TITRE : Armature pour suspendre un ustensile de sport ou de camping

DOMAINE TECHNIQUE DE L’INVENTION

[001 ]. Le domaine technique de l’invention est celui des armatures pour suspendre un ustensile de sport ou de camping, en particulier dans le domaine d’utilisation nomade.

[002], La présente invention concerne une armature pour supporter, suspendre un ustensile de sport ou de camping, destiné notamment à un usage nomade ;en particulier l’ustensile peut être un hamac suspendu par une telle armature de support.

ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L’INVENTION

[003]. Il est connu différentes armatures pour suspendre un ustensile de sport ou de camping, par exemple de type hamac. Chaque armature est ainsi dédiée à un ustensile unique de sport ou à un seul ustensile de camping. Par "dédiée à un ustensile unique”, on entend que l’armature est agencée pour ne servir qu’à un seul type d’ustensile. Certaines de ces armatures sont dédiées à un usage nomade alors que d’autres le sont à un usage permanent ou estival.

[004], Par « armature à usage nomade >>, on désigne, dans le présent document, des armatures permettant d’être transportées par un humain pour faire de la randonnée, dont l’ensemble armature + ustensile de sport ou camping associé présente un poids inférieur à 15 kg et un volume inférieur à 90000 cm3 (90Litres).

[005]. Les armatures à usage nomade sont amovibles par rapport à l’ustensile et déployables ou montables/démontables rapidement. C’est, par exemple, le cas pour les armatures pour supporter un hamac.

[006]. Dans les armatures pour hamac, il est connu, l’armature ayant une architecture en V en bois ou en métal. Une telle armature comprend : a. d’une part deux bras de stabilisation posés au sol en longeant chaque côté d’une toile ou d’un filet du hamac ; b. d’autre part deux bras de suspension, chacun en forme de V, emboités chacun d’un côté d’un des deux bras de stabilisation ; les bras de suspension sont reliés chacun à un lien, par exemple une corde de fixation, du hamac. Ces différents bras qui nécessitent d’être très résistants à la torsion permettent d’être stable. Cependant cette architecture n’est généralement pas compacte et n’est pas légère et ne convient donc pas à un usage nomade (ces armatures sont généralement destinées à être montées de façon permanente ou estivale).

[007], Il est connu aussi des ensembles comprenant un hamac et deux armatures ayant une architecture avec une barre anti-basculement, appelée de façon marketing architecture de type « turtle dog >> de l’anglais « tortue-chien ». Chaque armature de type « turtle dog >> comprend des pieds et un support de pieds relié d’une part aux pieds et d’autre part à un des deux liens du hamac. Pour stabiliser l’ensemble hamac et les deux armatures, l’ensemble comprend généralement en outre une barre anti-basculement située au-dessus de la toile - ou filet - du hamac, ladite barre étant reliée à chacune de ses extrémités aux deux liens sous le support de pieds. Ces ensembles ont la particularité de pouvoir avoir un usage mobile mais présentent l’inconvénient d’avoir une perte de hauteur disponible pour l’utilisateur entre la toile - ou filet - du hamac et la barre anti-basculement. En effet, si les pieds sont hauts, la masse augmente ainsi que sa difficulté de montage ; en revanche, si les pieds sont trop bas, la barre anti-basculement suspendue sous le support de pieds gêne l’utilisateur installé dans le filet -ou toile - du hamac.

[008]. Il est connu aussi une armature gonflable pour suspendre un ustensile unique de sport ; une telle armature est cependant limitée par le poids à suspendre : par exemple, l’armature gonflable ne permet pas de suspendre un ustensile pour supporter une personne tel qu’un hamac. En outre, une telle armature nécessite une pompe, ce qui entraîne une augmentation du volume et de la masse de manière pénalisante pour un usage nomade.

[009]. Il est connu aussi d’autres armatures pour suspendre un ustensile unique de sport ou de camping comprenant des tubes et des supports s’emboitant les uns dans les autres et des pieds fixés au sol à l’aide de sardine, ce qui peut complexifier l’installation selon la nature du sol et augmenter le temps d’installation. En outre, en général, les tubes et supports sont métalliques et l’armature est donc trop lourde pour un usage nomade. Dans le cas de tubes et supports en plastique emboités les uns dans les autres, l’architecture est rigide et n’est généralement pas faite pour supporter les contraintes mécaniques entre les supports et les différents tubes lorsque l’ustensile - par exemple un hamac - supporte un poids tel qu’ un utilisateur.

[010]. Il est connu aussi d’autres armatures pour suspendre un ustensile unique de camping, tel que la toile d’un abri de camping ou d’une tente, ayant une architecture fixée à la toile de telle sorte que la toile et l’architecture soient déployables ensemble, simultanément. Cependant, la taille de ces toiles est fixe et ne permet généralement pas d’abriter l’utilisateur debout. En outre, ces armatures ne permettent pas de suspendre un autre ustensile.

[01 1 ]. Il existe donc un besoin d’avoir une armature pour suspendre un ustensile de sport ou de camping qui est simple et rapide d’installation, stable, et qui peut être nomade.

RESUME DE L’INVENTION

[012], L’invention offre une solution à au moins un des problèmes évoqués précédemment, en permettant d’avoir une armature pour suspendre un ustensile de sport ou de camping comprenant un socle posé sur une base de réception d’un support de pied et un lien pour s’attacher à une pièce, de préférence lourde, de l’ustensile, ledit lien traversant le socle et le support de pied pour accoupler le socle aux pieds de façon simple et rapide et pour utiliser le poids de la pièce de l’ustensile afin d’améliorer la stabilisation de l’armature.

[013]. Un premier aspect de l’invention concerne ainsi une armature pour suspendre un ustensile de sport ou de camping comprenant : un support comprenant : une face de dessous, des éléments d’accouplement de pied s’étendant depuis la face de dessous, une base de réception opposée à la face de dessous, et un orifice d’entrée traversant s’étendant de la base de réception à la face de dessous, trois pieds comprenant chacun une première extrémité accouplée avec un des éléments d’accouplement de pied correspondant du support ; une deuxième extrémité pour être posée au sol ; les deuxièmes extrémités des pieds étant plus éloignées les unes des autres que les premières extrémités des pieds entre elles, caractérisée en ce que l’armature comprend : un premier socle comprenant une base de positionnement posée sur la base de réception du support, un orifice de sortie traversant la base de positionnement en vis-à-vis de l’orifice d’entrée, le premier socle étant amovible par rapport au support, un lien comprenant : une butée contre le premier socle, une portion d’attache destinée à être reliée à l’ustensile, et une portion de liaison située entre la portion d’attache et la butée, traversant l’orifice d’entrée et l’orifice de sortie, dans lequel le lien permet d’accoupler le premier socle au support, sous l’effet de l’ustensile tirant sur la portion d’attache.

