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Title:
FRICTION STIR WELDING METHOD AND ASSOCIATED WELDING ASSEMBLY
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2024/089372
Kind Code:
A1
Abstract:
This method for friction stir welding of a first part (8) onto a second part (9), the first part (8) being arranged on the second part (9), comprises the following steps: - Machining (E1) of a means for positioning and holding the first part on the second part (13, 16, 17) on the first and second parts (8 and 9), the machined positioning and holding means (13, 16, 17) comprising at least one projecting part (13a, 16a, 17a) and at least one groove (13b, 16b, 17b) intended to receive the at least one projecting part (13a, 16a, 17a) for positioning and holding the first part (8) on the second part (9), the at least one projecting part (13a, 16a, 17a) being machined on the first part (8) and the at least one groove (13b, 16b, 17b) being machined in the second part (9), - Activation (E2) of the positioning and holding means (13, 16, 17), - Friction stir welding (E3) of a first welding area (10) of the first part (8) and a second welding area (11) of the second part (9).

Inventors:
HOLAY XAVIER (FR)
OTERO EVE-ANNE (FR)
DIGEOS VIRGINIE EMMANUELLE ANNE-MARIE (FR)
Application Number:
PCT/FR2023/051695
Publication Date:
May 02, 2024
Filing Date:
October 27, 2023
Export Citation:
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Assignee:
SAFRAN NACELLES (FR)
International Classes:
B23K20/12; B23K35/02; B23K101/00; B23K103/10
Foreign References:
JP4056587B22008-03-05
CN103028837B2016-05-11
US20200166161A12020-05-28
EP1510281B12008-06-11
US9260133B22016-02-16
Other References:
DAWES C J: "FRICTION STIR WELDING ALUMINIUM SHIPS", INTERNATIONAL FORUM ON ALUMINIUM SHIPS, XX, XX, 27 May 1998 (1998-05-27), pages 3, XP008060387
Attorney, Agent or Firm:
DELPRAT, Olivier et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Procédé de soudage par friction malaxage d’une première pièce (8) sur une deuxième pièce (9), la première pièce (8) étant disposée sur la deuxième pièce (9), comprenant les étapes suivantes :

Usinage (El ) d’un moyen de positionnement et de maintien de la première pièce sur la deuxième pièce ( 13, 16, 17) sur les première et deuxième pièces (8 et 9), le moyen ( 13 , 16, 17) de positionnement et de maintien usiné comprenant au moins une partie saillante ( 13a, 16a, 17a) et au moins une rainure ( 13b, 16b, 17b) destinée à recevoir l'au moins une partie saillante ( 13a, 16a, 17a) pour le positionnement et le maintien de la première pièce (8) sur la deuxième pièce (9), l’ au moins une partie saillante ( 13a, 16a, 17a) étant usinée sur la première pièce (8) et l’ au moins une rainure ( 13b, 16b, 17b) étant usinée dans la deuxième pièce (9),

Activation (E2) du moyen de positionnement et de maintien ( 13 , 16, 17),

Soudage (E3) par friction malaxage d’une première zone de soudage ( 10) de la première pièce (8) et d’une deuxième zone de soudage ( 1 1 ) de la deuxième pièce (9).

2. Procédé de soudage selon la revendication 1 , dans lequel l’ étape d’ activation (E2) du moyen ( 13, 16, 17) de positionnement et de maintien comprend l’ assemblage de l’ au moins une partie saillante ( 13a, 16a, 17a) avec l’ au moins une rainure ( 13b, 16b, 17b) destinée à recevoir l’ au moins une partie saillante ( 13a, 16b, 17b) .

3. Procédé de soudage selon l’une des revendications 1 ou 2, dans lequel l’ au moins une partie saillante ( 13a, 16a, 17a) est usinée sur une surface inférieure (8a) de la première pièce (8), et l’ au moins une rainure ( 13b, 16b, 17b) est usinée dans une surface supérieure (9a) de la deuxième pièce (9).

