1. Domaine de l'invention L'invention concerne le domaine des équipements de motoculture.

Notamment, l'invention concerne les équipements tels que les motobineuses, les motoculteurs, ou tout autre équipement, notamment ceux à conducteur marchant, équipé d'outils de travail du sol et/ou de roues, présentant un moteur et une boîte de vitesse, reliés par une courroie de transmission. 2. Art antérieur

Les équipements de motoculture, de type motobineuses par exemple, comportent pour la plupart un outil mû par un moteur.

La transmission est généralement réalisée par l'intermédiaire :

- d'une courroie montée lâche sur deux poulies, l'une (dite poulie moteur) en liaison avec l'arbre moteur et l'autre (dite poulie réceptrice) en liaison avec la boîte de vitesses et l'outil, et

- d'un moyen de tension de la courroie, du type galet ou came, dont le déplacement est commandé par un câble sous gaine actionné par un levier de commande d'embrayage qui est relié à une poignée de la barre de guidage de l'engin.

L'actionnement du levier de commande d'embrayage contre la poignée permet, par la tension de la courroie sous l'action du galet, d'embrayer l'outil, le relâchement du levier de commande d'embrayage entraînant le débrayage, ce qui constitue une sécurité pour l'utilisateur.

Classiquement, la boîte de vitesses et le moteur sont fixés sur le châssis de la motobineuse. Le reste des éléments (poulies, galets,...) est supporté par un cache intérieur, ou premier capot de protection, qui permet de fixer le second capot de protection (capot courroie), amovible.

De façon classique, le cache intérieur assure plusieurs fonctions au sein de l'équipement de motoculture, parmi lesquels notamment : - la solidarisation au moteur ;

- la mise en position et le maintien en position de la boite de vitesses ;

- la gestion des entraxes et notamment de l'entraxe entre l'arbre du moteur portant la poulie moteur et l'arbre d'entrée de la boîte de vitesse portant la poulie réceptrice ;

- la mise en position et le maintien en position de l'arrêt de gaine du câble de commande d'embrayage qui se présente sous la forme d'un embout.

Il est connu dans l'art antérieur de fixer l'arrêt de gaine du câble de commande d'embrayage sur une platine de support du cache intérieur. Cette platine de support est classiquement formée par injection plastique ou par surmoulage à chaud.

Toutefois, de tels procédés s'avèrent relativement coûteux et la platine de support obtenue est relativement exposée à la casse de par les chocs et vibrations que l'équipement de motoculture subit.

En outre, et plus généralement, un tel équipement de motoculture présente un nombre important de pièces mécaniques, ce qui grève le poids de l'équipement et peut provoquer un inconfort d'utilisation et de manœuvre pour un utilisateur.

Enfin, la fabrication des engins actuels, et leur démontage en cas de panne, est relativement complexe et nécessite de multiples opérations de (dé)montage, ce qui augmente les coûts.

II existe donc un besoin d'optimiser encore plus la conception de tels équipements de motoculture.

3. Objectifs de l'invention

Un objectif de la présente invention est de pallier au moins en partie aux inconvénients de l'art antérieur.

Plus particulièrement, un objectif d'au moins un mode de réalisation est de fournir un équipement de motoculture dans lequel la fixation de l'arrêt de gaine du câble de commande d'embrayage sur le cache intérieur est peu encombrant, fiable, économique mais également de conception et de montage simples.

Un autre objectif d'au moins un mode de réalisation est de fournir un équipement de motoculture qui comporte un nombre réduit d'éléments mécaniques, qui soit peu coûteux à fabriquer et dont la maintenance est aisée.

Encore un autre objectif d'au moins un mode de réalisation est de mettre en œuvre un tel équipement qui soit plus léger de sorte à faciliter son utilisation mais également suffisamment robuste.

