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Title:
INFLATABLE CRAFT, IN PARTICULAR OF THE CANOE TYPE, AND METHOD FOR MANUFACTURING SAID CRAFT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/281219
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a method for manufacturing an inflatable craft (1) and to the inflatable craft (1) thus obtained, the craft being in particular of the canoe type, comprising at least one float (2) that includes an inflatable portion (3) providing flotation and a textile envelope (4), said textile envelope (4) receiving the inflatable portion (3) and providing the shape and the mechanical strength of said float (2).

Inventors:
VANOISE JEAN-LUC (FR)
Application Number:
PCT/FR2022/051360
Publication Date:
January 12, 2023
Filing Date:
July 06, 2022
Export Citation:
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Assignee:
VANOISE JEAN LUC (FR)
International Classes:
B63B7/08
Foreign References:
FR2243861A11975-04-11
US5601461A1997-02-11
US4660497A1987-04-28
FR2462333A11981-02-13
US20150059635A12015-03-05
FR2464178A11981-03-06
US20160200406A12016-07-14
EP0060409B11985-08-21
DE2941175A11981-04-23
Attorney, Agent or Firm:
RVDB (FR)
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Claims:
Revendications

1. Embarcation (1) gonflable comportant au moins un flotteur (2) caractérisée en ce que ledit flotteur (2) comprend au moins une partie gonflable (3) assurant la flottaison et une enveloppe textile (4), ladite enveloppe textile (4) étant configurée pour recevoir ladite au moins une partie gonflable (3) et assurer la forme et la résistance mécanique dudit flotteur (2).

2. Embarcation (1) selon la revendication 1, dans laquelle le flotteur (2) est sensiblement en forme de V ou de U avec deux bras longitudinaux (5), ladite enveloppe textile (4) assurant la réception de la partie gonflable (3) et la liaison entre les deux bras longitudinaux (5) par une zone de liaison centrale (6).

3. Embarcation (1) selon l’une ou l’autre des revendications 1 et 2, dans laquelle l’enveloppe textile (4) est réalisée à partir d’un tricotage rectiligne, chaîne et trame en 3D.

4. Embarcation (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes dans lequel un tricot de l’enveloppe textile (4) comporte au moins une zone d’augmentation (8) pour permettre localement une augmentation du diamètre de la partie gonflable (3) de manière à réaliser un profil de flotteur de section (10) supérieure.

5. Embarcation (1) selon la revendication précédente, dans laquelle une proue de l’embarcation comprend une zone d’augmentation (8) pour la tenue en mer, au niveau de la proue de l’embarcation et dans laquelle l’augmentation de la taille de la maille est comprise entre 2% et 20% de la maille.

6. Embarcation (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle un tricot de l’enveloppe textile (4) comporte au moins une zone de réduction (9) de la section (10) avec un retrait du nombre de mailles par rang compris entre 1% et 20% permettant un profil de flotteur de section (10) inférieure.

7. Embarcation (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle un tricot de l’enveloppe textile (4) comporte au moins au moins une zone flexible (14), au niveau d’au moins une extrémité avant et/ou arrière de l’embarcation, dans laquelle le tricot est réalisé à partir d’un fil basse ténacité élastique pour permettre la limitation des surpressions dues à la dilatation thermique.

8. Embarcation (1) selon la revendication 7, dans laquelle le fil basse ténacité élastique présente une élasticité permettant une élongation comprise entre 5% et 15%.

9. Embarcation (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle le flotteur (2) est sensiblement en forme de Y ou de U avec deux bras longitudinaux (5) et une zone de liaison centrale (6) reliant les deux bras longitudinaux (5), ladite zone de liaison centrale (6) comprenant des moyens de réception (15) d’un plancher (16).

10. Embarcation (1) selon la revendication 9 dans lequel un tablier (17) du plancher (16) est montée sur pivot, le flotteur (2) comportant des moyens de blocage en position sensiblement verticale du tablier (17) pour assurer la réception d’un système de support et d’inclinaison d’une partie motrice (201) d’un moteur (200).

11. Embarcation (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle l’enveloppe textile (4) comprend des moyens d’insertion et de retrait (19) de la partie gonflable (3).

12. Embarcation (1) selon la revendication 11 dans laquelle les moyens d’insertion et de retrait (19) comportent au moins deux orifices (20) comportant chacun un couvercle (21) associé à un lien (22) permettant la traction pour le passage de la partie gonflable (3) dans l’enveloppe textile (4).

13. Embarcation (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, laquelle comprend au moins une dérive (400) montée de manière amovible sur le flotteur (2).

14. Embarcation (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle le flotteur (2) est sensiblement en forme de V ou de U avec deux bras longitudinaux (5) et une zone de liaison centrale (6) reliant les deux bras longitudinaux (5), ladite zone de liaison centrale (6) étant surélevée par rapport à un côté inférieur (2b) du flotteur (2) et comportant sur sa face inférieure (63) des moyens de réception d’un engin de propulsion.

15. Embarcation (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle le flotteur (2) est sensiblement en forme de V ou de U avec deux bras longitudinaux (5) et comprend un côté inférieur (2b), au moins une nervure de renfort (34) étant agencée sur l’enveloppe textile (4) dans le sens longitudinal des bras longitudinaux (5), sur ledit côté inférieur (2b) et sur chacun desdits deux bras longitudinaux (5).