4. Procédé de soudage selon l’une quelconque des revendications 1 à 3 , dans lequel l’ au moins une partie saillante ( 13a, 16a, 17a) est usinée dans un alliage d’ aluminium. 5. Procédé de soudage selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel l’au moins une partie saillante (13a, 16a, 17a) est usinée dans le matériau de la première zone de soudage (10).

6. Procédé de soudage selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel dans lequel l’au moins une partie saillante (13a, 16a, 17a) est usinée sur la première zone de soudage (10) de la première pièce (8) et l’au moins une rainure (13b, 16b, 17b) est usinée dans une portion de la deuxième zone de soudage (11) destinée à être au contact de l’au moins une partie saillante (13a , 16a, 17a).

7. Procédé de soudage selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, dans lequel l’au moins une rainure (13b, 16b) est usinée dans une portion de la deuxième zone de soudage (11) destinée à être au contact de la première zone de soudage (10).

8. Procédé de soudage selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel lors de l’étape (E3) de soudage, au moins une portion du moyen de positionnement et de maintien (13, 16) est soudée par friction malaxage aux première et deuxième zones de soudage (10 et 11).

9. Procédé de soudage selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, comprenant une étape (E4) d’application d’un élément isolant (18) dans l’au moins une rainure (17b), préalablement à l’étape (E2) d’activation du moyen de positionnement et de maintien (17).

10. Procédé selon la revendication 8, dans lequel l’élément isolant (18) est du mastic.

11. Soudure obtenue à partir de la mise-en-œuvre d’un procédé de soudure par friction malaxage selon l’une quelconque des revendications 1 à 10 sur un ensemble de soudage (7) comprenant une première pièce (8) disposée sur une deuxième pièce (9).

Description:
DESCRIPTION

TITRE : Procédé de soudage par friction malaxage et ensemble de soudage associé

Domaine technique

La présente invention concerne les dispositifs et procédés d’ assemblage par friction malaxage, également appelé « friction stir welding » en termes anglo-saxons.

En particulier, l’invention concerne un procédé de soudage de deux pièces par friction malaxage et un ensemble de soudage associé.

De manière générale, l’ invention s’ applique à tout type de domaine nécessitant un assemblage par friction malaxage de deux éléments à assembler.

Techniques antérieures

Dans l’ industrie, et notamment dans l’ industrie aéronautique, il est courant de devoir assembler plusieurs éléments entre eux. Il peut s’ agir par exemple de l’ assemblage d’un raidisseur sur un panneau de structure d’un aéronef afin de rigidifier ledit panneau de structure.

Parmi les différents procédés d’ assemblage, le soudage par friction malaxage est un procédé d’ assemblage permettant, à l’ aide d’un outillage de soudage comprenant une pointe en rotation de moins de cinq millimètres de diamètre, de malaxer ensemble les matières des éléments à assembler et ainsi de créer une soudure. Le soudage par friction malaxage convient particulièrement pour des alliages d’ aluminium.

Pour souder deux pièces ensemble, les pièces doivent être positionnées l’une par rapport à l’ autre et maintenues en position durant le soudage. Pour cela, une des solutions existantes est illustrée sur la figure 1 , et consiste à positionner et maintenir les pièces par un système d’ épingles.

Plus particulièrement, en référence à la figure 1 , un ensemble de soudage 1 comprend une première pièce 2 et une deuxième pièce 3. Des pré-perçages sont pratiqués dans les pièces 2 et 3, dans lesquels sont introduits des épingles 4. Grâces aux épingles 4, la première pièce 2 est positionnée et maintenue sur la deuxième pièce 3, permettant la réalisation du soudage par friction malaxage à l’ aide d’un outillage de soudage 5. Sur la figure 1 , le soudage est en cours, et un cordon de soudure 6 est réalisé où l’ outillage 5 est déjà passé.