4. Exposé de l'invention

Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront dans la suite de la présente description, sont atteints à l'aide d'un équipement de motoculture comprenant un châssis portant au moins un outil de travail du sol, une boîte de vitesse et un moteur entraînant en rotation ledit outil par l'intermédiaire de ladite boîte de vitesse et d'une courroie de transmission montée lâche sur deux poulies, l'une en liaison avec l'arbre menant dudit moteur et l'autre en liaison avec ladite boîte de vitesse, l'embrayage étant réalisé par application contre ladite courroie de moyens de mise en tension manœuvrables par un levier de commande disposé à une poignée de la barre de guidage dudit équipement, les moyens de mise en tension de la courroie étant relié audit levier de commande par l'intermédiaire d'un câble de commande d'embrayage sous gaine, l'équipement de motoculture comprenant un capot de protection de la courroie de transmission.

Selon l'invention, le câble de commande d'embrayage présente un arrêt de gaine fixé sur une platine de support du capot de protection, la platine de support étant formée de façon monobloc avec le capot de protection, la platine de support présentant un logement, ledit arrêt de gaine étant maintenu de façon fixe sur ladite platine de support par une lame de retenue amovible disposée dans ledit logement.

L'invention propose la mise en œuvre d'une platine d'arrêt de gaine qui est formée sur le cache intérieur de l'équipement de motoculture et qui forme avec le cache une pièce monobloc.

Une telle platine s'avère aisée à réaliser tout en étant robuste.

De ce fait, la solution de montage et d'immobilisation du câble sur le cache intérieur est économique et fiable. Comme décrit, la platine de support présente un logement, l'arrêt de gaine étant maintenu de façon fixe sur la platine de support par une lame de retenue amovible disposée dans le logement.

En d'autres termes, par l'utilisation d'une lame glissée de manière libre dans un logement de la platine, on garantit un blocage fiable de l'arrêt de gaine du câble de commande d'embrayage de façon sûre et économique.

La maintenance de l'équipement est également facilitée

Selon un aspect particulier de l'invention, ladite lame présente une lumière circulaire coopérant avec l'arrêt de gaine.

Cette solution de blocage est de conception simple et peu coûteuse.

Selon un aspect particulier d'au moins un mode de réalisation de l'invention, la platine de support s'étend transversalement à la paroi du capot de protection.

Selon un autre aspect d'au moins un mode de réalisation de l'invention, la platine de support présente une fente d'insertion de la lame de retenue débouchant dans ledit logement.

Selon un autre aspect d'au moins un mode de réalisation de l'invention, la lame présente deux dents de positionnement sur deux bords opposés qui coopèrent avec des rebords opposés de la fente d'insertion.

Selon un autre aspect d'au moins un mode de réalisation de l'invention, la platine de support présente une encoche dans laquelle vient se loger ou s'engager en partie l'arrêt de gaine pour prendre appui contre la lame.

Ainsi, par la mise en œuvre d'une encoche, autrement appelée découpe en forme de U, la platine forme une sorte d'étrier, ce qui permet d'assurer un maintien fiable de l'arrêt de gaine du câble de commande d'embrayage.

Selon un autre aspect d'au moins un mode de réalisation de l'invention, l'arrêt de gaine comprend un premier embout d'extrémité de gaine et un deuxième embout disposés de part et d'autre de la lame et coopérant l'un avec l'autre.

Les embouts cylindriques qui enserrent le câble sont solidarisés entre eux par vissage ou encliquetage, par exemple.

Selon un aspect particulier de l'invention, l'équipement comprend des vis passant au travers de fûts circulaires ménagés sur le capot de protection, lesdites vis étant dimensionnées pour faire saillie au delà des fûts et venir au contact de ladite courroie de sorte à guider cette dernière.

Selon un aspect particulier de l'invention, l'équipement comprend des premiers moyens de solidarisation du capot de protection sur ledit moteur et des deuxièmes moyens de solidarisation du capot de protection avec le châssis .

Enfin, l'équipement de motoculture appartient au groupe comprenant notamment:

- les motoculteurs ;

- les débroussailleuses à roues ;

- les motobineuses ;

- les microbineuses ;

- les faucheuses broyeuses ;

- les émousseurs ;

- les scarificateurs ;

- les aérateurs de pelouse.

Un tel équipement de motoculture présente l'avantage d'avoir un nombre limité de pièces et un poids réduit.