[014], Grâce à l’invention, l’armature permet un montage rapide, simple du fait que, après l’installation des pieds dans le support, le premier socle est posé sur le support, lesquels étant accouplés par le lien en attachant la portion d’attache à un ustensile de camping ou de sport. En effet, il n’y a pas d’emboitage complexe ou de serrage par vis ou clips ou encore de montage de type baïonnette entre le premier socle et le support. En outre, la même armature peut être agencée pour supporter différents types d’ustensiles de camping ou de sport. Le fait d’avoir un socle posé sur le support, qui sont liés ensemble par un lien permet d’avoir une architecture « souple >>, c’est-à-dire non rigide, et permet ainsi de supporter différents ustensiles pouvant supporter le poids d’un utilisateur. Par exemple, l’armature peut supporter un hamac et le premier socle peut supporter une barre anti-basculement, laquelle sera donc plus haute que dans l’art antérieur pour une même hauteur des pieds. Par exemple encore, l’armature peut supporter aussi une poche de douche externe attachée à la portion d’attache, l’utilisation du poids de la poche de douche permettant ainsi de stabiliser l’armature supportant la poche de douche, formant ainsi une douche externe. L’armature peut aussi servir pour supporter d’autres ustensiles, tels qu’un abri ou un filet de volley ou de badminton, un écran, un étendoir, en utilisant une barre ou un lien relié au premier socle, l’ustensile pouvant comporter une masse reliée à la portion d’attache pour stabiliser l’armature.

[015]. Outre les caractéristiques qui viennent d’être évoquées dans le paragraphe précédent, l’armature selon un aspect de l’invention peut présenter une ou plusieurs caractéristiques complémentaires parmi les suivantes, considérées individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles :

[016]. Selon un mode de réalisation, la base de réception et la base de positionnement ont une forme complémentaire permettant : a. une translation selon un premier axe passant par l’orifice d’entrée et l’orifice de sortie, en séparant la base de réception de la base de positionnement tout en glissant le long de la portion de liaison du lien et b. une liberté de mouvement entre la base de réception et la base de positionnement par friction et c. que le lien diminue et résiste à la translation selon le premier axe et le degré de liberté de mouvement selon le deuxième axe lorsqu’une masse tire sur la portion d’attache. Cela permet d’avoir une architecture souple tout en ayant une armature montée rapidement par le lien.

[017], La translation selon le premier axe permet de poser et de positionner la base de positionnement sur la base de réception, mais aussi de retirer la base de positionnement de la base de réception pour le démontage en tirant sur le lien. La liberté de mouvement entre la base de réception et la base de positionnement par friction permet une souplesse de l’architecture de la structure et ainsi une diminution des concentrations de contraintes maximales sur une zone du premier socle et/ou du support. Cela permet ainsi de diminuer le risque de rupture de cette zone ou de diminuer le coût de renfort pour renforcer ces zones. La présence du lien permet d’une part de réduire ou de diminuer ces mouvements - voire même d’empêcher ces mouvements - entre la butée et la portion d’attache en cas de serrage par le lien du premier socle contre le support. Le poids de la masse permet en outre, dans le cas où il n’y a pas de serrage, de produire une force résistante et un couple résistant aux libertés entre les deux bases. Le fait de diminuer et de résister à ces libertés de rotation permet d’éviter un démontage involontaire ou accidentel du premier socle posé sur le support.

[018]. Selon un exemple de ce mode de réalisation, la liberté de mouvement entre la base de réception et la base de positionnement selon le deuxième axe est une liberté de translation.

[019]. Par exemple, la forme de la base de réception et la forme de la base de positionnement complémentaire présentent chacune une section rectangulaire s’étendant le long du deuxième axe.

[020]. Selon une variante de cet exemple précédent, l’armature comprend en outre une liberté de rotation entre la base de réception et la base de positionnement selon le deuxième axe, le lien réduisant plus le degré de liberté en translation que le degré de liberté en rotation selon le deuxième axe. La translation est liée à la base de positionnement posée sur la base de réception ; la liberté de rotation entre la base de réception et la base de positionnement permet un montage simple et rapide. Par exemple, dans ce mode de réalisation, la base de réception et la base de positionnement ont chacune une surface en forme d’une partie d’un cylindre complémentaire, l’une étant une partie d’accouplement mâle l’autre étant une partie d’accouplement femelle. Par exemple, la base de réception est un demi-cylindre et la base de positionnement est un demi-cylindre correspondant. Chaque demi- cylindre a donc un axe qui peut être horizontal, lorsque le premier socle est posé sur le support couplé aux pieds posés sur un sol horizontal. La liberté de rotation selon le deuxième axe permet d’avoir un effet bascule du socle par rapport au support, ce qui peut être intéressant dans le cas d’une installation de l’armature sur un sol incliné pour éviter de ronger le lien.

[021 ], Selon une variante de ces exemples de ce mode de réalisation, la liberté de mouvement entre la base de réception et la base de positionnement selon le deuxième axe est une liberté de rotation. Par exemple, la forme de la base de réception et la forme de la base de positionnement complémentaire comprennent chacun une forme de révolution selon le deuxième axe comprenant des sections de différentes tailles empêchant une liberté de translation selon le deuxième axe formant une liaison pivot non glissante. Les sections de différentes tailles peuvent être situées de part et d’autre d’une partie centrale, formant un épaulement par un collet ou un alésage ou encore peuvent être formées par un ergot transversal à l’axe ou encore comprenant une forme conique.

[022], Selon un exemple de ce mode de réalisation, le premier socle comprend un élément d’accouplement de barre anti-basculement s’étendant selon le deuxième axe.

[023]. Selon un exemple de ce mode de réalisation, les formes complémentaires de la base de réception et de la base de positionnement permettent en outre une liberté de rotation entre la base de réception et la base de positionnement selon le premier axe. Cette liberté de rotation permet encore de simplifier le montage car elle permet d’avoir une rotation angulaire du premier socle par rapport au support et aux pieds, par exemple avec l’utilisation d’une barre anti-basculement montée sur le premier socle ; cela permet d’éviter de repositionner angulairement l’armature par rapport à la barre anti-basculement.

[024], Par exemple, la base de réception et la base de positionnement ont chacune une forme permettant une liaison rotule entre elles. Par exemple, la base de réception et la base de positionnement ont chacune une surface en forme d’une partie d’une sphère complémentaire, l’une étant une partie d’accouplement mâle l’autre étant une partie d’accouplement femelle. Par exemple, la base de réception comprend une forme sphérique concave et la base de positionnement comprend une forme sphérique convexe correspondant de manière complémentaire à la forme sphérique concave. La liaison rotule peut avoir des libertés de rotation qui peuvent être limitées par le lien traversant le premier socle et le support, ou encore par une butée entre le premier socle et le support. Cependant, la liaison rotule permet tout de même une friction entre le premier socle et le support pour réduire le risque d’endommagement des différentes pièces de chaque armature. Cela permet de simplifier le montage tout en apportant la friction nécessaire entre le premier socle posé sur le support notamment en cas de contrepoussée d’une barre anti-basculement monté sur le premier socle, tout en garantissant une certaine liberté mécanique à l’ensemble (effet d’une liaison rotule). La liberté mécanique améliore la résistance mécanique pour diminuer une dégradation du premier socle ou du support lors de l’utilisation de l’ustensile. [025]. Selon un mode de réalisation, la base de réception du support comprend une périphérie avec une succession de surfaces concaves et de surfaces convexes de façon alternée pour permettre de positionner le socle dans différentes positions.