Néanmoins, cette solution présente de nombreux inconvénients. Tout d’ abord, le système d’ épingle et de pré-perçages est encombrant, et nuit aux trajectoires de soudage et à l’ environnement machine. De plus, cette solution bloque le passage de l’ outillage de soudage 5, qui ne peut être utilisé trop près des épingles 4. Il en résulte une limitation du cordon de soudure 6 aux abords des épingles 4. D’une manière générale, il n’ est pas possible, par le procédé classique de soudage par friction malaxage, d’ obtenir une trajectoire continue du cordon de soudure 6 entre les deux pièces à souder. Aussi, les épingles doivent être retirées une fois la soudure réalisée, et laissent alors les préperçages libres, qui doivent être rebouchés par un rivetage standard afin d’ assurer l’ étanchéité et l’ aérodynamisme. Enfin, du fait d’un léger déplacement des deux pièces 2 et 3 l’une par rapport à l’ autre durant le soudage, les pré-perçages présents et alignés sur les deux pièces 2 et 3 peuvent se retrouver en décalage, ce qui provoque un serrage et blocage des épingles 4 dans les pré-perçages.

Exposé de l’invention

La présente invention a donc pour but de pallier les inconvénients précités.

La présente invention a donc pour objet un procédé de soudage par friction malaxage d’une première sur une deuxième pièce, la première pièce étant disposée sur la deuxième pièce, comprenant les étapes suivantes :

Usinage d’un moyen de positionnement et de maintien de la première pièce sur la deuxième pièce sur les première et deuxième pièces, le moyen de positionnement et de maintien usiné comprenant au moins une partie saillante et au moins une rainure destinée à recevoir l'au moins une partie saillante pour le positionnement et le maintien de la première pièce sur la deuxième pièce, l’ au moins une partie saillante étant usinée sur la première pièce et l’ au moins une rainure étant usinée dans la deuxième pièce,

Activation du moyen de positionnement et de maintien, Soudage par friction malaxage d’une première zone de soudage de la première pièce et d’une deuxième zone de soudage de la deuxième pièce.

De manière préférentielle, l’étape d’ activation du moyen de positionnement comprend l’ assemblage de l’ au moins une partie saillante avec l’ au moins une rainure destinée à recevoir l’ au moins une partie saillante.

Avantageusement, l’ au moins une partie saillante est usinée sur une surface inférieure de la première pièce, et l’ au moins une rainure est usinée dans une surface supérieure de la deuxième pièce.

De manière préférentielle, l’ au moins une partie saillante est usinée dans un alliage d’ aluminium.

Avantageusement, l’ au moins une partie saillante est usinée dans le matériau de la première zone de soudage.

Avantageusement, l’ au moins une partie saillante est usinée sur la première zone de soudage de la première pièce et l’ au moins une rainure est usinée dans une portion de la deuxième zone de soudage destinée à être au contact de l’ au moins une partie saillante.

Dans un mode de réalisation, l’ au moins une rainure est usinée dans une portion de la deuxième zone de soudage destinée à être au contact de la première zone de soudage.

Dans ce mode de réalisation, lors de l’étape de soudage, au moins une portion du moyen de positionnement et de maintien est soudée par friction malaxage aux première et deuxième zones de soudage.

Dans un mode de réalisation, le procédé comprend une étape d’ application d’un élément isolant dans l’ au moins une rainure, préalablement à l’ étape d’ activation du moyen de positionnement et de maintien.

De manière préférentielle, l’ élément isolant est du mastic.

L’ invention a également pour objet une soudure obtenue à partir de la mise-en-œuvre d’un procédé de soudure par friction malaxage tel que défini précédemment sur un ensemble de soudage comprenant une première pièce disposée sur une deuxième pièce.

