axe D1 , et est aussi mobile axialement selon la direction du premier axe D1 à l’encontre d’un moyen de rappel élastique 5 qui est fixé à la boîte 10, ou à un élément 2 de la boîte 10 ou fixé à la boîte 10, ou encore à un élément fixe de la structure interne de la montre 1000 tel qu’une platine ou similaire. Cette mobilité axiale du premier mobile interne 1 s’exerce entre, d’une part une position active dans laquelle l’outil de réglage 200 est positionné contre la montre 1000 ou au voisinage de la montre 1000 de façon à attirer dans l’alternative illustrée d’un fonctionnement en attraction, ou respectivement repousser dans l’autre alternative d’un fonctionnement en répulsion, le premier mobile interne 1 vers une surface de fin de course 6 que comporte le moyen de rappel élastique 5 ou l’élément 2 ou la boîte 10, ou encore un élément fixe de la structure interne de la montre 1000, dans une position d’embrayage entre un premier élément d’entraînement 3 solidaire du premier mobile interne 1 ou constitué par le premier mobile interne 1 et un deuxième mobile interne 7 interne à la boîte 10, et d’autre part une position inactive en l’absence de l’outil de réglage 200, dans laquelle position inactive

FEUILLE RECTIFIÉE (RÈGLE 91) ISA/EP le moyen de rappel élastique 5 maintient le premier élément d’entraînement 3, ou le premier mobile interne 1 lui-même selon la configuration adoptée, débrayé du deuxième mobile interne 7.

[0015] Plus particulièrement, les premières zones magnétiques 210 sont agencées pour coopérer, dans la position active, de façon complémentaire en attraction ou répulsion axiale parallèlement à la direction du premier axe D1 avec le premier mobile interne 1 .

[0016] Plus particulièrement, le premier mobile interne 1 comporte une pluralité de bras radiaux 101 , 102, définissant, en projection sur un plan perpendiculaire au premier axe D1 , une forme géométrique particulière, et en les premières zones magnétiques 210 comportent une pluralité d’aimants 201 , 202, qui sont disposés radialement autour d’un deuxième axe D2 selon cette forme géométrique particulière, de façon à réaliser une connexion magnéto-mécanique encodée propre au seul ensemble horloger 2000 considéré.

[0017] Dans une variante, les premières zones magnétiques 210 comportent une pluralité d’aimants 201 , 202, qui sont disposés radialement autour d’un deuxième axe D2 selon la direction duquel s’étend leur axe de champ magnétique, et qui sont en alternance de polarité.

[0018] Dans une variante particulière, le premier mobile interne 1 est ferromagnétique.

[0019] Dans une variante particulière, le premier mobile interne 1 comporte au moins un aimant.

[0020] Plus particulièrement, le premier mobile interne 1 ferromagnétique a une forme particulière, qui est agencée pour minimiser les effets d’attraction, de rotation ou de répulsion d’un champ magnétique externe uniforme de typiquement 1 ,5 Tesla, et pour minimiser la rotation du premier mobile interne 1 , notamment ferromagnétique, sous l’action d’un champ magnétique externe uniforme de typiquement 1 ,5 Tesla.

FEUILLE RECTIFIÉE (RÈGLE 91) ISA/EP [0021] Le premier mobile interne 1 ne peut pas être mis en rotation avec un aimant unique, de taille et de force quelconques, par un utilisateur ou par un réparateur extérieur au réseau du constructeur, qui peut à la limite engager l’embrayage, mais pas faire tourner le premier mobile interne 1 .

[0022] Plus particulièrement, le premier mobile interne 1 ferromagnétique comporte une pluralité de bras radiaux 101 , 102, qui s’étendent radialement jusqu’au plus grand rayon dans lequel est mobile le premier mobile interne 1 autour du premier axe D1 .

[0023] Plus particulièrement, l’élément 2 est un composant en matériau amagnétique, tel que du verre, du saphir, de la céramique, un alliage d’aluminium, un alliage de titane, de l’acier inoxydable, de la matière plastique. Plus particulièrement encore, l’élément 2 est une glace.

