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Patent Searching and Data


Title:
GENERATOR OF FLASHES OF LIGHT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/094666
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a generator (10a) of flashes of light, comprising: a discharge lamp (11) made up of a tube (14) into which xenon is incorporated, two discharge electrodes (12, 13), and an ionisation electrode (16); a discharging circuit (Cd) that is configured to form an electric arc discharge between the two discharge electrodes; an ionisation electrical circuit (Ci) that is configured to form at least one ionisation electric arc between the two discharge electrodes and to convert the xenon into plasma; a simmer supply circuit (Cs) configured to generate a current of constant magnitude in the discharge lamp and to sustain the plasma formed by the ionisation electric arc; and at least one magnetic-field generator (30) that is located outside the tube and configured to move the plasma substantially to the axis of revolution of the tube before the generation of at least one electric arc discharge.

Inventors:
PLANTIN AURÉLIEN (FR)
VERNAY LIONEL (FR)
Application Number:
PCT/FR2020/051964
Publication Date:
May 20, 2021
Filing Date:
October 30, 2020
Export Citation:
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Assignee:
PHOXENE (FR)
International Classes:
H05B41/34; H05H1/02; H05H1/46; H05H1/48
Foreign References:
US20070046167A12007-03-01
JP2007109508A2007-04-26
FR2890233A12007-03-02
FR2951949A12011-05-06
EP0209469A11987-01-21
Attorney, Agent or Firm:
VUILLERMOZ, Bruno et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Générateur de flashs lumineux (10a- 10c) comprenant : une lampe à décharge (11) constituée d’un tube cylindrique hermétique (14) intégrant du xénon et deux électrodes de décharge (12-13) scellées respectivement à chacune des extrémités dudit tube (14) ; une électrode d’ionisation (12, 13, 15-16) ; un circuit électrique de décharge (Cd) comportant une source de stockage d’énergie électrique de forte capacité (Ch), des moyens de charge (Th) de ladite source de stockage d’énergie électrique (Ch), et des moyens de décharge (II, 12) de cette source de stockage d’énergie électrique (Ch) entre les deux électrodes de décharge (12-13) de la lampe à décharge (11) de sorte à former un arc électrique de décharge (A4) entre les deux électrodes de décharge (11, 12) ; un circuit électrique d’ionisation (Ci) comportant une source de stockage d’énergie électrique de faible capacité (Cl), des moyens de charge (Tl) de cette source de stockage d’énergie électrique (Cl), et des moyens de décharge (12) de cette source de stockage d’énergie électrique (Cl) sur l’électrode d’ionisation (12, 13, 15-16) de sorte à former au moins un arc électrique d’ionisation (A3) entre les deux électrodes de décharge (12-13) et transformer le xénon en plasma (P) ; et un circuit d’alimentation simmer (Cs) comportant un générateur de courant (Gc) connecté entre les deux électrodes de décharge (12-13) de la lampe à décharge (11) et configuré pour générer un courant d’intensité constante dans la lampe à décharge (11) et conserver le plasma (P) formé par Tare électrique d’ionisation (A3) ; caractérisé en ce que le générateur de flashs lumineux (10a- 10c) comporte également au moins un générateur de champ magnétique (30-36) disposé à l’extérieur du tube (14) et configuré pour déplacer le plasma (P) sensiblement jusqu’à Taxe de révolution (Ar) du tube (14) avant la génération d’au moins un arc électrique de décharge (A4) ; et en ce que le tube hermétique (14) est réalisé en quartz avec un diamètre interne compris entre 7 et 9 millimètres ; et en ce que le générateur de flashs lumineux comporte un organe de supervision connecté aux moyens de décharge (II, 12) des circuits électriques de décharge (Cd) et d’ionisation (Ci) ainsi qu’au générateur de courant (Gc) du circuit d’alimentation simmer (Cs), l’organe de supervision comportant des moyens de commande d’un mode pseudo -simmer dans lequel, avant chaque arc électrique de décharge (A4), l’organe de supervision commande la génération d’un moins un arc d'ionisation (A3) et un déplacement du plasma (P) au moyen de l’au moins un générateur de champ magnétique (30-36) lors de l’application du courant simmer jusqu’à ce que le plasma (P) soit sensiblement disposé sur l’axe de révolution (Ar) du tube (14).

Générateur de flashs lumineux selon la revendication 1, dans lequel la durée de déplacement du plasma (P) est comprise entre 2 et 20 millisecondes.

Générateur de flashs lumineux selon l’une des revendications 1 et 2, dans lequel l’électrode d’ionisation est constituée d’un fil électrique conducteur (16) disposé à l’extérieur du tube hermétique (14) et connecté au circuit électrique d’ionisation (Ci), le fil électrique conducteur (16) s’étendant le long du tube hermétique (14) de sorte à guider l’ionisation générée par le circuit électrique d’ionisation (Ci) à proximité du fil électrique conducteur (16).