Brève description des dessins

D’ autres buts, caractéristiques et avantages apparaîtront à la lecture de la description suivante, donnée uniquement à titre d’ exemple non limitatif, et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels :

[Fig l ] illustre un exemple de mise-en-œuvre d’un procédé de soudage par friction malaxage connu de l’ état de la technique sur un ensemble de soudage. ;

[Fig2] illustre un ensemble de soudage initial en coupe transversale avant mise-en-œuvre du procédé selon l’ invention ;

[Fig3] illustre un exemple d’un procédé de soudage par friction malaxage conforme à la présente divulgation ;

[Fig4] illustre un premier exemple de mise-en-œuvre du procédé de la figure 3 conforme à la présente divulgation sur l’ ensemble de soudage de la figure 2, illustré en coupe longitudinale ;

[Fig5] illustre l’ exemple de la figure 4 en coupe transversale ;

[Fig6] illustre l’ exemple de la figure 4 en vue du dessus ;

[Fig7] illustre un deuxième exemple de mise-en-œuvre du procédé de la figure 3 conforme à la présente divulgation sur l’ ensemble de soudage de la figure 2, illustré en coupe transversale ;

[Fig8] illustre l’ exemple de la figure 7 en vue du dessus ;

[Fig9] illustre un troisième exemple de mise-en-œuvre du procédé de la figure 3 conforme à la présente divulgation sur l’ ensemble de soudage de la figure 2, illustré en coupe transversale.

Description détaillée

On a représenté schématiquement sur la figure 2 un ensemble de soudage 7 initial avant l’ application d’un procédé de soudage par friction malaxage selon l’ invention représenté en figure 3. L’ ensemble de soudage 7 comprend une première pièce 8 et une deuxième pièce 9, illustré schématiquement en coupe transversale.

Pour les besoins de la description, on se réfère à un repère orthonormé direct, dans lequel l’ axe X désigne la direction longitudinale de l’ ensemble de soudage 7, l’ axe Y désigne la direction selon la largeur de l’ensemble de soudage 7, et l’ axe Z désigne la direction verticale, orienté vers le haut.

La figure 2 illustre donc une coupe transversale selon un plan parallèle à l’ axe Y de l’ ensemble de soudage 7.

Par exemple, la première pièce 8 est un raidisseur et la deuxième pièce 9 est un panneau de structure d’ aéronef.

La première pièce 8 et la deuxième pièce 9 sont destinées à être soudées ensemble par friction malaxage en transparence, c’ est-à-dire l’une sur l’ autre. Ainsi, le première pièce 8 comprend une surface inférieure 8a reposant de préférence entièrement sur une surface supérieure 9a de la deuxième pièce 9.

Plus précisément, la première pièce 8 comprend une première zone de soudage 10 et la deuxième pièce 9 comprend une deuxième zone de soudage 1 1 , qui définissent des parties respectives des pièces 8 et 9 destinées à être mélangées ensemble lors du soudage par friction malaxage.

La première zone de soudage 10 comprend ainsi au moins une portion de la surface inférieure 8a et la deuxième zone de soudage 11 comprend au moins une portion de la surface supérieure 9a qui est destinée à être au contact de la première zone de soudage 10. Ainsi, la première zone de soudage 10 et la deuxième zone de soudage 1 1 sont de fait positionnées au contact l’une de l’ autre.

A titre d’ exemple non limitatif dans le cadre de la présente divulgation, la première pièce 8 illustrée sur la figure 2 est un raidisseur en forme de L, comprenant une base 12a et un épaulement 12b.

La première pièce 8 et la deuxième pièce 9 sont réalisées dans des matériaux adaptés pour le soudage par friction malaxage. En particulier, le première pièce 8 et la deuxième pièce 9 sont réalisées à partir d’ alliages d’ aluminium, possiblement différents l’un de l’ autre.

La figure 3 illustre un procédé de soudage par friction malaxage de la première pièce 8 sur la deuxième pièce 9 apte à être mis-en-œuvre sur l’ ensemble de soudage 7. Les étapes du procédé sont décrites ci- dessous. Dans une première étape El , un moyen de positionnement et de maintien est usiné sur les première et deuxième pièces 8 et 9, le moyen de positionnement et de maintien comprenant au moins une partie saillante et au moins une rainure destinée à recevoir la partie saillante, l’ au moins une partie saillante étant usinée sur la surface inférieure 8a de la première pièce 8 et l’ au moins une rainure étant usinée dans la surface supérieure 9a de la deuxième pièce 9.