16. Embarcation (1) selon la revendication 15, dans laquelle l’enveloppe textile (4) est mise en œuvre par tricotage, ladite au moins une nervure (34) sur chacun desdits bras longitudinaux (5) étant mise en œuvre directement par tricotage de ladite enveloppe textile

(4)·

Description:
Description

Titre : Embarcation gonflable notamment de type canot et procédé de fabrication de ladite embarcation.

Domaine technique

L’invention se situe dans le domaine technique de la construction navale et plus particulièrement de la fabrication de bateaux et embarcations gonflables.

Le procédé pourra être utilisée pour la réalisation d’embarcations pouvant être destinées à des applications diverses, par exemple dans les domaines militaire, de la sécurité civile, de la pêche, de la plaisance et du sport.

Etat de la technique

Il est connu à ce jour de nombreux exemples de réalisation de canots pneumatiques. La technique de fabrication consiste essentiellement à découper et assembler des pièces de tissus notamment par collage ou soudage à ultrasons pour réaliser les flotteurs, ces derniers assurant la flottaison de l’embarcation.

Ces flotteurs sont ensuite liés entre eux par une carène pouvant être pneumatique ou rigide. Cette technique de fabrication permet de constituer des embarcations robustes, toutefois elle présente différents inconvénients.

D’une part le tissu utilisé pour la réalisation des flotteurs ou boudins doit satisfaire à de nombreuses caractéristiques car la couche de tissu doit à la fois présenter des propriétés d’étanchéité et de résistance mécanique et chimique.

Au niveau mécanique, la couche de tissu doit résister aux chocs lors de la navigation, ou encore à l’abrasion et aux risques de perforation et de coupure. Au niveau chimique, la couche de tissu doit résister aux conditions spécifiques liés à un usage marin et notamment être résistante à l’eau de mer, aux hydrocarbures ou encore aux ultra-violets.

Pour ce faire, dans la pratique, la couche de tissu comprend au moins une couche d’élastomère épaisse, d’une épaisseur supérieure à 400 microns, dont la surface est traitée ou recouverte par une autre couche de protection, notamment par enduction. L’ensemble est relativement lourd et occupe, même dégonflé, un volume important. A titre d’exemple une embarcation standard de l’ordre de 4,5 à 5m de long pèse pour la partie gonflable de 120 kg à 140 kg. D’autre part, ce type d’embarcation nécessite un savoir-faire et des outils particuliers pour sa réparation en cas de dégâts sur une partie gonflable et notamment en cas de déchirure d’un flotteur. En cas de dégâts importants il peut être nécessaire d’effectuer le remplacement complet de la partie gonflable, ce qui implique une immobilisation de l’embarcation pendant les travaux.

Par ailleurs, ce type de fabrication autorise des formes peu variées notamment compte tenu de la complexité d’assembler les couches entre elles pour obtenir des angles ou des variations de profil.

Enfin, la structure de ces embarcations présente également des flotteurs placés très haut par rapport au fond de l’embarcation, rendant difficile les opérations de transbordement.

Résumé de l’invention

La présente invention a pour but d’éliminer ces inconvénients précités et de proposer une embarcation gonflable dont la partie gonflable est relativement légère, aisée à remplacer et permettant la réalisation d’embarcations résistantes mécaniquement, notamment aux déchirures, et pouvant présenter des profils variés.

A cet effet, selon l’invention, l’embarcation gonflable comporte au moins un flotteur qui comprend au moins une partie gonflable assurant la flottaison et une enveloppe textile, ladite enveloppe textile étant configurée pour recevoir l’au moins une partie gonflable et pour assurer la forme et la résistance mécanique dudit flotteur. Selon une réalisation, une seule partie gonflable est logée dans l’enveloppe textile. Des variantes sont toutefois possibles avec deux voire plus de deux parties gonflables logées dans l’enveloppe textile, selon la forme générale du flotteur.

L’homme du métier comprendra que l’enveloppe textile se présente comme un manchon souple pouvant être déformé afin de réduire son encombrement en mode rangé mais qui n’est pas extensible, voire éventuellement légèrement extensible sur une ou plusieurs zones, une ou plusieurs parties gonflables étant insérées dans ce manchon souple. Lors du gonflage, la ou les parties gonflables augmentent de volume et viennent se plaquer contre la paroi interne du manchon non-extensible, ce qui donne la forme au flotteur.

Selon une réalisation de l’embarcation, celle-ci est du type canot. D’autres embarcations sont toutefois possibles, par exemple des embarcations pontées avec ou sans mat et pouvant être propulsées à la rame, au moteur ou encore à la voile, voire également des bouées gonflables avec ou sans fond ou des matelas gonflables flottants. Selon une réalisation de l’embarcation gonflable, le flotteur est sensiblement en forme de V ou de U avec deux bras longitudinaux, ladite enveloppe textile assurant la réception de la partie gonflable et la liaison entre les deux bras longitudinaux par une zone de liaison centrale. D’autres formes de flotteurs sont possibles selon l’invention, par exemple une forme de tore présentant un orifice central qui est fermé par un fond dont la périphérie est reliée audit tore.