Générateur de flashs lumineux selon l’une des revendications 1 et 2, dans lequel l’électrode d’ionisation est constituée d’une lame métallique (15) disposée à l’extérieur du tube hermétique (14) et connectée au circuit électrique d’ionisation (Ci), la lame métallique (15) s’étendant le long du tube hermétique (14) de sorte à guider l’ionisation générée par le circuit électrique d’ionisation (Ci) à proximité de la lame métallique (15).

Générateur de flashs lumineux selon l’une des revendications 1 et 2, dans lequel l’électrode d’ionisation est constituée de l’une des deux électrodes de décharge (12, 13) de la lampe à décharge (14) connectée au circuit électrique d’ionisation (Ci), le générateur de flashs lumineux comportant également un fil électrique conducteur (16) ou une lame métallique (15) s’étendant le long du tube hermétique (14) et à l’extérieur de ce dernier de sorte à guider l’ionisation générée par le circuit électrique d’ionisation (Ci) à proximité du fil électrique conducteur (16) ou de la lame métallique (15).

6. Générateur de flashs lumineux selon la revendication 1, dans lequel le générateur de flashs lumineux comporte un organe de supervision connecté aux moyens de décharge (II, 12) des circuits électriques de décharge (Cd) et d’ionisation (Ci) ainsi qu’au générateur de courant (Gc) du circuit d’alimentation simmer (Cs), l’organe de supervision comportant des moyens de commande d’un mode simmer dans lequel plusieurs arcs électriques de décharge (A4) consécutifs sont générés à partir d’un seul arc d'ionisation (A3) et en maintenant l’application du courant simmer, les déplacements du plasma (P) étant réalisés par un champ magnétique de confinement.

7. Générateur de flashs lumineux selon l’une des revendications 1 à 6, dans lequel l’au moins un générateur de champ magnétique (30-36) est constitué d’un aimant ou d’un électro-aimant. 8. Générateur de flashs lumineux selon l’une des revendications 1 à 7, dans lequel le générateur de flashs lumineux (10a- 10c) est configuré pour générer des flashs dans la bande de longueurs d’onde comprises entre 240 et 300 nanomètres.

Description:
GENERATEUR DE FLASHS LUMINEUX

DOMAINE TECHNIQUE L'invention concerne un générateur de flashs lumineux et, plus particulièrement, de flashs lumineux ultraviolets, c'est-à-dire un dispositif générant des flashs lumineux dont au moins une partie de la longueur d'onde est comprise dans la bande de longueurs d’onde des ultraviolets, entre 120 et 380 nanomètres. L’invention vise plus particulièrement un générateur de flashs lumineux germinicides, dans la bande de longueurs d’onde 240 à 300 nanomètres.

En effet, il est bien connu que les flashs ultraviolets de cette bande de longueurs d’onde peuvent détruire les pathogènes présents sur un support ou sur un organisme lorsque la puissance lumineuse émise par les flashs est suffisante.

Pour obtenir la puissance lumineuse requise, l’invention concerne plus précisément un générateur de flashs lumineux comportant au moins une lampe au xénon. ART ANTERIEUR

Une lampe au xénon est classiquement constituée d’un tube hermétique, généralement réalisé en quartz, intégrant du xénon et deux électrodes : une anode et une cathode. Des flashs lumineux sont obtenus en générant un arc électrique de décharge entre les deux électrodes et à travers un plasma de xénon qui réalise la transformation de l'énergie électrique en énergie lumineuse.

Pour créer cet arc électrique de décharge, la distance entre les deux électrodes est un facteur déterminant puisque, plus la distance entre les deux électrodes est importante, plus la tension imposée aux bornes des deux électrodes pour obtenir l'arc électrique de décharge doit être importante. Par exemple, pour obtenir un éclair lumineux d’une durée comprise entre 250 et 350 microsecondes, le document FR 2 890 233 décrit l'utilisation d'une lampe au xénon avec une distance inter-électrodes comprise entre 150 et 200 millimètres, une tension de décharge comprise entre 2500 et 3500 Volts et une tension additionnelle comprise entre 22 000 et 26 000 Volts.

Cette tension de décharge est obtenue par la décharge d'un condensateur disposé dans un circuit électrique de décharge assurant la charge et la décharge du condensateur. Ainsi, avant la génération de l'arc électrique de décharge, le condensateur est chargé par le circuit électrique de décharge et l'arc électrique de décharge ne peut être généré que lorsque la tension aux bornes du condensateur est suffisante pour créer l'arc électrique de décharge.

Pour réduire la tension nécessaire afin de créer cet arc électrique de décharge, il est connu d’utiliser une phase d’ionisation transformant le xénon en plasma avant la phase de génération de l’arc électrique de décharge. Cette phase d’ionisation résulte d’un premier arc électrique d’ionisation généré entre les deux électrodes au moyen d’une troisième électrode d’ionisation. Cet arc électrique d’ionisation présente une très faible énergie comparativement à celle de l’arc électrique de décharge. Typiquement, l’arc électrique d'ionisation peut être généré pendant une durée comprise entre 10 et 100 microsecondes.