Une fois le moyen de maintien et de positionnement usiné, une étape E2 comprend l’ installation de la première pièce 8 sur la deuxième pièce 9, et l’ activation du moyen de positionnement et de maintien pour garantir le bon positionnement et maintien de la première pièce 8 sur la deuxième pièce 9. L’ activation du moyen de positionnement et de maintien consiste en l’ insertion de l’ au moins une partie saillante dans l’ au moins une rainure correspondante. De cette façon, la première pièce 8 est correctement positionnée et maintenue sur la deuxième pièce 9, permettant dans une troisième étape E3 de réaliser le soudage par friction malaxage de la première zone de soudage 10 et de la deuxième zone de soudage 1 1.

Optionnellement, le procédé comprend une étape E4 entre les première et deuxième étapes El et E2, dans laquelle un élément isolant est appliqué dans l’ au moins une rainure.

Différents exemples de mise-en-œuvre de ce procédé de la figure 3 sur l’ensemble de soudure initial 7 de la figure 2 vont être décrites dans ce qui suit. En particulier, les figures 4, 5 et 6 illustrent un premier exemple de mise-en-œuvre du procédé de la figure 3, les figures 7 et 8 illustrent un deuxième exemple et la figure 9 illustre un troisième exemple.

Seul le troisième exemple comprend l’ étape optionnelle E4.

Le premier exemple de mise-en-œuvre du procédé de la figure 3 sur l’ ensemble de soudure 7 de la figure 2 est illustré sur les figures 4, 5 et 6.

En particulier, la figure 4 illustre une coupe longitudinale selon un plan parallèle à l’ axe X de l’ ensemble de soudage 7 durant l’étape E3 du premier exemple de mise-en-œuvre du procédé de soudage de la figure 3, la figure 5 illustre une coupe selon un plan parallèle à l’ axe Y de l’ ensemble de soudage 7 de la figure 4, et la figure 6 illustre une vue du dessus selon un plan perpendiculaire à l’ axe Z de l’ ensemble de soudage 7 à l’issue de l’ étape E2 du premier exemple de mise en œuvre du procédé de soudage de la figure 3.

Lors de la première étape E l de ce premier exemple de mise-en- œuvre du procédé de la figure 3 , un moyen de positionnement et de maintien 13 est usiné sur les première et deuxième pièces 8 et 9. Plus précisément, le moyen de positionnement et de maintien 13 comprend au moins une partie saillante 13a usinée sur la première pièce 8 et au moins une rainure correspondante 13b pratiquée sur la deuxième pièce 9 et destinée à recevoir et coopérer avec la partie saillante 13a. La partie saillante 13a peut ainsi être qualifiée de portion mâle de la première pièce 8 coopérant avec la rainure 13b de la deuxième pièce 9 pouvant être qualifiée de portion femelle.

La partie saillante 13a est usinée sur la surface inférieure 8a de la première pièce 8 , et plus particulièrement sur la portion de la surface inférieure 8a comprise dans la première zone de soudage 10 de la première pièce 8. La partie saillante s’ étend donc vers le bas lorsque la surface inférieure 8a est disposée sur la surface supérieure 9a.

De façon correspondante, la rainure 13b correspondante à ladite partie saillante 13a est usinée dans la surface supérieure 9a de la deuxième pièce 9, et plus particulièrement dans la portion de la surface supérieure 9a comprise dans la deuxième zone de soudage 1 1 et qui est destinée à être au contact de la première zone de soudage 10. Cette portion de la surface supérieure 9a sur laquelle est usinée la rainure 13b est également destinée de façon à être au contact de la partie saillante 13a.

Sur la figure 6 illustrant une vue du dessus de l’ ensemble de soudage 7, la base 12a est représentée en transparence de manière à laisser apparaitre la partie saillante 13a et la rainure 13b .