Selon une réalisation de l’embarcation gonflable, l’enveloppe textile est réalisée à partir d’un tricotage rectiligne, chaîne et trame en trois dimensions (3D). D’autres types de tricotage pourraient être envisagés sans sortir du cadre de l’invention.

Selon une réalisation de l’embarcation gonflable, l’enveloppe textile comporte au moins une zone d’augmentation pour permettre localement une augmentation du diamètre de la partie gonflable de manière à réaliser un profil de flotteur de section supérieure. On peut toutefois envisager une enveloppe textile présentant une section transversale uniforme sur toute la longueur de ladite enveloppe textile.

Selon une réalisation de l’embarcation gonflable, une proue de l’embarcation comprend une zone d’augmentation pour la tenue en mer au niveau de ladite proue de l’embarcation, l’enveloppe textile présentant une maille dont la taille est augmentée de 2% à 20% dans ladite zone d’augmentation. En d’autres termes, la taille de la maille située au niveau de la proue de l’embarcation est augmentée entre 2% et 20% par rapport à la taille de la maille située en dehors de ladite proue.

Selon l’embarcation gonflable, l’enveloppe textile comporte au moins une zone de réduction de la section avec un retrait du nombre de mailles par rang compris entre 1% et 20% permettant un profil de flotteur de section inférieure.

Selon une réalisation de l’embarcation gonflable, un tricot de l’enveloppe textile comporte au moins au moins une zone flexible, au niveau d’au moins une extrémité avant et/ou arrière de l’embarcation, dans laquelle le tricot est réalisé à partir d’un fil basse ténacité élastique pour permettre la limitation des surpressions dues à la dilatation thermique. Cela évite l’ajout de vis de surpression sur l’au moins une partie gonflable. De préférence, le fil basse ténacité élastique présente une élasticité permettant une élongation comprise entre 5% et 15%.

Selon l’embarcation gonflable, la zone de liaison centrale comprend des moyens de réception d’un plancher. Selon une réalisation, un tablier du plancher est monté sur pivot, le flotteur comportant des moyens de blocage en position sensiblement verticale du tablier pour assurer la réception d’un système de support et d’inclinaison d’une partie motrice d’un moteur. Selon l’embarcation gonflable, l’enveloppe textile comprend des moyens d’insertion et de retrait de la partie gonflable. Cela facilite la mise en place de la partie gonflable dans l’enveloppe textile et, inversement, son dégagement de celle-ci, par exemple lorsqu’il faut effectuer son remplacement. Selon une réalisation, les moyens d’insertion et de retrait comportent au moins deux orifices comportant chacun un couvercle associé à un lien permettant la traction pour le passage de la partie gonflable dans l’enveloppe textile.

Selon une réalisation de l’embarcation gonflable, celle-ci comprend au moins une dérive montée de manière amovible sur le flotteur. Le démontage de la dérive facilitera le rangement de l’embarcation lorsqu’elle est dégonflée, sous la forme d’un sac.

Selon une réalisation de l’embarcation, le flotteur est sensiblement en forme de V ou de U avec deux bras longitudinaux et une zone de liaison centrale reliant les deux bras longitudinaux. En outre, ladite zone de liaison centrale est surélevée par rapport à un côté inférieur du flotteur et comporte sur sa face inférieure des moyens de réception d’un engin de propulsion. Cela permet de fixe un engin de propulsion sous le flotteur tout en le maintenant hors d’eau.

Selon une réalisation de l’embarcation gonflable, le flotteur est sensiblement en forme de V ou de U avec deux bras longitudinaux et comprend un côté inférieur. En outre, au moins une nervure de renfort est agencée sur l’enveloppe textile dans le sens longitudinal des bras longitudinaux, sur ledit côté inférieur et sur chacun desdits deux bras longitudinaux. De telles nervures longitudinales sur le côté inférieure de chaque bras longitudinal du flotteur permettent de tramer l’embarcation sur des surfaces irrégulières, dures et/ou rugueuses, en réduisant les contacts directs avec ladite enveloppe textile, ce qui limite sa dégradation. Selon une mise en œuvre préférentielle de cette réalisation, l’enveloppe textile est mise en œuvre par tricotage, ladite au moins une nervure sur chacun desdits bras longitudinaux étant mise en œuvre directement par tricotage de ladite enveloppe textile. Ainsi, les nervures sont formées directement sur l’enveloppe textile durant le tricotage de celle-ci, l’enveloppe textile et les nervures formant une seule pièce. Cela évite de rapporter des nervures sur l’enveloppe textile au moyen d’une colle, de soudures ou de coutures et offre donc une meilleure résistance à l’arrachement.

L’embarcation gonflable pourra mettre en œuvre diverses variantes de réalisation comprenant toutes ou parties des caractéristiques décrites précédemment, en restant dans le cadre de la présente invention.

L’invention concerne en outre un procédé de fabrication d’une embarcation gonflable, ledit procédé comportant essentiellement une étape de fabrication par tricotage intégral à mailles cueillies d’une enveloppe textile sans couture au niveau de la structure générale de l’enveloppe, une étape de fabrication d’une partie gonflable sous la forme d’un cylindre fermé aux extrémités, une étape d’insertion de la partie gonflable dans l’enveloppe textile. Bien évidemment, le gonflage de l’embarcation gonflable pourra être réalisé ultérieurement à la fabrication de ladite embarcation, au moment de l’utilisation de celle-ci, grâce à une étape de gonflage de la partie gonflable disposée dans la partie textile qui permettra son déploiement et celui de l’enveloppe textile jusqu’à mise en tension de cette dernière. Un premier gonflage au moment de la fabrication pourra être réalisation également afin de contrôler la conformité de l’embarcation fabriquée.