[026]. Selon un exemple de ce mode de réalisation, le premier socle comprend un élément d’accouplement de barre anti-basculement avec une portion située au- dessus d’une surface concave du support et entre deux surfaces convexes du support. Ainsi, le socle peut être posé sur le support selon différentes positions angulaires, par exemple trois positions angulaires s’il y a trois surfaces convexes. Par exemple, chaque surface concave formant une position angulaire est située entre deux premières extrémités de pieds. Cela permet, dans le cas de l’option d’une barre anti-basculement, d’éviter qu’un pied ne s’étende sous la barre antibasculement. Selon un exemple la portion de l’élément d’accouplement de barre anti-basculement est de forme tubulaire et comprend un logement de barre antibasculement ouvert pour recevoir optionnellement une barre anti-basculement. Selon une variante de cet exemple, l’élément d’accouplement comprend une protrusion de barre anti-basculement pour optionnellement rentrer dans une portion tubulaire d’une barre anti-basculement.

[027], Selon un mode de réalisation, le support comprend : une deuxième base de réception, un deuxième orifice d’entrée traversant la deuxième base de réception, et l’armature comprend en outre : un deuxième socle, le deuxième socle étant posé sur la deuxième base de réception, un deuxième lien comprenant :

• une butée positionnée contre le deuxième socle,

• une portion d’attache destinée à être reliée à un deuxième ustensile,

• une portion de liaison traversant le deuxième orifice d’entrée du support et un orifice de sortie du deuxième socle, le deuxième lien permettant d’accoupler le deuxième socle au support au moyen du deuxième ustensile tirant sur la portion d’attache.

[028]. Selon un exemple de ce mode de réalisation, le premier lien et le deuxième lien sont identiques. Cela permet d’avoir un montage plus simple.

[029]. Selon un exemple de ce mode de réalisation, le premier socle et le deuxième socle sont identiques. Cela permet d’avoir un montage plus simple.

[030]. Selon un exemple de ce mode de réalisation, le support est formé en deux parties s’emboitant l’une dans l’autre. Cela permet d’utiliser la première partie du support pour poser un seul socle et d’utiliser un seul lien avec un seul ustensile ; dans le cas de deux ustensiles, cela permet d’utiliser la deuxième partie s’emboitant avec la première partie.

[031 ]. Selon une variante de l’exemple précédent, le support est monobloc.

[032], Selon un mode de réalisation, les éléments d’accouplement de pieds sont des logements de pieds pour recevoir une portion du pied correspondant.

[033]. Selon un exemple de ces deux derniers modes de réalisation, l’armature comprend en outre un quatrième pied comprenant une extrémité logée respectivement dans un quatrième logement du support. Cela permet d’avoir une meilleure répartition des poids des deux ustensiles sur les pieds.

[034], Selon un exemple de ces deux derniers modes de réalisation, l’armature comprend en outre un cinquième pied comprenant une extrémité logée dans un cinquième logement du support. Cela permet d’avoir une meilleure répartition des poids des deux ustensiles sur les pieds.

[035]. Selon un mode de réalisation, le premier socle comprend un élément d’accouplement de barre anti-basculement. Cela permet d’ajouter, selon le besoin de l’ustensile, une barre anti-basculement.

[036]. Selon un exemple, l’élément d’accouplement de barre anti-basculement s’étend perpendiculairement à l’orifice de sortie.

[037], Selon un exemple de ce mode de réalisation, l’élément d’accouplement de barre anti-basculement est agencé pour recevoir une barre-anti-basculement. [038]. Selon une particularité de cet exemple, l’élément d’accouplement comprend un logement de barre anti-basculement perpendiculaire à l’orifice de sortie.

[039]. Par exemple, le premier socle peut comprendre un manchon comprenant l’orifice de sortie et traversant le logement de barre anti-basculement. Cela permet d’ajouter, selon le besoin de l’ustensile, une barre anti-basculement pouvant comprendre une ouverture traversée par le manchon traversé lui-même par le lien. Ainsi le lien peut permettre en outre de retenir la barre anti-basculement pour éviter qu’elle ne se déloge du logement de barre anti-basculement.

[040]. Par exemple, le premier socle peut comprendre: une partie externe traversée par l’orifice de sortie, la butée du lien étant en butée contre la partie externe, une partie interne comprenant la base de positionnement, fixée à la partie externe,

[041 ], Selon cet exemple, le logement de barre anti-basculement est situé entre la partie externe et la partie interne, en étant ouvert perpendiculairement à l’orifice de sortie pour recevoir une portion de barre anti-basculement.

[042], Ainsi la portion de liaison peut traverser la barre anti-basculement permettant de l’attacher et ainsi avoir une structure plus stable. En outre, la partie externe peut comprendre une périphérie en contact avec une périphérie de la partie interne et de forme identique. En variante, la partie externe est un tube comprenant le logement de barre-anti-basculement pour s’emboiter avec une barre antibasculement, le tube s’étendant perpendiculairement à l’orifice de sortie, la butée du lien étant en butée contre la portion du tube. Cela permet d’ajouter, selon le besoin de l’ustensile, les autres parties d’une barre anti-basculement s’emboitant les unes avec les autres.

[043]. Un deuxième aspect de l’invention concerne une douche externe comprenant : l’armature selon le premier aspect de l’invention pouvant comprendre une ou plusieurs des caractéristiques décrites dans les différents modes de réalisation décrits précédemment, une poche de douche reliée à la portion d’attache du lien, la poche de douche étant l’ustensile et une pomme de douche comprenant un tuyau relié à la poche de douche.

[044], Un troisième aspect de l’invention concerne un assemblage pour suspendre un ustensile de sport ou de camping, comprenant : l’armature selon le premier aspect de l’invention pouvant comprendre des caractéristiques des différents modes de réalisation décrits précédemment, dans lequel le socle comprend un élément d’accouplement de barre antibasculement, une barre anti-basculement comprenant une première extrémité ayant une portion accouplée avec le premier socle, notamment emboitée avec l’élément d’accouplement.

[045]. La barre anti-basculement peut permettre de maintenir un ustensile et peut, à son autre extrémité, soit être accouplée avec une autre armature selon le premier aspect de l’invention, soit être accouplée avec une autre armature, par exemple une sangle autour d’un arbre attaché à l’autre extrémité de la barre antibasculement.

[046]. Selon un mode de réalisation, l’armature est selon le mode de réalisation comprenant le logement de barre anti-basculement, la portion logée dans ce logement étant la première extrémité de la barre anti-basculement.

[047], Selon un deuxième mode de réalisation comprenant l’armature selon le premier et deuxième exemple du mode de réalisation comprenant le logement de barre anti-basculement, le manchon traverse la barre anti-basculement.