Certaines lampes au xénon utilisent, ainsi, une alternance entre un arc électrique d'ionisation et un arc électrique de décharge pour créer des flashs lumineux successifs. En outre, certaines lampes au xénon utilisent également un ou plusieurs pré-arcs électriques entre l’arc électrique d'ionisation et l’arc électrique de décharge. Ces pré-arcs électriques présentent des valeurs d’énergie intermédiaires entre l’arc électrique d’ionisation et l’arc électrique de décharge de sorte à améliorer le délai d'amorçage de l'arc électrique de décharge.

Au lieu d'utiliser un ou plusieurs pré-arcs électriques, il est également connu d’appliquer un courant constant dans le plasma, appelé courant « simmer » dans les littératures françaises et anglo-saxonne. Ce courant simmer est obtenu à partir d’un générateur de courant connecté entre les deux électrodes de la lampe au xénon. Il vise à maintenir le niveau d'ionisation du plasma après la formation de l’arc électrique d'ionisation. Ainsi, des arcs électriques de décharge successifs peuvent être réalisés tout en maintenant ce courant simmer, et dès lors sans avoir à générer un autre arc électrique d'ionisation avant de générer chacun des arcs électriques de décharge. En outre, ce courant simmer permet également de limiter le délai d’amorçage et d’obtenir des flashs lumineux cadencés à moins de 200 nanosecondes.

Il est également connu d’utiliser un mode dit « pseudo -simmer » dans lequel le courant simmer est appliqué pendant une durée limitée, pour chaque arc électrique de décharge, entre un arc électrique d’ionisation et un arc électrique de décharge.

L'intensité de ce courant simmer dépend directement du diamètre interne du tube de la lampe au xénon. Par exemple :

pour un diamètre interne du tube compris entre 2 et 4 millimètres, le courant simmer est typiquement compris entre 100 et 300 mA,

pour un diamètre interne du tube compris entre 4 et 8 millimètres, le courant simmer et classiquement fixé autour de 500 mA ; et

pour un diamètre interne du tube supérieur à 8 millimètres, le courant simmer est généralement fixé proche de 700 mA.

Le diamètre interne du tube a également une influence importante pour déterminer l’énergie lumineuse générée par la lampe au xénon.

En effet, la transformation d’énergie électrique en énergie lumineuse entraîne une expansion du volume occupé par le plasma à l'intérieur du tube. Ce faisant, plus le diamètre interne du tube est important, et plus il est possible d’obtenir une expansion importante du volume plasma sans toucher les bords internes du tube.

Cependant, le plasma est particulièrement chaud lors de cette transformation, typiquement proche de 100000 K et, si ce plasma touche les bords internes du tube, il abrase l'intérieur du tube et réduit la durée de vie de la lampe au xénon, même pour des tubes particulièrement résistants réalisés en quartz. En outre, dans le cadre de l’application de la présente invention, et pour des flashs lumineux dans la bande de longueurs d’onde 240 à 300 nanomètres, il est recherché une très forte densité de courant dans le plasma, et cette forte densité de courant entraîne également une augmentation de la température du plasma et un risque d’abrasion de la paroi interne du tube, et donc corollairement une réduction de la durée de vie de la lampe.

Pour résoudre ce problème de durée de vie des lampes au xénon, il est possible d'utiliser des tubes au xénon avec de faible diamètres interne, typiquement inférieur à 3 millimètres, pour lesquels il a été constaté que le plasma se place naturellement au centre du diamètre interne du tube. Cependant, pour certaines applications, le faible diamètre interne du tube limite l’énergie lumineuse générée pour obtenir l’effet germinicide recherché.

Pour pouvoir obtenir des expansions plus importantes du plasma, il a été proposé des tubes avec des diamètres internes allant jusqu'à 6 millimètres, et pour lesquels l’expansion du plasma vient toucher la paroi interne du tube. Pour éviter l’abrasion du tube et garantir la durée de vie de ces lampes au xénon, le document FR 2 951 949 propose d’utiliser un refroidissement actif de la paroi interne au moyen d’un fluide caloporteur. Ce refroidissement est particulièrement complexe à mettre en œuvre et très énergivore.

Le problème technique de l’invention est donc d'obtenir un générateur de flashs lumineux permettant de générer une grande quantité d’énergie lumineuse tout en garantissant la durée de vie du tube de la lampe à décharge.