Avantages apportés

Un premier but de la présente invention est de résoudre tout ou partie des problèmes techniques liés à l’art antérieur précité.

Un autre but de la présente invention est de proposer une embarcation gonflable dont le profil présente des variations complexes de section en utilisant une partie gonflable de section sensiblement cylindrique.

Un autre but de la présente invention est de proposer une embarcation gonflable dont la partie gonflable peut être aisément remplacée et/ou réparée.

Un autre but de la présente invention est de proposer une embarcation gonflable dont le poids et le volume de stockage sont faibles et de l’ordre de 40 kg et 50 litres (ou dm 3 ) pour une embarcation pouvant atteindre jusqu’à 5m de long.

Un autre but de la présente invention est de proposer une embarcation gonflable dans laquelle la partie gonflable est protégée de l’environnement extérieur et notamment des risques de perforation ou encore des ultraviolets.

Un autre but de la présente invention est de proposer une embarcation gonflable dans laquelle le flotteur résiste mieux aux sollicitations lorsque ladite embarcation est tramée sur une surface irrégulière, dure et/ou rugueuse, par exemple lors d’un accostage sur une surface rocheuse ou rocailleuse en bord de mer.

Un autre but de la présente invention est de proposer un procédé de fabrication d’une embarcation permettant de ne pas réaliser d’opérations de coupe et de collage des différentes couches de tissu pour la réalisation de la partie gonflable.

Un autre but de la présente invention est de proposer un procédé de fabrication d’une embarcation permettant de limiter la main d’œuvre et dont l’enveloppe textile peut être réalisée sans couture sur un métier à tisser 3D à mailles cueillies. Brève description des figures

Les caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci- dessous en référence aux figures annexées illustrant une pluralité d’exemples de réalisation qui sont dépourvus de tout caractère limitatif et sur lesquelles : [Fig. 1]

La figure 1 représente une vue latérale d’un exemple de réalisation d’une embarcation gonflable conforme à l’invention,

[Fig. 2]

La figure 2 représente une vue de dessus de l’embarcation gonflable représentée à la figure 1, [Fig. 3]

La figure 3 représente une vue de dessous de l’embarcation gonflable représentée aux figures 1 et 2,

[Fig. 4]

La figure 4 représente un détail de réalisation du plancher de l’embarcation gonflable, [Fig. 5]

La figure 5 représente un détail de représentation noté A sur la figure 2, selon une première configuration,

[Fig. 6]

La figure 6 représente un détail de représentation noté A sur la figure 2, selon une seconde configuration,

[Fig. 7]

La figure 7 représente un détail de représentation noté A sur la figure 2, selon une troisième configuration,

[Fig. 8] La figure 8 représente en vue zoomée un détail de représentation noté B sur la figure 2, selon une première configuration,

[Fig. 9]

La figure 9 représente en vue zoomée un détail de représentation noté B sur la figure 2, selon une seconde configuration, [Fig. 10]

La figure 10 représente en vue zoomée un détail de représentation noté B sur la figure 2, selon une troisième configuration,

[Fig.ll] La figure 11 schématise la présence de nervures longitudinales mises en œuvre sur l’enveloppe textile, sous des bras longitudinaux du flotteur de l’embarcation,

[Fig. 12]

La figure 12 schématise en coupe transversale une partie inférieure d’un bras longitudinal du floteur de l’embarcation.

Description détaillée

La présente invention vise à protéger une embarcation gonflable 1 notamment de type canot. En se reportant à la figure 1 on voit un exemple de réalisation de ce canot. Toutefois l’embarcation 1 n’est pas limitée à un canot, à savoir une petite embarcation sans pont, et on pourra en effet également réaliser des embarcations, conformes à l’invention, pontées avec ou sans mat et pouvant être propulsées à la rame, au moteur ou encore à la voile.

Selon un aspect inventif de l’invention, l’embarcation 1 comprend au moins un flotteur 2, ledit flotteur 2 comportant une partie gonflable 3 assurant la flottaison et une enveloppe textile 4. L’enveloppe textile 4 a une géométrie permettant de recevoir la partie gonflable 3, cette enveloppe textile 4 assure la forme et la résistance mécanique dudit flotteur 2. Sur les figures 1 à 3, la partie gonflable 3 est illustrée en pointillés et est légèrement décollée de la paroi interne de l’enveloppe textile 4, uniquement afin de visualiser cette partie gonflable 3. L’homme du métier comprendra qu’en réalité la partie gonflable 3 est plaquée contre la paroi interne de l’enveloppe textile 4 une fois gonflée.

Dans l’exemple de réalisation des figures annexées le flotteur 2 est sensiblement en forme de V ou de U avec deux bras longitudinaux 5, ladite enveloppe textile 4 assurant la réception de la partie gonflable 3 et la liaison entre les deux bras longitudinaux 5 au moyen d’une zone de liaison centrale 6. On pourrait envisager des variantes de flotteurs fermés, présentant par exemple une forme de O ou une forme ovale, par exemple un radeau de survie, un canoé ou un kayak.