[048]. Selon un troisième mode de réalisation, l’assemblage comprend en outre une deuxième armature selon le premier aspect de l’invention avec ou sans différentes caractéristiques des modes de réalisation décrits précédemment, dans lequel le premier socle est agencé pour s’emboiter avec une barre anti-basculement, la barre anti-basculement comprenant une deuxième extrémité ayant une portion emboitée avec le premier socle de la deuxième armature.

[049]. Un quatrième aspect de l’invention concerne un ensemble hamac comprenant un assemblage selon le troisième aspect de l’invention pouvant comprendre une ou plusieurs des caractéristiques décrites dans les différents modes de réalisation décrits précédemment, un hamac comprenant une première extrémité reliée à la portion d’attache du lien.

[050]. Selon un mode de réalisation de cet ensemble hamac, l’assemblage est selon le troisième mode de réalisation et, le hamac comprenant une deuxième extrémité opposée à la première extrémité, la deuxième extrémité étant reliée à la portion d’attache du lien de la deuxième armature.

[051 ]. Selon un exemple de ce mode de réalisation, l’ensemble hamac comprend un deuxième hamac et une armature comprenant les caractéristiques du mode de réalisation comprenant deux socles, le premier hamac et le deuxième hamac comprenant chacun une première extrémité reliée respectivement à la portion d’attache du premier et deuxième lien. Cela permet d’utiliser une seule armature pour deux hamacs.

[052], Selon une mise en oeuvre de cet exemple, l’ensemble hamac peut aussi comprendre un nombre N de hamacs et un nombre N d’armatures ayant deux socles, chaque extrémité d’un hamac étant reliée à une portion d’attache d’un lien correspondant d’une armature.

[053]. Selon une autre mise en oeuvre de cet exemple, l’ensemble hamac peut aussi comprendre un nombre N de hamacs et un nombre N + 1 d’armatures dont deux des armatures peuvent comprendre un unique socle, chaque extrémité d’un hamac étant reliée à une portion d’attache d’un lien correspondant d’une armature.

[054], Un cinquième aspect de l’invention concerne un ensemble comprenant : un assemblage selon le troisième aspect de l’invention pouvant comprendre une ou plusieurs des caractéristiques décrites dans les différents modes de réalisation mentionnés précédemment, un ustensile parmi un écran de projection, une toile, un filet, monté sur la barre anti-basculement.

[055]. Un tel assemblage permet de s’adapter à la taille de la toile ou du filet ou encore de l’écran. [056]. Selon un exemple de ce mode de réalisation, l’ustensile comprend en outre une masse accrochée à la portion d’attache.

[057], Selon une variante de l’exemple précédent de ce mode de réalisation, l’ustensile est en outre accroché à la portion d’attache.

[058]. Un sixième aspect de l’invention concerne un ensemble comprenant : un assemblage selon le troisième aspect de l’invention pouvant comprendre une ou plusieurs des caractéristiques décrites dans les différents modes de réalisation décrits précédemment, un lien de plateau par armature, monté autour des pieds de l’armature correspondante, entre la première et la deuxième extrémité des pieds, un plateau monté sous la barre anti-basculement, fixé au lien de plateau pour former une table.

[059]. Selon un exemple de ce mode de réalisation, l’ustensile comprend en outre une masse accrochée à la portion d’attache.

[060]. Un septième aspect de l’invention concerne un ensemble comprenant: un assemblage selon le troisième aspect de l’invention pouvant comprendre une ou plusieurs des caractéristiques décrites dans les différents modes de réalisation mentionnés précédemment, une masse par armature, formant l’ustensile, attachée à chaque portion d’attache,

[061 ]. Un huitième aspect de l’invention concerne l’utilisation de l’ensemble selon le septième aspect de l’invention pour du saut en hauteur, ou comme barre de danse, ou comme séchoir.

[062], L’invention et ses différentes applications seront mieux comprises à la lecture de la description qui suit et à l’examen des figures qui l’accompagnent.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

[063]. Les figures sont présentées à titre indicatif et nullement limitatif de l’invention.

[064], [Fig. 1 a] représente une vue en perspective d’un exemple d’une armature selon un premier mode de réalisation de l’invention.

[065]. [Fig. 1 b] représente une coupe de l’armature représentée sur la figure 1 a. [066]. [Fig. 1 c] représente une vue d’un support de l’armature représentée sur la figure 1 a.

[067], [Fig. 2a] représente schématiquement une vue en perspective et en éclatée d’une partie d’un deuxième exemple d’une armature selon le premier mode de réalisation.

[068]. [Fig. 2b] représente schématiquement un agrandissement de la figure 2a.

[069]. [Fig. 3] représente schématiquement un exemple d’un assemblage comprenant deux armatures selon le premier exemple du mode de réalisation et une barre antibasculement.

[070]. [Fig. 4] représente schématiquement un exemple d’une armature selon un deuxième mode de réalisation de l’invention.

[071 ], [Fig. 5a] représente une vue schématique en perspective d’un exemple d’une armature selon un troisième mode de réalisation de l’invention.

[072], [Fig. 5b] représente une vue schématique en perspective d’un exemple d’un support de l’armature selon le troisième mode de réalisation de l’invention.

[073]. [Fig. 5c] représente une vue schématique en perspective d’un assemblage comprenant l’armature du troisième mode de réalisation et deux armatures selon le premier mode de réalisation avec deux barres anti-basculement

[074], [Fig. 6] représente schématiquement un ensemble hamac comprenant l’assemblage de la figure 3 et deux hamacs.

[075]. [Fig. 7] représente une douche comprenant l’exemple d’armature de la figure 2a selon le premier mode de réalisation.

[076]. [Fig. 8] représente un abri comprenant l’assemblage de la figure 3.

[077], [Fig. 9] représente un ensemble écran comprenant l’assemblage de la figure 3.

[078]. [Fig. 10] représente un ensemble de badminton comprenant l’assemblage de la figure 3.

[079]. [Fig. 1 1 ] représente un ensemble comprenant l’assemblage de la figure 3 et un plateau.

[080]. [Fig. 12] représente une utilisation de l’assemblage de la figure 3 comme barre de danse. [081 ]. [Fig. 13] représente une utilisation de l’assemblage de la figure 3 pour du saut en hauteur.

[082], [Fig. 14] représente une utilisation de l’assemblage de la figure 3 comme séchoir.

DESCRIPTION DETAILLEE

[083]. Sauf précision contraire, un même élément apparaissant sur des figures différentes présente une référence unique.

[084], La figure 1 a montre une vue en perspective d’un exemple d’une armature A1 selon un premier mode de réalisation de l’invention ;la figure 1 b montre une vue en coupe de cette armature A1 avec une portion d’une barre anti-basculement 1 .

[085]. L’armature A1 permet de suspendre un ustensile de sport ou de camping. Différentes utilisations de l’armature A1 supportant différents ustensiles sont représentées sur les figures 6 à 14 par cette armature A1 , qui seront détaillées dans la suite du présent document. La barre anti-basculement 1 est une option pour améliorer la stabilité de l’armature A1 pour certains ustensiles, ou pour participer à suspendre l’ustensile.