5. Liste des Figures

L'invention, ainsi que les différents avantages qu'elle présente, seront plus facilement compris, à la lumière de la description qui va suivre d'un mode de réalisation illustratif et non limitatif de celle-ci, et des dessins annexés parmi lesquels : la figure 1 est une vue de côté d'un équipement de motoculture comprenant une boîte de transmission mécanique selon un mode de réalisation de l'invention ;

la figure 2 est une vue éclatée en perspective d'un équipement de motoculture selon le mode de réalisation de la figure 1 ;

la figure 3 est une vue rapprochée, en perspective, d'un capot de protection d'un équipement de motoculture de l'invention ; la figure 4 est une vue rapprochée, de côté, du capot de protection de la figure

3;

la figure 5 est une vue de détail du capot de protection des figures 3 et 4 montrant la platine de support de l'arrêt de gaine du câble de commande d'embrayage;

la figure 6 est une vue en coupe, selon l'axe A-A défini sur la figure 4, du capot de protection ;

la figure 7 est une vue de détail de la face opposée du capot de protection des figures précédentes ;

- les figures 8 et 9 sont des vues de gauche et de droite, en coupe selon l'axe A-A défini sur la figure 4, du capot de protection, et

la figure 10 est une vue en perspective partielle d'un capot de protection d'un équipement de motoculture de l'invention.

6. Description détaillée d'un mode de réalisation de l'invention

On illustre par la suite un mode de réalisation de l'invention, traité à titre de simple exemple illustratif, et non limitatif, à l'appui des figures 1 à 10.

Dans toute la description détaillée qui suit en référence aux figures, sauf indication contraire, chaque pièce est décrite telle qu'elle est agencée lorsque les arbres d'entrée et de sortie de la boîte de vitesses s'étendent parallèlement au sol.

Cet agencement est représenté, notamment aux figures 1 et 2, qui illustrent un équipement de motoculture 1, selon un mode de réalisation de l'invention.

Dans ce mode de réalisation, l'équipement de motoculture est une motobineuse. Cet équipement de motoculture 1 comprend un châssis 10 monobloc horizontal supportant une roue de transport 14 et deux outils 15 de travail du sol montés en rotation sous ce dernier autour d'un arbre transversal mû par une chaîne 101 disposée dans un carter 100. Il comprend en outre une boîte de vitesses 33 et un moteur 17 entraînant en rotation les outils 15 par l'intermédiaire de la boîte de vitesses 33 et d'une courroie 18 de transmission ou d'embrayage montée lâche sur deux poulies 16, 19.

La poulie 16, dite réceptrice, est située à l'arrière du châssis 10, au-dessus de ce dernier. La poulie réceptrice 16 est elle-même entraînée par le moteur 17 thermique, situé à l'avant du châssis 10. L'arbre du moteur 17 porte la poulie moteur 19 qui est reliée à la poulie réceptrice 16 par la courroie 18 de transmission.

On note que, dans ce mode de réalisation, l'arbre du moteur 17 et la poulie moteur 19 ont le même axe Al.

L'embrayage est réalisé par application contre la courroie 18 de moyens de mise en tension 40, 401, 402 manœuvrables par un levier de commande 121 disposé au niveau d'une poignée 12 de la barre de guidage de l'équipement de motoculture 1.

Dans ce mode de réalisation, la barre de guidage comprend un guidon 11 à l'extrémité duquel se trouvent les poignées 12 portant notamment un levier d'accélérateur ou de commande des gaz.

Comme déjà décrit précédemment, l'équipement de motoculture 1 comporte notamment une boîte de vitesses 33 entre le moteur 17 et les outils 15 qui permet aux outils de changer d'allure et/ou de faire marche arrière. Ces changements d'allure sont utiles, par exemple, pour adapter la vitesse de l'équipement de motoculture 1 à la nature du sol à travailler. La marche arrière, elle, permet de manoeuvrer plus facilement l'équipement de motoculture 1, sans efforts excessifs pour l'utilisateur.