Selon la mise en œuvre des figures 1 à 10, une seule partie gonflable 3 est prévue et présente également la forme d’un V ou U, formant deux branches longitudinales 31, 32, de manière à venir se loger dans l’enveloppe textile 4. On pourrait toutefois prévoir une variante avec deux parties gonflables venant se loger dans l’enveloppe textile 4, respectivement dans les deux parties symétriques de la forme en V ou U du flotteur 2.

Dans d’autres types de configuration l’enveloppe textile 4 pourra être limitée à la réception de la partie gonflable 3, la liaison entre les bras longitudinaux 5 étant assurée par d’autres moyens et par exemple par une coque, un pont ou encore une autre pièce textile ou non. En se reportant à la figure 2 représentant une vue de dessus de l’embarcation 1, ou éventuellement à la figure 3 représentant une vue de dessous de l’embarcation 1, on voit que la zone de liaison centrale 6 est aussi avantageusement liée au sommet 7 du flotteur 2 constituant la proue de l’embarcation 1 et reliant les deux bras longitudinaux 5.

Pour la réalisation de l’enveloppe textile 4, on utilise avantageusement des machines à fontures rectilignes permettant la réalisation sans couture de l’enveloppe textile 4.

L’enveloppe textile 4 réalisée à partir d’un tricotage rectiligne, chaîne et trame en 3D, permet de conférer des formes de profil complexe au flotteur 2 de l’embarcation 1 à partir d’une forme simple et notamment cylindrique de la partie gonflable 3. Ce tricotage est de préférence réalisé au moyen d’un fil haute ténacité en polyester.

En effet le gonflage de la partie gonflable 3 préalablement insérée dans l’enveloppe textile 4 s’effectue jusqu’à la mise en tension de l’enveloppe textile 4. La partie gonflable 3 se détend ainsi localement en fonction de l’espace autorisé par l’enveloppe textile 4. A cette fin on prévoit que la partie gonflable 3 soit réalisée dans un matériau permettant une dilation comprise entre 100% et 300%.

Pour permettre une variation du profil du flotteur 2, on prévoit des zones d’augmentation 8 et de réduction 9 permettant d’obtenir respectivement un agrandissement ou un rétrécissement de la section 10 du flotteur 2.

En se reportant à nouveau à la figure 1, le tricot 11 de l’enveloppe textile 4 comporte au moins une zone d’augmentation 8 qui permet localement une augmentation du diamètre de la partie gonflable 3 au niveau du sommet 7 et des tronçons avant des bras longitudinaux 5 du flotteur 2, de manière à réaliser un profil de flotteur 2 de section 10 supérieure à celle définie au niveau des tronçons arrière desdits bras longitudinaux 5. De préférence, cette au moins une zone d’augmentation 8 est mise en œuvre par une méthode de desserrage de la maille du tricotage. La présence d’une zone d’augmentation 8 au niveau de la proue de l’embarcation 1 permet une meilleure stabilité durant la navigation.

Selon un premier mode de réalisation, l’au moins une zone d’augmentation 8 est obtenue en réalisant une augmentation de la taille de la maille, en ajoutant de la longueur de fil absorbé par maille. Cette technique pourra notamment être mise en œuvre dans les sections nécessitant une faible augmentation de section 10.

On prévoit notamment une zone d’augmentation 8 pour la tenue en mer au niveau de la proue de l’embarcation 1 et dans laquelle l’augmentation de la taille de la maille est comprise entre 2% et 20% de la maille. Selon un second mode de réalisation, l’au moins une zone d’augmentation 8 est obtenue en créant pour chaque nouveau rang des colonnes de mailles supplémentaires. Chaque colonne supplémentaire permettant une augmentation locale des dimensions de l’enveloppe textile 4 et permet ainsi une dilatation plus grande de la partie gonflable 3 et par conséquent une augmentation de la section 10 du flotteur 2 dans ladite zone d’augmentation 8. On prévoit ainsi une zone d’augmentation 8 au niveau de la proue de l’embarcation 1.

De manière analogue à ladite au moins une zone d’augmentation 8, le tricot 11 de l’enveloppe textile 4 comporte au moins une zone de réduction 9 de la section 10 qui prolonge vers l’arrière le bras longitudinal 5. A cet effet, on effectue un retrait du nombre de mailles par rang compris entre 1% et 20% permettant un profil de flotteur 2 de section 10 inférieure à celle définie au niveau des tronçons arrière desdits bras longitudinaux 5. On prévoit ainsi une zone de réduction 9 au niveau des extrémités arrière 13 des bras longitudinaux 5. Notamment à partir d’un nombre de chaîne du cylindre compris entre 500 et 600 on pourra effectuer une réduction respectivement de 100 et 120.

Avec ces techniques d’augmentation et de réduction, il est relativement possible de proposer un profil de flotteur 2 présentant des successions de sections croissantes, constantes ou décroissantes et de proposer des embarcations 1 présentant des profils variés à partir de parties gonflables 3 de formes simples et standardisées.

Les embarcations 1 peuvent être soumises à des contraintes de variation de température importantes, en fonction des conditions d’utilisations. Afin d’éviter de recourir à des vis de surpression, le tricot 11 de l’enveloppe textile 4 comporte au moins une zone flexible 14, par exemple du côté de la proue et/ou du côté de la poupe de l’embarcation 1.