[086]. L’armature A1 comprend des pieds 2, en l’occurrence trois pieds 2 ; elle peut, dans d’autres exemples, en comporter plus, par exemple quatre. L’armature A1 comprend en outre un support 3 comprenant une face de dessous 31 et des éléments d’accouplement de pied 32, ici des logements ouverts sur la face de dessous 31 . En l’occurrence, le support 3 comprend trois logements de pied 32. Les éléments d’accouplement pourraient aussi être des arbres pour s’emboiter dans un tube du pied 2.

[087], La figure 1 c représente une vue en perspective du support 3 avec une partie de chaque pied 2.

[088]. Chaque pied 2 comprend en particulier dans cet exemple plusieurs tubes 22 montés les uns avec les autres ; par exemple chaque tube 22 comporte une extrémité mâle et une extrémité femelle pour respectivement s’emboîter avec une extrémité femelle et mâle d’un autre tube. Chaque pied 2 peut comprendre aussi un élastique, non représenté, fixé à chaque extrémité du pied 2, permettant de simplifier le montage. [089]. Chaque pied 2 comprend donc une première extrémité 23 logée dans un des logements de pied 32 et une deuxième extrémité 20, opposée à la première extrémité 23, comprenant une base destinée à être posée sur le sol.

[090]. Les logements de pieds 32 du support 3 sont inclinés les uns vers les autres de manière à rapprocher les premières extrémités 23 des pieds 2 entre elles, et ainsi écarter les deuxièmes extrémités 20 des pieds 2 les unes des autres. Dans cet exemple, chaque pied 2 est incliné par rapport aux deux autres pieds selon un même angle. Autrement dit, dans cet exemple, les trois pieds sont inclinés tels que leurs projections sur un plan horizontale forment entre elles trois angles de 120°.

[091 ]. La première extrémité 23 comprend dans cet exemple une ouverture 230 pour recevoir un moyen de fixation (non représenté) du support 3. Le moyen de fixation peut être par exemple une tige de poussée, rentrant dans une ouverture de fixation 320 et qui traverse le support 3 jusqu’au logement de pied 32 correspondant. Le support 3 comprend donc trois ouvertures de fixation 320 dont deux sont visibles sur la figure 1 c.

[092], Le support 3 comprend en outre une base de réception 30a opposée à la face de dessous 31 visible sur la figure 1 c.

[093]. La base de réception 30a comprend, dans ce mode de réalisation, une périphérie comprenant une succession de surfaces concaves 300a permettant de guider le premier socle 4 comme expliqué dans la suite. En L’occurrence, dans cet exemple, la base de réception 30a comprend en outre sur la périphérie des surfaces convexes 302a situées entre deux surfaces concaves 300a de façon alternée. En l’occurrence, chaque surface convexe 302a est formée par une paroi du support 3 entourant le fond du logement de pied 32. Ainsi, chaque surface concave 300a est formée par une paroi du support entre deux logements de pied 32. Dans cet exemple, il y a donc trois surfaces concaves 300a et trois surfaces convexes 302a.

[094], L’armature A1 comprend en outre un premier socle 4 visible dans cet exemple sur la figure 1 a et sur la figure 1 b. Dans ce mode de réalisation, l’armature A1 ne comprend que le premier socle appelé socle 4. Le socle 4 comprend une base de positionnement 40a posée sur la base de réception 30a du support 3. [095]. La base de réception 30a et la base de positionnement 40a ont une forme complémentaire permettant des degrés de liberté l’une par rapport à l’autre.

[096]. En l’occurrence, dans ce mode de réalisation, la liaison entre la base de réception 30a et la base de positionnement 40a est une rotule. La base de réception 30a et la base de positionnement 40a ont donc chacune une surface en forme d’une partie d’une sphère, en l’occurrence respectivement femelle (surface concave) et mâle (surface convexe). Bien entendu, cela pourrait être inversé en ayant une base de réception 30a mâle et une base de positionnement 40a femelle.

[097], Le support 3 comporte en outre un orifice d’entrée 35 traversant de la base de réception 30a à la face de dessous 31 ,1e socle 4 comprenant un orifice de sortie 45 traversant la base de positionnement 40a en vis-à-vis de l’orifice d’entrée 35.

[098]. Les deux orifices d’entrée 35 et de sortie 45 peuvent être, comme dans cet exemple, alignés et peuvent avoir un même premier axe X.

[099]. La liaison entre la base de réception 30a et la base de positionnement 40a peut être différent d’une rotule : elle peut par exemple comporter une unique ou deux libertés de mouvement selon un deuxième axe Y perpendiculaire au premier axe X. Par exemple, la forme de la base de réception 30a et de la base de positionnement 40a peuvent s’étendre selon le deuxième axe en ayant une forme en U formant une liaison ayant une liberté de translation uniquement selon le deuxième axe. La forme du socle comprenant la base de positionnement 40a en U peut avoir une section rectangulaire perpendiculaire à ce deuxième axe Y. Selon encore un autre exemple, la forme de la base de réception 30a et la base de positionnement 40a peut être cylindrique, en s’étendant le long du deuxième axe Y offrant ainsi un deuxième degré de liberté selon le deuxième axe Y.

[100]. Le socle 4 est amovible par rapport au support 3 mais l’armature A1 comporte en outre un lien 5, traversant l’orifice d’entrée 35 et l’orifice de sortie 45, réduisant ainsi la séparation du socle 4 par rapport au support 3 suivant une translation selon l’axe x. Le lien 5 limite cette séparation en comprenant une butée 54 contre le socle 4 et une portion d’attache 5u lorsqu’elle est attachée à l’ustensile. Le lien 5 permet donc d’accoupler le premier socle 4 au support 3 au moyen de l’ustensile tirant sur la portion d’attache 5u. [101 ]. Le lien 5 est dans cet exemple une corde, mais il pourrait aussi être un élastique ou une sangle. La butée 54 est dans cet exemple un nœud mais il pourrait aussi être une pièce, par exemple en plastique ou métallique, fixée sur une corde formant ensemble le lien 5.

[102], Le lien 5 comprend donc en outre une portion de liaison 534 située entre la portion d’attache 5u et la butée 54, traversant l’orifice d’entrée 35 et l’orifice de sortie 45.

[103]. Dans ce premier mode de réalisation, le socle 4 comprend une partie interne 4a comprenant la base de positionnement 40a et une partie externe 4b fixée à la partie interne 4a. Dans cet exemple, la partie externe 4b est emboitée avec la partie interne 4a. En particulier, dans cet exemple, la partie externe 4b comprend une périphérie en contact avec une périphérie de la partie interne 4a et ces deux périphéries sont de forme identique. Le socle 4 comprend un élément d’accouplement de barre anti-basculement comprenant dans cet exemple un logement de barre anti-basculement 41 situé entre la partie externe 4b et la partie interne 4a, pour recevoir optionnellement une portion 14 de barre anti-basculement 1 visible sur la figure 1 b. Le logement de barre anti-basculement 41 est ouvert perpendiculairement à l’orifice de sortie 45.