EXPOSE DE L’INVENTION

L’invention est issue de l’observation selon laquelle la problématique d’abrasion de la paroi interne du tube provient de problèmes de centrage du plasma à l'intérieur du tube lors de la formation de l’arc électrique de décharge. En effet, dans les tubes présentant un diamètre interne supérieur à 3 millimètres, il a été constaté que le plasma n’est plus automatiquement placé au centre du tube et peut se déplacer au voisinage de la paroi interne, si bien que son expansion vient naturellement abraser le quartz constitutif du tube. Pour pallier cette difficulté, l'invention propose de déplacer magnétiquement le plasma à l’intérieur du tube avant de générer l’arc électrique de décharge, de sorte à placer ce plasma sensiblement sur l’axe de révolution du tube. Ainsi, il est possible de créer une grande expansion du plasma avec un tube de fort diamètre interne, par exemple supérieur à 7 millimètres, en prenant cependant soin de stopper l’arc électrique de décharge avant que celui-ci n’entraîne une expansion trop importante du volume de plasma qui engendrerait une abrasion de la paroi interne du tube.

A cet effet, l’invention concerne un générateur de flashs lumineux comprenant : une lampe à décharge constituée d’un tube cylindrique hermétique intégrant du xénon, deux électrodes de décharge scellées respectivement à chacune des extrémités dudit tube ; une électrode d’ionisation ; un circuit électrique de décharge comportant une source de stockage d’énergie électrique de forte capacité, des moyens de charge de ladite source de stockage d’énergie électrique, et des moyens de décharge de cette source de stockage d’énergie électrique entre les deux électrodes de décharge de la lampe à décharge de sorte à former un arc électrique de décharge entre les deux électrodes de décharge ; un circuit électrique d’ionisation comportant une source de stockage d’énergie électrique de faible capacité, des moyens de charge de cette source de stockage d’énergie électrique, et des moyens de décharge de cette source de stockage d’énergie électrique sur l’électrode d’ionisation de sorte à former au moins un arc électrique d’ionisation entre les deux électrodes de décharge et transformer le xénon en plasma ; et un circuit d’alimentation simmer comportant un générateur de courant connecté entre les deux électrodes de décharge de la lampe à décharge et configuré pour générer un courant d’intensité constante dans la lampe à décharge et conserver le plasma formé par l’arc électrique d’ionisation. L’invention se caractérise en ce que le générateur de flashs lumineux comporte également au moins un générateur de champ magnétique disposé à l’extérieur du tube et configuré pour déplacer le plasma sensiblement jusqu’à axe de révolution du tube avant la génération d’au moins un arc électrique de décharge ; et en ce que le tube hermétique est réalisé en quartz avec un diamètre interne compris entre 7 et 9 millimètres ; et en ce que le générateur de flashs lumineux comporte un organe de supervision connecté aux moyens de décharge des circuits électriques de décharge et d’ionisation ainsi qu’au générateur de courant du circuit d’alimentation simmer, l’organe de supervision comportant des moyens de commande d’un mode pseudo -simmer dans lequel, avant chaque arc électrique de décharge, l’organe de supervision commande la génération d’un moins un arc d’ionisation et un déplacement du plasma au moyen de l’au moins un générateur de champ magnétique lors de l’application du courant simmer jusqu’à ce que le plasma soit sensiblement disposé sur l’axe de révolution du tube.

En centrant le plasma, l’invention permet de mettre en œuvre une lampe au xénon avec un diamètre interne du tube supérieur à 6 millimètres, sans nécessiter de quelconque dispositif de refroidissement complexe, et en utilisant uniquement la convection dans l’air ambiant extérieur dans lequel est située la lampe. En effet, selon l’invention, la durée de l'arc de décharge peut être déterminée pour que l'expansion du plasma n'atteigne pas la paroi interne du tube de la lampe à décharge. En outre, la convection dans l’air ambiant peut être améliorée par un dispositif de refroidissement par convection forcée.

Avec une lampe au xénon dont le diamètre interne du tube est important, il est ainsi possible d’obtenir un générateur de flashs lumineux ultraviolets avec une plus grande puissance lumineuse que les lampes de plus faible diamètres. Si le générateur est configuré pour générer des flashs dans la bande de longueurs d’onde 240 à 300 nanomètres, il est également possible d’obtenir des propriétés germinicides significativement améliorées au regard de celles résultant des générateurs de l’art antérieur, pour une durée de vie de lampe équivalente.

Pour obtenir le centrage recherché du plasma, l’invention présente deux variantes, une variante avec un mode simmer et une variante avec un mode pscudo-simmer. L’application de l’une ou l’autre de ces deux variantes est préférentiellement obtenue par un organe de supervision qui commande les moyens de décharge des circuits électriques de décharge et d’ionisation ainsi que le générateur de courant du circuit d’alimentation simmer pour cadencer leurs fonctionnements.

Le mode simmer correspond au maintien du courant pour plusieurs arcs électriques de décharge consécutifs.