[0024] Plus particulièrement, le premier mobile interne 1 est guidé en pivotement autour d’un premier axe D1 par un arbre 4 ou un palier que comporte au moins une montre 1000.

[0025] Plus particulièrement, au moins une montre 1000 de l’ensemble horloger 2000 est une montre amagnétique. Plus particulièrement encore, chaque montre 1000 de l’ensemble horloger 2000 est une montre amagnétique.

[0026] Plus particulièrement, au moins une montre 1000 de l’ensemble horloger 2000 est une montre amagnétique. Plus particulièrement encore, chaque montre 1000 de l’ensemble horloger 2000 est une montre mécanique.

[0027] Plus particulièrement, au moins une montre 1000 de l’ensemble horloger 2000 est une montre amagnétique. Plus particulièrement encore, chaque montre 1000 de l’ensemble horloger 2000 est une montre électromécanique ou électronique.

[0028] Plus particulièrement, le deuxième mobile interne 7 est un mobile de commande de réglage de marche d’un organe réglant que comporte au moins une montre 1000.

FEUILLE RECTIFIÉE (RÈGLE 91) ISA/EP [0029] Plus particulièrement, le deuxième mobile interne 7 est un mobile de commande de réglage de mise à l’heure d’au moins une montre 1000.

[0030] Plus particulièrement, le deuxième mobile interne 7 est un mobile de commande de réglage d’un mécanisme de calendrier que comporte au moins une montre 1000.

[0031] Plus particulièrement, le deuxième mobile interne 7 est un mobile de commande de remontage d’au moins une montre 1000.

[0032] Plus particulièrement, le deuxième mobile interne 7 est un mobile de commande de réglage d’un mécanisme d’alarme et/ou de sonnerie que comporte au moins une montre 1000.

[0033] Plus particulièrement, le premier mobile interne 1 est invisible par l’utilisateur d’au moins une montre 1000.

[0034] Plus particulièrement, au moins une montre 1000 est dépourvue de tout organe de réglage mécanique externe traversant l’emboîtage de la montre 1000.

[0035] Plus particulièrement, au moins une montre 1000 est étanche aux gaz et à l’humidité ambiante, et son emboîtage comporte à cet effet au moins une zone de scellement apte à la réalisation d’un traitement de scellement métallique ou céramique ou verre sous vide ou en atmosphère de gaz neutre.

[0036] Plus particulièrement, au moins une montre 1000 est scellée pour être mise sous vide de façon à être insensible à des variations de pression interne provoquées par des variations de température.

[0037] Plus particulièrement, au moins une montre 1000 est équipée d’une puce RFID ou d’un moyen passif d’identification permettant l’identification directe en après-vente de la nature de l’ensemble horloger 2000 auquel appartient la montre 1000, et de l’outil de réglage 200 à utiliser.

[0038] L’exemple non limitatif illustré par les figures 1 à 5 concerne un tel ensemble horloger 2000, dont au moins une montre 1000 comporte un

FEUILLE RECTIFIÉE (RÈGLE 91) ISA/EP premier mobile 1 interne, qui est ici constitué d’une croix ferromagnétique, visible en plan sur la figure 2, interne à l’emboîtage, la boîte 10 comportant ici une glace 2 de fond de montre, tel que visible sur la figure 1 , qui représente le mécanisme en coupe. Cette croix ferromagnétique 1 est montée pivotante sur un arbre 4 selon le premier axe D1 , et est également capable de coulisser axialement le long de ce premier axe D1. Dans ce même exemple, la croix 1 est solidaire d’un premier élément d’entraînement 3 qui est un pignon d’embrayage; un ressort constitue le moyen de rappel élastique 5, visible en plan sur la figure 3 dans une exécution particulière de ressort-spiral, et qui maintient ce pignon d’embrayage éloigné de sa position de couplage avec un deuxième mobile interne 7, qui comporte ici une planche entraînée et couplée, dans le mouvement, à la fonction à effectuer (le cas illustré est notamment bien approprié au réglage de marche d’un balancier-spiral par le biais de la modification de la raideur dudit spiral).