L'axe de la poulie réceptrice 16 est solidaire de l'arbre d'entrée de la boîte de vitesses 33. On note que la poulie réceptrice 16 et l'arbre d'entrée de la boîte de vitesses 33 ont le même axe A2. La boîte de vitesses 33 est commandée par l'intermédiaire d'un levier de sélection de vitesse 123 (visible en figure 1). Chaque position du levier de sélection de vitesse 123 correspond à un rapport de transmission prédéterminé.

La courroie 18 étant montée lâche entre les poulies réceptrice 16 et moteur 19, l'entraînement de la poulie moteur 19 ne peut être réalisé que par la tension de la courroie 18 au moyen d'un galet 401 de placage de la courroie 18 (appelé également « galet tendeur ») qui prend appui sur celle-ci. Sur les figures 1 et 10, ce galet 401 n'est pas dans une position de contact avec la courroie 18.

Comme illustré notamment sur les figures 1 et 2, le galet 401 est monté à une extrémité d'un levier 40, ce dernier étant articulé en pivotement autour d'un axe 402, et relié à l'extrémité d'un câble de commande d'embrayage 30 sous gaine, lui-même relié au levier de commande d'embrayage 121.

Le levier de commande d'embrayage 121 est situé à proximité de la poignée droite 12 du guidon 11 de manoeuvre de l'équipement et peut pivoter pour prendre plusieurs positions. Le passage de la première position (basse, c'est-à-dire à la verticale) à la deuxième position (relévee vers la poignée 12) entraîne la sollicitation en traction du câble de commande d'embrayage 30.

Le serrage du levier de commande d'embrayage 121 contre la poignée 12 permet, par la tension de la courroie 18, d'embrayer les outils 15, son relâchement entraînant le débrayage, ce qui constitue une sécurité pour l'utilisateur. Plus précisément, le rapprochement du levier de commande d'embrayage 121 permet une traction sur le câble de commande d'embrayage 30, et donc le pivotement du galet 401 au contact de la courroie 18, ce qui provoque la tension de la courroie 18. Le galet 401 fait fléchir vers l'intérieur la portion de courroie 18 comprise entre les deux poulies 16 et 19.

De façon classique, la boîte de vitesses 33 et le moteur 17 sont fixés sur le châssis 10 de la motobineuse 1. Le reste des éléments est supporté par un capot de protection 20.

Il est à noter que le capot de protection 20 permet également de fixer un deuxième capot de protection ou capot courroie 24 amovible permettant de former, au moins en partie, un ensemble de protection.

Dans ce mode de réalisation, le capot de protection est réalisé en plastique.

De façon avantageuse, comme cela sera décrit en détails par la suite, le capot de protection 20 comprend une platine de support de l'arrêt de gaine du câble de commande d'embrayage 30 qui est formé de façon monobloc avec le capot de protection 20.

On pourrait imaginer d'autres modes de réalisation dans lesquels le capot de protection serait dans un autre matériau, adapté à un tel équipement de motoculture. Ce capot de protection 20 présente des premiers moyens de solidarisation 171, 172 avec le moteur 17 et des deuxièmes moyens de solidarisation 334 avec le châssis 10 qui sont visibles sur les figures 3, 4 et 10.

De façon avantageuse, des vis 173, 174 passant au travers de fûts 180 circulaires servent en outre à guider au mieux la courroie 18.

En d'autres termes, et comme illustré notamment en figures 3, 4 et 10, deux fûts de vissage sont ménagés sur le capot de protection 20 à proximité de la poulie moteur 19.

Ces deux fûts 180 de vissage coopèrent avec des vis 173, 174 montées débouchantes sur ces fûts 180 de vissage. Ces vis 173, 174 traversent les fûts 180 de vissage de sorte à ce que leur extrémité soit située en regard de la courroie 18 et au contact de cette dernière pour mieux la guider.

Des moyens de solidarisation du capot de protection 20 avec le capot courroie 24 comprennent des trous circulaires 331, 332, 333 aptes à coopérer avec des vis de fixation.

Comme décrit précédemment, les moyens de mise en tension de la courroie 18 comprennent un levier actionneur 40 mobile en rotation autour d'un axe 402 solidaire du capot de protection 20, le levier actionneur 40 étant relié au levier de commande 121 par l'intermédiaire du câble 30.