[104], En particulier, le logement de barre anti-basculement 41 comprend le deuxième axe Y ayant une direction dans un plan passant entre deux pieds ; dans cet exemple en particulier, le plan passe par une bissectrice d’un angle formé entre deux pieds 2. Autrement dit, l’axe Y passe par la bissectrice de l’angle de 120° formé par la projection des pieds dans le plan horizontal. Cela permet, lors d’une utilisation d’une barre anti-basculement 1 , d’éviter qu’un pied 2 ne vienne gêner l’ustensile ou l’utilisateur sous la barre anti-basculement 1 .

[105]. Dans cet exemple, le socle 4 comprend une portion tubulaire 410 entourant une partie du logement de barre anti-basculement 41 et comprenant son ouverture. La portion tubulaire 410 est située au-dessus d’une surface concave 300a du support 3 et entre deux surfaces convexes 302a. Chaque surface concave 300a permet de guider le socle 4 sur le support 3 selon une position angulaire par rapport à l’axe X, et permet avec ses extrémités ou avec les deux surfaces convexes 302a contiguës de réduire une rotation selon l’axe X. Ici dans cet exemple, il y a donc trois positions angulaires. Chaque position permet de positionner le socle 4 dans un état équilibré, en comprenant l’axe Y du logement de barre anti-basculement 41 qui s’étend dans le plan comprenant la bissectrice de l’angle entre deux pieds 2. Le socle 4 peut donc selon l’utilisation de la barre anti-basculement, avoir une rotation selon l’axe x de quelques degrés, par exemple entre 4° et 10°, ici en l’occurrence de 6,5°, de part et d’autre de l’état équilibré, qui est limité dans cet exemple par les extrémités des surfaces concaves 300a qui viennent en contact avec la portion tubulaire 410 du socle 4. Cela permet d’avoir une armature A1 qui s’adapte à une position fixe de la barre anti-basculement 1 et ainsi d’avoir une architecture souple et facile à monter.

[106]. La partie externe 4b et la partie interne 4a sont dans cet exemple démontables en les déboitant l’une de l’autre.

[107], Dans cet exemple de ce premier mode de réalisation, le socle 4 comprend un manchon 415 comprenant l’orifice de sortie 45. Le manchon 415 permet de guider le lien 5 lors du montage et d’éviter sa détérioration lors de son utilisation.

[108]. Comme expliqué précédemment en référence à la figure 1 b, l’armature A1 est emboitée avec une barre anti-basculement 1. La barre anti-basculement 1 comprend dans cet exemple aussi un orifice traversé par le manchon 415. On installe ainsi d’abord la barre sur l’une des deux parties interne 4a ou externe 4b en insérant le manchon 415, en totalité ou partiellement, dans l’orifice de la barre anti-basculement, puis on ferme respectivement avec l’autre partie externe 4b ou interne 4a.

[109]. En particulier, le manchon 415 de cet exemple est en deux parties : une partie majoritaire est une cheminée de la partie externe 4a et une partie minoritaire du manchon 415 est une autre cheminée 415a de la partie interne 4a emboitée avec la cheminée 415b de la partie externe 41 b.

[110]. Autrement dit, dans cet exemple, optionnellement lorsque la portion 14 d’une barre anti-basculement 1 est logée dans le logement de barre anti-basculement 41 , la portion de liaison 534 du lien 5 traversant le manchon 415 traverse cette portion 14 de la barre-anti-basculement 1 .

[11 1 ], Dans cet exemple, la base de réception 30a comprend une pluralité de trous tout autour de l’orifice d’entrée 35 permettant ainsi d’évacuer l’eau de la base de réception, en cas de pluie notamment. Cela permet notamment d’éviter ou de diminuer que de l’eau coule le long du lien 5.

[112], La figure 2a représente schématiquement une vue en perspective et en en éclatée d’une partie d’un deuxième exemple d’une armature A1 ’ selon le premier mode de réalisation, avec la portion 14 d’une barre anti-basculement 1 .

[113]. La figure 2b représente un agrandissement de la figure 2a.

[114], L’armature A1 ’ du deuxième exemple est identique à l’armature A1 du premier exemple sauf en ce qui concerne les différences décrites ci-dessous. Les caractéristiques identiques sont désignées par les mêmes références et les caractéristiques différentes de celles du premier exemple sont désignées par le même numéro complété par un guillemet «’>>.

[115]. Chaque pied 2’ est dans cet exemple formé d’un seul tenant monobloc. Dans les exemples et modes de réalisation décrits dans la suite, les pieds 2, 2’ des armatures peuvent être élaborés soit selon le premier exemple soit selon ce deuxième exemple.

[116]. Dans ce deuxième exemple, le socle 4 comprend un manchon 415 différent du premier exemple en ce qu’il est formé d’un seul tenant amovible par rapport à la partie interne 4a et à la partie externe 4b. Selon un autre exemple non représenté, le manchon est formé monobloc à partir de la partie interne 4a ou de la partie externe 4b.

[117], La figure 3 représente schématiquement un exemple d’un assemblage J1 comprenant deux armatures A1 selon le premier exemple du mode de réalisation et une barre anti-basculement 1 .

[1 18]. L’assemblage J1 comprend donc une première armature A1 i et une deuxième armature AI 2 et la barre anti-basculement 1. Les références des caractéristiques de la première armature A11 sont complétées par un indice «1 >> et les références des caractéristiques de la deuxième armature A^ sont complétées par un indice «2 >>.

[119]. La barre anti-basculement 1 comprend donc deux tubes 15 comprenant les portions 14 chacune emboitée et logée dans le logement de barre anti-basculement 41 du premier socle 4i et du deuxième socle 42. La barre anti-basculement 1 comprend dans cet exemple trois tubes 1 1 , 12, 13, démontables comprenant chacun une extrémité femelle et une extrémité mâle, emboîtées respectivement dans l’extrémité mâle ou femelle du tube contigu.

[120]. Selon un deuxième mode de réalisation, une armature A2 est représentée sur la figure 4, identique au premier exemple sauf en ce que la partie externe du socle 4”est différent des exemples du premier mode de réalisation. Les caractéristiques identiques ont les mêmes références, les caractéristiques différentes de celles du premier exemple sont désignées par la même référence complétée par deux guillemets «”» et les nouvelles caractéristiques sont désignées par un nouveau numéro de référence.