[0039] La figure 4 illustre en plan l’outil de réglage 200 propre à la famille de montres 1000 de l’ensemble horloger 2000. Cet outil de réglage 200 est ici dans une variante très simple munie de 4 aimants 201 et 202, répartis sur un même rayon autour d’un deuxième axe D2. Lors de l’approche de cet outil de réglage 200, comparable à une clé-tournevis, la croix ferromagnétique 1 est attirée vers la glace 2, en compression du ressort 5, et bute contre la glace 2 en extrémité de pivot. La planche entraînée 7 est maintenant embrayée au pignon 3. La rotation de l’outil de réglage 200 provoque, par effet réluctant sur les branches de la croix ferromagnétique 1 , une rotation de l’étage interne.

[0040] Un autre exemple non limitatif est illustré par les figures 6 et 7, au moins une montre 1000 comporte un premier mobile 1 interne, qui est ici de contour irrégulier, et comporte dans cet exemple 5 bras inégalement répartis angulairement, et d’amplitude radiale variable; l’outil de réglage 200 correspondant comporte 5 aimants, dont 3 sur un même rayon, et 2 autres sur d’autres valeurs de rayon; parmi ces 5 aimants, 4 présentent la même

FEUILLE RECTIFIÉE (RÈGLE 91) ISA/EP polarité au premier mobile interne 1 , tandis qu’un aimant unique présente la polarité opposée. Cet outil de réglage comporte une culasse magnétique agencée pour faire face au premier mobile interne.

[0041] On comprend que la coopération entre le premier mobile 1 interne et l’outil de réglage 200 peut, pour améliorer l’inviolabilité du système, jouer à la fois sur la géométrie et sur la combinaison de polarités ad hoc. De la même façon, le premier mobile 1 interne peut comporter des zones ferromagnétiques ponctuelles et/ou des aimants ponctuels. L’outil de réglage 200 peut posséder une forme quelconque, encodée.

[0042] Le premier mobile 1 interne présente avantageusement, quant à lui, une forme plutôt compacte, de sorte à minimiser son couple de positionnement magnétique dû à un champ extérieur quelconque.

[0043] La figure 7 illustre la mise en coopération (et le retrait en position débrayée avec la représentation du pignon en trait interrompu) entre le premier mobile 1 interne et l’outil de réglage 200 de la figure 6, avec alignement du premier axe D1 et du deuxième axe D2. Le bouclage des flux magnétiques au travers des zones ferromagnétiques du premier mobile 1 interne et des aimants de l’outil de réglage 200 est schématisé par des boucles fermées orientées, l’une en trait plein, l’autre en trait interrompu.

[0044] La rémanence magnétique des éléments internes du mécanisme: croix, mobiles, doit être suffisamment basse pour ne pas péjorer la marche ou toute autre fonction de la montre.

[0045] L’encombrement effectif du système doit rester faible par rapport aux fonctions internes principales de la montre.

[0046] La manipulation du mécanisme selon l’invention doit être réservée à la production en usine, ou à une boutique spécialisée, ou à un service après-vente agréé par le constructeur, pour éviter tout problème de dérèglement involontaire par le client ou des tiers. La croix et la clé seront donc dimensionnés pour éviter toute manipulation par un aimant

FEUILLE RECTIFIÉE (RÈGLE 91) ISA/EP conventionnel. Ainsi, la forme de la croix peut être particulière et compliquée, cachée par une couche opaque ou non, et coopérant avec un tournevis ad hoc difficile à trouver dans le commerce, avec une disposition et des dimensions particulières des aimants. La croix ne doit pas pouvoir s’orienter lors de l’application d’un champ magnétique externe homogène de grande intensité (quelques Teslas), et, dans la mesure du possible, doit bouger axialement le moins possible.

[0047] Ce système peut également remplacer intégralement les poussoirs et tige conventionnels, de façon à produire des montres automatiques ou autres beaucoup plus étanches que les actuelles.

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