Sur ce premier exemple représenté sur les figures 4,5 et 6, la partie saillante 13a s’ étend sur toute la longueur selon l’ axe X de la surface inférieure 8a de la première pièce 8. De même, la rainure 13b est usinée de façon correspondante sur toute la longueur selon l’ axe X de la surface supérieure 9a de la deuxième pièce 9 au contact de la surface inférieure 8a. La dimension de la partie saillante 13a selon l’ axe Y est inférieure à 30% de la dimension selon l’ axe Y de la première pièce 8. La rainure 13b de même s’ étend selon l’ axe Y sur une distance inférieure à 30% de la dimension selon l’ axe Y de la première pièce 8 , cette distant étant néanmoins supérieure de quelques millimètres à la dimension selon l’ axe Y de la partie saillante 13a, de sorte que la rainure 13b est configurée pour recevoir et enserrer la partie saillante 13a.

Ainsi, la partie saillante 13a et la rainure 13b sont bien configurées pour coopérer de façon à ce que la rainure soit apte à recevoir la partie saillante 13a lorsque la surface inférieure 8a de la première pièce 8 est correctement disposée sur la surface supérieure 9a de la deuxième pièce 9.

Le moyen de maintien et de positionnement 13 est usiné dans un alliage d’ aluminium, possiblement identique à l’ alliage utilisé pour fabriquer l’une des zones de soudage 10 et 1 1. Par exemple, la partie saillante 13a est usinée dans le même matériau que la première zone de soudage 10.

Le moyen de maintien et de positionnement 13 est dimensionné pour être compris dans les premières et deuxième zones de soudage 10 et 1 1 . Ainsi, le moyen de maintien et de positionnement 13 est configuré pour être soudé par friction malaxage au moins partiellement aux première et deuxième pièces 9 et 10, et donc aux première et deuxième zones de soudage 10 et 1 1.

Lors de l’ étape E2, la première pièce 8 est positionnée sur la pièce 9 et le moyen de positionnement et de maintien 13 est activé. Plus précisément, l’ activation du moyen de positionnement et de maintien 13 comprend une phase d’ assemblage de la partie saillante 13a avec la rainure correspondante 13b. La partie saillante 13a est ainsi insérée dans la rainure correspondante 13b. De cette façon, la première pièce 8 est correctement positionnée et maintenue sur la deuxième pièce 9.

Lors de la troisième étape E3, le soudage par friction malaxage de la première zone de soudage 10 et de la deuxième zone de soudage 11 est réalisé.

En particulier, l’ étape E3 de soudage est réalisée à l’ aide d’un outillage de soudage par friction malaxage 14, et consiste en une première phase de mise en place de l’ outillage de soudage par friction malaxage pour le soudage de la première pièce 8 sur la deuxième pièce 9. La mise en place consiste à positionner l’ ensemble 7 des deux pièces 8 et 9 assemblées et solidarisées par le moyen de positionnement et de maintien 13 sur un bâti de soudage de l’ outillage de soudage destiné à supporter la surface inférieure 9b de la deuxième pièce 9.

L’ outillage de soudage par friction malaxage 14 comprend une pointe rotative 14a pour le soudage par friction malaxage et un épaulement 14b portant la pointe 14a en une de ses extrémités. L’ épaisseur de la pointe 14a conditionne la taille des zones de soudages 10 et 1 1 , et donc les dimensions de la partie saillante 13a perpendiculairement à la surface 8a.

Dans le cadre d’une deuxième phase de l’ étape E3, l’ outillage de soudage 14 est inséré dans la première pièce 8 jusqu’ aux zones de soudages 10 et 1 1 , comme illustré sur la figure 4. L’ outillage de soudage 14 est inséré de façon à être au contact du moyen de positionnement 13 et des zones de soudages 10 et 1 1. La troisième phase de l’ étape E3 , qui est le soudage, commence alors, et un cordon de soudure 15 est formé dans les zones de soudage 10 et 1 1 au fur et à mesure de l’ avancement de l’ outillage 14 et du chauffage local des zones de soudages 10 et 1 1 du fait de l’ action de la pointe rotative 14a. Le sens d’ avancement de l’ outillage de soudage 14 sur la figure4 est de la droite vers la gauche. Dans le premier exemple de mise-en-œuvre, le moyen de positionnement et de maintien 13 est ainsi soudé au moins partiellement aux première et deuxième pièces 8 et 9.