On prévoit notamment au niveau d’au moins une extrémité avant et/ou arrière de l’embarcation 1, que le tricot 11 soit réalisé à partir d’un fil basse ténacité élastique pour permettre la limitation des surpressions dues à la dilatation thermique.

Avantageusement, la ou les zones flexibles 14 peuvent être combinées avec les zones d’augmentation 8 ou de réduction 9 afin de renforcer les effets d’élasticité et de flexibilité. Avantageusement le fil élastique présente une élasticité permettant une élongation comprise entre 5% et 15% et avantageusement de 10%. Le fil pourra notamment être réalisé en polyester de type basse ténacité.

En se reportant à la figure 4 on voit que la zone de liaison centrale 6 de l’enveloppe textile 4 comprend des moyens de réception 15 d’un plancher 16.

En regard des figures 1 à 3, l’embarcation 1 comprend deux dérives 400 (une seule visible sur la figure 1) qui sont montées de manière amovible sur la zone de liaison centrale 6, au niveau de la poupe de l’embarcation 1 et respectivement à proximité des deux bras longitudinaux 5 de l’enveloppe textile 4. Leur caractère amovible permet de réduire l’encombrement de l’embarcation 1 lorsqu’elle est rangée en mode de paquetage. Pour cela, la zone de liaison centrale 6 comprend deux lumières 61, 62 qui reçoivent respectivement par encliquetage les deux dérives 400. Les deux dérives 400 sont introduites dans les lumières 61, 62 par la face supérieure de la zone de liaison centrale 6 avant la mise en place du plancher 16.

En regard de la figure 3, la face inférieure 63 de la zone de liaison centrale 6 comprend un organe de fixation 64 qui permettra de rapporter sur cette face inférieure 63 un engin de propulsion (non illustré) de type réacteur de missile, lequel demeurera hors d’eau grâce au décalage vers le haut de la zone de liaison centrale 6 par rapport au côté inférieur 2b du flotteur 2. Cela permettra un déplacement très rapide de l’embarcation 1, par exemple pour intervenir rapidement sur un lieu ou pour s’en échapper rapidement en cas de danger, dans le cadre d’une mission de sauvetage. L’engin de propulsion pourra être alimenté en carburant par le réservoir de carburant (non illustré) du moteur 200, grâce à un dispositif bypass permettant de permuter l’alimentation en carburant vers le moteur 200 ou vers l’engin de propulsion.

Dans l’exemple de réalisation de la figure 4, le plancher 16 est posé entre les bras longitudinaux 5 du flotteur 2 et repose sur la zone de liaison centrale 6. La tension exercée par l’enveloppe textile 4 entre les bras longitudinaux 5 d’une part et les dimensions du plancher 16 d’autre part suffisent au maintien de ce dernier.

Toutefois, dans des variantes de réalisation, on prévoit au niveau du plancher 16 des moyens de solidarisation à la zone de liaison centrale 6 et notamment par des bandes d’ accroche de type boucles/crochets plus régulièrement connues sous le nom de bande Velcro®.

D’autres moyens de solidarisation à la portée de l’homme du métier peuvent bien entendus être également envisagés.

Le plancher 16 est déformable, afin de permettre le rangement de la totalité de l’embarcation 1 sous la forme d’un paquetage ou d’un sac (non illustré), lorsque la partie gonflable 3 est dégonflée, ce qui permettra de porter facilement ledit paquetage ou sac, lequel sera équipé de sangles, de poignées et/ou de bretelles pour le porter d’une main, en bandoulière ou à dos.

De préférence, le plancher 16 est composé en surface supérieure d’une couche textile 160 offrant une souplesse et étant de préférence résistant à de fortes températures, et d’éléments longiformes de renfort 161 disposés transversalement et répartis uniformément sur la longueur de la couche textile 160, comme l’illustre par exemple la figure 2, afin de rigidifïer le plancher 16 en complément de la zone de liaison centrale 6 qui est tendue entre les deux bras longitudinaux 5. Ces éléments longiformes de renfort 161 sont de préférence des joncs en matière composite ou autres matières.

Sous cette couche textile 160 est placée une chambre à air 162 illustrée en traits-tirés sur la figure 4, la valve de gonflage (non illustrée) de cette chambre à air 162 étant accessible depuis un bouchon 163 agencée sur la couche textile 160 du côté de la proue de l’embarcation 1, comme le montre la figure 2. Le gonflage de cette chambre à air 162 pourra être réalisé lors du gonflage de l’embarcation 1 pour son utilisation combinée au flotteur 2, voire en cas de besoin lorsque la partie gonflable 3 du flotteur 2 est crevée, afin de transformer l’embarcation 1 crevée en radeau grâce au plancher 16 gonflé.

Le plancher 16 comprend un tablier 17 conçu par exemple en bois ou en composite. La partie arrière 164 de la couche textile 160 est solidaire du tablier 17, le bord de jonction 18 entre ladite partie arrière 164 et le tablier 17 constituant une charnière permettant de pivoter le tablier 17 par rapport à la couche textile 160, comme le montrent les figures 6 et 7.