[121 ], Dans cet exemple de ce deuxième mode de réalisation tel que représenté sur cette figure 4, le socle 4” de l’armature A2 comprend une partie interne 4a” comprenant la base de positionnement 40a ; la partie externe est un tube 414 destiné à s’emboiter avec une barre anti-basculement. Le tube 414 comprend une extrémité fixée à la partie interne 4a et une deuxième extrémité (non représentée) opposée à la première extrémité pour s’emboiter avec la barre anti-basculement 1 . En particulier, dans cet exemple, le tube 414 comporte le logement de barre-anti basculement pour recevoir la portion 14 de la barre anti-basculement 1 , mais il pourrait aussi s’emboiter dans la barre-anti-basculement 1 . En particulier, dans cet exemple de ce mode de réalisation, le tube 414 comporte une ouverture pour recevoir la portion de liaison 534 du lien 5. En particulier dans cet exemple, la butée 54 du lien 5 est en contact et en butée contre le tube 414 mais elle pourrait aussi être en butée contre un manchon traversant le tube 414. Le tube 414 est ici amovible par rapport à la partie interne 4a”, mais la partie interne 4a” pourrait être surmoulée sur le tube 414. Le tube 414 peut être relié à la portion 14 de la barre anti-basculement 1 par un élastique en butée contre le tube 414, traversant ainsi la portion 14 et les autres tubes de la barre anti basculement 1 jusqu’à être en butée sur la deuxième portion de la barre anti basculement 1 ou sur un autre tube 414 d’un autre socle d’une autre armature. Par exemple, lors du démontage, le socle 4” ou uniquement le tube 414 peut être retiré du support 3 en retirant le lien 5 et en déboitant les tubes de la barre-anti-basculement 1 les uns des autres, tout en étirant l’élastique. Ainsi le socle 4”, ou uniquement le tube 414, est lié par l’élastique avec les tubes de la barre anti-basculement 1 . [122], Selon un autre exemple d’armature de ce deuxième mode de réalisation non représenté, ladite armature est identique au premier exemple de ce deuxième mode de réalisation sauf en ce que l’armature ne comporte pas de tube pour s’emboiter avec une barre anti-basculement. La butée du lien est donc dans cet exemple directement en butée avec la partie interne 4a”.

[123]. Un troisième mode de réalisation d’une armature A3 est représentée sur la figure 5a. L’armature A3 est identique au premier exemple sauf en ce qu’il comprend un deuxième socle 4’”, un deuxième lien (non représenté), le support 3’” étant différent en ce qu’il comprend une deuxième base de réception 30a’”. Les caractéristiques identiques sont désignées par les mêmes références, les caractéristiques différentes de celles du premier exemple du premier mode de réalisation sont désignées par la même référence complétée par trois guillemets « ”’» .

[124], Dans cet exemple, le premier socle 4 et le deuxième socle 4’” de cette armature A3 selon ce troisième mode de réalisation sont chacun identique au socle 4 de l’armature A1 selon le premier mode de réalisation, mais pourraient être différents l’un de l’autre selon les différents exemples décrits précédemment.

[125]. La figure 5b représente le support 3’” plus en détail. Le support 3’” représenté est une pièce monobloc comprenant les deux bases de réception 30a, 30a’”. Il pourrait également être en deux parties s’emboitant l’une avec l’autre.

[126]. La deuxième base de réception 30a’” comprend un deuxième orifice d’entrée 35’” traversant la deuxième base de réception 30a’”.

[127], Dans cet exemple, le support 3’” comprend cinq logements de pied et l’armature A3 comporte donc cinq pieds. Le nombre de pieds et de logements de pied pourrait être de trois ou encore quatre ou plus.

[128]. Le support 3’” peut donc comprendre, comme dans cet exemple, cinq surfaces convexes 302a, 302a’” (une surface convexe par logement de pied) et donc cinq surfaces concaves 300a, 300a’”, chacune située entre chaque surface concave 302a, 302a’” .

[129]. On peut voir que deux surfaces convexes 302a et une surface concave 300a sur la périphérie de la première base de réception 30a font aussi partie de la périphérie de la deuxième base de réception 30a’”. [130]. Cependant, le support 3”’ pourrait très bien ne comporter que quatre surfaces concaves 300a, 300a’” formant la périphérie des deux bases de réception 30a, 30a’”. Autrement dit dans cet exemple, il n’y aurait pas la surface concave 300a commune aux deux bases de réception 30a, 30a’”.

[131 ]. La figure 5c représente partiellement une vue en perspective d’un assemblage J2, comprenant l’armature A3 selon ce troisième mode de réalisation et deux autres armatures selon les autres modes de réalisation. En particulier dans cet exemple, les deux autres armatures de l’assemblage J2 comprennent l’armature A1 selon le premier exemple du premier mode de réalisation et l’armature A1 ’ selon le deuxième exemple du premier mode de réalisation.

[132], L’assemblage J2 comprend donc une première et une deuxième barres antibasculement 1 i, 12, similaires comprenant chacune leur portion 14 montée respectivement dans le logement de barre anti-basculement du premier socle 4 et dans celui du deuxième socle 4’” de l’armature A3.

[133]. L’autre portion de la première barre anti-basculement 1 i est située dans le logement de barre anti-basculement du socle 4i de l’armature A1 et l’autre portion de la deuxième barre anti-basculement I 2 est située dans le logement de barre anti-basculement du socle 4’i de l’armature A1 ’.

[134], Cet assemblage J2 permet donc d’installer deux ustensiles avec seulement trois assemblages.

[135]. Un autre assemblage non représenté peut comporter plusieurs armatures A3 du troisième mode de réalisation, par exemple trois assemblages A3, et autant de barres anti-basculement 1 ayant chacune leurs portions 14 montées dans deux socles de deux assemblages A3. Cela permet dans cet exemple de trois assemblages A3 de pouvoir mettre trois ustensiles, par exemples trois hamacs.

[136]. Les différents assemblages ou armatures permettent un montage et un démontage rapides permettant aussi d’être facilement nomade.

[137], Bien entendu, un assemblage peut ne comporter qu’une seule armature selon les exemples du premier mode de réalisation ou du deuxième et troisième mode de réalisation avec la barre anti-basculement dont Textrémité opposée à la portion 14 de la barre anti-basculement peut être attachée à une autre armature différente de celle de l’invention, par exemple à un arbre par le biais d’une sangle. [138]. Les différents supports et socles des différents exemples d’armatures de ces modes de réalisation peuvent être en plastique et peuvent par exemple être réalisés par moulage. Cela permet d’avoir un poids d’une armature légère pour une utilisation nomade.

[139]. Il va maintenant être décrit différentes utilisations de l’armature A1 selon le premier mode de réalisation.

[140]. La figure 6 représente une vue en perspective d’un ensemble pour un ustensile de camping, ici un ensemble hamac comprenant l’assemblage J1 représenté sur la figure 3 et deux hamacs H1 , H2 selon deux différentes positions.

[141 ]. Le premier hamac H1 comprend une toile, qui pourrait être un filet, et un premier élément de fixation et un deuxième élément de fixation, par exemple des mousquetons, à chacune des extrémités de la toile. Les premier et deuxième éléments de fixation sont reliés chacun à respectivement la portion d’attache 5u1 de la première armature A1 1 et à la portion d’attache 5u2 de la deuxième armature A12.

[142], Ainsi on peut voir que la barre anti basculement 1 est située à une hauteur supérieure à la hauteur du support des pieds, permettant ainsi d’avoir une hauteur plus importante, et donc plus agréable pour l’utilisateur du hamac.