La trajectoire de soudage suivie par l’ outillage de soudage 14 suit alors le moyen de positionnement 13, comme illustré sur la figure 2, et n’ est pas limitée par une épingle. Le moyen de positionnement et de soudage 13 est totalement soudé aux première et deuxième zones de soudage 10 et 1 1 des pièces 8 et 9 à l’ issue de l’ étape E3.

On comprend donc que le moyen de maintien et de positionnement 13 a pour fonction de tenir les première et deuxième pièce 8 et 9 ensemble, ce qui permet de s’ affranchir de l’utilisation d’ épingles, et par voie de conséquence, de limiter les pré-perçages et l’utilisation ultérieure de rivets ou autres solutions de bouchage de ces perçages. Le moyen de maintien et de positionnement 13 élimine ainsi les obstacles à l’ obtention d’un cordon de soudure continu 15. Plus généralement, il est ainsi possible d’utiliser l’ outillage de soudage 14 dans toutes les zones requises entre les deux pièces sans problème d’ accessibilité et d’encombrement. Il n’ est ainsi pas nécessaire d’ adapter la trajectoire des cordons de soudure ni de devoir arrêter le cordon avant les zones d’ épingles. De plus, aucun élément ne nécessite d’ être enlevé à l’ issue du soudage, et aucun élément tel qu’un rivetage ne nécessite d’ être aj outé.

Le deuxième exemple de mise-en-œuvre du procédé de la figure 3 sur l’ ensemble de soudure 7 de la figure 2 est illustré sur les figures

7 et 8. Plus précisément, à l’ instar de la figure 4, la figure 7 illustre une coupe longitudinale selon un plan parallèle à l’ axe X de l’ensemble de soudage 7 durant l’ étape E3 du deuxième exemple de mise-en-œuvre du procédé de soudage de la figure 3. De même, à l’ instar de la figure 6, la figure 8 illustre une vue du dessus selon un plan perpendiculaire à l’ axe Z de l’ ensemble de soudage 7 à l’issue de l’ étape E2 du deuxième exemple de mise en œuvre du procédé de soudage de la figure 3.

Comme pour le premier exemple, un moyen de positionnement et de maintien 16 est usiné lors de l’étape E l sur les première et deuxième pièce 8 et 9.

Le moyen de positionnement 16 diffère du premier exemple en ce qu’il comprend plusieurs parties saillantes 16a et plusieurs rainures correspondantes 16b destinées à recevoir chacune l’une des parties saillantes 16a pour le positionnement et le maintien de la première pièce

8 sur la deuxième pièce 9. Sur l’ exemple illustré sur les figures 7 et 8, deux parties saillantes 16a sont usinées sur la portion de la surface inférieure 8a comprise dans la première zone de soudage 10, et deux rainures 16b sont pratiquées dans la portion de la surface supérieure 9a comprise dans la deuxième zone de soudage 1 1 destinée à être en contact des parties saillantes 16a.

Le moyen de positionnement 16 diffère aussi du premier exemple en ce les parties saillantes 16a et rainures 16b correspondantes n’ ont pas la même dimension selon l’ axe X. En effet, les deux parties saillantes 16a, ainsi que les deux rainures 16b, ont une dimension selon l’ axe X comprise entre 5 % et 15% de la dimension selon l’ axe X de la première pièce 9. Les dimensions selon l’ axe Y des parties saillantes 16a des rainures 16b sont les mêmes que dans le premier exemple.

De plus, l’une des deux parties rainures 16b a une dimension selon l’ axe X supérieure d’ au moins 50% à la dimension selon l’ axe X de l’ autre rainure, de sorte que la rainure la plus longue selon l’ axe X est configurée pour permettre un degré de liberté de mouvement supplémentaire de la partie saillante 16a qu’ elle reçoit durant l’ étape E2, afin d’ éviter que les deux pièces 8 et 9 soient hyperstatiques. Sur l’ exemple illustré sur les figures 7 et 8, la rainure 16b permettant un degré de liberté supplémentaire est la rainure de droite.