Dans ce mode de réalisation, les déplacements du plasma sont réalisés par un champ magnétique de confinement, préférentiellement obtenu par plusieurs générateurs de champ magnétique régulièrement disposés autour du tube de la lampe au xénon. Les différents générateurs de champ magnétique forment des champs magnétiques selon plusieurs directions radiales par rapport à l’axe de révolution du tube afin que le plasma soit confiné sensiblement sur l’axe de révolution. Ce mode de réalisation permet de déplacer le plasma sans avoir à estimer la position du plasma au cours du temps.

La variante pseudo simmer vise à utiliser, avant chaque arc électrique de décharge, un arc d'ionisation et un déplacement du plasma au moyen du générateur de champ magnétique lors de l’application du courant simmer jusqu’à ce que le plasma soit sensiblement disposé sur l’axe de révolution du tube.

En connaissant la localisation initiale du plasma, il est possible de disposer le générateur de champ magnétique de sorte que celui-ci déplace le plasma dans une direction perpendiculaire à l’axe de révolution du tube. Lorsque la durée de déplacement du plasma est suffisante pour que celui-ci atteigne l’axe de révolution du tube, l’arc électrique de décharge est généré. Le courant simmer est stoppé avant ou après la génération de cet arc électrique de décharge. Ainsi, pour générer un nouvel arc électrique de décharge, un nouvel arc d’ionisation et un nouveau déplacement du plasma doivent être réalisés.

Bien entendu, la durée nécessaire pour déplacer le plasma dépend de plusieurs facteurs et il convient d’estimer cette durée au cas par cas pour obtenir un déplacement du plasma sensiblement jusqu’à l’axe de révolution du tube. En effet, cette durée de déplacement dépend évidemment du diamètre interne du tube, mais également de l’intensité magnétique de l’au moins un générateur de champ magnétique et l’intensité du courant simmer. En outre, le plasma subit également l’influence de la gravité et il a tendance à s’élever dans le tube lorsque sa température augmente. Il convient donc de prendre en compte ces différents facteurs pour déterminer pratiquement l’intensité magnétique et le temps d’application du courant simmer nécessaires pour obtenir un centrage du plasma. Typiquement, la durée de déplacement du plasma est comprise entre 2 et 20 millisecondes.

Pour obtenir l’application d’un courant pseudo -simmer tout en formant le plasma dans une localisation prédéterminée, il est possible d’utiliser trois modes de réalisation. Les deux premiers modes de réalisation utilisent une ionisation par connexion du circuit d’ionisation sur une électrode linéaire externe à la lampe alors que le troisième mode de réalisation utilise une ionisation par connexion du circuit d’ionisation sur une électrode de décharge de la lampe à décharge.

Dans un premier mode de réalisation, l’électrode d’ionisation est constituée d’un fil électrique conducteur disposé à l’extérieur du tube hermétique et connecté au circuit électrique d’ionisation, le fil électrique conducteur s’étendant le long du tube hermétique de sorte à guider l’ionisation générée par le circuit électrique d’ionisation à proximité du fil électrique conducteur.

Ce mode de réalisation permet de guider l’ionisation par le rayonnement électrique produit par le fil électrique. Pour ce faire, deux régions d’ionisation indépendantes se forment respectivement dans le tube entre les deux électrodes de décharge et la partie du fil électrique la plus proche de chaque électrode de décharge. Au cours de la phase d’ionisation, ces deux régions d’ionisation s’étirent et se rapprochent pour finir par former l’arc d’ionisation entre les deux électrodes de décharge.

Dans un second mode de réalisation, l’électrode d’ionisation est constituée d’une lame métallique disposée à l’extérieur du tube hermétique et connectée au circuit électrique d’ionisation, la lame métallique s’étendant le long du tube hermétique de sorte à guider l’ionisation générée par le circuit électrique d’ionisation à proximité de la lame métallique conductrice. Ce mode de réalisation permet de générer l’arc d’ionisation par le rayonnement électrique produit par la lame métallique de la même manière que pour le premier mode de réalisation.

Dans un troisième mode de réalisation, l’électrode d’ionisation est constituée de l’une des deux électrodes de décharge de la lampe à décharge connectée au circuit électrique d’ionisation, le générateur de flashs lumineux comportant également une lame métallique ou un fil électrique conducteur s’étendant le long du tube hermétique et à l’extérieur de ce dernier de sorte à guider l’ionisation générée par le circuit électrique d’ionisation à proximité de la lame métallique ou du fil électrique conducteur.

La lame métallique ou le fil électrique conducteur utilisés dans le troisième mode de réalisation peuvent être connectés à une référence de tension électrique, par exemple à la masse, ou à l’électrode de décharge qui n’est pas connectée au circuit électrique d’ionisation.

Dans ce troisième mode de réalisation, l’ionisation est formée entre l’électrode connectée au circuit d’ionisation et la partie de la lame métallique ou du fil électrique conducteur la plus proche de cette électrode. Au cours de la phase d’ionisation, cette ionisation s’étend le long de cette lame métallique ou du fil électrique conducteur jusqu’à atteindre la seconde électrode de décharge de la lampe à décharge et former l’arc d’ionisation.