En se reportant aux figures 5 à 7, on voit représenté plusieurs configurations possibles pour le tablier 17 qui est, selon ce mode de réalisation, articulé autour du bord de jonction 18 formant charnière. Le tablier 17 est composé de deux parties 171, 172 articulées entre elles grâce à une charnière 173, afin de les positionner dans un même plan tel qu’illustré sur les figures 5 et 6 ou de les rabattre l’une contre l’autre tel qu’illustré sur la figure 7 et de doubler l’épaisseur du tablier 17 sur une portion 17a destinée à recevoir les presses à serre-joints d’un système de support et d’inclinaison (non illustré) d’une partie motrice 201 d’un moteur 200.

Comme l’illustre les figures 2 et 5 à 7, deux rails de butée 23, 24 sont agencés en vis-à-vis sur les côtés internes 5a, 5b des bras longitudinaux 4, ces deux rails de butée 23, 24 présentant de préférence une section transversale en L et étant disposés au niveau de la zone de réduction 9. Ces deux rails de butée 23, 24 sont prolongés vers l’avant de l’embarcation 1 par deux rails de guidage 25, 26 présentant de préférence une section transversale en C formant une rainure, ces rails de guidage 25, 26 permettant la réception à coulissement des bords latéraux 164a, 164b de la partie arrière 164 de la couche textile 160 et/ou les bords latéraux 17a, 17b du tablier 17 lorsque ses deux parties 171, 172 sont disposées à plat dans un même plan horizontal, en appui contre les rails de butée 23, 24. Le coulissement du tablier 17 disposé à plat dans les deux rails de guidage 25, 26 est possible grâce à la souplesse de la couche textile 160 qui autorise sa déformation durant le déplacement dudit tablier 17 dans lesdits rails de guidage 25, 26 en direction de la proue de l’embarcation 1.

Sur la figure 5, le tablier 17 est coulissé dans les deux rails de guidage 25, 26, laissant ainsi un espace vide 300 entre les extrémités des bords longitudinaux 5, au niveau de la zone de réduction 9, cette espace vide 300 permettant de faciliter la montée à bord par l’arrière de nageurs.

Sur la figure 6, le tablier 17 est cette fois en position dépliée à plat et en appui contre les rails de butée 23, 24 ce qui permet d’obtenir une surface de plancher 16 maximale, notamment utile pour le chargement de matériel depuis le quai ou le ponton de chargement dans l’embarcation 1.

Sur la figure 7, le tablier 17 a ses deux parties 171, 173 repliées l’une sur l’autre au niveau de la charnière 173 et ledit tablier 17 est plié vers le haut vis-à-vis de la partie arrière 164 de la couche textile 160, de sorte à amener ce tablier 17 dans une position verticale pour la fixation du moteur 200. Les extrémités arrière des deux rails de guidage 25, 26 servent également de butée en sorte d’empêcher le pivotement vers l’avant du tablier 17 au-delà de sa position verticale. On pourrait prévoir des organes de butée complémentaires fixés aux extrémités arrière des deux rails de guidage 25, 26 et conçus pour limiter ce pivotement vers l’avant du tablier 17 au-delà de sa position verticale. Des moyens de blocage permettent de maintenir le tablier 17 en position sensiblement verticale, cette configuration permettant d’assurer la réception du système de support et d’inclinaison (non illustré) de la partie motrice 201 du moteur 200. Un autre avantage de cette configuration est de permettre une position rapprochée du moteur par rapport au centre de gravité de l’embarcation 1 afin d’améliorer la stabilité de l’embarcation 1 et, notamment, permet d’éviter un redressement trop important de la proue lors du démarrage du moteur ou lors d’accélérations en cours de navigation.

Selon une réalisation envisageable et non limitative, ces moyens de blocage comportent des bourrelets mis en œuvre sur l’enveloppe textile 4, sur les côtés internes 5a, 5b des bras longitudinaux 5, ces bourrelets constituant des organes de blocage 27, 28 (voir figures 5 à 7) du tablier 17 lorsqu’il se trouve en position verticale avec ses deux parties 171, 172 repliées l’une contre l’autre. Sur la figure 7, le tablier 17 pivote vers l’avant dans le sens de la flèche 29 et est sur le point de franchir les deux organes de blocage 27, 28, le franchissement pouvant se faire en force grâce à la rétraction possible des organes de blocage 27, 28, par déformation de l’enveloppe textile 4, qui revient ensuite en position normale une fois que le tablier 17 est placé verticalement, les organes de blocage 27, 28 se trouvant alors derrière la face arrière 171a de la première partie 171 dudit tablier 17.

En se reportant cette fois aux figures 8 à 10, on voit représenté des moyens d’insertion et de retrait 19 de la partie gonflable 3. Ces moyens d’insertion et de retrait 19 comportent au moins deux orifices 20, un sur chaque bras longitudinal 5, pour le passage de la partie gonflable 3 dans l’enveloppe textile 4. Les orifices 20 comportent chacun un couvercle 21 associé à un lien 22 permettant la traction et le déplacement de la partie gonflable 3 dans l’enveloppe textile 4.