Les étapes E2 et E3 sont réalisées de la même façon que pour le premier exemple de mise-en-œuvre.

Le troisième exemple de mise-en-œuvre du procédé de la figure 3 sur l’ensemble de soudure 7 de la figure 2 est illustré sur la figure 9. Plus précisément, à l’instar de la figure 5, la figure 9 illustre une coupe selon un plan parallèle à l’ axe Y de l’ ensemble de soudage 7 à l’ issue de l’ étape E3 du troisième exemple de mise en œuvre du procédé de soudage de la figure 3.

Comme pour les deux premiers exemples, un moyen de positionnement et de maintien 17 est usiné lors de l’étape E l sur les première et deuxième pièce 8 et 9. Le moyen de positionnement 17 comprends deux parties saillantes 17a et deux rainures 17b configurées pour recevoir et enserrer les parties saillantes 17a.

Les dimensions selon l’ axe X et selon l’ axe Y des parties saillantes 17a et des rainures 17b sont identiques aux dimensions selon ces mêmes axes de la partie saillante 13a et de la rainure 13b du premier exemple de mise-en-œuvre.

Les deux parties saillantes 17a sont usinées parallèlement sur la surface inférieure 8a de la première pièce 8, en dehors et de part et d’ autre de la première zone de soudage 10. De même, les deux rainures 17b sont usinées parallèlement sur la surface supérieure 9a de la deuxième pièce 9, en dehors et de part et d’ autre de la deuxième zone de soudage 1 1 . Le moyen de positionnement et de maintien 17 n’est ainsi pas destiné à être soudé lors de l’ étape E3, à la différence des deux premiers exemples.

Le troisième exemple est le seul exemple décrit dans lequel l’ étape E4 optionnelle est réalisée. Ainsi, à l’issue de l’ étape E l , un élément isolant 18 est appliqué dans les rainures 17b. L’ élément isolant est par exemple du mastic.

Lors de l’ étape E2 d’ activation du moyen de positionnement et de maintien 17, l’ insertion des parties saillantes 17a dans les rainures 17b provoque le reflux de l’ élément isolant 18 dans un espace libre 19 entre les parois des rainures 17b et les parois des parties saillantes 17a, cet espace libre résultant de la différence de dimension de quelques millimètres entre les rainures 17b et les parties saillantes 17a. De cette manière, l’ élément isolant 18 permet d’ étanchéifier le moyen de positionnement et de maintien 17 en remplissant l’ espace libre.

Lors de la dernière étape E3, la première zone de soudage 10 est soudée à la deuxième zone de soudage 1 1 par friction malaxage, de sorte que la trajectoire de soudage soit tracée entre les deux parties saillantes 17a insérées dans les rainures 17b. De cette manière, le moyen de positionnement et de maintien 17 n’ est pas soudé aux première et deuxième pièce, à l’ inverse des deux premiers exemples décrits. Un cordon de soudage 20 est donc formé entre les les deux parties saillantes 17a insérées dans les rainures 17b lors de l’ étape E3.

L’ étape E4 est optionnelle et permet de pallier les cas, comme illustré dans les deux premiers exemples décrits, où la trajectoire de soudage ne permet pas de souder l’intégralité du moyen de positionnement et de maintien usiné à l’ étape El aux zones de soudage

10 et 1 1. En effet, lorsque le moyen de positionnement et de maintien n’ est pas totalement soudé aux zones de soudage 10 et 1 1 , la différence entre les dimensions des parties saillantes et des rainures provoque la présence d’ espaces libres entre les parois des parties saillantes et des rainures, résultant en un manque d’ étanchéité de l’ ensemble soudé.

A l’ inverse, lorsque le moyen de positionnement et de maintien usiné à l’ étape El est totalement soudé avec les zones de soudage 10 et

11 lors de l’ étape E3, le mélange des matières soudées par friction malaxage permet de remplir l’espace libre initial et d’étanchéifier l’ensemble soudé.

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