[143]. Le deuxième hamac H2 est dans une deuxième position ; il comprend un premier lien et deuxième lien, chacun fixé à une extrémité de sa toile ; il comprend également un premier moyen de fixation et un deuxième moyen de fixation fixés respectivement à une première rallonge elle-même fixée à la portion d’attache 5u1 de la première armature A1 1 et une deuxième rallonge fixée à la portion d’attache 5u2 de la deuxième armature A12.

[144], La figure 6 représente l’assemblage j1 avec deux hamacs H1 et H2 dans les deux positions ; l’ensemble hamac peut également comprendre uniquement le premier hamac H1 dans la première position ou le deuxième Hamac H2 dans la deuxième position.

[145]. Ainsi, le fait d’utiliser le lien 5i, 52 attaché au hamac H1 , H2, traversant le support 3i, 32 et le socle 4i, 42 de chaque armature A1 i, AI 2 permet, lorsqu’un utilisateur s’installe dans le hamac H1 , H2, d’avoir un poids tirant sur ce lien 5i, 52. Le socle 4i, 42 est ainsi consolidé sur le support 3i, 32 tout en laissant une liberté de mouvement et de friction entre le socle 4i, 42 et le support 3i, 32 afin de réduire le risque d’endommagement des différentes pièces de chaque armature A1 i, AI 2, en particulier si celles-ci sont en plastique.

[146]. Dans cet exemple, chaque armature A1 i, AI 2 comprend en outre un organe antidérapage 200i, 2OO2 relié aux deuxièmes extrémités de chaque pied 2 pour éviter qu’ils ne s’écartent en s’éloignant les uns des autres.

[147], La figure 7 représente une vue en perspective d’un ensemble pour un ustensile de camping, ici une douche comprenant l’armature A1 ’ selon le deuxième exemple du premier mode de réalisation, représentée sur la figure 2a. L’armature A1 ’ comprend l’organe antidérapage 200. La portion d’attache 5u du lien 5 de l’armature A1 ’ est fixée à un moyen de fixation d’une poche de douche D, par exemple un mousqueton. Les pieds 2’ seront suffisamment longs afin que le support 3 soit assez haut pour que la poche de douche D soit à une hauteur suffisante pour qu’une personne puisse se doucher debout en utilisant une pomme de douche P comprenant un tuyau relié à la poche de douche D.

[148]. La figure 8 représente une vue en perspective d’un ensemble pour un ustensile de camping, ici un abri comprenant l’assemblage J1 représenté sur la figure 3 et une toile T montée sur la barre anti-basculement 1 et fixée au sol par un piquet ou un contre-poids sur la toile T posée au sol. La portion d’attache 5ui de la première armature A11 et le deuxième lien à la portion d’attache 5u2 de la deuxième armature AI 2 sont chacune fixées à une corde fixée au sol, par exemple à l’aide de piquet, partant de la toile pour retenir l’abri en cas de vent. En outre, cette corde permet de former un hauban de la toile pour la tendre. Selon un autre exemple, une des deux cordes de l’abri est seulement reliée à la portion d’attache 5ui de la première armature A11 et l’autre corde à la portion d’attache 5u2 de la deuxième armature A1 2, la toile est ainsi fixée directement sur la barre anti-basculement 1 , par exemple en insérant la barre anti-basculement 1 dans une poche formée à une extrémité de la toile, la poche étant ouverte de chaque côté.

[149]. La figure 9 représente une vue en perspective d’un ensemble pour un ustensile de camping, ici un ensemble écran pour un vidéoprojecteur portable, comprenant l’assemblage J1 représenté sur la figure 3 et un écran de projection E monté sur la barre anti-basculement 1 . La portion d’attache 5ui de la première armature A11 et le deuxième lien à la portion d’attache 5u2 de la deuxième armature AI 2 sont chacune fixées à une extrémité d’une barre de contre-poids de l’écran de projection E.

[150]. La figure 10 représente une vue en perspective d’un ensemble pour un ustensile sportif, ici un ensemble de badminton comprenant l’assemblage J1 représenté sur la figure 3 et un filet F monté sur la barre anti-basculement 1 . La portion d’attache 5ui de la première armature A1 i et le deuxième lien à la portion d’attache 5u2 de la deuxième armature AI 2 sont chacun fixées à une masse de l’ensemble et à un coin bas du filet F. Chaque masse peut être un sac rempli de sable ou de caillou, ou encore une altère telle que représentée sur cette figure.

[151 ]. Selon une autre utilisation non représentée, l’ensemble est un ensemble de volley, identique à l’ensemble de badminton sauf en ce que le filet est un filet de volley.

[152], La figure 1 1 représente une vue en perspective d’un ensemble pour un ustensile de camping, ici un ensemble de plateau repas, comprenant l’assemblage J1 représenté sur la figure 3, un lien de plateau 5P par armature A11, AI 2, chacun monté autour des pieds 2 de l’armature correspondante, entre la première extrémité 20 et la deuxième extrémité 23 de chaque pied 2 et un plateau P monté sous la barre anti-basculement 1 , fixé au lien de plateau 5P pour former une table. Dans cet exemple, la portion d’attache 5ui de la première armature A1 i et le deuxième lien à la portion d’attache 5u2 de la deuxième armature AI 2 sont chacun fixés au lien de plateau 5p correspondant ; chacun pourrait être fixé directement au plateau ou à une masse comme dans l’exemple de l’ensemble du filet.

[153]. La figure 12 représente une vue en perspective d’un assemblage J1 représenté sur la figure 3, pour une utilisation comme barre de danse.

[154], La portion d’attache 5ui de la première armature A1 i et le deuxième lien à la portion d’attache 5u2 de la deuxième armature AI 2 sont chacun fixés par exemple à une masse. L’ensemble formé par la barre anti-basculement 1 et les deux masses constitue ici l’ustensile sport.

[155]. La figure 13 représente une vue en perspective d’un assemblage J1 représenté sur la figure 3, dans une utilisation pour le saut en hauteur. [156]. La portion d’attache 5u1 de la première armature A1 1 et le deuxième lien à la portion d’attache 5u2 de la deuxième armature A12 sont chacun fixés par exemple à un lien correspondant fixé à un tapis sautoir de saut en hauteur. L’ensemble formé par la barre anti-basculement, les liens et le tapis sautoir de saut constitue dans cet exemple l’ustensile de sport. De préférence, dans cet exemple, la portion 14 de la barre anti-basculement 1 est montée en venant en butée contre le manchon 415. Ainsi, le lien 5 ne traverse pas la portion 14 de la barre antibasculement 1 afin que celle-ci puisse tomber en cas de choc avec l’utilisateur.

[157], La figure 14 représente une vue en perspective d’un assemblage J1 représenté sur la figure 3, pour une utilisation comme séchoir. La portion d’attache 5ui de la première armature A11 et le deuxième lien à la portion d’attache 5u2 de la deuxième armature AI 2 sont chacun fixés par exemple à un lien correspondant fixé à une masse, ici un kayak ; dans un autre exemple, la masse pourrait être constituée par une bassine remplie d’eau. [158]. L’ensemble formé par la barre anti-basculement 1 , les liens et la masse (ici le kayak) constitue ici l’ustensile de camping.