En outre, il est possible de combiner ce troisième mode de réalisation avec le premier ou le second mode de réalisation en connectant le circuit d’ionisation à la fois à l’une des électrodes de décharge et à la lame métallique ou au fil électrique conducteur. Ce mode de réalisation permet, dans certains cas, de modifier la formation de l’arc d’ionisation.

Quel que soit le mode de réalisation utilisé, le plasma formé par l’arc d’ionisation, initialement contre la paroi interne du tube sensiblement au plus proche du fil ou de la lame électrique, est ensuite déplacé pour atteindre l’axe de révolution du tube par au moins un champ magnétique. Ce champ magnétique est généré par un aimant permanent ou par un électro-aimant. DESCRIPTION SOMMAIRE DES FIGURES

La manière de réaliser l’invention ainsi que les avantages qui en découlent, ressortiront bien des modes de réalisation qui suivent, donnés à titre indicatif mais non limitatif, à l’appui des figures annexées dans lesquelles :

La figure 1 est une vue schématique en perspective d’une lampe à décharge selon un premier mode de réalisation de l’électrode d’ionisation ;

La figure 2 est une représentation schématique d’un générateur de flashs lumineux intégrant la lampe de la figure 1 selon un mode de réalisation de l’invention ;

Les figures 3a-3e représentent schématiquement cinq réactions obtenues dans la lampe à décharge de la figure 1 pour former un arc de décharge selon l’invention ;

La figure 4 est une représentation schématique en section des champs magnétiques créés autour de la lampe à décharge de la figure 1 selon un mode de réalisation de l’invention ;

La figure 5 est une vue schématique en perspective d’une lampe à décharge intégrée dans un boîtier selon un second mode de réalisation de l’électrode d’ionisation ;

Les figures 6a-6b représentent deux vues schématiques en section du boîtier de la figure 5, avec (figure 6b) et sans (figure 6a) les champs magnétiques créés autour de la lampe à décharge ;

La figure 7 est une représentation schématique d’un générateur de flashs lumineux intégrant la lampe de la figure 5 selon un mode de réalisation de l’invention ;

Les figures 8a-8e représentent schématiquement cinq réactions obtenues dans la lampe à décharge de la figure 5 pour former un arc de décharge selon l’invention ;

La figure 9 est une représentation schématique d’un générateur de flashs lumineux intégrant une lampe à décharge selon un troisième mode de réalisation de l’électrode d’ionisation ; et

Les figures 10a- 10e représentent schématiquement cinq réactions obtenues dans la lampe à décharge de la figure 9 pour former un arc de décharge selon l’invention.

DESCRIPTION DETATTT.EE DE L’INVENTION

La figure 1 illustre une lampe à décharge 11 formée par un tube cylindrique hermétique 14 intégrant du xénon. A l'intérieur de ce tube 14, la lampe à décharge 11 comporte deux électrodes : une anode 12 et une cathode 13. En outre, une troisième électrode d'ionisation 16 est formée autour de la lampe à décharge 11 au moyen d'un fil électrique conducteur disposé le long de la surface extérieure de cette lampe à décharge 11 et maintenu par quatre boucles 23 de ce même fil électrique 16 enroulées autour du tube 14.

Tel qu’illustré sur la figure 2, cette lampe à décharge 11 peut être montée dans un générateur de flashs lumineux 10a conforme à l'invention en utilisant un circuit de décharge Cd connecté aux deux électrodes 12 et 13, lesdites électrodes étant scellées aux deux extrémités du tube 14.

Ce circuit de décharge Cd comporte une source de stockage d’énergie électrique de forte capacité Ch, typiquement un condensateur de capacité comprise entre 200uF et 30mF. Une première borne de ce condensateur Ch est reliée à l’anode 12 par l’intermédiaire d’un interrupteur II et une seconde borne de ce condensateur Ch est directement connectée à la cathode 13. En outre, ce condensateur Ch est également relié à des moyens de charge Th, par exemple une source de courant I limitée en tension.

Les électrodes 12 et 13 du tube 14 sont également reliées à un circuit d’alimentation simmer Cs comportant un générateur de courant constant Gc. Par exemple, le courant constant appliqué par le circuit d’alimentation simmer Cs dans la lampe à décharge 11 est compris entre 100 et 300 milliAmpères.

En outre, le fil électrique 16 constituant l’électrode d'ionisation est relié à un circuit d’ionisation Ci comportant une source de stockage d’énergie Cl, par exemple un condensateur, dont la capacité est comprise entre 47nF et luF. Une première borne de ce condensateur Cl est reliée au fil électrique 16 par l'intermédiaire d'un interrupteur 12 et une seconde borne de ce condensateur CI est directement connectée à la cathode 13. En outre, ce condensateur CI est également relié à des moyens de charge TI, par exemple une source de courant I limitée en tension.