On note que le câble de commande d'embrayage 30 est relié à un ressort de compensation 32 qui permet de compenser l'usure de la courroie 18 ainsi que le tassement de la gaine du câble de commande d'embrayage 30.

Tel qu'illustré notamment sur les figures 3 à 9, le câble de commande d'embrayage 30 circule à l'intérieur d'une poutre 21 qui est portée par le capot de protection 20.

Cette poutre 21 peut, par exemple, être formée par extrusion, par moulage ou par surmoulage.

La poutre 21 est formée par deux parois 210, 211 espacées faisant saillie perpendiculairement à partir d'une face du capot de protection 20, le câble de commande d'embrayage 30 circulant entre ces deux parois 210, 211.

Entre les parois 210, 211 de cette poutre 21 s'étend une platine de support 22 qui est formé de façon monobloc avec le capot de protection 20. Cette platine de support 22 comprend deux cloisons espacées formant un logement 221 dans lequel peut être inséré une lame 301 par le biais d'une fente d'insertion 222 (cette dernière est visible sur la figure 7)

Les cloisons de la platine de support 22 présentent une encoche 223 en forme de U (figure 9), la lame 301 présentant une lumière 302 centrale de forme circulaire.

Le câble de commande d'embrayage 30 présente un arrêt de gaine 300 comprenant un premier embout 3001 d'extrémité de gaine et un deuxième embout 3002 disposés de part et d'autre de la lame 301 et coopérant l'un avec l'autre par vissage ou encliquetage.

Le premier embout 3001 enserre le câble 30 et la gaine, le deuxième embout 3002 enserrant le câble 30 uniquement.

Ces embouts viennent se loger au niveau de la partie évidée en U des cloisons de la platine de support 22 au travers de la lumière 302 de la lame 301 (figures 6, 8 et 9).

De la sorte, l'arrêt de gaine 300 est retenu dans la platine de support 22 par le biais de la lame 301 glissée de manière libre dans le logement 22. De ce fait, l'arrêt de gaine 300 verrouille la lame 301 dans le logement 22.

Comme visible notamment sur les figures 6, 8 et 9, la lame 301 est de forme rectangulaire et de faible épaisseur.

Elle présente une lumière 302 circulaire ménagée dans le prolongement d'une encoche 303 dans laquelle la portion du câble de commande d'embrayage 30 sans gaine située entre la platine de support 22 et le levier 40 vient se glisser. Le câble de commande d'embrayage 30 est alors tendu et l'arrêt de gaine 300 vient se mettre en place dans la lumière 302 circulaire de la lame 301.

Il est à noter que, pour réaliser le blocage, les deux embouts de l'arrêt de gaine 300 présentent un diamètre supérieur au diamètre de la lumière 302 circulaire de la lame 301, si bien que les deux embouts viennent prendre appui contre cette lame 301, sur des faces opposées.

On note que le logement 221 de la platine de support 22 présente en section transversale une première portion de réception disposée du côté de la fente d'insertion 222, et une deuxième portion de réception présentant une hauteur inférieure à la hauteur de ladite première portion de réception (figure 8). Ainsi, la lame 301 vient se glisser dans la première portion de réception et vient en butée contre la paroi de fond de la deuxième portion de réception (figure 8), une portion de la lame 301 étant logée dans la première portion de réception en position assemblée.

La lame 301 peut être montée glissante de manière serrée dans la deuxième portion de réception.

La lame 301 présente deux dents 304 sur ses extrémités opposées qui viennent en butée contre les rebords de la fente 222 situés entre la première portion de réception et la deuxième portion de réception du logement 221. Ceci permet d'assurer un positionnement correct de la lame 301 dans le logement 221.

Bien que ce mode de réalisation présente une motobineuse, il est évident que l'équipement de motoculture pourrait être d'un autre type.

L'invention peut ainsi être mise en œuvre dans un équipement de motoculture qui appartient au groupe comprenant notamment :

- les motoculteurs ;

- les débroussailleuses à roues ;

- les motobineuses ;

- les microbineuses ;

- les faucheuses broyeuses ;

- les émousseurs ;

- les scarificateurs ;

- les aérateurs de pelouse.