Plus précisément chaque lien 22 fait la jonction entre le couvercle 21 respectif et un bouchon 12 agencé à l’extrémité avant 2a du flotteur 2 de sorte que lorsque les deux branches longitudinales 31, 32 de la partie gonflable 3 sont respectivement assujetties aux deux liens 22, il suffît de tirer sur ces derniers pour entraîner lesdites branches longitudinales 31, 32 de la partie gonflable 3 dans les bras longitudinaux 5 de l’enveloppe textile 4. Une fois la partie gonflable 3 positionnée dans l’enveloppe textile 4, les lien 22 sont glissés dans les bras longitudinaux 5 de l’enveloppe textile 4 et les couvercles 21 sont refermés. Puis une valve de gonflage 33 de la partie gonflable 3 est placée au niveau d’une ouverture 40 sur l’enveloppe textile 4, ladite ouverture permettant l’introduction de la partie gonflable 3 dans l’enveloppe textile 4 par l’extrémité avant 2a du flotteur 2, et le bouchon 12 est vissé sur la valve de gonflage 33 pour assurer sa fermeture et maintenir en place ladite valve de gonflage 33 au niveau de ladite ouverture 40.

Pour réaliser l’extraction, il suffît d’ouvrir le bouchon 12 et de tirer la valve de gonflage 33 à l’extérieur par l’ouverture 40 de l’enveloppe textile 4, ce qui permet alors d’extraire chaque branche longitudinale 31, 33 de la partie gonflable 3, les extractions des branches longitudinales 31, 33 permettant de tirer sur les liens 22 pour les ramener au niveau de l’ouverture 40 à l’extrémité avant 2a du flotteur 2 et de les attacher aux extrémité 31a, 32a des branches longitudinales 31, 32 d’une nouvelle partie gonflable 3, lesdits liens 22 étant ensuite à nouveau tirés par les deux orifices 20 respectifs pour l’introduction de la nouvelle partie gonflable 3 dans l’enveloppe textile 4. Ainsi, il est possible de remplacer une partie gonflable 3 endommagée par une autre très rapidement et de réparer la partie gonflable endommagée sans immobilisation de l’embarcation 1.

Des variantes de l’embarcation 1 pourraient comporter plus de deux orifices 20 et couvercles 21 et plus de deux lien 22, afin de disposer plus d’une partie gonflable 3 dans l’enveloppe textile 4.

Dans le cas présent des figures 1 à 10, avec une seule partie gonflable 3, le bouchon 12 est relié au deux couvercles 21 par l’intermédiaire des deux liens 22 logés respectivement dans les deux bras longitudinaux 5 de l’enveloppe textile 4. Dans une variantes avec deux parties gonflable logées respectivement dans les deux bras longitudinaux 5 de l’enveloppe textile 4, il conviendrait de prévoir deux bouchons similaires au bouchon 12 et reliés respectivement aux deux couvercles 21 par l’intermédiaire des deux liens 22 respectifs, ces bouchons fermant alors deux valves de gonflage similaires à la valve de gonflage 33, agencées respectivement sur les deux parties gonflables et se plaçant respectivement au niveau de deux ouvertures similaires à l’ouverture 40, agencées sur l’enveloppe textile 4 au niveau de l’extrémité avant 2a du flotteur 2.

Selon une variante de réalisation illustrée en regard des figures 11 et 12, l’embarcation 1 comprend des nervures 34 qui sont agencées dans le sens longitudinal du flotteur 2, sur son côté inférieur 2b et sur chacun de ses deux bras longitudinaux 5. De préférence, trois nervures 341, 342, 343 sont agencées sur chacun des deux bras longitudinaux 5, mais ce nombre pourrait être différent, par exemple une, deux, quatre ou cinq nervures pourraient être présentes sur chaque bras longitudinal 5. Ces nervures 34 sont mises en œuvre par tricotage directement sur l’enveloppe textile 4, lors du tricotage de celle-ci tel que décrit précédemment. Cela offre une grande robustesse aux nervures 34 qui sont fortement sollicitées lorsque l’embarcation 1 est tramée ou accoste rapidement sur un bord de mer rocheux ou rocailleux. Ainsi, la présence des nervures 34 évite une usure prématurée de l’enveloppe textile 4 durant l’usage de l’embarcation, notamment lors interventions de sauvetage en mer. Sur la figure 12, la partie gonflable 3 est illustrée volontairement en pointillés pour la distinguer de l’enveloppe textile 4 contre laquelle elle est plaquée une fois gonflée.

La présente invention concerne en outre un procédé de fabrication d’une embarcation 1 gonflable telle que précitée.

Le procédé de fabrication consiste essentiellement à réaliser les étapes suivantes :

- une étape de fabrication par tricotage intégral à mailles cueillies d’une enveloppe textile 4 sans couture au niveau de la structure générale de l’enveloppe textile 4,

- une étape de fabrication d’une partie gonflable 3 sous la forme d’un cylindre fermé aux extrémités,

- une étape d’insertion de la partie gonflable 3 dans l’enveloppe textile 4.

Une étape de gonflage de la partie gonflable 3 disposée dans la partie textile 4 pourra être prévu lors de la fabrication de l’embarcation 1, afin de contrôler la conception. On pourra toutefois prévoir ce gonflage lors de la première utilisation de l’embarcation 1. Ce gonflage assurera la forme et la structure mécanique du flotteur 2.

Bien entendu, d’autres caractéristiques de l’invention auraient également pu être envisagées sans pour autant sortir du cadre de l’invention.