Le générateur de flashs lumineux 10a comporte également au moins un générateur de champ magnétique 30-36. Par exemple, la figure 2 illustre un seul aimant permanant 30 disposé sous le fil électrique 16 avec un champ magnétique configuré pour repousser le plasma P à l’intérieur du tube 14. En variante, le générateur de champ magnétique 30-36 peut fonctionner en attirant le plasma P et ce générateur de champ magnétique 30-36 peut être formé par un ou plusieurs aimants ou électro-aimants. Par exemple, tel qu’illustré sur la figure 4, deux aimants permanents 31 et 32 peuvent être disposés sous le tube pour former un champ magnétique sensiblement uniforme dans le diamètre du tube 14, alors qu'en utilisant un seul aimant, la forme du champ magnétique est classiquement hémisphérique.

Ce générateur de flashs lumineux 10a permet de générer un arc de décharge A4 au moyen d’un mode pseudo simmer illustré sur les figures 3a à 3e.

Ce mode pseudo simmer peut être contrôlé par un organe de supervision, non représenté, permettant de commander l’ordonnancement des interrupteurs II et 12 et le fonctionnement du générateur de courant Gc. Par exemple, l’organe de supervision peut être constitué d’un microcontrôleur ou d’un microprocesseur exécutant une suite d’instructions logiques.

Dans une première étape, un arc d’ionisation A3 est formé entre les deux électrodes 12 et 13 au moyen de la décharge du condensateur Cl sur le fil électrique 16. Lors de cette phase d'ionisation, l’ionisation peut générer deux premiers arcs Al et A2 formés entre les électrodes 12 et 13 et la paroi interne du tube 14 la plus proche du fil électrique 16, tel qu’illustré sur la figure 3a. Au cours de la décharge du condensateur Cl, tel qu’illustré sur la figure 3b, les deux premiers arcs Al et A2 se rapprochent l’un de l’autre. Dans le même temps, un plasma P commence à être formé à l'intérieur du tube 14 au niveau de la paroi la plus proche du fil électrique 16.

À la fin de la phase d’ionisation, tel qu’illustré sur la figure 3c, les deux premiers arcs Al et A2 se rejoignent pour former un seul arc d'ionisation A3 entre les deux électrodes 12 et 13 et cet arc d’ionisation A3 s’étend sur le plasma P qui demeure formé le long de la paroi interne du tube 14 proche du fil électrique 16.

Après la phase d'ionisation, le circuit d’alimentation simmer Cs est activé pour injecter un courant constant dans le tube 14 entre les deux électrodes 12 et 13. Ce circuit d’alimentation simmer Cs a pour effet de maintenir l’ionisation du plasma P et l’arc d’ionisation A3 si bien que, tant que le circuit d’alimentation simmer Cs est activé, le générateur de champ magnétique 30 déplace le plasma P et l’arc d’ionisation A3 à l'intérieur du tube 14. Ainsi, tel qu'illustré sur la figure 3d, le circuit d’alimentation simmer Cs est activé pour que le plasma P et l’arc d’ionisation A3 aient le temps de se déplacer depuis la paroi interne du tube 14 la plus proche du fil électrique 16 pour atteindre sensiblement l’axe de révolution Ar du tube 14. Pour ce faire, il convient donc de déterminer le temps d’activation du circuit d’alimentation simmer Cs pour obtenir le déplacement recherché en prenant en compte le diamètre interne du tube 14, l’intensité magnétique du champ dans lequel est plongé le tube 14, ainsi que la gravité ou encore la force d’élévation subie par ce plasma P.

Par exemple, la durée de déplacement du plasma P peut être comprise entre 2 et 20 millisecondes et le circuit d’alimentation simmer Cs est donc activé pendant cette durée avant d’actionner le circuit de décharge Cd. À l'issue de la phase de déplacement du plasma P, un arc de décharge A4 est formé entre les deux électrodes 12 et 13, tel qu'illustré sur la figure 3e. Cet arc de décharge A4 est obtenu par la décharge du condensateur Ch en fermant l’interrupteur II. La durée de cet arc de décharge A4 est déterminée pour éviter que l’expansion du plasma P n’entre en contact avec la paroi interne du tube 14 et abrase les parois internes de celui-ci.

Typiquement, avec un tube 14 dont le diamètre interne est compris entre 7 et 9 millimètres, Tare de décharge A4 peut être généré pendant une durée comprise entre 100 et 350 microsecondes avec une partie de la lumière contenue dans la bande de longueurs d’onde 240 à 300 nanomètres pour obtenir un effet germinicide.

Bien entendu, le générateur de flashs lumineux peut comporter plusieurs lampes à décharge 11. Par exemple, la figure 5 illustre un générateur 10b comportant trois lampes à décharge juxtaposées, dont une seule est représentée. En outre, ce mode de réalisation de la figure 5 illustre également une variante de formation de l’électrode d’ionisation au moyen d’une lame métallique 15 connectée à un réflecteur 17. Ce réflecteur 17 permet classiquement de renvoyer la lumière générée en direction du fond d’un boîtier 18 intégrant la lampe à décharge 11 vers une fenêtre optique 19, généralement formée par une plaque de verre, montée au-dessus du boîtier 18. Dans ce mode de réalisation, l'électrode d'ionisation correspond à la lame métallique 15 et le circuit d'ionisation Ci est connecté sur le réflecteur 17, lui-même connecté électriquement à la lame métallique 15. Tel qu’illustré sur les figures 6a et 6b, quatre aimants permanents 33-36 sont juxtaposés dans des rainures ménagées au fond du boîtier 18 de sorte à former un champ magnétique sensiblement rectiligne à l'intérieur du réflecteur 17 et, plus particulièrement, à l’intérieur des trois lampes à décharge 11 juxtaposées. Le champ magnétique sensiblement rectiligne est également obtenu en disposant des plaques en acier, non représentées, entre les aimants permanents 33-36 pour canaliser le champ magnétique.

La figure 7 illustre le schéma électrique correspondant à celui de la figure 2. La seule différence réside dans le fait que le circuit ionisation Ci est connecté non plus sur un fil électrique 16, mais sur la lame métallique 15 au moyen du réflecteur 17. En outre, l’aimant permanent 30 est remplacé par les quatre aimants permanents 33-36. Tel qu’illustré sur les figures 8a à 8e, l’ionisation réalisée depuis cette lame métallique 15 est identique à celle obtenue par le fils métallique 16, et permet d'obtenir un phénomène similaire de formation de Tare d’ionisation A3 en passant par deux premiers arcs Al et A2. Un autre mode d'ionisation possible consiste à utiliser une lame métallique 15 proche du tube 14 et à connecter le circuit ionisation Ci directement sur Tune des électrodes du tube 14.

Par exemple, le générateur 10c illustré sur la figure 9 est obtenu en reliant le circuit ionisation Ci à l'anode 12 du tube 14, alors que la lame métallique 15 n'est connectée à aucun circuit. Tel qu’illustré sur les figures 10a à 10e, ce mode de réalisation diffère des deux modes de réalisation précédents en ce que Tare d’ionisation A3 est formé par un seul premier arc Al qui s'étend le long du tube 14 au niveau de la paroi la plus proche de la lame métallique 15 jusqu'à atteindre l'anode 13 du tube 14. Lors de la formation de Tare d’ionisation A3, le plasma P est toujours formé au même endroit, c'est-à-dire au niveau de la paroi interne du tube 14 la plus proche de la lame métallique 15. Ainsi, pour ces deux générateurs 10b et 10c, le plasma P peut être déplacé de manière identique au premier mode de réalisation concernant le générateur 10a jusqu'à ce que ce plasma P atteigne sensiblement l'axe de révolution Ar du tube 14. Il est également possible de réaliser l'invention en configurant l'organe de supervision pour fonctionner en mode simmer, c'est-à-dire dans un mode selon lequel plusieurs arcs de décharge A4 peuvent être générés successivement sans avoir à repasser par une phase de génération d’un arc d'ionisation A3 et de déplacement du plasma P. Pour ce faire, l'invention propose d'utiliser un champ magnétique de confinement du plasma P en disposant des générateurs de champ magnétique régulièrement tout autour du tube 14.

Par exemple, la disposition des générateurs de champ magnétique peut correspondre à celle décrite dans le document EP 0209469, dans lequel il est réalisé un champ magnétique de confinement au moyen d’aimants disposés régulièrement sur la circonférence d’un tube cylindrique. De préférence, dans ce mode de réalisation, les générateurs de champ magnétique sont constitués par des électroaimants, de sorte que seuls des fils électriques sont disposés autour du tube 14 pour limiter l’impact de ces générateurs de champ magnétique sur la lumière émanant des lampes à décharge 11.

Dans ce mode simmer, une première étape consiste donc à générer un arc d'ionisation A3 tel que décrit dans l'un des trois modes de réalisation précédents. Suite à la génération de cet arc d'ionisation A3, le circuit d'alimentation simmer Cs est activé et le champ magnétique de confinement entraîne le plasma P pour atteindre sensiblement l'axe de révolution Ar du tube 14.

Lorsque le plasma P a atteint cette position, le circuit d'alimentation simmer Cs est maintenu et le circuit de décharge est activé pour réaliser plusieurs arcs de décharge A4 consécutifs. En outre, ce mode de réalisation permet de déplacer plus facilement le plasma P puisqu'il n'est pas nécessaire d'estimer la durée de déplacement du plasma P pour atteindre l'axe de révolution Ar et qu'il est possible d'attendre une durée de stabilisation du plasma P.

Quelle que soit la solution utilisée pour déplacer le plasma P, l'invention permet, à durée de vie identique, de former des flashs lumineux plus intenses avec notamment, des propriétés germinicides plus importantes.